Adamson équipe la cathédrale d’Eisenstadt

Alors que les églises s’efforcent de servir leurs fidèles et d’élargir leur fréquentation en utilisant les nouvelles technologies, elles se retrouvent inévitablement à équilibrer leurs besoins en systèmes audio de qualité avec le désir de maintenir la beauté et l’atmosphère singulière qui font partie intégrante des lieux de culte.

Cela a été aussi le cas dans des lieux chargés d’histoire comme la cathédrale d’Eisenstadt en Autriche, qui a récemment vu installé une sonorisation Adamson toute en discrétion pour améliorer l’intelligibilité de la parole et sonoriser de petits ensembles musicaux contemporains avec clarté et profondeur.

Anciennement connue sous le nom d’église Saint-Martin, cette cathédrale gothique a été achevée en 1522 et comprend un grand orgue créé selon les desiderata du compositeur autrichien et «père de la symphonie et du quatuor à cordes», Franz Joseph Haydn.

Au fil du temps, elle a été endommagée par un incendie et reconstruite, et, plus récemment en 2003, a bénéficié d’une importante rénovation entreprise par les architectes Lichtblau-Wagner. Pour faire court, pour ce qui est de l’atmosphère, l’histoire et l’esthétique, cette cathédrale, siège de l’évêché d’Eisenstadt depuis 1960, nécessite beaucoup plus d’attention aux détails que bien d’autres lieux.

Sur le mur de gauche, une des deux enceintes Point 8, le point zéro du déploiement. Visible à droite, une des six PC5 bénéficiant d’une remise en phase grâce DSP des contrôleurs Lab.gruppen.

Cette cathédrale est également réputée pour l’accueil de concerts de musique sacrée, y compris le festival annuel Haydn d’Eisenstadt, et nécessitait un système audio offrant un renforcement vocal et instrumental de premier ordre et une reproduction parfaite de la parole.

«Ces types d’églises ont été conçues pour projeter la voix sans aucune sonorisation puisque…cela n’existait pas», explique Jochen Sommer, directeur des opérations d’Adamson à Hambourg, en Allemagne. C’est un environnement acoustique difficile, poursuit-il: «donc, repenser la diffusion et obtenir plus d’intelligibilité, du point de vue de la conception du système et de l’esthétique, est un défi.»

Il a été relevé par le consultant audio et concepteur Martin Laumann, qui a spécifié deux Adamson Point 8 pour la « face » et six PC5 compacts, passifs et coaxiaux à 2 voies comme lignes à retard, tous alimentés individuellement par deux contrôleurs amplifiés Lab.gruppen PLM 5K44. L’installation et la mise en service du système ont été effectuées par Günther Huemer de GH-Beschallung.

La Point 8, PC5 Adamson et Lab.gruppen PLM 5K44. Les trois ingrédients de cette intégration.

«Auparavant, l’église disposait de colonnes, mais la configuration manquait d’intelligibilité à l’arrière de la cathédrale et n’était pas adaptée à certains de leurs spectacles musicaux», explique Huemer. «Nous avons fait une simulation, puis testé la configuration Adamson déployée pendant les offices de Pâques en 2019, et tout le monde dans l’église a pu entendre avec une grande clarté.
Une fois le système précédent remis en service, la décision de partir avec Adamson n’a pas fait débat. Alors que de nombreuses églises ont fait le choix des colonnes, les enceintes Adamson fournissent une sonorisation plus efficace, en particulier pour la musique.

Günther Huemer

Huemer poursuit :  » Parfois, il y a deux ou trois musiciens jouant de la guitare et / ou des claviers et en pareil cas la Point 8 et la PC 5 pour petites qu’elles soient, fournissent plus de SPL et de clarté que les enceintes colonnes. »
En fin de compte, avec les Point 8 fixées au mur de chaque côté de l’autel à environ deux mètres et demi de haut, et les PC 5 érigées sur des pieds de 2 mètres au plus près des piliers de la cathédrale, «la transparence et la réponse en fréquence sont bien meilleures. »

Bien que la Point 8 soit le plus petit membre de la famille Adamson’s Point Series, elle offre beaucoup de punch et, en tandem avec la PC 5, offre une reproduction très détaillée de la parole et de la musique live. «Et même s’ils ont cinq micros qui sont ouverts tout le temps et un orgue très bruyant, nous n’avons aucun accrochage.»

Le résultat est une couverture extrêmement uniforme et une excellente intelligibilité partout, ajoute Martin Laumann, qui utilise également un système Adamson composé de huit S10, deux Point 12, quatre Point 8 et quatre PC 5 pour son travail en tant que Tonmeister au prestigieux Musikverein de Vienne et dont la société, X Audio, a installé et aidé à tester le nouveau système de la cathédrale d’Eisenstadt.

Les trois PC5 blanches au plus près des colonnes, très peu visibles.

D’autres informations sur le site Adamson et sur le site DV2

 

Ayrton Eurus « S » La nouvelle génération

Ayrton présente l’Eurus, un spot à couteaux de nouvelle génération, celle qui profite des avancées technologiques appliquées sur les derniers luminaires de la marque, d’un nouveau moteur de leds et d’une étude plus poussée pour qu’il soit plus compact, plus léger, plus lumineux, plus silencieux.

Eurus offre pour ses 650 W de leds, un flux censé dépasser de 30 % celui de la plupart des machines de cette catégorie. Loin de remplacer le Ghibli, il est conçu pour les utilisateurs qui souhaitent bénéficier des toutes dernières innovations en matière de machines LED à faisceau net.
SLU a procédé au test complet de la version S. Alors…

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L’Eurus bénéficie du design élégant de la marque, reconnaissable entre 1 000. Sa tête fine et épurée se voit juste marquée par quelques prises d’air latérales et quelques autres vers l’arrière. Elle est terminée par le radiateur, et à l’avant montre une large lentille de 170 mm.

L’Eurus utilise un moteur de leds blanches de 650 watts. Sa lentille frontale de 170 mm délivre un faisceau très propre et très malléable. Comme les autres spot/couteaux d’Ayrton, l’Eurus est disponible en version « S » (Stage), (6700 K) énergique avec un IRC natif de 70 et un modèle « TC » (True Colors »), (6000 K), dont l’IRC natif grimpe à 90 au prix d’une petite perte de flux.

Mesures photométriques

Courbe derating

Nous allumons la machine à pleine puissance et mesurons l’éclairement au centre toutes les 5 minutes pour tracer la courbe de derating.
La lumière se stabilise en 5 minute avec une atténuation de 10 %. L’Eurus bénéficie d’un nouveau système de refroidissement efficace.


Le plus petit Net


Faisceau 20°


Le plus grand net

Nos mesures de flux ont confirmé ce que nos yeux ont constaté. La bestiole est puissante, la lumière est belle ! En faisceau de 20°, les 650 W de leds produisent un flux de plus de 29 500 lumens à froid (26 500 après derating) soit une efficacité de 45 lm/W (41 lumens/W après derating).
C’est un résultat vraiment très bon, supérieur à celui du Ghibli (27 lm/W à froid et 25 lm/W après derating) et, à ce jour, aux machines concurrentes de cette catégorie. La courbe d’intensité lumineuse nous montre un faisceau extrêmement homogène. Vous me direz : « comme la plupart des machines à leds haut de gamme ». Et c’est vrai.

Depuis que l’époque des lampes est révolue, ce qui était un gros travail pour tenter de répartir la lumière d’un arc très serré en atténuant un point chaud dont personne ne voulait (ou pas… Maintenant certains commencent à le regretter…), la technologie LED a permis aux fabricants de se concentrer sur d’autres défis techniques, l’homogénéité du faisceau étant un problème très différent. En tout cas, l’étale du faisceau de l’Eurus est remarquable. Voilà !


Dimmer et strobe

Le dimmer est remarquablement linéaire, et le mode « Square Law » lui donne une très belle courbe très proche de celle d’un système de dimmer sur une lampe tungstène classique. Le strobe est efficace, sa vitesse la plus élevée confine avec le scintillement d’un arc électrique, et son canal de contrôle donne accès à une belle variété d’effets « random » et « Pulse ». Rien à dire, ça marche, et très bien !



Zoom

Le zoom au plus petit net est d’environ 4,7°, un peu moins quand on “zouille” un peu avec la netteté absolue. En gros, le faisceau ferme très fort en beam. Par contre, à notre distance de 5 m, la projection d’un gobo net n’est possible qu’aux alentours de 8°/9°. Le faisceau au plus large dépasse sensiblement 50°, et là, on focalise même à des distances très courtes. On regarde tout ça !

Question couleurs

La trichromie, ou plus précisément l’optique (qui a une incidence sur le mélange des couleurs) a été fortement améliorée par rapport au Ghibli car nous ne percevons plus (ou si peu) l’introduction des lames dichroïques dans le faisceau sur une certaine distance après la sortie de lumière. Le positionnement de certains éléments optiques par rapport à la position du système de couleurs dans la machine y est probablement pour beaucoup. Les mélanges même compliqués (les pastels utilisant plusieurs teintes comme des ambrés, des saumons, etc.) sont vraiment très beaux et limpides.

La trichromie CMY est efficace produisant des couleurs profondes, denses et saturées, des pastels subtils, et les transitions sont limpides. Aucune teinte n’est à la ramasse. Même les verts sont tout de même bien lumineux et le rouge est rouge. A grande vitesse les transitions sont immédiates.

Couleurs CMY + CTO.

