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Jazz à la Villette en L-ISA

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30 000 spectateurs ont afflué 11 jours durant à la Cité de la Musique de Paris début septembre pour Jazz à la Villette 2121. Ils ont ainsi pu redécouvrir la Salle des Concerts et apprécier des performances d’artistes en L-ISA grâce à Emmanuelle Corbeau qui a souhaité bénéficier du son immersif pour leur retour après un long hiatus.

La Cité de la Musique, désormais associée à la Philharmonie de Paris, a été l’un des lieux phares du festival. Emmanuelle ‘Manue’ Corbeau, adjointe au chef du service audiovisuel de la Philharmonie de Paris, a été en charge du déploiement de L-ISA dans la Salle des Concerts de la Cité de la Musique.
« D’aussi loin que je me souvienne, j’ai été fascinée par la spatialisation du son, mais être ingé retours n’offre pas beaucoup d’opportunités de jouer avec cette technologie, à part étudier certaines recherches binaurales disponibles à l’époque », explique Manue.

Emmanuelle Corbeau

« Lorsque j’ai rejoint la Philharmonie de Paris en 2015 en tant qu’ingé face résident, cela m’a ouvert un nouveau monde de possibilités en son spatialisé.
Un jour, un de mes amis qui mixait un Bubble en 23.1 pour L-Acoustics Creations a mentionné qu’il était beaucoup plus facile de travailler avec L-ISA « parce que tout était si naturel ». Cela m’a vraiment donné envie de mettre la main sur la technologie de L-Acoustics et de faire ma propre expérience.

Après avoir vu quelques démos L-ISA sur des salons et des démos, Manue s’est d’abord inscrite à un cours dédié au son spatialisé avec le CFPTS (Centre de Formation Professionnel de Technique de Spectacle) où elle a pu avoir un aperçu général des technologies spatialisées, avec Etienne Corteel de L-Acoustics enseignant la section L-ISA.
Elle a ensuite vécu son premier show avec L-ISA à la Cité de la Musique en 2019, menant l’ensemble du projet avec le soutien de la marque. « Il s’agissait d’un concert de musique électronique et cela a été un grand succès à tel point que cela m’a donné envie de réutiliser ce système ! » s’exclame Manue.

Arnaud Delorme

Elle et l’équipe de la Philharmonie ont ensuite exploré le potentiel du mixage et de la configuration L-ISA, en participant à une session de formation dirigée par le responsable des projets d’application de L-Acoustics, Arnaud Delorme.
L’opportunité de mettre en pratique leur formation s’est présentée avec le festival Jazz à La Villette de cette année, un événement parfait pour ouvrir les artistes à de nouvelles perspectives et offrir une expérience d’écoute très naturelle et dynamique aux fans de jazz.

La Philharmonie dispose en fixe de systèmes K2 et Kara. Cela a permis à Manue d’en utiliser les Kara au sein de la Salle des Concerts de la Cité de la Musique, en complétant ce parc grâce à Audiolive, afin de disposer d’un système L-ISA complet.

De plus petites boîtes supplémentaires ont été utilisées comme compléments frontaux virtuels, une nouvelle fonctionnalité de L-ISA qui crée une réplique virtuelle du système de scène pour les premiers rangs, là où la couverture croisée ne peut pas être physiquement réalisée. Ce nouvel algorithme positionne les objets audio très près du plateau, améliorant ainsi leur discrimination, la couverture et la cohérence des niveaux.


Le système L-ISA complet dont les huit Kiva II en charge pour 6 d’entre elles de mettre en œuvre le nouvel algorithme créant des « Spatial Fills »

N’ayant qu’une journée pour tout installer, Arnaud Delorme a donné un coup de main à Manue sur le déploiement du système. « Bien que ma formation me permette de gérer la configuration, c’était un sentiment agréable de savoir que j’avais un » filet de sécurité « en cas de problème », ajoute-t-elle.
« L’équipe de L-Acoustics est toujours prête à fournir du support technique, en particulier avec L-ISA, mais pour être honnête, mon travail était facile ici », explique Delorme. « Emmanuelle a tout très bien géré, de la conception au mixage, grâce à son talent et au caractère intuitif de L-ISA qui permet de passer facilement du gauche-droite à une configuration immersive. »

La configuration finale de la Salle des Concerts de forme ovale comprenait un système principal L-ISA en cinq lignes de huit Kara chacune avec deux clusters de deux A10 (une Wide, une Focus) en out-fill. Huit Kiva II, régulièrement espacés sur le devant de la scène se chargeaient des premiers rangs, les six centraux complétant le système Scène pour offrir une immersion virtuelle aux spectateurs les plus proches et les deux en bout de plateau à cour et jardin pour les sièges sur les côtés. Enfin quatre 115XT réparties uniformément autour de de la salle au-dessus du niveau du balcon, ont fait office de surround.

Le système scène, 40 Kara, complété par 4 KS28 en cluster central et cardioïde.

Manue Corbeau a accueilli les mixeurs tout en prenant la console pour certains artistes venant sans technicien. « J’ai mixé deux performances très différentes : l’une était un quatuor de jazz avec un son très naturel, l’autre une performance avec beaucoup d’énergie où un gros SPL était nécessaire. Un avantage majeur pour les deux est que le mix par objets est beaucoup plus facile à traiter pour le cerveau, par rapport à la stéréo, et offre une expérience d’écoute beaucoup plus agréable. »

Le L-ISA Controller avec, au second plan, une Heritage-D 96.

Certains des ingés son accueillis ont été particulièrement satisfaits de la facilité d’utilisation du contrôleur L-ISA et de la manière dont ils pouvaient placer et démasquer les sources.

« L’un d’entre eux en particulier mixait une performance très forte, qui fonctionnait exceptionnellement bien en L-ISA, car avec plusieurs sources, il est facile de passer d’un SPL faible à élevé sans que cela ne fatigue les spectateurs, ce qui l’a vraiment rassuré. » note Emmanuelle.

« L’une des plus belles choses à propos de L-ISA est qu’il enveloppe littéralement les spectateurs dans un paysage sonore tridimensionnel, de sorte que vous avez l’impression que la musique n’est pas juste devant vous, vous êtes enveloppé « , poursuit-elle.
« Tant le Directeur technique de la Philharmonie de Paris que le Responsable technique de la salle m’ont dit qu’il leur était beaucoup plus facile d’entendre les nuances entre les différents instruments et vraiment apprécier la performance musicale. »

Après 11 jours de bons moments avec certains des musiciens de jazz les plus renommés et talentueux, il y a une chose qui va lui manquer. « C’était une si belle expérience d’utiliser L-ISA pour Jazz à La Villette que j’ai du mal à revenir à la stéréo », sourit-elle.
« Je pense vraiment que cela vaut la peine d’apprendre ce nouveau langage basé sur des objets, car c’est l’avenir du son. J’espère que nous pourrons répéter cette expérience avec L-ISA l’année prochaine et au-delà.

D’autres informations sur :

– Le site L-ISA Immersive
– Le site de la Philharmonie de Paris
– Le site Jazz la Vilette

 

Powersoft Mezzo, adieu les matrices, vive le gros son

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Avec la Dynamic Music Distribution, Powersoft offre aux intégrateurs la possibilité de déterminer les sources et les zones de manière pratique et efficace grâce aux capacités de routage numérique intégrées à ses plateformes d’amplificateurs.
Cela simplifie l’acheminement dynamique de la musique et d’autres sources, ainsi que des signaux de commande, entre différentes zones et entre plusieurs amplificateurs, indépendamment de l’emplacement de la source et sans avoir recours à une matrice centralisée.

Deux Mezzo 604 AD – l’amplificateur super compact de 600 W à quatre canaux de Powersoft – alimentent l’ensemble du Matches Sports Bar, Grill & Social, d’une capacité de 250 personnes, un lieu d’accueil unique intégrant plusieurs zones et espaces audio distincts. Niché derrière le comptoir, un seul écran tactile Powersoft WM de 4,3 pouces monté sur le mur permet de contrôler l’ensemble du système DMD, y compris les capacités de matriçage dynamique intégrées de Mezzo.

Ashley Bond, directeur général de MADE Worldwide, concepteur et installateur de systèmes.

« En utilisant la solution DMD de Powersoft, nous avons pu garder un design simple tout du long, de la conception du projet à la remise au client », explique Ashley Bond, directeur général de MADE Worldwide, concepteur et installateur de systèmes.

« Le client se retrouve alors avec une solution puissante et intégrée, proposée par un seul fabricant leader du secteur, qui lui fournit un système audio fiable et sécurisé qui va vraiment faire bouger les choses. »

Le bar sportif Matches, situé à Elwick Place à Ashford, à environ 95 km au sud de Londres, a ouvert ses portes en juin et connaît depuis un succès fulgurant.

Le propriétaire de Matches John Shepard.

Jon Shephard, propriétaire de Matches, explique que le concept du lieu consiste à combiner « tous les meilleurs éléments des bars que j’ai fréquentés tout au long de ma vie, en un seul endroit » pour créer « l’expérience ultime du bar sportif ».

Avec un seul amplificateur Mezzo à quatre canaux capable de piloter jusqu’à quatre zones audio indépendantes, grâce à la nouvelle version du logiciel ArmoníaPlus 2.2 de Powersoft, l’écosystème DMD était le choix naturel pour concrétiser la vision de Shephard pour le lieu, avec une « expérience sonore personnalisée dans chaque zone », explique Ashley Bond.

« Dans le bar principal, nous voulions un système où les clients auraient vraiment l’impression d’être dans le stade et de regarder le match en direct. Cependant, une fois que le match est terminé et que nous coupons l’audio de la télévision, nous voulons que la musique s’active, que le son soit fort et qu’il n’y ait aucune perte de qualité audio.
Et croyez-moi, si vous venez ici le vendredi et le samedi soir, vous en ferez l’expérience. »
Les deux amplis Mezzo sont chargés de gérer le son dans l’ensemble des salles de Matches, y compris dans le couloir et les toilettes.

Steve Barton, responsable de la branche intégration AV de CUK Audio.

CUK Audio, distributeur britannique de Powersoft, a fourni à MADE les Mezzo et le WM Touch, ainsi que les enceintes AUDAC (haut-parleurs muraux ATEO, haut-parleurs de plafond CIRA et renforts de basses BASO10 et NOBA8) que les amplis alimentent.

Steve Barton, responsable de la branche installation AV de CUK, explique que les multiples options de sortie du Mezzo 604 AD à basse et haute impédance étaient essentielles pour un établissement comme Matches.
« Les amplificateurs Powersoft ont jusqu’à quatre pattes délivrant un total de 600 W, avec un partage complet de la puissance sur tous les canaux.
Et la clé ici est qu’ils peuvent faire de la basse impédance et attaquer une ligne de 100V sur le même ampli, tout en utilisant le DSP intégré dans un espace d’une demi-rack 1U donc vous pouvez faire rentrer une sacrée puissance de traitement dans un espace vraiment, vraiment minuscule. »

Deux Mezzo 604 AD, 8 canaux de puissance prête à donner vie à des enceintes à basse ou haute impedance…entre autres possibilités.

« L’un des défis que nous avons dû relever dans le cadre de ce projet était d’assurer une installation dans un tout petit espace » ajoute Ashley Bond de MADE. « Comme les Mezzo sont si petits dans le rack, nous avons pu installer trois autres boîtiers et une entrée AUX, ce qui nous a permis de répartir le son dans différentes zones et de faciliter l’utilisation par le client. Malgré ses spécifications élevées, le système Powersoft est à un prix si compétitif qu’il a été très facile de le recommander à MADE pour le projet Matches », conclut Barton.

Une image du 604 AD.
Le système de commande WM Touch.

John Shephard se dit « ravi du système audiovisuel dont nous disposons au Matches. La commande WM Touch est très conviviale – nous avons le panneau de contrôle derrière le bar, et n’importe quel membre de notre personnel peut se connecter et modifier le son en quelques clics.
De plus, la formation effectuée par MADE n’a pris qu’un minimum de temps – pas plus d’une demi-heure – parce que c’est si simple à utiliser ».

En fait, l’équipe de MADE a été tellement impressionnée par le système intégré chez Matches que la société a déjà prévu d’en déployer d’autres presque identiques dans plusieurs projets à venir.
« Cela s’explique par les excellentes performances chez Matches », poursuit Bond. « Il est définitivement devenu notre solution de prédilection pour les projets d’accueil du public, à tel point que nous en avons même un stock pour en disposer rapidement quand nous en avons besoin.


Une des -match boxes-

Les gens de Powersoft sont tout aussi importants que ce qu’offrent leurs équipements, ajoute Barton de CUK, qui distribue la marque au Royaume-Uni depuis 2008. « Il ne s’agit pas seulement des produits, mais aussi des relations et pour ça, les gars de Powersoft sont fantastiques », conclut-il.

3 partenaires et un client heureux.

