Les deux manifestations Prolight+Sound et Showtech vont fusionner. Elles se dérouleront simultanément à Francfort. Reed Exhibitions Deutschland GmbH, l’organisateur de Showtech, et Messe Frankfurt sont parvenus à un accord à cet effet.
La fusion des deux manifestations va créer « le plus grand salon professionnel des technologies appliquées à audio, l’éclairage, le théâtre et la scène, les médias et la production de l’image, et l’intégration de systèmes ».
« Les deux leaders du marché international contribueront par cette alliance à leur renommée mondiale », explique Hans-Joachim Erbel, directeur général de Reed Exhibitions Deutschland GmbH.
Stephan Kurzawski, vice-président de Messe Frankfurt Exposition GmbH, fait écho à ce sentiment: “Les leaders se réunissent sur une seule manifestation, un regroupement si souvent demandé autant par les exposants que par les visiteurs. C’est une décision qui ne peut que bénéficier à l’ensemble du secteur. »
Reed Exhibitions, partenaire de cette coopération, continuera ses actions de marketing pour le compte de Showtech. Auparavant, les deux salons avaient lieu séparément à Francfort et Berlin, souvent avec seulement quelques semaines d’intervalle.
Showtech – avec 311 exposants et près de 7500 visiteurs lors de la dernière édition – a toujours mis l’accent sur la technologie et les équipements de la scène. Avec cette approche, il a été le leader de l’industrie à l’échelle mondiale pendant plus de 30 ans. En revanche, Prolight+Sound est axé sur la technologie de l’événement professionnel sur des segments tels que l’éclairage, l’audio, les médias et la technologie des systèmes.
L’objectif est d’introduire un nouveau concept de Showtech lors de la prochaine édition de Prolight+Sound, qui se tiendra à Francfort du 12 au 15 Mars 2014. Ensuite, Showtech aura lieu à Francfort chaque année, ce qui signifie que l’édition prévue à Berlin en 2015 sera annulée.
Après L’A.Leda B-Eye K20, et le B-Eye K10 Easy présentés au Plasa, Clay Paky annonce la sortie à Prolight & Sound du B-Eye K10 toutes options et du B-Eye K10 CC, (changeur de couleurs) pour proposer à ses clients plusieurs niveaux de gestion correspondant à leurs besoins réels.
Et ce n’est pas tout, Clay Paky a d’autres produits en gestation qui seront montré à l’état de prototype sur le salon. Patience !
Mais revenons à la gamme A.Leda B-Eye qui offrira ainsi trois niveaux de gestion.
Toutes options pour les B-Eye K20 et K10, Wash (70°), beam (jusqu’à 4°) capables de possibilités graphiques en relief grâce à la gestion point par point des leds et d’effets innovants dans l’espace car leur lentille est rotative dans les deux sens et à vitesse variable. Seul leur format les distingue, 37 leds pour le K20, 19 leds pour le K10 plus compact, donc plus léger.
Une version Easy simplifiée pour le B-Eye K10 dont la lentille de sortie est fixe. Il conserve ses possibilités graphiques en relief et la plage du Zoom
Et un B-Eye K10 CC, changeur de couleurs classique, sans rotation de sa lentille de sortie ni gestion individuelle de ses leds, qui travaille en wash et en beam grâce à l’étendue inchangée de son zoom.
Partageant le stand de son distributeur néerlandais TM Audio, Powersoft exposait pour la cinquième année consécutive à l’ISE où étaient présentés les derniers amplificateurs multicanaux Ottocanali, dont le 12K4, et les amplis de touring de la gamme M, M50Q 4 canaux en tête avec sa carte DSP+ AESOP. Mais la nouveauté, c’est l’introduction des modules d’amplification OEM ultra-compacts LiteMod.
Les LiteMod sont des modules d’amplification classe D, 2 canaux, dotés d’une alimentation universelle (90 – 264 V) avec correction de facteur de puissance dans un format très compact : 230 X 80 x 43,5 (H) mm3 pour une masse de 830 g.
Avec une puissance délivrée de 2 x 600 W sous 4 ohms ou 800W + 400 W (4 ohms/8 ohms) un canal sous 4 ohms, l’autre sous 8 ohms (par exemple dans des configurations deux voies actives), ces modules conviennent parfaitement à une intégration dans des monitors actifs de studio haute puissance ou pour des enceintes deux voies de moyenne puissance voire encore pour des subwoofers où ils seront avantageusement exploités en pont (1200 W/ 8 ohms).
En stand-by, leur consommation n’excède pas 0,55 W (13,5 W en veille); ils satisfont donc parfaitement aux exigences « green » avec un facteur de puissance de 0,9 à 300 W. Le constructeur transalpin propose par ailleurs une carte DSP dédiée qui s’enfiche sur le module pour offrir une solution complète avec traitement de signal. L’alimentation auxiliaire du module pourvoit aux besoins de la carte DSP. Les modules sont protégés envers les courts – circuits et les surcharges en intensité, en thermique et disposent d’une protection HF.
L’ISE a également été l’occasion pour Powersoft de promouvoir son nouveau logo s’accordant à son nouveau site web : www.powersoft.audio.com
Laser Imagineering est une entreprise située au fin fond du Schleswig-Holstein, tout au nord de l’Allemagne. Spécialisée dans l’intégration de led, avec peu de produits à son catalogue, elle propose une barre de led étudiée pour l’éclairage des cycloramas et des plateaux télé : la Sunbeam. Estimée par sa qualité de fabrication, sa robustesse et ses nombreux accessoires, elle évolue depuis peu en se dotant d’un zoom et de leds full color RGBW.
La barre de fer
Sous la plaque de protection étanche, la grille anti-halo en nid d’abeille
Tel un morceau de rail détaché de son chemin de fer, la Sunbeam en impose par son look massif, paré d’aluminium extrudé et d’empiétements métalliques.
Un mètre de long, noire comme la nuit, ses 12 kg révèlent un alignement de 20 optiques led multichip RGBW de 12 W, couvertes d’une longue plaque diffusante et d’une grille anti-halo en nid d’abeille. Cette ligne optique court tout le long de la barre, coiffée d’une épaisse plaque de protection vissée à la carrosserie via un joint d’étanchéité.
