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Retour aux sources chez Claypaky avec le Sharpy Plus Aqua

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Après le torrent de nouveautés dévoilées par Claypaky au printemps, cet automne voit la marque transalpine reprendre des forces et assurer le suivi de ses projecteurs, en particulier le Xtylos dont la source laser ne cesse d’étonner.

les Xtylos, surplombant la boîte noire Claypaky des JTSE, attirent toujours les regards

Après une légère refonte de la partie téléchargement de leur site internet, vous trouverez maintenant tous les documents techniques sur le site d’assistance technique de Claypaky. Les italiens ont aussi profité de cette fin d’année pour sortir deux produits complémentaires à leur gamme, une version étanche du Sharpy Plus et un miroir motorisé.

Le directeur des ventes, Emilio Cornelli, nous en dit plus, et per di più en français !


Sharpy Plus Aqua

Succombant lui aussi à la mode des lyres étanches, Claypaky a enveloppé son fameux Spot-Beam Sharpy Plus d’une carapace étanche IP65. Le système de refroidissement est revu pour permettre à la lampe Osram Sirius HRI® 330 W X8 de garder tout son potentiel d’éclairage, sans changer sa température de couleur.

Très élégante, la Sharpy Plus Aqua se pare d’une multitude de picots pour aider à la dissipation thermique.

Dans l’opération, le Sharpy Plus Aqua a pris de l’embonpoint, 15 kg et 10 cm de plus, mais sans perdre sa ligne ni ses fonctions.
On retrouve donc à l’identique les deux modes de projection, Beam et Spot, l’ouverture de zoom de 3° à 36°, la fameuse colorimétrie CMY, plus 15 couleurs fixes sur trois roues héritées du Mythos et l’ensemble des effets.
Ainsi les 2 filtres de CTO, 18 gobos fixes (dont 6 réducteurs de faisceau), 8 gobos rotatifs, deux prismes 4 et 8 facettes, une roue d’animation et le frost Soft Edge.

Le Sharpy Plus Aqua, celui-là même qui a été lancé au LDI quelques jours avant les JTSE et qui est arrivé à Paris juste à temps.

Claypaky espère ainsi compléter le succès du Sharpy Plus avec une version étanche, dotée de la même charte DMX, pour l’équipement extérieur ou les installations permanentes.

ReflectXion

Le ReflectXion, présenté au LDI et absent des JTSE, sera bientôt commercialisé.

Il y a de nombreuses années, un constructeur italien a construit le Light Deflector, un petit miroir motorisé pour éclairagistes inventifs, qui en utilisèrent les nombreux reflets pour donner l’illusion de posséder un nombre incroyable de sources.
Avec l’arrivée du Xtylos et son faisceau infini, l’occasion était rêvée pour Claypaky de sortir un remix de cet appareil, le ReflectXion.
Celui-ci offre un large miroir double face de 390 par 280 mm en contrôle Pan et Tilt 16 bits. La surface traitée permet un taux de réflexion de 99 % sans aberrations chromatiques, avec une rotation infinie du Tilt en prime.
Ce beau bébé de 13,5 kg accompagnera parfaitement les Xtylos, certes, mais aussi tout type de sources lumières ou lasers, suivant l’imagination des designers.

Toute la gamme Claypaky est représentée en France par la compagnie Dimatec

Axente en première ligne avec Ayrton Karif-LT & Co

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La société Axente est l’un des plus fidèles animateurs des boîtes noires des JTSE, ayant cru dès le début à cette forme de présentation quand il n’y avait encore que 3 ou 4 distributeurs intéressés.
Aux côtés d’Ayrton, superstar aux Etats-Unis, la marque maison OxO permet au plus grand nombre de s’équiper correctement à des prix insolents, tandis que MDG, MALighting ou Sixty82 continuent d’évoluer en tête de leurs domaines d’applications respectifs.

Yannick Danguy, l’énergique responsable commercial d’Axente, nous en dit plus sur les sorties de cette fin d’année.


Ayrton

Récompensé par des commandes dantesques au pays de l’oncle Sam, Ayrton poursuit sa réécriture des standards de l’éclairage avec deux hybrides Wash-Beam dédiés à la longue portée, ou ‘Long Throw’ en américain dans le texte. Les Karif-LT et Shamal-LT combinent la puissance des plus récents moteurs leds disponibles avec le savoir-faire optique français, et des effets encore jamais vu.

Ainsi le Karif-LT s’adjuge 300 Watts de led blanche à 7.500K, pour 15 000 lumens d’émission au travers d’une lentille de 168 mm et d’un zoom 15 :1, de 3° à 45°. Projecteur typé Beam, son puissant faisceau condensé joue avec une incroyable roue spiralée de 39 gobos et 4 prismes différents.

Le Karif : un format compact et une très large lentille de sortie.

Armé d’un moteur de PAN infini, le Karif sait aussi faire dans la finesse avec cette trichromie reconnue d’Ayrton, secondé cette fois avec une roue de couleur avec CTO variable intégré directement sur le disque.

Présenté une première fois en prototype au Plasa de Londres, il fut présenté aux visiteurs des JTSE dans une version encore améliorée.

Absent lui des Docks Haussmann, pour cause de timing trop serré, le Shamal-LT fit cependant une entrée fracassante au LDI de Las Vegas. Cet énorme WashBeam étrenne un tout nouveau moteur led de près de 1 000 Watts, et délivre un flux record de 50 000 lumens. Sa lentille de 225 mm et son rapport de zoom de 3° à 36° lui permettent de survoler les plus grandes scènes. Les premières livraisons du Karif-LT, sont prévues en ce début d’année avant celles du Shamal-LT.

MDG

Pas de nouveau générateur de brume ou de fumée chez MDG, mais les canadiens ont présenté un flight-case compartimenté particulièrement étudié pour les tournées.
Ce Vertical Flight Case permet de transporter au choix une Me1, une Me2 ou les ATMe avec tous les aménagements et les accessoires inclus.

Il intègre ainsi le ventilateur DMX FAN MDG, un emplacement pour 2 bouteilles de CO2, un tiroir pour le bidon de liquide à fumée et les accessoires et un plateau coulissant pour votre machine à brouillard.
L’arrière du flight-case est précâblé en DMX et alimentation pour être directement prêt à l’emploi.

OxO

Sous l’impulsion d’Alain-René Lantelme et Frédéric Fochesato, la gamme OxO se complète doucement, mais sûrement. Marque Franco Chinoise pour budgets réfléchis, elle bénéficie d’une attention toute particulière pour proposer un panel complet de produits simples, efficaces et bien pensés.

Le NetBoxMS est un node 8 ports ArtNet3 au format rack 1U, plutôt simple d’utilisation. Tous les réglages s’effectuent via la molette et le menu en face avant, avec des choix faciles à appréhender. Après l’adresse IP et son masque il suffit dans la très grande majorité des cas de choisir parmi les 12 presets disponibles.
Ainsi, en quelques clics à peine, l’utilisateur peut configurer le NetBox en convertisseur ArtNet vers 8 sorties DMX (en commençant par l’univers ArtNet 0), en convertisseur DMX vers ArtNet (2 entrées DMX), en splitter simple ou double, en mergeur DMX ou ArtNet et même en solution de back-up entre une source DMX ou ArtNet principal et une source de secours.

L’utilisateur plus avancé pourra customiser chaque entrée ou sortie dans le mode qui lui convient, et l’enregistrer pour le futur, ou encore gérer le Frame Rate du DMX. Niveau connectique le NetBOx possède un petit switch 2 ports intégrés, une alimentation powerCON True1 et un ensemble de connecteurs divisé en deux parties.
4 sorties DMX, une entrée DMX et un port RJ45 sont disposés en façade avant, et la même chose à l’arrière. Un astucieux bandeau de connectique est disponible en option pour basculer ces 5 ports DMX et EtherCon RJ45 vers l’avant.

Le TW-Box, émetteur ou récepteur DMX tout simple.

On reste dans le domaine des périphériques DMX avec le Boîtier Wifi DMX TW-Box, émetteur ou récepteur DMX sans-fil équipé de la technologie Wireless DMX.

Ce petit Boîtier très simple possède une entrée et une sortie DMX 5 points, suivant le mode de transmission ou réception choisie;
un connecteur d’antenne, une alimentation PowerCON True One et un menu simplifié à l’extrême. Sur le dessus se trouve un vumètre de 4 leds pour indiquer le niveau de réception et un seul bouton pour appairer ou désapparier les récepteurs.

Fonctionnant sur la bande 2.4 GHz, le TW-Box bénéficie de la technologie multipoint propre au protocole W-DMX G5, permettant de faire fonctionner plusieurs émetteurs et récepteurs à la fois grâce à l’Adaptive Frequency Hopping Technology. Compatible RDM, ce Boîtier Wifi DMX possède une plaque Oméga pour l’accroche et est fourni avec 2 antennes, de 2 et 5 dB.

Le gros PAR OxO ColorBeam480 avec ses 24 sources RGBW de 20 W.

Reconnu pour ses projecteurs Led pratiques et énergiques, OxO présente aujourd’hui l’imposant ColorBeam 480. Ce gros PAR à focale fixe 10-12° IP65 est serti de 24 leds de 20 W, RGBW.
Prévu pour fonctionner en extérieur avec sa télécommande infrarouge fournie, ou en DMX compatible RDM grâce à ses connecteurs DMX 3 et 5 points étanches, le ColorBeam480 possède de nombreux accessoires complémentaires.
Ainsi tout un jeu de filtres magnétiques permet de modifier son ouverture, de façon standard ou asymétrique, et peut se compléter avec des coupe-flux, cône antihalo ou porte-gélatine.