« Ils ont démontré à maintes reprises qu’ils étaient accessibles, sympas et flexibles, ce qui est exactement ce dont vous avez besoin dans une relation de travail. Et c’est une combinaison rare que de trouver un fabricant de haut niveau qui a des gens aussi cool qui travaillent pour lui. »


D’autres informations sur :

– Le site Powersoft
– Le site Made Worldwide
– Le site CUK Audio
– Le site Matches Ashford

 

JBL présente les nouvelles enceintes amplifiées EON700

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La gamme EON700, qui comprend les enceintes EON710, EON712, EON715 et le subwoofer EON718S, offre une très bonne couverture et fidélité sonore, grâce à l’utilisation de haut-parleurs JBL sur mesure. Ces systèmes sont parfaits pour sonoriser tout événement intérieur ou extérieur de petite à moyenne taille avec un son fort et clair.

Le M118-4 à bobine 3” et aimant ferrite équipant le sub 718S, un transducteur sérieux et assemblé au Mexique comme des modèles beaucoup plus huppés du catalogue JBL.

Ils sont alimentés par une amplification en classe D de 1300 W en crête pour les enceintes et 1500 W pour le subwoofer.
On obtient rapidement un son parfait grâce au mélangeur 3 canaux intégrant les technologies du dbx DriveRack comme la suppression automatique du Larsen, un correcteur de sortie 8 bandes et des presets optimisés.
Accédez facilement aux fonctions via un écran LCD couleur rétroéclairé ou l’application JBL Pro Connect.

JBL Pro Connect et l’écran couleur présent à l’arrière des 4 modèles.

Le moteur 1” 2414H qui équipe l’ensemble de la gamme EON700 et lui offre sa très bonne sensibilité.

Le streaming Bluetooth 5.0, un délai d’alignement de 100 msec intégré et des options de fixation apportent encore plus de flexibilité à ce système de sonorisation fiable et idéal dans de nombreuses configurations, du chanteur aux DJs comme à l’audiovisuel d’entreprise.

Un design acoustique et un son soigné

Le nouveau design des enceintes EON700 met en œuvre des woofers JBL développés pour cette gamme et un puissant moteur 2414H associé à de nouveaux pavillons optimisés.
Tout cela afin d’obtenir le célèbre son JBL, avec une réponse naturelle dans les basses et une large dispersion dans les hautes fréquences.


La EON715 sans sa face avant. Admirez la pièce de mise en phase facilitant le raccord toujours délicat entre un 15” et un moteur, surtout de 1”

Performances et puissance

La série EON700 offre une reproduction robuste qui couvre les besoins de tout événement de taille petite à moyenne, à l’intérieur ou à l’extérieur. Elle intègre une amplification efficace en classe D de 1300 W en crête pour les enceintes et 1500 W pour le subwoofer.
Et avec une pression allant jusqu’à 128 dB max SPL (EON715), de quoi offrir à l’ensemble du public un rendu sonore digne du premier rang.

Obtenez un excellent son rapidement avec un DSP de qualité professionnelle

Le DSP de qualité professionnelle et son correcteur 8 bandes associés à des presets optimisés permettent d’accéder au meilleur son par la simple action d’un bouton.
L’atténuateur automatique (Ducking) baisse automatiquement le niveau de la musique lorsqu’un signal micro est détecté. Et les oreilles sont protégées grâce à l’éliminateur automatique de Larsen dbx intégré.

Connectivité et contrôle

Le streaming Bluetooth 5.0 intégré bénéficie des dernières améliorations du protocole pour une latence réduite, une portée et une fidélité audio améliorées. Deux connecteurs combo pour les entrées et une sortie sur XLR pour des enceintes supplémentaires complètent les options de connectivité. L’accès aux fonctions s’effectue via un écran LCD EasyNav ou en utilisant l’application universelle JBL Pro Connect pour effectuer des réglages de n’importe où dans la salle.

Tout est prévu pour faciliter la mise en œuvre de cette série.

Configurez votre diffusion

Les accessoires tels qu’une barre de couplage ou un étrier offrent des options de déploiement flexibles, permettant d’adapter le système aux salles et comme ces enceintes sont empilables, il est encore plus facile de les stocker et de les transporter.

Robuste et fiable

Comme toutes les enceintes JBL, les préséries des EON700 subissent 100 heures de tests rigoureux pour s’assurer qu’elles fonctionneront parfaitement en conditions réelles.


Pour plus de renseignements sur le site Freevox et sur le site JBL

 

Alterlite dynamise la façade du théâtre La Colline

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La façade du théâtre La Colline équipée de ses nouveaux luminaires Anolis pour un éclairage dynamique et contrôlé. Les Divine 160, accrochés sous le manteau, éclairent le parvis et les Arc Source lèchent les colonnes de béton.

Quand l’équipe lumière du Théâtre La Colline, guidée par Stéphane Hochart, a obtenu les budgets du ministère de la Culture pour remplacer l’éclairage fatigué de la façade vitrée du bâtiment, c’est la société d’installation Alterlite qui a été sélectionnée pour assurer la fourniture de luminaires Anolis.

Stéphane Hochart, chef du service lumière scénique a trouvé judicieux de prendre en charge également l’éclairage général du théâtre pour gagner en cohérence et sélectionner des produits performants.

La Colline, un des 6 théâtres nationaux de France, situé à Paris dans le 20e arrondissement, ouvre sa façade de verre sur la rue Malte Brun devenue piétonne en 2019.

Stéphane Hochart, chef du service lumière scénique a alors envisagé la possibilité d’envoyer des messages de couleur via un éclairage de façade débordant largement sur la rue.
« Nous avons déjà établi un protocole de couleur pour l’éclairage du hall d’accueil public » nous explique Stéphane Hochart.

L’entrée du théâtre montre ici la puissance des Divines. En arrière-plan, le hall éclairé en rouge signale les soirs de spectacle que les portes de la salle sont fermées.

« Les profilés à leds RGB + CW + WW qui soulignent l’architecture interne, transitent doucement du blanc au rouge et inversement, quand sonne la cloche pour signaler aux fumeurs situés à l’extérieur du théâtre, l’imminence du début du spectacle.

Le hall d’accueil public éclairé par des rubans leds RGB + blanc chaud + blanc froid, développés par Stéphane Hochart.

L’éclairage devient ensuite rouge fixe à la fermeture des portes de la salle. Il est encore temps pour les retardataires de s’y glisser discrètement via une porte dérobée.
Ensuite la lumière repasse au blanc fixe. C’est un protocole, qui aide l’équipe d’accueil à diriger le public, et que nous avons souhaité étendre à l’extérieur pour signaler aux spectateurs à l’approche du théâtre que si le parvis est rouge, il faut vraiment presser le pas. »

Il a aussi dessiné les luminaires du couloir d’accès à la grande salle, équipés des mêmes leds que les rubans.

Mais ce n’est pas la seule vocation de l’installation des luminaires externes Anolis dont les jolies couleurs coulent sur les parois vitrées, se reflètent sur les armatures métalliques et inondent le sol du parvis.
« Les soirs de spectacle quand il fait beau et chaud, reprend Stéphane, on installe des transats, des tables et des bancs. C’est très agréable.
Et comme les candélabres de la ville créent une pollution visuelle, nous avions besoin de luminaires puissants car accrochés sous le manteau de la façade à 10 mètres et restituant de jolies couleurs et des blancs calibrés.

Les Anolis Divine 160 accrochés au manteau de la façade.

Christian Paillard, le patron d’Alterlite, nous a conseillé des projecteurs Anolis qui répondent à nos exigences d’étanchéité (IP65), de puissance, de couverture et de reproductibilité des couleurs d’un projecteur à l’autre.

Un des Arc Source 16 MC placés à la base des colonnes béton.

Avant de prendre notre décision, Alterlite nous a prêté des projecteurs pour procéder à des tests in situ qui nous ont permis de valider le choix de 12 projecteurs Divine 160 RGB-CW équipés de collimateurs 24° et de 5 Arc Source 16 MC à diffusion asymétrique 42° x 7°.
Après l’installation, l’équipe a procédé à la programmation, en prenant soin de déconnecter les candélabres de la rue, pupitre de contrôle positionné dans la rue face au théâtre.
Ils ont mémorisé des couleurs fixes et les effets de chenillard très soft qui passent du rouge au blanc dans un enregistreur/lecteur de DMX Swisson XRC 200. Il y a même une séquence “disco” pour les jours de fête !


Une petite sélection des couleurs programmées par l’équipe lumière.

« Le théâtre dispose de deux boîtiers Swisson identiques situés dans la cabine de sécurité et contrôlés par les gardiens. L’un d’eux gère l’éclairage intérieur du hall ainsi que les couloirs d’accès à la salle, et l’autre l’éclairage extérieur façade. Une étiquette par boîtier affiche les numéros de mémoires affectés aux différents états de lumière.

Les deux enregistreurs/lecteurs de signal DMX dans le local de sécurité, et leurs fiches détaillées d’états lumineux.

Nous formons les gardiens à leur utilisation. On a une mémoire de journée, une à 18 heures par temps couvert pour égayer le lieu, la sonnerie des cloches, la fermeture des portes, etc.
L’alimentation des luminaires extérieurs est sur horloge avec un capteur de lumière extérieure pour différer l’allumage quand les jours rallongent.
Nous avons aussi doublé les mémoires pour pallier les erreurs de manipulation. Saisir un numéro et appuyer sur record au lieu de play écrase la mémoire sélectionnée hélas.


D’autres information sur le site Alterlite et sur le site Anolis

Nouvelle version Eos 3.1 ETC

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La famille de consoles EOS ETC est reconnue pour fournir à l’utilisateur un contrôle complet et précis de l’éclairage scénique quel que soit le nombre de projecteurs impliqués. La dernière version 3.1 d’Eos ajoute des possibilités de personnalisation pour répondre à tout type de programmation ou spectacle.
Les nouveaux outils d’Eos v3.1 offrent aux pupitreurs la possibilité de configurer leurs espaces de travail et de programmation, leur visualisation 3D et les contrôleurs physiques comme ils le souhaitent.

Aujourd’hui les pupitreurs ont besoin d’accéder rapidement à tout leur contenu. Dans la version v3.1, les Customs Direct Selects qui donnent rapidement accès à des réglages favoris prennent en charge des milliers de listes personnalisables contenant des channels, des groupes, des palettes, des scènes et bien plus encore.

Une nouvelle bibliothèque d’icônes permet d’ajouter des images à la fois aux Directs Selects et aux Magic Sheets pour les identifier en un clin d’œil. Autre nouveauté, le rôle des encodeurs de la console est personnalisable pour un type de projecteur en particulier ou pour toutes ses sources.

Le pilotage par automatisation évolue aussi avec un nouveau time code sous forme de liste déroulante dans la barre supérieure de chaque écran, permettant de visualiser les interactions du pupitre avec les autres appareils.

La version v3.0 d’Eos a introduit Augment3d, un outil qui permet de programmer et de visualiser la scène en 3 dimensions.
La version v3.1 propose de nouvelles fonctions pour rapprocher cet environnement de programmation de la réalité en appliquant des textures à l’environnement 3D depuis une bibliothèque ou en important ses textures personnelles.

Les importations Sketchup ont été considérablement améliorées et les importations Vectorworks incluent désormais les couteaux pour les projecteurs traditionnels. Enfin, il est dorénavant possible d’intégrer des lumières omnidirectionnelles à vos plans de feu, comme des appliques ou des lustres.

Les améliorations du logiciel concernent aussi l’adaptation de l’espace de travail physique.
Pour les spectacles nécessitant beaucoup de contrôles manuels, le groupe “Fader Wings“ permet de paginer tous les playbacks internes et fader wings en un seul endroit.

Eos v3.1 permet aussi de moduler la luminosité de l’espace de travail grâce à une nouvelle boîte de dialogue qui propose d’ajuster les niveaux d’éclairage des éléments de votre bureau et des écrans externes compatibles et d’en disposer comme préréglages ou macros. Lorsque vous devez vous concentrer sur la scène pour affiner la lumière, vous pouvez déclencher le mode Extinction et éteindre temporairement toutes les surfaces éclairées de la console.

Aboutissement de 15 ans de développement, cette nouvelle version du logiciel Eos est téléchargeable et utilisable gratuitement sur n’importe quelle console de la famille Eos, ou sur votre PC ou Mac, celui-ci pouvant être déverrouillé et connecté à votre système via une clef USB ETCnomad.

Plus d’infos et téléchargement de la mise à jour sur le site ETC

 

DV2, une pandémie et ça repart

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Rien n’est jamais gagné, mais comme d’autres entreprise du secteur, DV2 a su trouver les solutions pour faire face à la pandémie de Covid 19. Alors que nos métiers redémarrent enfin, nous avons été à la rencontre de Guy Vignet et Didier Dal Fitto pour faire un point autant humain qu’entrepreneurial sur un groupe qui déborde du strict cadre français. Norroy n’est pas mort, vive Norroy !

