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Claypaky Rhapsodya , le nouveau Maestro de la Lumière

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Le Rhapsodya représente une avancée significative dans la gamme Profile à synthèse additive du fabricant italien. Visant à répondre aux exigences rigoureuses des opéras et théâtres, en termes de précision colorimétrique et de qualité de la lumière, ce nouveau Profile se positionne en haut de la gamme multispectrale initiée par le Synfonya avec une source deux fois plus puissante. Nous l’avons testé dans le studio de La BS.

Claypaky, développe et fabrique depuis 1976, des solutions d’éclairage de haute technologie pour les scènes du monde entier. Réputé pour ses innovations, la marque a forgé sa réputation avec des produits emblématiques comme le Sharpy et la famille B-EYE, et poursuit son ascension créative sous l’égide du fabricant Arri, qu’elle a rejoint en 2022.

La vraie prouesse réside dans la maîtrise de cette puissance et ce n’est pas tant la quantité de lumière qui impressionne, mais sa qualité. Les ingénieurs ont donc dû relever un défi de taille en travaillant sur l’optique et la gestion des couleurs, ainsi que le silence de fonctionnement. Mais les principaux atouts du Rhapsodya sont une colorimétrie d’exception, et un zoom extra-large !

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Le design

Si le Rhapsodya impressionne par ses performances, son design n’est pas en reste. Fidèle à l’identité visuelle de Claypaky avec son socle caractéristique, il affiche une silhouette imposante pour satisfaire le diamètre du trajet optique (80 mm) et l’amplitude du zoom. Il en résulte un poids de 48 kg nécessitant une manipulation à deux personnes. C’est un choix assumé par Claypaky, qui privilégie la qualité de lumière d’un projecteur destiné principalement aux installations fixes.

Sa construction en aluminium et acier, renforcée par une protection thermique surdimensionnée, assurant la durabilité. Le design de la base et de son affichage pourrait bénéficier d’une nouvelle mise à jour que l’on a déjà vu apparaître sur les nouveaux produits de la gamme.

Les blancs et les couleurs

Le système colorimétrique du Rhapsodya mérite une attention particulière. Sa technologie RGBAL (Red, Green, Blue, Amber, Lime) offre une palette de couleurs complète et nuancées avec beaucoup d’énergie (c’est l’avantage de la synthèse additive) et son système AccuTune (un algorithme de micrologiciel interne), garantit un contrôle précis du moteur LED.

Les Blancs s’étendent précisément de 2500K à 10000K.

Le soft donne accès également à un ajustement des teintes vertes (±green) et à une palette de blancs ajustables de 2500 K (blanc chaud) à 10 000 kelvins (blanc froid). Elle permettra aux créateurs lumière de reproduire avec précision n’importe quelle ambiance, des couchers de soleil les plus chauds aux atmosphères lunaires les plus froides.

Le CRI (indice de rendu des couleurs) est ajustable (tout simplement par le menu control de la machine en DMX), qui permet de sélectionner selon les besoins les modes High Brightness ou le mode High Quality pour privilégier soit un flux lumineux maximal, soit d’une restitution fidèle des teintes de peau, couleurs de costumes et autres décors éclairés en blanc. Le tout pendant un spectacle.

Un petit échantillon de la palette de couleurs.

En complément, une roue de couleurs avec des filtres fixes permet d’accéder rapidement à trois couleurs saturées primaires comme le rouge, le bleu, le vert en association avec la synthèse additive.
Une autre fonction “ColorString” qui contrôle indépendamment les quatre bandes LED du moteur introduit un nouveau niveau de graphismes et d’effets couleur. Cette fonctionnalité permet de créer des affichages lumineux complexes et dynamiques. Les possibilités de conception d’éclairage sont alors illimitées et inédites.

Différentes projections avec l’effet ColorString sur un gobo.
Projection de l’effet ColorString du moteur Led.

L’optique

Le Rhapsodya se distingue par une plage de zoom exceptionnelle que nous avons mesurée de 6,8° à 62°. Il utilise pour cela un train optique de 80 mm de diamètre, un système à 14 lentilles à haut rendement et une large lentille de sortie de 180 mm de diamètre.

Le Zoom de 6,8° à 62° très efficace et rapide.

Ce projecteur offre ainsi une grande flexibilité pour les configurations à courte et moyenne portée, qu’il s’agisse de focaliser sur un détail précis ou d’éclairer une vaste zone. Associé à des fonctionnalités avancées comme les gobos et le prisme, ce zoom fait du Rhapsodya un projecteur polyvalent, parfaitement adapté à divers besoins scénographiques, tout en minimisant la perte de lumière.

A gauche, gobo avec prisme. A droite Gobo avec prisme et roue d’animation.

Le module découpe

Le système de découpe est flexible et offre la possibilité de créer toute forme complexe comme des triangles, rectangles et autres trapèzes…

Le Rhapsodya intègre un système de 4 couteaux motorisés sur deux plans focaux nommé ACCUFRAME™, garantissant une découpe nette et ultra-précise du faisceau. Le système répond à deux modes de fonctionnement

La mode standard suivant lequel chaque couteau couvre la moitié du faisceau et le mode Extended qui autorise la fermeture totale du faisceau et leur orientation avec une tolérance de 0,12°.


Les paramètres d’effets

Les deux lames de frost.

Le Rhapsodya reçoit deux lames de frost indépendantes. Un Léger 1° interchangeable et graduable pour adoucir le bord du faisceau sans altérer fortement l’intensité ou la forme, particulièrement utile pour adoucir des projections. Un dense 5° fixe et graduable pour un effet wash.

L’iris motorisé a 16 lames pour un ajustement précis et rapide de l’ouverture du faisceau, sera utilisé pour resserrer encore plus le faisceau en mode Beam ou pour créer des effets de pulsation ou de strobe et varier les atmosphères. Nous mesurons à 5 mètres un diamètre minimum de 22 mm.

Gobo avec Frost.

La machine comporte 2 roues de 6 gobos HD rotatifs en verre traité pour garder la même colorimétrie avec ou sans. Ils sont bien sûr indexables et interchangeables et offrent des motifs utilisables en projection et des motifs volumétriques. Le module n’est pas démontable, mais les gobos sont facilement extractibles l’un après l’autre en tournant la roue après dépose du capot.

Les 12 gobos du Rhapsodya, Rotatifs, indexables et interchangeables, répartis sur deux roues.

La machine comporte aussi une roue d’animation en aluminium, à rotation continue et vitesse variable et un prisme rotatif 4 facettes à vitesse variable. Le shutter est bien évidemment un obturateur électronique à vitesse variable.

La roue d’animation à gauche, projetée en faisceau serré au centre et avec frost à droite.

Nous avons tracé la courbe ”Square” qui présente une belle progression de 0 à 100 % ce qui n’était pas le cas de la courbe “Linear” qui profitera prochainement d’une correction de soft.

Courbe du dimmer Square de 0 à 10 %
Courbe du dimmer Square de 0 à 100 %

Claypaky a repensé le système de refroidissement sous l’appellation Tonedown™. Il utilise un volumineux radiateur et des ventilateurs réagissant à 4 modes : Silencieux, Standard, Performance et Ventilateur arrêté quand un moment intime impose le silence absolu. La base de la machine ne nécessitant aucun ventilateur, aucun bruit blanc ou fréquence gênante ne risque d’en émaner.

Les mesures photométriques

La courbe de derating montre une parfaite stabilité de l’éclairement.

Nous démarrons nos mesures par la courbe de derating, machine réglée en mode High Brightness qui privilégie le flux, en blanc 5600K et à pleine puissance.

En cours de chauffe, l’atténuation de la lumière n’atteint même pas 1 % : 0,6 %, ce qui est exceptionnel et témoigne d’un système de refroidissement remarquablement efficace. Cette stabilité de la lumière, en toutes circonstances, est ultra-précieuse lors d’une captation.


Mesures faisceau 20°

Pour notre mesure de référence 20°, nous mesurons un éclairement au centre à 5 mètres de la cible et à chaud de 8 076 lux (8 130 lux à froid). Le flux atteint 17 380 lumens (17 490 lm à froid). La courbe d’intensité lumineuse est régulière.


Mesure au plus petit net

Le zoom réglé au plus petit net, projette un angle de faisceau de 6,8°. L’éclairement au centre à chaud est de 48 130 lux (48 430 à froid) et le flux devient 11 040 lumens (11 108 lm à froid).


Mesure au plus grand net

L’angle de projection pour le plus grand net est égal à 62° ! L’éclairement au centre est alors de 950 lux (956 lux à froid) et le flux de 16 670 lumens (16 770 à froid). La courbe d’intensité lumineuse est très régulière.


Contrôle et références / Canaux DMX

L’afficheur du menu.

3 Modes DMX sont proposés dans le menu : 62 canaux pour le contrôle total de chaque paramètre, 54 canaux en mode standard optimisé et 46 canaux pour le mode simplifié + un contrôle séparé du moteur leds (20 canaux) pour avoir indépendamment chaque string de LED

Le menu utilise un écran LCD avec batterie de secours, journal de service de mémoire de fonctionnement, fonctionnement autonome avec 1 programme modifiable et analyseur intégré pour une recherche facile des pannes.


Spécificités techniques des connexions

Les connecteurs.

Claypaky n’a pas négligé l’aspect numérique. Le Rhapsodya intègre un serveur web permettant une configuration à distance et un monitoring en temps réel.
Les protocoles de contrôles sont nombreux : DMX-RDM, ArtNet, sACN, MA Net2 et sans fil CRMX Lumen Radio en option via des connecteurs XLR 5 broches IN/OUT, RJ45 IN/OUT et PowerCON True1 pour l’alimentation.

La distance de connexion entre 2 machines peut atteindre jusqu’à 100 m en RJ45.
Un switch Ethernet Epass™, pass-through, maintient la connectivité réseau lorsque l’appareil n’a pas d’alimentation.

Rhapsodya est entièrement compatible avec le CloudIO, un Boîtier compact connecté au cloud propriétaire Claypaky qui s’interface au milieu d’une chaîne DMX pour contrôler les appareils raccordés : jusqu’à 31 luminaires.
CloudIO analyse les projecteurs, les historiques de panne et d’utilisation ce qui est particulièrement utile aux sociétés de location, pour assurer la maintenance nécessaire après une presta ou une tournée. Le CloudIO permet aussi sur le terrain de calibrer en flux et température de couleur tous les projecteurs d’un kit lumière, quel que soit l’âge ou la marque de vos appareils.

Le Rhapsodya laisse deviner son radiateur derrière les ventilateurs.
Détail de l’optique et des paramètres d’effets.

Paramétrage et adressage/

Serveur web intégré : Configuration à distance, monitoring en temps réel, mise à jour du firmware, diagnostic
Pan & tilt : 16 bits, précision de positionnement : ±0,12°
CMY : 8 ou 16 bits
Mouvement et rotation du module couteau : 8 bits
Positionnement des roues de gobos rotatifs : 8 ou 16 bits
Indexation et rotation des gobos : 8 ou 16 bits
Indexation et rotation du prisme : 8 ou 16 bits
Iris : 8 bits
Prisme : 8 bits
Frost : 8 ou 16 bits
Zoom : 8 ou 16 bits
Focus : 8 ou 16 bits
Dimmer : 8 ou 16 bits
Couteaux : 8 ou 16 bits


Présentation vidéo

Formation

Explorez les tutoriels dispensés par les équipes Claypaky pour exploiter tout le potentiel du Rhapsodya, pour apprendre les fonctions spéciales. Il existe aussi des centres de formation en France comme le CFPTS, LC formations ou Oliverdy, qui vous permettront d’acquérir une compréhension complète du fonctionnement des projecteurs, de découvrir des techniques de programmation et de création d’effets lumière. D’obtenir des certifications reconnues pour valider vos compétences et booster votre créativité.

