Le futur de High-End: SolaSpot 3000, SolaFrame 1000 et TurboRay

Malgré son absence malencontreuse lors des JTSE, les 1 000 W et 37 000 lumens du SolaSpot 3000 ne cessent de faire le buzz, au même titre que le SolaFrame 3000, choisi sans hésitation par l’Opéra Bastille pour être installé en fixe, comme vous l’avez appris dans ce précédent article.

SolaSpot 3000

Ce monstre de lumière possède le plus grand choix d’effets disponibles dans la gamme High End, avec pas moins de 47 canaux DMX dédiés, contrôlés en DMX, ArtNet ou sACN.
Sur des bases identiques au SolaFrame 3000, le SolaSpot 3000 perd le module couteaux et obtient un total de 21 gobos sur 3 roues, entre perspectives volumétriques, verres texturés et images d’habillage.

Deux roues d’animation, un disque métallique très graphique et la deuxième en verre martelé sont associées à deux prismes de 3 et 8 facettes, un iris à 16 lames et deux frosts judicieux pour multiplier les possibilités de la machine.
La source led de 1 000 W est calibrée à 7000 K pour la version « Ultra-Bright », avec un IRC natif de 70, TLCI à 47, montant à 85 avec l’ajout du filtre TM30 présent sur la roue de couleur.

Le modèle « High Fidelity » est beaucoup plus précis avec un IRC de 96 et un TLCI de 94 à 6000K. Son flux est annoncé à 25 000 lumens. Dans les deux cas de figure, la source led est parfaitement ajustée pour obtenir un faisceau des plus homogènes, et maintenue à température grâce à sa compensation thermique.

Son zoom présente une large envergure de 7° à 55°, voir 60° avec le frost Heavy en complément. Une trichromie soustractive CMY + CTO et 6 couleurs fixes complètent le SolaSpot 3000 qui en impose dans tous les sens du terme avec ses 46,7 kg et ses 82 centimètres une fois dressé.

SolaFrame 1000

Pour compléter sa gamme de projecteurs à découpe asservis, High End viendra bientôt intercaler entre le SolaFrame 2000 et le SolaFrame 750 son petit dernier, le SolaFrame 1000. Celui-ci assurera quasiment la moitié du flux d’un Sola 3000 avec 19 000 lumens dans sa version Ultra-bright, pour un « simple » module de 480 W de leds.

Son rapport poids/performances le rend particulièrement attrayant en machine de proximité, avec son large zoom 12°-48°, sa trichromie CMY et CTO, ses roues de couleurs et gobos, son prisme, son frost, sa roue d’animation et sa cassette de couteaux. Après une présentation au LDI en fin d’année dernière il sera sur le sol européen pour le Prolight + Sound.

TurboRay

Le mystère autour de ce projecteur insolite faisait vibrer le public de Las Vegas au dernier salon du LDI. Sorte de croisement entre un VL5 d’époque et un Beam géant, ce projecteur aborde une lentille gigantesque au feuillage en lamelles mobiles, capable de générer de puissants faisceaux multicolores nativement. Prévu dès le printemps 2019, l’épais secret entourant le TurboRay sera bientôt dissipé.

Pour vous faire patienter, vous pouvez suivre cette courte vidéo ou il est présentée par Malori Carr, spécialiste produits High End.


Plus d’infos sur le site de son distributeur ETC France et sur le site High End

 

Powersoft présente ArmoníaPlus et la nouvelle série d’amplis T au Symposium AES@NAMM

Powersoft présente deux nouveautés au NAMM cette année : tout d’abord Armonía qui passe de Pro à Plus et une nouvelle gamme d’amplis Touring, les T, dans le cadre du Symposium pro organisé par l’AES au sein de la grande messe américaine d’Anaheim en Californie.

Cette présentation prendra la forme d’une démo de deux heures et se tiendra sous l’égide de l’AES dans le cadre de l’AES@NAMM live & studio. Elle traitera de la nouvelle version d’Armonía désormais d’ArmoníaPlus, une version encore plus complète du soft de design et de management de systèmes de plus en plus employé de par le monde. Cette formation se tiendra à l’Hotel Hilton Anaheim, 4 étage, salle C2 le samedi 26 juillet de 12 à 14 heures.

Aux manettes on retrouvera Rick Woida ingénieur applications de Powersoft pour les Etats Unis et portera sur les nouveautés du logiciel, encore amélioré pour en faciliter l’exploitation, l’efficacité et auquel ont été ajoutées la possibilité de créer et commander des groupes et d’écouter en temps réel les différents presets sur l’ensemble de la gamme Powersoft.

« Nous avons repensé Armonía Pro afin d’en simplifier encore l’utilisation pour les techniciens comme pour les fabricants d’enceintes dans l’utilisation de leurs propres systèmes » nous précise Woida. « Avec ArmoníaPlus nous offrons le logiciel de design et management audio le plus efficace du marché. »

Grâce à sa nouvelle interface intuitive, ArmoníaPlus permet de piloter facilement des kits son de très grande taille en se basant sur les enceintes, offrant diverses façons de les linker et d’écouter à la volée chaque preset via une fenêtre dédiée.
Une version OEM d’ArmoníaPlus est disponible pour les fabricants de systèmes de diffusion embarquant des modules Powersoft offrant le parfait contrôle de ces derniers avec l’identité de la marque d’enceintes. ArmoníaPlus déjà été adopté par nombre d’entre eux.

La série T au service des prestataires de Touring

Klas Dalbjörn, Manager produit de Powersoft Audio, présentera quant à lui la nouvelle série d’amplis deux et quatre voies spécialement destinés au Touring et appelés T Series.

Les quatre amplis de la série T à deux et quatre canaux, les T302 et 304 de puissance intermédiaire et les T602 et 604 de forte puissance, tous quatre processés et équipés de port AES3 et Dante.

Klas Dalbjorn

L’accent a été mis sur le rapport efficacité/prix et l’extrême fiabilité de cette nouvelle plateforme d’amplification, avec comme objectif d’offrir aux prestataires son, la qualité audio et les fonctionnalités qui ont fait la réputation des ingénieurs de Powersoft.
« Nous sommes en train de placer la barre à un niveau inédit en termes de qualité et de fiabilité pour des produits aussi abordables, » nous dit Klas Dalbjörn. « La série T de Powersoft est la solution idéale pour des prestataires équipés de systèmes de petite et moyenne taille, et offre une puissance de calcul et une connectivité dernier cri, malgré son prix. »

Le T604, quatre canaux délivrant 1500 watts sous 4 ohms.

Pour découvrir ces amplis et le reste de la gamme de Powersoft, allez à leur rencontre Hall ACC Nord, 2ème niveau, Stand 17701

Pour plus d’informations sur le symposium AES@NAMM et sur le site Powersoft

 

L-Acoustics au NAMM 2019

Alors que le NAMM s’intéresse de plus au plus au marché de l’audio pro, L-Acoustics revient en force à Anaheim du 24 au 27 janvier avec un espace d’exposition et de démonstration plus grand et essentiellement dédié à L-ISA.

Scott Sugden Product manager L-Acoustics pour les Etats Unis et Canada en pleine démo de L-ISA

L-Acoustics va cette année plus que doubler la surface qu’il occupera afin d’accueillir dans les meilleures conditions les visiteurs qui viendront découvrir le système d’immersion sonore L-ISA. A cet effet la salle 203A lui sera dédié avec un certain nombre de démos quotidiennes et libres d’accès.

  • Jeudi 24 janvier : 11:00, 13:00, 15:00 et 17:00
  • Vendredi 25 janvier : 10:00, 12:00, 14:00 et 16:00
  • Samedi 26 janvier : 11:00, 13:00, 15:00 et 17:00
  • Dimanche 27 janvier : 10:00, 12:00 et 14:00

Signalons aussi que L-ISA est nommé cette année dans la catégorie du hardware créatif aux NAMM TEC Awards que les équipes de L-Acoustics retransmettront en ligne.

Syva, l’enceinte à tout faire et bien faire, notamment de l’immersif grâce à sa très large couverture horizontale.