Massif mais compact, le ColorBeam480 possède une double lyre avec fixation Oméga, des PowerCON True1 d’alimentation étanches en entrée et sortie et un petit menu 2 lignes noir & blanc. Celui-ci donne accès aux réglages manuels, au choix parmi 3 modes DMX, de 5 à 13 canaux avec des macros préprogrammées, ou encore aux deux modes de ventilation : auto et studio où la puissance est limitée de 30 % pour diminuer le bruit de fonctionnement.

VIP-R, ultrafin, ultra design et autonome.

Déjà vu aux Ateliers Axente, le VIP-R, ce mât d’éclairage en aluminium brossé noir était présenté durant les JTSE dans sa version définitive. Ultra-fin, réglable manuellement grâce à ses trois parties sur pivot, sa tranche supérieure est composée d’un assemblage de 28 leds 1 W, soufflant un flux de 1 850 lumens à 4000K sur une ouverture de 15×50°.

Une grille anti-éblouissement soulage les regards des visiteurs, tout en assurant assez de luminosité pour les buffets ou les expositions auxquels ce mât se destine, avec un bel indice de rendu des couleurs supérieur à 90.
Son panneau de contrôle tactile est verrouillable pour éviter les fausses manipulations, mais il peut aussi se commander via une télécommande infrarouge.
Autonome grâce à son alimentation et sa batterie intégrées dans la base, il fait le plein d’énergie une fois replié dans son flight-case de recharge avec sa housse de protection. Son autonomie est de 10 heures avec un temps de charge de 9 heures.

Tous les produits OxO se retrouvent en exclusivité sur le site Axente et sur le nouveau site dédié Oxolight

ISE Amsterdam du 11 au 14 février 2020. Les conférences

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Lancé en 2004, ISE (Integrated Systems Europe) est le plus grand salon professionnel au monde pour l’industrie audiovisuelle professionnelle et les systèmes électroniques.
L’ISE 2020 se déroulera du 11 au 14 février 2020, cette année encore au RAI d’Amsterdam, et devrait attirer plus de 1 300 exposants alors que plus de 80 000 visiteurs sont déjà inscrits.

L’événement est une co-entreprise de l’Association de l’expérience audiovisuelle et intégrée (AVIXA) et de l’Association de conception et d’installation électroniques personnalisées (CEDIA).


Penser autrement !

Plus de 200 spécialistes offrent des avis et points de vue d’experts. A travers cinq jours d’exposés, de conférences, de masterclasses, d’ateliers et de présentations, le programme de perfectionnement professionnel d’Integrated Systems Europe 2020 mettra en vedette plus de 200 experts issus d’une grande variété de disciplines et de domaines d’application.

Sous le titre général « Learn. Discover. Be Inspired » (« Apprendre, découvrir, s’inspirer »), ce programme est présenté par Integrated Systems Events en collaboration avec des organismes de l’industrie audiovisuelle, en particulier AVIXA et CEDIA, ses associations copropriétaires, des partenaires médias et diverses organisations indépendantes.

Le programme comprend

Une allocution d’ouverture,
13 conférences (un nombre record pour ISE), réparties sur cinq jours à l’hôtel Okura et au RAI d’Amsterdam, organisées par ISE, AVIXA, CEDIA et les partenaires médias,
Un programme de formation de quatre jours de CEDIA,
Les AVIXA FlashTracks (courtes séances de 20 minutes, sur le stand 13-N110) et
Les exposés de CEDIA (sur le stand 1-E20),
Un programme complet de séances gratuites de leadership sur la scène principale du hall 14 (sponsorisé par Shure).


Les invités spéciaux

Le discours d’ouverture du lundi 10 février sera prononcé par Duncan Wardle, un consultant de Disney, ancien responsable de l’innovation et de la créativité du géant du divertissement. Sa présentation, « Think Different » (pensez autrement), observera comment les sociétés peuvent réveiller chez leurs employés des caractères comme l’imagination, l’intuition et la curiosité pour créer un environnement propice à la créativité et à l’innovation.
Integrated Systems Events est enchanté d’accueillir à ISE 2020 Mme Àngels Chacón, Ministre de l’Entreprise et de la Connaissance du gouvernement catalan. Elle s’adressera au Conseil des femmes d’AVIXA le mercredi 12 février sur la scène principale. Elle participera également à l’événement Hola Barcelona ! organisé au Forum le vendredi 14 février.

Les experts d’AVIXA et de CEDIA

Le lundi 10 février, l’atelier de cybersécurité de CEDIA sera dirigé par Jeff Sonnleitner, formateur professionnel en réseau et sécurité avec plus de 35 ans d’expérience. Il est spécialiste réseau et formateur en sécurité au Moraine Park Technical College du Wisconsin.
L’atelier couvrira tous les aspects de la sécurité et de la confidentialité des réseaux pour les professionnels travaillant dans le domaine résidentiel ou commercial.

Conseiller commercial, président de North of 10 Advisors et président du conseil d’administration d’AVIXA, Jeff Day interviendra le mardi 11 février lors d’une session AVIXA FlashTrack (sur le stand 13-N110) intitulée « AV Wellness Trends – Must Know Applications and their Impacts create Real World Opportunity for Integrators and End Users » (« Tendances du bien-être audiovisuel – Les applications qu’il faut connaître et leurs impacts créent de réelles opportunités pour les intégrateurs et les utilisateurs »).

Le mercredi 12 février, il présidera une table ronde AVIXA, « The Experience Revolution – How Content and Experience Change Everything in a Brand Activated World! » (« La révolution de l’expérience – Comment le contenu et l’expérience changent tout dans un monde mu par les marques ! », sur la scène principale.

Les conférenciers

Le lundi 10 février, l’architecte primé Aryanour Djalali, fondateur et P.d.g de DNA Barcelona Architects, fera une communication sur les immeubles intelligents. Son exposé sera intitulé « Smart Nature, Smarter Buildings » (« Nature intelligente, immeubles plus intelligents »).

Mardi 11 février, lors de l’inauguration du Control Rooms Summit ISE, Rossano Giachino, responsable de centre de contrôle au CERN depuis 2008 fera une intervention. Giachino était chargé des opérations du centre de contrôle du Grand collisionneur de hadrons (LHC) lorsqu’il fonctionnait, ainsi que de deux autres accélérateurs de particules, le super synchrotron à protons (SPS) et le grand collisionneur électron-positon (LEP).

Mardi 11 février, Hilary McVicker, vice-présidente du développement commercial chez Elumenati, grand spécialiste de la conception de projections immersives pour l’enseignement, l’entreprise et le divertissement, prononcera le discours d’ouverture du XR Summit ISE le mardi 11 février. Son discours sera intitulé « Immersive XR and Pushing Creative Boundaries » (« Repousser des limites de la création avec la Réalité augmentée immersive »).

Sur la scène principale

Alexandra Hussenot est la fondatrice et P.d.g d’Immersionn, le premier moteur de recherche de réalité virtuelle au monde. Elle est également la responsable britannique de Women in Immersive Technologies, une communauté de 1 000 membres qui vise à autonomiser les femmes européennes qui travaillent dans la XR.

Elle donnera une conférence sur la scène principale le mercredi 12 février, intitulée « Surrounded! How Immersive Technology Dominates the Experiential Market » (« Comment la technologie immersive domine le marché expérientiel »)

Glenn Kelly est responsable de la production aux Imaginarium Studios, le premier studio de capture d’actions au Royaume-Uni, fondé par l’acteur et réalisateur Andy Serkis, où il explore comment les développements de la capture de mouvement affecteront différents médias. Dans une session sur la scène principale le jeudi 13 février, il parlera de « Mixed Reality in Theatre Productions » (« Réalité mixte dans les productions de théâtre »).

Nouveautés du salon

Deux autres nouveautés ont été récemment ajoutées au programme de contenu de l’ISE 2020. Dans le hall 14, VR at ISE (Réalité Virtuelle à l’ISE) comportera deux expositions de réalité virtuelle interactive très différentes. Deux systèmes VR à projection numérique multivue seront en démonstration, chacun permettant à jusqu’à trois personnes de visualiser et d’interagir avec un modèle virtuel en 3D stéréoscopique. Chaque personne voit l’objet de son propre point de vue.


L’autre partie de VR at ISE sera une balade immersive en VR dans un parc à thème. Conçue et gérée par Lightspeed Design, cette attraction en DepthQ VR transportera les participants dans une balade fantastique et interactive à travers des milieux aquatiques.

Une projection spectaculaire sur le bâtiment Elicium du RAI charmera les participants à l’ISE 2020 et les habitants d’Amsterdam chaque soir salon. Les étages supérieurs de ce bâtiment futuriste de neuf étages à l’entrée du parc des expositions seront transformés par la projection, spécialement créée pour cet endroit. La projection sera produite par l’ISE et le RAI, avec l’aide de sept partenaires technologiques.