Le corps du SunBeam est strié de larges lamelles d’aluminium anodisé, assurant la convection passive, et silencieuse, du projecteur.
Sur le dessus et l’arrière, deux rails d’insert spécifique parcourent toute la longueur, permettant de fixer tous les deux centimètres des espèces de spigots à verrouillage à ressort, sur lesquels le monteur viendra installer rapidement des crochets, élingues et autres accessoires utiles.
Deux pieds en forme de fer à cheval sont fixés de chaque côté, offrant la possibilité d’orienter depuis le sol le faisceau dans toutes les directions, malgré un serrage quelquefois récalcitrant au format clé Alène. Bonne initiative, ses deux pieds possèdent aussi deux inserts quart-de-tour pour y fixer les crochets maintenant standard équipant nos automatiques.
Le mécanisme de la barre est même prévu pour une installation en “Line Array”, ainsi un ensemble de SunBeam pourra être fixé comme les barreaux d’une échelle, même si je n’y vois pas, au delà de la prouesse mécanique, un intérêt de tous les jours.
Rampe étanche
L’arrière du monolithe accueille à gauche les connecteurs étanches d’alimentation dans un format industriel de type Harting, une embase 4 plots à clapet métallique, ainsi que deux fouets en XLR 5 broches in&out pour le DMX.
Le menu, réduit à sa plus simple expression permet le changement d’adresse DMX, un contrôle manuel, et c’est à peu près tout. Un petit smiley affichera son sourire béat en cas de bonne réception du DMX, ce qui humanise un tantinet toute cette testostérone industrielle.
La gestion de la barre est assez particulière puisqu’elle utilise de 5 à 22 paramètres, le nombre de canaux ne se réglant pas dans le menu mais via la sixième voie de contrôle. Dans le premier mode, le dimmer passe en 16 bits, le constructeur ayant fait l’impasse sur le traditionnel PWM, la courbe de réponse très linéaire se révèle très fine à bas niveau. En contrepartie la majeure partie du flux perceptible s’ajuste dans les 10 premier % du fader d’intensité.
La Sunbeam 4C se divise en 4 groupes de leds maximum commandés indépendamment.Un filtre strié se glisse devant les optiques pour diffuser plus en hauteur ou en largeur au choix.
Deux voies de strobe suivent, ainsi que le contrôle du zoom. Celui-ci permet, sans aucune action mécanique, de flouter le flux lumineux de 10° à 40° environ, pour couvrir plus facilement la zone à éclairer.
Les autres canaux servent à diviser la barre en 4 groupes de leds (maximum), chaque partie se contrôlant en RGB + W, mais dans ce cas le dimmer passe en résolution 8 bits.
Il est bon de noter que le constructeur parle aussi de gestion “gamma” sans que l’on sache très bien de quoi il s’agit, la notice disponible uniquement en allemand n’aidant guère les francophones.
Couleurs homogènes
Les couleurs obtenues sont très homogènes, pas d’une puissance folle et plutôt calibrées théâtrales avec des rouges et des verts assez clairs, un bleu profond et un blanc très froid, pour un ensemble de teintes lors des mélanges permettant d’obtenir de solides ambiances tout en subtilité.
Le Sunbeam se destine avant tout à éclairer des cycloramas ou des fonds de décors TV, sans céder à la course à la puissance ni aux couleurs saturées des scènes de concert. Un ingénieux système de filtres striés façon “Silk”, se glissant devant les optiques, permet d’augmenter le faisceau en largeur ou en longueur sans perdre trop d’intensité.
Au final, un produit aux utilisations vraiment spécifiques, mécaniquement très soigné, mais pas franchement tout terrain, dont l’apparente discrétion des leds n’empêchera pas un travail d’éclairage fin et abouti.
Fabriquée en Allemagne Prix du Sunbeam 4C 50 : 2.222€ HT Prix du Sunbeam 4C 100 : 3.402€ HT
Après la sortie le 12 novembre 2013 de son album live « Îl(s) », Matthieu Chedid alias -M- vient de clôturer sa tournée française par trois dates à Bercy, en attendant de repartir sur les routes, qui le conduiront tant en Chine, qu’à New York et dans de nombreux festivals l’été 2014.
Charles de Schutter, ingénieur du son de Matthieu Chedid, est un vrai fan des microphones Audio-Technica. Pour la tournée de -M-, il a choisi d’utiliser le microphone à directivité variable AT4050 sur les amplis de guitare, deux microphones à ruban AT4080 sur la batterie, le microphone chant dynamique hypercardioïde AE6100 pour Matthieu Chedid et le microphone cardioïde à électret AE3000 pour les toms.
Avant d’être ingénieur du son, Charles de Schutter est à la base un musicien qui a toujours été attiré par l’aspect artistique et technique des enregistrements et des concerts.
Après des études d’ingénieur du son à l’IAD en Belgique (dont il est originaire), Charles commence sa carrière dans le Live avec des groupes tels que Pleymo, Ghinzu, Superbus, Kyo, Daran, ou encore Ozark Henry, pour ne citer qu’eux.
C’est la complicité qu’il développe avec les artistes qui l’incite alors à s’intéresser à la production et à développer une activité en studio. La collaboration entre Charles de Schutter et Matthieu Chedid s’est faite tout naturellement : Matthieu Chedid recherchait un ingé son mixant en live et en studio, et doté d’une culture plutôt anglo-saxonne. Après avoir écouté un de ses titres mixé par Charles Matthieu a été conquis.
C’est lors de la date parisienne de la tournée que Charles de Schutter nous a expliqué ses choix de microphones pour cette tournée internationale.
Les choix de Charles de Schutter
L’AT4050 sur les amplis de guitare : C’est le tout premier microphone Audio-Technica que Charles a utilisé. C’est Mick Hughes (ingé son de Metallica) qui lui avait fait découvrir à l’époque.
Charles de Schutter : “C’est un excellent micro statique qui restitue de manière très naturelle le son d’un ampli guitare. Il accepte un gros niveau, et est très robuste et fiable.”
N’ayant pas l’overhead, Charles a positionné une paire d’AT4080 sous la batterie pour lui donner une image plus naturelle.
