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L’Immersif arrive chez Adamson avec la Fletcher Machine

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Comme tous les grands fabricants de systèmes de sonorisation, Adamson dispose désormais de sa propre solution de spatialisation sonore par objet, la Fletcher Machine, présentée à l’ISE 2022 de Barcelone et à l’InfoComm de Las Vegas et due à une équipe française !


« Votre imagination est la limite de ce processeur »

Développement entièrement nouveau dans le mixage basé sur l’objet, l’Adamson Fletcher Machine utilise la localisation d’amplitude et de temps, de sorte que les objets sont clairement perçus là où ils se trouvent, offrant à l’auditeur une connexion plus directe avec la musique. Les signaux envoyés aux enceintes sont calculés du point de vue de l’objet, ce qui garantit la meilleure cohérence spatiale pour la plupart des positions d’écoute.

AVB/MADI ou Dante, double alimentation séparée et jusqu’à 128 entrées et sorties.

Le Stage Unit est un rack 19″ 3U, capable de traiter 64 ou 128 entrées et sorties. Le modèle compact Traveller peut gérer 32 ou 64 entrées, associées à 32 sorties.
Chacun d’entre eux est disponible avec des configurations matérielles fonctionnant en AVB/MADI ou Dante à 48 ou 96 kHz. Toutes les configurations maintiennent la latence au niveau étonnamment bas de 1,33 ms.

L’interface utilisateur conviviale et simple d’emploi est basée sur l’approche d’une table de mixage numérique et comprend un ensemble complet d’outils de mélange, y compris l’égalisation et la compression pour chaque objet, jusqu’à 4 départs auxiliaires et jusqu’à 8 VCA, le positionnement des enceintes en 3 dimensions, ainsi qu’une réverbération intégrée exclusive et de haute qualité avec un grand nombre de contrôles.

Une image à laquelle nous allons vite nous habituer, un déploiement de 5 lignes qui occupent la largeur de la scène, piloté par la Fletcher Machine.

La Fletcher Machine peut recevoir des messages OSC et MIDI, ce qui lui permet d’être contrôlée par des dispositifs externes. De même, elle peut être facilement interfacée avec des systèmes de suivi dynamiques pour accrocher avec précision les mouvements des objets. Le logiciel de commande à distance est disponible pour les systèmes d’exploitation Mac ou Windows.

La première sortie à l’ISE 2022 à Barcelone de la Fletcher Machine dans une salle de cinéma équipée pour l’occasion.

Nous avons pu écouter une démo dans une salle de cinéma proche de l’ISE et parler quelques minutes avec Arnault Damien qui, avec Olivier Sens et Sylvain Thévenard, est à l’origine de ce processeur et de sa déclinaison « allégée »

SLU : Comment en êtes-vous arrivés à collaborer avec Adamson?

Arnault Damien : Nous sommes trois avec Olivier et Sylvain au sein d’une société qu’on a créée et qui s’appelle Bespline. Nous avons été approchés par Adamson qui nous a fait une offre que nous avons acceptée.

Arnault Damien

Nous sommes désormais trois nouveaux collaborateurs de la marque canadienne avec en charge le développement de la Fletcher Machine, ou plus particulièrement son évolution puisqu’elle existe et marche déjà. On reste basé en France mais on ira régulièrement au Canada (sourires)

SLU : Qui fait quoi entre vous ?

Arnault Damien : Sylvain Thévenard est le principal développeur du front end, il tient les manettes de cette démo et est musicien. Il est tombé dans l’immersif dès 2013. Olivier Sens est également musicien, contrebassiste et un brillant développeur.

C’est même l’un de ses outils qui nous permet de développer la Fletcher Machine. Il fabrique les briques logicielles qui nous manquent pour développer la machine. De mon côté je m’occupe du cahier des charges, j’apporte mes connaissances sur l’acoustique et je créé le lien entre nous trois.

Jochen Sommer, Director of operations EMEA et Chef projet de la Fletcher Machine avec derrière lui sur la DiGiCo Sylvain Thévenard dans le noir de la salle de cinéma.

SLU : Il y a deux matrices…

Arnault Damien : Oui, la grosse qui, à l’instant où l’on se parle est en 4U (interview réalisée le 10 mai à Barcelone) mais va très vite se contenter de 3 et prendre l’apparence de la machine finale.
La Traveler est terminée et existe aussi en deux versions, la Entry avec 32 entrées et autant de sorties et la Full qui offre 64 entrées et toujours 32 sorties.

Le boîtier est peut-être destiné à évoluer mais le format très compact ne changera pas et offrira aux ingés son nomades, la possibilité de voyager légers en poids mais bien équipés question puissance de traitement.

Arnault Damien et Sylvain Thévenard avant la 1ère démo.

SLU : La grosse machine offre beaucoup plus…

Arnault Damien : C’est le but. Rackable et avec deux alimentations séparées, elle est faite pour les gros déploiements en 128 in et out, par exemple lorsqu’un théâtre veut faire de l’acoustique augmentée et du surround sur plusieurs balcons. On est aussi prêt pour gérer l’élévation. La démo ne le montre pas car on ne pouvait pas accrocher au-dessus du public, mais cela fonctionne très bien.

L’écran de la réverbération sur le soft de pilotage.

SLU : La réverbération va-t-elle évoluer vers un ensemble de moteurs flexibles ?

Arnault Damien : On y pense. Le mode convolution utilise des réponses impulsionnelles stéréo fixes. La réverbération qui s’appuie sur le moteur interne, peut être configurée en frontal, auquel cas deux poignées apparaissent dans l’interface pour régler son positionnement dans l’espace, mais également en surround 2D ou en immersif 3D et dans ce dernier cas, on règle également la hauteur.

SLU : L’ensemble est stable ?

Arnault Damien : Totalement. Le moteur et son logiciel fonctionnent depuis plus d’un an et l’été dernier nous avons sonorisé en immersif 70 dates de classique, un travail tout en subtilité pour renforcer sans que cela ne soit perceptible.

La version maison de la Fletcher Machine dite Traveler, parfaite pour les petites exploitations ou pour l’encodage. Petites mais pouvant tout de même atteindre 64 entrées et autant d’objets dans 32 sorties !

SLU : Fletcher Machine est plus processeur de diffusion que de création?

Arnault Damien : Non les deux. On a veillé dès la conception du soft de pilotage d’y incorporer un ensemble d’outils de création de trajectoires et en quelque sorte de show control, d’où la connexion avec les consoles en OSC et MIDI.

SLU : Comment gérez-vous les subs ?

Arnault Damien : Là où les autres s’interdisent de spatialiser le grave, nous avons décidé de le faire. Chaque sub est donc sur une sortie distincte. On indique au processeur où se trouve chacun d’entre eux pour que l’énergie rayonne en suivant le positionnement des objets.
Ce n’est pas une obligation, mais si on dispose d’une grande salle ou même en plein air, et on fait le choix de l’arc sub pour mieux répartir la pression, on remplace complètement l’arc sub traditionnel par un rayonnement choisi de l’énergie et accroché à l’objet. Notre façon de faire limite en plus au minimum la perte d’impact propre aux arcs sub.

La démo

Toute première de la journée et le premier jour de salon, la démo a permis de valider un rendu naturel avec une cohérence en phase évidente entre têtes et subs et, à l’oreille, aucun artefact ou manque de précision dans le rendu des transitoires. La dynamique semble totalement intacte. Les quelques mouvements ont aussi paru fluides et naturels.

Un exemple d’égalisation d’un objet.

Le démasquage des sources, un des points forts des systèmes de spatialisation par objets, semble aussi au rendez-vous mais on attendra de réécouter une configuration Adamson dans une salle plus large et avec un mixage réalisé sur ledit système pour nous prononcer.

La réverbération enfin nous a semblé bien pleine, naturelle et son potentiel paraît très important avec son algorithme mêlant convolution et générateur interne avec un désir de « pousser les murs ». Ici aussi on en saura plus lors d’une nouvelle démo ou une première opération en public.

Et pour plus d’informations sur la Fletchr Machine

 

Ed Sheeran, Mark Cunniffe, Ayrton sur la tournée Mathematics

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Mark Cunniffe, le concepteur lumière et de production d’Ed Sheeran, a choisi d’éclairer l’actuelle tournée mondiale Mathematics, avec un kit lumière composé presque exclusivement de luminaires Ayrton IP65.
La conception utilise 138 Domino LT, 48 Perseo Profile et 22 Cobra, le nouveau luminaire à source laser lancé à Prolight+Sound. C’est la première fois que Cunniffe utilise des projecteurs Ayrton, et la première tournée du nouveau Cobra.


