L’iconique scanner Cyberlight équipé dans sa dernière version 2.0 d’une énergivore lampe MSR 2000 SA sort en version LED avec une source blanche de 470 W et un design renouvelé magnifique. Il est fabriqué à Austin, Texas dans le département High End d’ETC.
Le Cyberlight LED surpasse les projecteurs automatiques sur plusieurs points comme ses mouvements pan / tilt ultrarapides inhérents à la légèreté du miroir et un format réduit qui lui permet de se positionner dans des endroits exigus, comme souvent nécessaire en installation fixe ou pour se glisser dans un décor.
Les clients amateurs de scans, notamment les clubs, salles de spectacles et des parcs thématiques, pourront désormais moderniser leur parc avec le Cyberlight LED, pour un fonctionnement plus économe en énergie.
La source LED blanche de 470 W, d’IRC 90 associée à un système optique de haute qualité produit 12 750 lumens en sortie et un excellent rendu des couleurs. Ce nouveau projecteur intègre une trichromie CMY + CTO et une roue de couleurs, une double roue de gobos rotatifs, un zoom 10-28°, un iris, un prisme X4 et un frost.
Matt Stoner, responsable des projecteurs automatiques ETC, a déclaré : « L’industrie de l’éclairage nous demande depuis des années une version LED du Cyberlight. Nous avons saisi l’occasion pour moderniser intégralement le projecteur avec les nouvelles technologies des projecteurs automatiques.
En réduisant sa taille, nous avons réussi à y intégrer un ensemble de fonctionnalités beaucoup plus complet, une plage de zoom plus large et d’un codeur de position pan tilt pour un redémarrage sans reset de position du miroir. Le Cyberlight LED comprend un moteur LED interchangeable et bénéficie d’une conception qui facilite la maintenance, la longévité et la précision. »
Scott O’Donnell, spécialiste ETC des environnements thématiques, a déclaré : « La vitesse fulgurante du Cyberlight dépasse tout autre appareil sur le marché. Et puisque vous pouvez parfaitement intégrer le projecteur dans le décor, le Cyberlight est exactement le type de sources nécessaires pour des environnements thématiques éblouissants.
Jean-Charles Juliat (à droite) a bien transmis les valeurs de l’entreprise familiale à ses fils François (à gauche) et Frédéric (au centre).
Installé à l’orée de la Picardie, presque en famille, Robert Juliat cultive l’art délicat de manier la rigueur d’un artisanat recherché et la folie maîtrisée de technologies surprenantes.
François et Frédéric Juliat, directeurs de Robert Juliat, nous ont accueillis chaleureusement à Fresnoy-en-Thelle, au cœur de leur usine, pour nous dévoiler ce véritable monument de l’histoire des projecteurs et partager leurs visions de l’éclairage.
Entretien avec un Empire
le musée secret Robert Juliat, le Graal des archéologues de la lumière.
Rapidement nous retraçons l’histoire familiale d’une entreprise qui n’a, finalement, pas changé en cent ans. L’entreprise Robert Juliat, un des pionniers du spectacle, a su préserver un héritage familial et indépendant, guidée par un Mantra qui s’exprime avec une simple phrase : « Créer des solutions d’éclairage pour les concepteurs, techniquement irréprochables, naturellement simples»
En 4 générations, Jean, Robert, Jean-Charles puis François et Frédéric Juliat ont construit un empire incontournable. Il y a 120 ans, le premier travailla pour Méliès au tout début du cinéma comme projectionniste. Il fut l’un des premiers éclairagistes, un des zélateurs de la fée électricité.
Jean Juliat
Une passion transmise à son fils Robert, ouvrant l’un des premiers ateliers de matériel de cinéma juste après-guerre, en 1919, rue de Trévise. Pour éclairer des artistes durant leur passage au moment des entractes des projections, le temps de changer de bobines, il développe les premiers projecteurs à lentille unique. La légende de Robert Juliat commence à s’écrire avant ses 25 ans.
