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Les Producteurs au Théâtre de Paris : 1ère Partie

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Nous avons eu la chance et le plaisir de passer une journée entière au Théâtre de Paris avec l’équipe technique du musical de Mel Brooks Les Producteurs, mis en scène par Alexis Michalik.
Au-delà d’un show survitaminé qui fait à juste titre salle comble depuis des mois, on a aussi pu en apprécier tous les rouages techniques avec ses deux piliers sonores, le Sound designer Julius Tessarech et le Chef son et Mixeur Xavier Marchand.

Xavier Marchand et Julius Tessarech, la fougue et la raison.

Les questions ont fusé, les réponses détaillées aussi et de fil en Harting, l’envie de tout garder nous a poussé à couper en deux cette tranche de vie musicale. C’est Xavier qui nous accueille dès le matin pour une visite complète du site.

Le Théâtre de Paris est un format à l’italienne en fer à cheval assez classique avec un orchestre très bien fourni en sièges, la corbeille et un balcon, les deux débordant assez peu.

Les quatre grandes loges latérales les plus excentrées dites les baignoires en bas et loges en haut, accueillent l’orchestre scindé en autant de groupes avec la batterie/percussions, les trois cuivres, les deux claviers avec le Chef d’orchestre et la contrebasse. Les deux premiers étant très sonores, ils sont séparés de la salle par des plexis.
Ça joue entièrement live et bien tous les soirs, le MainStage récupérant pas mal d’instruments tels que harpe ou marimba et permet de remplir les arrangements malgré un nombre de musiciens réduit par rapport à la VO.

Une vue de la salle depuis le plateau. Pile devant, sous la corbeille, on devine la régie son. Au-dessus c’est la régie du théâtre. Remarquez à droite et gauche accrochés à la corbeille, les délais du système à l’orchestre.

SLU : Tu nous parles de la diffusion ?

Xavier Marchand : On panache entre ce qu’offre la salle et nos compléments. On ne voulait rien qui vienne par les côtés du cadre de scène puisque nous avons les musiciens qui sont très près. Nous avons donc reculé dans la salle notre premier plan en V10P d&b.

Une vue des V10P à l’orchestre et des V7P pour la corbeille et le balcon, mais cette fois-ci en vertical.

Toujours à l’orchestre et en délai on a une paire de V7P. Pour la corbeille et le balcon, on a à chaque fois une paire de V7P. Toutes ces boîtes bénéficient de ferrures faites sur mesure. On se sert enfin du système central existant en T10, quatre têtes et un renfort de grave en tête de ligne.
Pour compléter le bas du spectre on a deux Q-SUB cachés sous les deux escaliers donnant accès à la scène à jardin et cour, ils font partie de la diffusion du théâtre et deux autres, deux E15X pour le balcon, que nous avons ajoutés.

Enfin nous avons déployé un nombre important de petites E5 pour déboucher et éclaircir les zones d’ombre comme les loges à l’orchestre et une paire de E8 sur le bas du cadre de scène en guise de side fill, en revanche nous avons gardé les E5 cachées sous le nez de scène derrière un tissu acoustique et qui débouchent les premiers rangs.

SLU : Et pour le surround ?

Xavier Marchand : Ici aussi on a complété les petites JBL de la salle avec des E4 là où c’est nécessaire. C’est plus simple de ne pas être obligé de tirer beaucoup de câble et d’inventer des fixations quand on peut utiliser des enceintes existantes et qu’elles marchent. On a juste câblé leurs amplis ce qui est plus simple et on dispose ainsi de deux plans de surround, un avant et un arrière. On y passe des effets de voix, des effets tout court et des fins de réverbération.

Le diagramme de la diffusion face et retours conçu par Julius et rédigé et mis en œuvre par Xavier.

SLU : Les locations…

Xavier Marchand : Vont fort. On est presque complet tous les soirs.

SLU : C’est plus gros qu’une E5 ce délai face console, monsieur se gâte !

Xavier Marchand : (sourire) Oui, c’est une E6 qui débouche le fond de l’orchestre sous la casquette de la corbeille et elle est pile devant la console.

SLU : On parlait de compléments, mais à de rares exceptions près, vous avez entièrement déployé votre système…

Xavier Marchand : Cette salle accueille des spectacles pour de longues périodes, il y a donc une stratification des boîtes et des câblages datant de périodes très différentes. On a fait le choix d’investir les lieux comme si on était en tournée avec nos snakes et notre câblage sur mesure, y compris l’intercom et la vidéo.

Pas facile de les repérer mais deux E8, ici à cour alimentent la scène avec un mix retour envoyé par la PM5 de la face.

Nous quittons les velours rouges pour une visite du plateau avec ses antennes HF et ses retours.

SLU : Les retours des artistes sur scène sont envoyés par la console face ?

Xavier Marchand : Oui, c’est très habituel dans la comédie musicale, on verra après qu’on laisse aux musiciens le mix individuel. Pour la scène où ils sont 16, on a une paire de E8 juste derrière le rideau puis deux paires de E6 en allant vers le fond de la scène. C’est aussi au fond qu’on trouve une dernière paire de E6 qui nous sert à envoyer des effets spécifiques de distance comme par exemple des sonneries de téléphone.

Il y a entre 250 et 300 silhouettes pour 16 artistes, autant dire qu’ils n’ont pas le temps d’aller se changer en loge, d’où les portants et ce coin vestiaire en fond de scène faisant par moments partie du décor. L’ouverture à gauche mène à la régie HF.

SLU : Le mix retours est typé comédie musicale ?

Xavier Marchand : Comme il se doit avec très peu de voix et beaucoup de piano qui est l’instrument du Chef d’orchestre pour avoir les départs et la note. Il n’y a bien sûr pas de click et il en va de même pour les musiciens.

Un des quatre DPA 4022 dans sa suspension dirigé vers le sol.

SLU : Ces 4 micros au sol sont pour des claquettes ? Tu as un super sol en bois, ce n’est pas assez ?

Xavier Marchand : Non, lors des claquettes, ça joue fort et on manque d’un peu de présence. Ce sont des DPA 4022. On a gardé leur suspension antichoc et on s’est fait fabriquer des petites pattes de fixation. Pour ouvrir un peu le son et lui donner de l’air, j’exploite aussi les micros chant des artistes qui dansent et les deux rôles principaux ont en plus des micros dans les chevilles (rires !)

On quitte la scène pour la première baignoire, celle du Chef d’orchestre et clavier où prend place aussi un second musicien en charge du MainStage backupé par la présence de deux configurations complètes, et enfin de l’accordéon. Tous les musiciens travaillent avec des ears mais filaires.

SLU : Comment les mix sont personnalisés ?

La ME-1 du Chef d’orchestre avec en accès direct les 16 groupes. Celui affiché est le Perc avec les différents sons ou stems accessibles en niveau et panoramique. Les voix et réverbes des voix sont des stems déjà travaillés, de même que les claquettes « Tap ». PrSHO correspond au pré show qui se déroule sur scène mais comme certains musiciens restent dans leurs loges, les signaux sont disponibles.

Xavier Marchand : Avec un système ME de Allen & Heath. On envoie 40 signaux, que ce soient des direct out, des groupes ou des matrices et chaque musicien sur sa consolette ME-1 en fait ce qu’il veut par titre.
Les voix sont légèrement compressées et post-fader. En revanche, j’ai veillé à splitter les tranches où le traitement peut les déranger, les gates spécialement. Idem chez les cuivres où on leur laisse le spectre complet y compris des fréquences qui nous gênent en salle.
Ils choisissent librement entre les trois micros à leur disposition, l’over-head, le TLM et le ruban, lequel ou la somme desquels écouter.

SLU : Les musiciens ont créé chacun leur mix ?

Xavier Marchand : Non, on a programmé dans chaque ME-1 un mix de base pour tout le monde où leur instrument est à 0 et le reste entre -3 et -6 dB. Après, ils se sont appropriés le système et les niveaux, puis ils ont créé leur preset pour faciliter la rotation entre les musiciens.
Enfin on a des sécus sur clé USB qui leur permettent de retoucher les presets l’esprit tranquille, dont la fonction « trim All » qui permet de baisser l’ensemble des groupes et évite de saturer le sommateur. L’introduction du ME a été une réussite dans cette comédie musicale. Les musiciens sont ravis et nous aussi.