SLU : Bonjour Didier et Guy. Comment ça va ?

Guy Vignet : Comme tu le vois, en pleine forme. Tout le monde a été très prudent et une seule personne de notre équipe a contracté la Covid. Heureusement c’était après la vaccination. Mais si on fait un petit retour en arrière, que d’émotions !

Didier Dal Fitto et Guy Vignet à Francfort en 2019. Le calme avant la tempête.

Comme la plupart des patrons de boîtes, quand le confinement nous est tombé dessus, on s’est mis en mode combat. Il a fallu comprendre et apprendre très vite. Cette situation a motivé la profession des constructeurs et importateurs à s’organiser et à se rapprocher.
Chacun a mis de côté la compétition quotidienne pour s’organiser dans deux structures de représentation l’UDFM, présidée par Philippe Coudyser et l’Alliance, présidée par Arnaud Leschemelle.

DV2 n’a pas voulu choisir entre l’une et l’autre et nous avons adhéré aux deux. Du coup nous payons deux cotisations mais ça donne les moyens à chacun de mener ses actions. Et les efforts communs ont permis de faire comprendre aux pouvoir publics l’importance de notre secteur d’activité. Nous avons été classés en secteur S1, ce qui nous a ouvert la voie à des aides suffisantes.

SLU : Sans faire de politique, la France a vraiment bien accompagné les entreprises…

Guy Vignet : On a été très bien entendu et tout s’est dans l’ensemble bien passé contrairement à d’autres pays. Si, en Allemagne aussi les entreprises ont été aidées, en Belgique cela a été moins le cas.

Grâce aux PGE et autres formules, chaque maillon de la chaine a honoré ses engagements. Nous avons payé nos fournisseurs normalement et nos clients aussi. Ça n’a l’air de rien mais si le système s’était grippé, on aurait vécu la réaction en chaine, la crise systémique comme disent les économistes. Le chômage partiel nous a par ailleurs permis de maintenir toutes nos équipes, nos forces vives et redémarrer sans problème depuis la fin de l’été.

L’Europe, c’est la porte à côté

SLU : Votre commentaire sur les autres pays est d’autant plus légitime que vous vous êtes ouverts à l’international avec DV2 Belux et United Brands

Guy Vignet : Effectivement, quand la question du développement s’est posée, nous avions deux solutions. Le modèle vertical consistait à augmenter notre catalogue avec des produits audio, vidéo ou éclairage, et crois bien qu’on nous a tout proposé, mais c’était trop loin de notre ADN, l’audio premium. L’autre piste de développement que j’appellerai horizontal, c’est de dupliquer notre modèle à d’autres territoires.

Ludo Vandegoor

Nous avons commencé en Belgique où nous connaissions déjà un beau succès avec Adamson via notre partenaire EML intégré depuis dans le groupe d’évènementiel mondial PRG. Depuis les années 2000 ce partenariat a largement contribué à la reconnaissance internationale d’Adamson auprès des plus grands ingénieurs du son.

En 2014 nous avons constitué DV2.be dirigée par Ludovic Vandegoor, filiale à 100 % et installée à proximité de Charleroi.
Puis nous nous sommes tournés vers notre autre voisin, l’Allemagne, avec le même projet de développement et nous avons rencontré l’équipe très british spirit de United Brands avec au catalogue Digico, mais aussi Martin Audio et XTA.

Nos vues se sont très vite alignées permettant d’avoir la distribution de Digico en Allemagne, et nous avons apporté Adamson en lieu et place de Martin Audio. Nous détenons 92 % de United Brands et le reste est aux mains des managers allemands. U-B est installée à Düsseldorf, à quelques heures de voiture de Metz et la synergie entre eux et nous est très grande, humainement comme techniquement.

Tout ça est chapeauté par une holding, qui pour le clin d’œil a été baptisée Rubycon, du nom du groupe de rock que l’on avait fondé avec une bande de potes dans lequel on était déjà présent avec Didier. On est ravi car le développement de notre groupe se passe bien, on a des super marques avec Adamson, Digico et Powersoft et surtout on avance en restant fermement attaché à nos valeurs.


De gauche à droite Didier Dal Fitto de DV2, Jochen Sommer d’Adamson, Guy Vignet de DV2, Brock Adamson qu’on ne présente plus, Wolfgang Garçon d’United Brands, Tobias Rengers d’United Brands et enfin James Oliver d’Adamson.

SLU : On a l’impression que si l’intégration ne s’est pas trop arrêtée, la prestation est encore freinée dans son retour

Julien Poirot premier tympan chez DV2 en plein calage au Quai des Arts de Rumilly.

Guy Vignet : Depuis notre balcon messin nous avons observé une évolution très similaire dans les 3 pays. Après le black-out le marché de l’installation s’est remis en route mais au 1er novembre 2021, celui des prestataires n’est globalement pas encore reparti.

On sent que l’on est à un point de bascule, mais c’est toujours wait and see. Notre chance c’est d’avoir de bons produits qui sont aussi très appréciés dans les théâtres, les SMAC et tout ce qui fait le tissu culturel local, on est donc en croissance sur ces marchés.


SLU : On entend beaucoup parler de manque de pièces et matériaux freinant les constructeurs. Qu’en est-il chez vous ?

Guy Vignet : Ça commence. Nous avons toujours des stocks importants ce qui amortit beaucoup ce type de problématique, mais ça commence à se sentir un peu par exemple chez Powersoft et d’autres. « Stock » a été longtemps un gros mot mais quand on peut se permettre d’en avoir un, c’est aussi un confort, même si la période du confinement a été dure à vivre avec le dépôt plein et le carnet de commandes vide.

Des hommes et des machines à faire du son

SLU : On parle de redémarrage. Avec quels atouts ?

Guy Vignet : Tout d’abord une équipe qui a soif de reprendre une activité normale. Ça fait du bien de se retrouver. Des produits qui ont été introduits peu de temps avant la pandémie et qui cartonnent : les gammes S7 et S10 d’Adamson.

Autour de haut-parleurs 7” en Kevlar, le constructeur a décliné un ligne-source 100° x 12,5° et des point sources 70° x 40° et 100° x 50°. Le 10” qui existait déjà en ligne-source 110° x 10° est complété par deux point sources 70° x 40° et 100° x 50°. Les deux gammes existent en version touring et installation. Et bien sûr la gamme sub à suspendre qui va avec.

Les IS7 et IS10 avec leurs subs respectifs. Juste une petite partie de deux gammes désormais très complètes.

On fait un carton avec les 7 et 10. L’Arsenal à Metz, L’espace Encan à La Rochelle, La Hune à Poitiers, Parc’Espace à Poisy en Haute-Savoie, le Sémaphore à Irigny, l’Echonova à Vannes, le Quai des Arts à Rumilly, le 12 à Cergy-Pontoise, le Palais des congrès au Touquet, le Phénix à Valenciennes, le Channel à Calais, la Salle Paul Lamm à Hagondange, l’InterValle à Vaugneray, l’Arche à Villerupt …

Adrien Dauvergne et Greg Buchet au Channel à Calais où le maître-mot est polyvalence et mobilité.

Et vous savez à SLU comment ça se passe, le décideur ne veut pas se tromper et avoir de regrets, donc c’est sélection sur dossier et écoute comparative dans le lieu avec les exploitants. A ce petit jeu on retrouve toujours un peu le même trio face à face et je dois dire que l’on bouscule souvent des préjugés. Même les plus habitués à telle ou telle marque qui découvrent la signature sonore Adamson, changent souvent d’avis et nous choisissent.

SLU : Chez Digico ça dépote !

Didier Dal Fitto : Absolument. Il y a l’acquisition de la marque Klang et sa technologie de son immersif pour les retours au casque et l’intégration de cette technologie dans les consoles. La démocratisation du moteur Quantum initialement réservé à la SD7, toujours très présente même si ancienne, nous a donné la Q225 et Q338, des consoles beaucoup plus abordables même si très puissantes et ouvertes sur l’extérieur via des slots DMI et un nombre toujours plus grand de cartes.

Grâce à l’architecture et au processeur Quantum, la Q225 offre des performances inédites avec la possibilité de travailler avec un second écran dédié à ses effets ou au processing casque Klang. Deux slots DMI ouvrent aussi de nombreuses possibilités.

Notre ambition est que Digico devienne numéro 1 en France comme c’est souvent le cas pour toutes les productions internationales les plus exigeantes.

Powersoft & MDC

SLU : Quid de Powersoft et MDC ?

Didier Dal Fitto : On a bénéficié de la bonne santé du marché de l’intégration où la qualité et le prix de Powersoft rendent cette marque italienne très recherchée.
La gamme s’est enrichie notamment avec les petits modules Mezzo mais aussi avec une solution de gestion des sources et du management de zones via une commande tactile wallmount en réseau Dante compatible avec tous les modèles de la gamme.

La MDC-8 présentée deux fois, en mini wedge ou en tête

Côté MDC on avait introduit la MDC-8 (8” co-axial) et son sub dédié 115S (15”) juste fin 2019, donc le produit a démarré sa carrière avec un retard à l’allumage mais a désormais trouvé ses fans. Le rapport qualité/prix est sans équivalent.

Nous avons aussi mis à profit la pause obligée du Covid pour réaliser un projet de longue date en mettant en ligne un site qui va nous permettre de donner une deuxième vie au matériel que nous avons vendu à nos clients il y a quelques années : REPLAY.SHOP dédié au matériel d’occasion et où l’on va trouver de l’Adamson et de la Digico contrôlé, révisé et garanti.

SLU : OK pour l’occase mais si on parlait du futur ?

Didier Dal Fitto : Le futur c’est la technologie CS d’Adamson avec les gammes 7 et 10 en line array et point source mais en AVB Milan, amplification classe D et un contrôle unifié avec une logiciel intégré Control Suite assurant la prédiction, le tuning, le patch AVB et la supervision. L’amplification boîte par boîte des CS offre une granularité beaucoup plus fine et rend l’optimisation sonore très efficace et pointue, par exemple un contrôle de la directivité.

Une image du concert d’inauguration de l’Antipode à Rennes, entièrement équipé en CS10 et CS119 qu’on devine à l’oeuvre. Photo G. Le Flem

Ces produits sont très appréciés en télé, The Voice en est par exemple équipé grâce à notre partenaire S Group. L’intégration s’y met aussi avec l’Antipode à Rennes, une très belle MJC avec, entre autres espaces scéniques, la Grande Scène de 900 places, qui vient tout juste d’être inaugurée et proposera 80 concerts par an. Elle est équipée en CS10. Enfin Adamson travaille aussi sur l’immersif. Patience !


Découvrez l’Antipode et sa technique


Solidement à la barre


Guy Vignet : Enfin et pour conclure, nous avons atteint une taille qui fait que l’on nous observe ou que l’on veut nous titiller, alors pour couper court à certaines rumeurs et mieux vous informer, prenez les infos à la source !
Oui, le fonds d’investissement régional GEI qui nous a accompagnés dans notre développement doit sortir, c’est dans sa logique, comme l’est l’arrivée d’un nouveau partenaire financier.

Cette passation ainsi qu’un audit ont généré quelques fuites qui ont été interprétées comme une possible mise en vente de DV2. Il n’en est rien.
A l’issue de ce changement de fonds d’investissement, nous serons avec Didier toujours majoritaires au capital et à la tête de l’entreprise, mais disposerons de plus de moyens pour développer nos idées dans un monde par définition mouvant.

Inutile de préciser que nous avons tenté par tous les moyens de faire parler Didier et Guy car on sait qu’ils en ont sous la semelle, eux comme leurs marques, mais rien n’y a fait. Menaces, flatterie, ruse, ils ont tout déjoué. Rendez-vous donc en 2022 pour la mise à jour en DV2.2

D’autres informations sur :

– Le site DV2
– Le site DV2 be
– Le site United

 

Robe lance sa première découpe T11 Profile

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La marque Robe Lighting présentera aux JTSE sa dernière nouveauté baptisée T11 Profile dont le lancement mondial est officiellement annoncé sur le salon français !

Première découpe de Robe Lighting, la T11 Profile™ répond à la technologie MSL™ (Multi-Spectral Light), pour assurer la finesse de couleurs de la série T (les T1 et T2) développée pour les théâtres et plateaux de TV.


Son moteur de leds interchangeable MSL-TE 350 W produit plus de 9 500 lumens en blanc chaud à 3200 K.

L’optique haute définition offre une projection précise sur toute la plage de zoom de rapport 10:1 allant de 5° à 50°.
L’optique frontale est remplaçable facilement par une lentille Fresnel ou une lentille PC martelée via 4 vis quart-de-tour.

La température de couleur est réglable de 2700 K à 8000 K, calibrées sur toute la plage, avec des indices TLCI et TM30-18 élevés pour assurer un rendu parfait rendu des teintes chair. La T11 assure également une émulation tungstène.