Cette trichromie CMY est complétée par un CTO progressif qui produit un ambré très doux et dont la densité peut devenir assez importante. Il abaisse la température de couleur jusqu’à 2960 K. Une roue propose une série de 6 couleurs saturées qui peuvent se positionner soit en couleur pleine soit en demi-couleurs pour des effets bicolores très sympas avec certains gobos. Cette roue de couleurs est focalisable.

Ainsi, en effet bicolore, vous pouvez choisir un faisceau net, avec juste une petite barre métallique (focalisée elle aussi pour le coup…) séparant les deux teintes, ou un fondu entre les deux couleurs dans le faisceau. Sur cette roue, en septième position, se trouve un filtre quart de CTB pour l’usage des gobos dont on parlera plus loin. Surpriiiise !

Roue de couleurs avec demi-couleurs. Floues et nettes.

Un canal dédié permet d’engager deux filtres « minus green » chacun de densité différente, tirant sur le rose donc, pour éliminer la dominante verte d’une captation. Ces filtres permettent aussi de faire remonter l’IRC. Le plus léger passe l’IRC à 76, et le plus intense à 84 et il descend la température de couleur à 6100 K. Ces deux filtres, montés sur une guillotine coulissante, peuvent s’actionner indépendamment des systèmes de couleurs.

Gobos

L’Eurus dispose d’une roue de 7 gobos tournants indexables, une roue de 11 gobos fixes, et une roue d’animation, dont l’effet peut se résumer à celui d’un gobo strié qui bénéficierait d’un défilement continu.

Les gobos tournants.

Les gobos fixes.

Le kit de gobos reprend la plupart des standards de la gamme Ayrton (Ghibli / Mistral / Diablo / Khamsin etc.), dont le cône jaune et blanc, les triangles entrecroisés, et le mélange multicolore psychédélique rappelant un peu les anciens effets à huile en mouvement sans oublier les indispensables : un vrai beau cône lisse, une barre de points, une passoire, etc.

La roue d’animation.

La roue d’animation striée circule dans le sens vertical, hélas l’effet le moins impressif dans un faisceau volumétrique, alors que dans le sens horizontal, on pourrait voir défiler le ciselage du rayon de lumière en continu…
Les plans de gobos sont suffisamment éloignés pour offrir de beaux effets de « morphing » d’un gobo à un autre par jeu de focus. Idem sur la roue d’animation. En superposition, l’un des deux est vraiment très flou mais leur mélange n’est pas compromis pour autant.

Faisons une petite pause sur un point important. Les machines spot à LED ont toutes plus ou moins le même souci que l’on appelle le « yellow shift » au passage de gobo.
Il s’agit d’une teinte légèrement jaunâtre qui vient colorer plus ou moins sensiblement le faisceau à l’introduction d’un gobo. Ce phénomène est dû à une réflexion interne entre le traitement optique du moteur de LED et la surface en verre du gobo.

Pour y remédier, Ayrton a choisi, depuis le Ghibli ; l’enclenchement automatique d’un filtre ¼ de CTB, placé sur la roue de couleurs dès l’introduction d’un gobo dans le faisceau. Et le léger bleuté du correcteur vient neutraliser la petite teinte jaunâtre problématique. Alors évidemment, ça vole un peu de lumière au passage (ce n’est pas non plus si sensible que ça) mais ça garantit le joli blanc d’origine au gobo. Ce dispositif est débrayable pour qui ne souhaiterait pas l’utiliser, soit en DMX par le canal « control », soit en RDM, soit dans le menu « options » de la machine. Et ça marche.

Effets de gobos.

Effets de gobos avec prismes.

Prismes

L’Eurus dispose de deux prismes rotatifs et insérables simultanément dans le faisceau. Le premier est linéaire x4, le second est circulaire x5. Lorsque les deux prismes sont superposés, on obtient grosso modo un prisme à « 20 facettes » dans un gros mélange d’images multiples un peu confuses. L’introduction des prismes ne peut pas se faire sur la totalité de la course du zoom (surtout le mélange des deux) mais sur une plage suffisamment large et confortable.

Les prismes permettent d’étaler le faisceau de façon importante, évitant des images fortement « ratatinées » les unes sur les autres, et leur qualité offre de belles projections sur la totalité des images dupliquées. Sur un faisceau au plus large, ça permet d’envoyer au moins 70° de projections ! Un très beau résultat et un des points sur lesquels cette machine flirte avec l’excellence.

Les prismes.

Frosts

Les deux frosts sont progressifs. Le premier « léger » permet tout de même de flouter assez fortement un gobo ou un cadrage aux couteaux. Le second, « heavy » est extrêmement intense. La linéarité de l’engagement des filtres est régulière mais le « fondu » du frost n’est vraiment progressif que sur le premier. Avec le second frost, un halo s’intensifie progressivement devant l’image qui garde un contour net jusqu’à environ 90 % de la course, puis elle disparaît. Le mixage est délicat et très beau.

Les frosts.

iris

L’iris est tout à fait correct et permettra, combiné au zoom, d’obtenir un faisceau extrêmement serré au plus petit net, et de beaux effets de « pulse » et d’ouverture / fermeture.

Ouverture / fermeture à l’iris.

Les couteaux

Ce système de 4 couteaux à fermeture totale donc positionnés sur 4 plans, n’offrira pas un net absolu de l’ensemble. Classique me direz-vous. Et on est vraiment dans la moyenne de ce qui se fait sur la plupart des machines haut de gamme. Le compromis choisi par Ayrton permet de positionner les couteaux avec le moins de limites mécaniques possible.

Les couteaux.

Le problème du net absolu recherché comme un saint Graal est d’ailleurs finalement assez secondaire lorsque l’on sait que dans la plupart des cas, on va chercher à adoucir les bords d’un cadrage soit par une légère défocalisation ou, plus académiquement, par adjonction d’un peu de frost…
L’orientation de la frame se fait sur une amplitude large de ± 60°.

Vidéo de présentation


Construction et mécanique

L’Eurus inaugure certaines techniques de construction visant à réduire le poids et le volume externe. Tout est optimisé aussi pour ne pas devoir réduire les éléments optiques. En ce sens c’est une vraie réussite. Millimètre par millimètre, et gramme par gramme, l’Eurus gagne ainsi en compacité et en légèreté tout en gardant la rigidité de son berceau et d’excellentes qualités optiques.

Le panneau de connecteur. On remarque la trappe pour la batterie.

Les bras comportent des loquets de blocage pan et tilt.
La base est toute fine avec ses poignées, son afficheur et son panneau de connecteurs : entrée / sortie DMX en XLR 5, double connecteur réseau RJ45, port USB pour les mises à jour du software, et PowerCon True 1 pour l’alimentation.
Une trappe enferme la batterie de l’afficheur qui permet de configurer la machine hors secteur.

Le menu de l’Eurus, comme la plupart des machines AYRTON, se contrôle à l’aide d’une « jog-wheel ». Alors à chaque fois ça me déroute un peu mais ça fonctionne bien.

Sous les jupes de l’Eurus.

Sous la base, les trous offrent deux possibilités d’écartement des oméga d’accroche sur la largeur pour envisager différentes combinaisons de positionnements et éviter les problèmes d’entretoise ou de jonction de pont gênant l’accroche. Même si ça n’est pas aussi souple que des oméga déportables, ça peut suffire dans bien des cas.
On peut aussi fixer les oméga perpendiculairement, dans le sens étroit de la base, mais sur un seul plan. 2 points d’encrage pour élingue de sécu sont disposés entre les fixations d’oméga.

L’Eurus avec les tripes à l’air.

Les capots de la tête se démontent chacun en desserrant 2 vis plates quart de tour imperdables. Ils sont retenus par une petite élingue de sécu. Les capots de bras sont fixés par 4 vis BTR imperdables également.

Pour accéder à la partie interne centrale de la lyre mobile, il faudra encore retirer deux carters (8 vis), pour dégager totalement le mécanisme et l’accès au passage de câble de l’axe PAN. En 20 minutes vous pouvez tout désosser et remplacer une courroie de pan.
Détail de fabrication, sur les capots de bras, on trouve des petits silent blocs en caoutchouc qui évitent les bruits de vibration ou de craquements quand la lyre est en mouvement. Astucieux.

Les plaques de la base sont tenues par 2 x 4 vis BTR et donnent accès au-dessus de la partie alimentation de la machine. Chose rare, on a une belle visibilité du contenu de la base. Si intervention il doit y avoir, c’est tout de même assez simple d’accès.

Vue arrière avec les trappes de ventilation et le radiateur.

Dans la tête, on ne compte pas moins de 17 ventilateurs ! Ils sont positionnés pour cibler les endroits critiques et leur fonctionnement est optimisé par une électronique qui analyse les données des capteurs répartis dans la machine aux endroits stratégiques.
L’Eurus offre différentes options de ventilation jusqu’au mode ultra-silencieux (toujours au prix d’une atténuation de la lumière of course !) quasiment sans ventilation.

En mode automatique, on mesure 45 dB à 1 mètre en fonctionnement le plus bruyant (en mouvement, avec toutes les fonctions mécaniques internes qui remuent, etc.), comparé aux 30 dB de bruit ambiant du Studio d’Impact Evénement où nous faisons nos tests. Bravo.

Attaquons donc le démontage : Deux modules se démontent. Tout ce qui peut être démonté à l’intérieur pour la maintenance courante nécessite un simple tournevis cruciforme Philips.

Le module couteaux

Le module découpe côté recto.

