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Yamaha et NEXO n’exposeront pas à PLS 2020

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Faisant suite à la proposition de déplacer les dates du salon Prolight +Sound à la fin mai pour répondre à la propagation du virus Covid-19, Yamaha et Nexo ont décidé de ne pas exposer cette année.

Jean Mullor
Nils-Peter Keller

Dans un communiqué commun Nils-Peter Keller, Senior Director Pro Audio & AV Group, Yamaha Music Europe GmbH et Jean Mullor PDG de Nexo affirment : « Yamaha et Nexo comprennent parfaitement la décision de Messe Frankfurt de retarder le PL+S. La propagation du virus Covid-19 est un événement complexe à gérer, difficile à cerner et changeant. La santé de nos visiteurs comme celle de nos équipes reste notre priorité.
En tant que marques leaders du marché de l’audio pro, nous savons aussi que nos équipes comme nos visiteurs seront occupés par la saison des festivals qui débutera fin mai au moment même où devrait se tenir le salon. Nous sommes donc au regret d’annuler notre participation à Prolight + Sound 2020.
« Nous sommes chez Nexo comme Yamaha très déçus de ne pas exposer cette année et espérons être de retour en 2021. »

Prolight+Sound reporté du 26 au 29 mai 2020

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En raison de la propagation du Covid-19 en Europe, et parce que la santé des exposants, des visiteurs, des sous-traitants et des employés est une priorité absolue, Messe Frankfurt propose à ses exposants de reporter Prolight + Sound non sans avoir effectué des consultations intensives.

ProlighSound-Exterieur

Initialement prévu du 31 mars au 3 avril le rendez-vous international le plus important de l’industrie liée aux spectacles à l’événementiel, à l’intégration de systèmes audiovisuels et à la création de contenu aura lieu du 26 au 29 mai 2020 à Francfort-sur-le-Main. Les visiteurs ayant déjà leur billet pourront l’utiliser en mai.

La propagation continue du Covid-19 en Europe a appelé à une réévaluation de la situation en étroite coopération avec les autorités de santé publique de Francfort qui exigent que des mesures soient prises pour empêcher les participants en provenance de régions à haut risque de venir à Francfort et de visiter la foire.

Étant donné que ces participants pourraient également être infectés, il serait nécessaire d’effectuer un bilan de santé pour éviter la sur propagation du virus. Messe Frankfurt n’est pas en mesure de mettre en œuvre de telles mesures. D’autres facteurs à l’origine de cette décision comprennent le nombre croissant de restrictions de voyage, qui rendront difficile l’accès à Francfort pour de nombreux visiteurs et exposants potentiels.

«La situation actuelle représente un défi majeur pour les organisateurs de salons du monde entier. Nous regrettons que l’édition du 25e anniversaire de Prolight + Sound ne puisse pas avoir lieu comme prévu.
Dans le même temps, nous sommes ravis que de nombreuses entreprises de l’industrie aient souligné l’importance d’organiser le salon dès que possible afin qu’elles puissent l’utiliser pour la présentation de leurs produits et leur activité de développement commercial cette année », a déclaré Detlef Braun, membre de la direction de Messe Frankfurt GmbH.

Même si on comprend l’importance pour Messe Frankfurt de maintenir ce salon, un certain nombre d’interrogation et de doutes restent sans réponse.

Rien ne garantit tout d’abord que fin mai, le pic de contamination soit atteint et qu’il soit possible de concentrer à nouveau un grand nombre de personnes en un seul lieu.
Ensuite les dates proposées par Messe Frankfurt interfèrent avec celles de pleine activité des prestataires qui, par ailleurs, n’ont pas pour habitude d’investir à cette période de l’année. Enfin l’Entertainment étant financièrement impacté par les mesures prises pour enrayer la progression du Covid-19, il est possible que la fréquentation s’en ressente. Le dernier mot revient donc aux exposants.

 

Le Tour Du Monde En 80 Jours avec RCF

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Pour la dernière date 2019 de la comédie musicale Le Tour Du Monde En 80 Jours qui a été donnée à Euroexpo à Lyon devant 3000 spectateurs, GDS Prod a employé un système HDL 30-A RCF renforcé par des subs 9007 AS et un kit de micros DPA.
Le Tour Du Monde En 80 Jours est une création de Noël originale de la troupe Grain De Sable (GDS Prod) adaptée du roman de Jules Verne.

Le tour du monde en 80 jours avec un tableau de danse indienne.
Un des tableaux de la comédie musicale.

Cette comédie musicale a été montée en 2018 et fait appel à une troupe d’artistes issus de divers horizons : cirque, danse, comédie, chant ou musique, assistés par une équipe technique prenant en charge le son, la lumière, la vidéo, les décors et le plateau.

Tout est conçu au sein de GDS sous la direction de Corinne Roux, du livret aux musiques, en passant par les costumes et les médias avec la complicité de Willy Vercruysse. On Stage Audiovisuel assiste et accompagne les productions. Mehdi Ould Brahim tient la console face et pousse aussi les retours.

Un plateau en plein montage avec des enceintes HDL30-A
Montage à Lyon avec 3 dollies de HDL30-A et tout à droite Mehdi découvrant le câblage multibroches RCF ;0)

Pour les dernières dates de la saison 2019, avec un complément de matériel fourni par Feeling Music et l’assistance technique d’Emanuele Morlini, l’Audio Specialist de RCF, une configuration plus musclée basée sur le line array HDL 30-A a été choisie pour Euroexpo à Lyon avec une liaison AES entre console et racks CR16.

Yannick Dahms et Emanuele Morlini sur le plateau du Tour du monde en 80 jours.
A gauche Yannick Dahms qui assure le support technique RCF pour la France et à droite Emanuele Morlini, un ingénieur aussi à l’aise à la table à dessin que sur le terrain et mandaté par RCF pour faciliter les opérations d’importance.

Le kit type correspondant à la jauge de 3000 spectateurs a été déployé soit 10 HDL 30-A par côté et une ligne de subs montée en arc de 10 SUB 9007-AS.
Les premiers rangs ont bénéficié de 4 HDL-6A. L’ensemble a été alimenté et piloté en AES au travers des racks CR16 avec RDNet. Pour le mix Mehdi a choisi une CL5 Yamaha.

Les HDL 30-A sont des enceintes actives disposant de deux amplis totalisant 2200 W, d’un DSP assurant le filtrage FIR entre les deux 10” et le moteur 4” à dôme titane, mais aussi les protections et l’ensemble des corrections nécessaires à sa mise en œuvre via le réseau RDNet.
La taille du dôme lui permet de couvrir un très large spectre descendant jusqu’à 680 Hz ce qui garantit un excellent rendu des voix.

La scène du Tour du monde en 80 jours durant les répétitions.
Le système RCF au grand complet durant les balances. Merci aux lights pour le coup de main lumineux !
Le haut-parleur de 21” qui équipe le SUB 9007-AS de RCF
On le voit rarement en plein jour, le transducteur qui anime le SUB 9007-AS.

Les SUB 9007-AS sont des subs à très hautes performances embarquant deux transducteurs de 21” à forte élongation, aimant au néodyme, bobine de 4” à double spire et refroidissement de type Hyperventing.
La membrane abandonne le tout cellulose pour un cocktail à base de 30% de carbone, 20% de fibre de verre et 50% de pulpe de cellulose se qui apporte la rigidité indispensable à de tels équipages mobiles poussés par un ampli délivrant une puissance efficace de 3600 W et le double en crête.
Comme pour les têtes, le 9007 est commandé via RDNet et dispose de deux choix de coupures basses à 25 et 35 Hz et 5 pour le haut, ce qui lui permet de bien raccorder avec les 10” des HDL 30-A.

Les 10 subs 9007-AS en deux fois 21”, plus que confortable !
Une des comédiennes avec son DPA 4088.

Le repiquage de Mehdi fait la part belle à la qualité avec 6 capteurs DPA 4088 transportés par des liaisons numériques Sennheiser D6000 dont il exploite la sortie Dante. Six in-ears PSM 900 Shure ont fourni les retours aux rôles principaux.

4 switchs Cisco permettent de véhiculer le Dante avec la sécurité apportée par la redondance. Les sources sonores sont jouées par Live 10 d’Ableton ici encore en Dante en double sur des MacBook Pro via un iPad Pro pour lancer les séquences.

Pour plus de renseignements sur :

Switch Netgear M4500 : la dorsale haut débit pour réseaux vidéo sur IP

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switches-netgear-m4500-32c

En cette dernière édition du salon ISE à Amsterdam, Netgear, marque bien connue des amateurs de point d’accès wifi ou autre adaptateur CPL, était représentée par sa division professionnelle. L’équipe de Netgear partageait le stand avec d’autres constructeurs membres de l’alliance SDVoE (Software Defined Video over Ethernet), organisation à l’origine de la solution.

Si vous n’en avez jamais entendu parler, SDVoE est une suite de protocoles implémentés et disponibles dans les équipements compatibles, permettant aux utilisateurs de transmettre des flux vidéo non compressés sur les réseaux IP, et ce de manière simplifiée. Les équipements ne deviennent plus que des points de connexion, d’émission et de réception, mais le routage et le matriçage deviennent totalement logiciels, et offrent ainsi une plus grande flexibilité aux utilisateurs.
L’alliance SDVoE annonce une latence zéro dans la transmission des flux au sein du réseau IP, et promet des performances inégalées sur les réseaux transportant un grand nombre de flux vidéo, simplifiant par là même le câblage et le nombre d’équipements dans la chaîne vidéo, et réduisant ainsi le nombre de conversions nécessaires pour les grandes distances et les interconnexions de site.
Le protocole SDVoE permet le transport d’un flux vidéo non compressé en utilisant 10Gbps de débit. Il est assez facile de comprendre que face à des installations nécessitant le transport de plusieurs dizaines de flux vidéo, le dimensionnement de la dorsale (l’infrastructure réseau) devient un élément clé.


La gamme de switch Netgear M4300 actuellement sur le marché offre un large panel de modèles, avec des ports 10Gbps sur RJ45 ou sur port QSFP+ de 40Gbps. Mais lorsque le nombre de flux vidéo requiert une dorsale de plus grande dimension, il convient d’utiliser des switchs de cœur (switchs centraux) à très grande capacité.
Voilà pourquoi Netgear, l’un des membres fondateurs de l’alliance SDVoE, présentait ses nouveaux switchs Ethernet de la gamme M4500, venant compléter la ligne existante M4300. Ces switchs offrent les performances nécessaires lorsque plusieurs centaines de Gigabits de bande passante sont requis pour le transport sans latence des flux vidéo.