Un système de couteaux novateur facilite le travail de découpe ; un frost de 1° (équivalent R132) est intégré pour un flou instantané directement engagé par une tirette et un frost de 5° est également disponible en option.

Le refroidissement de la source a été optimisé pour s’adapter aux exigences des lieux sensibles au bruit. La gestion de l’alimentation de la source sans scintillement Cpulse™ et le canal minus green / plus green répondent aux besoins de captation sur les plateaux de TV.
Un module optionnel vient compléter en option les fonctions de ce projecteur avec deux gobos rotatifs, trois gobos statiques ainsi qu’un iris motorisé pour une utilisation créative et polyvalente.

Et ce n’est pas tout !

Robe Lighting France présentera également le dernier profile motorisé FORTE, le LEDBeam 350 grand frère du LEDBeam 150, le projecteur vidéo asservi ProMotion, les T1 et T2 de la série T ainsi que les projecteurs architecturaux Anolis Lighting avec l’Ambiane SP, l’Ambiane HP & l’Ambiane XP.

Robe et Anolis seront présents sur les Stands N°35-36-69-70 et les boîtes noires N°3 & N°4.

Plus d’infos sur le site Robe Lighting France

 

Nouvelle fonction Locmat, la gestion de location de salles

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Locmat, le puissant logiciel de gestion de parc de location, aborde une nouvelle fonction de location de salles. Loin d’un simple planning, le logiciel prend en compte l’équipement de la salle dédié à différentes activités. Ca n’existait pas !

Locmat, depuis sa création en 2000, évolue au gré des remarques et demandes de ses clients prestataires techniques/loueurs. Aujourd’hui en V18, développé dans 4e Dimension pour MAC et PC, le logiciel répond à toute fonction nécessaire à l’activité de prestation-location et s’adapte à différentes tailles d’entreprises avec 3 versions en fonction de la taille et des besoins de l’entreprise : Focus, Vision et Vision+ qui ajoute la gestion du personnel et émet automatiquement les déclarations l’URSSAF. Précisons que ce logiciel est un des rares encore proposés à la vente.

Les fonctions de base de Locmat

Toute société de prestation réalise des affaires pour lesquelles elle émet des devis. Les devis correspondent à des dates et à des articles qu’ils soient proposés en prestation, location ou vente.
Locmat prend en compte tous vos besoins : appliquer des coefficients sur la durée de location, appliquer des remises automatiques ou ponctuelles, prendre en compte de dates de marges sans facturation, gérer les plannings par demi-journées, mémoriser des kits de matériel, indiquer la disponibilité du matériel en temps réel, paramétrer des produits compatibles, gérer la sous-traitance, apprécier le colisage, éditer les devis, les bons de préparation et de livraison, les factures…

Dans Locmat, tout commence par un devis dans lequel on visualise toutes les infos relatives à une affaire : Les dates tout en haut à droite, et au centre, les produits et quantités, le coefficient sur la durée, le tarif, la remise et le total remisé.

Le préalable, c’est de créer votre base de données en saisissant ou en important les données de vos clients et vos produits par familles et sous familles, quels qu’ils soient, à partir d’un fichier Excel (ou autre). Locmat s’adapte en effet à tout type de secteurs. Voir toutes les fonctions de Locmat ici https://www.soundlightup.com/flash-and-news/nouvelle-version-de-locmat-pour-maverick-et-windows-8.html

Depuis 2017, Locmat commercialise un vrai module Achat

Acquisition de matériel pour le parc de loc ou la vente, achat de sous-traitance ou de service de techniciens, achat de transport et même de nettoyage. Ce module intègre entre autres les fonctions de demandes de devis, demande de prix par envoi automatique de mail, édition de bon de commande, et même de facture fournisseur pour la comptabilité de l’entreprise…
Couplé aux versions Vision ou Vision+, la force de cet outil est d’analyser les coûts et la rentabilité des affaires en temps réel. (Voir le descriptif de toutes ses fonctions ici)
L’intérêt est bien sûr de pouvoir utiliser les fameuses bases de données produits et fournisseurs que vous avez déjà créés dans Locmat.

Un bon de commande fournisseur du module Achat, ici des accessoires Sceptron, diffuseurs et liaisons pour rampes, 50 de chaque.
Il y a interaction directe avec le devis dans Locmat dans lequel on retrouve nos accessoires Sceptron comme l’indiquent les puces orangées à gauche de la page.

Nouvelle fonction de gestion de salles

L’équipe de Locmat, Lauren Massart, Yann Boudet ont développé cette nouvelle fonction pour répondre à la demande d’un client comme nous l’explique Christian Morasin, directeur commercial de Locmat : « C’est un client, prestataire de services, qui dispose d’un parc de matériel audiovisuel géré par Locmat. Il est aussi propriétaire de 2 immeubles complets agencés en une multitude de salles, essentiellement des studios de postproduction TV qui sont destinés à la location et équipés en fonction de la demande.
Il a donc un gros besoin de gérer de façon simple le planning des salles et du matériel. Nous avons donc choisi de résoudre son besoin par la création de salles d’une part, et de kits de salles d’autre part.

Au préalable il faut créer les fiches salles. Par nom ou numéro au choix avec leur localisation Ici nous créons la salle N° 2.
Voici la liste des salles de mon complexe. Certaines sont déjà affectées à une fonction, d’autres sont très polyvalentes.
On crée ensuite des types de salles attachés à une liste de matériel. Ici un studio d’enregistrement.
Voici une liste de types de salles.

On entend par kit de salle le matériel nécessaire à une activité, par exemple du montage, ou encore du doublage, etc. En sélectionnant un type de salle, le matériel de location va s’inscrire automatiquement dans le devis et je vais pouvoir ajouter de la prestation, de la location de la vente de consommable par exemple, le service d’un technicien, d’un monteur… C’est une fonction complètement intégrée à Locmat.

SLU : Concrètement on procède comment ?

Christian Morasin : « Comme d’habitude, pour créer une affaire, je saisis le nom de la société du client (je crée sa fiche si c’est un nouveau client) et un interlocuteur. Je définis ensuite les dates de l’affaire : le début et la fin.
Après avoir créé un groupe, je peux démarrer un devis. J’ajoute un type de salle, par exemple de montage et le matériel s’inscrit automatiquement. Je peux évidemment en jouter, changer les quantités, ajouter de l’humain… Je choisis ensuite une salle, la N° 5 qui s’ajoute au devis avec son tarif de location.

Dans ce devis, nous avons ajouté des produits en location et une salle, la N° 2 qui s’inscrit en vert. Mais la puce rouge indique que cette salle n’est pas libre aux dates souhaitées.
Un coup d’œil au planning m’indique que, effectivement, cette salle est réservée sur une demi-journée dans la période choisie.

Je peux à tout moment visualiser le planning de réservation des salles. Si une alerte m’indique que celle que j’ai choisie est déjà louée aux mêmes dates, je sélectionne une salle libre, directement dans le planning car il y a interaction totale entre le planning et l’affaire. Je peux évidemment gérer le planning par demi-journées.

Directement dans le planning, je peux déplacer le client de la demi-journée dans une autre salle.
Au final, j’édite une facture avec la TVA.

Il n’existe à ma connaissance à ce jour aucun outil capable de gérer un planning de salles avec du matériel. Nous utilisons pour cela un nouveau module de planning dédié à l’application salle, qui ouvre la voie à d’autres développements car il est complètement interactif. »

SLU : Cette fonction sera-t-elle intégrée de base à toutes les versions de Locmat ?

Christian Morasin : Elle sera intégrée dans la version Vision+. Cette fonction développée dans un premier temps pour la postproduction peut s’appliquer évidemment à de nombreuses autres activités.

Le bureau distant

SLU : Les applications web sont à la mode aujourd’hui. Est-ce que tu envisages d’en développer une pour pouvoir travailler à distance, chez soi par exemple le soir ou le week-end.

Christian Morasin : « Il ne faut pas confondre la possibilité de travail à distance et une application Web. Tu peux installer dans ta société un serveur Windows sur le cloud ou pas, avec des call TSE de bureau distant et travailler Locmat de chez toi sur ton propre serveur.
C’est ainsi que je travaille chez moi sans aucun problème, même sur Mac en déclenchant une fenêtre Windows. On arrive à faire la même chose que du web mais avec la puissance d’une vraie base de données.

Une application web a des limites en termes de développement. Par exemple, si deux personnes de la même société travaillent simultanément sur une affaire, l’une peut écraser les modifications de l’autre, puisqu’il est impossible de définir des priorités.
Ce sont des systèmes plus lents qui dépendent directement de ton flux web et en cas de panne web tu es bloqué. L’interface aussi ne peut pas être vraiment optimisée et la visualisation limitée à une fonction. C’est inhérent au web, il faut naviguer entre plusieurs fenêtres au lieu d’avoir toutes les informations sur une seule fenêtre. C’est forcément lent et fastidieux.

Tes données ne sont pas chez toi, elles sont sur le serveur de l’application, elles ne t’appartiennent pas réellement et si tu veux changer de système, il est difficile récupérer tes bases de données et tes fichiers. Et enfin je suis contre le système de location imposé aux sociétés qui finit par coûter des fortunes ramenées au nombre d’utilisateurs sur de longues durées de plusieurs dizaines d’années.
Passe encore pour une toute petite structure mais ce n’est pas rentable pour les moyennes et grosses sociétés de prestation. Pour toutes ces raisons, je pense que c’est un phénomène de mode et je n’ai pas envie d’entraîner Locmat dans ce type d’aventure coûteuse en développement. »

On l’a compris, Locmat restera professionnel et prudent pour le confort et la sécurité de ses clients, c’est la signature des sociétés pionnières qui privilégient le service et la pérennité.
Toujours en quête d’améliorations l’équipe a consacré son temps COVID à développer une nouvelle interface utilisateur. Un écran plus lisible, une saisie modernisée plus intuitive, des accès raccourcis par simple clic, la visualisation claire et totale de l’affaire.

Innovation dans la nouvelle interface. Une vue synthétique de la logistique d’une affaire. On applaudit !

Et la nouvelle présentation d’un devis. Un coup d’œil à gauche révèle une barre de menus qui facilite la navigation dans une affaire. Toutes les zones blanches sont modifiables en un seul clic. Il suffit aussi de cliquer sur les puces rouges d’alerte pour vérifier la disponibilité des produits ou services. Cette nouvelle interface permettra vraiment de gagner énormément de temps.

Cette interface sera opérationnelle courant 2022 et visible aux JTSE sur le stand Locmat, tout comme la nouvelle fonction de gestion de salle. Demandez une démo à Christian, Lauren ou Yann, vous serez conquis !

3D Storm distribue Netgear

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NETGEAR renforce ses liens avec les professionnels de l’audiovisuel en annonçant un nouvel accord de distribution avec 3D Storm, 1er spécialiste NDI® en EMEA.

Netgear, Inc, constructeur d’équipements réseau pour les petites et moyennes entreprises, et acteur dans le secteur de l’audiovisuel sur IP avec sa gamme AV Line, annonce un accord de distribution avec la société bordelaise 3D Storm, distributeur spécialisé dans les outils de production vidéo en live, streaming, vidéo sur IP, production sportive et technologie de production vidéo pilotée par logiciel.
Rappelons que les switches Pro AV Netgear, et notamment la gamme AV Line M4300 et M4250, participent à démocratiser la diffusion vidéo sur les réseaux IP en simplifiant la prise en main de ces équipements, traditionnellement réservés aux spécialistes IT.

3D Storm fournit des solutions professionnelles à travers un réseau de plus de 200 revendeurs et intégrateurs agréés spécialisés couvrant l’Europe, le Moyen-Orient et l’Afrique, des experts de la distribution de contenu, de la conversion numérique et des technologies de travail à distance. Ils offrent aux clients un accès aux solutions les plus récentes et les plus innovantes du marché pour la vidéo sur IP. 3D Storm est aussi distributeur international des produits NewTek et le premier spécialiste NDI® en EMEA.


Netgear aidera 3D Storm à valoriser ses solutions auprès de son réseau de partenaires, et à former les prestataires intervenants, en mettant gratuitement à leur disposition les services de son équipe Pro AV Design, dédiée aux projets AV sur IP pour partager ses conseils avant-vente et venir en support lors des déploiements.


Netgear : la gamme de switches

Netgear et NDI, (marque de NewTek, filiale de Vizrt Group), ont travaillé de concert pour proposer un profil de configuration NDI unique pour les switches Netgear M4250. Les solutions Netgear Pro AV déjà dotées d’une interface web facile à prendre en main, disposent maintenant d’un profil NDI pré-configuré pour encore plus de facilité.
Utilisée par des centaines de fabricants à travers le monde, la technologie NDI est une solution sans royalties qui permet la diffusion audio et vidéo de qualité broadcast sur le réseau IP. Elle est synonyme d’affranchissement des équipements propriétaires, des connexions point à point coûteuses ou encore des pénibles mises à jour d’infrastructure.