Mike Blackman, directeur général des événements d’Integrated Systems Events, a déclaré : « J’ai un grand plaisir à reconnaître le rôle d’AVIXA, de CEDIA et de nos nombreux partenaires fournisseurs de contenu dans la production d’une vitrine aussi alléchante pour l’ISE 2020. Qui plus est, la projection en mapping sur l’Elicium et VR at ISE sont deux occasions de plus pour nos participants d’apprendre, de découvrir, et de s’inspirer. »

« Learn. Discover. Be Inspirer » (« ‘Apprendre. Découvrir. S’inspirer », c’est plus qu’un simple slogan. Pour un professionnel de l’audiovisuel, ça doit être au minimum un plan de carrière, sinon un engagement à vie », a déclaré Dave Labuskes, Président d’AVIXA, CTS, CAE, RCDD. « Nous sommes fiers d’avoir fait partie de l’équipe organisatrice qui amène ces brillants leaders sur les scènes de l’ISE et vous implore d’apprendre le plus possible auprès d’eux à cette occasion. »


Tabatha O’Connor, P.d.g de CEDIA Global, a déclaré : « Le marché des technologies étant en constante évolution, il est important que le perfectionnement professionnel en tienne compte et conserve une avance sur les changements. Nous sommes ravis de pouvoir contribuer au programme complet de perfectionnement professionnel de l’ISE à l’ISE 2020, qui offre aux participants une formation complète, variée et de haute qualité sur de nombreux sujets de l’industrie expliqués par des experts. Quels que soient le niveau ou le rôle des participants au sein de l’industrie, il y en aura pour tous les goûts à l’ISE. »

Les détails du programme de perfectionnement professionnel de l’ISE 2020 sont disponibles sur le site Web de l’ISE Il y aura plus de détails disponibles au cours de ce mois dans RISE, le magazine officiel de l’ISE 2020, et dans le Guide de développement professionnel ISE 2020.

Plus d’info et inscription sur le site ISE


À propos d’AVIXA
AVIXA™ (Audiovisual and Integrated Experience Association), est l’organisateur de salons InfoComm à travers le monde, copropriétaire d’Integrated Systems Europe et association professionnelle internationale représentant l’industrie audiovisuelle.
Fondée en 1939, AVIXA compte plus de 11 400 entreprises et membres, dont des fabricants, des intégrateurs de systèmes, des revendeurs et des distributeurs, des consultants, des programmeurs, des sociétés d’événements live, des responsables technologiques, des producteurs de contenu et des professionnels du multimédia de plus de 80 pays.
Les membres de l’AVIXA créent des expériences AV intégrées qui ont des effets sur les utilisateurs. AVIXA est un carrefour pour la collaboration professionnelle, l’information et la communauté, et est la principale ressource pour les normes AV, la certification, la formation, la connaissance du marché et le leadership raisonnable.
avixa.org.


À propos de CEDIA™
CEDIA est l’association professionnelle internationale et le point de rencontre central pour 3 700 entreprises membres qui conçoivent, fabriquent et installent des technologies pour la maison. CEDIA s’engage à aider les membres à tous les niveaux à ouvrir la voie à la prospérité en offrant un enseignement, une formation et une certification de pointe, en fournissant des informations sur le marché grâce à des recherches exclusives, en offrant des occasions de favoriser la communauté au sein du canal et en sensibilisant les partenaires industriels et les consommateurs.
CEDIA a fondé le plus grand salon annuel des technologies résidentielles, qui en est maintenant à sa 30e année, et est copropriétaire d’Integrated Systems Europe, le plus grand salon mondial d’intégration audiovisuelle et de systèmes. Les membres de CEDIA proposent des solutions technologiques qui permettent aux gens de vivre les meilleurs moments de leur vie dans le confort de leur foyer.
www.cedia.net

 

Soirée galette le 15 janvier chez ESL Paris

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L’équipe d’ESL Paris vous invite à partager un moment chaleureux autour d’une galette des Rois le mercredi 15 janvier 2020. Ce sera aussi l’occasion de découvrir leurs dernières solutions innovantes en lumière et contrôle, en compagnie de tous les spécialistes maison.

Vous êtes attendus de 16 heures à 22 heures au Plessis-Robinson.

Les inscriptions se font en ligne ici

ESL Paris – Immeuble Le CARNOT – Hall 10b – 18 avenue Edouard Herriot – 92350 Le Plessis-Robinson. Comment se rendre à l’agence ESL Paris avec le lien ici

La Robe Tetra2 s’offre un double zoom

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Après le show spectaculaire du Plasa de Londres en septembre dernier, les professionnels français ont réservé un très bon accueil à l’Esprite, ce spot à leds ultra-complet et à source interchangeable.

Les JTSE furent l’occasion de revenir sur ce projecteur rafraîchissant et de présenter à leurs fidèles clients la barre de leds Tetra2, une version améliorée de la Tetra dévoilée en septembre dernier.
Nous sommes heureux d’accueillir une nouvelle fois devant nos caméras Vincent Bouquet, chef produit de Robe Lighting France, que nous n’avons presque plus besoin de présenter !


L’âme tchèque de Robe

Le bloc source interchangeable, ou Led Transferable Engine, est le cœur du projecteur Esprite.

Inutile de présenter l’Esprite, ce spot fabriqué à 100 % dans les usines Robe, de la carrosserie à sa source led. Ce véritable condensé du savoir-faire tchèque est l’aboutissement de la vision unique de ses dirigeants, Josef Valchar et Ladislav Petrek.

En privilégiant les circuits courts, l’emploi local et un resserrement de gamme précis pour proposer les produits parmi les plus durables du marché, Robe Lighting est devenu en quelques années l’acteur majeur du circuit, tout en gardant son intégrité et son âme.

Les premières livraisons françaises, avec MVision et MatchEvent en tête, comme international, confirment l’engouement pour l’Esprite. Les commandes sont remplies jusqu’au mois de mars, avec des milliers de pièces à produire pour les employés tchèques.

Tetra2

Les toutes premières barres Tetra2 ont marqué les visiteurs du stand Robe.

La première présentation en France de la Tetra2 a eu lieu aux JTSE. Après quelques modifications, la barre de leds Tetra dévoilée au Plasa revient avec une nouvelle fonction.
Toujours motorisée en tilt, avec ses 18 leds de 40 watts et ses 2 effets flower identiques à ceux des Spiider et Tarrentula, elle accueille maintenant un zoom séparé en deux parties.

Ces deux focales ouvrent indépendamment de 4,5° à 45°, passant sans transition d’un mur de lumière à un Wash global.
La colorimétrie reste identique, avec une trichromie additive RGBW et des blancs calibrés de 2700K à 8000K.

Le nom Tetra2 laisse peu de doutes sur l’arrivée prochaine d’une Tetra1, filiation d’un demi-mètre de la barre originale d’un mètre. Les premières livraisons sont prévues début 2020.

Plus d’infos sur le site Robe lighting France

 

Janusz

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C’est avec une terrible douleur que nous avons appris la disparition de Janusz Michalski, décédé tragiquement en protégeant sa compagne de l’agresseur de Villejuif.

Reconnu par toute la profession pour sa personnalité attachante et sa rigueur aux blocks, il fut un des piliers de Régie Lumière et de la TV, laissant derrière lui des souvenirs indélébiles à toute la profession.

La rédaction de SoundLightUp s’associe à l’extraordinaire élan de solidarité et à l’immense peine de ses amis et collègues en présentant toutes ses condoléances à sa famille.

Pour tous ceux qui désirent aider financièrement sa famille, les proches amis de Janusz ont mis en place une cagnotte : à laquelle vous pouvez accéder via ce lien.

 

Nexo P8 & P10. L’art de la déclinaison

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Quand on tient un tube, le plus simple c’est d’en faire d’autres. P12 a tracé la route des coaxiaux polyvalents renfort / retours Nexo.
P8 et P10 ouvrent de nouveaux horizons plus compacts et légers à quelques dB et Hz près, en étant encore plus pratiques et utiles.

P10, toute la patate du P12 en plus compact, léger et abordable.

Souvenez-vous Nexo P12. Ce sont 20 kg de multiplis de peuplier et de bouleau, un transducteur coaxial de 12” dernière génération et à longue excursion, un aimant au néodyme et un moteur à dôme 3”, capables de délivrer entre 60 Hz et 20 kHz, un SPL Max de 138 dB en passif et 140 dB en actif. En plus il est possible d’ajouter des flanges aimantés faisant passer la dispersion haute fréquence standard 60° x 60° en 90° x 40° ou 40°~100° x 40°. Résumons. P12 c’est 12”, 20 kg et 138 dB.

Nexo P10, uniquement passif, réussit la prouesse de ne perdre que 2 dB de SPL Max à 136 dB en gardant de 63 Hz à 20 kHz (-6 dB), une réponse en fréquence suffisante pour bien se raccorder au sub L15 de la gamme et à la fois fonctionner seul en wedge ou en renfort de proximité. Le 10” à longue excursion et le moteur de 1,7” font des étincelles.

Le guide venant s’insérer magnétiquement et pouvant tourner sur 90°

La taille en revanche fond avec 50 x 38 x 27 cm et le poids passe à 15 kg. Autre bonne nouvelle, une fois retirée la face avant, la directivité standard de 100° x 100° peut être changée en insérant un guide optionnel et rotatif en 110° x 60°. Un preset spécifique adapte le fonctionnement pour garder une polaire régulière quel que soit votre choix.

Le raccord avec le sub L15 s’effectue à 63 ou 85 Hz. La phase est comme toujours compatible avec l’ensemble des renforts de grave Nexo sauf en usage wedge où la latence prime.
En résumé P10 c’est 10”, 15 kg et 136 dB.


Nexo P8 enfin est la preuve que qui peut le moins peut le plus et que small n’est pas que beautiful, mais aussi useful. Passif et carrément minuscule, P8 parvient à garder une réponse dans le bas très au-delà du raisonnable avec 66 Hz à 20 kHz (-6 dB) tout en délivrant encore un SPL Max de 129 dB.
Avec 43 x 27 x 25 cm et 12 kg, cette enceinte peut être cachée mais aussi utilisée partout, d’autant que son 8” à longue excursion dispose d’un moteur 1,5” offrant une dispersion standard de 100° x 100° et peut aussi être équipé du même guide rotatif en 110° x 60° que P10.

Small is carrément useful. P8 en est la preuve.