Le module couteaux est maintenu par 4 vis et un système de connecteur DB9 classique.
Il est assez semblable aux modules couteaux qu’on connaît sur le reste de la gamme, à ceci près que la rotation du support passe des ±45° habituels à ± 60° pour plus de liberté d’angles. Sur ce module se trouve également l’iris.

Le module effets / couleurs comporte la trichromie, le CTO, la roue de couleurs, les roues de gobos, et la roue d’animation. Il se démonte à peu près comme le module couteaux, à ceci près que le desserrage de 4 vis débloque des petites plaques qui maintiennent le module en place. La fabrication est remplie d’astuces.
Détail sympa, sur la roue de gobos fixes (qui sont remplaçables par simple clipsage), un petit détrompeur permet de toujours positionner les gobos fixes de la même façon. Ils seront donc toujours « indexés » de la même manière en cas de remplacement. Si ça n’a pas une grosse importance pour un cône, par contre pour une barre ou une grille carrée, ça peut être très intéressant !

Le module est très compact et un simple nettoyage des filtres de couleur sera de toute évidence une opération délicate, même si le module se démonte en deux pour justement accéder au cœur de la trichromie. On distingue, entre la roue de couleur et la partie trichromie, la petite guillotine coulissante équipée des deux filtres « minus green / IRC » qui peut circuler dans le faisceau, avec l’ouverture pleine en son milieu.

Le module d’effets.Au centre à gauche, on distingue un côté de la petite guillotine avec les filtres « minus green / IRC ».

Le module d’effets côté trichromie.


Avantage tout de même avec ces nouvelles générations de lyres à leds, les opérations de nettoyage nécessaires sont de moins en moins fréquentes. On ne voit que très rarement des machines dont l’intérieur de la tête est très encrassé comme c’était le cas du temps des asservis à lampes dont des puissantes ventilations généraient des flux d’air dans toute la tête tous azimuts. Les conceptions de ce type, très compactes, sont donc plutôt rationnelles à l’usage.

A l’arrière, le module de LEDs

Le module de leds démontable avec sa lentille.

Celui-ci se distingue des systèmes généralement observés sur les machines concurrentes. Déjà, tout l’arrière de l’Eurus n’est pas occupé par une grosse « boîte à lumière » constituée d’énormes radiateurs bardés de caloducs.
Ici, 6 petits ventilateurs dissipent, en haut et en bas, les calories d’une plaque sur laquelle est fixé le circuit de leds. Il y a toujours évidemment un radiateur mais il est ici de taille très réduite : quelques centimètres d’épaisseur.

Chose sympathique bien que sa nécessité soit encore aujourd’hui à considérer comme un fait rare, le module de LED se démonte très facilement pour un remplacement éventuel, en moins de 10 minutes, optiques comprises. On le sort par l’avant, côté effets.
Le module est au centre de la plaque, et se présente sous la forme d’un petit carré de moins de 10 cm de côté, surmonté de son système optique de parallélisation des faisceaux (ces petits « alvéoles » qui surmontent chaque led), lui-même couronné d’une grosse lentille condenseur. Tout est accessible et se démonte avec un petit tournevis type « tom-pouce » (un petit cruciforme court) et hop !

Frosts et prismes prennent place entre les lentilles de zoom et focus.

Dans la partie avant de la machine, les deux chariots de 13 lentilles (focus et zoom) circulent sur des rails de guidage linéaire, tels que ceux qu’on retrouve dans l’électromécanique de haute précision industrielle.
Les deux chariots comportent aussi chacun un prisme et un frost avec leur système de motorisation qui les insère dans le faisceau, et qui entraîne leur rotation (pour les prismes).

Conclusion

L’Eurus se présente comme une superbe machine, et une fois de plus Ayrton a su montrer sa force et ses capacités à concevoir de très beaux projecteurs asservis. Celui-ci pousse très loin certains détails techniques pour offrir un appareil optiquement et mécaniquement remarquable.
Sa conception le rend parfaitement compatible avec l’ensemble de la gamme Ayrton qui malgré les évolutions a su garantir aux utilisateurs et aux clients de la marque une certaine constance et continuité quand il s’agit d’envisager un investissement. Rien à dire, sinon s’incliner.

D’autres informations sur le site Axente et sur le site Ayrton

On aime :

  • La qualité de la lumière
  • Le prix
  • Le côté machine à tout faire compacte

On regrette :

  • De ne pas l’avoir tous les jours dans mon kit !

Tableau général

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L-ISA pour s’immerger dans la ARTECHOUSE de New York

ARTECHOUSE NYC, situé dans une chaufferie jamais occupée auparavant et située sous l’emblématique marché de Chelsea, est l’une des destinations prisées pour vivre des expériences artistiques uniques à New York. ARTECHOUSE se présente à juste titre comme la galerie d’art de l’ère numérique.
C’est un espace innovant pour des expositions immersives et interactives, destiné à fournir les systèmes visuels et sonores les plus avancés aux artistes qui expérimentent les technologies émergentes et les nouvelles formes d’expression créative.

Julius Horsthuis

L’expo virtuelle Geometric Properties, qui va s’étirer jusqu’en septembre 2021, en est un parfait exemple. Des visuels fractaux créés par l’artiste néerlandais Julius Horsthuis avec des bandes sonores originales de Michael Stearns et David Levy.

la dernière exposition de la galerie est un programme époustouflant de 30 minutes, qui «explore les modèles mathématiques fondamentaux pour stimuler l’auto-réflexion existentielle et souligner l’émerveillement d’être », selon le site Internet de l’artiste.

Mais ce qui fait de ARTECHOUSE NYC un lieu unique et qui permet aux artistes de pousser leur créativité encore plus loin, c’est le déploiement d’un système immersif L-ISA. Conçu et installé dans la galerie principale pour l’inauguration du lieu en septembre 2019, il permet aux artistes d’élargir leurs toiles du visuel à l’audio.

«Il s’agit du troisième site d’ARTECHOUSE et nous voulions qu’il soit le navire amiral de l’expérience», déclare Riki Kim, Executive Creative Director d’ARTECHOUSE. «Lorsque nous nous sommes penchés sur la partie audio, L-Acoustics et L-ISA se sont démarqués de la concurrence.


L’attrait était d’avoir un système de son immersif sans «hot spots» dans la pièce en plus d’un son clair et transparent qui pourrait exprimer le large éventail de tons et d’émotions de l’art. Mais ce n’était pas seulement le produit; c’était aussi les gens de L-Acoustics et la manière avec laquelle ils nous ont approché en tant que partenaires artistiques. Avec eux, les personnes et les produits forment un ensemble indissociable. »

See Factor a fourni le système audio à 31 voies à ARTECHOUSE NYC, qui comprend 20 enceintes X8 qui ceinturent la salle, dix enceintes 5XT déployées sur le plafond en douche et deux subwoofers SB15m, qui fonctionnent sur une seule voie. L’ensemble du système audio est alimenté par un total de six contrôleurs amplifiés LA4X, le mix immersif passant par le processeur L-ISA.

Le son est complété par un système de projection laser de 150 mégapixels alimenté par Barco, résolution 16K.

Kerim Karaoglu

Les compositeurs pour des œuvres permanentes et les concepteurs sonores, tels que le berlinois Kerim Karaoglu, qui a fourni l’illustration sonore de l’expo virtuelle inaugurale d’ARTECHOUSE NYC, Machine Hallucination, utilisent le plug-in L-ISA Source Control dans une session Logic Pro pour adapter leurs configurations sonores de travail avec celle de l’installation.

Les sorties du processeur sont ensuite capturées sous forme de stems pour être lus par le serveur multimédia son et vidéo de la salle. Le MADI en sortie du serveur est converti via un RME M32 Pro en analogique pour alimenter les contrôleurs amplifiés LA4X.
En somme, L-ISA est devenu une extension du processus artistique lors du mixage du spectacle, permettant aux artistes de créer et de livrer de nouvelles expériences sonores multidimensionnelles pour des productions live et enregistrées.

Jesse Stevens

«ARTECHOUSE a été un projet très enrichissant auquel participer et ce à plusieurs niveaux», déclare le concepteur sonore Jesse Stevens, qui a conçu et réalisé l’installation. Il a travaillé en collaboration avec Kim et l’équipe ARTECHOUSE pour développer un système qui donne une résolution maximale en respectant les contraintes scénographiques nécessaires, comme ne pas placer d’enceintes dans la zone de projection.

«Nous avons été chargés de réfléchir à un système non seulement avec notre œil d’ingénieur, mais aussi d’un point de vue créatif. Il fallait s’adapter à toute idée artistique, voire devenir une extension du travail des artistes. » Stevens a ensuite mixé le son pour Machine Hallucination, et il a déclaré que la mise en œuvre de la riche et belle partition de Keraoglu était un «rêve devenu réalité».

Stevens précise que Geometric Properties, l’expo actuelle, est unique car séparée en deux parties délimitées par les partitions musicales très dissemblables des compositeurs Michael Stearns et David Levy.
«Ils m’ont demandé de tirer le meilleur parti de la technologie L-ISA et de faire les mixages en direct des deux partitions, ainsi que d’ajouter et de jouer avec des effets sonores à chaque morceau. Il y avait donc pas mal de travail à faire à la fois du point de vue du mixage, ainsi que du travail sur les placements et les effets sonores, qui fonctionnent tous comme une boucle continue », explique Stevens.

La musique composée par David Levy ouvre la séquence, que Stevens compare à une bande-annonce de film d’action. «C’est très dynamique avec beaucoup d’éléments très cinématographiques», dit-il. «David vient du monde de la composition de jeux vidéo, il y a donc des pêches, des sons, des whooshes, des crashs et une dynamique très intense.