Avec NDI et Netgear, les créateurs de contenu sont assurés de pouvoir partager facilement leurs créations avec leurs audiences désormais mondialisées, sur les réseaux IP. Les fonctionnalités des switches Netgear Pro AV comme IGMP Plus, Auto-Trunk et Auto-LAG répondent aux bonnes pratiques IT de sorte que les déploiements NDI AV sur IP fonctionnent avec une configuration minimale.

Des alliances et partenariats avec Harman, QSC, Extron…

Extron, concepteur de solutions de contrôle, de distribution et de traitement de signaux audiovisuels, a certifié les switches Pro AV des gammes M4250 et M4300 qui fonctionnent de manière transparente avec les produits NAV® Series.
Des tests rigoureux d’interopérabilité des switches M4250 et M4300 ont été conduits non seulement avec le codec sous licence PURE3® d’Extron sur plateforme NAV mais aussi avec les configurations plus courantes AES67 et Dante. Qui plus est, les équipes en charge de la validation chez Extron se sont appuyées sur la fonction Netgear IGMP Plus™ pour garantir un fonctionnement optimal en environnement multicast.

Netgear fait par ailleurs état d’une relation privilégiée avec Harman, pionnier de l’industrie en matière de solutions AV sur IP. Ainsi les switches Pro AV Netgear sont dorénavant le choix recommandé pour toutes les installations AV sur IP AMX à travers le monde avec des applications institutionnelles, gouvernementales mais également dans le monde de l’éducation.
L’équipe AMX a pu vérifier, et ce de manière approfondie, que les switches des gammes M4250 et M4300 de proposent la meilleure expérience possible. Une relation qui signe également l’intégration d’un module pour le suivi du réseau sur les switches de la gamme M4300. En profitant de l’API Netgear et des fonctions de l’AMX Remote Management Suite, les clients pourront s’assurer que leur réseau fonctionne de manière fluide.

La gamme de switches Netgear M4250 répond de plus aux spécifications d’interopérabilité Avnu™ pour AVB (Audio Video Bridging). AVB utilise l’Ethernet et ajoute une prise en charge audio/vidéo temps réel et des applications de contrôle. Avec des timings précis, AVB permet une parfaite synchronisation des flux de données, alors que la stabilité des diffusions est assurée par des protocoles permettant de réserver des ressources de bande passante, des fonctions de queuing à faible latence et des règles de forwarding.

Rappelons également la certification des switches M4250 et M4300 par VuWall, spécialiste des systèmes de contrôle des murs d’image. Cette nouvelle certification signifie des temps d’intégration réduits mais aussi une réduction des coûts pour ce type de déploiement.
Les switches sont certifiés pour fonctionner avec les contrôleurs VuScape, les encodeurs et décodeurs VuStream et la TRx Centralized Management Platform. Cette dernière permet notamment une configuration facile par glisser/déposer depuis une interface que tout le monde peut utiliser pour connecter toute source à tout écran.

Marshall Electronics a pu annoncer un partenariat avec la distribution des switches de la gamme M4250. Les modèles M4250 PoE+/PoE++ accompagnent en effet assez naturellement les caméras IP et contrôleurs Marshall et se révèlent faciles à configurer.
Les modèles M4250-10G2XF-PoE+, M4250-10G2XF-PoE++ et M4250-26G4F-PoE++ sont maintenant proposés par Marshall avec une compatibilité parfaite avec les caméras V605-series, CV620-series, CV630-series, CV730-series, CV420-30X-series, CV355-30X-series et le contrôleur VS-PTC-IP.

QSC, spécialiste reconnu en matière de solutions audio, a lancé sa gamme Q-SYS NS Series Gen 2 basée sur les switches AV de Netgear. Les switches Q-SYS NS Series Gen 2 sont ainsi pré-configurés pour répondre aux exigences des solutions Q-SYS alors qu’ils sont parfaits pour transporter, en temps réel, les flux Q-LAN, AES67 et Dante en plus des stream video Q-LAN.

Plus d’infos :

– Sur le site Netgear
– Sur le site 3D Storm
– Dans SLU : Switches Netgear : quand le monde de l’IP converge vers le monde AV

 

Les Mini-B de Claypaky brillent sur « Qui Sait Chanter » au Québec

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Un grand nombre de projecteurs Mini-B Claypaky, complétés par des K20 Claypaky A.leda B-EYE, ont illuminé le plateau de « Qui Sait Chanter », un concours de chant unique en son genre qui fera ses débuts sur le réseau Noovo au Québec cet automne.

La version québécoise de l’émission est la plus récente de la franchise sud-coréenne « I Can See Your Voice », qui est diffusée dans 16 pays à travers le monde. La série américaine est rapidement devenue un succès lors de sa première saison sur le réseau FOX l’automne dernier. Son concept inhabituel allie chansons, suspense et performances. Les candidats tentent d’identifier le vrai chanteur et les imposteurs parmi un groupe de six participants de tous horizons.

La société québécoise Omnison a fourni au concepteur lumière Jonathan Lewis, 96 Mini-B, le plus petit beam asservi à leds RGBW de Claypaky, et 12 wash B-EYE K20, pour la nouvelle émission.

 » Notre relation avec Claypaky a commencé lorsque nous avons fondé Omnison – leurs luminaires étaient vraiment nos premières machines « , explique Francis Gigeure, vice-président d’Omnison. « Pour ce projet, Jonathan a demandé des projecteurs beam, alors nous avons regardé le catalogue Claypaky et nous avons trouvé le Mini-B. »

« Le Mini-B est devenu notre luminaire de prédilection », dit Francis Gigeure, ajoutant qu’un artiste canadien populaire (dont le nom n’a pas encore été annoncé) l’a convoité pour sa prochaine tournée.

La demande à Jonathan Lewis pour « Qui Sait Chanter » était  » que le spectacle ait une signature visuelle ressemblant à la version américaine ».
Mais Lewis ne disposait pas de la liste des projecteurs utilisés sur le plateau américain. « J’ai vu des photos et des vidéos et j’ai eu la liberté de choisir ce que nous allions utiliser », explique-t-il.

« Le Mini-B offrait une polyvalence de configuration et d’utilisation », précise Lewis. « Il est très puissant pour sa taille. Il a une large amplitude de zoom (4° – 55°) et de belles courbes de gradation.
Si nous devions jouer avec les tons chair, il nous donnait une grande latitude de réglages. Les macros de températures de couleur sont également très intéressantes.
« Les B-EYE s’harmonisent bien visuellement avec les Mini-B », ajoute-t-il, notant également les caractéristiques « prismatiques et défragmentaires » des appareils.

Vidéo de présentation


Jonathan Lewis a trouvé que les Mini-B étaient si petits et légers qu’il pouvait en installer un grand nombre sur la plate-forme pour obtenir « un bon rapport poids puissance ».
Il a monté les trois quarts des appareils sur les côtés du plateau, accrochés verticalement pour mettre en valeur le rendu à l’écran des deux côtés. Les autres étaient positionnés au sol. Lewis a déjà utilisé les Mini-B pour la finale de « Big Brother Canada », où il a déclaré : « J’ai fait tous mes tons chair avec les Mini-B, ce qui s’est avéré excellent. »

Il était également satisfait de leur performance sur « Qui Sait Chanter ». « Les Mini-B ont très bien fonctionné », rapporte Lewis. « Ils étaient capables de remplir l’image à l’écran, ce qui était essentiel pour le projet.

« Il existe de nombreux produits similaires au Mini-B, mais je suis vraiment satisfait de son zoom et de son rendement et du réglage de la fréquence d’alimentation des leds qui évite le scintillement des images. Il donne la capacité à jouer avec la température de couleur, et fonctionne bien aussi en couleurs saturées. »

Plus d’infos sur le site Claypaky et sur le site Dimatec

 

SpotZilla, Ayrton relâche son ultime Huracán

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Le réveil des géants : Tout là-bas dans le passé, à une époque de barres de PAR, de strobes et de disquettes, on a tous fait une rencontre rugueuse avec les premiers monstres à décharge. Un flight bien trop massif roule en zigzag, emporté par le poids de son contenu, s’échappant du camion comme un lion.

Des charnières qui grincent et, tapi dans une pauvre mousse écrasée, un colosse de projecteur, bien trop gros, trop lourd ou trop puissant. Golden Scan, Mac 2000, VL 3000, Alpha Beam 1500, suivant les époques où chacun a pu commencer. A l’orée de notre nouveau millénaire, un frisson nous a parcourus, fierté mécanique, challenge à porter, concours viril, illumination inoubliable.

Puis le temps a rattrapé le futur, avec lui le progrès, mère de légèreté, de rendement, asservis à leds aux courbes douces, faciles à attraper, à accrocher seul sans suer.

Les colosses d’antan n’existent plus, sauf dans les histoires nostalgiques. Du temps des chanteurs à voix, des kits de trad, des albums K7 et des Tiags.

Pourtant, juste ici dans les locaux d’Ayrton, célébrant les diodes sous toutes leurs formes depuis 20 ans, les savants ont enfanté un nouveau monstre, une légende en devenir.

Un ouragan de lumière, un colosse aux mensurations oubliées, un nouveau choc, l’Huracán-LT.

[private]

Série 9

C’est un Vincent Billard tout sourire, “Responsable service client“ de son nom officiel, qui m’accueille dans les locaux resplendissants d’Ayrton. Un café croissant en bouche, je contiens mes questions journalistiques en échangeant sur tout et rien. Les nouvelles des uns et autres, la reprise du métier, le soleil qui épuise ses derniers rayons. On se dirige de la cafet au showroom immense, pensé comme une scène ouverte, avec rideaux, cyclo, ponts motorisés et gradins.

L’entrée se fait à l’arrière des gradins, plongée dans une semi-obscurité ma mémoire se dispute à mon regard. Pourquoi cette pièce a-t-elle rétréci ? Il y a bien les 3 ponts, équipés d’une douzaine de Ghibli, portant de murs à murs. J’avance toujours interrogatif.
Les proportions ne collent pas. J’observe la structure, elle semble plus frêle à présent, résistant vaillamment aux… Spots… Immenses qui me regardent de leur lentille infinie. Ce ne sont pas des Ghibli, ni des Khamsin, mais au-delà, une démesure d’asservi qui se dévoile devant moi.

l’Huracán-LT rétrécit les ponts.

« Allez, m’enjoint Vincent, on va les mettre en place, tu les veux où pour tes tests ? » Il me regarde de haut en bas, et me lance un « J’espère que t’es en forme ! » presque moqueur.
J’avance jusqu’au premier de ces super Ayrton, l’exacte apparence d’un Ghibli, à ceci près qu’un zeste de baguette magique l’a agrandi d’un bon tiers, poids compris !

On l’attrape comme on peut par ses poignées, qui ont échappé à la métamorphose, et on l’amène sur le devant de la scène. Je fais un bond de deux décennies en arrière, quand j’ai rencontré, timide et curieux, mes premiers gros spots. Muscles noués, souffle court, déjà l’Huracán-LT m’impressionne. Comme si c’était lui qui me testait, non l’inverse !

Tristan (auteur de cet article) en mode contemplatif, pendant que Cyril (de dos) démonte consciencieusement ce projecteur extraordinaire.

Cyril Union, le responsable du bureau d’études, nous rejoint, plus zen que jamais, avec le regard pétillant de fierté. Il m’épargne l’air moqueur devant mes bras ballant, suite à l’installation de 3 de ces engins diaboliques. “Plus de 150 kg en moins de 2 minutes, bravo ! Alors que penses-tu de notre série 9 ? “

Grâce à leurs explications, j’apprends les nouvelles dénominations Ayrton pour leurs projecteurs. Devant la profusion des types, et des noms attenants, Mistral, Bora ou Karif, leur pedigree s’articule aujourd’hui sur deux axes : Les projecteurs ‘classiques’ et les ‘multisources’ distinguent leurs nouvelles sources plus conventionnelles des matrices de leds qui ont fait la renommée d’Ayrton par le passé, comme les MagicPanel.

Chaque type de projecteur est ensuite classé par puissance, des plus petites aux plus grandes, en suivant des numéros de série. Ainsi la série 3 regroupe les Diablo et Karif, la série 5 les Ghibli ou Eurus, la 7 les Khamsin et Bora, et enfin, au-dessus de tout, survolent les Huracán.
Des modèles IP, résistant à l’eau, s’immiscent aussi dans ce classement, tel le Perseo ou le Domino. Cette reconstruction de gamme, qui ne remplace cependant pas les noms de chaque projecteur, permet une hiérarchie claire et efficace en quelques instants.

L’incroyable ressemblance des modèles Ayrton, qui ne se différencie que par leur taille et quelques éléments, comme cette peau en pointillé des modèles IP65.