Une porte à l’arrière de la scène côté jardin donne sur un espace qui est le passage obligé des artistes et a donc été transformé en régie HF. C’est ici qu’officient à tour de rôle Pierre Cottin qui est Régisseur HF et mixeur FOH alternant, mais aussi Alex Point et Bastien Michalski.

Toute l’équipe son dans le local HF avec, de gauche à droite Alex Point, Régisseur HF alternant, Bastien Michalski Régisseur HF alternant, Xavier Marchand Chef son et Mixeur, Julius Tessarech Sound Designer et Pierre Cottin Regisseur HF et Mixeur Alternant.

Un rack vertical qui n’en finit pas, héberge le splitteur antenne, les 7 récepteurs Shure AD4Q et le gestionnaire de spectre Axient, le tout sur onduleur. Vous l’avez compris, Xavier et Julius ont choisi Shure pour les liaisons numériques et profitent du Dante en sortie des récepteurs pour rester en numérique.

Le rack HF avec en tête les switchs Dante recevant et brassant les sorties des récepteurs Axient en direction de la QL1 de monitoring qu’on devine en bas à droite de la photo et vers la PM5 de la face. La QL1 reçoit tous les micros HF mais aussi un mix orchestre et un premix voix depuis la PM5 plus l’intercom en continu. Remarquez aussi en haut du rack, les deux écrans de contrôle des deux caméras IR principales braquées sur la scène.

Cela fait 28 liaisons au total ce qui s’explique par six rôles principaux redondés via deux packs, deux micros distincts et un A/B sur la console, mais aussi un pré show où les musiciens accueillent le public en jouant sur scène et enfin par deux micros main, toujours pratiques lors des répétitions. Un de ces micros main est d’ailleurs utilisé dans le piano vertical lors du pré show !

SLU : La présence de beaucoup de récepteurs est donc due à du backup ?

Xavier Marchand : C’est ça, les 6 rôles principaux ont deux micros dans un montage maison et deux packs émetteurs. J’ai aussi veillé à répartir les 6 rôles principaux sur des récepteurs quadruples différents pour faire face à une éventuelle panne de l’un des AD4Q.
Les HF sont gérés par Pierre Cottin qui travaille fréquemment ici au Théâtre de Paris et nous a été chaudement conseillé par Patrick Bergeron qui dirige l’audio de Mogador. Pierre est top, et en plus il me remplace une ou deux fois par semaine à la face et pourrait le faire à demeure si un jour je pars.

Un contour d’oreille redondé, sur mesure et fait maison. Le maquillage fait le reste. Les deux capsules sont toujours un peu écartées pour que de l’eau ne reste pas entre elles. Le capteur A est généralement celui vers le haut et le B celui en bas.

SLU : Il y a du savoir-faire bien au-delà de la bidouille ici…

Xavier Marchand : On fabrique nos systèmes micros à partir des 6060 DPA, sauf un 6061 pour un rôle qui a beaucoup de dynamique et tire aussi des coups de feu. Ce savoir-faire on le met par écrit dans notre « bible » où, par comédien/chanteur (idem pour les femmes), tout est écrit et montré.
Ça va de la position du micro et le passage des fils jusqu’aux allergies et à la gestion de la transpiration. C’est utile aussi pour la formation. Nos supports pour deux micros en tour d’oreille sont faits sur mesure à l’aide de corde à piano, manchons et gaines thermo. Mémorisant la forme, ils assurent bien en cas d’arrachement et peuvent être serrés facilement pour le show.

SLU : Comment se comportent les capsules 6060 dans le temps ?

Xavier Marchand : Elles sont très endurantes et résistent mieux que les 4060. On vérifie tous les jours au mike check que le son soit bon et le choix A/B. On a fini par chorégraphier le verre d’eau qu’un personnage prend dans la figure tous les soirs après avoir perdu quelques capteurs heureusement suppléés à la volée, et la quantité d’eau a diminué (rires)

Une capsule 6060 dans les mains de Xavier une fois débarrassée de son capuchon protecteur. La membrane est légèrement reculée ce qui permet à une goutte d’eau d’adhérer aux parois et de tomber facilement à la moindre secousse contrairement à d’autres modèles de micros, y compris chez DPA.
Rien de tel qu’un éventail pour sécher un capteur à la volée sans toucher ou déséquiper un/une artiste dès qu’il quitte brièvement la scène.

SLU : Au fait, qui les fabrique ces contours d’oreille maison ?

Xavier Marchand : Moi avec l’aide des autres techniciens HF. On s’y est mis dès que les répétitions ont commencé. J’ai pour cela une tool avec toutes les pinces, cisailles et accessoires permettant de façonner la corde à piano inox, la même qui est utilisée par les pécheurs. C’est long à faire car on créé aussi des modèles de spare, mais c’est solide et on a ainsi un accessoire essentiel et sur mesure.

SLU : Le choix du contour d’oreille et pas du front ou de la perchette lunette…

Xavier Marchand : C’est dû aux chapeaux présents en grand nombre dans le show et à la volonté de Julius de ne pas voir du tout de micros. Les femmes passent en sous perruque.

SLU : Comment portes-tu les packs dans des costumes changés fréquemment ?

Xavier Marchand : Dans des ceintures Viviana où l’on coud par ailleurs une seconde pochette pour les rôles secourus (une version Double Pouch a été créée NDR). Les packs sont insérés tête en bas grâce à une prise de sortie coudée soudée par Orbital, notre loueur anglais, sur des fils nus. Ce montage qui protège le fil est plus résistant dans le temps.

L’émetteur ADX1M, non seulement petit mais offrant une autonomie excédant largement le temps du show plus l’heure et demi d’allumage pour le premier artiste qui va se faire équiper. L’antenne est embarquée dans le minuscule pack. Remarquez la prise coudée.
Les ceintures pour la taille et de la bonne taille !

La boîte de test, américaine et modifiée par Xavier pour embarquer les piles à l’extérieur.

SLU : En cas de faux-contact…

Xavier Marchand : On répare. Je soude les LEMO. Il faut avoir le bon fer à pointe ultra fine et un peu d’habitude. On a beau mettre des coudes et des gaines souples à tous les endroits sensibles, ça peut arriver que le fil se coupe de manière invisible.
Et puis il faut une boîte pour tester les micros et leurs câbles. Je me suis acheté la mienne, un vrai investissement mais indispensable.

SLU : Et pour les claquettes ?

Xavier Marchand : On utilise des vieux MKE 1 Sennheiser qui ont beaucoup bourlingué. Le fait que Stage soit coproducteur nous donne la possibilité de récupérer quelques éléments comme ces micros qui conviennent très bien à cet usage.

Le montage en strap pour le repiquage des claquettes. Le cahier à pochettes plastiques qu’on devine, contient la bible du repiquage HF des Producteurs, ici les pages dédiées aux claquettes.

Émetteur comme micro sont fixés par des straps médicaux à la cheville des artistes. Le son qu’on en tire complète et précise ce que les 4 micros à même le plateau repiquent et ça permet d’identifier les deux rôles principaux qui en sont équipés du reste des danseurs.

SLU : Le maquillage est assuré par des pros ?

Xavier Marchand : Non, ce sont les artistes qui le font, c’est pour ça qu’on les équipe avec les micros et pour la plupart aussi avec les ceintures et les packs avant, afin qu’ils puissent le faire y compris sur les fils et les rubans adhésifs. On a des lingettes détergentes qui préparent leur peau et la rendent plus adhérente.

La pochette de bouchons officiels et donc pas donnés, fournis par DPA.

Pour éviter que le maquillage n’obstrue ou ne se dépose sur la membrane, on ferme le capteur avec un bouchon qui s’enfile par-dessus et qui est assez gros et coloré pour ne pas oublier de le retirer avant d’entrer sur scène. Un vrai « Remove Before Flight…ou Sing »

SLU : Si Pierre Cottin prend la face, il faut du monde en plus aux HF !