Sur le stand et en statique, la marque de Marcoussis exposera les derniers produits, processeurs et logiciels parmi lesquels les ARCS Wide et Focus, les enceintes coaxiales de la série X, les line-arrays K, les enceintes Syva ainsi que le processeur AVB P1 qui est disponible depuis le mois de juin de l’année passée.

« Le NAMM représente pour nous un forum grâce auquel il est possible de retisser des liens avec nos clients et prospects, mais aussi avec des musiciens amateurs enthousiasmés par notre activité » nous précise Laurent Vaissié, directeur général de la filiale L-Acoustics aux Etats Unis et Canada.

Laurent Vaissié

« Avec l’association entre l’exposition de nos technologies, des séances de démos et les remises de prix, le NAMM s’annonce comme une excellent départ qui plus est à une heure de voiture de notre siège social de Westlake Village. »

Retrouvez jusqu’à dimanche 27 janvier L-Acoustics au NAMM sur son stand 17208 et découvrez L-ISA et d’autres technologies dans la démo room 203A.

Pour plus de renseignements sur le site L-Acoustics

Un déploiement L-ISA Focus de grande envergure pour Chris à l’AccorHotels Arena à Paris. Reportage complet à venir sur SLU.

Nexo présente au NAMM le fleuron des GEO M, le M12 et son sub, le MSUB18

Déclinaison vers le haut des M6 et M10, le M12 apporte à la gamme GEO M la possibilité de sonoriser de grands espaces avec un produit polyvalent, léger, puissant et abordable. Un nouveau sub de même taille et équipé d’un simple 18”, le MSUB18 complète l’offre de Nexo.

La vidéo de présentation du GEO M12 par Joseph Carcopino :

Prenant la suite du S12, qui s’est vendu à plus de 30 000 exemplaires, le M12 annonce tout de suite la couleur en délivrant 3 dB SPL en plus que son prédécesseur et 4 en plus que le M10, en abandonnant le bois des GEO S pour le polyuréthane injecté, plus résistant, durable et permettant de s’adapter à des formes complexes.

Gros avantage d’une coque en polyuréthane injecté, quelques vis suffisent à accéder aux transducteurs. Remarquez l’inscription sur le guide GEO M12 20 ainsi que l’évent maousse costaud. Les deux ailes de part et d’autre du moteur servent à le bloquer dans l’autre semi-coque qui contient aussi le filtre passif. Deux petits inserts de molleton complètent avec le 12” le contenu du M12.

Dans le détail le nouveau 12” gagne par exemple 30% en termes d’excursion et de refroidissement par rapport au déjà très bon HP de grave du S12.

Il garde la pièce de mise en phase PDD qui lui donne un comportement et un couplage de transducteurs de petite taille avec le moteur d’aigu, sans sacrifier l’extension dans le bas propre à un haut-parleur de 12”. L’évent entièrement redessiné et tirant parti des avancées réalisée dans la gamme STM, permet un flux d’air plus silencieux mais aussi un rendement plus important du grave.

Le guide d’onde du M1220 accessible tout comme le 12” une fois ôté le cache métallique qu’on devine pendre à droite au bout d’une mini élingue en acier. Les pastilles argentées en face avant ne sont autres que de redoutables petits aimants au néodyme tenant qui la grille, qui le flange magnétique qui vient se clipser devant le guide.

Le moteur d’aigu de 3” à gorge 1,4” et dôme titanium, tire parti du brevet dit HRW et grâce aux avancées de Nexo en modélisation par éléments finis, le guide d’onde gagne en précision et contrôle avec deux directivités verticales au choix en 10 et 20°, donnant ainsi les modèles M1210 et M1220.
Mais aussi horizontales grâce à des flanges magnétiques additionnels portant les 80° nominaux en 120° en un click une fois la face avant ouverte, ce qui s’exécute tout aussi facilement et rapidement.

Le M12 est équipé d’un filtre passif calé à 1,1 kHz mais peut basculer en actif en agissant sur un inverseur affleurant en face arrière. L’amplification s’effectue au travers soit du NXAMP4x4 à raison de trois enceintes par canal en passif (impédance nominale en passif de 8 ohms) soit en actif et toujours trois boîtes par canal (impédance du grave 8 ohms et de l’aigu 16).

La face arrière d’un M1220 avec de gauche à droite l’inverseur passant l’enceinte en actif ou passif, la mécanique de prise d’angles très massive et dont toutes les pièces sont imperdables et enfin la paire de Speakon d’entrée et sortie. On devine en bas à droite le verrou AutoRig.

Il est possible d’utiliser le NXAMP4x2 mkII mais une seule enceinte par canal et même le NXAMP4x1, mais en bridgeant deux canaux pour une enceinte, autant dire que le NXAMP4x4 est le compagnon recommandé.
La puissance admissible en passif est de 1250 watts, en actif de 1250 + 650 watts. Enfin le SPL Max atteint 140 dB avec une bande passante allant de 50 Hz à 20 kHz (-6 dB)

Un montage très classique mais efficace composé de deux MSUB18 et trois M1220. On devine les 18” dans les deux ébénisteries. Toute la partie droite de chacune d’entre elles n’est qu’un très grand évent. Comme il se doit, chaque sub dispose d’entrées et sorties déportées en face avant pour faciliter un câblage cardioïde.

L’accroche est très intuitive et rapide et repose sur un système automatique dit AutoRig. 12 boîtes ou 8 subs peuvent être accrochés sur le Touring Bumper avec 7 angles pris par l’arrière sans aucune pièce libre. Il existe bien entendu une version installation en plus de celle Touring, avec une accroche simplifiée et un vaste choix de couleurs, gagnant au passage une certification IP54.

Le sub accompagnant ce nouveau système prend le nom de MSUB18 et grâce au positionnement du transducteur de 18” légèrement en biais dans un montage hybride entre bass réflex et passe-bande, il respire bien et peut être accroché en tête de ligne puisque sa largeur est équivalente à celle du M12, 70 centimètres. Pesant 55 kg et existant avec ou sans ferrures Touring pour être installé à demeure dans une salle, il est réalisé en multiplis de bouleau balte

Acceptant 2000 watts sous 4 ohms, le transducteur à très longue excursion et bien sûr aimant néodyme, est aussi présent dans la gamme STM et on retrouve sa vitalité avec une sensibilité de 107 dB et un SPL Max de 139 dB !
L’évent de très grande taille lui permet de donner toute son énergie sur un spectre relativement large, en sachant que sa réponse en fréquence nominale et à -6 dB va de 32 à 120 Hz.

Deux Touring Bumpers, servant à la fois pour accrocher des lignes composites et pour assurer le raccord entre les MSUB18 et les M12.

Il est possible de le filtrer soit en mode infra pour renforcer la première octave de 29 à 65 Hz, soit progressivement d’étendre sa couverture jusqu’à couvrir de 29 à 120 Hz.
5 choix sont possibles. Le contrôleur NXAMP4x4 accepte 2 MSUB18 par canal en parallèle, le NXAMP4x2 un seul et le NXAMP4x1 en mode bridgé un par deux canaux.

Un nombre important d’accessoires accompagne la sortie de ce nouveau système lui donnant toute la polyvalence d’emploi nécessaire soit en accroche Touring, soit au sol, soit enfin en installation fixe.

Nous avons eu la possibilité de poser quelques questions à Joseph Carcopino, le directeur du bureau d’études de Nexo, l’idéal pour définitivement cerner un produit.

SLU : Qu’est-ce qui différencie le STM et le M12 quand on conçoit un système ?

Joseph Carcopino : La distinction entre une enceinte de la série STM et GEO M, se fait simplement par la densité de puissance.
Dans un volume donné, on place plus de transducteurs dans le STM, je pense par exemple aux deux moteurs 2,5” du M28, que dans les GEO M où il n’y en a qu’un de 3”, et le STM M28 est moins haut que le M12, or sur un line-array c’est ce ratio qui va te donner la puissance ou la portée. Mais on exploite certaines technologies du STM dans le M12 comme l’évent, les flanges ou le travail effectué sur le guide d’onde et l’ébénisterie.