L’Huracán-LT, série 9, est la plus grande poupée russe du lot, l’aboutissement de cette race de super-projecteurs. Leur robe est tout en courbes, affinée comme un cétacé tenu par deux bras fins à une base minimaliste. Tous les projecteurs Ayrton sont reliés par cette homothétie de design et les mêmes principes technologiques :

Source à leds blanche surpuissante, refroidissement thermique par caloducs et ventilos Push-Pull, condenseurs et système optique à très haut rendement, énorme plage de zoom, une pléthore de fonctions et une colorimétrie millimétrée. Avec aussi, il faut l’avouer, des choix assez curieux sur leur menu ou l’ergonomie générale.

Les espèces issues d’Ayrton sont visiblement toutes semblables, hormis leur taille et une épure de logo sur leur dos.

Malgré des sorties dispersées, aux noms pas toujours évidents, les différentes espèces qu’enfanta Ayrton ont aussi un point commun fondamental, leur capacité à sortir des carcans spot, wash ou beam si évidents.

Ainsi les spots sont quasiment tous, exception faite du Mistral, des profiles sans compromis, des machines à couteaux riches en gobos, prismes, animations, frost et à la large palette de couleurs.

Les wash se révèlent plutôt des wash-beam, lentille claire, focale coulissant d’un faisceau serré à large avec une douce brume dans l’impact, équipés en sus de leur colorimétrie, de gobos et de shapes, les volets internes.
Quant aux beams, Karif et Perseo, repérés par les initiales LT de Long Throw, ils sont presque tout à la fois, capables de serrer le poing ou d’ouvrir en grand pour des ambiances, suréquipés en fonctions, avec un point chaud renforcé pour un maximum d’impact. L’Huracán-LT est de cette dernière catégorie, un hybride complet, défiant la modestie et le rationnel.

En 2-2

Cyril revient avec une sorte de brancard à roulette, armé de quelques tournevis. On va profiter du sommeil du monstre pour l’étudier sous toutes les soudures, et sortir ses organes. On saisit les 53 kg de l’Huracán-LT avec effort, surtout avec ces poignés minimalistes, où une main un peu large passe à peine. Allongé sur la table, il impressionne. 90 cm de haut, 50 de large, une torpille.

Pour l’instant, aucun accessoire n’est proposé, porte filtre ou cône anti-réflexion. L’immense lentille avant ne leur laisserait d’ailleurs que peu de place, et nul besoin ne se faisant sentir.

Une superbe lentille de 225 mm lui mange toute la figure, une pièce de 7 kg à elle seule, du jamais vu, presque plus lourde que sa fine base tenant dans 30 cm de côté. Comme nid, un flight unitaire suffira largement, où se placera parfaitement le moule de protection livré avec, aux bords rabaissés pour une meilleure saisie.

Le menu est maintenant stabilisé, avec son écran couleur et à sa molette multifonctions. Il possède toujours une batterie interne pour préparer et garder les réglages sans alimentation.
Nouveauté appréciable, une trappe directement accessible permet de changer cette pile sans démonter la base du projecteur.

Côté pile, justement, on retrouve les connecteurs DMX XLR5, le PowerCON d’alimentation True1 et 2 ports Ethernet RJ45. Non seulement un node ArtNet et sACN est intégré, capable de renvoyer un signal DMX en sortie, mais il fait aussi office de switch pour relayer l’Ethernet. En cas d’absence d’alimentation, me précise Cyril, un relais permet de garder intact le signal vers la sortie.

Tous les connecteurs sont gérés par une carte de driving passive depuis la carte Display, le cerveau du projecteur intégré au menu.
La fenêtre de batterie renferme la pile interne, une INR 14650, Li-Ion de 3,7 V.

Seconde innovation, l’arrière comporte également un port USB dédié aux mises à jour, protégé par un couvercle en caoutchouc. Une simple clef USB comportant le nouveau Firmware permettra d’effectuer cet Update en quelques minutes.
Si l’intégration de série d’un récepteur sans-fil LumenRadio est une habitude solidement ancrée chez Ayrton, elle est depuis quelques versions complètement camouflée avec une antenne incorporée autour de l’écran du menu.

Sous la base se situent quatre patins antichocs et huit embases quart-de-tour Oméga, pour l’installation de crochets vers l’intérieur, l’extérieur, transversal ou à 90°. L’Huracán-LT peut se poser ou se suspendre dans beaucoup d’environnements, mais devra rester droit à cause de son poids.
Oubliez les montages en déport ou à la verticale, le demi-quintal du colosse aura raison du moteur de pan, ou de vos bras. Deux accroches élingues sont reprises directement sur le châssis de la base, assez large pour y glisser des serre-cosses. Elles témoignent froidement des dimensions et de la masse à sécuriser sur un pont.

La lyre de la bête, assez fine, sans ornement particulier, accueille deux grands blocages de Pan et Tilt, qui tombent naturellement sous la main, avec de nombreux angles de verrouillage : 30, 45, 60 ou encore 90° pour le tilt. A l’intérieur, circulent juste les veines d’alimentation et de signal, ainsi que la carte de positionnement et le moteur de Tilt.
Le corps de l’Huracán, en plastique injecté noir carbone, est pratiquement lisse, à l’exception de la calandre arrière, striée pour assurer un meilleur refroidissement, et des immenses ouïes d’entrée d’air sur les flancs et le bas de l’appareil.

Après cet examen attentif, l’autopsie du géant peut commencer

Les deux capots tiennent par 2 vis ¼ tour imperdables, à l’empreinte cruciforme, l’avant étant retenu par la corolle autour de la lentille. Chacun est sécurisé par une élingue de sécurité, qui vient se glisser sur un support du berceau.

Une carapace de caloduc à transfert de phase et d’ailettes de dissipation en cuivre entourent le cœur de la bête.

Une fois éventré, on distingue la boîte à lumière, prise en étau entre deux rangés de trois ventilos ‘Push/Pull’ ; certains poussent tandis que d’autres aspirent l’air ambiant.
Le souffle du dragon est composé de leds blanches consommant plus de 1000 Watts, délivrant nativement 75 000 (!) lumens à 8.200K. Un exploit compte tenu de la faible profondeur du bloc.

Un condenseur en verre et non plus en PMMA propulse chaque photon vers l’avant, en minimisant les pertes. Au final, Ayrton promet plus de 51 000 lumens en sortie, à 6700K, en mesure sphérique. Une barrière quasi infranchissable il y a quelques mois encore.

Le long de sa gorge se situent les deux modules d’effets, avant d’arriver au train optique du zoom. Pour se protéger de cette vague de feu, chaque carte de ‘Driving’ est accompagnée d’une buse de ventilation et est écartée au maximum de l’axe central, tout comme les autres éléments sensibles, courroie ou capteurs. Des ‘Blowers’ refroidissent les éléments placés au plus près du couloir de lumière, gobos, couteaux, roues d’effets ou couleurs.

L’air ambiant est récupéré au travers des filtres en micro-tissus situés sur les côtés de la machine.

Tous ces ventilateurs sont asservis au contrôle de ventilation global. Certains ne s’activent qu’à l’insertion des modules (comme les couteaux) sauf réglage particulier. Ventilation à fond, le bruit s’en ressent, avec 57 dB de niveau à 1 mètre.
Malgré toutes ces précautions la chaleur est telle à l’intérieur qu’il convient de prévoir presque une heure avant démontage pour que la machine refroidisse complètement. A l’extérieur, certains endroits de la coque atteignent facilement les 56°C.

Les deux modules mécaniques sont de superbes pièces d’horlogerie, ajustés parfaitement et remplis de détails innovant. Ils sont fixés par deux paires de vis sur les contreforts latéraux, et s’enlèvent en les faisant glisser sur des taquets, en faisant attention aux lentilles de la focale. Pas besoin de s’escrimer à démêler les câbles d’alimentation ou de signal, ils sont réduits à un seul connecteur. Une carte Driver est affectée à chaque fonction, pilotée depuis la carte mère de la base.

Une fois les blocs déposés, on peut les détailler, fascinés

Le surprenant connecteur DB9, en haut à gauche, est un choix judicieux, aussi résistant que pratique. Les plaques en aluminium sur les flancs protègent les passages de câbles. Au centre le frost et les prismes.

Le premier organe extrait regroupe quantité de fonctions. Tout d’abord les drapeaux d’hexachromie CMYPOB, soit les six volets de couleur micropoint sur verre haute température breveté par Ayrton.

En plus des lames Cyan, Magenta et Yellow, les Huracán possèdent trois gradients supplémentaires pour les pastels : Pink un léger rose semblable à du minus green, un CTO un peu sépia et un CTB pouvant tirer sur le lavande.


Les drapeaux de couleurs sont en deux parties avec double recouvrement et découpe ovale pour un maximum d’homogénéité. Sur l’autre face le module intègre les gobos et les animations.

Les six pétales de la roue de couleurs sont montés sur slot et peuvent être remplacés par des filtres spécifiques ou des teintes custom. Les deux roues de gobos rotatifs font suite, suivies par les disques d’animations.

On compte sept formes sur chaque roue, accessibles sans sortir la cassette. Ils tiennent simplement en pression grâce à un circlip en spirale. Un index métallique indique leur point zéro pour les indexer correctement en cas de changement rapide.

Ce premier module impressionne par sa finition et son intégration vraiment compacte. De haut en bas on distingue le disque d’animation multicouleur, la roue de couleurs, les gobos et l’éventail d’animation graphique. Ce dernier possède un décentrage pour choisir quelle partie du disque placer devant le couloir de lumière.

Les effets d’animation sont créés avec deux sortes d’éventails sertis d’un grand disque en verre, qui coulissent et se positionnent devant le faisceau, avant de rentrer en rotation.
Le premier est une jolie palette de peinture tourbillonnante, tandis que la deuxième est plus traditionnelle avec sa calligraphie axiale.

La deuxième partie des entrailles de l’Huracán-LT dévoile un large diaphragme mécanique, composé d’une multitude de lames biseautées.

Tout le module tourne pour indexer les couteaux, y compris la partie iris, ce qui en fait le premier iris tournant !

Les quatre premières sont les couteaux traversants, montés chacun avec deux bras en double axe relié par une gorge sur glissière. Le joli iris, très fin, s’enroule en spirale autour de ses seize lamelles aux bords du module.

La dernière partie, intégrée aux joues du beam, est composée du système à treize lentilles du train optique. Celui-ci parcourt une course interminable de 3,5° à 53°, un incroyable rapport de 15:1.

Sur la plaque gérant le focus, cinq pattes entourent la lentille. Chacune tient un frost ou un prisme. Les deux frosts se distinguent par leur intensité. Le premier est un léger dépoli s’insérant d’un coup, le deuxième est composé de deux frosts plus denses progressifs, et à dents.
Les deux prismes en pétale, linéaire et circulaire, peuvent ensuite se superposer, si les frosts ne sont pas enclenchés. La dernière pièce est le rail de zoom, dont la course finit juste avant la lentille de sortie, cette cornée immense, claire comme de l’eau de pluie.

DM512

Il est temps de ressusciter le Goliath, en le remontant et le branchant au secteur. Avec une alimentation encaissant de 110V à 220V, la puissance demandée peut monter jusqu’à 1600 Watts en pic, avec une moyenne à 1200 Watts allumé. On va bientôt ressortir les 32 mono.

Le menu s’allume, le projecteur s’agite, au bout d’exactement 1 minute et 22 secondes il est prêt à mordre. Auparavant nous détaillons les différents menus. Mode nous permet de choisir notre charte DMX, de Basic à Extended, de 44 à 70 canaux de contrôle. On peut aussi mapper les fonctions à l’identique du Domino, le Huracán IP65.
Ce nombre dithyrambique de canaux s’explique par un nombre accru de paramètres 16bits, dus à l’utilisation de cartes électroniques et de moteurs 16bits également. Le mode Standard est en fait le mode ‘réduit’, à l’exception du Pan et Tilt.

Dans les Options se trouvent Signal Select et Wireless DMX. Le premier pour choisir le signal de commande : DMX, Wireless-DMX, ArtNet ou sACN. Le second pour activer ou lancer un reset du récepteur LumenRadio intégré.
L’appairage est simplifié à l’extrême, juste en lançant la recherche avec un émetteur CRMX, et en désappariant si nécessaire. Le jeu de couleurs de la led de menu signale si l’opération a réussi.

Ayrton possède maintenant une constance bienvenue dans ses réglages de menu, avec une identification claire des paramètres.