Le switch Netgear M4500 32C.
Le modèle M4500 32C offre 32 ports 100Gbps.
Le switch Netgear M4500-48XF8C
Le M4500-48XF8C offre 48 ports 10/25Gbps, et 8 ports 100Gbps.

Directement inspirés du design des switchs pour data center de Netgear, ils sont préconfigurés pour une interconnexion facile avec d’autres équipements compatibles SDVoE, mais peuvent bien entendu être utilisés pour d’autres applications audiovisuelles.

Les deux modèles présentés au salon, respectivement M4500-48XF8C et M4500 32C, seront utilisés pour interconnecter les switchs de la série M4300, en tant que switch d’accès, où les encodeurs/ décodeur vidéo SDVoE seront connectés via des câbles réseau. Des liaisons 40G seront utilisées entre les switchs M4300 et M4500 pour créer des liaisons haut débit.
Le modèle M4500-48XF8C peut également être utilisé pour directement connecter les convertisseurs vidéo via une liaison fibre optique 10Gbps ou 25Gbps. Dans ce cas précis, celui-ci sera utilisé en tant que switch d’accès, et le modèle M4500 32C sera utilisé en switch de cœur, en créant des liaisons 100 Gbps entre les deux, permettant ainsi de connecter jusqu’à 640 équipements sur le réseau !

C’est précisément ce type d’application que Laurent Masia, directeur du management des lignes de produits, venait expliquer pendant une session de 30 minutes sur le stand SDVoE. La présentation tournait autour de trois axes applicatifs principaux :

– Une solution à base de stack : Les switchs sont combinés entre eux et deviennent d’un point de vue utilisateur 1 seul switch, avec des liaisons haut débit entre les switchs, pour simplifier l’administration.
– Une solution par agrégation de liens : plusieurs liens entre deux switchs sont combinés entre eux pour ne plus former qu’un seul lien à très grande capacité. Cette technologie permet d’offrir des valeurs de débits entre les switchs pouvant donner le tournis aux habitués des réseaux 1Gbps !
– Une solution à base de VLAN (réseau virtuel au sein du réseau physique). Certains liens entre émetteurs et récepteurs sont placés dans des réseaux virtuels afin d’éviter toute interférence entre les différents équipements n’étant pas inclus dans le même réseau virtuel (voir illustration ci-dessous).


switches-netgear-m4500
La technologie VLAN utilisée pour le transport des flux vidéo SDVoE (extrait de la présentation de Laurent Masia).
l’exemple ci-dessus représente des liaisons isolées de 4x100Gbps entre les switchs d’accès et le switch de cœur !

Il paraît évident au vu des valeurs de débits annoncées que ces switchs pourront répondre aux applications vidéo sur IP de large envergure. Le protocole SDVoE pourra également s’appuyer sur de telles architectures réseau pour offrir des possibilités de matriçage vidéo sans limite. Ce qui signifie que certains flux vidéo pourront être envoyés à plusieurs destinataires par exemple. Si vous n’êtes pas familier avec la technologie réseau, cette méthode de diffusion s’appelle le Multicast, une source vers plusieurs destinations qui auront demandé à recevoir ce flux vidéo.

Le multicast repose sur un mécanisme qui ne tenait pas compte de tels débits lors de sa première proposition (1986). L’IGMP snooping, c’est son nom, est une solution qui permet d’envoyer les flux multicast à ceux qui l’ont demandé. Malheureusement, et dans certains cas précis, certains équipements ou certains liens peuvent se trouver totalement inondés par des flux qu’ils n’auraient pas demandés.
Pour pallier ce problème, des sous-réseaux peuvent être créés, et interconnectés entre eux via la technologie PIM (Protocol Independant Multicast). Cependant, l’emploi de cette technologie requiert des connaissances approfondies dans les architectures réseaux, et n’offre pas toujours le résultat attendu. Voilà pourquoi Netgear propose une nouvelle version d’IGMP, appelée simplement IGMP+.
Cette solution propriétaire permet de se dégager de ces contraintes, et d’interconnecter des centaines d’équipements AV, en dispensant les utilisateurs d’employer la technologie PIM, tout en utilisant des techniques IGMP déjà connues sur l’ensemble du réseau AV sur IP. Pour ceux ayant déjà été confrontés à ce genre de problème, l’IGMP+ est une véritable avancée pour la simplification des réseaux audiovisuels.

Avec cette nouvelle gamme de switchs, Netgear démontre sa volonté de se placer comme un acteur incontournable des réseaux AV sur IP. Selon Laurent Masia, Netgear présentera de nouveaux modèles de switchs au salon Infocomm 2020, alors restez connecté !

Plus d’infos sur le site Netgear

Inauguration des bureaux de ETC France

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ETC

Un peu plus d’un an après sa création, la filiale française du fabricant américain inaugure ses nouveaux locaux : 1 400 m2 aux portes de Paris.
Après plusieurs mois de travaux, les nouveaux bureaux de ETC France sont prêts à vous accueillir. A l’inauguration programmée le jeudi 12 mars 2020 à partir de 18 h 30 sont conviés les professionnels du secteur.

Prestataires, éclairagistes, techniciens sont donc invités à s’inscrire sur le site ETC pour venir découvrir le nouveau visage de ETC dans l’hexagone.

Pour mémoire, ETC propose une large gamme de projecteurs, pupitres, machinerie et puissance électrique dans les domaines du spectacle, du théâtre à la tournée musicale, en passant par l’évènementiel, l’opéra, la TV, le cinéma…



Adresse ETC France : 6 boulevard de la Libération, 93200 Saint-Denis. (Une fois entré dans la zone urbaparc, qui dispose de son propre parking, rejoignez le bâtiment E entièrement réservé à ETC France.)

 

DV2 & Sequoia, du beau, du bon, du Vignet

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Les équipes de DV2 et de Sequoia dans leur stand.

DV2 et Sequoia sont deux sociétés distinctes mais unies par la même qualité des produits, des hommes et du service offert. Nous avons fait un tour d’horizon des nouveautés Adamson, Powersoft et MDC distribuées par les deux structures et parlé futur avec Guy Vignet.

Les équipes de DV2 et de Sequoia dans leur stand
Une grande partie de la belle équipe avec de gauche à droite Laurent Laignel, Stéphane Pelletier, Didier Dal Fitto, Guy Vignet, Claude Rigollier, Julien Poirot, Pascal Guillaume, Sébastien Desaever et Denis Guichard. Ouf !

Les nouveautés MDC

MDC propose deux nouveautés, la tête polyvalente MDC8 et le sub MDC 115S.

L'enceinte coaxiale MDC8 et le nouveau sub MDC 115S montrés aux JTSE 2019.
La MDC8 en mode renfort de son enfichée sur son sub MDC 115S, ou bien en mode retour, facilité en cela par sa découpe et son montage coaxial.

La MDC8 vient idéalement combler le trou entre la 5 et la 12, en reprenant le montage coaxial des deux grosses références, la 12 et la 15. Comme les quatre modèles, elle peut s’utiliser en tant que renfort ou retour de scène et deux presets sont prévus à cet effet.
Rapport qualité prix imbattable oblige, le 8” à bobine de 2,5” est équipé d’un aimant en bonne vieille ferrite là où le moteur d’aigu annulaire de 1,5” est monté avec un aimant au néodyme. Passive, elle a une dispersion conique à 100° et à -10 dB, elle passe le 60 Hz-20 kHz pour 11 petits kg.

Le MDC 115S est le premier sub 15” de MDC. Les trois autres références, les MDC1, 2 et 3 embarquent autant de 18”. C’est le compagnon idéal de la tête MDC8 à laquelle il apporte l’octave du bas, mais peut tout aussi bien être employé seul comme retour pour un batteur.
Le 15” à bobine 4” et aimant ferrite, a une excursion et une tenue en puissance très importante. Comme il accepte 1000 W AES et le double en crête, il est en 4 ohms, une charge qui convient à tous les amplis. Deux presets lui permettent de raccorder à 80 et 100 Hz. Bien sûr il dispose d’une embase pour des tubes et d’inserts pour des roulettes et des accroches.

Powersoft

La nouveauté dédiée à l’installation mais toujours musclée et maligne avec le constructeur italien, s’appelle Mezzo avec 4 modèles d’ampli demi rack 1U.

4 amplificateurs des italiens de Powersoft aux JTSE 2019
Un empilement Powersoft contenant tout le savoir faire des magiciens de Scandicci avec de haut en bas sous un écran affichant Armonía : Mezzo, Quattrocanali 4804 DSP+D, T604 et X4.

Avec 2 ou 4 canaux, Dante ou analogique, ils sont toujours équipés d’un DSP et d’une prise réseau pour les programmer et contrôler leur fonctionnement.

Deux alimentations permettent le partage de 320 ou 600 W, sur 1, 2 ou 4 canaux. Les modèles 322 et 324 (alimentation 300 W) sont scellés et silencieux, les 602 et 604 (alimentation de 600 W) disposent d’un ventilateur.

Adamson

La IS7px Adamson, une enceinte passive point source d'installation.
La IS7px, avec son filtre passif, ou comment avoir le son Adamson pour raccorder avec un système de la même marque sous un balcon sans trop dépenser en amplificateurs.

Les enceintes d’installation point source IS7P et IS10P, et celles de touring S7P et S10P existent maintenant en deux directivités, 70° x 40° et 100° x 50°, le choix se faisant à la commande. Bien entendu le guide d’onde pivote de 90° afin de faciliter l’intégration des boîtes tout en gardant la dispersion souhaitée. Toutes quatre sont des modèles actifs à très fort SPL et disposent des mêmes transducteurs que ceux qui équipent les S7 et S10, un gage de gros son.

Autre nouveauté, la IS7px, qui n’existe qu’en version installation et qui, étant passive et 6 ohms, s’adapte parfaitement à des amplis de moyenne puissance à l’unité, ou par deux sur des modèles plus musclés. Le passage en passif ne coûte que 1,5 dB de SPL par rapport à la IS7P.

La face arrière de la CS7P, la première enceinte amplifiée d'Adamson.
Une face arrière qui en dit plus que celle avant. La CS7P Adamson. Appelons-là l’éclaireuse d’une armée canadienne ;0)

La CS7p enfin a commencé sa carrière commerciale avec les premières livraisons en Belgique. Rappelons qu’il s’agit de la première boîte point source bi-amplifiée et disposant d’une entrée redondée AVB/Milan sur etherCON.

Le contrôle à distance du DSP de bord s’opère via l’AES70. Une entrée/sortie analogique sur XLR complète la face arrière avec le secteur sur powerCON.
Entièrement pensée et fabriquée au Canada par Adamson, la CS7p délivre, last but not least, 137 dB de SPL Max. 0,5 db de plus que la version non amplifiée.