Un preset adapte le fonctionnement de P8 avec ou sans guide rotatif. Le raccord avec le sub L15 s’effectue à 66 ou 85 Hz et de la même manière, la phase est compatible avec l’ensemble des subs Nexo sauf en usage wedge où la latence est minimisée.
En résumé P8 c’est 8”, 12 kg et 129 dB.

P10 et P8 sont des 8 ohms et peuvent s’alimenter par toute marque d’ampli au travers du DTD Controller ou bien via les contrôleurs Nexo NXAMP avec pour P10, 1 boîte sur le 4×1, deux sur 4×2 et trois par canal du 4×4. P8 s’alimente par deux sur chaque canal de NXAMP4x1, par trois sur le 4×2 et enfin par quatre sur le 4×4.

Toute la famille de la P8 au L15.

Nous avons posé quelques questions à Joseph Carcopino, le responsable de la R&D de Nexo quant à cette nouvelle série coaxiale et maligne. Il y répond avec sa légendaire franchise.

SLU : Le maître mot de cette gamme est polyvalence. Était-ce une demande du marché ?

Joseph Carcopino : Oui bien sûr, d’autant plus que Nexo a une forte réputation à tenir dans les enceintes compactes, puissantes et polyvalentes.

Joseph Carcopino

SLU : Est-ce que P12, 10 et 8 ont une couleur proche dans le haut du spectre ?

Joseph Carcopino : Oui et non… Bien sûr, nous avons pris un grand soin lors de la création des setups à avoir une belle homogénéité de gamme, mais on ne va pas chercher à faire sonner pareil un diaphragme de 1,5” avec un 3”.

SLU : L15 va être le sub de référence des P ? Disposera-t-il de presets par enceinte ?

Joseph Carcopino : Oui, ça permet d’homogénéiser les parcs et éviter d’avoir une multitude de références en stock pour les prestataires. Je pense qu’on ne fait pas mieux en rapport taille / poids / SPL qu’avec le L15.
Il n’y a pas de preset par enceinte car toutes ayant la même signature en termes de phase acoustique, tout le monde est donc en phase sur l’ensemble du spectre. On retrouve par contre les fréquences de coupure différentes pour s’adapter à tous les cas de figure.

SLU : Les P signent-elles la fin des PS ?

Joseph Carcopino : Pas du tout, les « mythiques » PS restent au catalogue et sont toujours produites, elles devraient néanmoins s’estomper doucement au fil des années après plus de 25 ans de service !

SLU : Comment ont été tunés P10 et P8 ? Plutôt wedge sans trop demander de bas ou bien en renfort large bande ?

Joseph Carcopino : Nous avons les deux types de presets disponibles pour chaque enceinte : Un setup FOH pour faire de la face, soit en large bande soit en crossover, et un setup Monitor idéal en mode wedge, avec une réponse très plate, taillée dans le bas, qui offre une excellente réjection au larsen et une latence minimale, toujours en large bande ou avec un passe-haut. Et j’oubliais, tout ça en double car nous avons 2 types de pavillons que l’on peut installer dans l’enceinte 100° x 100° ou 110° x 60°.

SLU : Quand les 8 et 10 vont-ils être disponibles ?

Joseph Carcopino : Au mois de janvier 2020.

SLU : Peut-on imaginer une dernière déclinaison vers le haut et vers le bas de la gamme P?

Joseph Carcopino : Pourquoi une dernière ?!

Vidéo de présentation des produits P8 et P10 par Joseph Carcopino


Plus d’infos sur le site Nexo

 

Le Perseo-S Ayrton débute avec Hercule

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Développés pour un usage intensif en extérieur, les projecteurs spot/profile Ayrton Perseo-S ont fait leurs débuts aux États-Unis dans l’adaptation musicale d’Hercule par Public Works au Delacorte Theater de Central Park.
Tyler Micoleau, concepteur lumière, a choisi ces nouveaux projecteurs certifiés IP65 pour le week-end de la fête du Travail de la production, qui englobe traditionnellement tout un été de théâtre de Shakespeare en extérieurs dans le Parc.

©Joan Marcus

Hercule, basé sur le film d’animation de Disney, présente l’intégralité de la partition et plusieurs chansons nouvelles. Public Works du Public Theatre, invite les communautés de New York à créer un ambitieux théâtre participatif. Plus de 200 New-Yorkais ont participé à cette production dynamique.
C’était la première fois que Tyler Micoleau utilisait des projecteurs Ayrton. « Historiquement, on utilisait un kit de projecteurs traditionnels, mais maintenant, on a migré vers les leds et les asservis pour assurer une grande partie de la lumière », dit-il. « Mais à l’extérieur, ils sont plus fragiles, et nous étions donc intéressés par ce qui était disponible avec un indice de protection IP65. »

Selon Alex Brandt, superviseur des éclairages du The Public Theatre, « Dans le parc, on remplace à peu près chaque jour un projecteur asservi qui n’est pas classé IP. Une journée humide peut leur être aussi néfaste qu’une pluie battante. »
Lors d’une démo, organisée par ACT Lighting, le distributeur exclusif d’Ayrton pour l’Amérique du Nord, le Perseo-S s’est montré plus puissant que les équivalents à lampe Il avait tout pour plaire : luminosité et vitesse et un petit format. »

©Joan Marcus

Micoleau explique que, comme Hercule est une comédie musicale à part entière avec 16 numéros, le système d’éclairage devait fournir « la dynamique dont on avait besoin, il fallait qu’il soit rapide, qu’il change de couleur et qu’il ait des faisceaux visibles. » Son kit lumière comptait près de 700 projecteurs traditionnels, 30 asservis et un certain nombre de PAR LED.

Il a obtenu deux Perseo-S et les a placés en position basse à l’avant-scène, où ils assuraient un éclairage de face. « Ils ont merveilleusement fonctionné. On avait beaucoup de projecteurs et il fallait que les Perseo puissent rivaliser en puissance. Souvent, pour cette fonction, j’utilise trois ou quatre projecteurs, mais il n’y avait pas de place pour autant d’appareils. »

Micoleau a particulièrement aimé « le grand nombre de gobos du Perseo. A partir de leur position, on pouvait inonder de textures les colonnes grecques du décor, et teinter et texturer tout l’environnement. Dans le spectacle, Hercule devait combattre quatre immenses marionnettes, et avec les Perseo, on a pu moucheter l’espace aérien de motifs avec des gobos. Le résultat était extrêmement dynamique et souvent terrifiant quand les marionnettes géantes flottaient dans la lumière texturée. »

©Joan Marcus

La production a subi plusieurs cas de mauvais temps. « Trois représentations ont connu des conditions météorologiques défavorables. Tous les projecteurs du grill n’y ont pas survécu mais le Perseo a très bien fonctionné sans abri, sans coiffe, sans bulle », rapporte Micoleau. Brandt note que les Perseo ne sont même pas apparus dans les discussions après le spectacle, ce qui est un très bon signe. « Ils ont juste fonctionné ! » dit-il. « Ils ont fait un début très prometteur avec nous, et nous en tiendrons compte à l’avenir. »

Jimmy Lawlor était le concepteur d’éclairage associé du spectacle. Les décors étaient de Dane Laffrey, les costumes étaient d’Andrea Hood.

Plus d’infos sur le site Axente et avec une vidéo de présentation du Perseo-S Ayrton.

AYRTON – Perseo – Presentation from Ayrton on Vimeo.

 

Chroma-Q Inspire le Conservatoire de Ljubljana

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Pour un éclairage de qualité et silencieux, plus de trente projecteurs à leds RGBW Inspire XT Chroma-Q ont été installés au Conservatoire de musique et de danse de Ljubljana (KGBL) en Slovénie.

Dans le cadre de la modernisation de l’auditorium principal du KGBL, le projet consistait à trouver un projecteur multifonctions pouvant servir à l’éclairage des musiciens et interprètes et d’éclairage général pour l’ensemble de la salle. Il fallait une solution très puissante capable d’éclairer le vaste espace de 16 m x 16 m tout en utilisant le moins de projecteurs possible. Mais comme la salle sert aussi de studio d’enregistrement, le matériel choisi devait fonctionner sans ventilateur et être silencieux afin de répondre aux exigences acoustiques.

KSL Sound and Light Studio, fournisseur de matériel professionnel, a choisi le wash à leds Inspire XT de Chroma-Q pour sa lumière blanche pouvant atteindre un IRC supérieur à 90 et sa qualité de mélange de couleurs sans décomposition chromatique. Bien qu’il fournisse jusqu’à 9 500 lumens, le projecteur est refroidi par convection naturelle et dispose en standard d’une protection supplémentaire contre les bruits électriques.

« Pour le KGBL, commente Bostjan Konic, PDG de KSL, nous avions besoin d’une lumière d’une qualité vraiment supérieure. Son optique associée aux leds RGBW assure un faisceau de lumière parfaitement homogène. »

« On ne s’attendait pas à avoir un éclairage aussi puissant et une telle qualité de lumière blanche sur scène, déclare pour sa part Polona Cesarek, directrice générale du Conservatoire de musique et de danse de Ljubljana. Les partitions des musiciens sont très faciles à lire, sans reflets susceptibles de causer de la fatigue oculaire. »

KSL, distributeur exclusif de Chroma-Q en Slovénie, a obtenu les Inspire XT auprès du distributeur principal, A.C. Entertainment Technologies Ltd.


Plus d’infos sur le site ESL et sur le site Chroma-Q

 

Cameo lance le wash Evos W7 et le spot à couteaux Opus X Profile

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Créée il y a seulement sept ans et d’abord associée au marché des appareils axés “DJ”, la marque Cameo révèle de nouveaux produits appartenant à une catégorie résolument professionnelle.

Fabrice Dayan, Product Specialist Lighting nous les présente.


Première prise de contact avec l’Evos W7, nouveau wash à leds matriçables.