Xavier Marchand : C’est fait. Ils sont trois, mais ce raisonnement vaut aussi pour la façade. Ce type de show est trop demandeur en mix pour pouvoir être remplacé à la volée.
Le pupitreur lumière peut plus facilement laisser sa place et même à la limite un musicien même si les nôtres ont travaillé pour pouvoir se remplacer plus facilement. Tenir la console son est plus délicat et coûteux. Le mixeur doit apprendre le show et la conduite.
On fait des répétitions avec les musiciens pour lui et du virtual afin qu’il mémorise les chorégraphies des faders et les enchaînements. L’apprentissage prend de deux à quatre semaines. J’ai filmé le dessus de la console pour montrer les mouvements.

SLU : Comment pourrais-tu quantifier le travail à la façade en deux heures de show ?

Xavier Marchand : On a environ 280 scènes, et sur les 140 pages de la conduite, environ 10 à 15 lignes, on totalise autour des 1 400 cues ou actions. J’ai donc organisé la PM5 avec au centre les DCA des voix, à gauche les voix individuelles et à droite les DCA de l’orchestre. On est debout et le onzième doigt est le pied sur une pédale pour basculer vers la scène suivante.

La Surface Yamaha CS5 de Xavier prête pour le show, le pré show a d’ailleurs commencé avec la présence sur scène de quelques-uns des musiciens qui vont accompagner les deux heures de spectacle. Le joueur d’accordéon est le second clavier avec le Chef d’orchestre.

SLU : Tu n’as pas le droit de laisser la voie ouverte quand l’artiste quitte le plateau…

Xavier Marchand : Jamais, c’est un suivi constant sauf si le metteur en scène demande à ce que l’on entende la voix du personnage en off avant de rentrer ou après être sorti. Derrière le rideau ou le décor il n’y a plus de son. Ça donne aussi le temps de souffler ou sécher un micro sans bruits en salle.
On veille aussi à être très discrets en n’écoutant jamais les liaisons sans raison ou simplement quelques secondes lors d’un check. Avoir un micro sur soi ne veut pas dire qu’on est sur écoute, voire enregistré à son insu. On a été très clairs dès le début pour que tout le monde soit à l’aise.

SLU : Tu joues tes voix en salle dans un seul système. Pas trop de détimbrage ? 

Xavier Marchand : Non, ce qui implique un gros suivi lors des parties parlées quand les personnages s’approchent les uns des autres.

Quelques claps bien sentis dans le silence de la salle, dévoilent sa personnalité. Les premières réflexions sont présentes et denses. Le TR est en dessous de la seconde, assez clair. On entend nettement le passage des réflexions courtes à la queue de réverbération. On dirait un son fait en studio avec deux processeurs…

Le système central en T10 est dévolu aux voix.

Xavier Marchand : L’avantage de cette acoustique et des velours est que salle pleine ou vide, elle ne varie que très peu. Si le balcon est vide, il n’y a pas besoin de couper la diff. Je trouve cette salle agréable à travailler sauf la coupole qui classiquement apporte son effet « Garnier » très perceptible quand on est en dessous (ou Grand Palais plus encore NDR).
Puisqu’on parle de coupole, il y a tout là-haut une enceinte EAW assez ancienne mais qui marche. On l’a raccordée à un de nos amplis avec un preset de E8 pour la protéger et on s’en sert pour quelques effets.

La loge du Chef d’orchestre. Remarquez l’écran montrant la scène entière y compris au noir, et la caméra placée au-dessus. Cette dernière capture et diffuse l’image du Chef en analogique, donc sans aucun délai, à toutes les loges des musiciens ainsi qu’au plateau, à la régie et deux derniers écrans sont fixés en bas de la corbeille face aux artistes et dos au public. D’autres caméras IR sont prévues pour les machinots et la topeuse.

SLU : Où se place la topeuse ?

Xavier Marchand : En haut de la corbeille à la verticale de la régie son, dans la régie du théâtre. C’est de là que partent aussi les médias vers les deux VP en face et contre utilisés durant le show et que sont pilotées les lumières.

On est reliés en intercom mais on n’a aucun automatisme ou TC entre les deux univers. S’il y a un stop bien sûr on le suit et on se parle au « téléphone » mais autrement on est très autonome.

SLU : Combien de temps cela a pris d’équiper la salle et de monter cette comédie musicale ?

Xavier Marchand : Un petit mois en tout. Nous sommes entrés le 3 novembre 2021 et le 5 on a commencé à répéter avec la diff. Nous avons mis deux grosses journées pour tout monter à cinq. Vers le 6 on a commencé à « microter » et le 10 l’orchestre est arrivé. Nous avons ensuite enchaîné les répétitions et les calages jusqu’au 27 où on a fait notre générale.

That’s all folks ! Quelques jours pour reprendre notre souffle et on replonge dans Les Producteurs, la 2e partie avec Orbital, le fournisseur anglais de l’ensemble de la technique son, intercom et vidéo, Xavier et ses années passées au cirque, Julius Tessarech, le designer sonore de cette comédie musicale et enfin nos impressions d’écoute.

 

Les Genelec Smart IP 4410 et l’app Controller sont là

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Genelec élargit sa famille d’enceintes d’installation Smart IP avec l’introduction du modèle super compact 4410 et de Controller une nouvelle application pour la gamme Smart IP. La 4410 vient s’ajouter aux Smart IP 4420 et 4430 pour répondre à un éventail encore plus large d’applications et de tailles de pièces.

L’application gratuite Controller offre à l’utilisateur un contrôle instantané et intuitif des fonctions clés du système d’enceintes, notamment la coupure du son, le réglage du volume et la mise sous/hors tension, ainsi que le contrôle de la zone globale.

Lancée en 2019, la gamme Smart IP associe une qualité sonore exceptionnelle à la commodité d’un câble RJ45 unique, fournissant l’alimentation, l’audio et la gestion.
Offrant une couverture, une clarté et une intelligibilité extraordinaires, tous les modèles sont compatibles avec Dante et AES67, et dérivent l’alimentation sur le câble réseau via les formats PoE et PoE+ Power-over-Ethernet.

Mesurant seulement 181 mm de hauteur, la 4410 active à deux voies est parfaitement adaptée aux espaces réduits, mais son alimentation interne exclusive permet de produire un impressionnant niveau de pression acoustique en crête de 100 dB.


La réponse en fréquence dans et hors de l’axe.

La 4410 prend en charge jusqu’à huit canaux audio dans un flux avec des fréquences d’échantillonnage de 32 à 96 kHz et une résolution de 16 à 24 bits.
Elle offre une réponse en fréquence de 67 Hz à 40 kHz, grâce à deux étages d’amplification internes de classe D qui alimentent un woofer de 3” et un tweeter à dôme métallique de 0,75”.

Créé en collaboration avec le designer Harri Koskinen, l’ébénisterie à faible diffraction de la 4410 est fabriquée à partir d’aluminium recyclé et utilise le guide d’ondes présent sur tous les modèles de Genelec, pour assurer la précision et la clarté dans et hors de l’axe. Construite selon les normes environnementales les plus strictes à Iisalmi, en Finlande, la 4410 est disponible en finition noire ou blanche, et une large gamme d’accessoires permet de la monter rapidement et facilement dans presque tous les endroits.

En plus de recevoir à la fois l’alimentation et l’audio sur IP, le connecteur RJ45 unique du panneau arrière de la 4410 permet également d’accéder au Smart IP Manager de Genelec – un puissant logiciel téléchargeable fonctionnant sous Windows 10 qui permet aux installateurs de configurer un nombre presque illimité de pièces, de zones, de haut-parleurs et de canaux audio, et qui comprend la découverte des appareils, un ensemble d’outils polyvalents d’égalisation des pièces, l’organisation du système et la surveillance de l’état des devices.

Smart IP Manager.

Une fois que l’installateur a utilisé Smart IP Manager pour configurer et optimiser le système, l’utilisateur peut télécharger l’application gratuite Smart IP Controller sur son smartphone ou sa tablette (iOS ou Android) pour contrôler instantanément du bout des doigts la mise en sourdine, le réglage du volume et la mise sous tension.

L’application Controller découvrira automatiquement les enceintes sur le réseau, et offre une interface utilisateur claire et intuitive que les experts et le personnel non technique trouveront simple et efficace. L’accès à certaines ou à toutes les zones créées lors de la configuration peut ensuite être attribué à l’application, garantissant ainsi que les niveaux d’accès appropriés sont accordés à chaque utilisateur.