Le concept du show repose sur une immense configuration circulaire de centre stade, ouverte sur 360°, sans toit scénique, un grand écran vidéo circulaire au-dessus de la scène tournante et six mâts gigantesques maintenus en place par un système de câbles. Cet exploit de conception de production a été imaginé par Cunniffe et conçu par Jeremy Lloyd de Wonderworks et Rasti Bartek de Cundall.

« Ce type d’installation n’a jamais fait l’objet d’une tournée à une telle échelle », déclare M. Cunniffe. « Avec une conception aussi ouverte, il est important de ne pas créer de barrière entre l’artiste et le public avec l’infrastructure. Je voulais donc conserver des lignes épurées, sans équipe technique visible sur scène, et surtout, sans dispositifs anti-pluie. La norme IP65 était donc impérative pour tous les appareils que nous avons choisis. »

Les exigences de Cunniffe en matière de luminaire étaient également très précises et l’appel d’offres a été lancé longtemps à l’avance. « Ma liste de souhaits était claire et détaillée », explique-t-il.

« Je voulais un projecteur longue portée à leds, IP65, avec un zoom, un faisceau que qualité à champ plat, ainsi que des couleurs vraiment nettes et subtiles avec une gamme complète de CTO, CTB, moins de vert, etc. »

C’est à ce moment-là, en 2019, que Glyn O’Donoghue d’Ambersphere Solutions, le distributeur exclusif d’Ayrton pour le Royaume-Uni, a emmené Cunniffe rencontrer Chris Ferrante, PDG d’Ayrton, et l’équipe du siège d’Ayrton. « Ayrton a relevé le défi et a conçu un produit basé sur Huracán LT, mais conforme au classement IP65 et doté d’une grande capacité de projection », explique M. Cunniffe. « Ce produit est devenu le Domino LT, qui a répondu à tous mes souhaits. Il a été fantastique sur le show. »

Cunniffe a installé 138 luminaires Domino LT sur les 6 mâts où ils assurent l’éclairage principal. Six d’entre eux sont utilisés en poursuite de Sheeran : « Les produits Ayrton fonctionnent très bien avec le système FollowMe, de sorte qu’il n’y a pas de membres de l’équipe visibles sur ou au-dessus de la scène, ce qui contribue à maintenir les lignes épurées », explique-t-il. « Tout cela fonctionne d’une manière assez surréaliste ! »

Le reste des unités Domino LT fournit l’arrière-plan d’éclairage créatif : « Comme il n’y a pas de mur de fond de scène ou de structures arrière dans le cercle, les mâts supportent la face, les contres et latéraux, plus tous les éléments créatifs – c’est un plaisir complet à 360° !
Le spectacle est conçu pour apparaître différent sous tous les angles, mais brillant sous tous les angles. Je suis très satisfait du résultat. Et ce design épuré signifie qu’il n’y a aucune perte de places – les producteurs sont aux anges !

Domino LT a complètement changé la donne de mon point de vue de concepteur Il est conforme à la norme IP 65 (il n’y a donc pas de dôme de protection qui perturbe l’esthétique), il est doté d’un moteur LED très lumineux, de superbes graphismes, d’une optique propre et plate, d’un excellent rendu et d’une excellente qualité de couleur.
J’arrive à obtenir des tons chair vraiment superbes – c’est un outil créatif formidable, pas seulement une lumière puissante. Et il s’intègre très bien dans le design général, largement axé sur la vidéo. J’en suis incroyablement satisfait. »

Cunniffe a intégré 48 Perseo Profile au-dessus de la scène. « Je voulais une unité plus petite au-dessus de la scène, quelque chose d’un peu plus subtil que je pourrais cacher et intégrer aux lustres, et autour de la circonférence du halo (le mur vidéo circulaire central). Ils ont très bien fonctionné en conjonction avec le Domino ».

Le Cobra.

Pour compléter le trio de projecteurs Ayrton IP65, il a réparti 22 des nouveaux Ayrton Cobra à source laser autour du périmètre extérieur de la scène. « Nous avons tendance à les utiliser dans la dernière partie du spectacle après le crépuscule, lorsque l’atmosphère monte en puissance ! »

« Nous nous sommes donnés beaucoup de temps pour programmer car nous avons un artiste très dynamique sur scène, mais je suis impressionné par la façon dont le Perseo, le Domino et le Cobra se complètent.

Le Cobra a été la cerise sur le gâteau ! Je ne connaissais pas du tout ce projecteur. Chris me l’a montré lorsque je me suis rendu au siège d’Ayrton pour tester le Domino. Nous l’avons essayé à l’extérieur de l’entrepôt et je n’en revenais pas de la portée de l’appareil. Je savais qu’il serait superbe en bord de scène. Le produit était encore au stade de la recherche et du développement à ce moment-là, mais Ayrton a fait tout son possible pour me fournir le nombre d’unités dont j’avais besoin à temps.

Notre cahier des charges était le même pour tous les fabricants invités à répondre à l’appel d’offres mais Ayrton était le seul à proposer tout ce que je demandais pour chaque produit. C’est la première fois que je fais appel à Ayrton et je suis totalement convaincu par l’éthique de l’entreprise. Ils étaient vraiment heureux de collaborer. J’ai maintenant une relation de travail avec eux que je n’avais pas il y a quatre ans, et ils seront mon premier point d’appel pour les futurs spectacles. »


Tous les luminaires Ayrton ont été fournis pour la tournée par LCR avec Ryan Hopkins et Mike Oates comme responsables du projet, travaillant en étroite collaboration avec Glyn O’Donoghue d’Ambersphere Solutions. « C’est toujours un plaisir de travailler avec Mark, sa créativité n’a aucune limite », déclare Hopkins, et ce fut un plaisir de travailler avec Ayrton et Ambersphere pour réaliser ce projet.

Disposer d’un tel réseau de soutien pour un spectacle de cette envergure est tout aussi vital que les produits extraordinaires qu’ils fabriquent, et c’est pourquoi nous avons travaillé et continuerons à travailler avec eux pendant de nombreuses années encore.
C’est la première fois que je fais appel à Ayrton et je suis totalement convaincu par l’éthique de travail de l’entreprise. Ils étaient vraiment heureux de collaborer. J’ai maintenant une relation avec eux que je n’avais pas il y a quatre ans, et ils seront mon premier point d’appel pour les futurs spectacles.

Une fois les choix de luminaires arrêtés pour la tournée, nous avons décidé d’augmenter notre commande afin de rendre les mêmes produits disponibles en grande quantité pour d’autres spectacles. »
La très attendue tournée Mathematics d’Ed Sheeran affiche complet dans le monde entier et se rendra en Europe continentale cet été et en Australasie au début de l’année 2023. Quel que soit le temps, ces lumières sont destinées à voyager !

Concepteur lumière : Mark Cunniffe
Programmateur lumière : Alex Passmore
Opérateur lumière : Matt Jones
Opérateur vidéo : Ben Lapworth
Directeur vidéo : Phil Meek
Directeur de production : Chris Marsh
Prestataire lumière : LCR


Plus d’infos sur le site Axente et sur le site Ayrton

 

L’Etourdissement au Théâtre Onyx avec NEXO et B Live

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Très récemment équipé en GEO M12 par B Live après une importante rénovation, le Théâtre Onyx de Saint-Herblain près de Nantes a décidé d’accompagner l’équipe artistique de la pièce l’Etourdissement dans son souhait de disposer d’un système immersif en WFS.

Sam Birais, responsable du son chez Melpomen à gauche et à droite Jean-Jacques Vias, directeur des ventes France et Afrique du Nord chez Nexo.

C’est tout naturellement B Live en la personne de Samuel Birais qui est venu apporter son soutien avec l’aide matérielle de NEXO.

Nous avons interrogé Christophe Girres du support technique de Nexo pour en savoir un peu (beaucoup !) plus.

SLU : Comment NEXO est entré dans la danse?

Christophe Girres : A la demande de Sam Birais qui est le Responsable technique son de Melpomen. Il a demandé qu’on lui prête sept iD24 pour constituer le frontfill en plan bas de la diff en WFS.

Christophe Girres

SLU : Melpomen est fournisseur de la salle ?

Christophe Girres : Melpo s’occupe des installations de B Live pour le Grand Ouest et ce sont eux qui ont remplacé les GEO S8 qui équipaient l’Onyx quand cette salle trentenaire a entrepris une grosse refonte pour se mettre en conformité et améliorer, notamment, sa diffusion. C’est un lieu spécial et beau dû à Jean Nouvel et Myrto Vitart.