Littéralement, la seule façon de mixer dans ce genre d’espace était avec L-ISA parce que nous avons pu prendre cette partition très complexe et tous ces éléments, les séparer et les placer à différents endroits de la pièce. Nous avons également dû développer une interaction entre les éléments afin que le spectateur puisse obtenir un mélange unique en fonction de l’endroit où il se trouve dans la pièce. »

De plus, ajoute Stevens, le mélange a dû être considéré sous tous les angles, car le public se promène constamment à l’intérieur de l’espace, expérimentant les visuels et le son partout où il se trouve. «Il y a beaucoup de placements d’objets très spécifiques qui créent cette interaction entre les éléments et travaillent avec la dynamique des pièces», dit-il.
«Mais nous devions également être en mesure de prendre du recul pour nous assurer que les perspectives de l’audio correspondaient aux perspectives des éléments visuels dans l’espace. Ce n’est qu’avec la technologie L-ISA que j’aurais pu faire cela. »

Pour la partition de Michael Stearns, que Stevens qualifie de «beaucoup plus discrète, plus ambiante», il a créé une combinaison d’effets sonores et de choix immersifs . «C’était génial pour le public de faire une petite pause après la montée d’adrénaline de la première partie, mais nous voulions quand même faire correspondre le ton et l’énergie», dit-il.

«J’ai pu concevoir et prévisualiser les effets sonores et le mixage musical dans mon home studio, puis les envoyer à Michael, Julius et Riki, pour avis et collaboration. La pièce de Michael a beaucoup d’effets sonores, qui ont nécessité un montage très fin pour se synchroniser avec les visuels. Le mouvement des effets ajoute de la dimensionnalité et de l’intérêt, et il était important de travailler en parfaite adéquation avec les visuels. L-ISA m’a donné la possibilité de placer précisément tous ces éléments.

Stevens attribue à L-ISA un rôle de partenaire créatif . «Ce qui est vraiment unique, c’est que la technologie L-ISA elle-même est incroyablement intuitive», affirme-t-il. «Par exemple, j’ai joué tout l’audio sur un système Pro Tools et nous avons enregistré l’automation pour le placement et le mouvement dans Pro Tools.
J’ai ensuite inséré le contrôleur L-ISA, écouté chaque élément, puis enregistré sa position ou sa trajectoire en temps réel. Pouvoir superposer les éléments tout en enregistrant l’automation permettait une liberté totale d’itération, ce qui était crucial car c’était le seul moyen de s’attaquer à ce mix dense et à grande échelle. C’est un processus unique en son genre.»

Kim ajoute que l’impact de L-ISA est évident dans la satisfaction des artistes et des visiteurs du lieu et des installations. «Ils ne peuvent pas toujours l’expliquer, mais tout le monde le vit de manière viscérale», dit-elle.
«Et les compositeurs et concepteurs sonores sont toujours ravis d’apprendre que nous avons L-ISA disponible. Vous pouvez voir que cela fait une différence pour toutes les personnes impliquées. »


Et d’autres informations sur :

– Le site ARTECHOUSE NYC
– Le site See Factor
– Le site L-ISA

 

Robe T2 Profile, 850 W de leds pour porter loin

Equipé comme le T1 d’un moteur de leds MSL (Multi Spectral) à 5 teintes des leds qui assure la finesse et la précision des couleurs aux éclairagistes de théâtre et directeurs photo, le T2 monte en puissance.

Avec son zoom 5 – 55° et sa source de 850 W qui assure en sortie un flux de 17 000 lumens contre 10 000 pour le T1, le T2 Profile est à l’aise en longue portée.

Le T2 Profile est optimisé pour le théâtre : contrôle précis des températures de couleur de 2700 K à 8 000 K, simulation tungstène, IRC de 95 qui permet de restituer à la perfection la couleur de peau naturelle des visages et les décors. Les deux luminaires (T1 et T2) sont raccord en colorimétrie, afin de fonctionner ensemble sur une création, avec les mêmes couleurs homogènes.

Le besoin d’une gradation précise à faible luminosité est assuré par le système L3 (résolution 18 bits) qui produit des fondus au noir imperceptibles et ultra-doux. Pour les besoins de la captation vidéo, le T2 dispose d’un canal minus green et plus green, ainsi qu’une gestion spéciale de l’alimentation Cpulse sans flickering.



Le T2 reprend le système de découpe à couteaux motorisés de Robe et un panel complet de fonctions : deux roues de gobos dont une de rotatifs, une roue d’animation, deux prismes rotatifs à 6 facettes, des frosts progressifs, 1° et 5°, utilisables sur toute la plage de zoom.

Robe T2 moteur leds

Conçu pour fonctionner dans des environnements très sensibles au bruit, le T2 utilise un système de ventilation innovant AirLOC.
Signifiant « Moins de nettoyages optiques », cette technologie vise à réduire le bruit, et le niveau de particules au niveau des optiques, limitant ainsi la fréquence de nettoyage.
En version FS, la tête du T2 est équipée d’une caméra numérique pour être connectée au RoboSpot en utilisation poursuite.

Plus d’infos sur le site Robe Lighting France

MDG CHATmosphere avec Pierre Claude

MDG CHATmosphere est une nouvelle série d’interviews réalisées lors de la rencontre de l’équipe du canadien MDG avec des concepteurs lumière et de techniciens.

Pierre Claude © Matt West.

Dans cette interview, la première de la série, MDG s’entretient avec le concepteur lumières français Pierre Claude, qui a notamment réalisé la conception lumière des tournées mondiales de Gesaffelstein, The Strokes, Phoenix, ainsi que le festival de concerts Arte 2020. Il parle de sa carrière et de ses inspirations.

Pierre Claude : Je travaille principalement avec des groupes indés et je suis donc très impliqué dans leurs scénographies. En tant qu’éclairagiste, scénographe ou directeur technique je participe à toutes les étapes d’une tournée, de la conception à la programmation y compris la synchronisation, la direction artistique, les visuels et la gestion technique et bien sûr, je suis sur la route !


ARTE Concert Festival, Paris © Pierre Lapin

MDG : Quel est votre passé professionnel ?

Pierre : J’ai voulu être concepteur lumières très jeune. À 14 ans, je suis allé dans un magasin de sonorisation avec un ami qui avait du matériel en panne. J’ai visité le showroom dans lequel des scanners étaient pilotés en maître/esclave et j’ai eu le coup de foudre !
J’ai étudié l’automatisation industrielle au lycée et, le week-end je faisais des petits boulots dans l’événementiel. Mon premier emploi d’éclairagiste je l’ai eu à l’âge de 18 ans, dans un club de vacances pendant deux ans. J’ai ensuite travaillé au Queen sur les Champs-Élysées, où je suis resté cinq ans. Le club était incroyablement bien équipé avec les dernières technologies de l’époque.
Neuf heures par jour derrière la console aux côtés des meilleurs DJ de la planète au début des années 2000 fut une excellente formation ! Cependant, travailler de nuit est destructeur à long terme. Je me suis donc tourné vers l’événementiel pendant cinq ans, et j’ai finalement atteint mon objectif de travailler dans la musique live en 2013 après avoir rencontré un duo de designers très talentueux, Franz & Fritz.

MDG : Cette association vous a permis d’éclairer la tournée Requiem de Gesaffelstein, ce qui vous a valu le prix LDI 2020 de la réalisation de design lumière capacité club (équivalent de nos zéniths ou SMAC en France). Quelle est votre approche de conception pour la tournée ?

Pierre : Gesaffelstein est très important pour moi et nos carrières ont suivi des chemins similaires car nous avons commencé ensemble à tourner dans les clubs et des festivals européens. Sa tournée Aleph Tour en 2015 a été ma première « grande » tournée en collaboration avec Franz et Fritz. Cette tournée a atteint son apogée au festival Coachella cette année-là avec une salle pleine à craquer.

La deuxième tournée de Gesaffelstein, Requiem, en 2019, était très attendue. Son style brutal et sombre ainsi que son esthétisme hyper-minimaliste et violent faisaient beaucoup parler. Nous étions 3 pour concevoir la tournée Requiem : Mike Lévy (Gesaffelstein), Matthias Leullier, le producteur du spectacle et très talentueux scénographe, et moi-même. Nous avions un gros budget pour ce nouveau spectacle qui a débuté sur la Outdoor Stage de Coachella, là même qu’en 2015.

Inspiré par Anish Kapoor et conçu pour compléter l’atmosphère sombre de la musique de Gesaffelstein, le décor a été recouvert de Vantablack, une peinture plus noire que noire qui absorbe presque toute la lumière. Le décor n’avait pas de bords bien définis pour réfléchir la lumière et donnait l’illusion d’un trou noir. Je me suis retrouvé à éclairer un décor de telle sorte qu’il semble ne pas exister au lieu de le mettre en valeur, c’était vraiment inhabituel !

La scénographie comprenait également un système de vidéo et d’automations, mais nous avons voulu garder leurs utilisations aussi simples que possible en utilisant uniquement des aplats de couleurs ou des dégradés sur les écrans LED ainsi qu’une lumière presque entièrement blanche pour éclairer le show.
L’effet souhaité était de faire « disparaître » la technologie et le décor en attirant l’attention du public surtout sur la musique. Nous voulions que le public perde la tête. Les mouvements de décors n’étaient pas visibles et de nouveaux tableaux se révélaient au fur et à mesure du concert… Ce qui était un sacré pari !
Je tiens à remercier LDI, les juges, les électeurs et le métier d’avoir reconnu ce défi. J’en suis extrêmement honoré !