Robert Juliat à la Foire de Paris en 1922.
Le petit-fils, Jean-Charles, technicien averti dans l’âme, rejoignit le vaisseau familial dans les années 60, à une époque où s’éteignaient doucement les lampes à Arc, prépondérantes dans le cinéma et le théâtre depuis des lustres.
Une évolution vers le tungstène qui permit à la compagnie de moins se concentrer sur le cinéma, alors accaparé par des compagnies comme Philips, pour se diversifier vers le théâtre et l’architectural, domaine dans lesquels excelle alors Strand Lighting.
Période faste, ces années accompagnent aussi le disco, ses effets psychédéliques et bains d’huile, dans une orgie de gobos et de couleurs préfigurant les premiers éclairages du showbiz.
A cheval entre ces mondes, Jean-Charles comprend très vite le bénéfice des premières lampes à décharge, l’HMI d’Osram et la MSR de Philips à la fin des années 60.
Le père de toutes les poursuites veille toujours sur les bureaux.
Pixie, première poursuite HMI née en 1976, fit entrer RJ au Panthéon des constructeurs, en remplaçant peu à peu les Super Trooper, monstres d’acier carburant au charbon, chantés par Abba en 1980.
Une marque de fabrique où s’épanouit bien vite la maison familiale, suivant l’évolution technologique en termes de puissance ou de contrôle, avec l’arrivée du DMX et la collaboration avec AVAB.
Cette réussite annonça la vague de fond théâtrale des années 80, portée en France par Jack Lang alors ministre de la Culture, et un développement sans précédents de leurs projecteurs Fresnel, PC ou découpe. Bien avant 1972, date où Jean-Charles Juliat remplaça son père à la tête de l’entreprise, Robert avait planifié de quitter Paris, en aménageant un corps de ferme à Champagne-sur-Oise après-guerre.
Cette usine se développa avec des distributeurs comme Collyns, tout en gardant ses bureaux à Paris puis Saint-Denis pour accueillir ses clients. Les murs parisiens d’alors ont encore le souvenir des passages de Claude François, Bouglione ou Coluche.
Petit à petit l’entreprise prit de l’importance et finit par déménager dans le petit village de Fresnoy-en-Thelle pour intégrer les outils de fabrication, les stocks, les machines-outils, le SAV, la logistique et le bureau d’études. Avec 10 000 mètres carrés et plus de 70 employés, le siège de la compagnie est devenu depuis 1986 un véritable poumon économique de la région.
l’Usine Robert Juliat implantée à Fresnois-en-Thelle.
Les poursuites, emblèmes de la société, ont ouvert la voie à des dizaines d’autres projecteurs, comme les sacro-saintes découpes 614 et 714, un nom devenu Référence dans toute la France. L’expansion des théâtres, portée par la politique culturelle de la gauche au pouvoir, va remplir le carnet de commandes de Robert Juliat comme jamais.
Les années 90 seront plus calmes dans l’hexagone, et la compagnie se tourne alors vers l’export. Un réseau de distributeurs se met en place par pays.
La vente, la communication et l’administration seront regroupées dans l’usine de Fresnoy-en-Thelle en 1997 pour plus de commodités.
Dans les années 2000 c’est l’explosion à l’international. La French Touch devient une référence dans les poursuites, avec de nombreux prix dans les salons. La Cyrano en 1999, la Super Korrigan en 2006, la Lancelot et ses effets dignes des meilleurs automatiques pour les JO de 2008, la Merlin et aujourd’hui Arthur, en test dans ce magazine ici.
Lancelot s’impose rapidement sur les plus grosses scènes internationales. Ici sur le concert de Bruce Springsteen à Milan en 2016 avec le prestataire américain Morpheus Lights et le lighting designer Jeff Ravitz.