Conclusion

Sur les plateaux d’opéra ou de théâtre, où chaque détail compte, nous avons vu que Rhapsodya offre une très belle luminosité et une polyvalence appréciable. Il peut éclairer des décors complexes, mettre en valeur les comédiens, et créer des effets de lumière adaptés à chaque scène. Sa capacité à produire une lumière uniforme fera la différence. Ce qui distingue véritablement le Rhapsodya, c’est sa capacité à combiner puissance et précision sans compromis sur la qualité. Dans un secteur où l’excellence technique doit servir la création artistique, ce projecteur établit de nouveaux standards.

Le Rhapsodya représente indéniablement un bond en avant dans l’éclairage du spectacle vivant. Sa colorimétrie exceptionnelle et sa polyvalence en font un outil précieux pour les plus exigeants. Malgré son poids conséquent, il s’impose comme une référence sur les grands plateaux de théâtre, d’opéra et les plateaux TV. Malgré quelques points d’amélioration souhaitables, notamment en termes d’ergonomie, le Rhapsodya incarne parfaitement l’engagement de Claypaky pour l’excellence.

Claypaky prouve une fois de plus sa capacité à innover tout en restant fidèle à ses valeurs de qualité et de fiabilité. Le Rhapsodya n’est pas qu’un simple projecteur : c’est un nouveau chapitre dans l’histoire de l’éclairage scénique professionnel.


On aime :

  • Les couleurs et leur énergie,
  • L’amplitude du zoom,
  • Les positionnements et calage précis.

On regrette :

  • Le poids
  • Le design de la base

Tableau général


Plus d’infos sur le site Dimatec et sur le site Claypaky

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Visitez TAF à l’ISE 2025 !

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TAF dévoilera de tout nouveaux produits sur son stand à l’ISE, ainsi que des conceptions améliorées qui illustrent son engagement constant pour l’optimisation et son écoute des clients.

Parmi les produits phares que vous pourrez découvrir sur le stand de TAF, on retrouve :

TS36R

PAV 1

Tower 05

Pre-Rig Truss – PR2

U-frames

Et autres


Les lignes de produits



Vous pouvez contacter TAF à [email protected] pour organiser une réunion avec un membre de l’équipe TAF à Barcelone !

Dates : Du 4 au 7 Février – Location : Fira de Barcelona, Gran Vía – Stand: 6J550

Et plus d’informations sur Truss Aluminium Factory

SGM, les barres vidéo VPL en version Touring

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La barre led vidéo VPL arrive en version touring. Elle est proposée en 3 longueurs dont la plus petite ne dépasse pas 30 cm pour faciliter par exemple l’encadrement d’une scène circulaire comme celle de l’actuelle tournée de Metallica.

La Touring VPL de 30 cm.

La barre led vidéo VPL, classée IP66, arrive en version touring. Elle est proposée en 3 longueurs dont la plus petite ne dépasse pas 30 cm pour faciliter par exemple l’encadrement d’une scène circulaire ou border une cerce ou un pont en arc de cercle.

La VPL Touring est présentée en vidéo par Bruno Souchaud ainsi que les fameux Wall Wash i-1 Linear qui ont été retenus par LedBox pour la façade Louis Vuitton.

La scène de l’actuelle tournée de Metallica, à 360° et de forme ovale, utilise 120 modules Touring VPL couplés par des mâchoires à glissière prévues dans les accessoires d’accastillage et grâce auxquels les Touring VPL n’ont pas de limites de configuration.
La gamme est donc proposée en 1212 mm (64 pixels), 602 mm(32 pixels) et 298 mm (16 pixels) de longueur adressables en pixel mapping.

Rappelons que chaque pixel de 6 x 6 mm des barres de la gamme VPL est composé de 4 leds RGB avec l’avantage d’être perçues comme une seule led même avec peu de recul. Leur luminosité est donc très élevée, (plus de 8 400 nits) efficace en plein jour, le pitch étant de 19,05 mm et l’ouverture de 110°. Elles se contrôlent en ArtNet, sACN, SGM VP-Net.

Les accessoires de configuration.
Les diffuseurs clipsables.
Un connecteur femelle à gauche, un mâle à droite, pour éviter d’utiliser des raccords externes.

La version Touring se différencie de la version installation par la connectique. Chaque barre dispose à chaque extrémité d’un câble d’alim en True1 et d’un câble data terminé d’un connecteur RJ45, femelle d’un côté, mâle de l’autre. Ce dernier a été développé spécialement par Seetronic pour SGM afin de simplifier le raccordement.

Elle a en revanche toujours l’alimentation et le driving intégrés, le même corps en aluminium, classé IP66, IK08 résistant aux UV et à la corrosion avec les mêmes possibilités d’accroche.


Vidéo de présentation

Plus d’infos sur le site Sonoss et sur le site SGM

Le temps n’a pas de prise sur les bonnes idées. VGt est là et ça valait le coup d’attendre

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Brock Adamson, Président et Directeur général de la société éponyme.

Si on voulait illustrer le nom féminin persévérance, une photo de Brock Adamson ferait très bien l’affaire. Sans aller jusqu’à planter des forêts de bouleaux pour avoir son propre bois, il a pris le temps de maitriser tous les domaines nécessaires pour parvenir à créer Vergence Group, sa nouvelle gamme d’enceintes actives, et VGt, sa boîte line array grand format, tête de gondole du Made in Canada.

Montrée sous forme de maquette lors de l’ISE 2024, VGt a passé une année entre les mains de quelques prestataires hexagonaux qui l’ont déverminée et c’est désormais parti pour la commercialisation. On en reparlera plus loin. VGs, le sub actif tiré du E119 est aussi dans les starting blocks seul ou en module ampli & DSP pour rendre actifs les 119.

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Guy Vignet. Et d’une seule main s’il vous plaît, mieux qu’un ado !

Inutile de vous dire notre joie quand Guy Vignet, PDG de DV2 et historique importateur de la marque, nous a proposé de l’écouter en vrai lors d’une date d’Eddy de Pretto à Amnéville.

A notre arrivée dans le Galaxie, le brouillard des amis éclairagistes rend difficile le premier coup d’œil. Heureusement des têtes connues s’échinent derrière les écrans dont Julien Poirot, Touring Support de la marque pour DV2 et mec adorable, qui nous détaille tout de suite les forces en présence.


VGt avec 15 éléments. Derrière on aperçoit les six E219 exploités en mode cardioïde et au premier plan le sidefill ouvert à 45° et constitué de huit CS10 Narrow. Raccord impeccable, mais différence implacable. VGt est un croqueur de bois, même canadien.

15 x VGt par côté sont épaulés par l’arrière par 6 x E219 en montage cardioïde, seules enceintes restant drivées par du lab.gruppen, tout le reste étant actif. L’ouverture atteignant 22 mètres, une douche stéréo de 2 x 6 CS10 arrose copieusement le centre de la fosse jusqu’au nez de scène. Enfin deux outfills de 8 x CS10n apportent un peu de réconfort aux spectateurs placés sur les côtés et en hauteur.

La fosse en champ proche, en plus de se prendre la drache, est particulièrement chouchoutée avec en guise de infills 3 x CS10P par côté. Les malchanceux sur les bords de la fosse ont une CS7P à cour et jardin. Enfin pour les vrais fans agglutinés devant le nez de scène, quatre ensembles de deux CS119 et deux CS7 leur apportent un vrai son concert full range.

Julien Decarne mixeur d’Eddy de Pretto étant disponible, on dégaine sans coup férir notre dictaphone.

SLU : Première fois du VGt et de l’Adamson ?

Julien Decarne : Ni l’un ni l’autre. J’ai travaillé brièvement avec du VGt lors de deux concerts en festival cet été, ça m’a plu et Adamson on en croise partout. Je peux dire que je connais assez bien cette marque. Pour en revenir au VGt, j’avais envie de l’essayer vraiment en salle et MPM qui est le prestataire de cette tournée, en disposait.

Julien Decarne

SLU : Tu as 46 ans, tu as donc dû côtoyer les premiers systèmes d’Adamson comme les Y. L’évolution te paraît comment avec ce que tu entends aujourd’hui ?

Julien Decarne : Très difficile de répondre. Tout a changé entre temps et cette époque paraît tellement lointaine que c’est impossible de comparer du Y18 avec du VGt. Je pense que si on écoutait aujourd’hui du Y18 on hallucinerait, mais à l’époque on trouvait ça très bien et on était content ! Pour être sincère la technique des enceintes ne m’intéresse pas spécialement, ce que je recherche c’est le son avec lequel travailler. De ce que j’entends, le VGt a une portée et une projection qui était marquante en extérieur et qui est très intéressante aussi en intérieur.

SLU : Avec Eddy de Pretto la voix doit revêtir une grande importance dans le mix…

Julien Decarne : Absolument, le cœur de mon travail c’est sa voix et l’impact dans le grave. Je suis satisfait de ce que j’entends. Thibaud Le Boucher qui a designé et règle le système, nous fait avancer chaque soir un peu plus et c’est hyper intéressant. Je n’ai aucun frein, je travaille comme si je connaissais ce système depuis longtemps, Qu’il soit tout neuf ou vieux, ça ne change pas ma manière de mixer. Pour Thibaud en revanche c’est plus une découverte car en plus ses outils sont nouveaux.

De gauche à droite, Pierre Lietchi monteur ++ et donc assistant système à un pouillème près, Julien Decarne, mixeur face et Thibaud Le Boucher, Ingé système. Absents de la photo mais indispensables au plateau Léa Huerta assistante HF, Marin Gibert à l’Ableton et Matthieu Speck, Ingé retours.

SLU : Est-ce que tu as dû changer quelques-unes de tes habitudes avec cette nouvelle boîte.

Julien Decarne : (longue pause) Je pense que ce qui sort de ma console doit pouvoir fonctionner dans toutes les situations, de la petite paire d’écoutes dans un studio de répétition jusqu’au gros système qu’on me propose en tournée.
Je ne suis donc pas pour changer ma façon de procéder, en revanche on travaille la diff en amont pour arriver au résultat que je souhaite entendre.
Cette tournée a commencé il y a plus d’un an dans des SMAC équipées de systèmes de toute marque. On n’a jamais le même résultat chaque soir mais il faut que le mix respecte la volonté artistique et les besoins du projet dont, je le redis, une voix claire et précise pour Eddy.

SLU : L’arrivée de la réjection arrière du grave de VGt est un plus pour toi ?

Julien Decarne : Clairement. Cela nous a changé la vie dans un certain nombre de Zéniths comme celui de Dijon qui peut se révéler compliqué dans certaines situations avec son traînage dans le bas. On s’y est produit la semaine passée et on a été très agréablement surpris par le résultat. C’est une salle que j’appréhendais un peu et qui n’a posé en définitive aucun problème.

SLU : L’artiste a remarqué cette propreté au plateau ? Têtes et subs sont cardioïdes…

Julien Decarne : C’est exact, mais il ne l’a pas remarqué, sans doute parce qu’il s’est produit en extérieur lors de nombreux festivals où le problème de pollution est moindre. Pour la tournée il n’y a rien sur scène, ni amplis ni retours ce qui me permet de donner un très bon son aux premiers rangs, Eddy quant à lui porte des ear-monitors mixés par Matthieu Speck.

Eddy avec ses musiciens et ça envoie du bois, enfin…de l’acrylique !

SLU : Pour avoir assisté aux balances, ce show semble assez différent des autres

Julien Decarne : Il y a deux parties. La première se fait avec Eddy seul sur scène et sans musiciens, juste un Ableton qui fournit les pistes enregistrées en studio lors de sessions live de certains titres que je mixe. Le dernier tiers du show, on bascule sur des musiciens. Le challenge consiste à tout faire concorder sans qu’il y ait trop de différence entre les deux, tout en marquant un peu l’arrivée de la partie live. Un petit challenge (sourire)

SLU : Tu dis ne pas être passionné par la technique des enceintes, tu as donc un binôme de confiance au système…

Julien Decarne : C’est le cas, Thibaud est fort et surtout on s’entend très bien ce qui me permet de ne me consacrer qu’au mix et à l’artistique sans me distraire avec d’autres réglages. Il peut affirmer ou infirmer certains ressentis que je peux avoir et fait en sorte que chacun d’entre nous travaille dans son domaine de prédilection.