SLU : La différence se fait donc sur le nombre plus que sur la qualité des transducteurs ?

Joseph Carcopino

Joseph Carcopino : Oui. D’autant que dans les deux cas ce sont d’excellents transducteurs.

SLU : Il faut alterner entre gros et petit système pour que des idées puissent ruisseler de l’un à l’autre ?

Joseph Carcopino : Exactement. Il faut alterner entre innovation technologique et innovation industrielle. Aujourd’hui on décline des technologies encore réservées il y a quelques années au haut de gamme sur un produit à plus grande diffusion et inversement, car des avancées industrielles rejailliront positivement plus tard, ce qui pourrait faire baisser le prix de certains des composants du futur gros système.

SLU : Allez-vous favoriser à terme le moulage?

Joseph Carcopino : On a la chance de maitriser cette technologie puisque, si je puis dire, on moule à la maison, mais on a aussi une très bonne menuiserie et je ne pense pas qu’une technologie soit meilleure que l’autre. Le polyuréthane a une très bonne résistance dans le temps et dans des conditions atmosphériques difficiles, en revanche pour des retours de scène ou d’autres enceintes plus spécifiques comme des subs, le bois garde tout son intérêt.

Le 12’’ et le DPP assurant la mise en phase et le meilleur raccord entre le HP de grave et le moteur. La mousse collée dessus garantit l’absence de vibrations avec la grille à haute puissance. Le travail sur l’évent est comme sa taille. Impressionnant.

SLU : Quel est le positionnement du MSUB18. SPL, infra, haut du spectre ?

Joseph Carcopino : Il est volontairement compact en simple 18” et est prévu pour être accroché ce qui permettra de tenir plus facilement dans les nouvelles normes françaises en limitant le niveau SPL en proximité. En plus les théâtres n’aiment pas trop les subs au sol.
Pour accrocher il faut en revanche avoir une très bonne efficacité car on perd l’effet de sol et pour ça, il suffit de faire une colonne pour resserrer le lobe qui peut être tiré vers le bas électroniquement dans les NXAMP.

SLU : La charge du sub paraît plus simple que celle habituelle de Nexo.

Joseph Carcopino : Tout à fait. On a beaucoup cherché l’efficacité et l’impact et nous sommes très proches du bass reflex. On voulait être efficace jusqu’en haut du sub pour exploiter son énergie entre 100 et 120 Hz ce qui au sol n’est pas agréable mais qui en ligne est utile. Mais il est aussi accordé bas et avec son très gros évent il sait aussi faire vibrer les pantalons !

Un montage au ratio préconisé par le fabricant : 2 subs pour 6 têtes dans le ciel bleu de Plailly.

SLU : La différence actif / passif sur le M12 se paye en termes de pattes d’ampli, et en dB ?

Joseph Carcopino : On a la chance d’avoir de très gros amplis donc ça se passe bien même en passif, et en actif on a trois dB de plus, mesurés et efficaces, ce qui permet de venir chatouiller les gros systèmes.

SLU : Est-ce que le M12 est prévu en EN54 pour pouvoir être déployé par exemple dans des stades ?

Joseph Carcopino : Il sort en mode Touring et Installation, cette dernière version bénéficiant d’un presse-étoupe à la place des prises, un tissu en face avant et un accrochage simplifié, ce qui le rend encore plus économique sans perdre ses qualités acoustiques.
Il est donc certain qu’on va cibler les stades avec ce modèle d’autant que le plastique vieillit mieux que le bois, mais on ne prévoit pas de travailler une version EN54 pour cette enceinte. Le S12 reste notre solution préférée pour offrir la polyvalence Confort/Evac.

SLU : La date de disponibilité du M12, ses presets et son sub ?

Joseph Carcopino : A partir du 24 janvier et on a déjà un très beau stock (rires) Le preset est fait et on aime ce que l’on entend. Simplement on va le faire vivre avec les retours du terrain et ajuster en conséquence.

SLU : Phase compatible ?

Joseph Carcopino : Bien entendu. Comme tous ce que sort Nexo il est possible de mélanger n’importe quel produit de la gamme. Tout sera parfaitement en phase.

SLU : Quels sont les concurrents des M10 et M12 ?

Joseph Carcopino : Typiquement des 2 x 6” pour le M10 et de la 2 x 8” pour le M12 et ça ne manque pas (rires) Tout comme ne manquent pas les arguments en faveur d’un 12” qui apporte plus d’extension dans le grave que deux 8”, sans parler de la polyvalence liée aux différentes ouvertures possibles !

Une partie de l’équipe ayant travaillé sur le M12 et le MSUB18 :

De gauche à droite : Eric Ecosse, Ingénieur mécanique Bureau d’étude Nexo (GEOM12), Maxime Bru, Ingénieur Traitement du signal Bureau d’étude Nexo, Christophe Givre, Ingénieur mécanique Bureau d’étude Nexo (MSUB18), Franck Barreau, Ingénieur Firmware Bureau d’étude Nexo, Maxime Grimonet, Ingénieur Logiciel Bureau d’étude Nexo, Benoît Mouflin, Ingénieur Firmware Bureau d’étude Nexo, Joseph Carcopino, Directeur Bureau d’étude Nexo, Carole Marsaud, Ingénieur d’application Support d’Ingénierie Nexo, Didier Isambard, Ingénieur bureau d’étude Normes et documentation technique Bureau d’étude Nexo, Florian Eustache, Assistant Marketing Département Marketing Nexo, François Deffarges, Directeur Support d’Ingénierie Nexo, Robin Shamsnejad, Ingénieur d’application Support d’Ingénierie Nexo.

Nous n’avons hélas pas pu écouter le M12 lors de ce reportage, mais ne manquerons pas de le faire les prochaines semaines et ajouterons un chapitre avec nos impressions à cette présentation.

Pour de plus amples renseignements, cliquez ici

Briteq BT Nonabeam BQ1, exercice de style sur le thème du « Svoboda »

Le bien connu projecteur aussi singulier qu’exceptionnel inventé par le célèbre scénographe tchèque Josef Svoboda a été souvent source d’inspiration aussi bien pour les éclairagistes que pour les fabricants de matériel d’éclairage.
Souvent tout un tas d’options ont été imaginées pour apporter des facilités techniques à cet instrument assez spécial et parfois un peu tordu à utiliser. Le concept global a été repris par Briteq pour imaginer un projecteur moderne Le Nonabeam BQ1, avec les caractéristiques actuelles des projecteurs à leds en y apportant certaines nouveautés originales.

Présenté en avant-première lors du dernier Prolight + Sound et sorti récemment, le Nonabeam n’est pas censé se substituer à un Svoboda classique dans le sens où ses caractéristiques de lumière et de gabarit sont différentes. Il en reprend la forme, et globalement les faisceaux très serrés, cette fameuse « herse » de lumière, mais dans un concept à leds qui a d’autres attraits. En termes de dimensions, cet appareil de 16 kg, est plus petit que son ancêtre ADB. Il mesure 58 cm de large contre un bon mètre pour le Svoboda original.

24 Nonabeam BQ-1 commandés en faisceaux en blanc chaud et blanc froid.

Autre différence notoire, il est équipé d’inserts camlock sur le pourtour pour recevoir des omégas et la fixation d’un bracket d’accroche pouvant fournir une multitude d’orientations (ceux qui ont déjà déployé du Svoboda verseront une petite larme quand ils se souviendront de la peine qu’ils ont eue à disposer leurs « SVO » en bricolant avec de l’élingue…). Pour ce qui est de l’accroche, il y a plusieurs solutions possibles.

Déjà l’appareil est livré avec deux systèmes de fixation différents. Le premier est un gros étrier avec lyre orientable et réglable, équipé de deux omégas verrouillables par camlock et qui peut venir se fixer à l’arrière de l’appareil.

La face arrière avec les différentes faces avant, le grand bracket et son étrier.