SLU : Tu connais bien Melpo…

Christophe Girres : Un peu (rires) J’ai été Chargé d’affaires et Responsables des ventes et de l’intégration IDF pendant pas loin de 8 ans !

SLU : En quoi consiste le système résident de l’Onyx?

Christophe Girres : Il y a deux lignes constituées de 2 x MSUB18 en tête, 5 GEO M1210 et 1 GEOM1220 -flangé- en 120° en bas de ligne. On a aussi un cluster central de 2 GEO M1220 et 2 P10 en infill. Enfin il y a deux RS18 coupés à 60 Hz sous la scène.

Le nouveau système du théâtre. La large ouverture est compensée par le renfort central. Bien visibles aussi les 5 coaxiaux P15 de la diffusion WFS accrochés en haut du cadre de scène.

SLU : Le gradin est rétractable ?

Christophe Girres : Oui, ce qui fait qu’on a deux configurations de diffusion qui en tiennent compte et deux presets de base. Pour s’adapter et bien couvrir l’éventuelle fosse, le système est sur des moteurs ce qui permet de changer la séquence d’angles quand nécessaire et de le baisser un peu.


Les gradins sortis et bien visibles sur la passerelle, les quatre PS10R2 sur pied.

SLU : Le calage et la livraison du son est intervenue récemment ?

Christophe Girres : Le 22 janvier de cette année et cela a été fait par Bertrand Billon et moi-même. On a enchaîné par une formation à Nemo pour l’équipe sur place afin qu’elle puisse exploiter pleinement les possibilités offertes par leur nouveau système et accueillir de la meilleure des manières les spectacles programmés. Comme on va modifier la diffusion en fosse, on fera une deuxième passe avec eux très prochainement.

Les sept iD24 en nez de scène avec les amplis cachés sous cette dernière.

SLU : Quels sont les avantages du M12…

Christophe Girres : Un vrai 50 Hz à bas ou fort niveau, un SPL largement suffisant pour une application théâtre / concert, un très bon rendu, la possibilité de passer 3 boîtes par canal d’ampli si nécessaire et enfin un prix attractif.
Il y a aussi la possibilité de rester dans l’écosystème Yamaha NEXO lorsqu’une console est aussi demandée tout en restant compétitif.


Les nouveaux amplis Nexo accompagnant le renouvellement de la diffusion.

SLU : Quel système a été employé pour encoder en WFS les effets sonores du spectacle ?

Christophe Girres : Du SPAT avec une SD8 DiGiCo. Nous disposons désormais nous aussi d’une matrice de spatialisation grâce à AFC Image et Yamaha.
Ce marché du son dit immersif frémit en Europe et des dossiers rentrent actuellement pour une réponse conjointe Yamaha NEXO.

SLU : Revenons à la pièce l’Etourdissement. En dehors des sept iD24, en quoi a consisté le déploiement WFS ?

Christophe Girres : Pour le frontal, cinq P15 en flanges PS ont été fournis par Melpo et les deux points extrêmes ne sont autre que le gauche/droite en M12 avec les niveaux alignés.
Pour le bas et en nez de scène, on a nos sept iD24 sur pied micro. Pour les latéraux, ONYX a posé quatre PS10 R2 par côté et sur pied, des enceintes sorties de leur stock.


D’autres informations sur :

– theatreonyx.fr
– nexo-sa.com
– blivegroup.com

 

Vari Lite VL1600 Profile à PL+S, le pinceau pour l’artiste

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Vari Lite complète sa gamme dédiée au théâtre et studios avec le VL1600. Prévu pour compléter le VL2600, il affiche en sortie un flux de 16 000 lumens issu d’un moteur bichromatique de leds blanches de 600 W qui génère lui-même un blanc variable de 3200 K à 7200 K à CRI constant de 95.

Il reprend le module CMY de son grand frère le VL2600 aidé d’une roue de 7 filtres couleurs interchangeables suivant le système EasySwap.
La plage de son zoom reste 7 – 48° et il dispose d’une roue de 7 gobos verre rotatifs interchangeables repris du VL 2600.

Les gobos verre.

Sa roue d’animation de 4 motifs sur verre ajoute des possibilités d’effets et son module découpe de 4 couteaux sur deux plans est orientable full frame à 90°.

La roue d’animation.

Il dispose d’un iris, d’un prisme et du système Vari*frost qui assure des transitions tout en douceur d’un bord d’image net et précis à une image diffuse. Un choix de 8 fréquences d’alimentation des leds est proposé, de 1,2 à 20 kHz pour éviter le scintillement d’une captation vidéo.

Dans les options dédiées aux théâtres et studios, hormis les modes de ventilation silencieuse, le VL1600 intègre un nouveau système breveté de calibration de mouvements réduits de pan et tilt pour minimiser les mouvements du rig si nécessaire ou éviter d’endommager un décor.

On retrouve la connectique habituelle pour le DMX-RDM en XLR5, et une prise RJ45 pour la connexion en ArtNet. L’alimentation électrique se fait en True1 in/out.

Plus d’infos sur le site Freevox et sur le site Vari Lite

Cameo illumine le jubilé de la Reine d’Angleterre à Buckingham Palace

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Avec plus de 16 000 fêtes de rue, de petite et grande envergure, les habitants du Royaume-Uni ont célébré la 70e année de règne de la reine Elizabeth II lors du premier week-end de juin. Mais le spectacle le plus impressionnant s’est tenu devant Buckingham Palace à Londres, où 22 000 spectateurs étaient réunis devant trois grandes scènes.

De nombreux artistes tels que Queen & Adam Lambert, Rod Stewart, Alicia Keys, Ed Sheeran et d’autres ont ravi la foule, tandis que 13,4 millions d’autres ont suivi le méga-événement de la BBC en direct à la télévision.

OTOS H5

Pour l’éclairage des scènes principales de Buckingham Palace et de la sculpture arborée conçue par le Studio Heatherwick, baptisée « Tree of Trees », la société Version 2 Lights a livré plus de 600 projecteurs Cameo, dont plus de 60 exemplaires du nouveau modèle d’extérieur hybride et polyvalent OTOS H5.
Au total, 62 Otos H5, 156 Zenit W600, 392 Flat Pro 7 G2 et 72 Flat Pro 12 G2 ont mis en scène la place du célèbre Buckingham Palace ainsi que le palais.

La conception lumière a été conçu sous la houlette de Nigel Catmur. Nigel a fait confiance aux projecteurs Cameo pour les nombreuses représentations en direct des plus grandes stars britanniques de la pop, mais aussi pour les discours du prince Charles, successeur au trône, et de son fils le prince William.
Les nouvelles superstars de la gamme Cameo, les lyres asservies hybrides Beam-Spot-Wash Otos H5, ont notamment joué un rôle central dans la mise en scène visuelle de ce jubilé, dont la célébration a été diffusée dans le monde entier.

Placés en évidence sur des podiums à traverses hautes, les Otos H5 ont accompagné l’action sur scène et illuminé le ciel de faisceaux impressionnants.
Les projecteurs wash d’extérieur à Led Zenit W600 ont eux aussi joué un rôle importants scène.
Avec leur flux de 21 000 lm, les projecteurs wash ont assuré un éclairage puissant et uniforme de la scène en journée mais aussi pendant la soirée.

Les projecteurs d’extérieur Cameo Flat Pro 12 G2 à Led RGBWA ont été intégrés dans le sol du décor et les Flat Pro 7 G2, encore plus compacts, ils ont créé des accents de couleur à différents endroits du décor.

Plus d’informations sur :

v2lights.co.uk
ncld.net

cameolight.com
adamhall.com

 

Les soft light et tubes leds Chauvet à PL+S

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A PL+S, nous retrouvons David Launey, responsable produit de la filiale française, pour découvrir les tout nouveaux produits Chauvet Professional : deux tubes led autonomes Well STX et une gamme de soft light On Air Panel pour le cinéma et la télévision.



On Air Panel

Une nouvelle gamme de 3 soft light vient assurer les besoins de tournage, y compris en extérieur avec son classement IP 65. Elle est proposée en trois formats : IP Panel 2, le plus grand, avec 448 leds RGB (1,4 W) et 448 leds en blanc chaud (0,5 W), dans un format de 85 cm x 55 cm, produit 22 500 lm.
IP Panel 1 avec 224 LED RGB (1,4 W) et 224 leds en blanc chaud (0,5 W), dans un format de 56 cm x 55 cm, génère 10 000 lm. Le blanc est réglable de 2 800 k à 8 000 K avec un CRI élevé qui atteint 95.
La surface d’émission de l’IP Panel 2 se contrôle en 4 zones indépendantes pour simuler des effets dynamiques. Celle de l’IP Panel 1 propose deux zones contrôlables séparément.