Le directeur commercial de Genelec AV, Sami Mäkinen.

« La 4410 est la suite naturelle et bienvenue à notre famille d’enceintes Smart IP, tandis que l’application Smart IP Controller est l’outil parfait pour les installations moins complexes où le contrôle complet du système par écran tactile n’est pas toujours nécessaire « , commente Sami Mäkinen, directeur commercial de Genelec AV.
« La 4410 est parfaite pour les installateurs qui recherchent de grandes performances pour un encombrement réduit, tandis que l’application Controller offre une alternative simple et peu coûteuse aux systèmes domotiques tiers.
Nous sommes sûrs que les installateurs et les utilisateurs accueilleront chaleureusement cette nouvelle référence de la famille des Smart IP. »

Pour plus d’informations et télécharger les fiches techniques www.genelec.com/smart-ip

Le T1 Robe séduit les théâtres & opéras français

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Dans la gamme de projecteurs à leds spécialement conçus pour répondre aux attentes spécifiques des théâtres, opéras, auditoriums et de la télévision, les T1 et T2 Profile poursuivent leur implantation dans les plus belles salles de l’hexagone.
A ce jour, 22 scènes prestigieuses ont choisi cette série de projecteurs pour la qualité de sa lumière et de ses couleurs additives.

Les opéras équipés

Le Corum – Opéra Berlioz (34)
Opéra de Lille (59)
Opéra de Limoges (87)
Opéra de Monte-Carlo (98)
Opéra de Saint-Etienne (42)
Opéra National de Bordeaux (33)
Opéra national de Lorraine (54)
Opéra national de Paris (75)
Opéra national du Rhin (67)


Les théâtres équipés

Auditorium – Orchestre National de Lyon (69)
Célestins, Théâtre de Lyon (69)
Centre Chorégraphique National – Ballet de Lorraine (54)
L’Azimut / Théâtre Firmin Gémier (92)
Maillon, Théâtre de Strasbourg (67)
MC2 : Grenoble (38)
Scène de Bayssan (34)
Théâtre des Sablons (92)
Théâtre d’O (34)
Théâtre du Chatelet (75)
Théâtre Jean-Vilar (94)
Théâtre Molière – Sète (34)
Théâtre National Populaire (TNP) (69)


Plus d’infos sur le site Robe Lighting France

 

Robe adopte la “Rebel Cause”

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Les organisateurs de l’extravagante Rave Rebels XXL à qui s’est déroulée sur deux jours à Bruxelles, sont passés au niveau de supérieur pour ce phénomène à haute énergie qui bénéficiait d’une conception époustouflante – éclairage et décor de Thomas Boets – avec 200 projecteurs motorisés Robe Pointe.
Thomas a choisi le Pointe, pour sa capacité à suivre efficacement le rythme techno… et l’énergie qui l’accompagne !

Robe-Rave-Rebels

Les deux organisateurs, Jens Grieten et Nick Ramoudt, qui dirigent également le célèbre Kompass Klub, une salle de concert techno underground de Gand, voulaient que ce spectacle soit « industriel » – brut, austère, high-tech et à fort impact – à l’image de l’ambiance du club, mais à une échelle démesurée pour enthousiasmer et surprendre les 30 000 fans de techno pendant les deux nuits.
Thomas a collaboré étroitement avec plusieurs créatifs talentueux, dont René van Dijk, créateur de contenu / VJ et son équipe, pour l’aspect général du show, et aussi le pupitreur Kristof Blancquart et le concepteur/opérateur d’automatisations Rik Uytersprot de Gravity.

La planification de ce projet a commencé plusieurs mois avant le show (lorsque les spectacles en public semblaient encore compromis à long terme) suivant un processus vraiment exaltant et satisfaisant, « non seulement pour créer un espace et des moments vraiment étonnants, mais aussi pour travailler à nouveau sur un véritable événement en public, avec un fantastique programme musical et un vrai public à divertir et à impressionner », s’enthousiasme Thomas.

© Rave Rebels / nachtschaduw

Le mouvement a souligné l’ensemble du concept visuel, avec 66 axes d’automatisation installés autour du lieu. Une pièce centrale en forme de cadre de 7 x 7 mètres, qui se déplaçait sur 54 mètres depuis la position d’origine, juste en amont de la cabine du DJ, jusqu’à la console d’écoute et vice-versa, a été construite en structure entourée de LED holo et remplie d’une sélection de projecteurs, ainsi que d’un écran central pour les projections laser de logos en 3D et autres animations.

Une matrice 6×6 à contre composée de 36 Robe LEDBeam 150 et de 20 Robe Tetra2 a contribué à rendre ce cadre tridimensionnel. Ces deux types d’appareils ont été choisis pour leur « puissance » et leur potentiel d’effets « époustouflants ».
« Lorsque cette impressionnante structure se mettait à bouger, nous pouvions littéralement créer un tunnel de lumière à travers cette matrice », commente Thomas.

Tous les signaux visuels du spectacle ont été reliés par un réseau utilisant les protocoles Art-Net et PSN (PosiStageNet), conçu pour que l’éclairage, l’automatisation et la vidéo fonctionnent ensemble de manière transparente, permettant ainsi de synchroniser le contenu de l’éclairage, le mouvement et deux robots industriels installés sur des socles spéciaux de 2 mètres de chaque côté de la scène.

© Rave Rebels / nachtschaduw

Comme l’événement durait 14 heures, une équipe FOH dédiée était nécessaire pour planifier et construire le spectacle sur toute la durée pour respecter la demande de l’organisateur de créer un spectacle extrêmement fluide.

Les deux grands robots industriels, issus de l’industrie automobile, (résultat d’une sérieuse mission de recherche menée par Thomas, Kristof, René et Bram van Hansewijck, l’ingénieur en chef des robots), ont été décorés de rubans led pour créer des effets délirants, ajoutant ainsi au plaisir et au sentiment d' »extraordinaire ».
Programmés pendant plusieurs mois dans leur protocole natif, ils ont été décodés et intégré dans l’architecture de contrôle du spectacle par le spécialiste des réseaux Roel Apers et l’ingénieur système Joost Potters, permettant ainsi de déclencher le mouvement des robots à partir du pupitre GrandMA.

Robe Pointe

« Nous voulions emmener le public dans une expérience visuelle qui corresponde à l’expérience musicale », a déclaré Thomas. « L’éclairage était un élément essentiel de cette très grande image visuelle, et alors qu’il y avait évidemment BEAUCOUP de lumières sur le spectacle, les Pointe au cœur du spectacle plantaient le décor et soulignaient tout. »

Dans l’arène, 128 Robe Pointe ont été accrochés sur 16 ponts mobiles, à l’aide de supports personnalisés, afin d’obtenir les angles exacts souhaités par Thomas pour que la géométrie du faisceau se propage correctement dans toute la salle. « C’était la base de toutes sortes d’effets de folie », explique-t-il.

Ces structures supportaient également des stroboscopes orientés vers le haut pour éclairer le toit massif, ainsi que des projecteurs orientés vers le bas pour éclairer le public. Les éléments structurels des appareils et de la métallurgie étaient mis en valeur par des lumières provenant de la grille mère située au-dessus.

En plus de luminaires très rapides disposant d’une grande variété d’effets, Thomas avait besoin de la luminosité du Pointe pour rivaliser avec deux grandes colonnes de LED qui bordaient le cadre de la scène. Il utilise régulièrement des Pointe pour les événements technos, car « ce sont les appareils les plus géniaux pour ce type de musique – surtout pour leurs effets de faisceaux et de strobe ».

© Rave Rebels / nachtschaduw

Sur les deux côtés du Palais 12, deux structures continues de 54 mètres de long, également montées sur des treuils, ont été baptisées les « Anacondas » car elles serpentaient sur toute la longueur du site.
Elles étaient équipées d’un seul Robe BMFL WashBeam à chaque extrémité et de 760 barres de leds. Les faisceaux de ces quatre BMFL ont produit un carré massif de gros bâtons de lumière encadrant toute l’arène.
« Nous avions tout simplement besoin d’énormes faisceaux pour cette fonction, donc nous avons naturellement choisi le BMFL, WashBeam », a déclaré Thomas.