François, the American Son, qui avait rejoint en 2003 son frère aîné Frédéric dans l’entreprise, développa leur marché vers les USA, puis la Chine. Si les poursuites restent leur projecteur iconique, la vision commerciale de François et les talents de Frédéric leur permettent de mettre au point des projecteurs de plus en plus modernes.
Francois Juliat
C’est à partir de 2008, lorsque François pris les rênes de l’entreprise, que s’amorça leur troisième révolution technologique. Après l’halogène et la décharge, les diodes électroluminescentes seront la nouvelle source lumière.
Dès 2010, la découpe Aledin fut produite en partenariat, le temps pour Robert Juliat de se perfectionner seul dans l’électronique. La Tibo et le ZEP, sorties deux ans après, montrent le bond technologique franchi avec une source led maison.
En 2016, les rampes Dalis, déclinées depuis en plusieurs modèles, poussent l’entreprise française vers une collaboration auprès de spécialistes des sources couleurs. Une aventure d’ingénierie qui débouche sur un produit aussi innovant qu’exclusif et signe un accord sur ces optiques particulières pour la scène.
Les sources à leds de Dalis sont associées à des petits réflecteurs asymétriques très sophistiqués et brevetés.
Les 150 pièces vendues au Bolchoï, ainsi que les prix obtenus en 2015 et 2016, imposent Robert Juliat dans le cercle fermé des entreprises high-tech du spectacle.
Après s’être emparé des leds et avoir maitrisé la colorimétrie dans ses moindres détails, le réseau et les algorithmes de calculs ouvrent un nouveau champ d’action à Robert Juliat.
Le système de tracking SpotMe est maintenant compatible avec toute marque de pupitre grâce au serveur Maestro développé en collaboration avec la société Zactrack.
En 2019, en collaboration avec le studio Novum, le système SpotMe présente une solution de tracking de haute volée, toujours novateur. Aujourd’hui le bureau d’études dissèque les protocoles RDM et sACN pour améliorer encore plus le confort des utilisateurs.
Avec cette recherche permanente d’innovations, Robert Juliat donne l’impression de rajeunir d’années en années, dépoussiérant cette image un peu passéiste qu’on aurait pu donner à cette grande entreprise française. François, en digne héritier de la compagnie, est un de ces patrons à l’ancienne, garant de l’excellence du savoir-faire de ses employés tout en regardant émerveillé le futur à inventer.
Vidéo de présentation générale de l’entreprise par François Juliat :
Une brève histoire de la découpe
Après cette plongée dans le temps, Séverine Zucchiatti, responsable communication, et Ludwig Lepage, chef produit, nous rafraîchissent la mémoire sur l’évolution des découpes Robert Juliat, modelée par une multitude d’innovations depuis des décennies.
Cette combinaison quasi unique de tradition artisanale et d’industrie de pointe force le respect en renouvelant fort intelligemment une pièce aussi traditionnelle que la découpe de théâtre en un condensé d’innovations.
L’illustre découpe 614SX.
La 614 SX est une pièce intemporelle, la quintessence de la découpe 1 000 W halogène depuis plus de 30 ans. Un symbole manié par des générations de techniciens, qui connaissent par cœur les réglages des molettes de focale, l’insertion et le blocage des couteaux, gobos et porte filtre.
Peut-être un peu moins les poignées débrayables de lyre, le double slot iris/gobo, l’insertion à 8 couteaux, le porte filtre interne ou de rotation du canon avant. Tout le long de ces années, elle fut peaufinée par petites touches, presque invisibles, améliorant encore et toujours la mécanique, les optiques ou les matériaux utilisés.
De ce modèle furent déclinées la 613 SX, au zoom de 28 à 54°, puis la 611 SX, de 11 à 26°, qui encadrent la course de 16 à 35° de la 614 SX.