Une vue de la régie FOH en ombres chinoises. On aperçoit Julien de profil devant sa Venue Avid.

SLU : Thibaud, tu nous dis quelques mots sur toi ?

Thibaud Le Boucher : Je suis arrivé chez MPM en 2009 et durant 6 ans j’ai été assistant au système. En 2015 j’ai designé mon premier système pour la tournée de M. J’ai travaillé sur Y10 et 18 puis les Energia et dernièrement les CS et le VGt depuis fin avril 2024 quand nous avons reçu nos boîtes. J’ai été formé à ce nouveau système par Julien Poirot chez DV2.

Thibaud Le Boucher

SLU : Tu manipules des enceintes depuis plus de 15 ans. Est-ce qu’un système actif présente des différences ?

Thibaud Le Boucher : Je trouve que c’est plus pratique. On n’a plus les racks d’amplis au sol donc c’est un vrai gain de place. La présence des amplis dans les boîtes raccourcit énormément la longueur des câbles et on le ressent beaucoup sur l’aigu. C’est flagrant entre une S10 et une CS10 où l’aigu et même le médium sont beaucoup mieux. Autre avantage, en cas de panne ampli, on ne perd plus qu’une boîte au lieu de trois quand on les pontait.
On dispose aussi d’outils informatiques très performants qui nous permettent de travailler directement dans les boîtes en réalisant des algorithmes qui optimisent nos arrays. La puissance DSP est supérieure par rapport à ce dont on dispose dans les PLM car le calcul s’effectue à l’échelle de chaque boîte. Un réglage comme la compensation entre haut et bas du gradin est fait automatiquement et très finement.


VGt capots ouverts montre son 13” et son 10” responsables de la réjection arrière, mais aussi d’un apport d’énergie vers l’avant, ce qui donne des super pouvoirs aux boîtes cardioïdes.

SLU : Julien a évoqué l’impact dans le bas de VGt.

Thibaud Le Boucher : C’est vrai, on a le même sub E219 en passif sur cette tournée ce qui permet de comparer. Cela est sans doute dû à l’exploitation cardioïde du grave dans les têtes qui est mieux poussé en salle et excite moins l’arrière scène et le toit.

SLU : Tu l’as pris en main facilement ?

Thibaud Le Boucher : Au-delà de la formation chez DV2 et avant de partir avec Eddy de Pretto, j’ai passé trois jours à tout tester au sol chez MPM et nous avons effectué une semaine de pré-prod au Zénith d’Amiens pour bien avoir nos nouveaux outils en main. Le rendu de VGt est en plus très bon tel quel contrairement par exemple à du E15 qui nécessite d’être plus égalisé pour atteindre la qualité que l’on connaît. La polaire de VGt est aussi plus large avec un vrai 90°.

SLU : La mise en œuvre de VGt est comparable avec E15 en termes de temps ?

Thibaud Le Boucher : C’est pareil. On a un peu plus de câblage à l’arrière comparé au système passif, mais c’est plus simple à mettre en l’air et on gagne sur d’autres postes comme l’absence de racks amplis ce qui se ressent aussi dans le gain de poids et de place dans le camion.

Un coup d’œil à un bloc de 3 boîtes de VGt avec de gauche à droite les deux ports réseau, puis les mêmes pour le signal analogique et enfin ceux pour le secteur avec la paire in et thru.

Qui dit concert au Galaxie d’Amnéville dit aussi grande proximité avec MPM Audiolight le prestataire de la tournée et DV2 le distributeur d’Adamson et DiGiCo dont une Quantum7 est dans les mains de Matthieu aux retours.

De gauche à droite Marc Morosini, David Nulli et Julien Poirot.

Nous rejoignent donc Marc Morosini le PDG et David Nulli le Directeur technique de MPM mais aussi Guy Vignet et Didier Dal Fitto codirigeants et fondateurs de DV2, le premier étant amoureux du business du son et le second de la technique du son.

Étant difficile à avoir en interview, c’est David Nulli, 15 ans de MPM et avant ça, des années de design et de calage système qui va répondre à nos questions. Il se pourrait que quelques propos aient été glissés par l’un des susnommés. Qu’ils ne nous en tiennent pas rigueur.


SLU : Est-ce que dans la genèse de VGt, des utilisateurs comme MPM ont été écoutés par Adamson ?

David Nulli : Adamson nous a interrogés il y a quelques années pour connaître nos besoins et nos envies pour un nouveau système. On a fait le tour et remonté nos desideratas pendant quatre ans où le système se préparait. Ils ont été à l’écoute de beaucoup de gens et principalement des utilisateurs d’Adamson qui avaient des doléances dont la principale a été le cardioïde. Pouvoir récupérer une partie du grave arrière en le ramenant devant et isoler un peu ce qui se passe sur scène où les wedges et les amplis guitare disparaissent au profit des ears. Avoir un son frontal et limiter les réflexions en arrière.

Le dôme M140 sans aucune suspension, un choix gagnant pour un transducteur très réussi notamment sur les voix.

SLU : Quelle différence existe entre E15 et ses deux E-Capsules médium aigu et les nouveaux dômes et moteurs de VGt

David Nulli : Quand on a ouvert pour la première fois le système on a été frappés par le lien avec le son Adamson, et en même temps quelque chose de tout à fait différent. Le grain maison est là mais en mieux, et ça peut s’expliquer. Le moteur d’aigu dans VGt est placé devant le dôme et plus derrière le 7” comme dans l’Energia.
La chambre acoustique est de 4è génération (Y18, E15, S10 et VGt) On se retrouve avec un aigu qui monte plus et plus facilement que dans les E-Capsules des E12 et A15 et ne parlons pas des Y18. On a aussi une proximité avec le médium due à l’inversion dans le guide d’onde.

SLU : Tu as donc maintenant 100% du spectre et 100% de projection vers l’avant

David Nulli : Oui, avec en plus ce côté déroutant d’avoir le bas médium très Adamson, mais en plus dynamique et très propre sur la fondamentale de la voix, et un aigu qui paraît libéré et auquel on n’était pas habitué. Tout ce qui pouvait manquer ou ne pas avoir parfois suffisamment de réserve dans la partie haute des E12 et E15 a été rectifié sur VGt. C’est nouveau pour nous. Et c’est bien.

David Nulli, la passion, la raison et l’amour du son.

SLU : Qu’est-ce qui a changé dans VGt. La puissance électrique, la sensibilité des transducteurs, la conception électroacoustique…un peu des trois ?

David Nulli : Notamment la conception. J’ai l’habitude d’un festival en Ardèche, l’Aluna, où pendant 12 ans de suite on a déployé de l’Energia. En juin 2024 et pour la première fois, on a testé le VGt. On a gagné 20 mètres de parterre dans l’aigu avant d’être décroissant au même niveau SPL qu’on avait en E15. On a écouté les yeux fermés à 60 mètres, on avait l’impression d’être à la régie.
Avoir le son Adamson et disposer d’une telle projection dans le haut, c’est nouveau (rires) Pour compléter ma réponse VGt gagne aussi au niveau de la sensibilité des transducteurs, tous nouveaux et enfin la puissance électrique est délivrée par des des amplis Classe D très rapides et à partir d’un rail d’alim atteignant 200 V.

La dispersion horizontale de VGt. Le comportement cardioïde du bas comme la qualité et la régularité du guidage de l’ensemble du spectre sont remarquables.

SLU : Le fonctionnement cardioïde qui associe des 13” et des 10” se révèle efficace aussi en extérieur ?

David Nulli : Bien sûr. On gagne sur tous les tableaux. Les 13” sont plus nerveux et offrent plus d’impact, la réjection arrière ramène du SPL vers l’avant et on pollue moins ce qui est important pour réduire nos émergences.

A nouveau la dispersion horizontale de VGt mais cette fois en mode Omni, mode qui porte bien son nom.

Cette réjection est parfois trop efficace car on arrive sur le plateau et on n’a presque rien, on croirait entendre un show qui joue sur une autre scène. J’avais un peu peur du 13” dans le système. En définitive on gagne un peu de SPL sur E15 sans rien perdre de l’extension dans le grave et on a l’impact et la rapidité du E12. Des mixeurs qui sont arrivé avec un show encodé avec des têtes en 15” n’ont rien changé à leur mix.


SLU : Étant un vieux de la vieille, tu dois apprécier tout ce qu’il est possible de faire en exploitant la granulométrie de VGt et son ratio d’un DSP et ampli par boîte

David Nulli : Ça nous change la vie. Sans trop interférer dans la ligne au risque de la casser, j’ai toujours travaillé l’extrême aigu car c’est parfois compliqué en serrant simplement les boîtes, d’aller à 60-70 mètres quand la température ou l’hygrométrie changent. Aujourd’hui un algorithme se charge automatiquement d’optimiser la couverture, au point qu’il faut parfois se réfréner pour éviter qu’au lointain la balance tonale penche trop vers l’aigu car le grave a une décroissance différente.
Sur un stack de 21 têtes qui allait de 10 à 80 mètres, j’ai juste inséré un petit shelf sur les trois du bas pour retirer 2 dB à 6 kHz. C’est tout. Le soft calcule, il envoie les algorithmes et on a un résultat impeccable en quelques secondes dans une salle, sans aucun risque de déphasage du grave qui n’est pas pris en compte.

Les câbles voulus par David et faits maison par MPM ; ce dont a besoin une boîte CS ou VG pour être heureuse et de gauche à droite : un flux AVB Milan pour le son et AES70 pour les commandes, une sécu analogique et un peu du jus.

SLU : Deux mondes s’opposent, ceux qui trouvent qu’avoir la puissance à bord de la boîte l’optimise et ceux qui ne jurent que par l’ampli séparé qui peut être changé ou câblé différemment pour, par exemple, gagner du headroom. Une solution fermée et une ouverte en somme.

David Nulli : L’expérience que l’on a pour l’instant du VGt ne nous a pas laissé apercevoir un quelconque manque de ressources à des endroits contrairement à E15 où dans certains cas on ajoutait quelques boîtes pour être confortable dans l’aigu. Une forme de crainte vient de l’ampli qui est désormais tout là-haut, même si certaines marques fonctionnent comme-ça depuis longtemps.

C’est une autre façon de travailler à laquelle on va s’habituer très vite puisque une fois devant notre écran, on voit tout et on a le même contrôle, donc l’emplacement de l’ampli ne change pas grand-chose. N’oublions pas aussi le gain de poids et de place. VGt avec ses 5 amplis par boîte et son processing, ne pèse que 5 kg de plus que le E15 passif, n’a pas besoin des lourds SpeakON ni des racks amplis et surtout on alimente trois têtes avec 16A. D’autres produits actifs de même gamme ne se branchent que par paires d’enceintes sur 16A.

Le bridge d’Adamson en charge de convertir l’AVB en AES pour délivrer un signal acceptable par tout ampli. C’est le rack 1U au-dessus du boîtier d’alim et sa 32 bien rouge. Un backup analogique est malgré tout prévu pour sécuriser aussi les PLM. On n’est jamais assez prudent.

SLU : Le VGs, le sub actif, dispose lui aussi de grosses ressources ?

David Nulli : Absolument. Tout est prévu, l’ampli délivre 6 kW et le module ampli et DSP va être disponible pour transformer les E119 en VGs. Dans cette attente ou pour permettre la transition vers VG, Adamson a sorti un bridge qui accepte de l’AVB et restitue de l’AES pour alimenter les plateformes PLM et une VLAN pour avoir le contrôle des amplis. Cela rend l’utilisation des E119 et 219 totalement transparente dans le même logiciel, comme ce soir.