Pour l’ArtNet ou le sACN, des réglages d’IP sont disponibles dans le Service PIN, mais par défaut le projecteur parle en Classe A. Bien entendu, le RDM est disponible automatiquement si besoin, avec un grand nombre de PiD incluant les capteurs de ventilation et de température.
Le menu Status gère plusieurs caractéristiques importantes. Pour les mouvements du Golgoth on gérera les inversions P/T, le débattement de Pan, la désactivation des moteurs pour éventuellement faire de la poursuite, et surtout la vitesse.
Originellement en Médium, pour assurer une démarche majestueuse et sans à-coups, les modes Slow et Fast existent pour jouer sur le temps de réaction. Le repositionnement sera plus ou moins marqué mais les gains de temps (et de niveau sonore !) seront drastiques suivant l’environnement : théâtre ou scène rock.

L’onglet Hibernation permet, en l’absence de DMX, de rester sur la dernière valeur, de revenir à zéro ou sur un preset de mémoire. En cas d’utilisation de protocole ArtNet ou sACN il est possible, avec le DMX Output, de renvoyer le signal en DMX.
D’autres menus seront à connaître, comme le Fan Control, pour forcer la ventilation en Stage, Silence ou Super Silence, ce qui limitera de plus en plus la luminosité mais réduira d’autant le bruit de ventilation. En réglage Constant Fan, la ventilation restera constante et évitera les variations.
Bien sûr la luminosité et l’affichage de l’écran peuvent être modifiés (Display Settings), tout comme la courbe d’intensité (Dimmer Curve) ou la fréquence de scintillement pour éviter le flickering, au dépend toutefois de la précision à bas niveau (Refresh Rate à 1.6K, 2.4K ou 25K). Plus rare, le paramètre Gobo Correction permettra de supprimer le filtre YellowShift lors de l’insertion de gobo et le Frost pourra être progressif ou pas (Frost).


Vidéo de présentation


3 en 1

L’Huracán-LT est prêt à bondir, nous lâchons ses chaînes en passant en sans-fil, avec une naturelle simplicité. Aucun ralentissement, aucune hésitation ne se fait sentir en choisissant l’option W-DMX. Il commence par ouvrir les crocs.
Le dimmer part très prudemment, avec une finesse rare à bas niveau. La courbe non linéaire (merci le dimmer électronique) est un régal. En poussant les watts, le faisceau vous percute avec force, un blanc éclatant, un point chaud présent sans être excessif, avec une homogénéité qui s’améliore en agrandissant le zoom.

Courbe de dimmer de 0 à 10 %…
… et de 0 à 100 %. : La courbe particulière du dimmer permet de doser l’intensité avec précision.

L’ouverture est démente, entre le concentré rayon du Beam, et la grande gueule en Wash, à plus de 50°. Une multiplication par 15 qui prend son temps, plus de deux secondes en mode normal, contre une seconde en boostant la vitesse du zoom dans les menus.

Le zoom, aidé par la spectaculaire lentille de face, passe de 3,5° à 53° tout en douceur.

Le Shutter est lui aussi électronique, avec les styles caractéristiques : constant, pulse et aléatoire. Ça strobe vite et bien. Un peu déçu, je m’aperçois que les effets de découpage du module Led ont disparu, une race concurrente ayant breveté l’idée.
En déplacement, l’inertie due au poids du titan est importante. Sa vitesse est loin d’être véloce mais reste fluide. Si les 5 secondes minimum pour effectuer un tour complet vous agacent, il est possible de débrayer la vitesse dans les menus. On gagne ainsi 2 secondes sur le flip, mais en perdant le repositionnement en fin de course. Concrètement l’Huracán-LT va trembloter à l’arrivée.

Les gobos restent fidèles à l’esprit Ayrton, avec une première roue volumétrique et une deuxième d’habillage. Pour les effets aériens, les sept premières formes sont simples, étudiées pour fonctionner en faisceau resserré ou large. Couronne de points, fenêtres, étoile, multitrous, les grands classiques sont là. Surprenant, une alvéole décentrée permet des combinaisons très intéressantes.

A la fin des premiers gobos, la barre peut, une fois frostée, servir d’éclairage de défilé ou de face avec volets.

Les sept autres graphiques sont plus détaillés, adapté aux ambiances plus théâtre. Nuit étoilée, ondulations, passage piéton, rose, feuillage, rayon de couleur et la signature Ayrton, le fameux cercle de couleur. Chacun est bien défini, avec un plan focal unique. La diffraction jaune rencontrée par le passage des gobos est corrigée automatiquement par l’insertion d’un filtre correctif.

Entre gobos connus et nouveautés, tous les goûts sont représentés.

Pour la focalisation, l’empilement mécanique des effets en strates condensées demande une sacrée dose de finesse en jouant sur le zoom et le focus, surtout aux extrêmes. Le point focal est au millimètre, et pour une fois le paramètre d’autofocus est plus que bienvenu. En indiquant la distance de projection, la netteté reste constante quelle que soit la valeur de zoom et s’adapte aussi au changement de roue de gobo. Bluffant. Un canal d’ajustement à côté est même disponible pour défocaliser au besoin.

Les deux disques d’animation renouvellent agréablement le genre, associant la simplicité et l’efficacité.

Riches en animations, les deux disques de défilement continu assurent pour le premier un revival de bain d’huile en couleurs, et de l’autre une roue d’animation volumétrique sur deux canaux.
Un pour choisir son positionnement, défilement horizontal, vertical ou axial, le second sa vitesse. Les combinaisons s’avèrent riches en possibilités.

La paire de prismes propose une dispersion circulaire ou linéaire, voire les deux superposées, indexables et tournant. Comme souvent aujourd’hui, les prismes restent assez serrés pour ne pas s’écarter du gosier du projecteur. Un léger temps d’insertion se produit avec un moment de défocalisation, quand les lentilles de focus s’écartent pour les laisser passer, comme une tranchée qui respire un bon coup.

Prisme circulaire, linéaire et cumulés, avec le gobo cage.

L’iris 16 lames est remarquable, à la fois rapide et particulièrement fin. La projection délivre une pièce de monnaie éblouissante en atteignant sa cible.
Les deux frosts sont choisis avec soin. Le léger est là pour ‘délaver’ les gobos, et s’insère d’un coup, tandis que le deuxième est digne d’une lentille Fresnel, et transforme le Beam en Wash avec assez peu de pertes de luminosité. Le rayon est diffus, homogène, digne d’une face de théâtre.

Décidément tout est disponible en double, comme ce duo de frosts, léger et plus éclaté, qui va jusqu’à faire disparaître le gobo.

Les quatre couteaux sont traversants, lames d’éclipse montés sur deux moteurs. Chaque canal entraîne un des coins de la lamelle, tout en la faisant légèrement coulisser.

Les couteaux sont sur des plans focaux sont différents, ce qui entraîne une légère diffraction verte ou violette sur les bords.

Cela demande une certaine habitude pour bien les maîtriser. Le système optique hyper généreux est moins tendre avec les lignes de fuites : à large ouverture le fil des couteaux commence à s’incurver. L’ensemble de la cassette couteaux et iris s’oriente de +/- 60°.

La gestion des couleurs va à ravir à ce gigantesque caméléon. Trichromie et trois correcteurs progressifs, roue de 6 couleurs et canal de macro, rien ne manque. La trichromie va chercher des tons saturés, avec un jaune comme de l’œuf, un vert de sapin et un cyan d’eau tropicale.
Les correcteurs sont des pastels complémentaires, avec un CTO presque sépia, descendant à 3000K, un CTB tirant au lavande et un gradient rosé, servant à la fois d’IRC progressif et de minus green, qui sublime élégamment les chairs.

Quelques couleurs unies bien denses sont présentes sur la roue de couleurs, Congo, Vert, Orange, Bleu et Rouge ; après un ¼ de CTB, le fameux YellowShift présent à l’insertion des Gobos. Pour gagner du temps, une voie de macros, 93 gélatines LEE Filter, avec la même valeur DMX que les numéros des gélats.
Dernier point intéressant, le canal de contrôle reprend un grand nombre de réglages du menu. Allumage de l’écran, ventilation, flickering, courbe de dimmer, filtre YellowShift, reset des moteurs etc. Cela évite de recourir au RDM, pourtant très au point, avec un grand nombre de variables.

Une floraison de gobos volumétriques :

Les Mesures

Mesures plus petit net


Mesures plus grand net

Comme des scientifiques subjugués par un nouveau prédateur géant, après l’avoir observé, palpé et dressé, nous finissons par le soumettre à une batterie de tests pour mesurer sa puissance, dévorés par la curiosité.

Ayrton Huracan-LT, courbe de derating
Courbe de derating

Dans le labo, les mesures s’affichent, implacables. La luminosité passe de 13 200 lumens au plus serré, avec un impact à 50 000 lux, à 35 700 lumens au plus large. La répartition lumineuse est étonnante pour un Beam. Si une fulgurance existe bien au centre, elle reste contenue, et le reste du rayon est bien homogène.
Le derating est maintenu aux mors, avec une baisse franche de 10 % dans les cinq premières minutes, avant d’être calme au bout de dix.


Mesure faisceau 20°

A 20°, notre base de calcul, l’Huracán-LT atteint 36 700 lumens, avec un centre à 24 700 lux. La température de couleur est assez haute, 6740 K, et malgré un IRC de 70 le blanc est très équilibré, avec une belle vibrance.
En enclenchant les drapeaux de CTP au maximum, l’IRC grimpe à 89, la teinte se carne et diminue à 5400 K, idéal pour le travail de face. L’intensité chute cependant des 2/3.
Le CTO permet de descendre à 3000 K, avec là aussi 35 % d’énergie préservée, tandis que le CTB s’envole dans les degrés Kelvin et ne laisse passer plus que 18 % des photons.
La trichromie standard est moins gourmande sur le jaune, creusant l’intensité de ‘seulement’ 34%, alors que le cyan et le magenta enlèvent 86 % et 97 % de flux.
L’insertion d’un gobo, qui déclenche le filtre ‘Yellowshift’ pour éviter les diffractions ambre, perd aussi de la puissance, puisque celui-ci absorbe 30 % de lumière. A mémoriser, tout comme la possibilité d’enlever ce filtre en passant par les voies de contrôle, surtout sur les teintes chaudes.
Derrière ces airs redoutables, le plus agréable dans l’Huracán-LT reste l’utilisation du frost Fresnel, tant celui-ci apporte un duvet moelleux au faisceau, tout en consommant seulement 17 % des Lux.


L’Huracán-LT n’est pas un simple clone de l’Huracán Profile, une sorte de super-Ghibli avec un zoom plus serré. Il représente au contraire une étape supplémentaire dans l’écosystème Ayrton. Une évolution vers cette utopie à portée de main d’un projecteur capable de passer du Beam au Spot, du Profile au Wash.
Incroyablement complet, précis et rempli de subtiles nouveautés ; une exagération des sens qui passe aussi par un poids, une chaleur et un nombre de canaux plus que conséquents. Ce monstre gentil, à la marche majestueuse, enthousiasmera les fans d’Ayrton par ses multiples facettes aveuglantes.

J’aime :

  • La puissance
  • Le nombre de possibilités

Je regrette :

  • L’inertie due au poids
  • Les poignées

Tableau général

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Cameo Evos et Opus éclairent « Les Lézivales »

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Du 2 juillet au 20 août, le festival de musique « Les Lézivales » a attiré des milliers d’amateurs de musique dans le Sud de la France, à Lézignan-Corbières. On pouvait mesurer à quel point les concerts live avaient manqué tant aux artistes qu’au public.

Parmi les temps forts du festival, il convient d’évoquer le concert de l’orchestre René Coll ainsi que la prestation des quatre finalistes de l’édition française de « The Voice ».
Pour éclairer de manière flexible la scène installée devant l’ancienne bibliothèque de la ville de Lézignan-Corbières pour les différents artistes et formations, de l’interprète solo au grand orchestre, le prestataire Dealight Events a misé sur les projecteurs Cameo des séries Opus et Evos.


Il y a cinq ans, Dealight Events a investi pour la première fois dans des équipements Cameo. Aujourd’hui, les techniciens lumière, rassemblés autour du gérant Christophe Dionizio, disposent de l’un des plus grands parcs de location de matériel Cameo du Sud de la France.
Le dernier investissement dans les lyres asservies Wash Evos W7, Evos W3 et Opus S5 (lyre spot) a permis à Dealight Events de se placer dans une situation idéale pour organiser les premiers événements de l’année 2021, dont « Les Lézivales ».

Pour la scène du festival de musique, les techniciens lumière ont accroché 12 Evos W3 sur le pont de face afin de mettre les artistes en lumière.
4 Evos W7 ainsi que plusieurs Opus S5 étaient accrochés sur le pont de contre,  et d’autres S5 répartis sur la scène, posés sur des flight-cases. Il s’agissait de mettre en valeur soit des zones particulières de la scène, soit l’architecture environnante.


Pour Christophe Dionizio de Dealight Events, les projecteurs Wash Evos séduisent avant tout par leur format compact et leur IRC élevé pour l’éclairage des artistes. Les lyres spot Opus S5 ont elles aussi fait leurs preuves et fournissent suffisamment de réserves à Dealight Events, même pour les vastes scènes.