La nouvelle gamme On Air Panel.

Ceux qui ont une console peuvent les piloter en DMX-RDM, Art-Net et sACN et sans fil grâce au CRMX LumenRadio intégré. Ils trouvent dans la librairie DMX des macros d’effets contrôlables en vitesse : police, ambulance, etc.

Ceux qui n’ont pas de console disposent de commandes en face arrière permettant de sélectionner une température de couleur ajustable en dimmer, magenta, minus green. Ils peuvent aussi basculer dans le mode couleur et sélectionner les presets. L’appareil propose deux banques de presets : ceux d’usine et une banque customs dans laquelle l’utilisateur peut mémoriser ses propres sélections et réglages.

La confortable section de contrôle à l’arrière du projecteur.

La gamme On Air s’alimente sur le secteur mais également sur une batterie de caméra en 28 V ce qui est bien pratique en tournage extérieur.
Elle est référencée chez DoPchoice et reçoit à une série d’accessoires optionnels adaptés à chaque format comme des lyres manuelles orientables en pan et tilt, des packs de filtres diffuseurs, intensifieurs, nids d’abeilles, volets coupe flux.
La fréquence d’alimentation des leds est réglable pour éviter le scintillement à l’image.

Le petit poucet de la gamme On Air Panel Min de surface émissive 25 cm X 10 cm qui reçoit 40 leds RGB et 40 leds Blanches produit 2 500 lm.


Les tubes Well STX

Chauvet arrive aussi sur le terrain des tubes leds autonomes avec deux modèles : Well STX 360 et STX 180 classés IP 65. Leur vocation gambade de l’animation graphique sur scènes de concert, de danse, sur les plateaux de TV, en événementiel et aussi en éclairage en studio grâce à leur plage de blancs à IRC élevé.

Le Well STX 360 à pixels apparents…

Comme sa référence l’indique, le STX 360 diffuse sur 360°. D’une hauteur de 1 m, il embarque 512 leds (256 RGB et 256 en blanc chaud) configurées en 16 segments contrôlables en pixel mapping, bien apparents sous une enveloppe transparente.
Il produit une infinité de couleurs et des blancs réglables de 2 800 à 8 000 K avec un IRC appréciable : 92 à 4 000 K.

Après 4 heures de charge de sa batterie dans le flight case chargeur de 4 tubes, on dispose d’une autonomie comprise entre 3 heures et 12 heures en fonction de l’intensité demandée.
Au pilotage DMX HF s’ajoutent un mode “stand alone” qui restitue les macros d’effets intégrés et une télécommande IR pour jouer en couleurs et en niveau.
Il est maintenu sur un pied qui se dévisse pour être remplacé par un anneau de suspension.

… et le STX 180 à enveloppe diffusante.

Haut d’un mètre, le Well STX 180 cache 128 leds, un partage égal de multipuces RGB et blanc chaud, configurées en 16 segments, qui diffusent cette fois sur 180°.

Le STX 180, se différencie également par son enveloppe diffusante qui ne laisse pas apparaître les sources pour un effet plus fluide. Le détail qui montre le soin apporté à la réflexion est un cache gris livré en standard qui peut venir couvrir la surface diffusante pour la dissimuler complètement quand le luminaire est éteint.

La charge complète dure de 6 heures dans un flight-case chargeur de 6 tubes qui intègre comme celui du STX 360 une prise USB pour la mise à jour du soft des 6 modèles simultanément. L’autonomie est comprise entre 3 et 12 heures.
Le STX 150 propose les mêmes modes de contrôle que le 360 : DMX HF, mode stand alone et télécommande IR.

Plus d’infos sur le site Chauvet Professional

Sully 4C. Robert Juliat coupe la couleur en 4

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Ludwig Lepage, chef produit de Robert Juliat nous présente en avant-première la future découpe à source led 4 couleurs Sully 4C.



Prendre le temps d’analyser le marché et les demandes de ses clients, qu’ils soient novices ou férus de précision.
Proposer des solutions high-techs, y compris dans un secteur considéré comme furieusement classique.
Tout construire et assembler en France, au plus près de leur usine.

Ces trois points sont le credo de Robert Juliat, chantre de l’éclairage théâtre depuis plus d’un siècle.


D’ici à l’été les sacro-saints Fresnel et découpe vont passer à la couleur, grâce à un nouveau module, fruit d’un développement de plusieurs années. Pour nous présenter cette Sully 4C, Ludwig Lepage, chef produit de Robert Juliat, nous fait une démonstration de haute précision sur le prototype en cours de finalisation.

Ludwig Lepage : « On arrive un peu plus tard que les autres fabricants sur la couleur, à cause de notre volonté de nous démarquer, et suite à un énorme travail sur le soft pour proposer un projecteur unique. Cette présentation est une première étape pour montrer toute l’intelligence développée derrière notre module couleur. »

La Sully désigne avant tout un module complet comprenant une source led, son alimentation, ses connecteurs data, son menu et sa carte électronique de gestion. Pour l’instant disponible en blanc chaud ou froid, il se présente soit sous forme d’une trappe à insérer dans les découpes 600SX ou les poursuites correspondantes, soit déjà intégré dans les nouveaux Fresnel, découpe et poursuites de la gamme Sully.

Pour la Sully 4C le principe reste identique, avec une nouvelle source de 200 Watts environ, en 4 couleurs : rouge, vert, bleu et lime, prête à être installée dans les anciennes découpes, ou déjà intégrée dans les futurs modèles de découpe, Fresnel et poursuite Sully 4C.


Les nouvelles trappes arriveront sans doute avec un accessoire pour optimiser le flux d’air dans la lanterne. Le gain de puissance va aussi permettre de changer la taille du Fresnel, en passant d’une lentille de 150 mm à 200 mm, soit au format d’un 1 000 W halogènes 310H. Les découpes resteront elles inchangées.
Si le moteur couleur, en RGB bien saturé pour offrir un large spectre de teintes, accompagné d’un Lime pour équilibrer les blancs est assez répandu, le développement de Robert Juliat va beaucoup plus loin, en particulier dans tous les algorithmes de gestion et de calibration.

Ludwig Lepage : « Notre but est d’obtenir le projecteur le plus flexible pour simuler n’importe quelle source, dans n’importe quelles conditions. Un caméléon capable de reproduire aussi bien du tungstène que de la led, du blanc constant, des gélatines ou de la couleur. C’est un véritable tout-en-un. »

Pour ce faire, ils ont fait le pari de ne proposer que quelques modes de fonctionnement.

Le premier, très simple, permet de piloter la Sully 4C comme une découpe normale, en 16 bits de gradation. Le menu sur la découpe permet de choisir la température de la source, 3200K ou 5600K par exemple, et une éventuelle ‘gélatine’ virtuelle.
Quelques modes restreints permettront de gérer la couleur avec une console basique.

Enfin, le plus impressionnant, est le dernier mode d’une bonne vingtaine de paramètres, qui va permettre de régler sa couleur de façon ‘intelligente’ en ayant toute une gamme de réglages sous la main. C’est dans ce mode que se cache le système de contrôle, le plus souple possible, fruit d’une passionnante recherche du bureau d’études de Robert Juliat. La balance pour trouver le bon compromis entre les paramètres nécessaires et les besoins d’un maximum d’utilisateurs.
Contrairement aux autres fabricants, qui multiplient les modes et forcent les utilisateurs à choisir leur espace colorimétrique ou à anticiper une forme d’utilisation dès le montage, Robert Juliat propose des paramètres croisés donnant toute latitude à la programmation.

En premier lieu le choix d’une ‘source’ de référence autrement dit le type de lampe simulée : halogène à 3200K ou blanc froid à 5600K par exemple. Puis, autour de cette valeur, pouvoir faire varier la température de couleur en collant à la courbe de Planck, ou Corps Noir, dans le fameux triangle des couleurs. Cela permet de descendre jusqu’à 1700 K ou de s’envoler à 10000 K, une largeur de zone rarement atteinte.

Ensuite il est possible d’ajouter un filtre virtuel, comme une gélatine, à cette source. Pour l’instant 300 filtres sont référencés, classés sur 14 roues de couleurs virtuelles par ordre numérique ou chromatique. Chacune de ses macros de couleur a été mesurée une par une par Robert Juliat.