L’Evos W7 est une lyre de type wash/beam, pouvant générer un faisceau de lumière sur une plage d’ouverture dont les valeurs sont comprises entre 4,5 et 34°. Cet appareil est équipé de 19 sources leds RGBW de 40 W, et annonce un flux de 10 500 lumens.
L’une de ses autres particularités est l’utilisation d’une température de couleur basse pour le blanc, avec un Indice de Rendu des Couleurs supérieur à 90.

Il pourra être piloté par une multitude de protocoles : DMX (RDM), Art-Net, sACN, Kling-Net. Ses 19 sources leds peuvent être contrôlées de manière indépendante, et animées grâce à une banque de macros apparemment bien fournie. L’Evos W3 est déclinaison du W7, avec 7 sources de 40 W.

Autre machine qui fait son entrée dans la gamme Pro de Cameo, l’Opus X Profile (prononcez “Opus dix”), est un bel asservi embarquant un module de leds matriçables de 700 W, qui promet un flux de 33 000 lumens.
Cette lyre très complète intègre une trichromie CMY, un correcteur CTC linéaire variable entre 2600 et 6500K, un zoom étendu 6°- 46°, un module de 4 couteaux motorisés en positionnement et en rotation ainsi que tous les modules de mise au point et d’effets classiques qu’intègrent les projecteurs de ce type (prismes, gobos tournants, roue d’effet, frost progressif…).

Le seul Opus X Profile présent étant hautement perché, nous nous contentons de le saluer à distance !

On nous murmure à l’oreille qu’un soin tout particulier a été apporté lors de l’élaboration du module de couteaux permettant d’obtenir un net très correct sur les 4 lames en même temps. Cameo nous souligne aussi que l’aspect entretien/démontage a été optimisé sur cet appareil avec un système de cassettes et connecteurs, rapides à manipuler.

Petit projecteur nomade encore en phase finale de développement, le B4 disposera d’une palette de couleurs très étendue.

Nous terminerons avec le B4, un petit projecteur à leds autonome équipé de quatre sources RGB+W+A+UV de 15 W.
Il est pourvu d’une batterie (du manufacturier LG) pour disposer de 12 heures d’autonomie à pleine puissance.
Le B4 est évidemment équipé du DMX sans fil, il est fourni avec un kit de plusieurs lentilles pour obtenir un faisceau de 22, 32 ou 40°.
Son petit frère, le B1 n’intégrera qu’une seule LED, mais sera doté d’un tout nouveau système de fixation magnétique.

Tous ces produits seront dispos courant premier trimestre 2020.

Plus d’informations sur le site de Cameo et sur le site de son distributeur Adam Hall

 

Nouveautés Klotz présentées aux JTSE

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Lors de JTSE, l’équipe Klotz (Frédéric Kromberg et Claude Blanc) nous a présenté ses dernières nouveautés, et notamment :
– Le dernier né des câbles HDMI AOC sur enrouleur FOAHW
– Un boîtier de patch 20 canaux masse commune vers 4 multipaires référencé FSD19_20XR4N
– Un câble 4 lignes réseau CAT6A pour l’Ethernet 10G qui permet d’assurer des liaisons haut débit jusqu’à 100 m, aussi bien pour des applications d’installation qu’en mobile.

FOAHW050 et 100, câble HDMI 2.0 AOC armé sur enrouleur (50 et 100 m)
Le nouveau câble HDMI AOC (Active Optical Cable) est un câble armé hybride, fibres multimodes et cuivre, doté de connecteurs HDMI A avec capuchons. Il existe en version 50 m et 100 m sur enrouleur et est le successeur du câble HDMI HA-AOCW dont nous avions parlé lors de l’ISE 2019 (voir sur SLU).

Il supporte des débits de 18 Gbps en 4:4:4 (HDMI premium high speed) pour une résolution 4K (4096 x2160 pixels) à une fréquence image de 60 Hz avec support du DTS et full HD blu-ray. Le plug&play est pris en charge et l’alimentation (faible consommation) pour les convertisseurs optiques est prise sur le dispositif émetteur.

Boîtier de patch FSD19_20XR4N
Le boîtier de patch 19_20XR4N, 20 canaux, accueille 20 embases XLR femelles et quatre connecteurs Harting 40 broches série HAN D (Han 40 D) câblés en masse commune selon un standard bien établi en France.

Il s’agit d’un boitier 19 » rackable en 3U+2U d’une profondeur de 60 mm. Sa construction en deux blocs (2U et 3U) avec câble de raccordement de 0,8 m permet un montage à l’avant ou à l’arrière dans des baies 19 ».

Les 20 XLR femelles de haute qualité disposent de brides métalliques et de contacts dorés extra dur.
Les connecteurs Harting sont accompagnés d’un interrupteur de levée de masse.

CP64EE – Câble multi-paire réseau avec EtherCON
Le câble CP64EE MultiCAT6A de KLOTZ est un multi-paire quatre câbles CAT6A (4 paires) destiné à la transmission de données haut débit convenant aussi bien en installations fixes qu’en une utilisation mobile protégée. Avec sa bande passante de 500 MHz (2,5Gbits/s) par paire, il est adapté à toutes les applications nécessitant des débits de données de 10 Gbit/s (codage DSQ128, PAM16) sur une distance de transmission allant jusqu’à 100 m.

Les quatre lignes de données présentent une impédance caractéristique de 100 ohms, en respectivement quatre paires avec torons de conducteurs massifs AWG 23/1. Un double blindage (S/FTP) le prémunit de manière fiable des interférences électromagnétiques.

Pour la connectique, KLOTZ utilise les connecteurs EtherCON CAT6A de Neutrik. L’identification claire des différentes lignes et des tire-câbles avec dragonne de décharge de traction, sont standards chez KLOTZ. Le multi-paire réseau MultiCAT6A est la solution idéale pour toutes les applications Ethernet 1000Base-T et 10GBase-T. Le câble est, bien sûr, également rétro-compatible et peut être utilisé sans problèmes pour des applications courantes comme par exemple Dante™, AVB, AES50 ou MADI.

Et d’autres informations sur le site Klotz

 

2020, l’année qui mérite 20/20

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2020 démarre sur les chapeaux de roue. Contestataire, bougonne, bref, française comme si on était toujours seuls au monde, un monde qu’on ne protège pas assez et qui pourtant est le plus beau spectacle qui existe.

2020 ne sera pas qu’une nouvelle année, ce sera aussi et surtout une décennie de profondes mutations où vont apparaître des nouveautés tant côté son que lumière ou vidéo, qui vont permettre de bâtir des performances toujours plus grandioses, touchantes ou imprévues. Techniquement il sera impossible de rater un show, mais aussi très facile d’en faire trop, il sera interdit d’interdire, mais il faudra pour ça beaucoup de nouveaux artistes.

On va aller toujours plus loin dans le réseau, le sans-fil, la puissance de calcul, la finesse de résolution, la puissance des faisceaux, la justesse des prédictions, le rendement, la beauté des couleurs et des effets, la fidélité du son, la mobilité, la rapidité, la folie de l’immersion totale dans des performances sans limites.
Comptez sur SLU pour creuser, analyser et vous informer. Vous accompagner aussi mais surtout vous écouter car vos idées, votre passion et vos projets, seront toujours notre moteur.

SLU se porte plus que bien et votre adhésion à notre modèle sans papier et gratuit né en 2012 nous comble. Sachez que l’aventure continuera et grandira avec vous et pour vous. On vous reçoit désormais 20 sur 20 ! Que votre année mérite la même note !

 

Chauvet Rogue R1 BeamWash et Maverick Storm 1 Spot

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Nous avons pu découvrir à l’occasion des JTSE 2019 deux nouveaux projecteurs venant compléter les gammes Rogue et Maverick.
Au sommaire, une petite lyre hybride et véloce ainsi qu’un puissant Spot classé IP65 qui nous ont été présentés par Jérôme Garnier, chef produit et responsable technique de Chauvet France.


Comme d’autres marques concurrentes, Chauvet a décidé de sortir une petite lyre à leds pouvant à la fois générer un faisceau concentré de type bâton ainsi qu’un wash au flux bien étalé.

Le petit mais féroce Rogue R1 BeamWash.

Le Rogue R1 BeamWash, utilise une galette de 7 lentilles mobile faisant office de zoom 5 et 58,2°, associées chacune à une led RGBW d’une puissance de 40 W. Sa taille compacte (36 cm d’envergure au maximum) et son poids limité (5,35 kg) lui assurent une vélocité de haut niveau.
Il dispose d’une gestion intégrée de la température de couleur, variable entre 2800 K et 10000 K et se pilote en DMX-RDM.

Le Maverick Storm 1 Spot est un appareil bien plus imposant, doté d’un design bien travaillé et robuste pour braver les intempéries. Sous sa carapace intégrale IP65, ce spot intègre une source LED blanche de 480 W (à 6600 K).

Le Maverick Storm 1 Spot, prévu pour braver les conditions météo les plus défavorables !

La lumière générée pourra être travaillée par une multitude de modules : trichromie CMY secondée par un filtre CTO progressif, roue de couleurs à 8 positions, deux roues de gobos dont une disposant de gobos rotatifs et indexables, une roue d’animation, deux frosts, un iris, un prisme 3 facettes et un zoom 6,5:1 variable entre 7 et 45 degrés d’ouverture.

Le projecteur peut être contrôlé en DMX-RDM, Wireless DMX, Art-Net et sACN. Il atteint 72 cm de hauteur pour 38,8 kg (l’IP65 ça se paie !). Il complète donc la gamme prévue pour l’extérieur en compagnie du Storm 1 Wash.