Charles de Schutter : “J’ai placé deux micros de part et d’autre de la grosse caisse, légèrement inclinés et alignés sur le micro kick. Ça me donne une image très complète.”
L’ AE6100 pour Matthieu Chedid : Charles voulait un micro chant hyper-cardio pour guitariste-chanteur avec un fort niveau sur scène, tout en gardant une couleur très définie et claire.
Charles de Schutter : “L’AE6100 est selon moi le meilleur micro pour Matthieu !”.
Les AE3000 pour les toms : Il les a choisis car ce sont des statiques large capsule.
Charles de Schutter : “Ils me donnent l’attaque d’un micro statique et l’épaisseur et le naturel d’une grande capsule à l’opposé de petites capsules qui donnent un son presque électronique !”
Conçu pour compléter et étendre la gamme d’équipements d’entrées/sorties à haute fréquence d’échantillonnage pour les consoles SD, le D2-Rack dispose de connexions MADI BNC et CAT5, lui conférant une grande polyvalence y compris en tant qu’unité indépendante.
Tirant parti des derniers convertisseurs équipant la gamme SD DiGiCo, le D2-Rack offre, dans un coffret plus compact, plus efficace et plus économique, une solution qui, à 48 comme à 96kHz, maintient le même nombre de voies.
Le D2-Rack existe en deux versions différentes : 48 entrées micro et 16 sorties ligne plus 2 slots vides pour accueillir des cartes permettant 16 sorties additionnelles au format analogique, AES ou Aviom. Ou 24 entrées micro et 24 entrées AES en conservant les mêmes possibilités de sorties.
En système avec la SD8 Le D2-Rack donne à votre console SD8 la possibilité de travailler à 96kHz sans perte de ressources et de tirer pleinement parti de la puissance du « Stealth Digital Processing” nouvellement embarqué. Un couplage SD8 et D2-Rack va bientôt être proposé à un prix avantageux.
En Système avec la SD9 Après le succès rencontré avec le Rack Pack SD9, DiGiCo va introduire une nouvelle offre sous la forme du couplage entre la console SD9 et le D2-Rack offrant une solution plus compacte et abordable.
» Être en mesure de délivrer le plein potentiel des SD8, SD9 et SD11 à 96kHz avec la nouvelle génération de racks de scène est un grand pas en avant » déclare le directeur général de DiGiCo James Gordon. « Cela va permettre aux utilisateurs de nos produits de disposer d’une qualité audio maximale avec une latence totale n’atteignant pas la milliseconde. »
Le SD9 Rack Pack muni de deux racks de scène à 32 entrées et 8 sorties ligne est toujours disponible auprès de DV2 à un prix préférentiel.
Tout d’abord présentée au Namm fin janvier, la nouvelle série de consoles compactes MG revisitée de Yamaha a fait ses débuts officiels européens cette semaine à l’ISE. Développée en réponse à des demandes de terrain et complètement redessinée, cette nouvelle série comprend dix modèles en 6, 10, 12,16 et 20 entrées dotées de préamplis classe A D-PRE.
Les préamplis D-PRE à composants discrets « Inverted Darlington » fonctionnant en classe A sont les modèles équipant les consoles haut de gamme de la marque au trois diapasons.
Ils offrent une réponse en fréquence très étendue, un faible niveau de bruit, avec une dynamique et une linéarité exemplaires, et délivrent un son naturel exempt de distorsion quelle que soit la source.
La gamme MG utilise par ailleurs dans le trajet du signal de nouveaux amplis opérationnels spécialement développés.
Le modèle MG20 en version UX avec un processeur SPX 24 effets et l’interface audio USB 24 bits/192 kHz.
Les MG10, 12, 16, et 20 existent également en version XU qui incorpore une version améliorée du processeur d’effets SPX avec 24 effets différents (16 dans l’ancienne série MG) de même qu’une interface audio USB en 24 bits/192 kHz (sans nécessiter un driver particulier).
Cela permet de reprendre des fichiers provenant d’un PC (ou d’une tablette) aussi bien que d’enregistrer les sorties de mixage avec la version AI de Cubase (Steinberg) fournie avec les consoles. Les modèles XU sont également compatibles avec le kit de connexion Apple camera ou Lightning vers USB (iPad, iPhone).
Le modèle MG06 existe lui en version X avec six effets SPX de réverbérations et délais. Toutes les consoles sont équipées d’une alimentation à découpage universelle interne et d’un châssis en tôle d’acier revêtu d’une peinture en poudre cuite très résistante.
La gamme d’enceintes CIS VSX Un système de connexion et d’accroche vraiment prévu pour l’installation
Yamaha présentait également les nombreuses adjonctions à la série d’enceintes CIS (Commercial Installation Solutions) avec notamment des modèles VXC et VXS se conformant à la norme EN54-24 spécialement développés pour les systèmes PAVA (Public Adress Voice Alarm) et leurs électroniques de complément : amplificateurs multicanaux XMV, matrices MTX et contrôleurs DCP. Le logiciel de configuration (free) CISSCA permet de calculer le nombre d’enceintes CIS requis dans une taille de salle spécifiée par l’utilisateur avec le niveau acoustique estimé délivré par le système.
Panasonic fournit la plus grande quantité de caméras de surveillance de l’histoire des Jeux Olympiques et aussi un nombre record de grands écrans à leds dont la superficie totale dépasse 1700 m2.
Panasonic Corporation, sponsor mondial TOP (The Olympic Partner) de la catégorie produits audiovisuels (AV), met à disposition ses équipements, notamment son matériel vidéo Full HD – pour les XXIIe Jeux olympiques d’hiver qui se déroulent à Sotchi, en Russie.
Panasonic collabore avec le Comité international olympique (CIO), le Comité d’organisation olympique de Sotchi et le Service de diffusion et de captation des Jeux olympiques (OBS) pour offrir un soutien sans faille à l’organisation des Jeux olympiques d’hiver 2014.
Le fabricant japonais a fourni une grande quantité de produits AV de différents types pour les sites de compétition et les installations olympiques, notamment des dispositifs d’affichage sur grand écran led, des systèmes audio, du matériel de diffusion, des projecteurs, des téléviseurs VIERA et des équipements de communication vidéo HD.