SLU : Il y a les amateurs de simple 19” et de double 19”. Y’aura-t-il un VGs2

David Nulli : Personnellement j’ai toujours pensé qu’il faut beaucoup de membrane pour remuer l’air et faire vibrer, donc je suis un fan des 219. L’inverse est aussi vrai puisque mettre en l’air de longues lignes ou des configuration en endfire avec du 119, donne aussi des avantages. Pour répondre à ta question, je pense qu’à priori un plus gros sub va être proposé à un moment donné pour laisser le choix aux gens entre un petit sub très polyvalent et un gros très puissant.
Question transport, tu ne prends pas plus de place avec 4 gros doubles 19” qui prennent toute la hauteur du camion que 8 simples. C’est une histoire de goût. Il me semble que le E119 raccorde mieux avec VGt, sans doute Adamson a fait en sorte que le 13” du VGt et le 19” de VGs soient très complémentaires. Enfin le 119 et le 219 n’ont pas le même son puisque la charge est différente. Le 119 a un peu moins d’infra et est un poil plus rapide.

Le rack spécifique aux systèmes amplifiés chez Adamson. De haut en bas le NDS, le rack qui reçoit le réseau et le met en forme primaire et secondaire sur un même câble et qui gère la ligne analogique de secours et tout en bas le PDS qui alimente les VGt par trois au travers d’un disjoncteur 16A et 30 mA. Via une Soca les 6 alims montent vers 15 boîtes, un fil restant en spare. Idem pour le réseau avec un spare. L’analogique est unique et est ponté de boîte en boîte.

SLU : Revenons à VGt. En tant que prestataire et DirTech de MPM, comment vas-tu utiliser ce nouveau système qui sur le papier peut en remplacer deux ?

David Nulli : Il remplace les deux. Partout où on aurait mis du E12 et du E15, on pourra n’accrocher que du VGt. C’est une certitude. Quelle que soit l’application, avec son surplus de définition dans l’aigu et la réjection arrière, chacun va y trouver son compte dont la musique classique qui craint l’onde arrière. Avec VGt j’ai le même headroom et la même sensation d’infra qu’avec du E15.

Sur la bande entre 50 et 80 Hz où je raccorde avec les subs, j’ai énormément d’énergie et la pression est la même entre les deux systèmes avec plus d’impact et une boîte plus petite et à peine plus lourde. (Dix-huit E15 prennent sept mètres de haut. Dans cette même longueur de ligne, on peut faire tenir un peu serrés, vingt et un VGt NDR). Donc oui, la stratégie serait de se dire que demain on n’a plus que que du VGt, mais il y a des réalités économiques, et le système Energia qui reste très performant a encore de belles années devant lui.

Nous avons proposé VGt à nos nouveaux artistes qui ne connaissaient pas le son Adamson et ont une autre oreille, d’autres habitudes mais peuvent aussi être séduits par les possibilités énormes qu’offre un système actif, en réseau, cardioïde et bénéficiant des tout derniers transducteurs. Que Julien par exemple (Decarne NDR) n’ait pas besoin de parler des boîtes est une très bonne nouvelle. Il a oublié la diffusion et se concentre sur l’artistique en retrouvant précisément ce qu’il veut entendre. Pour un prestataire c’est l’idéal.

Une simulation « Zenith » 1 à 10 kHz pour la tournée d’Eddy de Pretto. La fosse et les gradins sont bien soignés avec les boîtes du haut qui se signalent pour les sièges les plus reculés face au plateau. La grosse tâche bleue prouve que chez Adamson on ne gâche pas à l’arrière et ce, même quand ce n’est pas grave !

SLU : Ressens-tu le besoin d’avoir un « petit » VG0,5t, une déclinaison en plus petit pour disposer du grave cardioïde aussi pour des rappels ou de l’installation ?

David Nulli : Une sorte de CS10 cardioïde, oui pourquoi pas, mais dans toutes les SMAC qu’on installe on n’a pas de problèmes car les lignes étant plus courtes, on a moins d’onde arrière que dans un Zénith, sans oublier la qualité acoustique des dernières salles qu’on a équipées et qui s’améliore sans cesse. Je pense de mon côté plutôt à un système encore plus gros pour les très grandes applications plein air.

SLU : Combien de VGt sont en parc chez MPM ?

David Nulli : 60 et si tout va bien, 90 en janvier 2025. On n’en a pas assez.

DULCIS IN FUNDO

On a fait un vœu. En 2025 on va rédiger des conclusions concises. On rappelle ici que les promesses n’engagent que ceux qui y croient.  L’écoute de VGt a été une découverte et un plaisir. Ce système est bien né et porte en lui les caractéristiques d’un produit moderne où tout est nouveau, sauf les 10” latéraux hérités des S10. Sa polaire est exemplaire et sans point chaud facilement identifiable. Ou on est dedans, ou on sort des 90° de manière progressive. Le passage vers les outfills en CS10 est, par exemple, assez symptomatique. On a le sentiment de perdre l’impact physique, le grave et beaucoup de finesse et de détail dans le haut.

Un ratio qui peu paraître faible entre têtes et subs mais Thibaud le Boucher nous l’a confirmé, le design prévoyait neuf E219 mais 6 ont suffi. En accrocher 9 pour les faire jouer à -6 dB, c’est du poids pour rien dans le bahut.

Le raccord a beau être parfait entre les deux lignes, quand on revient vers la face, on quitte une forme de passé pour retrouver un son actuel, beaucoup plus spectaculaire, punchy et efficace, qui transporte le spectateur. Si le mix, le show, voire les deux vont dans le sens d’une dynamique et d’un rendu analytique des sources, VGt est en mesure de le faire avec une belle projection du grave au lointain, tout en maintenant une balance tonale satisfaisante avec la bave nécessaire des 19”. Ce système déplace beaucoup d’air.

Mention spéciale aux voix et à tout ce qui se balade entre 300 et 3 000 Hz et il y en a des signaux dans ces trois octaves si importantes. Ici, le nouveau dôme rigide en Kevlar qui remplace le 7” à membrane des Energia, règne en maître, ne laissant au moteur 3” que des miettes tout en haut, une tâche dont il s’acquitte avec facilité, en gardant un headroom important et propice à la portée.

Ce dôme rigide est exactement ce qui manque dans un système deux voies et ce qui fonctionne moins bien quand on associe plusieurs petits transducteurs à membrane dans ceux à trois voies. Là c’est parfait et la voix très timbrée et particulière d’Eddy de Pretto sort avec une totale articulation et facilité. On se croirait face à une paire d’écoutes studio ATC dont le dôme fait l’essentiel du boulot entre 380 et 3 800 Hz.


La décroissance dans le grave n’est pas la même et ça se voit, ici à 50 Hz, mais si le SPL baisse un peu pavillon, l’impact et le définition tiennent bon même en haut des gradins.

On imagine qu’un orchestre classique ou un simple piano voix vont tirer parti de ce dôme qui, sans se départir du son Adamson, ajoute la fidélité et grâce au guidage, une phase rigoureuse à cette partie essentielle du spectre.
Tout en haut des gradins et salle vide, on a du son, du vrai avec assez de direct pour masquer les réflexions du Galaxie. Fatalement le grave est un peu plus maigrichon mais rien que notre cerveau ne sache corriger en s’asseyant quelques minutes.


Un des 4 points de front fill constitués de deux subs CS119 et deux têtes CS7. La phase de chaque point est retravaillée par Thibaud pour bien s’insérer dans le main. Pour avoir écouté le résultat, ça marche plutôt bien.

Comme ne l’a pas dit David, on imagine volontiers un petit VGt avec des 10” et un unique ensemble dôme et 3”, mais on peut aussi tirer des plans sur la comète avec le système ultime en 15 voire 16” avec 3 modules dôme et moteur ou bien un double 15” et 2 modules dôme et moteur mais réduits à 2° chacun.

Bravo quoi qu’il en soit à Thibaud pour la gestion du système, ça raccorde partout comme un charme et ça sonne fort et clair aux 4 coins de la Galaxie. Enfin, du. Bravo à Julien pour son mix, la voix d’Eddy vous parle dans l’oreille sans être surmixée et la dynamique du bas est physique et à la fois agréable.

La pression atteint une moyenne de 95 dBA et une dizaine de dB en plus en C. Bravo enfin à Adamson de nous avoir fait poireauter le temps de perdre nos cheveux (mais pas nos rêves).
Si Energia est un bon système, Vergence corrige, complète et anticipe ce qui sera sans doute le futur de la diffusion en y ajoutant un son, un potentiel et une polyvalence bluffants.
Le maintien de la courbure variable et de la chambre coaxiale, auxquels le calcul par boîte va apporter la touche de réglage finale, vont donner à VGt une forte attirance. Non Guy, non Didier, la retraite ce n’est pas pour tout de suite !

Chapeau enfin à Eddy de Pretto. Seul sur un grand plateau, il est comme un arbre dans un parc, serein, à sa place et très bien mis en scène, en lumière et en son.

Pour plus d’infos sur :
– la tournée d’Eddy de Pretto
– MPM Audiolight
– Adamson VGt

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Barco I600, faible encombrement pour une flexibilité max

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Le i600 est sorti chez Barco à l’été 2024. Ce vidéoprojecteur mono DLP vise la flexibilité pour créer le meilleur rapport entre l’encombrement de l’appareil, son poids, sa colorimétrie et sa puissance.
Cet appareil se destine aussi bien pour des expériences immersives et de muséographie que pour des prestations événementielles. 

Alexandre Amaru, Business Development Manager Immersive eXperience pour Barco.

Il possède une belle colorimétrie, une large gamme d’optiques, et produit jusqu’à 15 000 lumens assurant de grandes bases d’écran nécessaires pour les reprises caméra. Il a été développé et conçu par Barco exclusivement, sans fabricant tiers.

Sur les séries Mono DLP, il existe deux gammes : la gamme G avec le G50 (en 6 400, 7 400 et 8 900 lumens), G62 (9500, 11 000, 13 600 lumens), G100 (17 200, 19,000 et 22,000 lumens). Et le I600 présenté ici qui existe en 8000, 10 000 et 14 000 lumens en 4K. Puis la gamme tri DLP, avec le UDM et le QDX soit entre 25 000 et 41 000 lumens en sortie.

En vidéoprojection, la gamme Barco s’étend de 6 000 à 50 000 lumens, avec différentes définitions qui sont le WXGA, le 4K UHD ou le 4K natif et ce en différentes technologies (laser phosphore, le laser RVB). Une large gamme d’accessoires vient compléter cette offre (flycase, frame, shutter) pour adapter les produits à différentes applications.

Le vidéoprojecteur Barco I600.

Spécifications Barco I600-4K10W

– Accessoires inclus : Télécommande, Cordon d’alimentation
– Alimentation : 100 – 240 V AC – 50/60 Hz
– Catégorie : Led / laser
– Consommation : 858 W
– Contraste : 1200:1
– Contrôle : IR, IP
– Dimensions : 504x524x207 mm
– Entrées Audio/Vidéo : HDMI, Display Port
– Format : 16:10
– Installation 360° : Oui
– Installation : Sol, Plafond, Avant, Arrière
– Luminosité : 10 000 lumens
– Optique interchangeable : Oui
– Poids : 25 kg
– Résolution : 3840×2400
– Source lumineuse : Laser
– Technologie : 1-DLP
– Temps avant baisse 50 % luminosité : 20 000 heures


D’autres informations sur le site Algam Entreprise

CB Connect, une nouvelle société qui a la fibre

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Claude Blanc se reconnecte au métier.

Après plus de 20 ans au poste de Sales Manager pour le compte d’une société Allemande, Claude Blanc qui ne peut se résigner à mettre fin à un métier de passion, décide de créer sa propre société SAS Claude Blanc Consulting au capital de 10 000 € sous le nom commercial CB CONNECT.

Dans un premier temps, il distribue les fibres de la marque FIBERFOX ainsi que les micros PRODIPE.


le kit batterie DR8 Salmiéri de constitué d’un micro grosse caisse, 4 micros dynamiques unidirectifs, 3 overhead à condensateur, 4 clamps et 3 pinces.
L’embase Fiberfox Serie D, disponible en versions dual et quad.

En 2024 Claude a signé un contrat de distribution exclusive pour la France avec un fabricant espagnol : la société PERCON qui se consacre à la conception, la fabrication et la commercialisation de câblage professionnel dans les domaines du Broadcast (vidéo, audio et contrôle) ainsi que pour le secteur Multimédia.