The Strokes © Jessica Saval.

MDG : Quelles sont les signatures de votre style ?

Pierre : Less is more ! Le minimalisme est important pour moi, mais aussi la synchronisation de la musique. Je ne suis pas là pour prouver quelque chose et montrer des technologies en vogue. Je suis ici pour mettre en valeur un groupe qui présente sa musique, c’est le plus important !

De plus, et mon équipe peut en témoigner, je suis intransigeant sur la précision pendant le montage. Nous ajustons et installons chaque projecteur pour nous assurer un positionnement et une symétrie parfaite respectant le design. Mes plans de feux sont d’une extrême simplicité, je programme les shows sans mouvements inutiles, sans gobos, utilisant des couleurs monochromatiques. Toute l’énergie est concentrée sur la musique et déclenchée par des intensités soigneusement prises en compte dans la programmation.

En revanche, il y aura toujours un moment au milieu du set qui sera tout à fait à l’opposé du reste du show. Pendant quelques instants, des mouvements ou des couleurs exagérés feront contraste au minimalisme choisi pour le reste du spectacle.
Je suis heureux que les jeunes qui se sont éclatés toute la journée lors d’un festival EDM, plein de lumière et d’effets spéciaux, puissent apprécier un style de spectacle différent et peut-être se concentrer davantage sur la musique.

MDG : Vous utilisez beaucoup de brouillard dans vos conceptions, tant sur scène que dans le public. Quelles différences y a-t-il dans la conception pour différents genres d’artistes, et types de lieux/festivals ?

Pierre : Je travaille principalement avec deux types d’artistes qui sont totalement opposés l’un à l’autre. Avec les groupes de rock indépendant, je sais que le public veut les voir jouer, donc ça sera plus un travail de fond, l’éclairage d’ambiance qui ne prend pas le lead mais qui reste assez présent pour apporter un univers et appuyer la musique.

Dans cet environnement, la scène est très occupée par les musiciens, leurs mouvements et le matériel. Le brouillard et la fumée doivent donc être homogènes et présents sur scène en quantité juste suffisante pour donner de la profondeur.
Pour les artistes de musique électronique, je travaille de manière plus volumétrique où l’artiste est la pièce maîtresse, entouré d’un univers beaucoup plus élaboré. Le brouillard est l’élément essentiel dans la création de cet univers épais ou fin, sur scène, mais aussi en salle pour prolonger l’aspect volumétrique des faisceaux vers le public.

Dans les salles, je peux utiliser aussi du brouillard provenant de la régie pour obtenir une parfaite homogénéité. Mais dans les festivals, il s’agit plutôt de lutter contre les éléments, tant sur la scène que dans le public, où nous devons faire de notre mieux en fonction du vent. C’est une lutte constante, mais c’est le jeu !

MDG : Comment MDG s’inscrit-il dans ce scénario, et pourquoi aimez-vous travailler avec les générateurs de brume et de brouillard MDG ?

Pierre : J’aime comparer l’éclairage à la peinture, la toile blanche à la fumée. La toile blanche finira par être remplie de peinture, mais si la toile est de mauvaise qualité ou si elle est trouée, le résultat sera mauvais. Pour la lumière, une belle fumée est notre toile blanche ; si elle est de bonne qualité que nous l’oublions, alors elle est parfaite. Le brouillard est là pour sublimer la lumière, pas pour prendre le lead. MDG nous donne cette qualité parfaite, un brouillard homogène fin et contrôlable, pas trop lourd, qui nous permet de nous exprimer notre toile blanche parfaite !

Phoenix at Shaky Knees, Atlanta © Alive coverage.

MDG : Quelles tournées et quels spectacles avez-vous conçus en utilisant les produits MDG ?

Pierre : Avant la pandémie, j’étais en tournée avec Gesaffelstein et The Strokes, et je venais de terminer la tournée de Phoenix quelques mois avant que la pandémie ne frappe. Le spectacle de Gesaffelstein à Ultra Miami a été annulé, tout comme la tournée d’été aux États-Unis et une date à l’AccorHotels Arena de Paris en septembre.

J’aurais dû commencer les tournées de Boys Noize et SebastiAn en 2020. La tournée de SebastiAn était déjà programmée, mais les fermetures dues au COVID m’ont amené, comme beaucoup d’entre nous, à travailler plutôt sur des livestreams. J’ai découvert que j’aimais beaucoup ce nouvel aspect ! J’ai travaillé à distance sur le livestream de Future Islands, j’ai fait la conception lumière du festival ARTE à Paris avec en tête d’affiche, Sébastien Tellier, Yelle et Lous et The Yakuza, et je travaille actuellement sur un livestream spécial pour Brodinski.
MDG m’a accompagné sur tous ces projets. Bien que je sois très flexible en ce qui concerne le matériel proposé par les fournisseurs je comprends la difficulté d’investir constamment dans des produits haut de gamme sous la pression des concepteurs je demande quand même toujours autant que possible des générateurs MDG pour le brouillard ! C’est le meilleur brouillard du marché et il est facile à utiliser et à entretenir par nos techniciens en tournée.

Phoenix © Fujifilmgirl

MDG : Quels étaient vos spectacles préférés et pourquoi ?

Pierre : Mon projet préféré était la tournée mondiale de Phoenix de 2017 à 2019. C’était un défi technique incroyable, impliquant un miroir de plusieurs tonnes suspendu au-dessus de leurs têtes, incliné à 45 degrés.
C’était une expérience visuelle incroyable, tout en posant d’énormes contraintes logistiques pour la reproduire partout dans le monde allant des petits clubs américains aux plus grands festivals mondiaux. C’était aussi un coup de cœur car pour moi, Phoenix est le meilleur groupe qui soit, incroyablement gentil et passionné, tout comme leur équipe.

Les spectacles récents que j’ai trouvés magnifiques sont The 1975 de Tobias Rylander, The XX de Michael Straun, Tame Impala de Rob Sinclair et Marilyn Manson de Nico Riot. Tous sont parfaits, de la musique à la lumière jusqu’à la scénographie. Dans tous ces spectacles le brouillard est extrêmement important et bien géré. D’accord, toutes ces tournées ont de gros budgets, mais cela n’enlève rien au talent !

MDG : Que vous réserve l’avenir ?

Pierre : Cela dépend bien sûr de ce qui se passera avec le Covid, mais je suis assez optimiste, et nous voulons tous retrouver les concerts ! Je vais peut-être travailler sur plus de livestreams car j’ai vraiment aimé ce nouveau défi, les conditions de travail sont meilleures qu’en festival en termes de temps et de préparation !
Mais il n’y a rien de mieux que l’énergie de la foule pendant un concert. Il ne m’est jamais venu à l’esprit de changer de travail. La lumière est ma passion et j’espère que les groupes seront toujours là pour me donner la possibilité de continuer à m’exprimer. Il y a encore tant à faire !

Plus d’infos sur le site MDG et sur le site de son distributeur Axente

 

Les orateurs de Virtual Showlight 2021 le 25 mai

Voici la liste des orateurs du virtual Showlight 2021, un cycle de conférences en direct et en ligne sur l’éclairage, organisé le 25 mai entre 15 heures et 23 heures.

Une série de thèmes passionnants seront développés par des conférenciers internationaux, en alternance avec la diffusion d’une série de courts métrages vidéo de Peggy Eisenhower et Bill Klages. Il y aura également un groupe de discussion sur le thème de la diversité dans l’industrie de l’éclairage, présidé par la conceptrice lumière internationale Paule Constable.

Vos orateurs du Virtual Showlight 2021

David Bishop
BBC Strictly Come Dancing
David Bishop, le concepteur lumière primé de Strictly Come Dancing sur BBC One, décrira les défis de la transformation d’une icône de la télévision britannique après 15 ans, dont la dernière saison a nécessité l’incorporation de la réalité augmentée en direct dans l’émission.

Ken Billington, Rob Halliday, Aaron Porter
Éclairage autour du monde sans bouger : l’histoire de la « serveuse » au Japon
Lorsque le Japon a fermé ses frontières, juste après Noël, l’équipe de production de la comédie musicale « Waitress » n’était plus en mesure de se déplacer pour mettre en scène la production. Mais le spectacle devait continuer – alors ils ont trouvé comment faire le spectacle à distance. Pour l’éclairage, cela signifiait LD Ken Billington et son associé Aaron Porter à New York, le programmeur Rob Halliday à Londres et l’équipe au Japon…

Isabel Nielen, Floriaan Ganzevoort, Mike Evers
Du chantier naval au Street Art Museum
Floriaan Ganzevoort, Isabel Nielen et Mike Evers, sont des concepteurs lumière et partenaires de Theatermachine light design and consulting aux Pays Bas. Ils nous parleront du processus de conception lumière de 2 ans qui a transformé un bâtiment de chantier naval industriel monumental en musée. Avec un budget limité, l’équipe a associé lumière du jour, éclairage de théâtre, éclairage d’exposition et éclairage architectural dans ce lieu « unique en son genre ».

Mike Bauman
Éclairer un film de bande dessinée – Étude de cas sur les oiseaux de proie
Michael Bauman est un gaffeur IATSE 728 depuis plus de 25 ans avec des crédits de films qui incluent Iron Man, Iron Man 2, Ford v Ferrari, Phantom Thread, Munich, Nightcrawler, The Hunger Games : Catching Fire. Il exposera précisément la stratégie visuelle et l’exécution technique mises en œuvre pour l’éclairage du film de bande dessinée Birds of Prey, en commençant par les idées visuelles du directeur de la photographie Matthew Libatique ASC, et en détaillant comment les technologies LED, automatisées et vidéo ont été utilisées pour éclairer le film.