Panasonic a d’ailleurs déployé pour Sotchi le plus grand nombre de caméras de surveillance de l’histoire des Jeux olympiques, et un nombre record de grands écrans led.
Nexo va dévoiler son nouveau système compact GEO M6 à Francfort lors de PL&S, un système ligne source axé sur la polyvalence d’emploi et reprenant les gènes de la marque : modularité, flexibilité d’emploi, SPL élevé et rendu clair et intelligible.
Lors de la conception de cette nouvelle gamme GEO M6, NEXO a fait le choix d’ajouter à ses cibles habituelles du touring et de la diffusion live, celles de l’événementiel et l’installation (salles de théâtre et de conférence, centres commerciaux, … ).
Lors de son lancement, la gamme GEO M6 comportera deux références : la tête M620 et l’unité de complément de grave M6B.
La GEO M620 est une tête large bande pouvant opérer seule, en ligne à courbure constante ou bien en ligne à courbure variable. Extrêmement compacte (373 x 191 x 260 mm – LxHxP), la M620 joue dans la cour des grands malgré un poids inférieur à 10 kg. Disposant d’un HP de basses à longue excursion et à haut rendement de 6,5 pouces conçu par Nexo et d’un moteur à gorge un pouce sur un guide HR optimisé par BEA/FEA (Boundary/Finite Element Analysis).
La M620 couvre le spectre allant de 80 Hz à 19 kHz dans ±3 dB et délivre un SPL Max de 128 dB. La directivité horizontale est au choix de 80° ou 120° et verticalement de 20° avec une angulation de courbure ajustable de 0 à 20°.
Le GEO M6B est un module de renfort de niveau de grave et de bas médium pour des applications plus énergivores comme la musique live. Equipé d’un HP de 6,5 pouces à longue excursion en 8 ohms, il ne pèse que 7,6 kg et partage les mêmes dimensions que la tête M620, ce qui permet aux deux d’être assemblés au sein d’une même ligne. Disposant d’un évent à embouchure évasée qui améliore à la fois l’efficacité et la linéarité à haut niveau, le M6B offre une réponse en fréquence allant de 70 Hz à 1 kHz (à – 6dB). L’ébénisterie des GEO M6 est réalisée avec un composite de polyuréthane disponible dans l’ensemble des couleurs de la palette RAL. L’amplification est confiée à l’unité NXAMP4x1 TDcontroller avec trois têtes par canal, ce qui conduit à n’employer qu’une unité pour 12 têtes.
La tête GEO M620 peut être utilisée, en fonction des besoins, seule, par paires, en cluster de 3 ou 4 têtes, en lignes comportant jusqu’à 12 boîtes avec les accessoires NEXO permettant l’accroche, la fixation sur un mur, sur un pied ou en pile au sol. Elle peut être complémentée par un des nombreux subs du catalogue NEXO en extension de grave afin de constituer des ensembles cohérents. Les renforts spécifiques GEO M6B seront soit placés en tête d’une ligne de M620 afin de l’allonger et de mieux contrôler le bas du spectre ou bien être fixés sur le côté des têtes.
« Avec notre système haut de gamme, NEXO a créé et mis en lumière le concept ayant donné ses initiales à l’acronyme STM : Scale Through Modularity » dit le directeur des ventes de NEXO Denis Baudier. « La nouvelle gamme GEO M6 fera bénéficier chaque prestataire de la modularité qui est son ADN et permettra une facilité d’adaptation à chaque demande aussi spécifique soit-elle.
De plus, son design et son look lui ouvrent les portes de l’installation fixe depuis le montage simple par paires contre un mur jusqu’à des lignes de 12 dans les lieux de culte ou les salles de plus grande importance. Cette nouvelle série dispose des performances nécessaires pour répondre à un nombre important d’usages différents. »
L’église Calvary de Naperville située dans la banlieue ouest de Chicago vient de bénéficier de cinq mois de travaux ayant pour but d’augmenter le nombre de places assises, la passant de 2500 à 3000, sans modifier le gros œuvre du bâtiment. En plus des aménagements, l’ensemble de l’infrastructure audiovisuelle a aussi été totalement repensée par CCI solutions, un prestataire d’Olympia dans l’état de Washington.
À en croire Duke DeJong, le responsable des relations avec les lieux de Culte de CCI, le client a souhaité que l’audio soit l’élément privilégié dans l’ensemble du projet. « Dès le départ, les responsables de l’église ont placé la barre très haut et souhaité que le nouveau système aille au delà de – l’essai transformé – ont-ils précisé. « Ils ont spécifié un rendu acoustique intelligible, puissant et flexible, en somme spectaculaire dans tous les domaines ».
Muni de ce cahier des charges, Mark Pearson, consultant senior chez CCI, et son équipe ont lancé un appel d’offres auprès de trois fabricants d’enceintes, demandant à chacun d’entre eux deux designs différents. Des six propositions, c’est celle de L-Acoustics en Kara qui a été retenue.
Dave Sheneman, le directeur technique de CCN raconte : « Nous avons été faire une écoute chez L-Acoustics à Oxnard avec Tim Loar, à la fois pasteur et client. Nous avons été impressionnés par le rendu des systèmes Kara et Kiva qui nous ont été présentés alors que l’écoute a eu lieu à ciel ouvert sur un parking, des conditions très peu avantageuses pour le niveau de grave. Notre choix s’est très vite porté sur le Kara-i.
Après rénovation, l’église Calvary dispose désormais d’un système en montage LCR composé de trois lignes de 9 Kara-i chacune, soit un total de 27 boîtes. La partie grave est reproduite par deux lignes de 4 SB18-i, chacune accrochée contre les têtes gauches et droites avec en renfort, et jouant avec l’effet de sol, 4 SB28 placés sous le plateau et face aux fidèles.
8 contrôleurs amplifiés LA8 assurent le drive et la puissance de l’ensemble du système principal. Les premiers rangs de sièges sont débouchés par quatre enceintes coaxiales 8XTi et quatre petites 5XT, le tout étant pris en charge par deux contrôleurs LA4.