Plus d’infos sur le site Chauvet

Gérard Giraudon, l’empereur de l’installation AV de gros clubs. 1ere partie

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Nous n’étions pas seuls à nous déplacer à Cannes par ce beau et chaud soleil. L’équipe de Hit Music, Daniel Picard (à gauche) et Pierre Denjean (à droite) ont fourni tous les automatiques Beglec utilisés au Gotha. A centre, Pascale, Gérard et Jennyfer Giraudon.

Vous ne le saviez peut-être pas, mais en France on fait AUSSI les plus jolis clubs et à ce jeu-là, Gérard Giraudon et sa boîte Colorsonic détiennent le pompon de la nuit depuis des décennies. Visite en mots, images et film du Gotha à Cannes, leur dernière très belle réalisation qui sera décrite dans un deuxième volet.

Caché dans un discret bâtiment commercial de deux étages à 200 mètres de Marina Baie des Anges à Villeneuve Loubet (les amateurs de la French Riviera apprécieront) Colorsonic est aussi discret que ses réalisations. Il faut pousser la porte des deux pour comprendre. On commence par les bureaux avant d’aller découvrir un peu plus tard le temple des nuits cannoises.

Gérard Giraudon, connu depuis des décennies du monde de la nuit et bien au-delà, pour la qualité de ses installations AV en club.

Gérard Giraudon nous accueille et nous fait faire la tournée des grands-ducs de ses locaux professionnels. Ca travaille sec dans un capharnaüm d’échantillons de matériaux, d’éclairages, de Pantone, de prototypes d’enceintes et j’en passe. Quand on sait que depuis le premier coup de crayon, réaliser un club comme le Gotha prend deux ans, on comprend mieux.

Gérard est disponible et un canapé nous tend ses banquettes blanches.
Attention, prenez un verre et asseyez-vous, vous allez plonger dans le cœur de la nuit. L’homme est intarissable et truculent.

SLU : Est-ce dur de toujours se renouveler quand on a autant d’établissements festifs à son actif ?

Gérard Giraudon : Plus que dur c’est indispensable et notre prochaine réalisation n’aura rien à voir. Autrement cela n’aurait aucun sens. On n’a pas de secret et ça ne nous gêne pas de tout montrer. Notre truc c’est d’apporter à chaque projet de nouvelles idées et des nouveaux produits, en France comme partout ailleurs où nous sommes présents. Nous avons par exemple 80 % du marché des clubs et plages festives de Saint-Barth.

Le Gotha, récente réalisation de Colorsonic et objet de ce déplacement à Cannes. Il sera détaillé dans le deuxième volet de ce reportage.

Les clients de colorsonic

SLU : Quand on appelle Colorsonic, on lui demande quoi… Qui vient vous voir ?

Gérard Giraudon : Nous travaillons avec des architectes qui nous connaissent et surtout nous avons un réseau exceptionnel de clients que j’ai constitué ici et ne doit rien à mes débuts parisiens même si je tiens à dire que j’ai énormément appris au contact de Célino Sanchez qui dirigeait Decoma. Et sa fille est devenue ma femme (rires).

Pour revenir à votre question, notre rôle est de comprendre les besoins et le concept souhaité par le client, de se laisser inspirer par les lieux qui souvent conditionnent beaucoup le futur établissement et surtout d’apporter l’air du temps, les dernières tendances et les produits que personne n’a encore vu.
Les codes d’un club restent les mêmes. Un dancefloor, un bar et une cabine DJ. Ce qui a changé c’est la taille du carré VIP qui peut être supérieur à la partie non VIP et la taille de la piste de danse qui peut être toute petite. Au Gotha sur 800 m2, elle n’en prend que 50.

SLU : On vient vous voir et ensuite…

Gérard Giraudon : Il faut bien sûr que l’affaire nous convienne et que nous ayons le temps de nous en occuper. Si l’affaire est belle, qu’on peut créer et apporter une valeur ajoutée, on trouve toujours le temps.

On a réussi un très joli club à Metz qui a attiré durant trois ans la jeunesse dorée de la région et pareil à Rouen. Deux clubs qui sont sortis de mon bureau, sans même d’architecte. Comme j’ai fait l’école Boulle et que j’ai travaillé avec de très grands architectes, je me suis imprégné de leurs méthodes et de leur style. Si et seulement si je sens que c’est à ma portée, je me lance et on ajoute des designers ou tous les créateurs nécessaires.

SLU : Est-ce que dans le marché du club Colorsonic a des concurrents ?

Gérard Giraudon : Il existe des gros intégrateurs et des cellules d’installation chez les prestataires qui œuvrent dans des lieux festifs, mais précisément sur le marché des gros clubs, beaucoup moins. Je n’ai à vrai dire aucune idée du CA qu’ils réalisent et de toute façon, nous ne travaillons pas sur les mêmes marchés qu’eux.

SLU : Quel est le ticket moyen de Colorsonic ?

Gérard Giraudon : 500 k€. Pour le Gotha qui est un projet hors norme, beaucoup plus. Il faut tout de même pointer le fait que le très beau clubbing tel qu’on l’a connu disparaît petit à petit et même à Paris l’offre se raréfie.

SLU : On trouve où alors les nouvelles tendances de la fête ?

Gérard Giraudon : Dans les restaurants. Aujourd’hui par exemple tous les restos cannois ont une petite cabine DJ et trois haut-parleurs. Ou plus (sourire). Les gens veulent s’amuser. C’est une tendance forte.

L’art de contenir l’émergence

Parce que le Palm Beach qui abrite le Gotha, est un très beau mais très ancien bâtiment, peu étanche à la pression acoustique du club, Colorsonic a dû réaliser un travail remarquable pour contenir l’émergence.

SLU : Cela ne génère pas d’émergences ?

Gérard Giraudon : Si, mais ces établissements sont dans la zone festive de la ville où la musique est plus tolérée. Le son est essentiel à la fête, mais nous installons depuis toujours des limiteurs Amix SNA70 pour retenir un peu les ardeurs de certains DJ qui gèrent mal le niveau et se retrouvent adossés en quelques minutes aux limiteurs.

D’autres au contraire savent jouer avec la progressivité et travaillent par montées sonores en construisant des sortes de breaks chargés en effets sonores très forts et ensuite baissent juste derrière. Ils savent jouer avec le headroom du système et créent des événements sonores qui sont soulignés par la lumière ou par exemple le CO2.

Il faut malgré tout être vigilant sur les niveaux et c’est curieux qu’un spécialiste comme Pioneer n’ait pas travaillé autour de la gestion intelligente de la pression, lui qui fournit tellement d’outils créatifs aux DJ.

La diffusion sur mesure

SLU : Vous êtes très « sur mesure », pour le matériel sonore, la belle époque des enceintes dites de club ou mieux encore les modèles -maison- est finie non ?

Gérard Giraudon : Ca n’existe plus depuis longtemps le matériel de discothèque. L’évolution dans les grands clubs c’est le line source, le compromis entre le point source et le line array. Nous sommes d’ailleurs totalement opposés au line array, même pour les grands clubs.

Célino Sanchez assis dans une de ses enceintes CS Signature, ici une 5 voies où se mélangeaient des transducteurs JBL et Gauss. Pour avoir fréquenté les établissements équipés par Decoma, je peux certifier qu’en plus ça sonnait. Vraiment. Imaginez maintenant la même enceinte avec des contrôleurs amplifiés modernes et quelques changements comme l’orientation des deux tweeters entourant le moteur et sa lentille…

Toutes les grosses marques offrent désormais des gammes d’enceintes à courbure constante. Même L-Acoustics a sorti la série A, TW-Audio aussi, Funktion One, d&b qui en a sorti aussi cette année. Ce type d’enceinte est extrêmement polyvalent et correspond parfaitement à nos marchés.

SLU : Personne ne demande de revenir à l’époque Decoma avec les kits JBL ? La nostalgie des années 80 est pourtant très à la mode ne serait-ce que pour le look.

Gérard Giraudon : Nous avons continué à fabriquer jusque dans les années 2000 le même type d’enceintes que celles qui ont fait le succès de Decoma, les CS Signature, mais quand il a fallu choisir entre être installateur ou fabricant, nous avons arrêté.
On est parti avec du Martin dont on avait équipé le Queen à Paris, puis on est passé au Funktion-One dont on a collaboré au succès dans les clubs avec la musique Electro.

Après Funktion-One, TW Audio

SLU : Pourquoi alors votre nouvelle marque TW-Audio ?

Gérard Giraudon : C’est grâce au Gotha à Dubaï qu’on avait équipé en 2014 en Funktion-One. Le distributeur local n’a pas été irréprochable et la maison mère m’a un peu déçu, du coup on m’a conseillé d’aller découvrir cette marque.
Ce que j’ai fait en Allemagne à quelques kilomètres de Stuttgart, pas très loin de d&b (20 km à vol de front d’onde) en les informant de nos besoins spécifiques et de notre aversion pour les presets et autres verrouillages.

Le B14i. Ce sub haut de 24 cm qu’on entrevoit sous cette banquette a été développé par TW Audio spécialement pour le Gotha. Charge passe-bande, 93 dB de sensibilité, un 14” longue excursion pour une bande passante de 39 à 120 Hz (-6 dB).

Quelques jours après j’ai reçu une semi-remorque avec TOUT leur catalogue en double, pour écouter des configurations stéréo. On a aussi pu comparer avec d’autres marques et conforter notre choix.
Depuis cela se passe très bien et leur taille intermédiaire les rend très flexibles pour adapter une série à nos besoins ou même créer un modèle de toutes pièces pour nous comme le sub B14i. Bien leur en a pris, c’est désormais l’une de leurs meilleures ventes.