Hamish Jenkinson
Le phare disco
Caché sur une île des Caraïbes se trouve le phare le plus cher du monde. Situé sur la réserve marine paradisiaque Ocean Cay MSC, le phare propose un spectacle de lumière conçu sur mesure pour mettre en valeur la flore et la faune de cette magnifique île paradisiaque et raconter l’histoire de la réserve marine et du dévouement du MSC à la conservation, à travers l’animation de ses 150 000 leds individuelles. Après ce spectacle, le phare devient « disco » pour que les invités de l’île puissent faire la fête autour. Créé par The Department Ltd avec la conception lumière de Woodroffe Bassett Design.

Table ronde sur la diversité
Un groupe de discussion composé de professionnels de l’éclairage Dawn Chiang, Jane Dutton, Prema Mehta, Rajiv Pattani, John Piper et Momena Saleem, et présidé par la conceptrice lumière de renommée internationale Paule Constable, explorera certaines des questions liées à la diversité dans l’industrie.

Chaque conférence sera suivie d’une session de questions-réponses donnant aux participants l’occasion de poser leurs questions aux conférenciers, et de nombreuses occasions de contacts avec les sponsors dans leurs salles de discussions. De plus amples détails sur la liste des conférenciers sont disponibles sur le site Web de Showlight https://www.showlight.org/virtual-speakers).

Inscription
L’accès à Virtual Showlight est gratuit en s’inscrivant leur site web (https://www.showlight.org/virtual-showlight). Showlight soutient deux organismes de bienfaisance, Backup et Behind the Scenes, et les participants sont encouragés à faire des dons à ces organismes lors de l’inscription.

D’autres informations sur :

– Website: www.showlight.org
– Facebook: @showlightevent
– Twitter: @Showlight2021
– LinkedIn: www.linkedin.com/company/showlightevent

 

Chauvet éclaire le Boeing 727 PytchAir

Entrepreneur innovant et passionné, Johnny Palmer fondateur et directeur de la société événementielle Pytch, a créé une série de studios de streaming au plus fort de la pandémie dans un lieu insolite. Palmer travaille d’arrache-pied pour stimuler la créativité de son équipe, même lorsqu’il s’agit d’acheter le fuselage d’un Boeing 727 et de le garer sur des conteneurs dans son parc.

C’est lors d’un passage à l’aéroport de Cotswold pour jeter un œil à un jet privé qu’il est tombé sur le Boeing 727. L’avion a immédiatement attiré son attention. « J’ai vu ce magnifique vieil oiseau et j’ai pensé pourquoi pas », se souvient-il.
« J’ai donc obtenu la permission de notre commission locale de planification et négocié le prix avec le propriétaire. Ensuite, nous avons dû trouver une solution pour transporter l’avion dans notre établissement. »

Transporter cet engin de 40 mètres de long et 27 tonnes au siège de Pytch situé à Brislington (UK) qui est à 65 km de l’aéroport était une aventure en soi. Passer sur les petites routes de campagne sinueuses et sous le viaduc qui était trop bas représentait plusieurs défis. Finalement, l’avion est arrivé à bon port, après avoir été très remarqué pendant le transport.

Maverick MK1 Hybrid

Avoir l’avion sur place inspire émerveillement et créativité, tout comme Palmer l’avait prévu. Peu de temps après son arrivée, l’équipe de Pytch Labs l’a utilisé comme toile cylindrique pour un spectacle de lumière nocturne utilisant des luminaires Chauvet Professional.

Autour de la base de l’avion, ils ont disposé huit spots Maverick MK1 Hybrides, huit rampes à leds motorisées Rogue R1FX-Bs et 10 blinders Strike P38.
Ces luminaires ont transporté visuellement cet avion vieux de plus d’un demi-siècle à de nouveaux sommets en le recouvrant de faisceaux multicolores, de projections de gobos tourbillonnants et de beams géants.

Positionné sur les conteneurs à l’avant et à l’arrière de l’avion, le Maverick MK1 Hybrid a été utilisé à la fois comme spot et beam pour créer de superbes effets de surface autour de l’engin, en plus de décorer le fuselage avec des gobos.

Des taches blanches, brillantes créées par les blinders Strike ont également créé un effet céleste à la carcasse. Une ligne de rampes motorisées à leds RGBW Rogue R1 FX-B placée le long de l’avion sur les conteneurs éclairaient l’avion en couleurs, et créaient des effets de surface dynamiques.

Le Strike

La Rogue R1 FX-B


Le projecteur autonome Well Fit.

Les conteneurs étaient baignés d’un arc-en-ciel de couleurs créé par 30 up-lighter autonome Well Fit placés à leur base.

« Notre équipe est fière de développer de nouvelles façons de créer des ambiances et des impressions avec la lumière », a déclaré Palmer.
« Utiliser un avion comme toile de lumière a été un excellent exercice présentant de nouveaux défis. Le fuselage étant rond, la lumière s’étire lorsqu’elle touche la courbe. Résoudre ces problèmes était intéressant pour les designers de l’équipe. »

Ce spectacle lumière unique visant à fêter l’arrivée de l’avion, sera renouvelé pour des événements spéciaux, précise Palmer.
En attendant, l’engin fournit un arrière-plan unique pour les tournages vidéo et fonctionne comme un site de réunions avec les clients et de studios de streaming. Il sert également de site pour les réunions les plus créatives de l’équipe Pytch.

Au milieu des manettes de poussée, des tableaux de bord et des bacs de cuisine, les esprits des équipes Pytch sont libres d’errer dans un imaginaire merveilleusement enfantin où tout semble possible. C’est un endroit où naissent les meilleures idées.

Plus d’infos sur le site Chauvet

 

Clair Bros Days #3 à Castres

Impossible de tout exposer, le catalogue Clair Bros est très vaste et comporte même des modèles quasi sur mesure…

Les 4 et 5 mai 2021 se sont tenus les Clair Days #3 à Castres grâce à Audio Concept Distribution dirigée par Dominique Maurel qui est à la fois importateur, distributeur, intégrateur et grand utilisateur de la marque américaine en France avec la branche prestation de sa société.

Dominique Maurel avec à sa droite Vinnie soigne ses extraits.


6 pièces de C12 et un stack cardioïde de CS218-M, un peu juste pour une soirée entre amis ;0) Blague à part, avec 147 dB crête par boîte et une sensibilité totale toujours par boîte pour les deux moteurs coaxiaux médium / aigu d’origine sans doute BMS de… 122 dB, on a une enceinte pour le moins capable !

Ces 2 journées de training et bons moments, ou l’inverse, ont réuni autour de Christophe Génix et Vinnie Perreux tous deux incollables sur leurs produits, prestataires et techniciens de la région et au-delà, intéressés à découvrir et écouter du Clair Bros.

Les Clair Days se sont déroulés avec la complicité de Damien Granier et toute sa bande dans les locaux de sa société DHT AUDIO à Castres, un prestataire équipé en line arrays C8, subs iPS218-M et enceintes polyvalentes kiT Curve 12.

Au cours des deux journées, de nombreux prestataires ont fait le déplacement comme ALPHA AUDIO venus spécialement de la Rochelle et déjà équipés avec un parc de 16 wedges 1AM.

Étaient présentées et en écoute les enceintes coaxiales 8 CX et 10 SPOT, les enceintes KiT 12 et KiT Curve 12, les systèmes line-array C8 et C12, les subs CS218-M et iPS218-M, ainsi que les monitors 1AM.


La soirée du mardi 4 mai s’est terminée autour d’un brasero géant où tout le monde a pu profiter des produits régionaux


Ils n’ont pas fait que les photographier les côtes deub’ car ventre affamé n’a pas d’oreilles et vous conviendrez que vu notre métier…

Quelques dernières images prouvant le sérieux et l’application des hôtes comme des invités de ces deux jours, histoire de vous donner envie de vous faire inviter l’année prochaine !

Impossible de ne pas vous la poster cette image. Vinnie, Tophe et le Clair Cake.

Tophe Génix et Damien Imart, a qui l’on doit le braséro.

Un bon fly, c’est mieux qu’un plateau !

Dans la tête le lendemain, mais dans son assiette et en croute le soir même, le pâté !


Le positionnement de la tireuse a été étudié pour obliger l’assoiffé à faire un peu de sport à chaque recharge.

Les yeux de Jorick…


D’autres informations sur le site Audio Concept et sur la page Facebook de DHT Audio

 

MPM Investit dans 100 Forte Robe !

MPM Audiolight prépare sérieusement la reprise en investissant dans une centaine de Profiles Forte, le projecteur motorisé le plus puissant de la marque Robe.


Robe Forte

Ces machines viennent compléter leur parc déjà constitué de plusieurs centaines de projecteurs du leader Tchèque: BMFL, Pointe, MegaPointe, LEDBeam 150, Spikie, systèmes de poursuite RoboSpot.

Les performances du nouveau FORTE ont séduit les équipes techniques du prestataire, comme nous l’explique David Wagner, responsable lumière chez MPM :
« Nous cherchions une source LED de forte puissance, équivalente à celle du BMFL qui représente chez nous la plus grosse demande de projecteurs asservis.
Après plusieurs essais comparatifs, la puissance du FORTE, son poids sous les 40 kg, ainsi que la précision de ses couteaux, nous ont convaincus».