Quelques mots avec Guy Vignet et Stéphane Pelletier

Les nouveautés c’est bien, mais le vrai plaisir avec Guy Vignet c’est aussi d’en savoir un peu plus sur les marques du groupe et la stratégie mise en place pour le futur. On vous propose quelques passages de cet entretien où nous a rejoint aussi Stéphane Pelletier.

Guy Vignet cofondateur et directeur commercial de DV2 aux JTSE 2019.
Guy Vignet, cofondateur de DV2 avec Didier Dal Fitto.

SLU : Comment cela se passe avec MDC, votre marque d’enceintes ?

Guy Vignet : Bien, très bien. Nous avons à présent une gamme très large de produits parfaitement complémentaires avec notre marque premium. MDC nous permet de répondre de manière qualitative à nombre d’appels d’offre où les moyens disponibles excluent de facto les solutions prestigieuses.
Le ticket entre MDC et Powersoft nous ouvre de très nombreuses portes et la qualité finale ressentie reste très élevée contrairement au prix. Mario Di Cola qui conçoit les enceintes sur notre cahier des charges trouve toujours le transducteur, le montage, la charge, le calage ou le sous-traitant qui font de nos enceintes au remarquable rapport qualité/prix.

SLU : Powersoft est donc une bonne carte pour Sequoia ?

Guy Vignet : Excellente. Non seulement la marque est imbattable dans la conception de produits innovants, efficaces, solides et puissants, mais ils ont aussi le chic de les proposer à des prix vraiment très abordables. Du coup, on en vend de plus en plus, dans toutes les gammes, installation ou touring. Ils sont ravis à Scandicci (rires).

SLU : Et pour Adamson ? Vous avez vendu des milliers de E, est-ce que les S et les nouveautés marchent ?

Guy Vignet : Il y a plein de nouveautés, simplement notre politique maison est de ne pas montrer des produits qu’on ne peut pas livrer. C’est frustrant pour l’utilisateur et commercialement parlant, un gros retard peut faire compromettre un projet. Sinon tout roule. On a plus de vente sur les S que les E et le marché de l’installation prend un essor important. La base de E est cela dit tellement grande qu’on complète ce parc assez fréquemment, surtout les E12. Et ça se passe aussi très bien avec DiGiCo qui est très actif question nouveautés et toujours très apprécié.

La console de mélange numérique de nouvelle génération de Digico, la Quantum 338.
La toute dernière arrivée dans le catalogue DiGiCo, la Quantum 338.

SLU : Et les filiales belges et allemandes…

Guy Vignet : Ça marche bien. Ça équilibre le marché français et nos marques premium que sont Adamson et DiGiCo plaisent autant dans ces pays. En cinq ans on a doublé la surface financière de DV2 grâce à notre développement à l’international entre Belgique, Luxembourg, Allemagne et Autriche.

Une vue issue de la fiche technique de la MDC J14, une enceinte distribuée par Sequoia.
La J14 de MDC, un 14” explosif et habilement remis en phase pour cohabiter avec trois moteurs de 1,75” totalisant 24° d’ouverture horizontale pour 85° verticaux. Passive, polyvalente et utile.

Si développement futur il doit y avoir et si les opportunités se présentent, on s’intéressera à des pays matures et solvables, mais nous sommes déjà très heureux et très occupés comme ça. Nous avons en revanche perdu la carte Community qui a été rachetée et a donc changé de main et de stratégie de vente.

SLU : Allez-vous chercher à remplacer cette marque pour continuer à servir ce segment spécifique ?

Guy Vignet : Non, pas pour le moment. Nous préférons nous spécialiser encore plus sur le Touring et l’Intégration autour des salles de spectacle et l’entertainment, avec la passion et l’enthousiasme d’équipes qui sont parfaitement légitimes dans cette branche. On marche à la passion.

SLU : Il ne vous reste donc plus que vos marques historiques et très fortes dans les deux sociétés.

Guy Vignet : C’est exact. On a Adamson, DiGiCo et Klang d’un côté et MDC et Powersoft de l’autre. Il y a déjà de quoi s’amuser !
Notre métier c’est de trouver une solution pour nos clients quelque soit leur budget. Avec nos outils on répond à 80% de leurs attentes, sans jamais avoir à rougir de la solution qu’on propose.

La formation Adamson

SLU : Vous avez récemment mis l’accent sur la formation avec la venue de Stéphane Pelletier.

Guy Vignet : C’était un besoin. Plus on a de clients et d’exploitants, plus il faut les accompagner. Les équipes changent aussi et il faut former les nouveaux venus. Bien sûr il y a des prestataires qui ont un gros savoir en interne et qui savent le transmettre, d’autres en revanche sont en demande quant aux outils de la marque et parfois même de théorie pure.

Stéphane Pelletier, ingé son et système de DV2.
Stéphane Pelletier qui forme avec Julien Poirot un redoutable tandem d’oreille et compétence.

Stéphane Pelletier : Il existe trois niveaux de formation. L’Applied, l’Advanced et le Certified System Engineer ou ACSE. Le premier l’Applied est souvent donné chez le client qui vient d’acquérir un système. On peut comme-ça découvrir ses outils, sa méthodologie et on peut ainsi adapter nos conseils.
Il y a par ailleurs des tutoriels vidéo très bien faits. Le niveau 2 ou Advanced est conçu pour tous les techniciens qui pratiquent le système et ont été formés rapidement ou sur le terrain au travers d’autres techniciens et qui veulent tout remettre d’équerre.
C’est notamment indispensable dés lors qu’on veut sortir des salles classique et qu’on s’attaque à des arénas. On va plus loin dans le Lake et on revoit à fond la mesure, voire la multi mesure avec un focus sur la mise en place des micros.

On travaille beaucoup aussi la compréhension de notre logiciel Blueprint AV car dans le futur il va beaucoup s’enrichir et il est important d’être à l’aise dès maintenant. Mais nous n’avons pas la prétention de remplacer un centre de formation. Des années d’études ne se comblent pas en deux jours.

Blueprint AV, le logiciel de prédiction, de pilotage et de suivi des systèmes Adamson.
Blueprint AV, tout en un et bientôt encore plus.

SLU : Quelles sont les difficultés qu’on vous remonte le plus souvent ?

Stéphane Pelletier : Le grave ! Le haut du spectre est parfaitement cerné par les outils de prédiction, le grave en revanche nécessite d’être dans la salle et d’avoir de l’expérience.

SLU : Bref, tu as du boulot !

Stéphane Pelletier : Oui mais j’adore ça et je ne suis pas seul, Jul (Julien Poirot) et toute l’équipe ont déjà fait un gros travail !

SLU : Ça t’arrive de jouer encore un peu avec les boutons ?

Stéphane Pelletier : Bien sûr. Pour de grosses opérations comme l’achat d’un double système en E et S par Kilmi Sono et Lumières au Maroc, j’ai été passer quelque jours sur place former les équipes avant qu’il ne soit exploité au festival Mawazine, le plus grand festival de musique au monde. 4 fois plus de public que Rock à Rio !

Pour encore plus d’informations sur le site DV2 et sur Sequoia Audio

Le brouillard de MDG, champion du Festival Transmission 2019!

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MDG-FESTIVAL-TRANSMISSION

Avec ses légions de fidèles qui reviennent d’année en année, Transmission est le festival de Trance le plus spectaculaire en Europe et peut-être même au monde. Comme d’habitude, l’événement 2019 a été rehaussé par la brume des générateurs MDG qui a intensifié les jeux de lumières et de lasers spectaculaires qui accompagnaient les artistes.

C’est à l’O2 Arena, dans la belle ville de Prague en République tchèque, que le Festival Transmission a lieu chaque année et attire des milliers de fans venus de plus de 70 pays pour apprécier les performances des plus prestigieux talents du genre.
L’affiche de Transmission 2019 comprenait des légendes de la Trance : Blastoyz, Cosmic Gate, Darren Porter, Ferry Corsten présente System F, Giuseppe Ottaviani, Key4050, MaRLo et Thomas Coastline.

Imbriquées dans des trames à thèmes propres à Transmission, les actions transportent le visiteur tout au long de la nuit dans un voyage où chaque artiste est présenté par ses propres médias, accompagné d’éclairages, de lasers et d’effets spéciaux spectaculaires.
Pour mettre en valeur l’éclairage et les lasers, Bas Kemper, le concepteur lumière de Transmission, se devait de remplir l’immense salle de 15 000 places avec de grandes quantités d’un brouillard uniforme d’un blanc pur et il a investi dans un générateur de brume ATMe et trois générateurs MAX 3000 de MDG, fournis par Rudo Tucek, de la société de location slovaque Ministry.

« Le lieu est immense et rempli à sa capacité maximale pour le festival. La scène mesure à elle seule 48 m x 24 m et couvre une surface au sol d’environ 80 m x 80 m. En comptant les tribunes, la surface de la salle est d’environ 120 m x 120 m », explique Kemper.
« Pour offrir une expérience totale à tous les spectateurs, nous avons créé des spectacles de lumière et de lasers d’une portée immense sur un forum grand ouvert, nous avions donc également besoin d’une brume qui pourrait remplir tout cet espace, la scène, la salle, et ce jusqu’à la charpente. »

Kemper a placé les trois générateurs MDG MAX 3000 sur scène à cour et à jardin et en fond de scène, et a installé le générateur de brume MDG ATMe en façade. Les trois MAX 3000 étaient commandées manuellement, alors que les niveaux de l’ATMe étaient contrôlés directement depuis la console par Zis Ankone et Martijn Deenen, les pupitreurs.

« J’avais confiance dans les générateurs MDG pour prendre en charge un volume de ces dimensions et le résultat a été fantastique », indique Kemper. « La brume était aussi égale et pure que prévu, ce qui faisait ressortir les couleurs des faisceaux lumière à la perfection (chaque action est identifiée par sa propre couleur).
Et je ne pourrais pas être plus heureux de la manière dont la brume s’est propagée et a révélé les énormes jeux de laser et le moindre faisceau de lumière particulier. Toutefois, en même temps, on pouvait agir sur les niveaux de sorte que la brume ne devienne jamais incontrôlable ou ternisse la visibilité des artistes pour le public et en fait, on n’a jamais eu à se plaindre de la quantité de brume. Elle était invisible tant que la lumière ne la traversait pas.