Puis vinrent les 714SX et SX2, ‘SX’ pour l’amélioration de leur système optique à double condenseur, le ‘2’ pour celles équipée en douilles de 2000 ou 2 500 W, de 15 à 40° d’ouverture, là où les 710,711 et 713SX2 proposent des excursions de 10° à 25°, 8° à 16° et 29° à 50°.
Petit-fils de Robert Juliat, François Juliat poursuit avec passion la tradition familiale grâce à la création de la Sully.
La Quincy, modèle moins connu en lampe MSD 575 W, et les d’Artagnan 930, 933 et 934NSX, cette fois en MSR 2 500 W, furent des incursions dans les lampes à décharges, et permirent le développement de contrôleurs DMX intégrés pour les obturateurs et l’amorçage des lampes. Une gamme riche, donc, vitrine d’un savoir-faire à la française perpétué depuis plusieurs générations.
Bien sûr, le progrès inexorable a poussé Robert Juliat dans l’anticipation des nouvelles sources led, comme en témoigne le bloc Aledin, sorti en 2010, équipé de 85 W de leds, une première pour l’époque. Ce module retro-fit innovant venait s’insérer à la place des lampes des gammes 600 SX, pour transformer un parc halogène en source écologique.
Ces 3 versions proches des tungstènes, 631, 633 et 634SX, proposaient certes un flux diminué de 40 %, une qualité encore perfectible et un poids plus conséquent, mais la technologie était lancée.
Fidèle à l’ingénierie française, Robert Juliat a depuis toujours assuré le design de ses propres cartes PCB*, dans lesquelles étaient assemblées les leds Osram, ainsi que les modules de ventilation et de contrôle. (* : Printed Circuit Board, synonyme de circuit imprimé en électronique.)
Vidéo Aledin :Outre présenter un concept absolument novateur à l’époque, cette vidéo est parfaite pour redécouvrir les secrets des découpes 600SX.
Suivront alors les ZEP, sorties en 2012, présentées dans ce magazine ICI, ou les Tibo, Là, dans un format repensé. Pour rester dans leur forme de prédilection, les ZEP 641, 643 et 644SX2 reprennent, en plus massif, le corps et les zooms des 611, 613 et 614, avec un module led de 150 W en blanc chaud ou froid et un menu avec embase DMX ou une option sans-fil.
Le résultat, une puissance lumineuse qui s’approche des halogènes 1 000 W, et une faible IRC de 70. Les Tibo, plus à l’aise en convention ou en architectural avec leur format réduit, fournissent de leur côté un flux équivalent à une 600 W halogène, avec une optique et des accessoires simplifiés.
Les ZEP2 ont bénéficié en 2018 du nouveau pavé de leds Osram, toujours en 150 W, mais avec un flux amélioré et un IRC de 92. Pour la première fois, les découpes led ZEP2 641, 643 et 644SX2 font quasi-jeu égal avec la gamme des 600SX tungstène.
Avec la version boostée à 300 W, les ZEP 661, 663 et 664SX2 bousculent les découpes 2 kW traditionnelles, surtout dans leur version froide, de loin supérieure à une 714SX2 avec une gélatine CTB.
Certes, les ZEP sont plus longues, plus lourdes que leurs homologues tungstène, et leur moteur led ne peut être installé dans des découpes standards, mais la qualité de lumière est telle que pour la première fois des renouvellements complets de parcs de découpes de théâtre en led sont envisagés.
Alice, une des premières poursuites led puissantes avec son module de 600 W.
Les découpes Charles, ou pour rester dans la terminologie Robert Juliat, les 961, 963 et 964SX, chassent carrément sur les terres des découpes d’Artagnan, équipées pourtant en HMI 2 500 W.
Ces monstres de puissance et de dimensions transportent un module de 600 W de leds à 5600K, identique à celui des premières poursuites led conséquentes, les Oz et Alice.
Disponibles depuis 2019, elles ont subi comme beaucoup l’arrivée du Covid-19 et la baisse de visibilité du secteur du spectacle.