Ludwig Lepage : « On a mesuré le spectre de toutes les références de gélatines, avec différentes sources halogènes. On ne s’est pas contenté de récupérer les données des filtres, tout s’est fait au labo. Ce sont des jours de calculs dans nos ordinateurs. »

Dans un futur proche, les éclairagistes auront la possibilité de créer leurs propres ‘roues de couleurs’ suivant leurs habitudes ou les besoins d’un spectacle, et de les intégrer dans les découpes.
Pour ces mêmes éclairagistes, il existe différents paramètres pour reproduire au maximum les aspects de l’halogène, ou répondre aux chefs opérateurs les plus exigeants. Du mode shift, qui fait varier blanc et couleurs suivant l’intensité comme avec une source tungstène ; à l’ajustement du deltaUV, plus précis que le minus green, une myriade de détails est proposée.
Ainsi, si le « Saturation Adjustement » semble simuler une gélatine plus ou moins neuve, le mode « Output Color » gère la transmission suivant la teinte, pour, par exemple, qu’un Congo géré de façon optimisée par les leds, soit semblable à celui obtenu par une gélatine sur du tungstène. Plus faible, mais plus réaliste à nos yeux !

Cette précision dans le travail des couleurs est le fruit des études de Robert Juliat sur la couleur.

Ludwig Lepage : « Nous travaillons nativement en X,Y, puis on intègre nos données dans tous les espaces de colorimétrie. De plus, toutes nos sources led sont calibrées en usine, sans conversion. Cela nous offre des couleurs référencées en absolu, elles sont parfaites.»

L’activation en Color Picker permet de programmer ses propres teintes dans différents modes (RGB, HSB ou Raw) et espaces (XY, RSGB, ProPhoto Kodac, Rec709 ou Rec2020) suivant la console utilisée. Avec cette logique, il devient possible d’être en mélange de couleurs haute qualité ou en Bright, favorisant le flux.
Les transitions entre les couleurs peuvent aussi être gérées directement par la découpe, sans passer par la console. Et surtout, l’utilisation d’un shift dynamique, épaulé par les logarithmes du bureau d’études, amène un contrôle inédit qui, sous son air complexe, simplifie le travail des éclairagistes pointilleux.

Ludwig Lepage : « Le mode de shift est disponible pour le blanc ou toutes les couleurs, y compris les CCT. Normalement avec une découpe standard, quand on la gradue, la teinte se réchauffe. Comme on a une grande marge de contrôle, jusqu’à 10000 K, on va pouvoir choisir de rester à température constante ou suivre la courbe de Planck. On va créer des effets jamais obtenus avant »

La Sully 4C sera, on n’en doute pas, une des grandes innovations de la lumière théâtrale présentées au Prolight+Sound, au printemps prochain.

Pour d’autres informations, visitez la site Robert Juliat

 

Sennheiser renforce sa production en Europe

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Après plus de 50 ans, le groupe Sennheiser se concentre à nouveau entièrement sur l’audio professionnel et entend développer cette activité durablement. Le spécialiste de l’audio étend donc significativement ses capacités de production.
Dans son usine en Allemagne, l’entreprise investira dans des technologies de production de pointe, parallèlement, la surface de l’usine de production en Roumanie sera agrandie dans les prochains mois.

Andreas Sennheiser

« Nous concentrons nos ressources et nos forces financières à nos unités commerciales Pro Audio, Business Communications et Neumann. Dans ces domaines, nous voulons atteindre une croissance supérieure à la moyenne.
Afin d’y être préparés, nous investissons de manière significative dans nos usines en Allemagne et en Roumanie « , a déclaré Andreas Sennheiser, co-PDG de Sennheiser.

« Chez Sennheiser, une grande partie de la création de valeur a toujours été réalisée en interne. Nous pouvons ainsi avoir une plus grande influence sur des secteurs importants de la chaîne de création de valeur et par conséquent une plus grande fiabilité pour nos clients. »

En conséquence, le site allemand investit dans les technologies de production les plus modernes, notamment dans la création de circuits imprimés. Une grande partie est consacrée à une nouvelle ligne de production SMT (Surface Mount Technology), qui permet de fabriquer avec précision même les plus petits modules.

En outre, les capacités de production mécanique sont étendues et complétées par l’utilisation de nouvelles technologies. Une autre compétence clé de l’usine est la fabrication de capsules de micro dans sa propre salle blanche. En raison de la demande déjà élevée, les capacités seront également nettement augmentées dans ce domaine.

Daniel Sennheiser

« Nous continuerons à l’avenir à fabriquer nous-mêmes les technologies clés de nos produits », explique Daniel Sennheiser, co-CEO de Sennheiser. « Pour cela, nous voulons renforcer l’usine de notre siège social, qui a déjà depuis des années une forte orientation technologique et qui travaille en étroite collaboration avec les équipes de développement, de la meilleure façon possible. »

Sennheiser va également investir dans son usine de Brasov, en Roumanie. C’est ici que sont fabriqués depuis 2018 des produits destinés au marché audio professionnel, notamment les systèmes de micros Evolution Wireless G4 et Evolution Wireless Digital, XS Wireless Digital ou les casques audio tels que le HD 25 et le HD 280.

Entre-temps, l’équipe de Brasov, qui compte environ 150 collaborateurs travaille à pleine capacité. C’est pourquoi la surface de l’usine, d’environ 3 300 mètres carrés, sera portée à quelque 10 000 mètres carrés d’ici début 2023. D’ici 2027, la pleine capacité du nouveau bâtiment devrait être utilisée.

De gauche à droite Daniel Sennheiser Co-CEO, Violeta Balint la Directrice Générale de l’usine de Brasov et Thomas Weinzierl le Directeur opérationnel du site de Brasov.

« Notre usine de Brasov est pour nous une histoire à succès depuis son ouverture, grâce à l’équipe formidable sur place », déclare Andreas Sennheiser. « Avec l’extension de nos capacités de production, nous voulons poursuivre sur cette voie et y fabriquer à l’avenir d’autres solutions audio professionnelles pour nos clients ». Cette extension s’accompagne également d’une nette augmentation du personnel sur le site de Brasov.

Le site de Brasov.

Avec ces investissements, le groupe Sennheiser poursuit également le recentrage et la spécialisation de ses sites. La production au siège de Sennheiser à Wedemark, en Allemagne, se concentre sur les technologies automatisées de haute précision et la fabrication manufacturière de produits haut de gamme.
L’usine de Brasov, en Roumanie, est quant à elle spécialisée dans la fabrication manuelle ainsi que dans le contrôle final et l’emballage des produits.

Outre les sites de production en Allemagne et en Roumanie, le groupe Sennheiser possède toujours sa propre usine à Albuquerque, aux États-Unis. L’usine de Tullamore, en Irlande, a été cédée, avec Sennheiser Consumer Business, à Sonova Holding AG, l’un des principaux fournisseurs de solutions auditives, début mars.

D’autres informations sur le site Sennheiser

 

ESL renforce son équipe de technico-commerciaux itinérants

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ESL vient d’accueillir Stéphane Warin en qualité de commercial itinérant – Spécialiste cinéma / film pour le secteur Île-de-France.

Stéphane a d’abord eu plusieurs vies professionnelles avant de rejoindre notre industrie. Il a assuré la fonction de commercial chez deux grands acteurs du marché du cinéma et du film en France.
Sa passion pour la musique, qu’il pratique comme guitariste/chanteur, son amour de la scène et des milieux artistiques en général l’ont conduit à faire de sa passion un métier en passant de l’autre côté du décor.

Stéphane Warin : « J’ai rapidement été séduit par la proposition d’ESL de développer le marché du cinéma et du film sur la région parisienne. L’offre d’ESL est large et complète, la diversité des métiers qui y est représentée au travers de ses ateliers est assez impressionnante. Qui plus est, l’équipe me semble très sympathique et soudée. »

Stéphane Warin : Technico-commercial itinérant
Spécialiste cinéma / film – Secteur Île-de-France
Mobile : 06 99 60 68 27
E-mail : [email protected]

 

SGM I-6 à PL+S, la puissance de loin

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SGM propose son nouveau projecteur I-6, classé IP66 pour résoudre un problème simple : éclairer de loin un bâtiment en blanc ou en couleur, en limitant la pollution lumineuse sur les côtés. Il est ici présenté par Bruno Souchaud, responsable des ventes pour le marché architectural en France.



SGM I-6 en détail

SGM I-6

Avec un angle très serré de 2,3° (et un filtre de 3,2°x3,4° optionnel) il permet d’éloigner la source lumineuse du bâtiment à éclairer lorsqu’une installation proche n’est pas possible et, à l’inverse, de souligner un détail d’architecture à proximité.

Détail des collimateurs.