Le deuxième est une paire de petits omégas libres, toujours avec les verrouillages camlock, sur lesquels on peut simplement fixer un clamp / crochet classique.
Ce deuxième système permet de positionner les omégas dans une multitude de positions, sur le côté de l’appareil, sur le dos à différents endroits, mais également à cheval entre deux appareils assemblés.

Car les Nonabeam BQ-1 sont prévus pour être également utilisés « en ligne », collés les uns aux autres. Latéralement, des petits ergots métalliques assurent un raccordement (non solidaire) assez franc, pour « guider » l’assemblage. A signaler aussi, 6 inserts filetés, sur le dos et sur le côté de l’engin permettent de visser une mécanique qui servira d’accroche. Les nostalgiques, pourront y fixer un œillet à chaque coin pour suspendre leur Nonabeam BQ-1 avec de l’élingue si ça les amuse !

Pour ce qui est de la lumière, le luminaire dispose de deux armes bien distinctes. Les 9 faisceaux très concentrés sont générés chacun par une source led de 60 W (30 W de blanc froid 6000K, et 30 W de blanc chaud 3000K).
Toujours concernant la lumière, la deuxième arme de cet engin se présente sous la forme d’un « fond » lumineux RGB qui habille toute la surface de l’appareil d’une couleur uniforme générée par 72 leds de 1 W. Cette colorisation crée un effet de rétroéclairage derrière les 9 faisceaux concentrés.

Faisceaux avec rétroéclairage RGB

Sans rétroéclairage RGB

Il est donc possible d’utiliser le Nonabeam BQ-1 comme un projecteur, mais aussi comme un objet scénographique assez singulier, le faisant apparaître lumineux et coloré.

La fonction rétroéclairage seule, sans faisceaux.

La face avant est très modulable. L’appareil est livré avec deux plaques de face avant venant personnaliser son aspect. Conçu de base avec une façade noire, qui laisse cependant passer la lumière de l’effet de colorisation interne, il reçoit soit une plaque blanche translucide, soit une plaque « miroir », qui pour le coup ne laisse plus passer la lumière interne.

Les différentes faces avant livrées avec l’appareil. Elles se glissent très simplement.

L’échange de ces plaques est très simple. Il suffit d’enlever 3 petites vis, et de glisser la plaque dans un rainurage latéral, presque à la manière d’un porte gélatine sur un PC ou une découpe.

Le contrôle de la machine s’effectue en DMX via 3 modes différents : 13, 29, ou 45 canaux. Dans tous les cas, le panneau RGB interne est géré sur un seul module RGB / dimmer / strobe, les autres modes permettent juste de gérer les 9 faisceaux de façon autonome en 2 canaux chacun, un pour le chaud, un pour le froid, pour le mode 29 canaux, et la même chose en 16 bits pour le mode 45 canaux (avec donc 4 canaux par faisceau). Dans tous les modes, une fonction strobe et un canal de macros permettent de générer des effets préprogrammés.

L’adressage et l’accès aux fonctions se font par un petit menu display situé au dos de l’appareil et proposant quantité d’options, à commencer par différentes courbes de dimmer mais également des tas de choses plus avancées comme la possibilité d’ordonner de différentes façons les « pixels » composés par les faisceaux, permettant ainsi un raccordement facile pour réaliser du pixel-mapping avec des rangées ou des groupes de Nonabeam BQ-1.

24 Nonabeam BQ-1 en faisceaux blanc froid avec module interne RGB en rouge.

Question connectique, le panneau arrière dispose d’embases True1 pour l’alimentation, la sortie permettant d’en raccorder plusieurs sur la même alimentation, et de connecteurs entrée/sortie XLR3 et XLR5 pour le DMX.

Cette petite machine tout à fait séduisante et originale offre de nouvelles possibilités de lumière avec un design familier à de nombreux éclairagistes, qui y verront pour certains une version modernisée et non sans un certain intérêt du fameux effet « Svoboda ».
Pour d’autres, il s’agira d’un projecteur aux caractéristiques singulières offrant un nouvel outil dans leur palette de projecteurs.

Prix public : 1825 € HT

Plus d’infos sur le site Hitmusic et sur le site Briteq

 

Moniteurs ADAM Audio série T: T5V et T7V

Sur le stand Freevox qui accueillait bien sûr les produits distribués par Arbiter France lors des JTSE, nous avons pu découvrir de nouveaux moniteurs de proximité ADAM Audio introduits dans la deuxième moitié de 2018, les modèles T5V et T7V.
Cette série hérite d’une grande partie des concepts mis en œuvre dans le reste de la gamme mais à des prix très doux …

Le modèle ADAM T5V placé au-dessus du T7V sur le stand Freevox/Arbiter.

Ces enceintes deux voies actives avec amplification classe D et plate-forme DSP embarquées utilisent bien sûr un tweeter à ruban « accordéon » de type AMT (Air Motion Transformer, issu des travaux du Docteur Oskar Heil dans les années 70) qu’ADAM, après de nombreuses évolutions (et améliorations), appelle ART (Accelerated Ribbon Technology), plus précisément U-ART pour ceux implantés sur cette série T, et X-ART (Extended) pour les modèles haut de gamme.
Ce type de « ruban » qui travaille en compression-expansion permet une meilleure adaptation d’impédance acoustique et par conséquent une meilleure efficacité, assortie d’une excellente réponse transitoire (avec une réponse en fréquence plus étendue) et moins de distorsion.

Le modèle de 1,9’’ qui équipe les T5V et T7V affiche une réponse en fréquence dépassant les 25 kHz, et il est relayé dans le bas du spectre soit par un woofer 5’’ (T5V) soit par un 7’’ (T7V) avec un cône en polypropylène, moteur Néodyme et bague de démodulation chargé en bass reflex avec un évent débouchant en face arrière.

Vu de dos, on voit les réglages offerts (corrections Room EQ et réglage de niveau individuel).

Les deux modèles exploitent la même électronique, amplification classe D de 50 W (LF) + 20 W (HF) et plateforme DSP pour le filtrage de raccordement, les corrections (room EQ),…
Le tweeter est monté sur un guide d’ondes assurant une dispersion optimale pour l’écoute de proximité et les bords du baffle sont biseautés pour minimiser la diffraction.

La série T s’attaque en analogique (pourquoi pas d’AES qui éviterait une reconversion A/D?) soit en symétrique (XLR) soit en asymétrique (RCA) avec un réglage de sensibilité +4 dBu (1,2 V), -10 dBV (100 mV).
Une correction « Room EQ » permet de modifier la réponse de +2, 0, -2 dB dans le grave et/ou dans l’aigu selon le placement des enceintes ou « l’absorption » de la pièce.
Enfin les alimentations implantées sont universelles et acceptent des tensions secteur de 100 à 240 V (50/60 Hz).

Et d’autres information sur le site Freevox et site le site Arbiter

 

Scène de Nuit adopte le KSL de d&b

Une ligne de 10 KSL.

Après avoir repris Scène de nuit en 2015 et être devenu distributeur de d&b en 2017, Sébastien Bargue est le premier prestataire français à s’équiper en KSL, la déclinaison Zéniths du gros GSL et une enceinte officiellement dévoilée au NAMM 2019.

La nouvelle est tombée par mail, rassurez-vous sans se faire mal : « Scène de Nuit propose un équipement pour vos tournées et festivals… » Bob le Louarne a créé la mode avec le G, Seb se lance à son tour, la signature ferme pour le premier kit français de KSL étant intervenue en novembre durant les JTSE.

SLU : Tu as rentré combien de boîtes?

Sébastien Bargue : Elles ne sont pas arrivées encore ! (rires) On pense les avoir tout début mars et il y aura deux fois 12 boîtes en KSL8 et KSL12 avec 8 subs SL-SUB.

SLU : Et en amplification ?

Sébastien Bargue : 5 racks de trois D80 avec du DS10. J’ai fait ce choix en lieu et place des racks de 6 amplis pour avoir plus de versatilité et de polyvalence avec le parc existant.