Deux des heureux papas du module Sully, Thierry Dupont et Ludwig Lepage.
Mais il en faudrait plus pour décourager le fabricant tricolore. Sa dernière trouvaille est une trappe de remplacement led pour les découpes SX2, le module Sully, en test ici.
Un bouleversement, tant la qualité de lumière surpasse celle des découpes traditionnelles. Accompagnant les théâtres dans leur renouveau technologique, avec des sources led, une maîtrise des réseaux lumières et un contrôle étendu des sources, Robert Juliat continue aujourd’hui à innover avec les déclinaisons des gammes Sully et Tibo HE.
L’usine contre-attaque
Malgré la crise du Covid, Robert Juliat continue à porter le flambeau familial avec force et humilité. Reconnue par le gouvernement, avec d’autres fabricants, comme entreprise protégée du secteur S1bis suite aux efforts de l’association UDFM, les Picards ont pu adapter leur production et garder leurs salariés en travail partiel.
Le maintien de leur économie fut rude, à comparer aux efforts à fournis en 2008 ou après-guerre. La stabilité de l’entreprise centenaire, aux multiples activités tournées vers le spectacle, la TV et surtout le théâtre, aux deux tiers dans l’export, a permis de franchir le cap.
Guidés par Séverine Zucchiatti, responsable marketing et Frédéric Juliat DG pour visiter l’usine.
Cette période compliquée a cependant validé les choix stratégiques de la société. Entre sa maîtrise en interne de nombreuses technologies, des fournisseurs en circuit court et une réactivité au chevet de son savoir-faire, Robert Juliat voit l’avenir sereinement.
La réorganisation vers les sources led permet d’appréhender au mieux les prochaines années, et les challenges techniques autour de produits comme le SpotMe ou la Sully 4C inspirent les concepteurs lumière ou les directeurs techniques.
Cet ADN nous saute aux yeux pendant notre excursion dans les méandres de l’usine. Nos guides, Séverine et Frédéric, ont planifié un parcours initiatique, la naissance d’un projecteur depuis quelques onces de métal, un peu de verre, de plastique et d’électronique. Mais d’abord, comme franchissant les portes d’une maternité, nous revêtons nos habits de protection. En particulier ces chaussons EPI, peu seyants mais absolument obligatoires, à l’image des normes françaises.
Nombreuses et complexes, ces normes sont la cible facile des réformateurs de tout poil, mais représentent un gage de qualité et de fabrication internationale. Un niveau qualitatif toujours devancé par Robert Juliat, et facilitant l’adaptation de ses produits pour les marchés asiatique ou nord-américain.
Un peu plus de soixante salariés bourdonnent dans l’usine, dont une grosse quarantaine sur les chaînes d’assemblage. La tôlerie impose son rythme en début de chaîne, au son de l’immense poinçonneuse automatique, engouffrant les plaques d’acier par palettes. Son immense bras jongle entre les barillets d’outils. Les millefeuilles de métal sont triés puis façonnés dans un ballet hypnotique, durant des heures, sans faiblir.
L’ancienne machine manuelle est assoupie dans un coin, s’éveillant pour certaines pièces spécifiques, au diamètre de découpe imposant. Presque un reliquat du passé, comme toutes les anciennes machines-outils, rappelant l’âge d’or des années quatre-vingt-dix, où quatre-vingts ouvriers s’activaient chaque jour pour construire des centaines de projecteurs.
La cérémonie des Plasa Awards 2018 où l’équipe Robert Juliat reçoit le prix de l’innovation pour SpotMe.
Ce travail d’artisanat est toujours défendu par l’entreprise, le savoir-faire français est une denrée précieuse pour clients exigeants. Tout comme la défense d’une autonomie locale, la maîtrise de chaque étape de fabrication avec le recours à des sous-traitants régionaux permet d’énormes gains de réactivité ainsi qu’une garantie absolue de la chaîne de production. Car malgré la standardisation des projecteurs durant les années 2010, il faut encore fournir des gammes halogènes plus anciennes. De 1 000 à 5 000 W (alors que les sources à décharges ont pratiquement disparu). 3 000 projecteurs halogènes ont été produits en 2021.