Le choix de PERCON n’est pas un hasard pour Claude qui a été particulièrement attiré par un produit : Une fibre blindée par un tressage métallique recouverte d’une gaine en PUR, extrêmement souple, très résistante, avec un très faible rayon de courbure, très compacte parfaitement adaptée à la prestation live et diverses installations. Cette fibre se décline sous différentes versions que ce soit en Multi-mode ou Single-Mode, Dual, Quad, multi fibres 8,12, et 24FO.

Nouveau câble hybride actif HDMI Percon.

Le service R&D développe en permanence de nouveaux produits et tout récemment un câble hybride actif HDMI 2.1 blindé longue portée, le plus compétitif du marché. Il prend en charge le débit de données HDMI de 12 Gbit/s par canal, soit un total de 48 Gbit/s, avec un câble hybride léger, flexible et à très faible rayon de courbure à long terme (45 mm). Il intègre notre moteur optique avancé.

Ce câble hybride HDMI assure l’intégrité totale du signal HDMI, supporte une longueur maximale de 100 m, plug and play. Aucune alimentation externe n’est nécessaire. Prise en charge d’une bande passante de 48G avec 4Kp50/60/100/120 et 8Kp50/60. Sa résistance à l’écrasement est de 100 kg à long terme ; 200 kg à court terme.

Claude Blanc vous donne rendez-vous sur le stand PERCON à l’ISE : 7 J440

Et n’hésitez pas à demander vos devis à [email protected] et vous connecter sur le site CB Connect

500 ampoules ETC ArcLamp renouvellent l’éclairage salle du Théâtre Graslin

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Le Théâtre Graslin à Nantes est un joyau du patrimoine culturel de l’ouest de la France et un haut lieu de création artistique. Exploitée par Angers Nantes Opéra, cette salle a entrepris, il y a 3 ans, une transformation majeure en équipant ses luminaires d’ambiance avec près de 500 ampoules Led ArcLamp ETC de dernière génération.

Le somptueux lustre et ses 252 ampoules qui étaient intégralement renouvelées tous les 6 mois. Mais ça, c’était avant…

L’enjeu pour les salles de spectacle encore équipées de lampes halogènes est d’assurer la transition LED tout en préservant l’expérience du spectateur qui débute, avant même le spectacle, par l’éclairage d’ambiance de la salle. Angers Nantes Opéra a répondu à cet objectif de réduire son empreinte carbone tout en maintenant l’atmosphère propre à l’halogène grâce aux solutions architecturales du fabricant ETC.


Samuel Baron, Directeur Technique du Théâtre Graslin.

Le Théâtre Graslin qui a accompli ce projet juste après le confinement, dispose aujourd’hui de suffisamment de recul pour en témoigner. « On cherchait des solutions en réponse à la fin annoncée du tungstène, explique Samuel Baron, Directeur Technique du Théâtre Graslin. Les fournisseurs nous disaient qu’ils avaient de moins en moins de stock sur les lampes, et on les changeait intégralement tous les six mois ».
Ce constat a poussé l’équipe à envisager une solution capable de répondre aux exigences techniques et esthétiques du lieu tout en simplifiant l’entretien d’un éclairage souvent complexe.


Pour rester fidèle à l’esprit du théâtre

Les ArcLamp se distinguent par leur gradation fluide et précise, reproduisant fidèlement la gradation de l’halogène, sans effets de paliers ou variations désynchronisées.
Et grâce à un savant dosage entre leds chaudes et froides, où seules les leds chaudes restent actives dans les derniers pourcents de gradation, le lieu bénéficie d’une descente en gradation qui imite à la perfection le rougeoiement de l’halogène.

Gradation d’une ampoule ArcLamp.

Au total ce sont donc près de 500 lampes LED qui ont remplacé les anciennes halogènes. L’installation comprend 252 lampes dans le lustre principal, 106 lampes dans les loges et 118 dans les zones de circulation extérieure.

Une des nombreuses appliques des couloirs de circulation.

Avec l’ArcLamp, l’authenticité lumineuse du Théâtre Graslin a donc été préservée. Chaque espace, du somptueux lustre jusqu’aux appliques murales finement ouvragées, reflète l’esprit originel du lieu. « L’halogène, à l’époque, s’inspirait de la bougie, et nos appliques imitent encore les bougeoirs avec des détails comme la cire qui coule. Nous sommes heureux d’avoir pu les conserver », raconte Samuel Baron.

En effet, ce système ETC n’impose pas de refaire toute la salle. Il exploite les câbles déjà existants dans les murs. Il suffit d’installer un driver pour récupérer le courant et le signal DMX nécessaire au contrôle de la lampe. Le lieu n’a eu qu’à choisir entre les différentes finitions d’ampoules, claires ou dépolies, en formes de globes ou de flammes, avec le bon culot parmi les 6 proposés.

La gamme d’ampoules de la gamme ArcLamp.


Les drivers ArcLamp sont installés en divers endroits du théâtre.

Un projet durable et économique

Au-delà des considérations esthétiques, l’installation des ArcLamp s’inscrit dans une démarche durable et pratique. La technologie LED permet de réduire drastiquement la consommation électrique (jusqu’à 90 %), tout en allongeant considérablement la durée de vie des lampes. Et c’est un avantage considérable pour les luminaires difficiles d’accès tels que les lustres et plafonniers monumentaux.

Cette simplicité d’intégration, associée à une garantie de cinq ans sur les lampes et leurs drivers, offre une solution robuste et pérenne, parfaitement adaptée aux contraintes techniques des lieux historiques.


Les boîtiers Unisson su système Paradigm.

Quand la salle et la scène communiquent

Au-delà du rendu lumineux, l’ensemble du système a été pensé pour s’adapter aux besoins du lieu. Le Paradigm ETC, qui gère l’éclairage de la salle, est relié à deux boîtiers Unisson, l’un à la conciergerie et l’autre en salle.
Ils permettent de contrôler facilement l’éclairage en fonction des activités : des visites en journée aux représentations en soirée. « C’est très pratique pour les visites, car on peut éclairer la salle depuis les boîtiers sans avoir à démarrer tout le système lumière », précise Samuel. La console Eos, (ici un Gio) est prioritaire sur les boîtiers Paradigm, ce qui facilite aussi bien les répétitions que les représentations.
Avec un catalogue produit complet allant du scénique à la salle et même au-delà, et une attention constante portée aux besoins des utilisateurs, ETC continue d’accompagner les lieux prestigieux comme le Théâtre Graslin dans leurs évolutions techniques et artistiques.


D’autres informations sur le site ETC

Prolights SunBlast FLX : la polyvalence d’un hybride optimisée à l’extrême

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28 sections contrôlables indépendamment en pixel mapping.

Les strobes/wash à leds matriçable deviennent légion sur le marché mais ce Prolights Sunblast FLX place la barre un peu plus haut avec un IRC élevé, une fonction de calibration interne pointue et une kyrielle d’accessoires pour envisager tout type de configuration scénique.
Prolight fait également évoluer sa gamme EclPanel de soft panels en IP 65 avec 6 teintes de leds et sort une version à collimateurs EclPanel IPHard.
Ils sont présentés par Sébastien Bourgain, chef produit lumière chez ESL


SunBlast FLX

28 sections contrôlables indépendamment en pixel mapping.

D’apparence classique, avec un tube strobe au centre d’une dalle matriçable, le Sunblast FLX, classé IP65, utilise 60 leds blanches (5600 K) de 12 W pour le strobe, et sa dalle périphérique wash comporte 1 024 leds RGB+WW de 1,2 W.

Prolight annonce un flux de 100 000 lm pour le strobe et 40 000 lm pour le wash. Les diodes du tube strobe étant contrôlables en 12 sections et celle de la dalle wash en 16 sections, on imagine la quantité d’effets réalisables en pixel mapping ou pas, en blanc et bien sûr en couleurs !


60 leds dans le tube central et 1 024 autour !

Le choix des leds de la dalle wash, RGB+WW (blanc chaud) apporte de surcroît la même qualité de blancs que les panneaux Ecl RGB+WW, dédiés cinéma et plateaux de TV, valorisés par un IRC qui gravite autour de 93. Ce Strobe Wash pourra assurer la fonction d’éclairage de face, associé ou pas à une des 3 plaques de diffusion magnétiques optionnelles.

En natif, les angles de diffusion sont larges : 112° pour le wash, 49° x 130°(hxl) pour le strobe. Ce projecteur peut même s’offrir une plaque de diffusion noire pour des effets de contre à basse intensité : classe !

La gamme de diffuseurs magnétiques du SunBlast FLX.

Le SunBlast FLX répond à plusieurs protocoles en filaire : DMX, RDM, Art-Net, sACN et se contrôle sans fil en WDMX, CRMX via la carte Timo Fx LumenRadio intégrée.
Ensuite vient le choix du mode : High Quality (IRC élevé) ou High Brightness (puissance lumineuse max) et le choix de la fonction de calibration Spektra qui prend en compte la longueur d’onde des leds (XY) et leur température de fonctionnement pour produire la même couleur ou le même blanc sur tout un kit de projecteurs.

Un large afficheur tactile pour gérer le menu et les détails de supports d’accroche sur la face supérieure.

Les couleurs se contrôlent en RGB, XY, HSI et les blancs bénéficient d’un canal CCT pour varier de 2800 à 10 000 K. Une correction des niveaux Green / Magenta est prévue et même une fonction Amber qui assure la simulation d’une gradation tungstène. De nombreuses macros d’effets, une librairie de teintes de gélatines, roue de couleurs virtuelle et presets de blancs sont programmés en interne.

Passons maintenant à la mécanique. Grâce à des fixations 1/4 de tour, dessus, dessous et sur les côtés et à une belle gamme d’accessoires, tout est possible : un cluster (on parle environ d’une dizaine de machines suspendues), un totem, une matrice, l’accroche d’un SunBlast dans le sens vertical, de deux unités dans le sens horizontal. Précisons que la lyre d’accroche est bien sûr démontable pour réaliser des assemblages sans écarts disgracieux.
Ce SunBlast FLX trouvera donc sa place sans problème, dans le parc des prestataires techniques pour le live, l’événementiel, les plateaux de TV et de cinéma, son classement IP 65 lui ouvrant en plus les portes extérieures.


EclPanel IPSoft et EclPanel IPHard à 6 teintes de leds et IP65

La gamme de soft panels (EclPanel) qui s’est taillée un beau succès sur les plateaux de télé, de cinéma et qui a même été utilisée en live (par Vincent Lérisson) évolue en version 6 teintes de leds (Red, Green, Blue, Cyan, Mint, Amber) et IP 65 sous la référence EclPanel IPsoft. Elle fait aussi l’objet d’une version IPHard qui montre ses collimateurs et projette ses faisceaux de 20°.

le EclPanel IP hard avec diffuseur et sans. Les couleurs peuvent être saturées et lumineuses !

L’IRC monte à 95,5 à 3200 K et 96,3 à 5600 K, c’est dire si le cinéma et les plateaux de TV vont adorer. Ils vont apprécier aussi les 38 770 lumens (mode High Brightness) / 33 409 lumens (mode High Quality) à 5600 K du format 2×1 matriçable en 8 secteurs.
Et les 17 966 lumens (mode High Brightness) / 15 066 lumens (mode High Quality) toujours à 5600 K du petit format 1×1 matriçable sur 4 secteurs.
Les formats proposés, 1×1 (carré) et 2×1 (rectangulaire), restent identiques à ceux des premiers SoftPanel 4 teintes, afin de pouvoir utiliser les mêmes accessoires : toutes les boîtes à lumière, tous les nids d’abeilles, tous les filtres diffuseurs, les volets, les snapBag, etc.

Derrière le EclPanel, une interface tactile full access pour ceux qui fuient le DMX.

La gamme présente les mêmes protocoles de contrôle que ceux précédemment cités pour le SunBlast FLX et les mêmes cheminements de contrôle des couleurs avec le précieux mode de calibration Spektra.