« Lorsque nous avons décidé d’investir à nouveau dans Cameo en avril, la France étaient de nouveau en confinement. Malgré tout, des événements étaient prévus et nous voulions être prêts à la reprise des spectacles. Avec les lyres Evos et Opus, nous étions sûrs de pouvoir tirer le meilleur parti de notre budget. » explique t-il.



Les produits Cameo suivants ont été utilisés lors du festival de musique « Les Lézivales » :

Cameo Spot Opus S5
Cameo Wash Evos W3
Cameo Wash Evos W7

Plus d’informations sur :

– Les Lévizales
– Dealightevents
– Cameo
– Adam Hall

Espace Concept intégrateur FLUX:: IMMERSIVE en France

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Alain Roy

« Nous sommes fiers de devenir intégrateurs certifiés en France pour les technologies de spatialisation et d’analyse de FLUX:: IMMERSIVE », déclare Alain Roy, fondateur et ingénieur du son d’Espace Concept.
Basé sur la technologie SPAT Revolution de FLUX:: IMMERSIVE et l’expertise de l’intégrateur Espace Concept, la société propose une solution immersive qui garantit au public une expérience auditive et sensorielle unique.

Aujourd’hui, tout converge vers l’immersif et Alain Roy l’a bien anticipé. Avec le système audio ZÉPHYR, l’entreprise offre une solution complète pour le son immersif, en mettant l’accent sur les concerts et les représentations théâtrales.

Lorsqu’on parle de son immersif, il est pratiquement impossible de trouver une solution clé en main réunissant matériel, logiciel et expertise technique. En bref, ZÉPHYR offre une solution complète pour le son immersif, adaptable à toutes les formes de lieux et d’applications (spectacles, concerts, performances, enregistrements, etc.), ainsi qu’à toutes les autres applications de l’industrie audio professionnelle.


Jordi Savall aux « Salines royales d’Arc-et-Senans » en ZÉPHYR avec Espace Concept. Credits photo: Thomas JACQUOT. Context: La photo provient d’une performance de l’orchestre de Jordi Savall aux « Salines royales d’Arc-et-Senans », en France, le 28 août.

Sur le plan technique, ZÉPHYR propose une configuration matérielle 100% personnalisée en fonction des besoins. La solution est basée sur deux logiciels dédiés à l’audio live : SPAT Revolution pour la gestion de la partie audio immersive, et FLUX:: Analyzer pour la configuration du système de sonorisation.

L’accompagnement personnalisé couvre plusieurs domaines liés à la création et à la diffusion immersive : design sonore, mise en scène acoustique, immersion pure, automatisation des scènes sonores, ainsi que la redondance des systèmes en cas de besoin.

ZÉPHYR a fait ses premiers pas sur le marché français en septembre 2021. Le Théâtre Fontaine à Paris a été la première salle équipée de la solution immersive ZÉPHYR, dans une production nommée ;  » Dans la cour des grands « , avec une bande sonore de Richard Gotainer et Michaël Lapie.

Bertrand Allaume rejoint FLUX:: Immersive où il travaillera au développement du réseau commercial et de revendeurs de FLUX:: Immersive sur les marchés français et européen.

Hugo Larin Business Director de FLUX:: Immersive

Hugo Larin, Business Director de FLUX:: Immersive déclare : Bertrand a une connaissance et une expérience solides dans les domaines de l’Audio Pro et du MI, et est un nom bien connu de l’industrie audio française où il a collaboré avec plusieurs des principaux acteurs dont Apple, SCV Hitech, Audio-Technica, et a assuré le développement de nombreuses marques.

« L’explosion de l’audio immersif nous a ouvert beaucoup de portes, nos outils classiques de traitement multicanal et notre moteur logiciel de spatialisation sont désormais très demandés. Nous cherchons à développer le réseau de partenaires qualifiés pour soutenir la croissance et répondre à cette demande ».


Bertrand Allaume

Bertrand Allaume explique : “C’est un vrai plaisir pour moi de rejoindre l’équipe de FLUX:: Je suis un utilisateur et un grand fan de ces plugins et de ces logiciels depuis très longtemps ! Et comme ces dernières années, j’ai été amené à m’intéresser aux différents aspects du son immersif, c’est tout naturellement que cette collaboration avec FLUX:: a vu le jour. Un beau défi à relever pour renforcer la position de FLUX:: comme acteur majeur dans le domaine du son immersif.”

Hugo Larin conclut : « Nous sommes très heureux que Bertrand se joigne à nos efforts en France. Il s’intègre tout naturellement à notre équipe. En plus d’être un grand musicien et un ingénieur du son expérimenté, Bertrand est un homme d’action ! »


D’autres informations sur le site d’Espace Concept et sur le site de Flux Audio

Avec dearVR MIX les casques se muent en studio de mix

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Dear Reality lance son plug-in de monitoring dearVR MIX pour faire d’un casque pro, un environnement de mixage en stéréo avec une compensation pour les 44 écouteurs les plus utilisés et offre 3 salles de mix avec 4 placements pour les enceintes virtuelles.

– Plug-in de mixage adapté à tous les casques studio pro
– Nouvelle fonction Spatial Headphone Compensation compatible avec les 44 écouteurs professionnels les plus couramment utilisés
– 3 salles de mixage stéréo virtuelles avec 4 positions pour les enceintes au choix
– 6 environnements d’écoute autres que le studio


Avec dearVR MIX, l’expert de l’audio immersif Dear Reality décline sa solution de virtualisation de salle en stéréo. Le plug-in dearVR MIX AAX/VST3/AU transforme n’importe quel casque professionnel en un environnement de mixage stéréo, doublé d’une technologie audio spatiale.

Christian Sander, CEO de Dear Reality

Equipés de dearVR MIX et de sa fonction intégrée Spatial Headphone Compensation (SHC), les producteurs audio, artistes et créateurs de contenus sont certains de la compatibilité de leurs productions stéréo sur n’importe quel système, tous types ou genres confondus.

En studio ou sur la route, dearVR MIX vous permet de créer des expériences de son exceptionnelles et d’évaluer les positions, le spectre stéréo, la réverbération et les basses fréquences avec une bonne fiabilité, quelles que soient les circonstances.

« Notre intention avec dearVR MIX était de créer des environnements acoustiques virtuels pour le mixage au casque », déclare Christian Sander, CEO de Dear Reality. « Nous avons intégré notre grande expérience de l’audio spatial en un plug-in dearVR MIX accessible à tous. »

Une des salles où l’on reconnaît des enceintes virtuelles Neumann et un certain nombre de réglages pour recréer son studio *idéal*. Attention à ne pas trop les bouger…

Ce plugin propose trois salles de mixage de référence avec quatre positions de haut-parleur mono et stéréo au choix. Chaque salle de mixage peut être adaptée aux préférences de l’utilisateur qui peut contrôler le niveau de diffusion et trouver le parfait équilibre entre coloration et localisation grâce à l’algorithme brevetée Clarity de Sennheiser AMBEO.

Un choix de six lieux emblématiques et très différents où pourrait être jouée une musique.

Depuis 2019, Dear Reality fait partie du groupe Sennheiser. dearVR MIX permet aussi le monitoring simple et précis des productions dans six environnements acoustiques autres qu’un studio, comme une voiture ou un club, sans quitter le poste de travail.
Avec dearVR MIX, Dear Reality introduit également sa fonction Spatial Headphone Compensation (SHC) dans tous les plug-ins de monitoring virtuel dearVR.


Quelques-uns des 44 casques disposant d’un preset.

Cette technologie exclusive adapte les 44 casques de studio professionnels les plus couramment utilisés à la salle de mixage virtuelle, pour une simulation stable d’un environnement acoustique idéal, indépendamment de tout modèle.

« En compensant les caractéristiques de son de casques individuels, dearVR MIX garantit la meilleure expérience de lecture binaurale avec la meilleure précision de localisation », explique Christian Sander. Chaque modèle est soigneusement optimisé par Dear Reality et des experts du mastering pour créer une courbe de fréquences parfaitement adaptée à la virtualisation de salle.

Dear Reality propose une version d’essai gratuite de 14 jours sur www.dear-reality.com

Et un bref film démontrant les fonctionnalités de son plug :


 

John Artonne éclaire la tournée des églises de Voulzy avec l’Esprite

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© Robe Lighting France

Laurent Voulzy sillonne les routes de France pour jouer une série de concerts dans les églises et les cathédrales. La conception lumière, signée John Artonne, utilise des profiles Robe Esprite.

© Robe Lighting France

Accompagné du pianiste Michel Amsellem, de la guitariste, harpiste, guitariste et chanteuse américaine Naomi Greene, des Chanteurs de Saint-Eustache et du Bagad Keryz, Laurent Voulzy réadapte son répertoire pour faire écho à ces lieux chargés d’histoire et de symboliques que l’artiste apprécie tant.


© Robe Lighting France

« Plantée là, au milieu des villes et des villages parfois depuis des siècles, l’église est un vaisseau spatial. Y jouer, et y chanter est un bonheur, et le lieu n’est pas neutre, car ses murs, voûtes, vitraux, piliers nous imposent leur résonance, et sont des partenaires avec qui il faut compter. » raconte Laurent Voulzy.

Cette tournée, programmée jusqu’à fin juillet 2022 dans des lieux d’une jauge moyenne de 1 200 places assises est un véritable succès, affichant salle comble à chaque représentation. La production a même décidé de doubler les dates pour répondre à la demande des spectateurs. Car les concerts de Voulzy se démarquent et invitent au dépaysement.


© Robe Lighting France

John Artonne, signe ici sa 1re tournée de concepteur lumière et pupitreur. Il avoue le vrai défi technique auquel son équipe et lui-même sont parfois confrontés dans certaines églises et cathédrales très peu adaptées aux installations scéniques :
« Les conditions sont quand même parfois assez compliquées avec la nécessité d’un groupe électrogène. Les accès camions ne sont pas toujours faciles… Techniquement c’est souvent un challenge ! Ça change d’un Zénith ou finalement tout est simple ».

© Robe Lighting France

Le matériel lumière, fourni par le prestataire Mag Scène, évolue au même rythme que le design, et l’implantation s’adapte aux lieux et à la surface de projection. Uniquement composé de projecteurs à leds, le kit contient 8 profiles Robe Esprite.

Positionnés les uns à côté des autres, derrière la scène, les Esprite sont utilisés pour créer de la volumétrie en mode « concert », projeter des gobos sur les murs et pour sublimer les lignes architecturales, statues et vitraux internes.


De gauche à droite, Vincent Bouquet (Robe France), John Artonne (Light Design), Simon Aznar (Assistant lumière), Laurent Haddad (Regisseur plateau).

L’Esprite a convaincu après des essais concluants, réalisés à la fois avec le prestataire et Laurent (Voulzy) qui lui-même apporte une grande attention au visuel et à la mise en scène.

John, qui a rejoint l’équipe technique 3 mois après le début de la tournée, précise :
« Ce qui m’a un peu contrarié lorsque j’ai débarqué dans la troupe, c’est que les spots retenus au début de la tournée n’avaient pas la puissance et la portée nécessaires pour optimiser les tableaux et ambiances que Laurent (Voulzy) et moi-même avons définis pour les concerts.»

La puissance lumineuse de la machine est notamment une des caractéristiques qui a fait la différence dans le choix des nouveaux luminaires.

© Robe Lighting France

Pour l’équipe en charge du design lumière, l’Esprite répond aujourd’hui à de nombreuses contraintes, notamment dans le rapport de projection qui nécessite des sources suffisamment puissantes pour être utilisées sur de longues distances :
« Avec les Esprite dans mon kit, je gagne maintenant 45 à 50 % de flux et la machine est beaucoup plus évoluée avec ses roues de gobos et d’animation, ses possibilités chromatiques et l’amplitude de son zoom. Pour être honnête, on a vraiment vu l’avant/après… Avec 8 machines, j’arrive à faire croire qu’il y en a 50. ».

© Alex Pixelle

Equipe de tournée

– Nicolas Aznar – directeur de production / Ingé son façade
– Florent Best – régisseur technique
– John Artonne – concepteur / pupitreur
– Tom Bois – assistant lumière
– Simon Aznar – assistant lumière / tech auto / blocker
– Vincent Gueraud – ingé système
– Laurent « Lols » Haddad – régisseur plateau
– Vincent Caudron – ingé retours
– Christian Martin – backliner
– Marielle Garand – régisseuse artiste
– Florian Dess – chauffeur / monteur
– Michel Algay – producteur
– Francoise Malet – productrice
– Cathy Bitton – manageuse artistes
– Gregory Sanial – DG de Mag Scene prestataire

Créa et réal du design lumière

– Simon Aznar
– Florent Best
– Mag Scène
– Agence de création « Pixldesign »


D’autres informations sur le site Robe