« C’est simple, on peut compter sur les générateurs MDG pour produire une belle brume tout au long de la soirée. C’est vraiment ce qu’il y a de mieux pour l’éclairage dans des endroits comme celui-là. »

Plus d’informations sur le site MDG

 

Nouveauté ISE 2020 : Les projecteurs RDM sous le Radar de Madrix

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Vous avez certainement déjà dû le constater, mais le paysage urbain nocturne a commencé sa mutation vers une atmosphère plus colorée, plus changeante, faisant sans demi-mesure appel à l’éclairage dynamique des façades de bâtiments.
Bien entendu, la LED y joue un rôle majeur, la petite taille de cette source permettant l’installation d’éclairage RGB là où c’était purement impossible par le passé.

Inoage, société Allemande basée à Dresden, connaît parfaitement ce marché, et s’est fait connaître ces dernières années via son logiciel de pixel mapping facile à utiliser, Madrix, utilisé sur des installations de large envergure à travers le monde (architecturales, évènementielles ou clubs).

Le stand de la société Inoage à l’ISE 2020
Le stand de la société Inoage à l’ISE 2020

Tous ces projecteurs LED, généralement contrôlés en DMX, doivent premièrement être installés, puis adressés et configurés pour leur contrôle, et enfin supervisés pour garantir le bon fonctionnement de l’installation et de ses divers composants. C’est en gardant ce schéma à l’esprit, que la société Inoage a dévoilé Madrix Radar au salon ISE 2020, une solution logicielle permettant de couvrir toutes les étapes mentionnées ci-dessus.

L’outil tout en un

Madrix Radar est disponible pour les ordinateurs fonctionnant sous Windows 10 en version 64 bits, et s’installe aisément sur un ordinateur portable de dernière génération. Le logiciel qui supporte le protocole RDM via ArtNet, est donc compatible avec la plupart des équipements supportant ce protocole. L’implémentation du protocole RDMNet, nouveau standard du protocole RDM sur IP, n’est pas encore à l’ordre du jour.

La fenêtre de patch de Radar.
La fenêtre de patch.

Via des équipements compatibles, ou via les convertisseurs Madrix Ethernet vers DMX, le logiciel sera capable de découvrir un très grand nombre d’équipements RDM sur le réseau.
Une fois découvert, le logiciel permet de modifier le mode des projecteurs, ainsi que leurs adresses DMX, de manière simple.
Une fois les équipements patchés, le logiciel commencera à surveiller les projecteurs RDM, et à interroger leurs capteurs de manière régulière.

La liste des équipements RDM découverts par Radar.
A gauche, la liste des équipements RDM découverts, à droite les capteurs du projecteur sélectionné, en dessous l’historique du capteur sélectionné.

Et c’est là toute la puissance de Madrix Radar: le logiciel créera un historique des informations collectées auprès des projecteurs et de leurs capteurs.
Et toutes ces informations seront stockées dans une base de données (nommée Big Data), dans un but bien précis : la prédiction.

Le concept est simple : si vous pouvez enregistrer un maximum d’information concernant un type de projecteur et ses capteurs, sur le long terme, ces informations pourront permettre au logiciel, se basant sur cette base de données, de « prédire » des évènements, tel que le remplacement de tel ou tel composant, cela fait rêver!

Notification de Radar envoyée par mail.
Aperçu d’un email envoyé juste après la déconnexion d’un projecteur du kit de démo.

Les responsables en charge d’une installation d’éclairage dynamique peuvent entrevoir le retour sur investissement d’une telle solution : plus besoin d’envoyer des équipes régulièrement pour l’inspection du système, le logiciel permettant non seulement de superviser l’installation en temps réel, mais en plus de pouvoir prédire d’éventuels incidents.
A ce titre, et en cas de défaut sur un ou plusieurs appareils, les utilisateurs peuvent recevoir des notifications par email, ou un bilan journalier de l’état du système, la récurrence des notifications étant paramétrable.

Madrix Radar est une étape logique dans l’évolution des besoins grandissants des équipes en charges d’installations LED compatibles RDM. Nous pouvons « prédire » que l’équipe d’Inoage apportera de nombreuses autres fonctionnalités au logiciel, et nous sommes impatients de voir les bases de données de Madrix Radar croître afin de pouvoir assister à une vraie « prédiction » !

Plus d’infos sur le site Madrix

Adam Hall Group annule sa participation au Prolight + Sound 2020

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A la lumière des derniers développements liés au Coronavirus, le groupe Adam Hall a décidé de ne pas exposer à l’édition 2020 du Prolight Sound à Francfort. Les nombreuses nouveautés du groupe seront présentées lors d’un livestream sur son site le 31 mars 2020.

“Depuis 38 ans, nous sommes un des piliers du salon Prolight + Sound. Nous attendons chaque année avec impatience cet événement à Francfort qui nous permet d’aller à la rencontre de nos partenaires et clients afin de leur présenter nos dernières nouveautés. Mais il est vrai qu’un moment aussi convivial qu’un salon demande aussi d’avoir envie de faire la fête, cette dernière étant indissociable de nos métiers.

Alexander Pietschmann, Adam Hall CEO
Alexander Pietschmann, CEO d’Adam Hall Group.

L’état d’esprit actuel et les légitimes mesures prises afin de faire face au Coronavirus font que la fête va être absente. Cette décision a été difficile à prendre, mais nous attachons la plus grande importance à la sécurité comme au bien être de nos salariés, partenaires, utilisateurs comme à celui de nos partenaires média,” nous explique le PDG de Adam Hall Group Alexander Pietschmann.

Le Livestream de toutes les nouveautés des marques du groupe que sont Cameo, LD Systems, Gravity, Defender et Palmer se tiendra le 31 Mars 2020 at 10:00 à cette adresse :
www.adamhall.com/virtualtradeshow

Et plus d’infos sur le site Adam hall

Journées préparation Certifications Dante par Yamaha Niv. 1&2 lundi 9 & mardi 10 mars 2020

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Yamaha Music Europe / France organise deux journées de préparation aux certifications DANTE niveaux 1 & 2, les 9 & 10 mars prochains.
Ces formations sont gratuites et ouvertes à tous, intégrateurs comme ingénieurs du son. Le but principal de ces journées est d’aider à l’obtention des certifications Dante en ligne auprès d’Audinate.

Pour information/rappel : Audinate (qui a créé et développe Dante) propose aux utilisateurs d’obtenir 3 niveaux de certification : des concepts de base aux concepts les plus avancés. Chaque niveau, s’il est validé via un test en ligne, est sanctionné par un diplôme que sont de plus en plus nombreux à faire valoir les heureux détenteurs.


NIVEAU 1 : Lundi 9 mars 2020, de 9h30 à 17h30.

Pour assister à cette formation, vous devez impérativement :

  • Connaître la technologie AoIP et l’avoir mise en oeuvre sur le terrain
  • Avoir utilisé Dante Controller
  • Posséder les notions fondamentales en informatique réseau (Ethernet, IP)
  • Être dans la démarche de certification en ligne niveau 1

NIVEAU 2 : Mardi 10 mars 2020 de 9h30 à 17h30.

Pour assister à cette formation, vous devez impérativement :

  • Avoir obtenu la certification Dante NIVEAU 1 (obtention en ligne sur le site d’Audinate)
  • Être dans la démarche de certification en ligne niveau 2

Pour assister à ces formations vous devez OBLIGATOIREMENT vous munir d’un ordinateur portable avec Dante Controller.

ATTENTION : Il s’agit de préparations aux certifications DANTE : à la suite de ces formations, il appartient à chaque candidat de s’inscrire et de passer les examens en ligne sur le site d’Audinate (C’est gratuit !).


– Le formateur : Thierry De Coninck, ingénieur du son et formateur expérimenté, certifié par Audinate.

– Renseignements et inscription Tatiana Deheyn: [email protected]

– Lieu : Yamaha Music Europe/France – 7 rue Ambroise Croizat – 77183 Croissy-Beaubourg

Et plus de détails sur les Certifications Dante

 

Vari-Lite VL10, Lux & Rock’Roll

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Avec les gars de Freevox on a fait venir un de ces nouveaux monstres de Dallas, Texas, United-States. Débarrassé de son carton de transport, ces 33 kg posés sur le banc de test d’un seul élan, le VL10 BeamWash se dévoile brut comme un verre de bourbon.
Le concept de néo-rétro, si on essayait de l’appliquer à un luminaire, irait comme un flight à ce VL10.

Le Vari-Lite VL10

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De loin on garde une ligne simple mais musclée, de grands capots plastiques ajustés et les fameux rails Vari-Lite pour les crochets. Pour l’anecdote la base du projecteur est celle du VLZ et le corps identique, ou presque, au VL2600.
On plante une lentille bien maousse en sortie, quatre grosses poignées de transport super pratiques, surtout celles au-dessus de la lyre, et on change les ouïes de refroidissement en ligne par deux larges évents triangulaires.

Les poignées du Vari-Lite VL10
La différence se fait sur les petites poignées en hauteur, façon Chopper. Celles de la base sont extra-larges, pour une vraie tenue de route. Impossible aussi de louper le blocage de tilt, personne ne le cassera à la première embardée.
La lentille de sortie du Vari-Lite-VL10
Un museau hors-norme surplombe le phare avant. Autour, une énorme corolle pour tenter de canaliser ce canon à photons.

Le design

Les entrées d’air du Vari-Lite VL10.
Une des marques de fabrique de ce VL10 sont les entrées d’air surdimensionnées. Entre les grilles de la base, les filtres à air et le dosseret équilatéral, tout est prévu pour la ventilation.

Pour la déco, rien d’extravagant, on distingue juste une large étoile Vari-Lite gravée sur les capots. Le carénage, loin de la ligne épurée du 3000, joue avec des replis de plastique en courbes pour donner du caractère à ce VL. Il se dégage de l’ensemble une impression de fusion. Avec un peu d’imagination, c’est comme si le projecteur commençait à fondre !
La machine est assez balèze avec une gueule de bazooka appuyé sur une base très fine, équipée à l’inverse d’un discret menu et de la connectique. Le côté rétro on l’a. Le côté Néo aussi, quand on la soulève. Avec les nouveaux plastiques et l’électronique, le projecteur a gagné en poids et en vitesse. Souple et sport, comme une conduite d’Harley.

La Navigation

Je vire les gros leviers de blocage sur la lyre, plante la PowerCON True1, la tourne d’un quart, mets le contact. L’écran démarre. Un peu trop petit à mon goût, il reste lisible et annonce sa procédure de reset. Au bout de 90 secondes j’accède au menu grâce aux quatre flèches, la touche ESC et celle de validation.

Le menu address du Vari-Lite VL10.
Un coup d’œil à l’écran concis du VL10 ne suffira pas à déterminer où vous en êtes. Mais un deuxième plus appuyé nous révèle que le menu Address, un peu plus large, est celui sélectionné.