Les panneaux ont en plus une interface utilisateur intuitive, avec un écran tactile, des encodeurs rétro-éclairés RGB, qui donnent accès à toutes les fonctions pour les utilisateurs adeptes du réglage manuel.



Plus d’infos sur le site ESL :
– Prolights SunBlast FLX
– Prolights gamme EclPanel

Entre rires et lumière : La lumière de Samuel Bovet

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Pour sa tournée « Origami » Ahmed Sylla donne tout pendant 1h20 de spectacle. Une tournée éclairée par Samuel Bovet à l’aide d’un kit fourni par Dushow.

Ayrton Rivale et Martin Mac Aura XIP envoient faisceaux beam et effets pour créer une ambiance live le temps d’un sketch.

A l’occasion du passage de l’artiste au Casino de Paris, Samuel Bovet m’accueille pour me présenter son kit lumière et répondre à mes questions. Je découvre une approche très personnelle et étayée de l’éclairage avec un fort intérêt pour le café-théâtre.
Ses expériences l’ont amené à acquérir une grande polyvalence et il signe ici le design lumière de l’humoriste . Un rythme intense que Samuel a suivi avec finesse !

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Samuel Bovet :« Cela fait douze ans que je travaille avec lui. Il me dit exactement ce qu’il veut et ce qu’il n’aime pas. Les idées se croisent et sa confiance nous permet d’aboutir à un résultat qui lui plait. »
L’artiste avait pour cette tournée la volonté de créer une intimité avec son public qu’il n’avait pas vu depuis cinq ans en raison de la pandémie. « En clarifiant certaines idées à mesure que nous avancions dans le projet créatif de scénographie et de design lumière, il m’a envoyé des pistes audios créées en studio et me conseillait tel ou tel titre pour marquer les différents moments du show. Ces éléments étaient donc mes fils rouges.
J’ai aussi cherché à être visuel et impactant sur l’intro, “l’outro”, un moment musical un peu « show-business », et certains sketches du spectacle sur les féminicides par exemple.


Samuel Bovet, éclairagiste.

Samuel Bovet démarre sa carrière dès sa sortie d’école en 2010 suite à un cursus de deux ans au GRIM EDIF de Lyon pour devenir régisseur avec une spécialité lumière. Puis il intègre un café-théâtre (Acte2 Théâtre) où il a l’occasion de développer sa polyvalence. Il y gère l’accueil des compagnies et des productions. Il raconte « Je m’occupais à la fois de la régie générale, de la lumière, de la vidéo et du plateau, c’est à dire plein de fonctions mais à petite échelle, ce qui a été formateur. »

Quand l’artiste se produit dans ce théâtre en juillet 2012, Samuel s’investit aussi bien en termes d’éclairage que de conseils pour ses déplacements dans la lumière, sous le regard du metteur en scène Paul Boujenah. Il propose alors à l’artiste de le suivre en tournée au poste de régisseur. Tous deux vont construire une relation de confiance et beaucoup de complicité. «Nous avançons efficacement», confie Samuel. Une tournée des Zénith est en préparation pour 2025.
En parallèle, Samuel a été régisseur général pendant 10 ans de l’Espace Culturel Alpha, à Charbonnières-les-Bains, dans l’Ouest Lyonnais. Par le biais des rencontres, il rejoint la Compagnie du Hanneton de James Thierrée, le petit-fils de Charlie Chaplin. Depuis 2021, il travaille avec lui en tant que régisseur lumière et raconte « Nous avons fait des dates en Australie, en Écosse, en Italie et en Allemagne. Pour moi c’est un rêve qui se réalise car je suis passionné de lumière depuis mon plus jeune âge. Mon parcours m’a beaucoup apporté et j’ai eu de la chance de rencontrer des personnes qui m’ont encouragé ».


Sur le grill

Avec pour prestataire Dushow, Samuel a eu accès à un kit royal, rien de moins. Robe Forte FS à la face associé à un système Robospot, Ayrton Rivale, Martin Mac Aura PXL et XIP, Robert Juliat Dalis, Acme Gemini et GLP Impression X4 Bar 20.

Le kit du grill.

SLU : Quelle a été ta réflexion pour constituer ton kit ?

Samuel Bovet : « J’ai misé sur la polyvalence et les nouvelles technologies pour une liberté de création maximale. Issu du théâtre, je vise toujours une homogénéité dans mes tableaux. Néanmoins sur cette tournée je n’ai pas spécifié de Beam car les Rivale Ayrton peuvent assurer cet effet si besoin. »

Les faisceaux des Rivale savent aussi se faire discrets et délicats quand l’artiste raconte son enfance.

En effet le Ayrton Rivale avec un faisceau qui ferme à 4° peut assurer en Beam, même si ce n’est pas l’objectif premier de ce profile à leds. Une véritable souplesse pour les éclairagistes et les prestataires qui peuvent constituer un parc de matériel plus serré en conscience. Rivale produit un flux de 35 000 lumens (mesure sphère) grâce à une matrice de leds blanches de 450 watts (à 6500 K) nouvelle génération.
Le système de trichromie + CTO est composé de 4 drapeaux dont la grande surface donne beaucoup de précision dans la gradation des couleurs. Le projecteur est compact et léger (28 kg) mais propose un panel de fonctions ultra-complet car optimisé. Cerise sur le gâteau, il est classé IP65 et bénéficie d’un pan et tilt continu.

Deux pointures se partage le grill de douche. Les Ayrton Rivale connus pour leur polyvalence extrême permettent à Samuel de changer d’ambiance en un mouvement de fader. Les Martin Mac Aura PXL avec leur petite taillent envoient du wash sur sur scène.

SLU : Pourquoi avoir choisi les Rivale ?

Samuel Bovet : « Dushow m’a proposé un kit neuf de ces appareils. Après avoir consulté les données photométriques de différentes machines, m’être renseigné sur leurs gobos, leurs systèmes de couleurs, la précision de leur module couteaux et leurs vitesses de déplacement, le comparatif penchait en faveur du Rivale. C’est une belle machine.

Ce qui m’a beaucoup plu c’est la puissance des LED et la qualité du blanc. C’est bluffant, notamment quand je les utilise en bâton, on n’est pas loin du beam alors que c’est normalement un spot/profile. De plus, j’ai pu facilement intégrer des gobos customs d’Origami. La netteté des gobos mais aussi la précision des couleurs sont également appréciables.

SLU : As-tu constaté des pannes ?

Samuel Bovet : Comme nous avons eu les premiers modèles, il y a eu des aspects à rectifier. Des machines n’arrivaient pas à faire un reset au démarrage ou présentaient quelques erreurs logicielles. Mais après les mises à jour réalisées par Ayrton via Dushow, tout s’est bien passé. Par ailleurs il fallait faire attention au système de blocage lors de la manipulation des lyres.
En effet, les poignées moulées dans la lyre permettent une manipulation facilitée pour le transport, le rangement dans les flight case et l’installation. Cependant il faut être attentif à la molette qui assure le système de blocage pan/tilt car elle est sensible aux chocs et aux à-coups pendant les montées de perches ou de ponts par exemple. Cela dit Ayrton a été très à l’écoute de ce problème et la tournée a pu se dérouler sans soucis.

Le Mac Aura XIP habille la scène et s’ajuste aux mimiques extrêmes d’Ahmed grâce à son tout nouvel effet Aura.

Samuel Bovet : Ensuite j’ai toute une partie wash essentiellement réalisée avec les Martin Mac Aura PXL et XIP. Ces derniers sont aussi partie prenante de la déco scénique grâce à leur nouvel effet aura.»

Le Martin Mac Aura XIP est une version revisitée du Mac Aura XB (qui reste un standard au catalogue Martin), avec de nouvelles fonctionnalités, notamment en termes d’effet Aura. Le faisceau est celui d’un wash led multisource, c’est-à-dire un faisceau plutôt flou, sans avoir non plus les caractéristiques d’une machine à lentille Fresnel. Il ferme fort à environ 6° et ouvre large. Les mesures au plus large effectué par Soundlightup comptent environ 45° à I/10 (intensité au centre divisée par 10). Cet appareil est également certifié IP54.

SLU : Comment gères-tu ta face ?

Samuel Bovet : « J’applique deux approches, une face type théâtre avec les Ayrton Rivale, ouverts sur l’ensemble du plateau pour un résultat homogène et un système de poursuite par Robe Forte contrôlé en Robospot.

SLU : Que penses-tu du Forte ?

Samuel Bovet : J’avais besoin de puissance pour éclairer suffisamment l’artiste tout en conservant une marge d’adaptation pour rester flexible en fonction de la taille des salles. Pendant cette tournée, il s’est retrouvé aussi bien à 6 ou 7 mètres de l’artiste qu’à 25 mètres. Dans les deux cas, il me suffisait de plafonner mon niveau de luminosité à la console pour ne pas aveugler l’artiste en fonction de la taille de la salle. On dit souvent que qui peut le plus peu le moins et c’est ma démarche. Cela m’embête d’être mis à défaut sur un manque de luminosité ou des ombres. J’essaye aussi d’anticiper les possibles captations télévisuelles grâce à l’homogénéité de la lumière sur scène.»

La face est gérée en Robe Forte FS contrôlé par Robospot. Toujours pour un maximum de flexibilité, Samuel sait qu’avec cet appareil il n’aura aucun mal à s’adapter à des tailles de salles très différentes.

Le Forte est aujourd’hui le Spot/Profile le plus puissant de la gamme Robe, avec son moteur de leds blanches de 1 000 W 6620 K. Une large lentille de 180 mm libère une belle lumière homogène avec un flux qui dépasse 50 000 lumens (mesure sphère) à 20° et quasiment identique en faisceau large. L’IRC natif de la machine est de 69 ; il grimpe à 80 ou 90 grâce à 2 filtres positionnés sur la roue de couleurs. Le FORTE FS (FollowSpot) est équipé d’une caméra numérique sur la tête et peut être connecté au système RoboSpot BaseStation pour contrôler la machine à distance.

Les barres GLP X4 Bar 20 envoient le boulet pour un rouge puissant repris par le reste du kit.

Au centre du pont de contre sont accrochés sept GLP X4 Bar Leds et 6 sont répartis aux extrémités des 3 autres ponts de centre pour assurer l’éclairage d’une succession de pendrillons étroits avec une texture rappelant le papier japonais sont disposés dans la profondeur pour habiller le fond de scène.

« J’éclaire le cyclorama avec des rampes Dalis Robert Juliat pour répondre à certains besoins de la scénographie en complément de la vidéo projection ou de la création d’un effet d’eau. »

Le kit sur scène

SLU : Je remarque que ton kit est installé dans la profondeur avec des pendrillons qui évoquent le papier.

Samuel Bovet : « Ahmed est bien mis en valeur au centre de la scène et je suis parti dans l’esprit de créer une boîte blanche dans une boîte noire, métaphore du théâtre et qui peut être habillé avec du décors (table et chaise, pendrillons) ou de la lumière pour en délimiter l’espace qui par définition est infini.

Le kit sur scène.

En référence au titre de la tournée « Origami », l’espace intérieur est blanc et texturé d’une matière située entre le papier et le tissu. Ce sont des tentures. Il y en a six en tout qui forment une perspective et se terminent par un cyclorama gris clair éclairé par des Dalis. Il sert aussi de support de vidéoprotection ou pour refléter la lumière ambiante. Parfois, je combine lumière et vidéo en superposition pour travailler en matière, avec des projections d’effets, tout en masquant les bords de l’image avec la lumière des Dalis.

SLU : Quels sont les contenus projetés ?

Samuel Bovet : Des photos de famille et d’enfance. Un sketch sur le Titanic utilise une lune projetée avec l’océan. Sur un autre sketch on reproduits des mouvements par une ombre projetée sur le cyclorama. Ce n’est pas du live, sa silhouette a été filmée sur scène puis nous avons fait un montage derrière lui sur lequel il essaye de se caler tout en autodérision. Cela habille le fond de scène en silhouette.

« Je ne voulais pas que le cyclorama soit un simple écran vidéo » explique Samuel.