Au-dessus de la scène, au-dessus de la cabine du DJ, se trouvaient cinq structures de 2 mètres – également sur le système d’automatisation – chacune équipée de deux Pointe, d’un Tetra2, d’un miroir motorisé de renvoi et d’un laser en couleur, et tous ces éléments volaient de haut en bas, ajoutant au chaos aérien ! Six élévateurs mobiles étaient équipés chacun de deux Pointe, qui fonctionnaient en tandem avec les luminaires des cinq ponts courts.

© Rave Rebels / nachtschaduw

Thomas voulait que l’expérience de Rave Rebels soit « totalement XXL », tripante et provocante, afin que le public soit simplement bluffé par « cet environnement optique incroyablement riche et complet qui se synchronisait parfaitement avec la musique ».
Il aime le rythme effréné et la dynamique sonore et visuelle extrême de la musique techno pour créer ces spectacles époustouflants qui tissent ensemble des heures de magie imaginative et d’artifices technos à plusieurs niveaux.

Tous les équipements lumière, vidéo et son ont été fournis par Lust for Live (le nouveau nom de L&L Stage Service).

Ont également participé aux efforts de l’équipe Rave Rebel :

Sam Elitas : directeur technique
Rene Bruisten : chef rigger
Roen Apers : spécialiste du traitement des données
Joost Potters : ingénieur système
Rene van Dijk et Rodrigo Guzman : opérateurs vidéo / créateurs de contenu
Jeroen Claes : opérateur laser
Memet Ekici : opérateur audio
Manfred Kedde : ingénieur du son
Joris Bensch : assistant de production

L’équipe du site était dirigée par Nick Levens et Ilse Wilcox et Thomas Moon était le régisseur.


Plus d’infos sur le site Robe

 

Tuto Entretien du Clay Paky HY B-Eye K25

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Le HY B-Eye est une évolution du B-Eye, une machine mise à jour, avec un flux lumineux doublé et une parfaite homogénéité des couleurs. Le K25 est par ailleurs équipé de leds RGBW Osram de 40 W (exploitées à 30 W) contre 15 W dans les B-Eye K10 / K20 avec un blanc à 6000K.
Avec sa galette d’environ 35 cm équipé de 37 sources LED et tout autant de lentilles, ce projecteur nécessite un entretien particulier qu’Anthony Chevallier, Technicien SAV chez Dimatec, nous présente pas à pas dans ce tutoriel.



Plus d’infos sur le site de Dimatec et sur le site de Clay Paky

 

Ayrton lance le Domino LT

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Domino LT est le premier luminaire LED tout-terrain de la gamme « LT » (Long Throw) inscrit dans la série 9, la plus puissante d’Ayrton.
Conçu pour une utilisation intensive en extérieur dans des applications longue distance nécessitant une grande précision, Domino LT est capable de s’acclimater à tout type d’environnement climatique.
Il associe le design minimaliste de Domino Profile aux capacités de mélange de couleurs de Huracán Profile et à la résistance aux intempéries IP65 de Perseo.

La lentille frontale de 225 mm de diamètre de Domino LT produit un faisceau ultra-intensif avec un zoom de rapport 15:1, dont la plage s’étend de 3,5° à 53°.
Équipé d’un tout nouveau module de leds blanches haute efficacité de 1 000 W, le Domino LT annonce un flux lumineux 51 000 lumens à une température de couleur de 6700K.


Le système complexe de mélange des couleurs du Domino LT offre un double niveau de saturation CMY qui permet d’obtenir 281 trillions de couleurs (brevet en cours) avec un triple correcteur pour une température de couleur variable qui permet un ajustement précis de 2700K à 15000K et une amélioration significative de l’IRC. Il embarque aussi une roue de couleurs.

Vidéo de présentation

AYRTON – Domino LT – Presentation from Ayrton on Vimeo.


Doté de multiples outils optiques pour façonner la lumière, le Domino LT est équipé en standard d’un frost progressif linéaire, d’un frost léger et de deux prismes rotatifs : l’un est linéaire à quatre facettes et l’autre est circulaire à cinq facettes.

La section découpe permet un positionnement précis de chaque couteau sur 100 % de la surface. La section des effets comprend deux roues de gobos rotatifs superposées comportant chacune sept gobos, un iris à 15 lames, une roue à effets monochromatiques à positions multiples et une roue à effets RGB et CMY pour des effets multicolores uniques.

Ses caractéristiques de résistance totale aux intempéries ne constituent pas un obstacle à la maintenance, car la conception de Domino LT garantit toujours une accessibilité totale aux fonctions internes du projecteur.

Domino LT, conçu pour faire face aux conditions les plus extrêmes dans les stades et les grandes arénas sera présenté du 26 au 29 avril à Prolight+Sound, Hall 12, Stand D74-D75.
Pour coïncider avec la sortie de Domino LT, le luminaire original Domino sorti en 2018 sera rebaptisé Domino Profile.

Pour d’infos sur le site Ayrton

 

ProDay Tascam chez Arbiter France le 7 avril

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L’équipe Arbiter organise, le 7 avril, une journée de formation aux nouvelles technologies d’enregistrement multipiste, reportage, cinéma, podcast… des nouveaux produits Tascam.

Vous êtes tous invités, techniciens, ingénieurs du son, podcasters, webcaster, youtubers, en présentiel exclusivement, dans les locaux d’Arbiter à Montevrain, à découvrir et acquérir, avec Jean-Marc Barsamian, chef produit audio pro, les connaissances nécessaires à l’exploitation des nouveautés.


– Portacapture X8 : enregistreur portatif multipiste haute résolution
– Mixcast 4 : console d’enregistrement de podcast
– Model : console de mixage et enregistreur*
– CA-XLR2D : adaptateur microphone XLR pour appareils photo hybrides
– TM-250U : microphone USB pour podcast avec sortie casque

Inscription préalable ici


Arbiter France – 22 rue Edouard Buffard – 77144 Montevrain

 

Découpe Prolights EclProfile CT+ à 6 teintes de leds

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L’EclProfile CT+ est un corps de découpe LED doté d’un moteur constitué de 96 leds Luxeon de 3 W (288 W), un subtil mélange de 6 teintes (Red, Green, Blue, Royal Blue, Mint, PC Amber) pour projeter en couleurs et en nuances de blancs une lumière de haute qualité (IRC jusqu’à 97,6).

Pour garantir la concordance colorimétrique entre plusieurs découpes, chaque moteur de leds est individuellement calibré en Italie chez Prolights et accompagné de son rapport de calibration livré avec le produit.


La calibration chez Prolights.

L’utilisateur dispose de plusieurs modes de contrôle de la couleur. Au contrôle manuel, s’ajoutent en DMX-RDM, les modes RGB, HSI, CMY, XY et des présélections de couleurs. Les blancs sont réglables sur un canal DMX de 2 800 à 10 000 K.

Avec des fonctionnalités avancées comme l’émulation tungstène de la fonction Amber Shift, la correction des niveaux Green/magenta, le CTO virtuel applicable sur chaque teinte, le réglage de la fréquence d’alimentation des leds de 600 Hz à 25 kHz pour éviter le scintillement, cette découpe est à même de séduire tout type de marché : studio TV, théâtre, prestataire événementiel…

Le moteur de leds Luxeon.

A ce corps de découpe, s’adaptent 8 optiques fixes (5°, 10°, 14°, 19°, 26, 36, 50 ou 70 °) et 2 zooms (15 – 30 ° / 25 – 50 °). C’est à vous de choisir car ce corps de découpe est livré sans optique.

Disponible également en version IP65, L’ElcProfile CT+ complète une gamme qui intègre une version 4 couleurs de leds EclProfile FS, deux versions LED blanche 3200 ou 5600 K EclProfile FW et une version blanc variable source LED blanc variable ELCProfile FWVW

Vidéo de présentation :


Plus d’infos sur le site ESL

 

MMJ joue dans une galaxie, étoilée par les GLP KNV Dot

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Après avoir été le fidèle éclairagiste de My Morning Jacket (MMJ) pendant 15 ans, n’importe quel concepteur pourrait être pardonné d’être à court d’idées nouvelles.
Ce n’est pas le cas de Marc Janowitz qui, loin de manquer de ressources, a récemment commencé à utiliser les tout derniers KNV Dot à leds de marque GLP.