Si toutes les options sont claires et lisibles, je trouve la navigation un peu particulière. La faute sans doute aux touches assez sensibles sans retour de pression et l’absence de rétroéclairage de menus se ressemblant un peu. je me suis un peu perdu dans les activations. Ceci dit, en quelques secondes je prends le coup de main et paramètre le mode puis l’adressage rapidement. On règle chiffre par chiffre sans avoir à défiler les 512 canaux possibles. Assez pratique.

Mode 16 bits extended du Vari-Lite-VL10
On est sûr que tout fonctionne correctement. Pour l’instant la lampe est éteinte, le projecteur en mode 16 bits extended, adressé en 1. Et on est sûr d’avoir affaire à un VL10 BeamWash.

Outre le DMX compatible RDM, c’est le bon côté Néo, je trouve aussi de l’ArtNet, séparé en classe d’IP 10.X.X.X ou 2.X.X.X. Réglage d’IP, mask et univers côtoient les menus de test, contrôle manuel, configuration et services habituels. Le technicien expérimenté pourra lire les paquets DMX reçus, recalibrer tout un tas de fonctions mécaniques ou transférer une mise à jour entre plusieurs VL.

Inspection

La source

La version du VL10 BeamWash est à jour, V1.2.3A, le bolide est à peine à 414 heures de vol, 306 heures d’utilisation pour la lampe. Stéphane Caria, chef produit lumière de Freevox, prend la décision de l’équiper avec une lampe neuve. On va voir comment ça se passe.
L’alim est retirée, la machine verrouillée à 90 degrés, le cul face à nous. Pour le capot de la lampe trois coups de cruciforme suffisent, sur les vis notées A-B-C. Les quatre autres tiennent un filtre poussière situé juste derrière la grille arrière. On arrive direct dans la cage à lumière.

Changer la lampe du Vari-Lite VL10
La manip pour changer la lampe est à la portée de tous. Une fois la plaque arrière dévissée, il suffit d’ôter les 2 connecteurs rouges, de desserrer la vis qui maintient l’espèce de circlip en métal entourant la lampe, puis de sortir celle-ci en la tenant par la céramique. Et d’effectuer cette opération dans l’autre sens avec une lampe neuve. Le plus long sera d’attendre le refroidissement intégral des éléments avant d’intervenir.

La source est une lampe à décharge fabriquée par Philips, sur la base d’une MSD Platinum 25R de 550 W. Ne pas se fier à sa mignonne collerette azur autour de sa céramique, cette lampe est un concentré de lumens, la plus puissante de sa catégorie, capable de projeter 24 500 lumens dans un axe hyper serré.

Elle ne fait ni dans le détail ni dans la poésie. Recouverte d’une pâte calorifique, elle se branche avec les deux connecteurs d’alimentation et s’enquille dans le réceptacle avec son loquet de ferraille en maintien. Pas de réglage de point chaud, ni d’ajustement. Une fois rentrée, elle ne bougera plus, envoyant des lux tête baissée.

Maintenant qu’on a commencé le démontage autant continuer. Pour débarrasser la machine de ses capots, on reste dans la facilité. Deux vis cruciformes quart-de-tour et l’affaire est pliée, les pièces de plastiques sont retenues par une courte élingue.

Vue interne du Vari-Lite VL10
Vu de l’intérieur, le VL10 se compose d’une boîte à lumière surmontée d’un large ventilo, d’un bloc trichromie, d’un autre bloc gobos, suivi par l’immense conduit optique où se situent les effets et le zoom.

A l’intérieur des couvercles, sous la fente triangulaire, d’autres filtres à poussière sont tenus par 4 vis. Vu le nombre de ventilateurs nécessaires pour refroidir la lampe, j’imagine qu’il faut penser à les nettoyer régulièrement pour assurer une circulation d’air optimum.
La boîte à lumière est prise en sandwich entre deux larges ventilateurs 7 pales. J’aperçois aussi des turbines placées directement sur les cassettes d’effets.

L’optique

On voit dans le bloc à l’avant deux jeux de lentilles sur rail à coulisse. Le débattement traverse la moitié de la machine, avec une partie avant pour la focalisation et en retrait le zoom.
En faisant varier les deux, on obtient un rapport de 2,3 à 44°, presque vingt fois la mise, et la netteté qui suit presque d’un bout à l’autre. Par contre il faut faire gaffe durant le démontage, le système reste libre et va toucher la cassette de gobo à l’arrière. D’ailleurs pour protéger l’optique, la lentille finale possède deux butées enrobées de caoutchouc qui viennent s’appuyer sur le large caillou de sortie, un hublot de 180 mm lisse comme une boule de cristal.

Les effets

Les effets ne manquent pas dans le VL10. À commencer par les bras d’insert de frosts et prismes directement dans le conduit optique, entre les deux lentilles. Avec sa lentille claire et sa lampe sur-boostée la BeamWash fournit logiquement un faisceau acéré.
Donc, pour adoucir ces bords, Vari*Lite a placé deux lentilles brossées sur des leviers motorisés. Le premier permet de flouter légèrement l’image d’un gobo par exemple, le deuxième éclate beaucoup plus le faisceau, pour métamorphoser le Beam en Wash.

Frosts et prismes du Vari-Lite VL10.
Les verres de frost s’insèrent directement dans le conduit optique, sans réelle progressivité. Par contre ils peuvent se cumuler, comme les prismes. Et eux possèdent en plus un disque cranté pour assurer leur indexation ou leur rotation.

De l’autre côté il y a sensiblement le même système mais là avec deux prismes. Le premier est un indispensable circulaire à 8 facettes, le second un linéaire assez serré à 4 tranches. Ce qui est curieux c’est leur emplacement.

Tout comme les bras de frost, les prismes encadrent le conduit optique, dont la majeure partie est réservée au chariot coulissant de zoom.
Sans doute le meilleur compromis possible pour profiter d’un maximum d’effets. Forcément, lorsque le rapport de focales demandé est trop important, les lentilles vont devoir reculer au maximum. Dans ce cas-là, les leviers de frost et prismes se retirent automatiquement du faisceau pour les laisser passer.

Au niveau du bloc gobos, juste avant le ventilo, deux paires de vis sur les contre-plaques argentées extérieures retiennent deux petites lamelles, qui elles-mêmes bloquent toute la cassette gobos. Une fois retirées, on peut sortir toute la pièce vers le haut sans soucis. Enfin, ne pas oublier les deux connecteurs du dessous.

Je démonte la corolle autour de la lentille frontale. Comme pour les capots, elle tient par quatre vis et une élingue assure la sécurité. Il n’y a pas grand intérêt à enlever cette pièce, hormis pour certains accès de maintenance et de nettoyage, mais ça permet aussi d’y voir plus clair. Maintenant lancé, on remonte jusqu’à la cassette de gobos, un mille-feuille électrotechnique.
D’habitude les constructeurs assemblent plusieurs disques remplis de pastilles de couleur ou de motifs découpés appelés ‘GOes Before Optics’, les GO B O donc. Ces formes sont réparties en cercle et mesurent quelques centimètres.

Roue d’animation du Vari-Lite-VL10
Le fameux disque de roues d’animations est pris en sandwich entre les couleurs et les minuscules gobos standard. Les deux turbines avec leur bec embouti envoient de l’air sans faire dans le détail.

Dans le VL10, l’espace de projection est tellement fin que les gobos de la première et seconde roue font à peine la taille d’une pièce d’un centime. Et ce qui ressemble à une troisième roue de gobos est en fait une série de cinq disques d’animation.
Seule une partie de leurs formes passe dans le faisceau, du coup quand on fait tourner les disques, cela crée un défilement continu, au lieu d’une simple rotation de forme. Mettre cinq roues d’animation sur un seul disque est une idée incroyable, une véritable innovation !

On poursuit l’inspection en détaillant les nombreux moteurs micro-pas, ressorts et roues crantés qui indiquent une construction assez classique, et fiable. Plus original, encore un signe de la puissance de la lampe, les nombreuses turbines placées au plus près du conduit optique pour refroidir en permanence les éléments mécaniques, soumis à un feu calorifique inédit. Ça doit souffler fort dans la machine !

Drapeaux de trichromie du Vari-Lite VL10.
Drapeaux de trichromie du Vari-Lite VL10.

La roue de couleurs est composée de pastilles de teintes franches collées sans bords de façon assez artisanale, avec une sorte de silicone haute température.
La cassette de trichromie tient aussi avec quatre vis sur glissière, et deux connecteurs d’alim et data. On est dans le rustique cette fois, avec ces demi-drapeaux de trichromie coulissant en chevron.
Les lamelles sont en biseau, légèrement angulées, Je penche pour un gain d’homogénéité.

On finit par atteindre le premier élément, l’ensemble de gestion d’intensité et strobe. L’élégance laisse sa place au fonctionnel. Devant la lampe, un verre anti-calorifique est collé artisanalement.

Lames du dimmer du Vari-Lite-VL10
Un montage bien rock avec les deux supports en fer brut, de la ventilation tout autour et des parois anti-chaleur. On ne se promène pas en escarpins dans les forges de Vulcain.

Le dimmer c’est une double lame métallique qui vient saucissonner le faisceau.
Les canines placées au bord, recouvertes d’une plaque dépolie, assurent la progression de façon assez brute, sans finesse, ni mécanisme alambiqué.
Mais Vari-Lite assume complètement ce côté rétro, le VL10 est là pour envoyer la sauce sans se poser de questions, et il le fait parfaitement.

Les bras

Je continue le démontage de la lyre et du socle. D’un côté un moteur pour le tilt avec une transmission directe par courroies entre les deux roues crantées, et une paire de ressorts de compensation. Au milieu le passage de l’alimentation principale vers la tête. Et de l’autre une carte électronique, pour la gestion générale. Ce qui se voit en dessous c’est le moteur du Pan.

Détail des bras du Vari-Lite VL10
L’intérieur des deux bras est épuré au maximum. Hormis le déplacement du moteur principal vers la lyre, sans doute pour gagner de la place dans le socle et équilibrer le poids des deux bras.

La base

Dans la base, même combat. Quelques vis suffisent à ouvrir le socle. Léger étonnement devant le vide à l’intérieur. Hormis l’axe de rotation de la lyre, il y a juste un petit transfo d’alim sur un côté, et la carte du menu, mais la lampe Platinum nécessite peu de courant.

Le ballast du Vari-Lite VL10.
L’absence de ballast ne manque jamais d’étonner, mais la lampe Platinum nécessite peu de courant. Les deux grandes ouvertures circulaires de part et d’autre étaient sans doute prévues pour recevoir des ventilateurs, finalement inutiles.