Sébastien Bargue

SLU : Quelle clientèle vises-tu et as-tu des besoins dès maintenant pour ce kit ?

Sébastien Bargue : J’ai un certain nombre d’opérations en Parc Expo et de festivals où j’ai besoin de cet outil, on a notre agence du Mans qui se développe et qui a aussi besoin de ce kit et j’ai enfin un certain nombre d’idées de développements que je garde pour moi mais qui vont nécessiter les performances du KSL.

SLU : Et tu vises la complémentarité avec d’autres prestataires.

Sébastien Bargue : Il y a mes opérations mais bien entendu je vais viser aussi l’optimisation et la rentabilité en proposant mon kit à des confrères qui risquent d’en prendre aussi prochainement en parc, j’espère (gros sourire)

Une vue de la mécanique arrière du KSL8.

SLU : Le KSL remplace d’autres boîtes ou vient renforcer ton parc ?

Sébastien Bargue : Je ne remplace pas, c’est en plus afin d’étendre l’offre. On a déjà du V et du Y mais pour certaines opérations il faut rassurer des décideurs pour qui les grandes jauges riment avec J et donc KSL, mais pas avec V. Il faut de la grosse boîte. Le KSL n’en est pas le plus puissant de la gamme puisqu’il y a le GSL, mais se situe bien au dessus du J et pour de très grandes audiences. Investir plus gros n’est pas un bon pari selon moi, et ce n’est pas mon marché.

SLU : Où sera stocké ton KSL ?

Sébastien Bargue : Certainement à Tours mais il va naviguer avec le Mans entre nos deux agences et nous organiserons une présentation produit dès que nous le recevrons.

Comme toujours avec d&b, le SL-SUB fonctionne en cardioïde natif grâce à un 21’’ en face arrière en plus des deux 21’’ en face avant et cela permet au système KSL d’ête cardioïde en large bande.

Pour avoir une première idée de cette enceinte, retrouvez notre reportage à Rock en Seine où un kit de pré série a été utilisé en renfort latéral du GSL sur la Grande Scène et en système principal pour la scène de La Cascade avec ce lien.

Pour toute demande, contactez Scène de Nuit :

  • Agence de Tours – 3, rue de la Sublainerie – 37510 Ballan-Miré,
    par Mail : [email protected] et par Tel : +33 2 47 73 36 36
  • Agence du Mans – Nouvelle adresse à partir du 28 Janvier 19 – ZA du Vivier 36 Rue du Vivier – 72700 Allones, par Mail : [email protected] et par Tel : +33 2 43 28 65 49

Vari-Lite VL10 BeamWash

Vari-Lite continue sa remontée incroyable. Leur nouveau projecteur VL10 est un hybride Beam-Wash chargé à la lampe Philips 25R Platinum de 550 W. Outre un zoom dantesque de 2,2 à 48°, l’américaine compte sur ses 16 gobos, et 5 animations sur l’exclusif disque VL*FX, ses 2 prismes, son frost et sa trichromie CMY + roue de couleur pour s’imposer.

C’est devant les caméras de SoundLightUp que Cyril Prat, directeur technique de Freevox, nous la dévoile.

Muscle Beam

J’imagine la scène. Les ateliers de Vari-Lite, 2 Choppers débarquent dans une pétarade d’enfer. Les pilotes descendent, ouvrent les portes et débâchent plusieurs VL des étagères. Depuis le HotRod qui vient de se garer, trimbalant des sacs d’outils, un type couvert de tatouages désigne un VL3500 Wash. Un custom hallucinant se précise. Transformer le dernier grand fleuron américain en un monstrueux Beam. Les jours ont passé vite, les essais menés tambour battant.

Posée sur ses 2 rails d’accroche, la dernière création Vari-Lite trône crânement, stickée de frais aux logos d’origine. Le VL10 BeamWash joue de sa taille (relativement) modeste pour une texane.
33 kg et 70 cm d’acier et de polycarbonate noir s’effaçant devant l’œil implacable de sa lentille de 180 mm, une calandre agressive maintenue fermement par le large socle et la lyre surmontée de 2 poignées de transport supplémentaires.

Au cœur de sa mécanique loge une source conçue dans l’extrême, une lampe 25R Philips de 550 W balançant 28 000 lumens en sortie, avec 640 000 lux à 10 m !
Le flux obtenu confirme l’esprit de synthèse des américains, un idéal équilibre entre puissance brute, respect des traditions et modernité des effets.

La température de couleur, 7000 K, et l’IRC à 80 la destinent essentiellement à la scène, ambiance concert ou show moderne. La trichromie suit le mouvement. Le mélange CMY colle aux standards actuels, assez saturé, avec des teintes profondes et des pastels précis. En renfort, 10 couleurs fixes judicieusement choisies s’enroulent sur une roue dédiée.

L’optique revient aux grandes heures de Vari-Lite. L’amplitude monstrueuse permet de passer de 2,2° à 44°, soit un rapport de 20 ! Sur toute la plage de zoom, la focalisation est possible, permettant de jouer avec la collection exorbitante de gobos et d’effets du VL10.
Sur la première roue, 8 gobos fixes aux formes efficaces ainsi que 4 réducteurs de faisceau pour descendre à 0,7°. La deuxième dévoile 8 gobos rotatifs, axés sur les formes volumétriques.

Le troisième disque constitue la plus grande innovation de Vari-Lite. Baptisé LV*FX, cet assemblage permet de disposer de 5 larges pastilles d’animation sur un seul engrenage, pour des effets d’habillage, de déformation, aériens ou multicolores.

La customisation continue avec un double prisme superposé, circulaire 8 faces et linéaire 4 faces. 2 frosts, l’un dédié aux effets, avec un Soft Edge pour casser la netteté, l’autre plus puissant est un Heavy Frost. C’est ce dernier qui permet d’utiliser le VL10 en wash avec une ouverture de 48°.
Chacun des effets ou presque se voit équipé de 3 voies de contrôle DMX pour multiplier encore les possibilités d’utilisation. Outre l’indexation, la rotation et la vitesse, un canal gère différents modes : mega stepping, twist, shake ou scrolling. Un dimmer sur 2 lames de verre et un shutter clôturent les 41 canaux de gestion, en DMX – RDM ou ArtNet.

Le VL10 WashBeam est disponible auprès de la société Freevox, au tarif de 10 788 € HT prix public.

A noter que les séries Vari-Lite VLZ et VL2600 restent toutes deux produites simultanément. Pour rappel chaque gamme comprend des automatiques à source Led, Profile, Spot ou Wash. Si les VLZ possèdent une puissance et un nombre d’options le destinant aux grosses scènes, les VL2600 sont plus légères et s’utilisent comme des couteaux suisses Vari-Lite.

Plus d’infos sur le site Freevox et sur le site Vari-Lite

 

La vidéoprojection dans tous ses états: Les sources solides LED et lasers

La lampe, c’est ringard. Il y a du verre, ça chauffe, c’est fragile, ça casse, ça vieillit, ça meurt assez vite, ça coûte cher et c’est contraignant. Bref, cela n’est plus vraiment dans le vent. Donc, dans la vidéoprojection aussi, place aux LED et aux lasers !
Tout comme dans l’éclairage, on attend des sources solides souplesse, robustesse, haut rendement et fiabilité à toute épreuve. Et on espère ne pas avoir à supporter de trop grosses contraintes.

LED et vidéoprojection

Module laser trichrome Necsel. La sortie est disponible sur fibre optique… Cela explique clairement la structure des systèmes laser direct de Christie (sources déportées dans des baies externes reliées à la tête de projection par fibre optique). De semblables modules existent en rouge, jaune, vert, bleu et infrarouge.

Il semble naturel de faire pour la vidéoprojection le même chemin que pour les projecteurs scéniques, et considérer les LED comme successeurs désignés des lampes à décharge.
Il semble toutefois que l’intégration de LED de forte puissance, qui semble pourtant à première vue avantageuse, notamment du fait de la séparation native des primaires RVB, dans les vidéoprojecteurs, pose plus de problèmes que dans les projecteurs scéniques.