« La première fois que j’ai utilisé des X4 [impression] c’était en 2012 pour MMJ et j’ai ensuite continué à les utiliser comme solution en cas de problèmes », explique-t-il. « Avant cela, j’avais déjà utilisé le 120 Zoom, et le X4, avec sa source RGBW homogène, avait déjà marqué le tournant dans l’offre des wash à LED. »

Actuellement, Marc Janowitz privilégie le KNV Dot qu’il a également utilisé pour les Black Pumas. Les KNV sont interopérables, ils peuvent être utilisés indépendamment, ou combinés, et ce de manière fluide, pour créer des tableaux impressionnants.

Logé dans un boîtier IP54, le KNV Dot comprend une led centrale hyper blanche de 30 W entourée de 16 LED RGB de 0,5 W, ce qui lui permet d’être utilisé comme une surface pixels mappée, un stroboscope, un blinder ou un wash.

Il possède par ailleurs un générateur de patterns DMX offrant des bibliothèques d’effets multiples et des options graphiques.
Pour MMJ, les KNV Dot composaient la partie essentielle du design qui utilisait également de multiples stroboscopes hybrides GLP JDC1, des barres led X4 Bar 20, des X4 Wash et le minuscule impression X4 S.

Après le COVID, le groupe a repris sa tournée dès l’automne pour présenter son album Waterfall II récemment sorti, mais aussi un tout nouvel album éponyme qui a donc été intégré au spectacle.
Le design était initialement destiné à des salles de style « hangar » d’une capacité de 10 000 à 12 000 personnes maximum et de 3 000 à 4 000 personnes minimum. Le pont le plus haut devait être suspendu à 12 mètres et à 8 mètres au plus bas, afin de pouvoir accueillir six formes géométriques centrales installées en diamant et constituées chacune de six barres GLP impression X4 Bar 20.

Marc explique : « La disposition des diamants était modulaire et donc chaque diamant était isolé du suivant. Cette modularité laissait donc beaucoup d’espaces vides entre eux et je voulais remplir ces espaces. Nous avons donc décidé d’utiliser 120 x KNV Dot pour remplir ces espaces négatifs d’une manière beaucoup plus organique, comme un champ d’étoiles scintillantes. »

« L’anneau RGB extérieur ayant une puissance lumineuse tout à fait supportable, était programmé pour scintiller en fond de scène tout au long du spectacle. L’appareil permet également de faire grandir la LED blanche du centre comme on le souhaite. Ça la fait passer d’une étoile scintillante à une supernova, comme un blinder pour les spectateurs. D’ailleurs cette LED blanche concurrence celle des JDC1 et les deux appareils fonctionnent très bien ensemble ».

GLP JDC1

Marc Janowitz disposait en effet d’un ensemble de 14 x JDC1 dans son kit : un au centre de chaque diamant, plusieurs à contre au sol et un autre au milieu de la scène. « Les JDC fonctionnent soit avec les Dot, soit en opposition avec eux. Si je marque les rythmiques, j’alterne entre les deux types d’appareils. On peut ainsi obtenir un bel effet global c’est-à-dire un champ d’étoiles colorées qui créent comme un effet d’aurore boréale », explique-t-il.

Le groupe a tout de suite adhéré. « Ils les ont adorés », confie-t-il. « Ils les ont vus pour la première fois lors des répétitions et ont été stupéfaits par ces rayons complètement fous qui donnent l’impression aux lumières de flotter dans l’espace comme une Voie lactée. »

« Les Dot se détachent des diamants grâce à leur position sur des bras d’extension de 50 cm, 1 et 2 mètres. Leur emplacement a d’abord été choisi au hasard, puis j’ai demandé à mon assistant, Jacob Wesson, de les prendre en charge pour qu’ils s’insèrent au mieux dans le design global.
Il y en a également sur des pieds de micro situés derrière le groupe et à des hauteurs aléatoires pour créer comme des grappes un peu partout. » Pour les plus petites salles, lorsque les diamants ne peuvent pas être installés, les bras sont positionnés sur trois chariots présents sur scène.

En résumé, Marc Janowitz déclare : « Je suis toujours attiré par les produits GLP que l’on peut accrocher ou suspendre de manière fantaisiste et le plaisir visuel offert par le KNV Dot est toujours au rendez-vous. »
L’ensemble du kit a été fourni par Pulse Lighting et des projecteurs Dot supplémentaires ont été procurés par Gateway Productions.

D’autres informations sur le site GLP

 

LD Systems & Cameo dans les parcs de trampolines Jump Academy

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Les parcs de trampolines intérieurs sont des terrains d’aventure pour petits et grands et invitent de manière ludique à sauter d’un trampoline à l’autre. Même la pandémie du Covid-19 n’a pu freiner que temporairement la tendance du trampoline, comme le montrent plusieurs parcs nouvellement ouverts en France en 2021.

Outre les attractions de trampoline créatives, les “Jump Academys” des villes françaises de Bayonne et de Lescar ont un autre point commun : une multitude de projecteurs Cameo et de systèmes de sonorisation de LD Systems, qui ne faiblissent pas, même dans les conditions les plus difficiles.

Sonorisation

Pour les “Jumping Academys” de Bayonne (env. 1.500 m2) et de Lescar (env. 2.500 m2), l’intégrateur système AES (Audio Equipements Spectacle) a opté pour un système de sonorisation LD Systems Stinger composé d’enceintes passives Stinger 12 G3 fullrange, réparties dans toute la salle grâce à des supports de truss Stinger G3 TMB EasyMount adaptés sur de petits systèmes de traverses.

AES n’a pas seulement été impressionné par la manipulation des supports TMB, mais souligne également les performances des systèmes Stinger 12” : “Pour un haut-parleur 12”, la pression sonore est vraiment exceptionnelle, surtout dans les basses” nous explique Tony Vincent d’AES

Grâce aux avantages sonores des Stinger 12 G3, AES a pu maintenir l’installation la plus légère possible et renoncer à des caissons de basses séparés, même dans un vaste hall de trampolines.
Les Stinger 12 G3 sont alimentées par deux amplificateurs DSP LD Systems DSP 45 K à 4 canaux, qui sont déjà équipés en usine des préréglages DSP appropriés pour les Stinger 12 G3.

Éclairage

Dans chacune des deux Jumping Academy, 16 spots Flat Pro 12 LED et 8 lyres Auro Spot 200 Led assurent l’éclairage des différentes zones. En plus des effets de gobos dynamiques des lyres, la série Cameo Flat Pro fait valoir ses atouts en tant que projecteurs à la fois compacts et puissants pour l’éclairage coloré des surfaces.


Les produits suivants sont utilisés dans les parcs de trampolines Jumping Arena :

– 12 x LD Systems enceintes STINGER 12 G3 (passifs)
– 12 x LD Systems STINGER G3 TMB EasyMount support de truss
– 02 x LD Systems DSP 45 K amplificateur de puissance DSP 4 canaux
– 16 x projecteurs Cameo FLAT PRO 12
– 08 x Lyres Cameo AURO SPOT 200 LED


Plus d’informations sur :

– jumpacademy.fr
– groupe-aes.fr
– ld-systems.com
– cameolight.com
– adamhall.com
– event.tech

 

Cours universitaire d’ingénierie du son avec RCF et Unimore

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RCF présente la 10e édition du cours universitaire d’ingénierie du son, qui se tiendra de mai à octobre 2022. Des racines de l’électroacoustique à la conception complète de projets audio live basés sur des études de cas réels, le cours est développé sur 105 heures de leçons en e-learning en langue anglaise et de travaux pratiques dans les locaux de RCF en Italie avec les meilleurs experts.

Ne tardez pas, la date limite d’inscription est fixée au 6 avril à 13h00.

L’objectif principal est de fournir aux ingénieurs du son une connaissance spécifique des technologies de pointe liées au son, aux transducteurs et aux systèmes de diffusion et de leurs applications sur le marché professionnel. Un projet de référence international réalisé par les ingénieurs de RCF servira de guide d’étude à suivre pendant le cours.

Organisé en modules d’apprentissage en ligne, le cours emmène les participants à travers les bases des composants électro-acoustiques comme les transducteurs, les amplificateurs et les processeurs numériques jusqu’à la conception d’un projet audio complet basé sur une étude de cas réelle.