Les connecteurs sont entourés avec des torons anti-interférence et débouchent sur un connecteur d’alimentation PowerCON True1, deux XLR5 DMX In & Out plus le port RJ45 pour le réseau. Un fusible clôt le bal.

Allez, on remonte tout ça, il est temps de passer aux mesures.

On va commencer par les temps de réponses de mise en route, allumage et les mouvements simples. Alors, temps d’allumage de la machine, reset compris : 90 secondes. On est dans la moyenne. Le tour complet en PAN : 2,02 s. Et le demi-tour de Tilt : 1,29 s. On essaie le zoom à vide : 0,82 s.
Vraiment pas mal pour une machine de cette taille. En plus elle est assez nerveuse, tout en restant fluide dans ses déplacements. J’allume la lampe : 13 secondes d’amorçage. Tout va bien.

Le flux part en même temps que la soufflerie de la machine. On passe de 31 dB de bruit ambiant à plus de 56 dB en fonctionnement, on est presque en échappement libre. Je mesure 55 degrés sur le capot arrière, à l’avant ce n’’est même pas la peine d’essayer. Ça va être dantesque je sens !
Une fois les données de luminosité collectées je les rentre dans l’ordi, qui me les recrache sous forme de graphiques. J’ai amené la doc de la lampe Platinum pour comparer. Il y a trois choses importantes : la première c’est la compacité de cette lampe à arc très court. On a donc un faisceau très fin et peu de déperditions. L’inconvénient, c’est forcément un point chaud très important et de plus grandes difficultés à régler la focale.
Ensuite il y a le flux lumineux global et la consommation. 24 500 lumens pour 550 W, c’est un bond gigantesque par rapport à la concurrence qui utilise des lampes Sirius HRI ou des Platinum 21R de 470 Watts. Pour 20 % de consommation en plus, les ingénieurs de Philips ont réussi à ajouter 50 % de flux. J’ai fait les comptes plusieurs fois, aucun doute là-dessus. Enfin, rayon colorimétrie de cette lampe, on tourne sur une lumière vraiment froide à 7800 K, et un indice de rendu des couleurs à 81, vraiment correct.

Tiens, d’ailleurs parlons du flux de sortie de la VL10, c’est-à-dire du flux généré réellement en sortie du projecteur, une fois toutes les optiques et lentilles traversées. On a répété l’opération sur quatre valeurs de zoom, tant ce facteur a une incidence sur la valeur de flux. Mais on va observer aussi l’éclairement au centre. Pour un Beam, ce point chaud c’est ce qu’on va chercher pour déchirer l’obscurité, quitte à perdre en équilibre. L’attaque, en rock, c’est primordial.

Faisceau serré au plus petit net

Première mesure, faisceau serré au maximum. Pour ne pas saturer le luxmètre et brûler notre cible, on recule le VL à 10 mètres.

L’impact du faisceau à 10 mètres sur la cible mesure 20,5 centimètres de rayon, soit un angle au plus serré de 2,35 degrés, réglé au net, à deux doigts des 2,2° annoncé par le constructeur. Les valeurs de flux obtenues sont élevées.
484 000 lux au centre à 10 m soit 1,936 millions de lux ramené à 5 mètres et 21 583 lumens de flux, Le VL gagne sur les deux tableaux, aidé par une lampe exceptionnelle, dont l’angle natif lui fait perdre très peu de force dans les couloirs optiques de la VL10.
Bien sûr, le faisceau est brut de pomme, la répartition de lumière est loin d’être homogène mais personne ne peut s’en plaindre.


Faisceau Spot large au plus grand net

Nous revenons à 5 mètres de la cible. Les mesures à grand-angle, ouverture max, confirment toute cette puissance sauvage. Ouverture de 43,4°, impact de 8660 lux au centre à 5 mètres, 22 400 lumens de flux, c’est encore plus impressionnant. Le point chaud est ultra-présent, le faisceau décentré de quelques centimètres, le choix de Vari-Lite se confirme. On envoie de l’énergie, quitte à tomber dans la disto.


Faisceau 20°

Toujours à 5 mètres, on va passer à 20° de zoom, la meilleure valeur pour qui veut comparer plusieurs modèles. Je ressors de mes archives la photométrie des projecteurs Beam sortis en 2017 et 2018 dont les lampes à arc court de 470 W, sont assez comparables. Le VL10 est loin devant, avec presque 23 000 lumens de flux devant les 15 000 de ses prédécesseurs. Cette puissance est portée par l’utilisation d’un minimum d’éléments optiques. Le faisceau du VL10 est tranché, marqué par un énorme point chaud sans compromis. Le Flat Beam, il ne connaît pas.


Colorimétrie

Sur la colorimétrie c’est pareil. Il est plus froid, vers 6300K, avec un IRC en dessous de 80 et une absence remarquée de CTO progressif, de filtre minus-green ou autre. C’est rock, un point c’est tout. Les couleurs sont aussi plus profondes, avec des courbes d’absorption assez élevées.


En Wash

Même avec le frost Wash enclenché, le VL10 ne calme pas ses ardeurs. Ce filtre lui sert surtout à ouvrir jusqu’à pratiquement 60° en réel, mais toujours avec une bosse dans le faisceau et beaucoup d’énergie sous le coude.


Le dimmer

Quant au dimmer, la linéarité n’est pas vraiment sa préoccupation.

Courbe de dimmer de 0 à 10 %
Courbe de dimmer de 0 à 100 %

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Le test en conditions

Il est temps de passer aux choses sérieuses. On va envoyer de la fumée, brancher la bête à une console et enfin s’amuser avec. Let’s go !
J’enclenche le dimmer et commence à pousser le potar. Effectivement, l’intensité à tendance à partir comme une fusée, mais l’impact est incroyable, l’impression de piloter un missile. Je serre au maximum, le focus vient tout seul faire la netteté.

Vidéo de présentation


Le faisceau est métallique, froid, avec une pointe très présente, qui fait comme une flèche au milieu de la projection. La lyre, tout comme le zoom, est rapide, vraiment nerveuse pour une machine de ce gabarit et le VL reste toujours stable. La large lentille de 180 mm donne beaucoup de matière à la projection, sans cette espèce de sablier typique des lampes Beam, et ça, j’adore.
L’ouverture est incroyable, avec toujours beaucoup de puissance en sortie et ce double corps lumineux. En projection pure, beaucoup de petits défauts apparaissent, comme ce focus décalé. Avec une telle marge de focalisation il va falloir multiplier les presets de netteté. Je cherche les extrémités d’utilisation du couple zoom focus et je sors vite dans les ornières, comme un motard imprudent. A plusieurs reprises je provoque un doublement d’images fantômes, que je reconnais comme des reflets résiduels des lentilles internes.

Spot mini / Spot Maxi / Frost Edge / Frost Wash

Oui, on va essayer avec les frost. Le premier, l’Edge, donne de légers bords adoucis. Je passe au frost suivant, le Wash. Les deux ne sont pas linéaires mais très efficaces pour passer en un éclair d’un Beam à un Wash, et ils s’avèrent excellents en contre.
Si le Wash permet de gagner un peu de couverture, je lutte toujours avec l’intensité. On distingue une sorte de voile qui se referme comme un rideau, avec un point chaud qui apparaît à 60 % de la course environ.
Difficile de se servir du VL10 pour de la face ou de la projection, mais ce n’est clairement pas le but. Et le bruit continuel de la ventilation risque de dissuader ceux qui voudraient l’amener dans un théâtre ou en auditorium.
Il y a une vraie collection de gobos que l’on peut séparer en trois catégories :

Roue de gobos 1 typée Beam, avec huit formes super simples directement gravées dans le disque de métal, plus 4 réducteurs de faisceau pour remplacer l’iris. Du très basique, mais toujours efficace mélangé à un prisme ou avec un peu de frost.

Vari-Lite-VL10-Gobos-metal-roue1
Les 8 gobos métal fixe de la roue 1.
Vari-Lite-VL10-reducteurs-faisceau
Les 4 réducteurs de faisceau de la roue 1

Roue de gobos 2 pour du volumétrique. Les huit fonctionnent tous très bien, avec beaucoup de présence en contre et beaucoup de choix. Pas d’effet de mode avec des gravures super fines qui claquent sur le papier mais ne donnent rien en Live, ici on va droit à l’essentiel, un tour de rotation et l’effet fonctionne. Et pour ceux qui veulent aller plus loin, ils sont tous interchangeables.

Vari-Lite-VL10-Gobos-metal-rotatifs
Les 8 gobos métal rotatifs de la roue 2.

Roue de gobos 3 pour les habillages et effets. Avec cette panoplie inédite de gobos d’animations, que Vari-Lite appelle VL-FX, je saute au plafond. J’ai l’impression de retrouver mes vingt ans devant mes premières VL. Les cinq disques effectuent des passages radiaux dans le faisceau, et ça transforme tous les autre gobos. Je retrouve le fameux multicolore cher à Vari, le Glass, un multi-trou et deux autres aux formes étudiées pour l’animation.

Vari-Lite-VL10-Gobos-verre
Les 4 gobos verres radiaux de la roue 3.

Les paramètres foisonnent sur la VL10. Il y a un mode super intéressant de défilement des gobos et prismes en pas à pas, le MegaStep, ainsi que l’option ‘shortest path’ par défaut pour trouver le chemin le plus court d’un gobo à l’autre.
Sur les deux prismes nous restons un peu sur notre faim. Déjà à cause de légers décentrages, comme sur les gobos, et aussi parce que les deux, le circulaire 8 facettes et le linéaire 4 facettes, pâtissent un peu de leur emplacement.
Comme vu lors de notre démontage, sur certaines valeurs de zoom poussé à l’extrême, ou avec les frosts, ils ne peuvent pas s’enclencher mécaniquement. Pas toujours simple à anticiper. Ça dépend vraiment des situations. Et le linéaire se retrouve compressé dans si peu de place qu’il semble grignoté sur les côtés. Cependant, c’est encore une fois dans les mélanges qu’ils révèlent tout leur intérêt.

Passons à la dernière partie, et pas des moindres, avec les couleurs

J’ai toujours en tête les teintes Vari-Lite, vraiment expressives, on va voir si on reste dans une vague américaine. Tout le monde ne jure plus que par la trichromie, à croire qu’en dehors des macros automatisées, plus personne ne sait programmer de couleurs. Justement, dans ce cas commençons par la ColorWheel.