Quelques fabricants ont développé des LED, assemblages ou modules de LED, destinés à la vidéoprojection, mais cela reste marginal. En fait, les projecteurs à LED restent confinés dans des applications de petite puissance (1000 à 1500 lumens au maximum), mais bénéficient d’avantages particuliers comme la miniaturisation extrême (« picoprojecteurs »), et la possibilité d’usage mobile ou nomade, les LED pouvant facilement s’alimenter sur batterie. Mais pour les applications de projection à grand spectacle à base de LED seules, il faudra attendre… si les constructeurs veulent bien s’engager dans cette voie, ce qui n’est pas certain du tout.

Les diodes laser

Le candidat « solid state » le plus sérieux pour la vidéoprojection est actuellement la diode laser. Non pas en usage direct associé à un modulateur électro-optique et système de balayage « raster » électromécanique, mais comme source lumineuse, directe ou indirecte, avec un moteur optique spatio-temporel similaire à celui qu’on associé habituellement aux sources à lampe.
Pourquoi la diode laser ? Parce qu’on dispose désormais de diodes laser de forte puissance émettant en continu (en particulier dans le bleu, mais pas que), avec un rendement énergétique convenable (environ 30 %), et une facilité d’alimentation et de contrôle que n’ont pas les lampes à décharge. Pour obtenir le flux souhaité, il faut en général non pas une, mais un certain nombre de diodes laser montées dans une matrice (array) (voir figure 1), avec un refroidissement efficace, le plus souvent à circuit liquide.

En effet, les puces sont minuscules et le dégagement de chaleur est concentré dans un très petit volume, ce qui nécessite des techniques de refroidissement similaires à celles qu’on associe aux microprocesseurs qui équipent les puissants ordinateurs. Le faisceau laser est parallèle ou peu divergent, et à bords abrupts. La puissance y est concentrée. Les projecteurs d’éclairage commencent à les utiliser et on retrouve certains principes similaires dans certaines configurations de vidéoprojecteurs.

Figure 1a : Diode laser. On notera la solide embase métallique destinée à favoriser le refroidissement de la puce.

Figure 1b : Boîtier destiné à recevoir un ensemble de diodes laser organisé en matrice pour une puissance optique atteignant 50 W (documents Osram).


Un mot sur les diodes laser de puissance
On pourrait presque affirmer que le seul point de comparaison entre LED et diode laser, c’est que les deux composants utilisent les mêmes matériaux semi-conducteurs un peu « exotiques » (AsGa, GaN, GaAlAs, etc.) diversement dopés. Mais aussi bien sur le plan optique que sur la structure, il y a tellement de différences qu’il paraît hasardeux de rapprocher les deux composants.
Contrairement aux LED, qui émettent la lumière en surface, sur le dessus de la puce, les premières diodes laser émettent par la tranche. Il faut bien reconnaître que cela n’est pas très pratique. Puis sont apparues les structures de type VCSEL (Vertical Cavity Surface Emission Laser), de structure complexe et de fabrication délicate, mais qui ont le mérite d’émettre par le dessus et de fonctionner en régime continu. Les VCSEL sont principalement dans l’infrarouge et utilisés massivement dans les télécommunications optiques.
Amélioration décisive du VCSEL, la structure Necsel (Novalux Extended Cavity Surface Emitting Laser) est capable d’émettre dans le visible des puissances accrues et se prête à une fabrication en série à des prix compatibles avec les marchés de masse. Christie, par exemple, utilise des modules Necsel dans ses projecteurs pour le cinéma électronique. Mais quoi d’étonnant, puisque Ushio, la maison-mère de Christie, a acquis en 2010 Necsel, émanation de Novalux, elle-même fondée en 1998 par Aram Mooradian.


La technologie pure laser (laser direct)

Cette technologie consiste à utiliser directement les faisceaux issus de trois sources à diodes laser (R, V, B) pour illuminer les relais optiques. Elle est réservée aux systèmes haut de gamme qui fonctionnent en trichromie simultanée, c’est-à-dire qui incluent un relais optique séparé pour chaque primaire. Compte tenu des obligations réglementaires en matière d’usage du laser, elle ne peut, dans la pratique, être utilisée que dans des salles de type cinéma, avec des précautions de manière à éviter que les yeux puissent être atteints par le faisceau direct du projecteur.

Figure 2 : Projecteur à laser direct pour le cinéma numérique capables de fournir 60 000 lumens, le DP4K-60L de Barco, dont le système optique est tout intégré, mais qui nécessite deux unités de réfrigération externes, reliées par des câbles et tuyaux.

Chez deux constructeurs, la technologie laser direct est mise en œuvre différemment sur des projecteurs Tri-DMD (on verra plus tard ce qui se cache derrière cette appellation), mais avec des caractéristiques de flux similaires (jusque 60 000 lumens).
Dans le DP4K-60L de Barco, les sources laser sont intégrées dans le projecteur, mais celui-ci nécessite d’être accompagné de deux volumineuses unités de refroidissement actif (plus ou moins similaires à la partie extérieure d’un climatiseur « split »), reliées au projecteur par un ensemble de câbles et de tuyaux (voir figure 2).

Avec cette technologie, les lasers peuvent illuminer directement les relais optiques dans chaque couleur, ce qui simplifie globalement l’optique.
Dans l’approche de Christie, ce sont les sources laser qui sont séparées de la tête de projection, et reliées à celle-ci par une fibre optique qui peut atteindre 20 m de long. Les sources RVB sont regroupées dans des modules laser donnant un flux unitaire de 5 000 lumens (voir figure 3), placés dans une baie capable d’en contenir 12 (ou 7 pour des applications moins puissantes).

Figure 3 : Module source laser de Christie (document Christie)

De ce fait, le refroidissement est totalement séparé, et le projecteur peut être isolé des nuisances qu’il génère (bruit, vibrations, surveillance…). Mais à l’arrivée, les faisceaux issus de chaque ensemble de diodes laser doivent être séparée et mis en forme (voir figure 4), ce qui peut compliquer un peu l’optique et peut, éventuellement, en réduire le rendement.

Figure 4 : Avec les sources déportées, la tête de projection laser est « presque » vide. On distingue ici le barreau d’intégration (« integration rod »), mince et longue tige de verre qui, grâce aux nombreuses réflexions qu’il subit, le faisceau lumineux s’homogénéise et s’uniformise.

Utilisé ainsi, le laser facilite aussi la mise en œuvre de la projection 3D (relief). En effet, le procédé utilisé pour faire des images en relief et en couleurs consiste à projeter sur le même écran deux images de la même scène, vue sous deux angles légèrement différents, une pour chaque œil (stéréoscopie).
La plupart des systèmes stéréoscopiques projettent ces deux images de manière séquentielle, c’est-à-dire l’une après l’autre. Pour adresser chaque image à l’œil à laquelle elle est destinée, le spectateur doit porter des lunettes. La solution la plus simple utilise des lunettes actives dont chaque verre est en fait un obturateur à cristaux liquides.

La projection n’utilise qu’un seul projecteur émettant séquentiellement les deux images, les obturateurs masquant l’œil opposé à celui auquel l’image en cours est destinée. Un signal de synchronisation (par exemple infrarouge) est diffusé dans la salle pour déclencher l’obturation aux bons moments. D’autres variantes exploitent la polarisation de la lumière. Les deux images sont émises avec deux polarisations perpendiculaires (par exemple à 45° de la verticale). Les lunettes sont alors passives, les verres sont des polariseurs linéaires dont les axes sont orientés parallèlement à la direction de la polarisation de l’image destinée à chaque œil respectif.

Les bénéfices colorimétriques du laser

Figure 5 : Diverses spécifications d’espaces colorimétriques représentés dans le diagramme CIE 1931. L’espace de la recommandation 2020 constitue une sorte d’Everest qui n’est accessible qu’aux projecteurs à laser direct pour le cinéma électronique (document Christie).