« Avec des services religieux où s’expriment 9 chanteurs principaux, un cœur de 80 voix et un orchestre composé de trois guitares électriques, une basse, deux claviers, un orgue et une batterie, tous en même temps, il était essentiel de disposer d’une réserve de puissance et d’une parfaite clarté » note Duke DeJong. « Le système L-Acoustics que nous avons installé délivre une importante pression acoustique, tout en restant très transparent et tout le monde à manifesté sa pleine satisfaction à son écoute.
Dave Sheneman pointe la meilleure couverture comparé au système précédent comme étant l’amélioration fondamentale à ses yeux. « Le challenge résolu par l’ensemble constitué des Kara-i ldes SB et des XT a été celui de parfaitement couvrir une salle très large et de forme rectangulaire.
Le parfait recoupement entre les différentes lignes, la répartition du grave et le débouchage opéré par les XT ont conduit le rendu à atteindre des niveaux de pression importants tout en restant naturels dans l’ensemble de la salle. Randall Ross, le pasteur principal, nous a fait part de son immense joie et à déclaré avoir réalisé avec ce système un des meilleurs investissements jamais réalisés par ce lieu de culte. »
Pour le premier service religieux après la modernisation des lieux, Nicole Serrano, une des finalistes du télé crochet The Voice, est venue prêter sa voix. Deux semaines plus tard c’est Sarah Kelly, nominée aux Grammy Awards, qui a interprété quelques chansons.
Lors de son lancement officiel au Plasa début octobre, tout le monde en parlait ! La vidéo du spectacle de démonstration de Clay Paky a enregistré jusqu’à plus de 10 000 vues dans les premières vingt-quatre heures, les professionnels de l’éclairage reconnaissant sur les réseaux sociaux un produit vraiment innovant à même de leur offrir un éventail de nouvelles possibilités de création.
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En un mois d’existence, le B-EYE avait déjà remporté un prix au Plasa et au LDI, les deux plus grandes récompenses au monde dans notre industrie des deux côtés de l’Atlantique.
Clay Paky nous a communiqué les infos de début de carrière de ce projecteur et les premières remontées du marché.
En Janvier 2014, des B-Eyes étaient embarqués dans le kit lumière du spectacle d’ouverture des Brit Awards ; puis ils furent utilisés pour le Jonathan Ross Show, diffusé en Grande-Bretagne par ITV.
Effets Kaleidoscopiques
Le B-EYE a été spécialement mentionné pour de nombreux événements en direct, des émissions de télévision et des conventions d’entreprises.
Récemment il était particulièrement en vue au cours du Super Bowl 2014 pendant le show de Bruno Mars et les Red Hot Chilli Pepper’s au cours de la mi-temps.
Glyn O’Donoghue, directeur général de Ambersphere Solutions, distributeur exclusif de Clay Paky pour le Royaume-Uni, a déclaré: » Le B -Eye est une toute nouvelle catégorie de lyre. Il est à la fois wash performant avec une plage de zoom très étendue, et un beam puissant avec un faisceau découpé et un mouvement ultra-rapide. Les gens aiment vraiment cette combinaison. Mais quand nous montrons les effets que le B -EYE peut produire, ils sont bluffés ! L’association du wash, du beam et des effets spéciaux dans un seul et unique appareil, est une opportunité séduisante pour les concepteurs et les sociétés de location! Nous recevons des questions sur site de la part des scénographes aussi ».
D’intéressants retours d’expérience viennent aussi d’ACT Lighting, le distributeur de Clay Paky pour le marché américain. George Masek, vice-président d’Automated Lighting, a rapporté certains commentaires recueillis pendant des démos : » Les clients conviennent que B -Eye est équivalent à trois appareils très performants en un. Il dispose d’une grande capacité de génération et de mélange de couleurs, une qualité de faisceau attrayante avec une plage de zoom étendue et aucune diminution d’intensité visible au centre du faisceau pour les plus grands angles”. Masek ajoute : «Avec l’utilisation des 37 micro-lentilles et de l’optique tournante, l’appareil est un générateur d’effets spectaculaires. »
Le premier pays d’Europe continentale à recevoir un nombre important de B-Eye est l’Allemagne. Herbert Marx, directeur des ventes de Lightpower GmbH précise : » Le nouveau Clay Paky A.leda B -Eye a complètement conquis nos clients avec son flux lumineux élevé, sa richesse de couleurs et ses fonctions combinées de wash et de beam. Sa gradation extrêmement progressive et très précise, sans changement de colorimétrie, a été bien perçue. En outre, le B-Eye offre de bonnes caractéristiques en lumière blanche : on peut accorder toutes les nuances qu’il produit avec une température de couleur déterminée « .
Lors du salon ISE, Audio-Technica a présenté sa nouvelle gamme de casques professionnels de monitoring M-Séries ainsi que le nouveau microphone statique subminiature cardioïde contour d’oreille BP894 et un système de transmission HF pour guitare.
Introduits lors du dernier Namm et se basant sur la signature sonore de l’ATH-M50, Audio-Technica rénove sa gamme de casques ATH-M avec les modèles ATH-M20x, ATH-M30x, ATH-M40x et ATH-M50x.
Les M20x à M40x sont dotés de transducteurs de 40 mm avec aimants en terres rares, et de bobines en aluminium recouvert de cuivre. Leurs oreillettes couvrent parfaitement les oreilles pour améliorer l’isolation en environnement bruyant. Leur grand confort d’écoute les prédestine aux longues séances de studio.
L’ATH-M50x, avec ses transducteurs de 45 mm, constitue la nouvelle version de l’ATH-M50 avec des coussinets d’oreille plus résistants, plus durables et trois câbles détachables.
A l’ISE, la marque a également lancé un microphone statique cardioïde contour d’oreille, le BP894 MicroSet subminiature. Inspiré du modèle A-T BP892 MicroSet, le BP894 dispose d’un boîtier de protection de la capsule pivotant pour une utilisation sur n’importe quelle oreille, ce qui assure un placement optimal. Il permet de viser directement la source sonore avec la capsule.
La directivité très régulière permet une bonne atténuation des bruits ambiants et une grande marge de gain avant accrochage. Pour son alimentation, le module XLR AT8539 l’adapte à une ligne fantôme 48V (11-52 V). Le BP894 admet des niveaux de 135 dB SPL max avec une réponse allant de 20Hz à 20 kHz.