Dix teintes, plus le blanc, sans transitions entre elles. On trouve quasiment que des couleurs pures, avec l’avantage d’un recouvrement complet du faisceau, sans perturbation. J’enchaîne un rouge assez sanglant, un bleu plutôt urbain, un jaune un peu vert, un peacock saturé, un magenta presque carmin, un CTO très chaud, bien bas, un violet, un vert électrique, un orange provenant de Mars et un UV de maison hantée. Des couleurs hyper contrastées, qu’on imagine trouver dans les parcs de loisirs américains, où le trait est autant forcé que dans un concert d’Heavy Metal.

Les drapeaux de trichromie se marient bien, avec un passage un peu voyant dans le faisceau. Les trois composantes primaires de la trichromie soustractive, les cyan, magenta et jaune, sont aussi très denses, avec des mélanges profonds. Les teintes pastel sont un peu plus à la traîne, surtout avec ce point chaud toujours très présent. On retrouve l’esprit des atmosphères saturées, ça sent comme une ville sous les néons, avec ses lumières froides, incisives et un peu clinquantes. Entre la démesure de Las Vegas et la nervosité de New-York.

Vari-Lite-VL10-Roue-couleurs
Les 10 teintes fixes.

Final

Je m’étais trompé sur le Rock’n’roll, et sur la disparition des icônes scéniques. Il y a encore la rage de jouer, et l’énergie d’éclairer. Le VL10 n’est pas qu’une machine du passé, elle est la preuve qu’on peut exister avec panache, malgré ses défauts ou son caractère.
Bien sûr, elle ne sera jamais à l’aise accrochée sur la balustrade d’un opéra ou dans le ronron d’un studio TV. Elle est faite pour brûler les planches et pour survoler les concerts avec son faisceau coupé dans un éclair, ses couleurs saturées et sa collection d’effets taillés pour le Live.
Avec une telle puissance sous le pied, on a pris un kiff à mélanger les animations et les gobos. Perdus au milieu d’une forêt de leds, nos VL10 prennent l’ascendant, et font l’article. Une fois le groupe sur scène, les amplis dans le rouge et l’intro de bûcheron à la batterie, on oublie ses quelques défauts, la BeamWash se révèle comme une Stratocaster.
Long Life to Vari-Lite !

Les tableaux

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Amadeus dévoile Holophonix dans sa version 1.5 à l’ISE

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Amadeus présente à l’ISE 2020 la version 1.5 de son processeur de son spatial Holophonix. Il intègre de nombreuses nouveautés, correctifs et améliorations. Dévoilé à Francfort en 2018, il bénéficie désormais d’une refonte structurelle majeure dont l’interface graphique.

Holophonix à Francfort 2018
Holophonix à Francfort 2018. Souvenirs…

Le processeur de son spatial Holophonix ne cesse de connaître des évolutions logicielles, au gré des demandes et des besoins de ses utilisateurs.

Développé en collaboration avec plusieurs institutions musicales, théâtrales et scientifiques de renommée internationale, ce processeur est notamment conçu en collaboration avec le STMS (Sciences et Technologies de la Musique et du Son). Fondé en 1995 ce laboratoire est hébergé au sein de l’Institut de Recherche et Coordination Acoustique/Musique. Ce dernier associe le CNRS, Sorbonne Université, le Ministère de la Culture et l’IRCAM autour d’une thématique de recherche interdisciplinaire sur les sciences et technologies de la musique et du son.

« Nous avons publié une dizaine de mises à jour au cours des 18 derniers mois, en réponse aux retours et requêtes de nos utilisateurs, extrêmement proactifs. Cette prochaine mouture (1.5) est beaucoup plus structurelle. Elle intègre une refonte totale de l’interface utilisateur ainsi que de la passerelle de communication entre serveurs et applications, optimisant la transmission à haute vitesse de messages OSC.

Réécriture totale de l’interface graphique

La réécriture totale de l’interface graphique selon les nouveaux standards technologiques du web nous assure une performance optimale sur les supports actuels ainsi qu’une évolutivité et flexibilité garantie pour les futures évolutions, » évoque Johan Lescure, Responsable du Développement pour le projet Holophonix chez Amadeus.

Plus qu’un long discours, voici en vidéo l’interface graphique en 3D. En gris ce sont les enceintes, en rouge les sièges, les objets tournent façon Spoutnik et peuvent maintenant être égalisés, d’où la fenêtre ad hoc.


Holophonix Updater

« Une nouvelle application baptisée Holophonix Updater est par ailleurs disponible, permettant aux utilisateurs de télécharger et de mettre à niveau en parfaite autonomie leur station. Les performances du cœur audio ont également été optimisées. L’adaptation à l’utilisation reste possible, permettant un arbitrage (à la discrétion des utilisateurs) entre charge CPU et la latence globale, pouvant être ramenée à 1.90 ms, » poursuit Johan Lescure.
La version 1.5 intègre de nouveaux encodeurs et formats de sources développés par le STMS, maximisant la compatibilité avec différents outils de captation ambisonique mais aussi un égaliseur, offrant 4 PEQ, deux filtres à plateaux (haut, bas), ainsi que des filtres passe-haut et passe-bas.

Holophonix
Avec Holophonix, c’est Broadway !

Cet égalisateur est disponible pour chaque source virtuelle, pour chaque sortie physique (Dante) ainsi que pour chaque bus de spatialisation, offrant encore davantage de versatilité au processeur.

Holophonix est désormais compatible avec le microphone em32 Eigenmike développé par MH acoustics. Celui-ci est articulé autour de 32 capsules microphoniques, favorisant la capture de scènes sonores au format Higher Order Ambisonics de 4ème ordre.
Le processeur est également compatible avec le microphone ZM-1développé par Zylia. Celui-ci est articulé autour de 19 capsules microphoniques, favorisant la capture de scènes sonores au format Higher Order Ambisonics de 3ème ordre.

Le processeur Holophonix permet déjà le traitement de flux ambisoniques de 1er ordre aux formats A et B. Celui-ci peut donc nativement traiter les flux bruts, sortant directement de microphones ambisoniques (A-Format) tels que Sennheiser AMBEO, SoundField ST250, ST450 ou SPS200, RØDE NT-SF1, DPA-4 ou Oktava MK-4012. Il peut également traiter une source au format générique (B-Format) incluant des paramètres offrant une compatibilité avec de nombreux formats et standards (FMH, ACN, ainsi que les normalisations FuMa, MaxN et SN3D).

Holophonix Designer

éditeur offline baptisé Holophonix

Un éditeur offline baptisé Holophonix Designer avec pré-rendu binaural est également disponible en version logicielle. Cette application, disponible sur les plateformes Windows et macOS, intégrera toutes les fonctionnalités graphiques disponibles au sein du processeur Holophonix et un moteur de rendu binaural favorisant la pré-production de projets au casque.

Le processeur intègre de nouveaux objets virtuels (ou sources) ‘MicTree’ favorisant le traitement d’un ‘arbre’ microphonique principal. Un objet ‘MicTree’ peut inclure de 1 à 128 microphones. Une fenêtre ‘Mics’ permet de définir la position réelle des micros. Et le cas échéant, vous pourrez réaligner automatiquement chaque cellule en temps (delay) et en intensité (level). Une source ‘MicTree’ capture entièrement la scène sonore, sans appliquer de traitement spécifique au signal.

Nouveau décodeur LBAP

Holophonix égaliseur
Une vue sur l’égaliseur très complet désormais présent dans la matrice et disponible pour chaque source virtuelle, chaque sortie physique ainsi que chaque bus de spatialisation.

Le processeur Holophonix embarque par ailleurs un nouveau décodeur, baptisé LBAP (Layer-Base Amplitude Panning). LBAP est un algorithme de panning d’amplitude optimisé pour les dispositifs tridimensionnels présentant plusieurs couches (ou layers) ; chacune ne comprenant pas nécessairement le même nombre de haut-parleurs.

Cet algorithme fonctionne en sélectionnant une paire de haut-parleurs sur chacune des couches encadrant la source. Il applique un panning d’amplitude sur chaque paire. Il effectue  également une pondération de niveau entre les deux couches. Cet algorithme offre notamment de meilleurs résultats que VBAP (Vector-Base Amplitude Panning) pour les dispositifs cubiques.

« Enfin, Holophonix intègre les premières briques logicielles préfigurant une utilisation du processeur (et donc potentiellement le mixage) en réalité virtuelle. Une compatibilité de ce dernier avec le casque Oculus Quest est déjà possible, favorisant la manipulation de sources depuis une salle totalement virtuelle et tridimensionnelle.
Nos utilisateurs sont en recherche de solutions permettant le contrôle et le déplacement de sources via une interface et/ou des outils nouveaux plus naturels et universels que les traditionnelles surfaces de contrôle en 2D. Cette approche ‘VR’ innovante est un premier élément de réponse, que nous allons développer et prolonger, » conclut Johan Lescure.


Liste non exhaustive des ajouts

Détail des améliorations et résolutions de bugs contenus au sein de la mise à jour 1.5 :

Adds a function for the position icon. Clicking on it switches between AED or XYZ positioning
Adds a lock distance to 1-meter from the center
Adds a new hover color within the routing page
Adds a no computing VU-meters function when not visible, for CPU saving
Adds a scaling per source
Adds help functions only when venue 3D is activated
Adds selection from mixer
Adds spotlights to the 3D venue for a nicer visual effect
Adds Virtual-Reality (VR) support, for Oculus Quest
Changes from .OBJ extension files, to .GLB extension files for better compatibility with web browsers.
Changes from Command key to Ctrl key to rotate the 3D venue
Disabling slave option on A-Format, B-Format, Zylia, MicTree and EigenMike sources
Fixes a label layering order issue in 3D visualization mode
Fixes a reverb issue in the bus parameter edit section
Fixes an edit name issue for sound elements
Fixes an issue in color editing
Improves changing the view center (for zoom and rotate) by double clicking
Improves GUI stability Full rewrite of the code


Pour plus de renseignements sur le site Amadeus et sur le site Holophonix

Les D6000 Sennheiser au Halftime Show 2020

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Half Time Sennheiser

Avec une audience internationale de plus de 100 millions de spectateurs, le Halftime show 2020 a eu lieu au Hard Rock Stadium à Miami. 14 minutes extraordinaires avec Jlo et Shakira en vedette, cette dernière équipée en D6000 Sennheiser avec une tête MD9235.

Le système sans fil Sennheiser Digital 6000 est le microphone qu’avaient choisi Shakira et son invité spécial Bad Bunny, venus séduire le public réuni à Miami. C’est ATK Audiotek qui s’est chargé de la sonorisation des festivités d’avant-match, des micros des arbitres et du show de la mi-temps pour la 23ème édition consécutive du Super Bowl.