Au fur et à mesure que les technologies évoluent, les exigences évoluent parallèlement, donnant aux concepteurs toujours de nouveaux objectifs. Ainsi la projection a conquis le domaine de la télévision et de la haute définition, et pour ces applications, ne se pose plus guère de questions, la plupart des appareils sérieux couvrent l’espace sRGB et atteignent les spécifications de la recommandation BT.709 (voir figure 5).
Mais cela ne suffit plus, car de nouveaux défis colorimétriques se présentent, issus du monde du cinéma. Ainsi, on cherche souvent la conformité avec la spécification DCI P3, accessible à beaucoup de projecteurs laser-phosphore et surtout laser-phosphore « améliorés » (avec laser ou LED rouge). Mais l’objectif ultime, le Graal de la colorimétrie, semble être la spécification BT.2020 (qui, pour corser la chose, ne se conçoit qu’avec une grande dynamique de reproduction « HDR »). Ce but ultime ne semble accessible qu’aux projecteurs à laser direct.

En effet, pour couvrir l’espace de couleurs BT.2020 (et, en général, un espace de couleur le plus large possible), il faut disposer de primaires les plus pures –monochromatiques- possibles, et situées de manière optimale dans le domaine des couleurs réelles (l’idéal serait d’avoir des primaires extérieures à ce domaine, mais ça, on ne sait pas le faire !). Or si on considère les spectres des différentes sources disponibles en vidéoprojection (voir figure 6.), il saute aux yeux que seules les sources laser répondent à ces exigences, et de ce manière superlative.

Figure 6 : spectre de trois types de sources utilisées en vidéoprojection : lumière directe de la source (en pointillé) et lumière disponible pour le moteur optique après séparation des primaires (en trait plein).

Figure 6a : Lampe à arc au Xénon

Figure 6b : Laser-phosphore (on remarque un spectre ressemblant globalement à celui d’une LED blanche)

Figure 6c : Laser direct. L’avantage de ce dernier en termes de monochromaticité est parfaitement évident.


Même les LED, qu’on n’a pas représentées sur la figure, ne sont pas, et de très loin, suffisamment monochromatiques). Cela laisse présager une évolution possible dans l’avenir : avec la maîtrise de la technologie pur laser dans les fortes puissances et son acceptation de plus en plus large, on pourrait voir apparaître des projecteurs pur laser de plus faible puissance, apportant ainsi une colorimétrie de type BT.2020 dans des domaines d’application et pour des utilisateurs moins exceptionnels.


Les procédés séquentiels ont l’avantage de n’utiliser qu’un seul projecteur, mais ils ont deux gros inconvénients : le premier est que la luminosité perçue est divisée par 2, puisque chaque œil ne reçoit la lumière que la moitié du temps. Ensuite, si la succession des images n’est pas assez rapide, le spectateur éprouve une sensation de papillotement, une fatigue visuelle et un certain malaise.
En utilisant la polarisation, il est possible de s’affranchir de la projection séquentielle, en utilisant deux projecteurs identiques qui diffusent simultanément les images destinées aux deux yeux, chacune selon une polarisation perpendiculaire à l’autre. Le spectateur visionne l’image avec les mêmes lunettes polarisantes passives que dans le cas précédent, sans ressentir de baisse de flux (mais il est vrai qu’en réalité, en utilisant deux projecteurs, on l’a doublé !), et surtout sans papillotement. Toutefois, la séparation des images par polarisation peut présenter des imperfections à l’origine de fatigue visuelle. Le laser RVG peut remédier à ce problème.

Les projecteurs que nous avons évoqués plus haut sont capables de réaliser la projection en 3D relief selon les méthodes déjà décrites. On parle de systèmes 3P (c’est-à-dire à trois primaires). Mais la finesse des raies spectrales émises par les lasers permet, avec deux projecteurs, d’utiliser deux jeux de primaires légèrement différents tout en conservant la gamme de couleur spécifiée.
En utilisant chaque projecteur pour l’image destinée à l’un des deux yeux, on réaliser une projection en 3D relief que le spectateur visionne au moyen de lunette dont chaque verre est un filtre qui isole les trois primaires correspondant à l’œil concerné. On parle alors de système 6P. La séparation des images est annoncée comme meilleure, et surtout, elle ne dépend pas de la position de la tête du spectateur. Cette méthode est bien adaptée pour la projection sur écran, courbe ou sphérique (dôme).

Le fléau du speckle (chatoiement, tavelures, granularité)

Les tavelures (speckle) sont des petites taches rapidement fluctuantes qui apparaissent dans la texture d’une image ou à l’intérieur d’un faisceau lumineux, et qui lui donnent un aspect granuleux. Avec un faisceau de lumière cohérente, elles sont dues à des interférences qui se produisent à l’intérieur même du faisceau lorsqu’il se propage dans un milieu où siègent de faibles variations d’indice de réfraction ou lorsqu’il frappe une cible comportant des irrégularités à l‘échelle de la longueur d’onde (donc le plus plan de tous les écrans présente ce type d’irrégularité). On observe ce phénomène lorsqu’on utilise des lasers, et ce d’autant plus que le faisceau est de bonne qualité. On l’observe aussi en astronomie, où il brouille les images observées depuis l’atmosphère terrestre, mais c’est un autre sujet…

Le phénomène de speckle est bien présent dans la vidéoprojection à base de lasers, et, bien évidemment, en particulier dans l’approche laser direct. On peut y remédier de diverses manières, en particulier en utilisant des lasers de longueurs d’onde très légèrement différente et/ou en « brouillant » la polarisation. La première solution tient au choix des nombreuses puces qui constituent les sources laser, et qu’on peut sélectionner et combiner en conséquence. Les solutions du deuxième type se présentent comme des filtres (« despeckle filter » ou « despeckler »), éventuellement « actifs » (par exemple incluant des modulateurs à cristaux liquides ou des miroirs rapidement mobiles) qu’on intercale dans le trajet optique. Il semble que cela soit un sujet d’études et de recherches encore « chaud ». Mais à part une éventuelle perte d’insertion, ces dispositifs n’ont aucun effet sur l’image (autre que la réduction de la granularité) dans la mesure où la cohérence du faisceau n’intervient pas dans le processus d’imagerie.

(à suivre)

Et avec les épisodes précédents :

 

Warm WA-251, une légende allemande accessible

Deux micros statiques allemands ont marqué l’histoire de la musique, le U47 et le ELA-250 / 251. C’est ce dernier que Warm Audio a décidé de remettre au goût du jour, au plus près du modèle original. Sauf son prix.

Les américains de Warm Audio ont étudié l’original encore largement utilisé en studio mais désormais très rare et coûteux, pour comprendre comment chacun de ses composants impacte le son, donnant ainsi au WA-251 une véritable signature vintage.
Mais cela n’a pas été de tout repos de trouver des composants compatibles puisqu’on parle d’un modèle né il y a 60 ans. Trois directivités peuvent être choisies grâce à un sélecteur à même l’alimentation : Cardioïde, Omnidirectionnelle et Bidirectionnelle (figure de 8)

Le kit complet incluant en plus du micro, son alimentation servant aussi au choix de la directivité, le câble Gotham et la suspension indispensable pour le découpler des vibrations solidiennes.

La capsule : Le WA-251 utilise une reproduction custom de la double capsule à gradient de pression vintage type CK12, ici en Mylar de 6 microns comme il se doit dorée à l’or fin, qui a été utilisée dans le 251, avec un schéma de perçage et une réponse en fréquence strictement identiques. Cette capsule est fabriquée en Australie, avec un parfait respect des spécifications vintage.

La lampe : Le WA-251 utilise une lampe slovaque 12AY7 de chez JJ Electronic. Warm Audio a testé trois marques de lampes et a choisi la JJ 12AY7 pour sa réponse en fréquence et sa nature douce et vintage.

Le transformateur : Le WA-251 utilise un transformateur CineMag fabriqué aux USA. Ce transformateur apporte la présence dans les aigus et cette largeur dans le bas du spectre attendues d’un microphone style 251.