Enfin la marque nippone a présenté un système de transmission sans fil (2,4 GHz) pour guitare, le « Stombox » (ATW 1501) Système 10, au format pédale d’effets avec un sélecteur de fonctions “footswitch” (changement d’ampli, mute).
Le système Stompbox se compose d’un récepteur «Stompbox» ATW-R1500, d’un émetteur de poche ATW-T1001 UniPak, d’un câble guitare AT-GcW et de bandes Velcro afin de fixer le récepteur dans un pédalier. L’ATW-R1500 est un récepteur numérique doté d’un boîtier métallique, d’un affichage du numéro de canal HF utilisé, d’un indicateur du niveau des piles de l’émetteur et d’indicateurs lumineux d’écrêtage du signal audio (Peak) et de couplage (Pairing).
Un même récepteur peut être couplé à huit émetteurs de poche Unipak et les trois niveaux de diversité (en fréquences, temps et d’antennes) garantissent une transmission fiable. Par exemple, l’émetteur exploite deux fréquences de transmission allouées dynamiquement et la transmission s’effectue en multiplexage temporel (pour annuler les effets de multi trajet).
Prix publics conseillés :
Casque ATH-M20x: 49,00 € HT
Casque ATH-M30x: 69,00 € HT
Casque ATH-M40x: 99,00 € HT
Casque ATH-M50x: 159,00 € HT
Casque ATH-M50xWH: 179,00 € HT
Casque ATH-M50xBL: 179,00 € HT
Micro BP894 et 894-TH avec alimentation AT8539: 439 € HT (disponibilité mars 2014)
Micro BP894cW et cW-TH: 339 € HT (disponibilité mars 2014)
Avec la nouvelle année, démarre un nouveau partenariat entre Robert Juliat et AED Distribution qui devient son distributeur officiel dans les trois pays du Benelux.
AED distribution, déjà distributeur de la marque française en Belgique et au Luxembourg depuis 2011, ajoute la Hollande à son territoire officiel depuis 1er janvier 2014.
“Nous sommes ravis de représenter la gamme complète de projecteurs Robert Juliat sur tout le territoire du Benelux et particulièrement sur le marché des théâtres” commente Hans Vanderheijden, directeur général de AED Distribution HQ.
“Du projecteur à une seule lentille aux poursuites, en passant par les découpes, la gamme Robert Juliat couvre tous les besoins des salles quelle que soit leur taille.”
“La connaissance des produits et le service apporté à la clientèle par AED Distribution constitue un support central de haut niveau à tous les utilisateurs de solutions Robert Juliat dans les pays du Benelux”, ajoute Claus Spreyer, directeur des ventes de Robert Juliat.
“Grâce à AED et à la famille de distributeurs RJ, nous sommes en mesure de fournir le même niveau d’assistance à nos clients dans cette région que dans le reste du monde.”
ISE 2014, Amsterdam Les visiteurs de l’ISE 2014 sont invités à découvrir les projecteurs Robert Juliat sur le stand de AED Distribution du 4 au 6 février 2014. Stand 1F-85
L’enceinte RR12, deux voies, équipée du tweeter RBN602rsr monté sur le guide Morph-Max
A l’ISE (4-6 février, RAI, Amsterdam), Alcons Audio expose les nouvelles références équipées des dernières évolutions de sa technologie de tweeter à ruban haute puissance RBN : le système point source modulaire RR12 introduit courant décembre et la nouvelle série CRMS (Cinema Reference Monitor Systems).
L’enceinte point source RR12, passive deux voies, occupe une boîte trapézoïdale symétrique permettant, avec ses caractéristiques de dispersion horizontale, de réaliser des agrégats pour obtenir une ouverture horizontale multiple de 30° avec un couplage optimum et sans interférences dans le plan de couplage.
Elle met en œuvre le tout nouveau tweeter à ruban de 6’’ RBN602rsr et un woofer 12’’ double spider avec bobine 4’’ conçu sur mesure. Les deux transducteurs sont équipés d’aimants au Néodyme et le raccordement s’effectue par filtrage passif (vers 1 kHz).
Le tweeter RBN602 est monté sur un guide asymétrique multicellulaire baptisé « Morph-Max » qui permet un parfait contrôle de la directivité verticale sur toute la bande 1 kHz-20 kHz.
Trois RR12 couplées en horizontal pour une couverture de 90° et +20-40° en vertical.
L’assemblage d’éléments RR12 peut bien entendu se faire dans le plan vertical ou horizontal avec le système de couplage intégré dans les boîtes, ce qui conduit à des incréments de 30° (30, 60 , 90, 120°) dans le plan de couplage et une ouverture asymétrique de 60° (20/40°) dans l’autre.
Le RBN602 accepte des niveaux de puissance crête de 1000 W avec un rapport dynamique RMS/crête de 1 :17 , et les transducteurs subissent des tests de 1000 heures au clipping en déverminage, ce qui permet à Alcons de proposer une garantie de 6 ans.
Le système CMRS met en œuvre des ébénisteries peu profondes notamment pour les subwoofers. Un challenge …
Le système de monitoring Cinema CRMS est conçu pour répondre aux besoins des studios de post-production, des salles de projection aussi bien que pour réaliser des systèmes home cinéma haut de gamme.
Il est constitué de l’enceinte CRMSmkII (main), de l’enceinte CMRScompact (surround) toutes deux équipées des derniers tweeters à ruban pour respecter l’équilibre tonal, et de subwoofers ultra plats pour satisfaire à ces besoins spécifiques.
Tout comme les autres systèmes Alcons dont la RR12, son complément d’amplification et de traitement de signal approprié est le système Sentinel 4 canaux classe D (OS Linux embarqué) qui peut délivrer jusqu’à 10 kW en crête et dispose de conversions (et d’entrées AES3) en 192 kHz.
Enfin Alcons exposera la colonne ligne source modulaire QR24 dont nous avons déjà parlé dans ces colonnes.