Shakira Halftime show 2020 avec un micro émetteur Sennheiser
Shakira en plein show avec son émetteur SKM6000 recouvert d’or et de strass. (Getty Images)

Une mobilisation totale

Juste avant la mi-temps, l’équipe chargée d’organiser le show avait environ six minutes pour préparer et assembler toute la scène, à proximité de la ligne des 30 yards du terrain. Des systèmes d’antenne pour microphones sans fil avaient été installés avant le match sur chaque ligne de touche, le long du mur d’enceinte du stade, derrière les bancs des joueurs.
« Ceci n’a rien d’un concert traditionnel où l’on peut placer les antennes aux abords de la scène, à une distance relativement proche des artistes », observe Gary Trenda, technicien HF en chef auprès de Professional Wireless Systems (PWS), une société basée à Orlando.
« Nous avons dû déployer les antennes sur les lignes de touche et les diriger vers la scène ; puis nous avons utilisé un transport sur fibre pour la connexion aux récepteurs, situés dans un local technique sous les gradins. »
Les liaisons doivent donc fonctionner de façon optimale, alors même que les distances sont plus grandes. « Pour un spectacle comme celui-ci, la fiabilité n’est pas négociable », déclare Trenda. « La réception doit être sans faille. »

Sennheiser au service de millions de fans

Pour la performance de Shakira avec Bad Bunny, l’équipe HF a déployé quatre liaisons Sennheiser Digital 6000, trois séparées pour Shakira et une pour Bad Bunny. Shakira a chanté plusieurs titres avec un émetteur main or pailleté SKM 6000 et une capsule cardioïde dynamique MD 9235, avant d’être rejointe sur scène par Bad Bunny, qui a aussi chanté dans un SKM 6000, jaune effet néon, avec une capsule rouge MD 9235.

4 micros HF Sennheiser
Les émetteurs pocket Sennheiser SKM 6000 couplés avec des capsules MD 9235, utilisés lors de la mi-temps du Super Bowl par Shakira et Bad Bunny (crédit photo : Gary Trenda)

« C’est ma seconde édition du Super Bowl où l’on utilise des systèmes numériques Sennheiser et d’après mon expérience, c’est un système de micro ultra fiable même dans les environnements au spectre HF encombré », déclare Trenda.
Comme on peut s’y attendre, l’environnement HF du Super Bowl est particulièrement complexe : « Rien que dans le stade, on peut compter jusqu’à 500 fréquences de micros et de systèmes IEM.

Nous devons donc nous concentrer sur les signaux qui nous intéressent et filtrer tout le reste. C’est pourquoi nous avons inséré des filtres à cavité 6 MHz devant les récepteurs Sennheiser. Ils sont spécialement réglés sur les fréquences utilisées par Shakira et Bad Bunny. »

Avec 23 mi-temps de Super Bowl à leur actif, les techniciens d’ATK Audiotek sont devenus des experts. Parmi les nombreuses activités préparatoires, une étude du site est réalisée en septembre par l’équipe pour examiner de près l’environnement radio local.

Half-Time-Sennheiser

La coordination HF est confiée à NFL Event Frequency Coordinators (EFCs) et c’est le coordinateur en chef, Loren Sherman, qui attribue des fréquences au show. L’équipe intervient une semaine et demi avant le jour J et dispose de temps pour les répétitions en conditions réelles. Cette année, ATK et PWS ont supervisé à trois reprises les répétitions du show en entier, analysant chaque fois l’environnement HF pour offrir une performance la plus fluide possible.

Un support sur lequel compter

Avec une programmation d’envergure comme celle du Super Bowl, les équipes HF rencontrent inévitablement des difficultés de dernière minute. Il a fallu notamment trouver des émetteurs alignés sur les bonnes fréquences pour les micros stylisés qui avaient la préférence des artistes.

Trenda explique : « Nous avions un micro habillé de noir, un autre peint en rouge métallique et un autre doré, mais la plage de fréquences des émetteurs ne permettait pas de les utiliser pour le Super Bowl. Nous avons donc appelé Sennheiser qui nous a fait livrer des émetteurs compatibles avec les besoins du show. Nous avons ensuite adapté les coques des micros sur les nouveaux manches. Heureusement, Sennheiser a su faire preuve rapidement d’une grande efficacité. »

Brett Valasek, directeur général d’ATK Audiotek, apprécie la qualité, la fiabilité et le support de Sennheiser : « Nous avons organisé plusieurs spectacles avec les D6000, nous avons toute confiance dans le produit », précise-t-il. « Nous étions contents que Shakira et Bad Bunny l’aient choisi car nous apprécions leur puissance HF et leur clarté audio. Nous sommes aussi reconnaissants à Sennheiser d’avoir répondu présent lorsque nous avons dû régler les problèmes de fréquence des émetteurs. C’est vraiment un partenaire sur lequel nous pouvons compter. »

Le Halftime show en intégralité


Et plus d’informations sur le site Sennheiser

 

Atelier Vectorworks chez Novelty le 3 mars

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Atelier Vectorworks chez Novelty 3 Mars

Le 3 mars 2020, Vectorworks, Novelty et Oliverdy invitent tous les acteurs lumière, scéniques et évènementiels à découvrir le logiciel de conception événementielle Vectorworks et ses modules Spotlight, Braceworks et Vision, associant technologie de pointe de la CAO, outils de conception scénique et lumière.


Atelier Vectorworks chez Novelty le 3 mars

Vous aurez l’occasion d’assister à des démonstrations en live présentées par des experts : Adam Chekir et Jesse Cogdell, spécialistes des modules évènementiels de Vectorworks, et Olivier Dufresne, expert et formateur Vectorworks chez Oliverdy.

Les solutions apportées répondront aux problématiques suivantes :

  • Comment tirer le meilleur de grandMA3 ?
  • Pourquoi Vectorworks plutôt qu’AutoCAD ou SketchUp ?
  • Peut-on calculer la stabilité des ponts soi-même ?
  • Quel est l’avantage d’utiliser GDTF et MVR ?

Programme des 3 sessions débutant à 14 h 30 – 17 h – 19 h 30

  • Coup de projecteur sur Vectorworks
  • Vectorworks Braceworks
  • Vectorworks Vision + GrandMA3
  • Flux de travail GDTF et MVR
  • ConnectCAD

Chaque présentation sera suivie de trente minutes d’échange. Vous aurez l’occasion de rencontrer des professionnels du secteur et de discuter autour des solutions Vectorworks et des problématiques actuelles liées à l’évènementiel.


Rendez-vous chez Novelty le 3 mars – ZI de la Vigne aux loups, Rue Georges Sand, 91160 Longjumeau
L’évènement est gratuit sous réserve d’inscription préalable ici.


Tournée Kiss préparée avec Vectorworks
© KISS Tournée « End of the Road »par SRae Productions et Todd Moffses préparée avec Vectorworks

Vectorworks, combine parfaitement dessin 2D et modélisation 3D.


– Vectorworks Spotlight est une solution de conception pour les organisateurs d’événements, les concepteurs d’éclairage et d’agencement scéniques dans le secteur du spectacle. Comportant plus de 10 000 éléments, la bibliothèque qui offre une grande souplesse de travail est constamment mise à jour en collaboration avec les fabricants pour accéder aux dernières tendances.

– Avec Braceworks, les organisateurs d’événements et les professionnels des structures scéniques disposent d’une solution 3D intégrée en analyse des contraintes de charge et une documentation technique certifiable. Braceworks permet de mener des analyses statiques de ponts. Il s’intègre parfaitement à Spotlight.

– Le logiciel de visualisation en temps réel Vision est une solution conviviale et efficace pour programmer des spectacles. En rationalisant votre flux de production, vous gagnez un temps précieux durant la phase finale de travail.

Vectorworks-Modelisation
© Vectorworks, Inc. Live Data Visualization Spotlight

Spotlight et Vision sont parfaitement complémentaires. Dans Spotlight, vous réalisez des dessins de projet, automatisez la production de documents et visualisez le projet dans des vues 3D. Puis, vous envoyez directement les informations relatives à votre projet dans Vision pour programmer et prévisualiser votre spectacle.

Je Participe


En savoir plus sur Vectorworks

Et plus d’infos sur :


 

ETC se connecte à SixEye

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ETC devient SixEye Connected

ETC, se connecte à SixEye, avec sa gamme de contrôleurs d’éclairage architectural Mosaic, la première du catalogue de la société à bénéficier du système unifié de plate-forme de gestion à distance SixEye.

Avec l’accès à distance via SixEye à ses contrôleurs architecturaux Mosaic, ETC devient un fabricant connecté « SixEye Connected »

SixEye fournit une solution SaaS (Software as a Service, Logiciel en tant que service) basée sur le Cloud, permettant la meilleure gestion à distance des appareils de contrôle professionnels. SixEye combine la gestion et le contrôle des produits de plusieurs fabricants en un seul portail, facilement accessible dans un navigateur Web sur un ordinateur ou sur un mobile.
Les intégrateurs de systèmes peuvent avoir leur propre portail SixEye sur leur propre domaine. Le portail porte la propre marque de l’intégrateur, lui permet d’inviter les utilisateurs sur n’importe quel site de projet du portail et leur octroie un accès personnalisé avec les différents niveaux d’autorisations de SixEye.

La gestion des appareils

La gestion des appareils comporte le téléchargement de micrologiciels et de fichiers, le déclenchement, l’état en temps réel, les journaux, etc. La sécurité réseau par cryptage, assurée en permanence, permet d’avoir l’esprit tranquille sans aucun ajout de matériel ni expertise en informatique. Les utilisateurs peuvent utiliser le panneau de commande de SixEye, conçu pour les navigateurs mobiles, pour effectuer des actions sur plusieurs appareils sur un site de projet par simple pression sur un bouton.

Shawn Fernandez, chef de produit Mosaic chez ETC, déclare : « Nous sommes heureux d’offrir la fonctionnalité SixEye sur nos contrôleurs Unison Mosaic, le premier système qui transforme des grands bâtiments, des attractions ou des murs de LED en écrans ». « Nous avons des contrôleurs Mosaic pour chaque projet. Il est donc logique de permettre aux utilisateurs d’y accéder à partir de n’importe où avec SixEye. »

ETC rejoint Pathway Connectivity et Pharos Architectural Controls, qui sont actuellement actifs sur la plate-forme. Il bénéficiera des dernières fonctionnalités de SixEye, notamment la possibilité de planifier des tâches qui s’exécutent automatiquement.

Les clients ETC qui souhaitent profiter de cette fonctionnalité peuvent contacter SixEye ([email protected]) pour obtenir une démonstration des fonctionnalités disponibles et savoir comment obtenir un portail SixEye.

Plus d’infos sur le site ETC