Pour le reste, ils prennent d’excellents transducteurs chez B&C dont certains sur cahier des charges, notamment les 21”, ils assemblent tout chez eux et le créateur de la marque Tobias Wüstner qui a bien bourlingué chez différents autres constructeurs, est très brillant en électroacoustique. Ce sont de bons produits abordables et fiables. Le son de chaque boîte est bon tel quel, sans qu’il soit tripatouillé avec des dizaines de points d’EQ cachés dans un preset fermé dont on ne peut pas ne pas se servir.

SLU : Qu’est-ce qui est important dans le son de club, le grave ?

Gérard Giraudon : Non, ce que fait un 18” ou un 21” c’est facile, la chose la plus importante est l’attaque. Le haut des basses. Il faut que le bas du pantalon et le pan de la chemise bougent. On travaille aussi beaucoup avec FrenchFlair audio. Nous avons même été l’un de leurs plus gros clients pendant 4 à 5 ans.
On a dû installer un millier de AS5, la petite coaxiale 5” et c’est notre fer de lance pour les restaurants festifs et les plages/clubs. Saint Barth c’est FrenchFlair Island (rires). Cette marque s’est rapprochée de Xavier Drouet mais on va garder des rapports directs avec eux d’autant qu’ils mettent au point de très bons produits. Nous leur avons fait développer l’AS8, un 8” coaxial et un sub en deux fois 12” qui permettent d’équiper plus facilement des lieux où il faut assurer une pression plus importante tout en gardant un look classe.

SLU : Ce type d’enceintes a des presets ?

Gérard Giraudon : Non ou alors très simples, juste des fréquences de coupure, une mise en phase et des niveaux. Et des protections bien sûr, ce qui n’évite d’ailleurs pas que des DJ en cassent. Il faut dire qu’avec 12 heures dans le rouge et sur du carré, les bobines ne sont pas à la fête (rires). On pourrait leur mettre plus de matériel pour garder une marge et un peu de headroom, mais ça ne change rien, ils vont jouer plus fort par habitude.


Autre installation AV de Colorsonic et pas des moindres, les Caves du Roy à Saint Tropez, un club select intégré à l’hôtel Byblos.

SLU : Comment travaillez-vous le son, vous faites appel au bureau d’études des fabricants?

Gérard Giraudon : C’est tout à fait ça, on reçoit leur projet et de notre côté on fait notre sauce. Pour les gros systèmes stackés c’est facile, on sait où ils iront et ils ne bougeront pas. Pour de la multidiffusion en accroche comme au Gotha, les études ne servent pas à grand-chose parce que ça bouge tout le temps, d’où notre choix de produits assez petits pour être peu visibles, mais aussi puissants et polyvalents.
On navigue dans les contraintes d’autant qu’une boîte n’est généralement pas traitée acoustiquement. On essaie tout de même dans les très grands établissements de réduire le temps de réverbération et de traiter les modes. On le fait sans même en parler car ce sont des notions qui n’intéressent pas forcément nos clients qui préfèrent les matériaux ou la lumière.

SLU : Qui effectue le calage du système et sa « mise en couleur » club ?

Gérard Giraudon : On est au moins 4 dans Colorsonic, je me compte dans le lot, à pouvoir le faire en ayant la connaissance théorique et pratique. Les autres techniciens sont plus polyvalents et moins pointus dans le son. Il faut avoir tout en interne, cela simplifie le travail et évite certains blocages venant de spécialistes qui ne croient qu’en une marque ou une technologie donnée.

On n’a rien contre les grandes marques, mais les presets verrouillés, les configurations standard ou le son tout fait, nous privent de la flexibilité nécessaire pour venir à bout d’un problème. Pour simplifier, un client vient chez nous et achète du Colorsonic. Il nous fait confiance pour ce qu’il y a dedans.

SLU : Quelle marque d’amplis avez-vous choisie ?

Gérard Giraudon : Depuis qu’on a adopté les enceintes TW-Audio, nous avons choisi Powersoft. On se servait déjà de cette marque pour FrenchFlair mais nous l’avons standardisée et en fonction des besoins, on prend du Quattrocanali ou du X4. On n’a pas encore adopté le X4L car on attend toujours les premiers retours. Fiabilité avant tout !

SLU : A propos de retours, qu’offrez-vous au DJ ?

Gérard Giraudon : On veille déjà à ce qu’il soit dans le son de la salle, le plus proche possible du temps zéro afin que son casque, ses retours et la face soient le plus possible en phase et qu’il puisse mixer sans retours ou le moins possible.

L’éclairage, entre architecture et lumière dynamique

SLU : Parlons un peu lumière, comment travaillez-vous chez Colorsonic…

Gérard Giraudon : On commence par différencier la lumière architecturale et celle dynamique, par exemple les lyres motorisées ou les strobes. Nous mettons ensuite en place un mix des deux avec une tendance forte qui est de rendre dynamique par la multiplication des circuits, celle architecturale.
Il y a une règle d’or dans l’éclairage qui dit que quand on est dans le ventre de sa mère, on en connaît les limites, on est rassuré. Quand on rentre dans un endroit et qu’on n’en cerne pas les limites, qu’il y a par exemple des trous noirs sans le moindre artifice lumineux ou mur visible, on n’est pas bien dedans.

Pour rassurer les clients du Médusa, le restaurant festif attenant au Gotha, Colorsonic limite visuellement l’espace avec des tubes led en bordure de salle.

Chez Colorsonic on fait en sorte de créer un cocon lumineux qui va devenir dynamique, en y ajoutant des effets spéciaux, de la vidéo et du son justement dosés. On fait aussi en sorte le plus possible que l’architecture bouge ou se transforme, tout en gardant, si nécessaire comme aux Caves du Roy à St. Tropez, l’esprit, voire des éléments précis des lieux.
Dans les années 80, on s’était lancé dans les très grands établissements ou la scène montait et descendait, des structures de lumières descendaient du plafond, c’était la grande époque des serruriers de théâtre comme Féchoz et des vis sans fin. Tout ça a ensuite disparu au bénéfice des hangars pleins de lyres, fumée, CO2, mousse avec la perte de la personnalité des établissements et la naissance des clubs éphémères. Dernièrement on assiste au boom des restaurants festifs.

SLU : La lumière est devenue décor ?

Vue du restaurant Medusa situé front de mer.

Gérard Giraudon : Oui, mais ce n’est pas toujours simple. Dans un restaurant on ne met jamais de lyres, de strobes ou d’effets spéciaux propres aux clubs, ce qui ne nous empêche pas d’avoir de 7 à 10 univers DMX dans certains grands établissements. Les nodes s’empilent dans nos racks, tout en ArtNet. On utilise beaucoup le Sunlight LC, ça marche bien et c’est pratique d’accès, simple pour les clients les moins calés. Au Gotha on a une GrandMA onPC dont les univers sont pleins !

SLU : Et puis sont arrivés les motorisés…

Gérard Giraudon : Oui avec les Téléscan. On a eu les deux premiers au Palace dont on se servait en tant que poursuite télécommandée. Ils avaient un zoom, et avec les deux miroirs on suivait les gens. La version suivante du Téléscan a bénéficié de cassettes pour changer les gobos ou les couleurs. Puis il y a eu Coemar avec le Jupiter, Claypaky avec le SuperScan, l’Intellabeam… Il y avait des clubs américains qui en mettaient des centaines, du coup ils étaient tous pareils. La machine valait décor.

SLU : Il a fallu attendre la led pour retrouver un décor ?

Gérard Giraudon : Non, on a travaillé très vite avec des tubes qu’on peignait et des petites ampoules à filament. La led est arrivée plus tard avec les premiers Cove de Color Kinetics qu’il fallait adresser individuellement avec des dip switchs placés à l’arrière.

SLU : Pour la led, innovation signifie que tu vas dans les grands salons chinois ?

Gérard Giraudon : Oui mais pas que, je vais aussi dans certains marchés et magasins spécialisés dans la led à Shenzhen où l’on trouve des petits artisans qui fabriquent leurs idées qui par la suite peuvent être industrialisées et devenir des grandes séries. Et les prix sont radicalement différents.

Au Gotha un mix réussi de lumière architecturale, de lumière dynamique en projecteurs Beglec, et de couronnes vidéo motorisées.

SLU : Vous avez du stock en led ?

Gérard Giraudon : Bien sûr, des kilomètres. On en pose beaucoup dans chaque établissement et quand on trouve la bonne température entre 2300 et 2400K qui ne part pas vers le rouge, l’orange ou le rose, on achète de grandes quantités. Il faut que la teinte soit « candle » entre ivoire et doré.
Mais nous avons aussi d’autres teintes pour restituer ce côté chaleureux aussi par réflexion sur une peinture qui peut être sombre. Quand je fais un projet qui demande 200 mètres de leds, j’en prends 25 % en plus avec un code projet pour pouvoir remplacer des éléments défaillants avec des leds sortant du même bain.

SLU : Pour les alimenter ?

Gérard Giraudon : On travaille en 24 Volt avec des contrôleurs électroniques qui alimentent jusqu’à 30 mètres de leds en 60 lampes au mètre avec la même intensité au bout.

La vidéo, appelle du contenu renouvelé

SLU : La vidéo a été une sorte de fil rouge en boîte ?

Gérard Giraudon : Oui, mais il faut savoir l’utiliser. Trop de vidéo tue la vidéo et il faut impérativement disposer de contenu original et renouvelé. Bien sûr avec le temps, le pitch des écrans s’est resserré, la rémanence a baissé, la définition a augmenté et le prix a plongé, mais ce n’est que la magie de ce que tu vas mettre dedans et au bon moment qui va faire son charme. Attention aussi à la résolution. Plus on s’approche de la qualité photo, moins c’est décoratif et intéressant. Je préfère les écrans transparents où bien offrant un rendu « travaillé »

Les couronnes vidéo motorisée du Gotha ont été réalisées sur mesure.