Plus d’infos concernant le FORTE, sur le site Robe Lighting France

En banc d’essais dans SLU : Robe Forte, le rival à leds du BMFL

 

Jocelyn Morel utilise le Mac Ultra avec This Is

Le 6 mai 2021, le groupe “This Is” effectuait sa première prestation sur scène au POC d’Alfortville, en comité restreint, mesures sanitaires obligent… C’était l’occasion de capter le concert et préparer sa prochaine tournée.
Jocelyn Morel,designer lumière du groupe (et collaborateur de SLU), a pu s’offrir en avant-première, la lumière des tout nouveaux Martin Mac Ultra Performance et des presque aussi nouveaux Mac Aura Pixel.


Le Mac Ultra performance est une puissante lyre spot / couteaux équipée d’un moteur de leds travaillant 1 150 Watts et annonçant un flux de plus de 46 000 lumens. Son faisceau dispose d’un zoom 7,7° à 53°, une trichromie CMY + un CTO linéaire + une roue de couleurs, 2 roues de 5 gobos tournants indexables, roue d’animation, couteaux asservis, prisme, frost, iris…
Martin annonce une optique particulièrement travaillée permettant d’obtenir des résultats de flux tout à fait exceptionnels à toutes les ouvertures, sans perte sensible en faisceau serré.

Le Mac Aura Pixel est une version survitaminée et de plus grande dimension du désormais classique Mac Aura. Son faisceau avec zoom 7° à 55° délivre une belle énergie. Ses caractéristiques permettent de travailler chaque LED pour de l’animation graphique, soit en appliquant un flux vidéo à sa matrice de leds, soit en générant des animations issues de programmes intégrés.


De plus, l’effet « Aura » est ici revisité et prend une importance bien plus grande, déjà de par sa puissance plus élevée, et en mode « Pixel », il permet de créer une couche de fond pour trancher avec l’animation du faisceau principal.

Jocelyn Morel

« Ces deux machines ont pris place dans mon kit, explique Jocelyn Morel. J’ai adoré leur puissance, notamment celle du Mac Ultra performance, qui permet d’envisager un travail de gobos et de couleurs en gardant beaucoup de flux. Cette belle puissance est un réel atout. Le kit de nouveaux gobos est vraiment très très chouette. Ils sont originaux, et très efficaces.

Le faisceau serré du MAC Aura Pixel a été aussi une belle découverte, avec son champ presque net. Avec les possibilités d’animations, il m’a permis de créer facilement une quantité d’effets très dynamiques qui collent parfaitement avec les ambiances que je voulais obtenir. Là aussi, la belle puissance de ce projecteur a été un avantage. Je peux l’utiliser aussi bien pour de l’effet que pour faire des latéraux animés ou non. Ces machines ont un fort potentiel. »

Plus d’infos sur le site Algam Entreprises

 

Portman Mantis, un nouveau design servi par des leds puissantes

Passionnés de lumière, les acteurs de cette jeune société polonaise ont prouvé leur potentiel créatif en produisant des luminaires décoratifs rétro-futuristes que l’on retrouve sur les scènes et plateaux TV du monde entier. Avec 28 distributeurs, Portman Light est présent dans 42 pays.

Aujourd’hui 18 mai, Portman Light présente en première mondiale un nouveau luminaire à leds au design inédit protégé par un brevet international.
Mantis s’écarte de la forme hexagonale et du style rétro associés à la marque, au profit d’un contour original polymorphe, c’est le contrôle individuel des leds qui détermine son empreinte:
mantes religieuses, lampes tungstène, vaisseau spatial ou gouttes colorées, isolés ou en trio, avec un cachet chaleureux, inquiétant ou poétique. Les scénographes vont adorer !

Mantis embarque des sources principales en blanc chaud graduables, baignées de lueurs colorées. Les 250 W de puissance totale sont réparties sur trois têtes principales simulant l’halogène avec une gradation douce.

A faible intensité la température de couleur rougeoie à 1600 K et au maximum de puissance elle atteint 3200 K. Des sources RGBW viennent ajouter à chaque tête un joli reflet coloré et dans la partie centrale, faisant le lien des trois branches, une autre source RGBW associée à un diffuseur dépoli offre l’ingénieuse possibilité d’installer des gobos et de les diffuser en couleurs.


Avec 65 cm d’envergure, 20 cm de profondeur et 8 kg, Mantis est un appareil léger et facile à transporter. Sa lyre permet de l’orienter dans toutes les directions et d’envisager tout type de fixation, sur trépied, accroché sur un pont ou un simple tube et d’envisager de grandes figures scéniques combinant plusieurs luminaires.

Prêt à parcourir le monde, Mantis s’alimente en 100-240V 50 Hz / 60 Hz. Pour communiquer, le projecteur reçoit deux connecteurs XLR5 (input / output) et se commande aussi sans fil en WDMX.
L’électronique prend en charge le protocole RDM et six modes DMX de 21 à 43 canaux sont proposés avec des macros pour utiliser le projecteur en mode autonome.

Mantis arrivera dans les jours qui suivent chez son distributeur Axente pour des démonstrations et sera disponible à la vente début juillet 2021.

Et d’autres informations sur le site Portman et sur le site Axente

 

Sequoia.Audio présente un super combo MDC & Powersoft

Sequoia.Audio débute chez ses partenaires les premières écoutes du combo 100% made in Italy grâce au talent de Mario di Cola pour le bois et Claudio Lastrucci pour la puissance, et composé de la nouvelle tête MDC-8, du nouveau sub MDC-115S et de l’ampli Powersoft T604.

Le combo de Sequoia, sauf que c’est du bouleau qui fait le boulot !

La MDC-8 est une nouvelle enceinte point source, passive, coaxiale et polyvalente, aussi à l’aise en tant que petite diffusion façade qu’en utilisation retour de scène grâce à sa directivité 100° axisymétrique et ses deux profils 55° et 35° pour un usage en proximité ou offrir plus de recul.
Le haut-parleur coaxial combine un 8” à bobine 2,5” à aimant ferrite et un moteur annulaire néodyme de 1,5”. La bande passante tient à ± 10 décibels entre 60 Hz et 20 kHz et deux presets optimisent sa réponse et le délai pour une utilisation en face ou retours.

On perd un peu de volume de charge mais on gagne un câblage tout propre.

L’embase à deux trous, à 0° et –7.5°.


L’ébénisterie dispose d’une double embase à 0° et –7.5°, 4 inserts M10 et deux lyres sont disponibles pour une accroche horizontale ou verticale. Les côtés sont creusés pour protéger les connecteurs Speakon NL4 et faciliter les mises en parallèle de cette enceinte offrant une impédance de 8 ohms et acceptant une puissance AES de 250W. Son poids est de 11 Kg.

Le MDC-115S, délesté de sa grille avant, mais même avec, il ne manque pas d’air.

Le compagnon avec laquelle la MDC-8 donne le meilleur d’elle-même se prénomme MDC-115S.
Classé dans la famille des subwoofers par le fabricant, il officie surtout en tant que renfort de basses en passant les 40 Hz à -3 dB et le 35 Hz à -10 décibels.

Compact et assez léger avec 34.5 Kg, il dispose d’un 15” à bobine de 4” et aimant en ferrite chargé en bass reflex.
Le déplacement et la tenue en puissance sont importants. Bobiné en 4 ohms et acceptant 1000W AES, le 115S est piloté par deux presets coupant à 80 Hz et à 100 Hz et est conçu pour charger au mieux tout ampli. Un preset cardioïde est enfin disponible.

Fixer 4 roulettes sera un jeu d’enfant, 16 pré trous et autant de vis sont déjà en place.

Son ébénisterie dispose d’une embase M20 pour un tube de 35mm, d’une prédisposition pour des roulettes arrière et de 4 inserts M10 pour permettre une accroche.


Sequoia.Audio propose enfin pour têtes et subs, un ampli Powersoft toutes options de la série T, le T604. 4 entrées séparées, 4 pattes d’ampli, une alimentation à PFC, des entrées analogiques, AES, Dante, un gros DSP avec filtres FIR, contrôle distant par Harmonía et HarmoníaPlus, bref, de la belle puissance capable de faire bouger les transducteurs avec sérénité, polyvalence et une grosse marge.

Le T604. Toujours se méfier des amplis Powersoft, ils cachent vraiment bien leur jeu. Au delà dela puissance, c’est la définition même du « all inclusive »

Un arrière plus que sobre et efficace avec 4 vrais canaux indépendants.

Comme toujours à Scandicci, puissant avec 4 x 1500W sous 4 ohms ne signifie pas encombrant ou lourd. Le T604 ne mesure qu’un U de hauteur et pèse 7,5 Kg. Cette puissance pourra alimenter idéalement les subs, un par canal, les têtes pouvant être doublées sur les deux autres sans aucune difficulté.


Le couple 115S et 8 sur un tube 35mm, une seconde MDC-8 étant posée à même le sub.

Sébastien Desaever qui s’occupe de l’intégration chez Sequoia.Audio rappelle la très grande polyvalence de ce combo lié à la qualité des enceintes MDC et à la réserve de puissance du T604.
Théâtre, bar à musique, DJ en retours ou en face, voire les deux, orchestre, petite façade, drum fill, sides, les possibilités sont aussi nombreuses que les décibels produits.