Tous les contenus techniques fournis dans ce cours universitaire seront complétés par l’expérience concrète des laboratoires de RCF. Le cours est organisé par le département des sciences et méthodes pour l’ingénierie de l’Université de Modène et Reggio Emilia, en collaboration avec RCF.


Les sujets d’apprentissage sont regroupés en quatre modules comme suit :

– Acoustique environnementale pour les espaces intérieurs-extérieurs, y compris les méthodes de conception et de simulation.
– Transducteurs et systèmes de diffusion, y compris les lignes, les clusters et les configurations point source.
– Électronique : analyse des circuits, filtres, amplificateurs et DSP.
– Conception de systèmes sonores, y compris des expériences pratiques de mesures, de tests d’écoute et de calibrage.


Langue : Le cours se déroulera en anglais.
Nombre de participants : Max. 40 personnes, sélectionnées par le comité du cours sur la base du CV et des informations fournies.
Prérequis : Diplôme universitaire ou de fin d’études secondaires avec une expérience dans le secteur, ainsi qu’une bonne connaissance de l’anglais.
Coûts : Les frais de participation seront couverts par le parrainage de RCF SpA.
Frais d’inscription à Unimore : 750,00 Euro (y compris les taxes locales).


Téléchargez l’appel à candidature pour le cours


Et pour plus d’informations www.soundengineering.unimore.it

Dimatec présente ses nouveautés

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La D9 Avolites, le méga Aurea De Sisti, la Mini LEDko Coemar, la minette surdouée DASH DMG, l’écran inclinable Screentec… Les nouveautés des marques distribuées par Dimatec sont innovantes et séduisantes.

Avolites D9

C’est la D9 Avolites qui accapare d’entrée toute mon attention. Après avoir usé de mon regard durant des mois toutes les brochures sur cette nouvelle console, je peux enfin poser mes doigts dessus. Pour une présentation complète de la console, c’est ici.
Elle est encore plus belle en vrai et au fur et à mesure de sa prise en main, il est vite évident que des opérateurs et concepteurs lumière ont activement participé à la conception de la Diamond 9.

La D9_215 à la hauteur de ce que l’on peut attendre d’une console haut de gamme.

Le hardware est truffé de détails qui facilitent la vie et rendent le travail beaucoup plus fluide. Le modèle présenté était la D9-215, 7 écrans tactiles, 15 faders linéaires motorisés et 30 faders rotatifs. C’est ce modèle qui est actuellement disponible pour les présentations.

A l’arrière de la console, tout est prévu même la lumière !

Les deux écrans principaux sont très lumineux (1 000 Nits) et la fonction tactile remarquable de précision. Le toucher des boutons Cherry MX RGB est très agréable ; ils sont bien entendu très réactifs et leur profil bas, un avantage pour la programmation, participe à la finesse au design général.
L’écran tactile dédié à l’édition des paramètres est très pratique, notamment pour les éléments complexes ou visuels. Les trois écrans au-dessus de l’écran principal sont également les bienvenus que ce soit pour augmenter les accès à l’interface de la console ou visualiser des médias.
Les opérateurs ne s’y sont pas trompés et Dimatec reçoit déjà de très nombreux appels pour une présentation de la D9 alors n’hésitez pas à anticiper l’arrivée de la console et réserver une démonstration.


De Sisti F14 VariWhite, Super LED F20, Piccoletto Flex, Aurea

Le F14 De Sisti est arrivé en version blanc variable.

Je découvre ensuite la version VariWhite du Fresnel F14 HP De Sisti. La marque italienne a bien entendu gardé le même système optique, dont ils ont déposé le brevet.
La puissance de 580 W reste identique mais la matrice de leds permet d’avoir une température réglable de 2800 à 6600 K.
La source VariWhite, conçue sur la même base que les précédentes, a un excellent rendu de couleur ; le TLCI est de 96 (CRI 97) à 3200 K et 95 (CRI 95) à 5600 K.

Le grand frère du F14, le Super LED F20 fait également parti des nouveautés ! Equipé d’une lentille de 500 mm il est doté d’une matrice de led de 1 000 W avec un CRI supérieur à 96 et disponible en 2 températures de blanc 3200 K ou 5600 K.

La marque Italienne lance également le Piccoletto Flex. Cette nouvelle version du fameux petit projecteur permet de remplacer la lentille Fresnel par une optique de découpe. Cette nouveauté est d’autant plus intéressante qu’elle existe en versions Tungsten, DayLight, blanc Variable (2800 à 6600 K) et Color (Red, Amber, Lime, Cyan and Sapphire).

A gauche, Piccoletto Flex avec son optique Fresnel. Au centre, vue du système qui permet de changer rapidement d’optique. A droite avec l’optique découpe qui donne une toute nouvelle dimension à la gamme Piccoletto.

La toute dernière nouveauté De Sisti, mais pas des moindres, est l’Aurea. Ce Projecteur fait partie de la gamme The Muse of Light présentée ici, qui est issue d’une étroite collaboration entre Storaro et De Sisti.

Aurea, 32 900 lux à 10 m

Conçue pour éclairer les plateaux de cinéma, L’Aurea est une source led de 2 400 W dont la température couleur est réglable de 2700 K à 6500 K.

L’ouverture de 11° permet d’obtenir plus de 32 000 lux à 10 mètres. Il fait un peu moins de 180 cm de diamètre pour 80 kg (driver externe 12,5 kg).

De Sisti Aurea, le soleil des directeurs photo

Coemar Mini LEDko

On reste en Italie pour parler de la toute nouvelle Mini LEDko. Coemar, qui développe et fabrique les produits LEDko, propose une nouvelle gamme totalement polyvalente.
La Mini LEDko se décline en 3 sources, une version blanc chaus/blanc froid de 25 W, une version blanc variable de 35 W et une version couleur de 40 W en cours de finalisation.

La Mini LedKO est une source modulaire qui s’intègre parfaitement dans de très nombreux projets.

On peut adapter à ces 3 sources des optiques découpes soit avec une ouverture réglable de 15 à 35° ou des optiques fixes allant de 19° à 50°.

La Mini LEDko dispose également d’un panel complet de systèmes d’accroche. On peut contrôler le niveau avec un dimmer manuel, ou via les protocoles DMX, DALI ou Bluetooth.

Toutes ces options et l’excellent rapport taille/luminosité, font de cette nouvelle source un produit modulaire, polyvalent et lumineux capable de s’adapter à la muséographie, à la mise en valeur de produits dans les magasins, l’éclairage de proximité dans l’événementiel et il constitue même une excellente solution pour les petites salles de concerts ou théâtres.


DMG Rosco DASH

Dans le domaine de la photo et la vidéo, DMG Rosco nous propose sa toute nouvelle minette DASH. Cette source, qui tient dans la main, comporte 99 leds (Red/Green/Blue/Lime/Amber/White (4000K)) pour une puissance maximum de 14 W.

DASH ist ein sehr guter Projektor

DMG annonce 500 lm et jusqu’à 320 lux à 1 m en mode Boost. En mode normal et à 100 %, le DASH a une autonomie de 3 heures Il est possible de combiner jusqu’à 4 DASH qui s’utiliseront comme une seule source.

Un Kit d’accessoire est proposé, il contient un support magnétique pour les accessoires, plusieurs diffuseurs, une grille eggcrate, des dômes et, en option, un adaptateur CRMX pour le contrôle HF.

le kit de 4 DASH, très pratique pour multiplier les angles ou augmenter la surface lumineuse.

Sur ce dernier point, cette petite source de poche est également irréprochable. On peut bien entendu régler les paramètres depuis le panneau de contrôle arrière, mais il est également possible d’utiliser myMIX, qui permet de découvrir en toute simplicité l’étendue de la gamme de couleurs.

Dash intègre également un récepteur CRMX et un W-DMX pour une connexion sans fil. Cette petite source, IP 65, de haute qualité et très pratique devrait ravir un grand nombre d’amateurs et de professionnels que ce soit dans le domaine de la photo ou de la vidéo.