SLU : Comment était fait le mur vidéo arrondi de la Scala à Paris ? (début années 80)

Gérard Giraudon : Avec des ampoules ! Une rouge, une verte et une bleue. Il y avait une notion de RVB. C’était géré par une trentaine de séquenceurs 64 circuits qui étaient cascadés sur un maître. Trois armoires pleines. C’était du matériel américain avec 16 circuits XY et des programmations incroyables.
Ils avaient développé ce produit pour faire les entrées des Casinos à Vegas. Ce n’était pas très défini mais de loin, et avec le miroir transparent qui couvrait les ampoules, ça restituait des bribes d’images. On revient aux images infinies avec les montages de verre Antelio teinté.

Une équipe ultra polyvalente

SLU : Tu es bien entouré avec ton équipe ?

Gérard Giraudon : Bien sûr et d’autant plus que je n’ai plus le temps de plonger dans les menus des appareils. Je sais ce que je peux en tirer et les grandes lignes de chacun d’entre eux, mais je dispose de techniciens pour l’installation et la programmation. On a aussi autour de nous un certain nombre d’artisans indispensables comme serrurier, spécialiste du PVC, menuisier, ou électricien, mais ce ne sont pas des salariés.

Nous rédigeons un cahier des charges et un plan de câblage ou de construction extrêmement précis et détaillé, et le client gère librement le choix du prestataire. Il faut qu’il reste le maximum de budget pour ce que l’on a à faire. On surveille la construction mais notre intervention décisive où l’on arrive en groupe, est cantonnée à une dizaine de jours. Le onzième ça marche et on repart. Pour le Gotha qui est un très gros projet, le montage a pris un mois, mais qui comprend aussi le câblage.

SLU : Ce n’est pas triste de casser un club que tu as monté 4 ou 5 ans auparavant ?

Gérard Giraudon : Non, c’est normal que tout parte à la benne. Il y a des établissements qui doivent absolument offrir du neuf pour satisfaire leur clientèle. A nous de proposer autre chose.

Christophe Orlando, directeur technique de Colorsonic. Un homme aux multiples compétences : son, lumière, vidéo, structure…

SLU : Il y a combien de personnes chez Colorsonic ?

Gérard Giraudon : En ce moment nous sommes douze dont 6 techniciens polyvalents son, vidéo et éclairage. Deux à Paris et quatre sur la côte.

SLU : Comment se répartit le CA ?

Gérard Giraudon : 30 à 40 % provient de clients désireux de créer des clubs comme les Caves du Roy, le Gotha et le Jimmy’z à Monte-Carlo, les trois beaux endroits de la Côte qu’on a eu le bonheur de faire ou refaire en l’espace de 3 ans. Le reste provient de l’hôtellerie et des restaurants festifs.

On nous appelle pour monter des clubs dans des hôtels ou pour redonner du souffle et un concept aux nuits en club de vacances. On a travaillé pour le Club Med il y a quelques années. Les nuits se transforment, on accompagne donc le mouvement. Un dîner qui se prolonge de manière festive et ne se termine pas trop tard n’interdit pas d’aller travailler le lendemain. Un dîner plus un club qui n’ouvre jamais avant une heure du matin, rend très difficile la sortie à monsieur tout le monde.

SLU : Quel est le chiffre d’affaires de Colorsonic ?

Gérard Giraudon : En 2018 un peu moins de trois millions et en 2019 probablement plus de 3 millions d’euros.

Le futur de Colorsonic

La question nous a titillés tout au long de cette journée passée avec Gérard. On la lui pose en guise de conclusion avant de rejoindre Cannes pour visiter le Gotha.

SLU : Comment imagines-tu le futur de Colorsonic ?

Gérard Giraudon : Je suis ouvert à l’idée d’ouvrir notre capital. Il faut quelqu’un qui soit déjà dans le circuit, peut-être avec une approche différente de la mienne et qui, en prenant des parts, profite de notre réseau et de nos références. Cela passe forcément par un accompagnement et par l’abandon de tout égo.
Il y a plein de mecs qui sont plus forts que moi d’un point de vue technique, peut-être manquent-ils simplement d’ouverture d’esprit et de polyvalence. On pourrait aussi rentrer un groupe dans notre capital. Il y en a de très bons en France qui œuvrent soit dans la Prestation, soit dans l’Intégration.

SLU : Et à court terme ?

Gérard Giraudon : Colorsonic peut évoluer vers le conseil, la conception pure et surtout vers la créa scénographique faisant appel de plus en plus à la lumière. Le marché est immense car en pareil cas, on n’est plus dans une niche. D’ici deux ou trois ans on pourrait doubler notre chiffre, un CA qui laisse du résultat. Il nous faudrait donc un partenaire structuré qui serait plus à même de continuer notre développement. Christophe (Orlando) serait le garant technique et pourrait mener l’équipe. C’est un type formidable et d’une rare compétence.

SLU : Tu te vois donc rester le nombre d’années nécessaire au passage de témoin.

Gérard Giraudon : Bien sûr, c’est indispensable. Il faut que la confiance bâtie au cours des années soit transférée petit à petit sur le repreneur. Son profil nécessaire est l’inventivité, le sens commercial et une bonne connaissance des outils techniques.

Robe déplace des montagnes à Massada

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Réputés pour leur fiabilité, les projecteur Robe BMFL Blade et ColorStrobe ont été choisi pour le nouveau son et lumière permanent, From Dusk to Dawn (du crépuscule à l’aurore), projeté sur le versant ouest du mont Massada près de la mer Morte, en Israël.

©Breeze Creative

La zone, extrêmement particulière, est contrôlée par Israel Nature and Parks, la structure gouvernementale qui gère les réserves naturelles et les parcs nationaux du pays. Cet environnement magnifique, bien que quelque peu inhospitalier, est également un site classé au patrimoine mondial de l’UNESCO. La municipalité d’Arad, la grande ville la plus proche du site, est également impliquée dans la conservation du site.

Le BMFL Blade et le ColorStrobe (classé IP) de Robe assurent une partie importante du spectacle lumière conçu par Eran Klein et Ben Alon de Cochavi & Klein light architects, qui prend en charge les nouvelles images vidéo en grand format (environ 120 mètres de large et 60 mètres de haut) mappées sur le terrain accidenté de la montagne.
L’éclairage accompagne les images animées et le récit car il couvre cette vaste toile avec une succession d’illuminations et d’effets spéciaux. La bande sonore de Shlomo Gronich, relate l’histoire captivante de la Montagne.

©Breeze Creative

Cela fait plus de 30 ans qu’un son et lumière est joué sur la montagne, et il était grand temps de le moderniser et de présenter quelque chose de plus adapté aux nouvelles générations ! La récente refonte a élevé l’ensemble du pèlerinage culturel de Massada à un nouveau niveau d’expérience et d’émotion.

La conception et la production ont été réalisées par Breeze Creative, sous la direction d’Oded Avraham sur un scénario et des paroles d’Oren Neeman. Le nouveau kit d’éclairage a été fourni par la société Danor Theatre and Studio Systems de Hod Hashron, qui avait participé à l’installation d’éclairage d’origine et qui maintient le spectacle depuis 1986.

Eran est l’un des concepteurs lumière les plus connus d’Israël. Il est réputé pour son travail innovant sur les événements live et les grands spectacles de danse. Avec Ben Genislaw, chef de projet de Breeze Creative, et leur PDG Sagi Yehezkel, il a approché Erez Hadar de Danor pour discuter de la façon d’aborder l’ensemble du concept.
Eran a présenté une esquisse du kit lumière qu’il voulait utiliser, et Robe, qui était parmi les options préliminaires a été considéré d’un commun accord comme le bon choix . Une fois cette étape terminée, ils ont recherché les emplacements autour du site où le kit devait être situé pour obtenir les meilleurs effets.

©Breeze Creative

Les cinq BMFL Blade sont abrités dans des dômes de protection et cachés dans des guérites résistant aux intempéries, qui sont fermées lorsqu’elles ne sont pas utilisées. Les huit ColorStrobe sont assemblés en deux rangées de quatre, partiellement protégés de manière permanente par un capot anti-vent à l’arrière.

Ces 13 projecteurs remplacent plus de trois fois le nombre d’appareils génériques de l’installation précédente. Plus puissants et plus souples, ils consomment aussi beaucoup moins d’électricité. Ils sont tous peints en RAL 1001, « le beige officiel », qui est avant tout une couleur de sable du désert qui se fond dans l’environnement.
Une fois que la spécification a été approuvée (elle conservait aussi quelques projecteurs génériques de l’installation d’origine, adroitement intégrés par Eran dans le nouveau spectacle), ils ont commencé à penser aux distances et au contrôle.

Tous les appareils, y compris les quatre projecteurs 25K, sont synchronisés avec la machine de lecture multimédia pour le spectacle. L’implantation devait naturellement être robuste, fiable et construite pour rester en place et continuer à fonctionner pendant au moins 10 ans. Les BMFL jouent un rôle clé en encadrant les images vidéo et en créant des effets spéciaux et des textures sur la montagne environnante, tandis que la puissance et la richesse des ColorStrobe illuminent bien la surface rugueuse, et le relief de la montagne.

©Breeze Creative

D’une durée de 50 minutes, le spectacle From Dusk to Dawn joue toute l’année, après le coucher du soleil, toutes les semaines, les mardis et jeudis… et des projections privées peuvent aussi être organisés sur demande.

Plus d’infos sur le site Robe Lighting France

Crédit photos : ©Breeze Creative