Il intègre un ensemble de 24 leds de puissance (5 rouges, 5 vertes 5 bleues, 9 blanches) produisant un éclairement de 56 700 lux à 5 m, 6 300 lux à 15 m, 2 270 lux à 25 m et encore 885 lux à 40 m. Chaque led est associée à une optique spécifique pour optimiser le mélange de couleurs.


Répartition des leds de puissance du I-6.

Avec une température de couleur réglable de 2000 K à 10 000 K, un effet tungstène qui simule la progression de température de couleur en fonction de la gradation, un choix de 12 courbes de dimmer, la fréquence d’alimentation des leds ajustable de 3 294 Hz à 30 kHz.

La face arrière avec les connecteurs IP66 de la version standard, la poignée et le système de ventilation. Un modèle d’élégance et de sobriété.

le I-6 est un modèle de précision qui se contrôle en DMX-RDM via un câble ou sans fil grâce au récepteurs CRMX/W-DMX intégrés. En complément SGM propose deux coupe flux. La lyre est ajustable sur 120° via une molette graduée.

L’I-6 est prévu en deux versions :
La version standard pour l’événementiel garantie 2 ans, déjà en production et la version POI dont la garantie est étendue à 5 ans qui ajoute un revêtement anticorrosion même en environnement salin pour une utilisation pérenne et l’arrivée du secteur et des datas par presse-étoupe comme il est d’usage en architectural.
Ce produit comme tous les produits SGM est fabriqué au Danemark.


En complément, Bruno Souchaud nous fait un rappel des produits lancés au cours des deux ans de restrictions sanitaires dont le Q8 testé par SoundLightUp : lien ici



Plus d’infos sur le site Sonoss et sur le site SGM

Elation voit très grand avec le KL Panel XL

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Pour ceux qui cherchent un projecteur soft light, qui allie puissance et grande ouverture, optimisé pour diffuser une lumière blanche réglable et précise avec une très bonne qualité de couleurs, nous avons testé le KL Panel XL.
Le fabricant annonce un flux lumineux de 44 000 lumens pour une ouverture de 100°. La gamme de blancs s’étend de 2 000 K à 10 000 K et grâce aux 6 teintes de leds, le projecteur dispose d’un panel de couleurs XL !

XL en lumière, XL en taille mais tout en finesse.

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Durant ces deux dernières années privées de concerts et événements, beaucoup de fabricants, de distributeurs et de prestataires ont tiré leur épingle du jeu grâce à la vidéo (TV, streaming…). Les produits plus orientés cinéma et surtout télévision, comme les soft light, ont vu leurs ventes grimper en flèche dès septembre 2020 et durant l’année 2021.

Elation a su anticiper avec Le KL Panel présenté mi 2020 et son grand frère, le KL panel XL lancé l’été dernier. Ils font partie de la série des projecteurs clés (KL) d’Elation qui regroupe des sources haut de gamme, principalement destinées au théâtre, à la vidéo et au cinéma. Elles se caractérisent par une lumière très homogène avec un CRI élevé et une grande qualité des blancs et des couleurs.

La Complétude

Le KL Panel XL équipé de ses volets.

Comme son nom l’indique, le KL Panel XL ne fait pas dans la demi-mesure. Il affiche une surface d’émission de 85,8 cm x 30,6 et un poids de 17,2 kg. Il est bien équilibré et facile à porter grâce à sa poignée.

Juste à côté de la poignée se trouve l’antenne du système de réception sans fil E-FLY™ d’Elation qui est intégré de série dans le projecteur. Toujours sur l’arrière logent 4 ventilateurs utilisés pour refroidir les leds et l’électronique et en dessous la connectique et le panneau de contrôle.

Coté connectique tout est là. Pour la puissance des connecteurs IP65 In/out et juste à côté 2 prises RJ45 pour les protocoles réseau. Le DMX arrive au choix sur des embases XLR 3 et 5 points et pour finir, un connecteur 4 points permet d’alimenter le projecteur avec une batterie (non fournie). Le projecteur dispose également d’un port DMX pour les mises à jour et pour alimenter un accessoire en 5 V.

La connectique full options et le panneau de contrôle pour régler le projecteur sans console.

Le panneau de contrôle est composé de 3 boutons rotatifs et d’un écran tactile. Tout le paramétrage se fait via les 4 boutons tactiles en bas de l’écran.
Les boutons physiques servent exclusivement aux réglages manuels de l’intensité, des couleurs et à l’ajustement du minus green. Cette option est très utile pour des installations rapides et éphémères ou lorsque l’on ne dispose pas de pupitre.

Le menu simple et complet assure le paramétrage des 5 modes de contrôles, manuel, DMX, Art-Net, sACN, E-FLY et leur adresse. Il offre le choix de 5 modes dimmer, avec affectation d’un temps et choix de la courbe. Comme pour beaucoup de projecteurs leds destinés aux plateaux vidéo, on peut régler finement la fréquence d’alimentation des leds et la vitesse des ventilateurs. Une fonction limite le dimmer, une autre fonction qui me semble intéressante, donne la possibilité de calibrer les couleurs.

Un savant mélange de puissance et sobriété.

Les flancs intègrent les poignées de serrage de la lyre et la face avant offre l’emplacement des diffuseurs et volets (Barn Doors) fournis avec la source.

On peut également ajouter des accessoires comme un Snapbag pour adoucir la lumière donc supprimer les brillances et adoucir les ombres, souvent utilisé en éclairage de proximité.
Un autre avantage du Snapbag est « d’enfermer » le flux lumineux de la source et donc de supprimer une grande partie de la lumière résiduelle.

Un autre accessoire très utile, peu encombrant et léger, le snapgrid, réduit la surface éclairée en ramenant l’angle d’ouverture à 40°. Le snapgrid est disponible en deux tailles, la plus petite qui s’adapte directement sur la face avant du KL Panel XL et la plus grande qui se monte sur le Snapbag.

2 panneaux de 120 leds chacun, constituent la matrice de 544 W.

Sous le filtre diffuseur, on accède directement aux deux plaques rectangulaires où sont disposées 10 rangées de 12 pixels de six puces led.
Le KL Panel XL comporte donc au total 240 pixels rouge, vert, bleu, blanc, citron vert et cyan pour une puissance totale de 544 W et une durée de vie moyenne de 50 000 heures.

le KL Panel XL est doté de pixels RGBWLC.

Elation Annonce un IRC de 95 que l’on confirme par nos mesures pour les blancs de 4 200 K et 6 200 K.
Cette matrice de leds est par ailleurs composée de 2 x 4 zones contrôlables individuellement pour créer des effets de blanc et de couleurs dynamiques.

Les 8 zones de contrôle.

En plus d’une belle palette de couleurs, le mélange des 6 teintes produit une gamme de blancs allant de 2000 K à 10 000 K. Le Canal DMX 3, CCT, divise cette palette en 81 plages de 100 K (2000, 2100, 2 200…10 000). Nous avons également mesuré, au hasard, quelques-unes de ces plages et les valeurs affichées par notre luxmètre sont très proches de celles annoncées.

Le canal DMX 4 est utilisé pour les macros de couleurs et comporte 53 références de gélatines Lee. Comme sur une roue de couleurs traditionnelle, on peut appliquer un temps de transition entre deux macros contiguës afin d’obtenir un passage doux.
Mais il n’est pas possible de créer une transition temporisée entre deux couleurs, du canal DMX 4, qui ne se suivent pas (on passe alors par toutes les couleurs situées entre la couleur actuellement sur scène et celle de la mémoire activée).

Pour utiliser des temps de fade sur les couleurs, il est conseillé d’utiliser les canaux de couleurs RGBWLC, RGB ou HSI suivant le mode DMX sélectionné. Un de mes regrets sur cet appareil est qu’il n’y a pas de mode RGBW qui est pourtant très pratique lorsque l’on a trouvé une teinte et que l’on désire l’éclaircir ou, au contraire, l’assombrir.

Pour ceux qui aiment jeter un œil sous le capot.

En dévissant le panneau arrière, on accède à l’intégralité de la partie électronique.
On distingue 3 alimentations, une pour chaque plaque de 120 pixels et la troisième pour la partie menu, data et contrôle.

La chiffritude

C’est toujours un petit challenge de mesurer un projecteur flood et plus encore quand il est en version XL. Afin de cerner l’intégralité de la lumière, nous avons positionné la source à 1 m de la cible.

XL pour la taille mais XS pour le derating.

Et comme les mesures photométriques exigent une lumière stabilisée, nous commençons par le derating : allumage toutes leds à pleine puissance, nous mesurons l’éclairement au centre de la cible toutes les 5 minutes, en partant de 30 secondes après l’allumage. L’éclairement se stabilise en moins de 10 minutes avec une atténuation de 2,4 % : un très bon résultat !