SLU : Pourrais-tu nous décrire le passage Titanic où Ahmed interprète un macho qui évoque sa femme intérieure.

Les Robert Juliat Dalis 860 médaille d’or des cycloramas, sont dans bon nombre de kits grâce à leur faible encombrement, leur grande portée, l’énergie et la profondeur de leurs couleurs.

Samuel Bovet : Pour éviter de voir les bords de l’image dessinés, j’éclaire le cyclo avec un ton un peu bleuté tirant sur le cyan avec des Robert Juliat Dalis 860. L’image et la lumière se superposent en plus d’un effet d’eau grâce à un gobo de type feuillage produit par les Rivale, que je floute avec la roue d’animation et on obtient l’effet de l’eau qui ruisselle sur la tenture. Je ne voulais pas que le cyclorama ne soit qu’un simple écran vidéo. »

Pour structurer l’espace, des échelles de Martin Mac Aura XIP sont situées de part et d’autre de la scène et habillent chaque tenture. « Je les fais travailler en Aura, on voit donc entièrement l’échelle. Les PXL sont quant à eux en accroche pour washer la scène.

SLU : Sur le grill de centre on trouve des Martin Mac Aura PXL comment les utilises-tu ?

Samuel Bovet : Les PXL vont en salle et je me sers aussi de leurs macros avec la partie pixelisée. Dans l’intro, ils montrent des paillettes dorées et dans la partie musicale, je les utilise comme des boules à facette. J’ai une implantation de frises et de pendrillons qui permet de masquer au maximum les projecteurs mais leurs nez restent visibles du public.

Samuel a créé une boite dont les couleurs s’ajustent au texte.

SLU : Pourquoi différencies-tu les Mac Aura XIP des PXL qui sont tous deux des washs ?

Samuel Bovet : J’ai choisi les deux pour les dissocier. Les XIP font plus que du wash avec leurs effets pixélisés que finalement je trouve très chouettes, mais j’ai surtout utilisé les PXL en wash parce qu’en termes de luminosité, ils sont plus puissants et leur galette est plus large ce qui me permet de réduire leur nombre. En termes d’homogénéité au plafond, je n’oublie pas non plus que c’est un visuel coloré et artistique et que certains spectateurs peuvent voir les machines. Je voulais donc qu’il y ait une cohérence entre la taille des machines au plafond pour éviter de laisser une sensation de déséquilibre. Cela dit, je pense qu’il est tout à fait possible de mettre les XIP en l’air. Le fait que ce soit une même famille de machine sur le grill et sur scène était un plus pour une bonne homogénéité colorimétrique.»

Les Bar Acme Gemini sont particulièrement polyvalentes avec leur double face comportant cinq grosse sources d’un côté et un crayon strobe de l’autre.

Le Acme Gemini, caractérisé par sa double face, cinq grosses sources Led RGBW de 60 Watt d’un côté et crayon strobe de l’autre, est un appareil très polyvalent. Le tilt infini lui permet de faire du strobe et du wash. Le côté wash colorée est zoomable sur une plage qui s’étend de 2.8° à 46°.
Sa face de projecteur stroboscopique lumineuse est quant à elle composée de 36 Leds en blanc froid de 18W capables de 41000 lumens, le tout dans un format compact et pour un poids total de 19,5 kg. Il offre sept modes de contrôle DMX qui vont de l’opération de base à des effets sophistiqués de contrôle individuel par pixels. Un choix pratique pour un projet de tournée comme celui-ci.

SLU : Comment utilises-tu les Acme Gemini ?

Samuel Bovet : « Les Acme Gemini sont au sol répartis en perspective et en V pour un résultat symétrique et un côté ailes d’oiseau que j’aime bien. Ils me permettent d’ouvrir l’espace scénique et d’englober le public pour créer une ambiance intimiste. On a parfois des jauges ou des espaces qui sont très ouverts et ressemblent à des amphithéâtres. En venant ouvrir cet espace, j’inclue les gens qui pourraient se sentir cloisonnés. Sur la partie stand-up, ils sont à peine perceptibles parce que je ne voulais pas qu’ils volent la vedette ou viennent écraser l’image.


Samuel utilise les Gemini ACME, entre autres, pour englober le public. Grâce à leur puissance ils projettent loin dans l’espace du théâtre.

SLU : Est-ce qu’ils te servent aussi dans la scénographie ?

Samuel Bovet : Avec ce produit, je peux recentrer l’artiste visuellement. En resserrant les faisceaux, j’arrive à créer un soleil ou un effet de concert live en les utilisant en strobe et en pan avec les beam des Rivale qui se baladent dans la salle. De nombreux titres s’enchaînes et il faut que je suive la progression d’Ahmed en lumière en la faisant évoluer, c’est à dire en ne donnant pas tout dès le début pour en garder pour la fin. On utilise donc aussi des effets plus subtils.

SLU : Comment mets-tu un texte en lumière ?

Samuel Bovet : Contrairement à un concert de musique qui est construit avec couplet, refrain, solo, etc.., et dont la création lumière est très instinctive. Pour un one man show je vais utiliser des mots clés et y associer un champ lexical lumineux. Cela permet d’accéder à un aspect coloré du mot et à l’imaginaire qui va avec.»

Une partie traite des féminicides. Samuel a choisi de recréer successivement les ambiances d’un commissariat, d’un palais de justice et du paradis. Pour le commissariat, la lumière est centrée sur lui en blanc neutre dans un environnement noir « Je l’isole afin de montrer le manque de sérieux du policier qui prend la déposition de la victime »

Puis un avocat intervient lors de l’audience entre la femme victime et son mari accusé. « J’ai alors volontairement choisi d’éclairer le premier rang pour prendre les spectateurs à témoin. Je casse le quatrième mur. Le reste est neutre et de la wash en deux couleurs crée une teinte blafarde tirant sur le vert pour simuler le néon. Le brouillard de la MDG ATMe imite de la fumée de cigarette afin de créer une ambiance d’interrogatoire.

Ensuite un vieux juge classe les affaires de manière aléatoire et libère l’accusé. La lumière est alors dans un ton bleu pastel symbolisant l’issu fatale de la victime. Puis une lumière de poursuite en plan américain sur la femme qui tranche sur la scène noire crée un effet flottant comme un ange. Elle se retrouve dans les étoiles, et s’adresse à sa fille.

SLU : Quelle console utilises-tu pour contrôler ton kit ?

Samuel Bovet : Une grandMA 3 en Soft 3 et ça se passe très bien. Je l’ai testé jusqu’à sa version 1.9.7.

SLU : Y a-t-il des features du soft 3 qui t’ont été utiles sur ce show ?

Samuel Bovet : Je trouve l’import de formats GDTF super. Ça ne marche pas pour toutes les marques de projecteurs mais sinon c’est top. J’apprécie aussi le rendu 3D du soft 3 et tout ce qui concerne le système de patch qui est encore plus pratique, le phaser, le module d’effets, la sélection grid et Matrix, etc. Même si je n’ai pas encore suivi de formation sur la 3, je préfère m’y intéresser dès maintenant pour prendre de l’avance sur l’arrêt éventuel des mises à jour de la version 2.

SLU : Quelle installation et protocole réseau ont été utilisés ?

Samuel Bovet : Nous déroulons notre propre fibre, avec nos dalles plateau et nos dalles FOH. La fibre est en redondance. Elle part de la régie jusqu’au plateau. Et j’utilise à la fois les protocoles ArtNet et sACN. Et parfois pour l’éclairage fourni par la salle, comme les blinders, c’est du DMX, donc on sort directement sur nos Luminode Luminex au plateau. Et enfin, on est en ArtNet pour le Robe Forte contrôlé par RoboSpot. »

Ahmed Sylla, sur la tournée Origami, est appuyé par le desing lumière de Samuel Bovet. Grâce à un kit sophistiqué, composé de technologies de pointe avec des Ayrton Rivale, Martin Mac Aura PXL et XIP, Robert Juliat Dalis, Acme Gemini et un Robe Forte contrôlé en Robospot, sa scénographie inspirée du café-théâtre joue sur la confusion des sources en associant lumière et vidéoprojection.
Samuel réussi alors à créer une atmosphère immersive et dynamique, où chaque touche répond au texte selon une logique sémantique fortement évocatrice.

Plus d’informations sur :

– Staff Backlight
– Ayrton
– Robe Lighting
– Martin
– Robert Juliat
– grandMA

Équipe de tournée

Lighting Designer – Régisseur Général : Samuel BOVET
Assistant DT – Régisseur Plateau : François CHAMBARD
Régisseur Son : Thibault BERNARD
Blockeur – Poursuiteur RoboSpot : Dimitri CARRET

Merchandising : Eva LOOTEN

Liste kit lumière

1 Robe Forte FS (Follow Spot System Pour Robospot)
12 Ayrton Rivale
7 Martin Mac Aura PXL
16 Martin Mac Aura XIP
8 Robert Juliat Dalis 860
13 GLP Impression X4 Bar 20
8 Acme Gemini

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OXO Pixyline 300 GFX et ColorZoom 420, polyvalence et qualité en puissance

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Les derniers nés chez OXO Solution cachent bien leur jeu sous une apparence classique. Le projecteur linéaire Pixyline 300 GFX dispose en sortie d’une plaque de Frost électronique progressif contrôlable en DMX et le PAR ColorZoom 420 maîtrise 7 sources RGB+Lime de 60 W. Il y a de la puissance sous le capot.

A gauche le ColorZoom 420 et à droite la Pixyline 300 GFX avec et sans Frost.

Pixyline 300 GFX

La Pixyline 300 GFX est composée de 192 leds 1 W RGB (SMD) et de 360 leds 1 W blanches (SMD) garantissant un flux lumineux élevé, tant en couleurs qu’en blanc pour des effets de strobe ou de blinder puissants. Cette dalle pilotable en 3 x 12 segments indépendants autorise aussi des effets dynamiques de pixel mapping en couleurs.

Pour ajouter de la polyvalence au produit, La R&D d’OXO a adapté en sortie une plaque de frost progressif électronique pilotable en DMX avec l’avantage de ne pas avoir à gérer un jeu de diffuseurs en fonction des besoins : celle-ci est intégrée au projecteur et permet de passer d’un mode graphique à un mode diffus et progressif et à jouer entre les deux en cours de show. Sa librairie DMX propose des macros d’effets pour simplifier l’intégration du projecteur dans une programmation lumière.
Voici l’effet en vidéo

Son Boîtier en fonte d’aluminium, classé IP65, assure une convection naturelle de la chaleur, et intègre sur ses quatre côtés d’un système pinlock (M/F) permettant un assemblage horizontal et/ou vertical simple et rapide de plusieurs projecteurs en matrice.Pixyline 300 GFX se contrôle enfin en DMX-RDM.
La Pixyline 300 GFX est commercialisée à un prix tout doux inférieur à 800 € HT.

ColorZoom 420

Le ColorZoom 420.

Oxo arrive aussi avec un puissant et tout nouveau PAR led, le ColorZoom 420 qui se distingue sur le marché par la puissance de ses 7 sources : 60 W ! Elles sont RGB+Lime et annoncent un IRC situé aux alentours de 86 ce qui est très correct pour un 4 teintes de leds. Leur optique de qualité assure une plage de zoom de 5° à 60° et un excellent mixage des couleurs, même en focale serrée à 5 degrés.

Il est classé IP65 pour affronter la pluie et se protéger des poussières, utilise une double lyre classique et montre des petits détails de protection mécanique bien pensés par la R&D comme du caoutchouc sur les patins porte accessoires pour les protéger quand le projecteur est (toujours) posé tête vers le bas.

Il est présenté dans cette vidéo par Alain René Lantelme, directeur Général Adjoint d’Axente.