Le câble : Le câble qui relie le microphone à son alimentation est un des composants qui est souvent négligé. Le blindage ainsi que le calibre du fil impactent le son d’un micro à lampe. Warm Audio s’est associé à Gotham Audio en Suisse pour utiliser leur câble 7 broches haut de gamme. Ce câble améliore la netteté de l’enregistrement en réduisant le déphasage et les effets parasites.

Les condensateurs : Le WA-251 utilise des condensateurs de couplage au polystyrène, à film Wima ainsi qu’un condensateur français Solen sur la sortie.

Quelques chiffres pour finir et qui sentent bon le tube. Le SPL admissible à 0,5% de distorsion est de 132 dB. Le rapport signal/bruit est de 80 dBA et le bruit équivalent atteint 12 dBA.

Et pour de plus amples renseignements sur le site Freevox

Et pour écouter quelques extraits du WA-251 sur le site Warm Audio

Ecodesign. Les états membres de l’UE votent la réglementation

Des exemptions supplémentaires accordées au secteur du spectacle vivant, de la conception d’éclairage et de l’industrie du cinéma garantissent que la grande majorité des outils d’éclairage de scène et de studio peut continuer à être utilisée.

Bruxelles, 15 janvier 2019

Le 17 décembre 2018, les États membres ont voté la proposition de la Commission visant à réviser la réglementation sur l’écoconception des produits d’éclairage, également appelée « règlement sur l’éclairage unique ».

La European Entertainment Ecodesign Coalition – groupement d’associations européennes travaillant dans le domaine du divertissement, du spectacle vivant et du cinéma/télévision – se félicite du résultat du vote des États membres, car le groupe d’experts a répondu à nos préoccupations concernant l’éclairage de scène et de studio.
Notre but est de continuer à offrir la meilleure qualité et les meilleures expériences aux professionnels dédiés à la conception d’éclairage ainsi qu’au grand public. C’est pour cette raison que le groupe de coalition avait demandé un certain nombre d’amendements répondant à des exigences essentielles pour nos métiers.

La Commission européenne avait introduit une première exemption technique pour notre secteur en juillet 2018, permettant à environ 80 % des types de lampes spécifiques utilisées dans le spectacle vivant et le cinéma d’être exemptés des exigences de la réglementation sur l’écoconception.

Après divers échanges d’opinions et d’informations techniques avec des experts des États membres de l’UE, le texte a été révisé une deuxième fois pour inclure les points suivants :

  • Alimentation électrique en mode veille : Clarification visant à exempter les réseaux utilisés sur scène des exigences relatives à la consommation d’énergie en mode veille
  • Sources de lumière blanche pour des besoins spécifiques
  • Sources lumineuses à couleur variable : Extension de la longueur d’onde du Vert
  • Liste des culots de lampes : davantage d’exemptions accordées

La raison principale des exigences mentionnées ci-dessus est qu’il n’existe pas actuellement d’équipements techniques de substitution disponibles pour certains éclairages spéciaux utilisés sur scène et dans les studios de cinéma.
Avec les exemptions supplémentaires votées en décembre 2018, la grande majorité des sources lumineuses nécessaires sur scène, pour la conception d’éclairage spécialisé et pour l’industrie du cinéma peut continuer à être utilisée.

La Commission européenne publiera une version consolidée du texte fin janvier 2019. Le vote au Parlement européen (procédure de contrôle) est prévu pour mars 2019. La réglementation révisée sur l’écoconception sera applicable aux États membres à partir de septembre 2021.

Contact pour plus d’informations :

  • Silke Lalvani, EU policy adviser – Pearle*-Live Peformance Europe – Mail : [email protected]

 

Green Go Wall Panel X. Il va vous coller au mur!

Amateurs de vieilles pubs, vous avez sans doute à l’esprit l’image du Gringo à moustache mais c’est Monsieur Plus qui s’impose, car ce boîtier, présenté en première mondiale sur le stand Axente lors des dernières JTSE, est truffé de bonnes idées.

Le cofondateur de Green Go (et aussi des interfaces lumière ELC), Silvio Cibien, également à moustache, y lançait sa station de contrôle murale, destinée à compléter utilement tout réseau de la marque hollandaise pour utilisation en coulisses, en local technique, ou en tout autre lieu pour intervenir sans les mains, mais aussi sans prise de tête. Le Wall Panel X vous donne accès à un maximum de trois canaux, soit vers un utilisateur unique, soit vers tout un groupe.

Pour en accroître la polyvalence, le Wall Panel X dispose d’une connexion pour combiné micro/casque et d’un haut-parleur intégré bien intelligible.
Il vous connecte à toute station d’un réseau Green Go, sur 32 canaux disponibles, dispose d’un programme audio annexe, et d’un canal supplémentaire pour communication directe sur combiné.
Puisqu’on aborde la question des canaux, un canal supplémentaire est disponible pour l’intervenant défini comme principal (Main Speaker), qui dispose d’un moteur audio dédié. La communication vers tout un groupe ou en privé vers tel ou tel est donc possible.

Ce boîtier comporte plein de fonctions pour simplifier la vie de l’utilisateur de cet appareil de centralisation et de contrôle : écran tactile TFT couleur, trois boutons rétroéclairés pour accès direct aux trois canaux principaux, et encodeur rotatif à plusieurs fonctions.
Il sert bien sûr de bouton de volume, mais, une fois appuyé, répond à la source audio la plus récemment adressée. A noter que toutes les données de pilotage de la matrice sont stockées en interne.

Résumons les points intéressants de ce “petit gringo vert” :

  • Comme toujours dans le système Green Go, pas de matrice séparée ni d’interface supplémentaire, donc le Wall Panel X peut se combiner directement avec n’importe quel combiné de ceinture « Beltpack » ou station multicanaux ;
  • Alimentation et transmission via PoE (standard 802.3af-2003) ;
  • Tous les paramètres sont stockés en interne : routing data, configuration générale du système, préférences locales et générales ;
  • Facile à configurer avec le logiciel gratuit Green Go Control
  • Haut-parleur intégré bien intelligible.

Plus d’info sur le site Axente et sur le site Green Go Digital

Allen & Heath engage Val Gilbert en tant que Directeur Marketing Technique

Allen & Heath annonce l’embauche de Val Gilbert en tant que Directeur Marketing Technique. Basé près de Londres, il travaillera en support du réseau international de distribution de la marque.

Val Gilbert

Val Gilbert va avoir en charge l’optimisation des connaissance et de la qualité de la formation que le réseau fournit à ses clients. Val a passé les six dernières années en tant que Responsable du support technique de Nexo et a une expérience de dix ans entre France et Angleterre en tant qu’ingénieur du son.
« Je suis ravi de rejoindre les équipes d’Allen & Heath. La marque surperforme, sans parler des nouveautés à venir. Je suis donc prêt à développer les offres de formation d’Allen & Heath au niveau mondial. » nous dit Val Gilbert. « Le talent et l’attention portée aux utilisateurs est une des forces de cette marque et c’est un honneur pour moi de la rejoindre. »

Rob Clark

Rob Clark, le Directeur Général de Allen & Heath conclut en ces termes :
« Nous sommes enchantés d’accueillir Val au sein de notre branche technique. Son expérience lui donne tous les atouts pour nous aider à développer nos programmes de formation, ce qui offrira à nos utilisateurs un support encore plus efficace. Val est déjà actif au sein de nos équipes et va partir à la rencontre de nos distributeurs à partir du printemps. »

Et d’autres informations sur le site Allen&Heath

 

Algam recherche un(e) Technicien(ne) Approvisionneur(euse) pour son SAV électronique

Rattaché(e) au responsable du SAV électronique, vous gérez l’approvisionnement et le stock de pièces détachées pour les marques qui vous sont confiées. Vous jouez un rôle d’interface entre les Chefs produits, les fournisseurs et les clients.
De formation Bac +2 minimum en électronique, vous justifiez d’une expérience réussie sur un poste similaire et vous avez idéalement de bonnes connaissances techniques en audio/son et lumière.

Cliquez sur l’image de l’annonce ci-dessous pour y accéder :