On apprend tous les jours et souvent de nos erreurs. Pour les mesures photométriques des sources leds multi-teintes, j’ai l’habitude de monter toutes les leds à full. On procède ensuite à une mesure d’éclairement au centre et de CRI pour différentes valeurs de blancs et pour les couleurs RGBCMY et CTO pour indiquer leur pourcentage relatif.


Après avoir repositionné la source à 1 m, nous avons donc mesuré l’éclairement tous les 10 cm le long des 4 axes en partant du centre à 12 200 lux soit 28 mesures en lux de chaque côté.
Grâce à notre feuille de calcul Excel (réalisée par Jean-Pierre Lauret ingénieur ESO, responsable des développements optiques chez Gaggione) dans laquelle nous saisissons nos mesures d’éclairement, le calcul du flux est instantané : 31 974 lumens. La courbe de luminosité est très régulière et l’angle de diffusion atteint 103°.


On passe ensuite à quelques mesures de température et d’IRC (R30) des blancs à l’aide de notre spectromètre Minolta CL 500A. A 3 200 K, l’IRC est de 93 et l’éclairement au centre de 10 910 lux. La surprise arrive entre 5 000 K et 6 000 K, quand l’éclairement atteint 14 000 lux ! On cherche alors la valeur la plus haute que l’on obtient vers 5 600 K : 14 670 lux.

C’est reparti pour une série de mesures. Cette fois, le résultat est satisfaisant. Le flux, après derating atteint 39 950 lumens, 41 000 à froid. Un système de sécurité doit limiter la puissance d’alimentation des leds quand elles sont toutes sollicitées à pleine puissance pour protéger les composants et limiter le derating, autrement dit des chutes importantes de flux nuisibles à la prise de vue de qualité.

Nous avons également contrôlé la courbe du dimmer en mode linaire. De 0 à 10 %, le tracé est parfaitement rectiligne. De 0 à 100 % nous constatons de petites inflexions à 50 et 80 %.

Courbe du dimmer linear de 0 à 10 %.
Courbe du dimmer linear de 10 à 100 %.

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La testitude

Après toutes ces mesures, il est temps de se détendre et passer à la partie plus ludique, « jouer » avec le projecteur. On a la chance de pouvoir faire nos tests sur le grand plateau climatisé d’Impact Evénement, sans limite de taille de la surface éclairée.
La puissance lumineuse et l’homogénéité du flux sont manifestes. Le canal de températures de blancs, très complet, devrait ravir les opérateurs qui utilisent cette source sur un plateau vidéo, un studio de cinéma ou même un défilé de mode. Il est vraiment très facile de modifier rapidement le blanc.

Via les macros un échantillon de la très grande gamme de blancs.

Le travail des couleurs est aussi agréable. Elles sont denses, puissantes et homogènes. Le KL Panel XL propose une très large palette de pastels et de teintes profondes pour créer de belles ambiances. Les transitions entre couleurs sont aussi très agréables.


Les couleurs natives.
Les couleurs mixées.
Un projecteur polyvalent.

En retirant le diffuseur, le scintillement des 240 leds produit un effet très intéressant pour apporter de la matière dans un plan vidéo ou créer un effet de brillances sur une scène.

Le découpage en 8 zones matriçables prend tout son sens pour simuler les effets tels que le feu, des éclairs, des flashes de véhicules d’urgence, des effets de mouvement et de strobe.
En utilisation scénique, il permettra aussi de diversifier les tableaux.


L’infinetude


Si vous travaillez dans l’univers de la vidéo, du cinéma ou de la photo, le KL Panel XL sera un très bon atout pour vos réalisations. Il sait s’adapter à beaucoup de situations tout en restant simple à mettre en place et à utiliser.
Mais c’est également une source qui peut être utilisée sur une scène, un défilé de mode ou, grâce à sa batterie et son mode manuel, pour mettre en valeur des évènements éphémères sur des sites privés électricité. Quelle que soit la prestation, l’utilisateur saura trouver le mode qui convient le mieux à ses besoins.


On aime :

  • Les macros de blancs et de couleurs,
  • La puissance,
  • La palette de couleurs

On regrette :

  • L’absence de temporisation entre les macros

Tableau général

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Robe Embarque sur le Wonder of the Seas

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photo RCCL

Le plus grand bateau de croisière du monde, le Wonder of the Seas, livré début 2022 par le Chantiers de l’Atlantique de Saint-Nazaire à la compagnie Royal Caribbean, est équipé de six systèmes de poursuites déportées RoboSpot Robe.

La MotionCamera Robe

Quatre de ces systèmes, utilisés dans la salle de spectacle principale du paquebot, d’une capacité de 1600 places, contrôlent jusqu’à huit Forte, chacun étant connecté à quatre MotionCamera.
Deux autres RoboSpot commandent des Esprite pour éclairer la patinoire emblématique des paquebots de la Royal Caribbean « Studio B » Dans la salle de spectacle principale du navire, les poursuiteurs sont installés sur des passerelles, en surplomb des projecteurs, dans un espace confortable.

Grâce au réseau IP, les RoboSpot et la console lumière peuvent être déplacés au plus près de la scène pendant les phases de configuration et de répétition.
Après plusieurs essais sur site, les profiles Forte équipés d’un moteur de leds blanches TE™ de 1 000 W HP (High Performance), ont été choisis pour leur puissance et leur polyvalence.

Une des MotionCamera associée à un Forte dans la salle de spectacles. @ Ben Couling

Dans la patinoire, qui mesure 18 x 12 mètres, parce que le plafond est plus bas que celui de la salle de spectacle, c’est l’Esprite qui a répondu à la nécessité d’un projecteur plus compact que le Forte. Ici ils sont reliés par paires aux deux systèmes RoboSpot pour couvrir chaque côté de la zone.

La patinoire du navire @ Ben Couling

Ben Couling, qui a assuré la mise en place des projecteurs sur le Wonder of the Seas, nous précise que toutes les productions sont time codées SMPTE, ce qui permet d’éditer, de synchroniser et d’identifier des médias avec précision.
Avec cette méthode, l’éclairagiste peut donc contrôler l’angle du faisceau, la couleur et l’intensité des poursuites, puis programmer les entrées et sorties depuis la console : « C’est très utile pour nous car les productions peuvent parfois durer plus de cinq ans avec un turn-over assez important de nos opérateurs ! ».

Robe RoboSpot

Sur le Wonder of the Seas, les RoboSpot et les automatiques sont utilisés pour un spectacle de type « Broadway », avec des acrobates, des drones, des décors automatisés complexes et un travail de mise en lumière imaginé par l’éclairagiste américain Rui Rita.
Ben Couling a travaillé en étroite collaboration avec Gaëtan Mornet de Videlio-HMS, lui-même spécialiste de l’intégration audiovisuelle sur les bateaux de croisières.

Les premiers échanges entre la Royal Caribbean et Robe ont démarré lorsque Christopher Vlassopulos, responsable des systèmes son, lumière, basé à Miami et Amir El Yordi de Control AV Miami, ont été tous les deux séduits par le système de poursuite déportée lors de leur visite du LDI en 2019. Le navire Odyssey, un autre des très grands navires de la société Royal Caribbean était alors en construction.

Christopher Vlassopulos a fait en sorte d’intégrer deux RoboSpot à bord de l’Odyssey of the Seas. Les systèmes ayant été validés par les équipes, deux RoboSpot BaseStation ont ensuite été commandés pour équiper le Wonder of the Seas.

photo RCCL

Considéré comme le « plus grand navire de croisière du monde », le Wonder of the Seas mesure 362 mètres de long, 64 mètres de largeur. Il peut accueillir jusqu’à 6 988 passagers et 2 300 membres d’équipage. Livré aux Etats-Unis au début de l’année, ce nouveau navire effectuera son voyage inaugural depuis la Floride au printemps.

D’autres informations sur le site Robe Lighting France

Le STM NEXO pour un festival chilien avec Real Audio

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La société chilienne de services de production Real Audio Sistemas allie une équipe chevronnée à un équipement de pointe, un service et une assistance personnalisés pour que les organisateurs disposent d’un partenaire très compétent et de confiance pour un large éventail d’événements.

16 « systèmes » composés de la tête principale M46 et du module d’extension des basses B112 complétés par 3 modules M28 comme downfills. Du SPL, et pas qu’un peu.

L’investissement dans le STM de NEXO, un système son modulaire qui a permis à Real Audio Sistemas de couvrir des événements de toutes tailles, y compris des festivals de grande envergure comme La Cumbre Del Rock et Lollapalooza, est au cœur de la mission de la société basée à Santiago, qui consiste à fournir des solutions complètes, innovantes et professionnelles pour améliorer les projets de ses clients.