Caractéristiques Pixyline 300 GFX
Sources lumineuse : 360 leds blanches 1 W + 192 leds RGB 1 W
Ouverture fixe 90° sans frost – 120° avec frost
Pilotage 3 x 12 segments indépendant
Frost électronique pilotable
Afficheur OLED integre
Mode standalone et maitre-esclave
Pieds asymetriques ajustables pour positionnement au sol
Fixation omega 1/4 de tour integree pour suspension par crochets
Connectiques : Alimentation In/Out sur powerCON TRUE1 – Pilotage DMX In/Out sur XLR5
Protocole(s) de contrôle : DMX512, RDM
Alimentation : 100–240 VAC, 50-60 Hz
Consommation : 300 W max
Indice de protection : IP65
Dimensions : L 1017 x l 140 x H 147 mm
Poids : 9,30 kg

Plus d’infos sur le site Oxo et sur le site Axente

UNICA & POWERSOFT AU JENNY CRAIG PAVILION DE SAN DIEGO

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Onze plates-formes d’amplification Powersoft Unica 9K4 basées sur le cloud offrent une efficacité énergétique inégalée et une facilité d’utilisation ultime à la salle de sport Jenny Craig Pavilion de San Diego, en Californie.

Situé sur le campus de l’Université de San Diego, le Jenny Craig Pavilion d’une capacité de 5 100 places, accueille les équipes masculine et féminine de basket-ball des San Diego Toreros, ainsi que l’équipe féminine de volley-ball des San Diego Toreros. L’arène couverte a été inaugurée en 1999 et rénovée en 2015, avec un sol redessiné et des tables de marque à LED. La récente modernisation, achevée en mai, était la première révision majeure du système audio vieillissant depuis l’ouverture de l’arène.

Onze Unica 9K4, le premier chiffre étant la puissance commerciale totale du bloc d’alimentation, 9 kW, et le dernier, 4, le nombre de canaux. Pour mémoire, un total de 100 kW.

« J’ai utilisé les systèmes ampli Powersoft à de nombreuses reprises au cours de ma carrière, mais ces nouveaux modèles Unica étaient tout juste sortis de Scandicci, si l’on peut dire », déclare John Pierce, directeur technique de l’intégrateur ITI Systems, qui a associé les amplificateurs Unica à un système Fulcrum Acoustic à 14 enceintes (DX1226 avec Sub118) pour le Jenny Craig Pavillon. »

Comme il s’agissait de notre premier déploiement de cet amplificateur particulier, nous avons été soulagés de constater à quel point il était facile à configurer, et l’assistance de Powersoft a été presque immédiate ; vous appelez, ils décrochent et fournissent une assistance technique de qualité, ce que nous avons également apprécié. »
« Ils cherchaient une plateforme d’amplification de qualité pour leur nouveau système audio : l’intelligibilité et l’efficacité étaient les facteurs clés », ajoute Peter Hogan, directeur des initiatives stratégiques pour ITI Systems et chef de projet pour l’installation de cette arena, qui comprenait également l’intégration d’un nouveau système de broadcast.

Hogan explique que le choix de l’Unica était essentiel pour répondre à la demande d’une installation audio plus efficace qui offrirait une expérience audio à fort impact tout en s’intégrant à l’infrastructure existante : « Les amplis Powersoft sont plus efficaces que l’ancien système, ce qui permet d’alimenter plus d’enceintes en consommant moins. Le gain de place était également important dans l’espace existant, et grâce à la taille compacte des amplificateurs, nous avons pu éliminer un rack.

« Il s’agissait donc d’une combinaison de puissance, efficacité et capacité à délivrer le son que l’université attendait et Unica le fait sans effort. »

Une vue de la baie d’amplification pendant le processus d’intégration.

Pour le Jenny Craig Pavilion le choix s’est arrêté sur le modèle 4 canaux de forte puissance 9K4 (quatre canaux audio, 9 000 W), Unica. Il s’agit d’une plateforme d’amplification de troisième génération, basée sur le cloud et pour les installations fixes.
Véritable solution unique, la gamme Unica est conçue pour répondre aux exigences des installations de toutes tailles et de toutes envergures, permettant aux professionnels de l’audiovisuel et aux intégrateurs de couvrir un large éventail d’applications au sein d’une seule et même famille d’amplificateurs.

Travaillant sur la base d’un design réalisé par le consultant AV Anthony James Partners, Hogan et son équipe ont également spécifié le traitement Q-SYS et le réseau Dante pour l’arène, l’ensemble du système pouvant être contrôlé par le département athlétisme à partir d’un pavé tactile situé sur la mezzanine.
« L’intelligibilité, la clarté et les performances globales d’Unica sont en parfaite adéquation avec les enceintes Fulcrum et le reste du système », commente Pierce.

En plus de sa puissance et de son efficacité énergétique, Pierce fait l’éloge des capacités cloud d’Unica et du logiciel MyUniverso qui permettent de contrôler facilement les amplificateurs à distance.
« Nous sommes très satisfaits des performances, de la puissance et des capacités de supervision offertes par MyUniverso », déclare-t-il. « Nous pouvons voir comment les amplificateurs fonctionnent et comment ils se comportent en termes de puissance, de contrôle et d’application de la puissance de manière appropriée. Nous apprécions cette visibilité. C’est donc un outil très utile ».

L’équipe d’ITI Systems et l’utilisateur final sont ravis du résultat obtenu au pavillon Jenny Craig Pavillon, conclut Pierce. « Le retour de l’équipe d’athlétisme a été excellent – ils sont très satisfaits à la fois de notre performance et de leur nouveau système », déclare Pierce.
« En termes d’efficacité et d’intelligibilité, cette mise à niveau représente une différence majeure pour eux. Il est agréable d’avoir travaillé sur un projet dont le résultat est si apprécié par le client. »


Pour en savoir plus sur :
– Unica
– ITI Systems
– le Pavillon Jenny Craig

L’écosystème réseau AV Luminex 10 Gb, pour le touring et l’installation

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Il y a deux familles dans la gamme des switches Luminex GigaCore 10 Gigabits, qui permettent de faire passer des flux lumière, son et vidéo (compressée) sur un réseau convergé. Et le logiciel Araneo, de configuration et de contrôle en temps réel d’un réseau, évolue. Présentation de la gamme par Ugo Knaff responsable Marketing de Sonoss.

La famille Touring et la famille Installation se différencient par leur format de connecteurs adaptés aux besoins et contraintes de l’utilisation : cages SFP 10Gb pour fibre, ports EtherCon et RJ45 1Gb.
Chaque GigaCore peut intégrer en option une alimentation PoE pour alimenter nodes Luminex, convertisseurs vidéo ou audio, enceintes, caméras PTZ directement via leur prise Ethernet : 95 W par connexion en PoE++ avec la limite de ce que l’alimentation du switch est capable de fournir.

GigaCore 10t, le petit dernier de la gamme, avec ses 2 cages SFP et 4 ports EtherCon 1Gb en façade. Il a aussi 4 ports EtherCon à l’arrière.

Voici quelques-uns des protocoles audiovisuels supportés : Avnu AVB/Milan, Dante, RAVENNA/AES67, Ethersound, Q-SYS/Q-LAN, NDI, IPMX, ST-2110, sACN, Art-Net, MA-Net, HogNet, RTTrPL (BlackTrax…

Le dernier né de la gamme, le 10t, dispose de 4 ports EtherCon en façade, 4 à l’arrière, donc 8 en tout, plus 2 cages SFP 10 Gb pour la fibre. C’est un demi-rack robuste que l’on peut monter en rack par paire ou tout seul grâce à sa patte d’accroche (qui est fournie) permettant sur un événement, sur un festival, d’aller amener de la fibre un peu partout même sur un pont. Il sera aussi disponible en version 1Gb.


Tableau récapitulatif de la Gamme


Plus d’infos sur le site Sonoss et sur le site Luminex

Robe Happy Hours à la Kchette studio, Wissous le 15 janvier

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Pour ses premières Happy Hours de l’année, Robe a choisi comme lieu d’accueil la Kchette studio dans le sud de Paris à Wissous. L’équipe au grand complet invite tous les acteurs de la lumière à découvrir les dernières innovations Robe et consoles Avolites qui seront impliquées sur la scène où se produiront musiciens et DJ.
C’est aussi l’occasion de rencontrer Josef Valchar, PDG et fondateur de Robe qui a confirmé sa présence à cette soirée exceptionnelle.

Programmées le 15 janvier à partir de 18 h 30, ces Happy Hours seront donc un moment musical festif et comme toujours gourmand régalé par food trucks et vin chaud.

L’événement est ouvert à toutes et à tous, alors n’hésitez pas à venir nombreux, mais n’oubliez pas de vous inscrire : robelighting.fr/happy-hours

Infos : Le 15 janvier à partir de 18 h 30 à La Kchette Studio – 10 avenue Lavoisier – 91320 Wissous

La ChamSys MQ500M+ contrôle 400 univers

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La MagicQ MQ500M+ Stadium offre un niveau de contrôle de show encore plus élevé que la 500M et sa petite sœur la ChamSys MaficQ Stadium MQ250M contrôle avec John Artonne la dernière tournée d’Hervé.
La nouvelle console MagicQ MQ500M+ Stadium prend en charge 400 univers (contre 256 pour la 500M) directement, sans nécessiter d’unités externes grâce à un processeur plus puissant, et elle intègre un switch 1 Gb.

Comme sur la 500M dont elle a repris l’interface, les 15 faders motorisés et les 15 encodeurs sont rétroéclairés en RGB ce qui ajouté aux 12 touches de section, totalise 42 playbacks. Elle dispose de 2 écrans tactiles full HD, et peut accueillir deux écrans tactiles complémentaires sur display port. Il est possible aussi de lui connecter une MagicQ MQ500M Wing pour doubler le nombre de faders et d’encodeurs et disposer d’un écran tactile supplémentaire pour un contrôle encore plus poussé.

Et parce qu’un discours vaut mieux qu’un long descriptif technique, Laetitia Balland, spécialiste marketing pour Chauvet France, aidée d’une doublure mains en la personne de Rémy Rouvoy, Responsable du Développement Commercial et du Support de ChamSys, nous la présente en vidéo.


ChamSys séduit de plus en plus d’utilisateurs, en témoigne la présence de la ChamSys MagicQ Stadium MQ250M, sur la dernière tournée album du chanteur Hervé intitulée « Adrénaline », utilisée par John Artonne.

Plus d’infos sur le site ChamSys

iDzia, soirée d’inauguration et Journées Professionnelles Audio Vidéo Lumière

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L’équipe d’iDzia vous invite à participer aux Journées Professionnelles Audio Vidéo Lumière les mercredi 15 et jeudi 16 janvier 2025 dans ses nouveaux locaux.
C’est aussi l’occasion pour ce prestataire technique audiovisuel, de  fêter ses 15 ans d’activité et d’inaugurer Le ScenikLab® et le studio de production Audio et Vidéo lors d’une soirée organisée le Mardi 14 janvier.

Lors de ces journées, vous pourrez :

Rencontrer directement les distributeurs de cinquante marques réparties sur 16 stands
Trouver les solutions techniques adaptées à vos besoins
Découvrir les produits en fonctionnement lors des démonstrations
Échanger de manière directe et privilégiée lors de rendez-vous pris en BtoB
Visiter nos nouveaux locaux et découvrir ScenikLab®
Partager entre professionnels techniques dans les Espace de rendez-vous

Mardi 14 Janvier 2025

18h30 : Inauguration du ScenikLab® et du studio de production Audio et Vidéo
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Mercredi 15 Janvier 2025

12h à 14h : Possibilité de déjeuner sur place avec foodtruck
14h à 18h : Ouverture aux visiteurs professionnels
18h à 19h : Démonstration Soundscape dans Le ScenikLab®

Jeudi 16 Janvier 2025

09h à 13h : Ouverture aux visiteurs professionnels
12h à 14h : Possibilité de déjeuner sur place avec foodtruck


Pour confirmer votre participation à la soirée du 14 janvier : idzia.com/inscription-inauguration

Pour les Journées Professionnelles Audio Vidéo Lumière, les mercredi 15 et jeudi 16 janvier 2025, plus d’information & inscriptions : idzia.com/journees-pro-2025

Les inaugurations et Journées Pro se tiendront dans les locaux d’iDzia 102 rue Edmée Chandon 13200 Arles.


Et plus d’infos sur le site iDzia