Et comme une bonne nouvelle arrive souvent en escadrille, pour fêter le retour à bonne grâce d’une culture en passe de redevenir indispensable, un package comprenant 2 x MDC-8, 2 x MDC-115S et un T604 Powersoft va être proposé à un prix très avantageux par Sequoia.Audio

Pour plus de renseignements, contactez Séb en lui écrivant à [email protected]

Et d’autres informations sur le site Sequoia Audio

 

DEFENDER présente l’EXA-TAPE

DEFENDER® présente l’EXA-TAPE®, un ruban textile adhésif de haute qualité (également appelé gaffer) pour une utilisation pro. Outre son haut pouvoir adhésif sur différentes surfaces, l’EXA-TAPE permet, une fois l’utilisation terminée, une élimination facile sans résidus de colle. De plus, le nouveau système de déroulement facile ERGO-Core garantit une pose propre et rapide du ruban adhésif.


L’EXA-TAPE prouve que même le bon vieux gaffer n’a pas encore fini de faire parler de lui.
La plupart des rubans adhésifs disponibles sur le marché offrent un pouvoir adhésif maximal, mais toute la différence se constate plus tard lorsque le ruban est enlevé.

L’EXA-TAPE est composé d’une colle spéciale à base de caoutchouc naturel qui adhère à presque toutes les surfaces et s’enlève sans laisser de traces malgré un fort pouvoir adhésif.
De plus il se sépare facilement avec une ligne de coupe propre sans produire de fils de colle.

Grâce au système réutilisable ERGO-Core, un dérouleur simple et efficace reposant sur le principe d’un roulement à billes, l’utilisation du gaffer ne devient certes pas un jeu d’enfant pour les techniciens, mais elle s’avère nettement plus agréable même sans gants.
L’ERGO-Core est un noyau emboîtable composé de deux parties en plastique qui s’insèrent en un tour de main dans le creux du rouleau.

L’ERGO-Core assemblé et démonté.

Un rouleau sur son dérouleur Ergo-Core.


Pour son lancement sur le marché, l’EXA-TAPE est disponible en largeur de 50 mm (longueur 50 m) dans les coloris noir (brillant/mat), blanc et argent (tous deux brillants).

Plus d’informations sur le site Defender et sur le site Adam hall Group

 

Sonova acquiert l’activité grand public de Sennheiser

Sennheiser et Sonova Holding AG, dont le siège est situé à Stäfa, Suisse, ont annoncé ce jour leur future collaboration sous la marque ombrelle commune Sennheiser.
Le fournisseur mondial de solutions auditives médicales va acquérir l’intégralité de l’activité Consumer Electronics de Sennheiser. Sous réserve de l’approbation des autorités réglementaires, le transfert de l’activité Consumer Electronics vers Sonova est prévu d’ici la fin de 2021.

La société Sennheiser avait annoncé en février qu’elle se concentrerait sur l’activité Professional tout en recherchant un partenaire pour l’activité Consumer Electronics.
Les produits Consumer Electronics de Sennheiser sont le gage d’un excellent son et d’une expérience sonore réussie. Avec la reprise de l’activité Consumer de Sennheiser, Sonova enrichit son portefeuille de systèmes auditifs qui inclut des aides auditives et des implants cochléaires en y ajoutant des casques et des barres de son.

Sonova s’appuiera sur les compétences complémentaires des deux entreprises afin de renforcer et développer ses domaines activités. Les nombreuses années d’expertise de Sennheiser conjuguées à la réputation et au rayonnement de la marque ainsi acquise par l’entreprise, viennent couronner le vaste savoir-faire technologique et audiologique de Sonova dans le domaine des solutions auditives médicales.

De gauche à droite Daniel Sennheiser, co-PDG de Sennheiser et l’autre co-PDG le Dr Andreas Sennheiser.

Sous la marque commune Sennheiser, une coopération à long terme est prévue afin de continuer à offrir aux clients de Sennheiser des solutions audio de grande classe aujourd’hui comme demain. Un accord de licence a été conclu pour l’utilisation future de la marque.

« Nous n’aurions pas pu souhaiter un meilleur partenaire que Sonova pour notre activité Consumer Electronics », déclare Daniel Sennheiser, co-PDG de Sennheiser. « Sonova est une entreprise solide qui jouit d’un bon positionnement. Non seulement nous partageons la même passion pour l’audio , mais nous cultivons aussi des valeurs d’entreprise très similaires.

Les écouteurs True Wireless.

Nous disposons ainsi d’une excellente base de départ pour un avenir commun prospère. » Le co-PDG, Dr Andreas Sennheiser, ajoute :
« La combinaison de nos forces constitue une excellente base de départ pour la croissance future. Nous sommes convaincus que Sonova va renforcer l’activité Consumer de Sennheiser à long terme et saura exploiter les fortes opportunités de croissance. »


Les deux partenaires perçoivent un fort potentiel notamment sur le marché des ears optimisés pour la voix ainsi que sur celui des écouteurs True Wireless et haut de gamme.
Ce partenariat prévoit un transfert opérationnel complet de l’activité Consumer Electronics vers Sonova. Ce transfert sera effectué en concertation avec les comités d’entreprise de Sennheiser.
Pour les collaborateurs qui seront intégrés chez Sonova, de très belles perspectives d’avenir vont s’ouvrir au sein de l’entreprise internationale aux activités diversifiées, dont le siège est situé en Suisse. Au total, environ 600 personnes travaillent actuellement pour l’activité Consumer de Sennheiser.


Arnd Kaldowski, PDG de Sonova.

Arnd Kaldowski, PDG de Sonova : « Je suis ravi de la décision de Sennheiser de dynamiser son activité Consumer Electronics à nos côtés et je souhaite la bienvenue à nos nouveaux collègues. Nous allons nous appuyer sur les points forts des deux entreprises, tirer parti des opportunités offertes par un marché en pleine expansion et ainsi, ensemble, tracer avec succès les contours de notre futur.
Notre expertise dans le domaine audio, conjuguée au notre savoir-faire en matière de son, à la réputation exceptionnelle et aux produits de haute qualité de Sennheiser, nous permettra d’élargir notre offre en direction de nos clients. »

Depuis plus de 75 ans, la marque Sennheiser est le gage d’un son et de produits d’excellente qualité. Sonova reprendra également les activités de développement et de production de Consumer Electronics de Sennheiser afin que les clients continuent d’en profiter à l’avenir.

Le siège de Sonova à Stäfa en Suisse.

Le partenariat autour de l’activité Consumer va permettre à Sennheiser de recentrer ses propres forces et ses propres ressources sur les domaines d’activité Pro Audio, Business Communications et Neumann.
Dans ces trois Business Units, l’entreprise prévoit de poursuivre sa croissance organique à un rythme supérieur à la moyenne et de renforcer encore son solide positionnement sur le marché mondial. Sennheiser va par ailleurs étendre progressivement ses domaines d’activité.

D’autres informations sur le site Sennheiser

 

DPA présente deux nouveaux micros serre-têtes

DPA Microphones annonce la sortie des micros serre-têtes 4466 CORE Omnidirectionnel et 4488 CORE Directionnel. Basés sur le design des serre-têtes subminiature 6066 révolutionnaires de la marque, ces nouveaux produits sont dotés de la cellule ronde de 5mm très appréciée des utilisateurs de la marque.

La fixation en dessus, dessous et sur l’os derrière l’oreille.

Ces derniers offrent la sécurité, la durabilité et la flexibilité nécessaires pour une utilisation en théâtre, live, broadcast ou dans les lieux de culte.
De par leur taille unique et grâce à une hauteur et une longueur de perche réglables, les casques 4466 et 4488 s’adaptent à tous les types de tête.

Un système unique de maintien sur trois points (au-dessus, au-dessous et derrière l’oreille) assure une sécurité optimale, et les contours d’oreilles flexibles garantissent un confort inégalé à l’utilisateur même en cas d’utilisation prolongée.


René Mørch, chef de produit DPA.

« Nos clients nous ont demandé de combiner nos serre-têtes ultra légers avec nos cellules de 5mm très appréciées par les utilisateurs », déclare René Mørch, chef de produit DPA.
 » Grâce à la conception novatrice de notre perchette et à notre système de verrouillage, le serre tête peut s’adapter à toutes les tailles de tête mais avec une seule longueur de perchette. Cela se vérifie même pour la version directionnelle, pour laquelle un placement précis du micro est primordial.

Avec l’ajout du 4466 et du 4488 à notre offre, les utilisateurs ont maintenant accès à un large éventail de solutions pour répondre à une variété encore plus grande de besoins, tout en conservant le son clair et transparent typique de DPA, qui offre une haute intelligibilité de la parole. »

Les deux capsules, à gauche l’omnidirectionnelle pour le 4466 et à droite la cardioïde pour le modèle 4488.

Ces nouveaux serre-têtes partagent les mêmes options de câble et de perchettes interchangeables que les serre-têtes subminiature 6066. Cela comprend le guidage du câble à 90 degrés à l’arrière de la tête.

Les parties métalliques, dont l’arceau, la perche et la capsule ont une surface traitée non réfléchissante pour une plus grande discrétion et moins d’impact visuel. D’une finition irréprochable, les serre-têtes 4466 et 4488 sont disponibles dans les coloris standard beige et noir, une version marron étant prévue prochainement.

Une animation montrant les possibilités de réglage de la perchette


Les prix des nouveaux serre-têtes commencent à 595€ HT pour le 4466 et à 645€ HT pour le 4488, tous deux équipés d’un connecteur MicroDot. Pour les versions avec adaptateurs sertis (LEMO3, TA4F, Mini Jack) le prix sera de 670€ HT pour le 4466 et de 720€ HT pour le 4488.

Vidéo de présentation


Plus d’informations sur le site DPA Microphones.com ou sur le site DPA Microphones.fr