Plus récemment, le système STM a été déployé au Festival Maleza qui s’est déroulé le 22 avril à l’Hippodrome de Santiago, où les légendes espagnoles du ska-punk, Ska-P, étaient en tête d’affiche devant une foule de 37 000 personnes.


12 subs S118, disons, un tiers de ce qui a été déployé au pied de la scène principale. On aperçoit aussi des stacks de trois M28, la version musclée du front fill chez Nexo.

En s’appuyant sur seulement quatre modules STM compacts, puissants et de taille complémentaire, l’équipe de Real Audio a conçu un système pour la scène principale du festival comprenant un gauche / droite de 16 modules STM M46 et des extensions de grave B112 déployés côte à côte, et complétés par 3 modules STM M28 en tant que downfills.

Un total de 36 subs STM S118 ont été utilisés dans un format LCR de trois fois 12 unités devant la scène, et des lignes supplémentaires de M28 et B112 ont été utilisées pour les délais, complétées par d’autres S118. L’amplification et le traitement ont été assurés par des contrôleurs NEXO NXAMP, équipés de cartes AES.
Pendant ce temps, NEXO était également présent sur la scène, avec les retours 45N12 offrant une directivité précise , une couverture uniforme ainsi qu’un niveau de pression acoustique élevé avant accrochage.

« Le STM nous donne la puissance et la flexibilité nécessaires pour fournir un excellent son lors de nombreux événements différents, y compris les grands festivals », rapporte Claudio Valencia, directeur de Real Audio.

« Nous travaillons en partenariat avec la communauté des ingénieurs du son ici au Chili, en dispensant une formation certifiée par NEXO sur le système ainsi qu’un support technique et opérationnel de haut niveau.
Nous avons toujours d’excellents retours sur le STM de la part des mixeurs et les artistes adorent les moniteurs 45N12. »


D’autres informations sur le site Real Audio Sistemas et sur le site Nexo

 

Pasi Hara, la 3è dimension des retours avec KLANG

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Le célèbre ingénieur de retour Pasi Hara est issu de la communauté métal finlandaise d’Helsinki des années 1990 et 2000, qu’il a intégrée avec enthousiasme en tant que guitariste. Cependant, il a rapidement découvert que ses talents les plus marquants résidaient dans l’assemblage des éléments techniques d’un spectacle.

Il a fait ses débuts avec les goth-rockers d’Helsinki, H.I.M., d’abord en tant qu’ingénieur FOH et « tout », puis en tant que mixeur retour du groupe. C’est le rôle dans lequel il s’est stabilisé depuis, pour de nombreux artistes tels que Slash/Guns N’ Roses, The Cult, Tower of Power, Beck, Fergie, Fall Out Boy et Tool, bien qu’il soit probablement plus connu pour avoir géré les retours de System of a Down au cours de la dernière décennie.

Le fait d’être entouré par la puissance sonore qu’engendre le heavy-metal a appris à Pasi que tout ce qu’il peut faire pour rendre l’environnement des retours de ses musiciens plus sûr, plus confortable et plus précis, sans pour autant sacrifier l’impact, il le fera volontiers. Et le système de mixage de in-ears immersifs KLANG est devenu son principal outil de choix pour y parvenir.

Pasi Hara

« J’ai entendu parler de la plateforme KLANG pour la première fois lorsqu’elle est apparue sur mon fil Facebook », se souvient-il, s’exprimant depuis sa maison de Los Angeles, où il a installé sa famille il y a environ sept ans.
« Je me suis dit qu’il fallait que je jette un œil à tout ça. Je me suis donc rendu sur leur site web, j’ai regardé les vidéos, puis je leur ai envoyé un courriel en leur disant : « Vous avez toute mon attention ! ».

Cet intérêt est né de la façon dont le système KLANG:fabrik pouvait permettre à Hara de créer une représentation virtuelle et précise de l’environnement scénique et sonore de n’importe quel musicien dans ses ears, la capacité tridimensionnelle de KLANG:fabrik lui permettant de placer chaque instrument sur scène exactement au même endroit dans leur mixage IEM.
Ce qu’il pouvait accomplir avec KLANG:fabrik est apparu clairement la première fois qu’il l’a essayé en 2014 avec le guitariste de Guns ‘N’ Roses, Slash, lors de l’un de ses concerts solo en Allemagne. Le groupe était très sonore et il y avait beaucoup de repisse dans le micro du chanteur Miles Kennedy, et donc dans ses IEM.

En se servant du KLANG dans ce cas de figure, en déplaçant la guitare sur le côté dans les oreilles de Miles et en gardant la voix à l’avant, le volume global avait baissé de 9 à 10 dB et toute la repisse avait disparu », se souvient Hara. « Il ne se battait plus contre la guitare dans ses ears – dans le mixage 3D, elle était derrière lui et sur le côté, comme sur scène – et je n’ai pas eu à tailler comme d’habitude les fréquences pour qu’elles coexistent. C’était incroyable et j’étais convaincu par KLANG ».

Fabrik recto et verso.

KLANG:fabrik a tout aussi bien fonctionné pour System of a Down, en particulier pour le batteur John Dolmayan. Hara a apporté le système KLANG lors d’une répétition et a configuré la batterie virtuellement pour refléter la façon dont Dolmayan la perçoit depuis son siège : un ensemble de cinq toms, plus une paire de kicks.
Je me souviens que John s’est assis derrière le kit, a fait le tour des toms une fois, puis m’a regardé et m’a demandé : « Qu’est-ce que tu as fait ? ». Et avant que je puisse répondre, il a dit, ‘Ne touche à rien. C’est parfait. John est un batteur très précis et a tendance à regarder droit devant lui lorsqu’il joue, donc tout dans ses in-ears est exactement tel qu’il est juste devant lui. »
Les membres de System of a Down ont tous été très élogieux quant aux avantages qu’ils ont tirés du système IEM KLANG:fabrik. « Avant, je devais deviner ce que les membres de mon groupe jouaient. Maintenant, j’entends chaque note et cela change la vie », partage Dolmayan.

Shavo Odadjian, le bassiste du groupe, qui est passé directement de l’utilisation des wedges à la plateforme KLANG, déclare : « Mon expérience de la scène est passée de 0 à 60 très rapidement après avoir commencé à utiliser le KLANG. Je peux maintenant me trouver n’importe où sur notre scène et tout entendre clairement, ce qui change vraiment la donne ! ».
Et pour le chanteur Serj Tankian, tout tourne autour de la troisième dimension : « Le mixage 3D crée beaucoup plus d’espace pour l’isolation d’instruments spécifiques offrant plus de clarté pendant notre performance. » Depuis lors, Hara a utilisé sa paire de KLANG:fabrik sur pratiquement tous ses clients, notamment Ebi, The Cult, KISS, Slipknot et Stone Temple Pilots.

La carte DMI-Klang.

Plus récemment, Hara a également augmenté son univers KLANG avec la carte DMI-KLANG, qu’il utilise avec une console DiGiCo SD5 via une Orange Box, ou en la branchant directement dans l’un des emplacements DMI situés à l’arrière d’une nouvelle table Quantum225 ou Quantum338.

« Durant la pandémie, j’avais une SD12 en prêt avec une carte DMI-KLANG et je l’ai essayée en transférant mes fichiers depuis la KLANG:fabrik. Cela a fait une différence encore plus grande, car la latence, qui est déjà très faible, n’était plus que d’un quart de milliseconde avec la carte intégrée à la console. La latence est inévitable, et je la mesure toujours du micro à l’écouteur, car tout ce qui est numérique et est ajouté, peut entraîner un retard supplémentaire. Mais avec la DMI-KLANG, cela n’est plus du tout vrai. »

Une capture écran du soft KLANG:app.

Pasi Hara affirme que la capacité du système KLANG à créer des paysages sonores totalement immersifs pour lee retours a été une véritable révélation. « Tout le monde ne comprend pas tout de suite l’idée de la 3D pour les retours, parce que le terme est utilisé à tort et à travers », dit-il.

« Mais lorsque je sors l’iPad avec le logiciel KLANG:app et que je montre à quelqu’un ce que l’on peut faire en 3D, il comprend immédiatement. Et cela m’a permis de changer la façon dont je transmets le son aux musiciens. Je n’ai plus besoin de tout tailler pour que le batteur puisse entendre le clic, par exemple. Et cela permet également de préserver l’ouïe de chacun. KLANG a littéralement tout changé dans mon monde, en mieux. »

D’autres informations sur le site Klang et sur le site DV2

 

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