Screentec Ipix Plus

On vous a gardé l’artillerie « lourde » pour la fin. Sous sa marque, Screentec, Dimatec nous a fait découvrir l’Ipix Plus. Il est composé d’un écran led, entouré de 4 barres de 6 leds et le tout, motorisé sur deux axes. L’écran est constitué de 4 dalles ayant un pitch de 2,9 ou 3,6 mm en version Indoor et 3,6 et 4,9 mm en version Outdoor, IP 65.

Le IPIX PLUS, qui unit lumière et vidéo, est résolument tourné vers le futur.

Chaque panneau se démonte très facilement pour la maintenance mais aussi pour créer un mur led indépendant. Grâce à leur inclinaison de ± 10°, ils se prêtent à la réalisation de murs incurvés.

Les 24 leds autour de l’écran sont des sources 15 W RGBW 8° ou 15°, utilisables en pixel mapping via le média serveur utilisé pour l’écran ou pour créer une autre matrice. Le projecteur complet pèse 33 kg, ce qui est très raisonnable par apport à sa taille.

L’Ipix Plus est un projecteur à effet très visuel et puissant qui combine lumière et vidéo, une association que l’on devrait retrouver de plus en plus souvent. Ce n’est pas bien entendu un projecteur que l’on va retrouver sur toutes les scènes, mais je pense qu’il y a vraiment moyen de diversifier les effets et même d’oublier complètement la source originale.

Tous ces produits sont dans le Showroom de Dimatec et toute l’équipe est à votre service pour vous faire une présentation complète et répondre à vos questions.

Et d’autres informations sur le site Dimatec

 

Tuto Vidéo : Entretien du Martin Mac Ultra performance

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Avec son moteur de leds de 1700 W, le spot à couteaux motorisés Mac Ultra Performance produit un flux exceptionnel et une très belle lumière. Sa conception originale et philosophiquement opposée à la voie empruntée par ses concurrents, présente des choix, en matière d’optique et de fonctionnalités qui passent par un nécessaire besoin d’espace interne.

Yohan Ory, ingénieur d’application lumière chez Algam Entreprise, nous présente sa routine pour assurer l’entretien de base du projecteur via un programme en trois étapes allant de l’extérieur vers l’intérieur jusqu’au cœur des modules effets et trichromie.



Plus d’infos sur le site d’Algam Entreprise et sur le site de Martin

Et Lire le banc d’essais dans SoundLightUp

 

Nouveau standard de mesure d’enceinte AES75

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L’Audio Engineering Society annonce la publication de la norme AES75-2022 “AES standard for Measuring loudspeaker maximum linear sound levels using noise.” Cette nouvelle norme répond au besoin d’une procédure pratique et cohérente pour la prédiction des performances des enceintes acoustiques.

La norme AES75 est le résultat d’un travail approfondi du groupe de travail SC-04-03-A du comité de normalisation de l’AES, coprésidé par Merlijn van Veen (Senior technical support and education specialist chez Meyer Sound) et Roger Schwenke, Ph.D. (Senior scientist and innovation steward chez Meyer Sound).

« Le travail du groupe de rédaction a été réfléchi et approfondi alors qu’il affinait soigneusement la norme », déclare Bruce Olson, président de l’AES Standards. « L’AES75 rejoindra sans aucun doute les normes les plus impactantes que la Société a publiées dans sa longue histoire de fourniture à l’industrie audio d’outils essentiels pour analyser les performances des équipements audio et assurer l’interopérabilité. »

Roger Schwenke, Ph.D. Senior scientist and innovation steward chez Meyer Sound.

L’évaluation des performances des enceintes sur la base des spécifications publiées a toujours été difficile en raison des incohérences des procédures de mesure et de la manière dont les paramètres mesurés sont présentés.

« Jusqu’à présent », explique Schwenke, « la lecture d’un chiffre SPL sur une fiche technique suscitait souvent plus de questions que de réponses concernant les signaux de test utilisés et les procédures de mesure.
Le plus important pour l’utilisateur est de savoir comment l’enceinte se comportera avec des signaux audio typiques et si les chiffres peuvent être comparés entre eux d’une fiche technique à l’autre. »

« L’AES75 répond à ces problèmes », poursuit Schwenke, « en fournissant une procédure détaillée ainsi qu’un signal de test spécifique, le M-Noise, dont les niveaux RMS et de crête en fonction de la fréquence se sont avérés mieux représenter le programme musical typique.
De plus, l’AES75 est conçu pour être contrôlable en toute indépendance, en utilisant des analyseurs et des microphones typiquement utilisés par les professionnels de l’audio. De fait l’AES75 fournit aux spécificateurs de systèmes et aux utilisateurs une mesure beaucoup plus réaliste à utiliser dans les devis et les spécifications architecturales. »

Le signal de test M-Noise est basé sur l’analyse par Meyer Sound de centaines de sélections musicales couvrant tous les genres. Les procédures documentées dans l’AES75 permettent de mesurer les niveaux sonores linéaires maximaux d’une enceinte en augmentant progressivement les niveaux de reproduction jusqu’à ce que la magnitude ou la cohérence de la reproduction acoustique du signal de test M-Noise, atteigne un état non conforme. Les procédures d’essai de l’AES75 couvrent les mesures de performance des enceintes actives comme celles passives.

Le mérite du développement de l’AES75 revient à l’important groupe de travail, à la gestion des normes de l’AES et au travail initial de Meyer Sound, partage van Veen. « Les présidents tiennent à remercier les près de 80 membres du groupe de travail qui représentent tous les secteurs du marché tels que, mais sans s’y limiter, l’automobile, l’électronique grand public, l’audio pro, la post-production et le cinéma », dit-il.

Merlijn van Veen, Senior technical support and education specialist chez Meyer Sound.

« Pendant plus de deux ans – durant une pandémie – nous nous sommes réunis plus de 50 fois, une semaine sur deux, ce qui est extraordinaire compte tenu des circonstances !
Nous remercions tout particulièrement l’AES, Bruce Olson, Richard Cabot [responsable des normes de l’AES] et Steve Hutt [récent coprésident du conseil technique de l’AES], ainsi que le comité parent du SC-04-03 dont nous dépendons, pour leur soutien et leurs conseils permanents.
Enfin, les présidents souhaitent exprimer leur gratitude à John et Helen Meyer et à Meyer Sound, d’où proviennent M-Noise et son ancienne procédure d’accompagnement. »


Vous trouverez plus d’informations sur la norme AES75-2022 « AES standard for acoustics – Measuring loudspeaker maximum linear sound levels using noise » sur le blog des nouvelles normes de l’Audio Engineering Society.

La norme AES75 ainsi que les signaux M-Noise peuvent être téléchargés sur aes.org

Liens utiles :
– AES75-2022
– Piste audio M-Noise
– Blog des standards de l’AES
– Site Best Audio

 

Starway brille au Pavillon Vendôme

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Situé sur la place parisienne qui lui a transmis son nom, le Pavillon Vendôme propose sur 900 m2 deux salles de réception de prestige privatisables et personnalisables.
Sa salle principale Vendôme, habillée de fresques de l’artiste suédois Ewald Dahlskog comporte une mezzanine et huit baies vitrées donnant sur la cour Vendôme.
L’installation technique et la location ponctuelle de son éclairage sont gérées par TSL.



Compact et léger, avec un moteur de leds blanches de 320 W et CMY, Lusso propose un très bon niveau d’équipement pour un prix très accessible.

Fidèles aux projecteurs Starway, Jean-Marc Darnaud et son équipe ont récemment mis en place 40 wash à leds RGBW Servo Color 4K et 6 Spots Lusso pour fournir de nouvelles possibilités de mise en valeur de l’esthétique luxueuse du lieu et d’éclairage des événements.
Le kit est complété par 6 changeurs de couleurs à leds RGBW SuperKolor HD MKII pour l’éclairage extérieur.

« Le Servo Color 4K, c’est un classique qui a fait ses preuves. Quant au Lusso, il nous a séduits dès sa présentation. Pas trop lourd, vraiment compact et offrant une belle luminosité, nous apprécions particulièrement ses gobos.

Celui en anneau produit de très beaux effets volumétriques, et son unique gobo carré associé au zoom et au focus permet de remplacer facilement des couteaux pour un éclairage sélectif de différents espaces », Jean-Marc Darnaud, gérant de TSL.

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