Après le succès, mérité, de la lyre Wash A12, le fabricant allemand dégaine le Sparx 7, un projecteur à effets beam et de matriçage, ultra compact doté de 19 led 15 W et dont le zoom permet d’ouvrir le faisceau à 40°. C’est au PL&S 2013 puis au Plasa qu’il nous a été présenté par la charmante Stephanie Walloner, responsable vente et marketing chez JB-Lighting. Il nous a fallu prendre notre mal en patience avant de pouvoir tester la nouveauté 2013 de la marque allemande.
Sparx attaque
Le Sparx 7, et ses 19 leds multi-chip RGBW 15 W, ressemble extérieurement, hormis l’optique, à un petit A12 ; il est aussi légèrement plus petit qu’un A8 et pèse 2 kg de moins. Peu encombrant et léger, il peut facilement s’intégrer dans de nombreuses configurations de scènes.
Si sa vocation première est de produire des effets de beam et de matriçage, il peut aussi, grâce à son zoom et à sa lentille diffusante, être utilisé comme un wash, en lumière de contre pour créer des ambiances. Son corps utilise le même plastique solide et légèrement brillant que ses deux prédécesseurs. On note l’absence de blocage pour le Pan et le Tilt, ce qui évite les problèmes de casse de ces systèmes qui peuvent engendrer des erreurs de déplacement. Par contre, lors des opérations de maintenance, une main sera monopolisée pour tenir la tête ou le bras.
Le Sparx 7 fonctionne dans toutes les positions et possède 8 fixations ¼ de tour permettant d’accueillir deux supports de crochet Omega Bügel dans de multiples configurations. La fixation de l’élingue de sécurité se trouve sur une des faces du socle, donc sans risque de gêne lorsque la machine est posée.
C’est sur cette même face que l’on retrouve toute la connectique : quatre prises XLR en trois et cinq points pour le DMX et une alimentation 220V. Je pense que de nombreux utilisateurs vont regretter l’alimentation Powercon et sa recopie présentes sur les A8 et A12. On retrouve par contre le système DMX sans fil propriétaire JB-Lighting TRX, très utile.
Sur un des cotés, on retrouve l’afficheur et ses 2 lignes de 4 boutons. Ils permettent l’accès à un menu dans lequel les aficionados de la marque ne seront pas perdus.
La connectique DMX et PuissanceL’afficheur et ses 8 boutons communs à tous les projecteurs à leds JB-Lighting
The Sparx
Afin d’explorer toutes ses possibilités, nous avons choisi de travailler avec le mode 2. Suivant vos besoins, il est possible de choisir entre trois modes : 32, 44 ou 24 canaux DMX. Le choix du mode modifie principalement la manière de contrôler les effets internes et les couleurs. Après quelques tours de chauffe pour prendre la machine en main, on commence par la découverte du menu.
On peut choisir entre deux courbes pour le dimmer : Linear ou Square. Comme son nom l’indique, la première courbe permet une progression régulière du dimmer alors que la seconde est plus arrondie et ralentit la montée ou la descente. Les deux courbes sont régulières et la progression du Dimmer est très propre.
La fonction Shutter est aussi entièrement informatisée et donc dépourvue des inconvénients mécaniques. Les effets programmés offrent diverses possibilités aussi bien en transitions fondues que sèches. En complément de la fonction Shutter on trouve une fonction Sparkle qui permet de créer des effets de scintillement entre les leds. On obtient très facilement des effets très intéressants et dynamiques.
Le système optique diffère des deux précédents modèles. La nouvelle forme des lentilles permet de créer une matrice sur l’intégralité de l’ouverture de la tête et non en hexagone comme sur le A8 ou le A12. D’après nos chiffres, cette nouvelle optique permet d’obtenir un faisceau plus serré, ce qui est plutôt positif pour une machine à effets.
Le savoir-faire de JB-Lighting et la qualité de ses optiques a permis d’obtenir pratiquement autant de puissance lumineuse en faisceau serré avec les 19 leds du Sparx qu’avec les 37 du A8. Le résultat est au rendez-vous, on a un vrai bâton de lumière homogène, brillant et puissant.
Les 19 lentilles sur leur supportLe puissant faisceau serré
La profondeur de la tête étant inférieure à celle de ces prédécesseurs, la course du Zoom est plus petite mais une ouverture maximum de 43° reste très satisfaisante et permet au Sparx de pouvoir jouer le rôle d’un Wash quand on doit choisir entre machine à effet ou wash.
De plus, si l’on a vraiment besoin d’un faisceau de type wash, on peut gommer les quelques défauts visibles en projection sur l’extérieur du faisceau avec la plaque de Frost qui vient remplacer la plaque d’origine. Il existe aussi un filtre qui s’ajoute à cette dernière offrant une solution intermédiaire. Comme on le voit sur la vidéo, le Zoom est parfaitement linéaire est aucun accroc ne vient perturber les déplacements très lents. Les déplacements rapides sont tout autant satisfaisants.
Grâce aux deux moteurs pas à pas hybrides triphasés, les mouvements en Pan et Tilt sont rapides, fluides et précis ou très lissés aux vitesses lentes ; le test de la diagonale est parfaitement réussi. La course maximum du Tilt est de 330° et celle du Pan de 450°. Cette dernière valeur est un peu faible et pourra demander quelques efforts supplémentaires lors de la programmation mais rien de méchant !
J’ai particulièrement bien aimé la gestion des couleurs. Bien que l’on ait un système RGBW, JB-Lighting ne s’est pas contenté de trois paramètres de couleurs mais a ajouté un paramètre roue de couleurs très complet et a même poussé le détail jusqu’a ajouter des demi-couleurs. Les correcteurs de température à la fin de la roue peuvent aussi s’avérer très utile ainsi que le CTC progressif.
Quant à la trichromie, elle peut, suivant le mode, être choisie en 8 ou 16 bits et tout comme pour le dimmer, en courbe Linear ou Square. Au niveau couleurs, le résultat se révèle très bon. Les couleurs sont homogènes, aussi bien au niveau du faisceau qu’en projection. Les transitions sont propres et bien sûr grâce à la led, elles sont instantanées. Les puces RGBW autorisent une large plage de couleurs et en combinant les canaux de trichromie avec la fonction CTC, on obtient très facilement la teinte désirée, qu’elle soit saturée ou pastel.
Le mélange des couleurs est homogène et permet un large éventail de teintes
La grosse innovation du Sparx 7 et le tour de force de JB-Lighting est d’avoir créé un projecteur à effets de matriçage avec un nombre de canaux allant de 24 à 44 alors que pour 19 leds RGBW, il en aurait fallut entre 85 et 160 pour contrôler individuellement chaque Led.
Pour arriver à un tel résultat, le constructeur allemand a développé un générateur d’effets interne et pilotable via 11 à 31 paramètres (76 à 152 pour une matrice 8 ou 16 bits). Cette nouvelle approche est un peu déroutante et demande, comme tout nouveau logiciel, un temps d’adaptation mais avec un peu d’entrainement et de patience on apprend vite à maîtriser la bête !
Des effets de matriçages et de couleurs via le générateur interne
Le générateur est divisé en deux grandes parties, le Mapping des leds et les couleurs. Pour la première partie, la matrice est divisée en groupes de leds et chaque groupe est un pas de l’effet. Une fonction permet de choisir l’ordre de défilement des groupes (les patterns) et un troisième paramètre permet de choisir la transition entre les pas et il y a évidemment un paramètre de vitesse.
La partie couleurs est divisée en trois couches (sauf en mode 3). Une couche principale Glow et deux layers pour les effets : le layer Main et le layer Pattern. Le layer Main donne la couleur de base et le layer pattern, la couleur de l’effet. La couche Glow agit sur les deux autres couches.
La fonction Color Spread permet de créer des gradients sur les couleurs de la couche pattern. On peut ainsi facilement créer des effets de dégradés. Pour plus de clarté, il nous a semblé opportun de faire une vidéo explicative pour le générateur d’effet.
Video Sparx FX :
Video Sparx Para :
Promenade dans le Sparx
Les ventilateurs de la tête
La maintenance est assez simple. Pas besoin d’une valise à outils pour le démonter, trois tournevis suffisent, un cruciforme et deux torx, et une petite clef (à pipe de préférence).
Je conseille l’utilisation d’outils aimantés car l’absence de système de blocage entraîne l’utilisation de la seconde main pour tenir la tête de la machine.
On commence par le capot arrière, sécurisé par une élingue, qui dévoile les 3 ventilateurs servant le système de refroidissement actif de la tête.
Les 19 leds RGBW sur leur support
Pour accéder au panneau suivant, il faut démonter le support du capot, la plaque avant et les deux caches qui entourent la tête. On découvre alors le support des 19 lentilles tenu par trois écrous aux axes des trois moteurs de zoom.
En effet, c’est l’éloignement ou le rapprochement du support des lentilles qui permet d’agrandir où réduire la taille du faisceau. C’est le même système de zoom que l’on retrouve dans le A12 et le A8. Une fois le support retiré, on découvre les 19 leds.
De l’autre coté, une fois le support des ventilateurs retiré, on accède à la plaque ou sont fixés les trois moteurs permettant le déplacement des lentilles. Le démontage de ce support demande un peu de patience et de minutie, il faut le faire pivoter légèrement afin de dégager les axes des moteurs du support des leds. On découvre ensuite les tubes permettant de canaliser l’air vers les radiateurs des leds : un tube pour un radiateur pour une led multipuce.
La plaque de support des moteurs de zoom en positionLa plaque démontée, on peut voir les guides pour les axes.Le système de radiateurs individuels JB Lighting, initié dans le A12.
Ce système de refroidissement individuel a deux avantages : le premier est un énorme gain de place, de transfert thermique et de poids.
Le second avantage est que chaque led peut être démontée et changée pour un coût raisonnable de 60 € HT. On peut ainsi prolonger à moindre frais la vie de ce projecteur, cela lui confèrera également une valeur ajoutée pour le marché de l’occasion.
Enfin dans les deux bras de la lyre on trouve d’un coté le système d’entrainement du Tilt avec le moteur dans la partie horizontale, de l’autre coté une partie de l’électronique.
Les chiffres
Derating
Pour les projecteurs à leds, le derating est la première mesure effectuée, il permet de trouver le temps que met le flux lumineux à se stabiliser en blanc RGBW à pleine puissance, soit les pires conditions d’échauffement des puces que l’on ne retrouvera jamais en conditions réelles d’utilisation. Soit on wash en couleurs, soit on utilise le matriçage, soit on envoie des effets de flash de courte durée. Si un ou deux chips sont sollicités à pleine puissance, le derating est alors quasiment nul.
Courbe de derating en blanc RGBW à pleine puissance.
Mesures photométriques faisceau serré
En allumant les chips RGBW à pleine puissance et en faisceau serré, on mesure à 5 m un éclairement au centre, à l’allumage, de 14 500 lux et un flux total de 4250 lumens. Pour comparer avec un projecteur du même fabricant, le A12 dans les mêmes conditions produit 24500 Lux… avec 61 leds contre 19 pour le Sparx. On se retrouve très proche du A8 qui lui a 37 leds.
Faisceau 20° Faisceau large
Lorsque l’on ouvre le zoom au maximum à 43°, un léger trou se forme au centre du faisceau. Le flux atteint 5750 lumens.
This World Ain’t Big Enough For Sparx*
* (Ce monde n’est pas assez grand pour le Sparx)
Comme à son habitude JB-Lighting propose un produit de qualité particulièrement bien étudié. La finition est irréprochable et la qualité et la puissance du faisceau risque d’en surprendre plus d’un. Le Sparx 7 est un projecteur à effets, mais il peut aussi être utilisé en wash.
Cette polyvalence est un plus incontestable qui ravira, en ces temps difficiles, nombre de sociétés qui ne peuvent investir dans plusieurs types de machines, les designers ayant souvent à choisir entre entrée et dessert.
Enfin, sa facilité de mise en œuvre permet de construire rapidement des effets dynamiques et innovants sans pour cela avoir recours à un nombre faramineux de canaux DMX et une programmation longue et fastidieuse. Cela lui donne un avantage certain pour les prestations “One Shot » qui se montent le matin et se jouent le jour même ! Ne voulant pas vous ôter, entièrement, le plaisir des essais, je vous ai laissé quelques bonnes surprises à découvrir par vous-mêmes.