La poinçonneuse ne laisse pratiquement rien après son repas. Les patrons des projecteurs sortent régulièrement en fines couches, parées de leurs rainurages, de leurs grilles, l’épaisseur d’un dessin attendant la sculpture. Lorsque les séries de fabrication sont lancées, par projecteur ou par module commun, les découpes des plaques acier sont soigneusement réfléchies pour limiter le gaspillage.
Les restes de tôle ou les chutes de matière première servent de compost industriel, avant leur revalorisation. Entreprise consciente, Robert Juliat entretient une sorte de permaculture, privilégiant les circuits courts avec ses fournisseurs ; la réduction de son empreinte carbone comme récompense.
Dans la forêt de l’usine, les presses à emboutir font résonner leurs brames. L’emboutissage avec le pliage donnent vie aux pièces prédécoupées. Des barres de 6 mètres sont tranchées et cintrées pour se transformer en lyres de projecteurs, moment magique où la métallurgie donne naissance au spectacle. Les opérateurs changent les moules à façon suivant les projecteurs. Flancs de Fresnel 310, fonds de découpe Sully, bases de ZEP, des presse-plieuses semi-automatiques surgissent les pièces de flanelle métallique d’un costume attendant d’être assemblées.
A Prolight+Sound 2019. De G à D François Juliat, Ludwig Lepage (chef produit), Thierry Dupont (responsable clientèle internationale), Manon Faor (ADV), Claus Spreyer (directeur des ventes) et Séverine Zucchiatti (responsable marketing).
Dans les postes adjacents, ouvriers et ouvrières spécialisés sertissent et soudent en cadence. Un travail d’équipe, où chacun dépend de l’autre, où chaque génération forme les suivantes. Des PC Lutin sont encore minutieusement assemblés à la main, suivant une conception historique. Les projecteurs à leds, reconnaissables à leur grille en nid d’abeille, demandent d’autres compétences, une science du câblage et de l’électronique. L’ingénierie et les leds dispensent maintenant les corps des tâches répétitives du travail à la chaîne.
Les années Covid ont pesé sur la disponibilité de matières premières. Les bois, métaux, textiles mais aussi la peinture, les composants électroniques ou le transport de fret furent bouleversés. L’afflux des investissements estivaux ou les queues de budgets de fin d’année font enfler les commandes, et les stocks dans l’usine ont rapidement fondu.
Heureusement, la réactivité de l’usine, qui utilise des pièces en commun pour plusieurs projecteurs, et la proximité des sous-traitants suffisent à absorber la demande. Les commandes sont honorées en moins de 6 semaines, sans recourir aux heures supplémentaires ni à l’intérim.
Seul signe de cette tension, l’embouteillage de luminaires devant l’atelier de peinture. La zone de dégraissage, aux faux airs de garage, avale les chariots de projecteurs dans son local sous-vide, sans produits chimiques, pour rattraper le retard.
Les peintres appliquent leur liquide solvant et la poudre en cabine d’extraction, puis, accrochées comme des pinces à linge, les carcasses partent ensuite faire un tour de montagnes russes, entre l’étuve du sous-sol et le four du premier étage. Enfin sèches, elles sont regroupées par modèles vers les postes d’assemblage.
Une trappe Sully, née de la fertile imagination de l’entreprise, est inspectée par Frédéric Juliat avant montage.
Au premier étage, l’ambiance est studieuse sur les établis spécialisés. Suivant une partition orchestrée par le bureau d’études, les électriciens câblent des alimentations, les opticiens sertissent leurs lentilles tandis que les électroniciens apparient leurs composants.
Les sous-traitants ont fourni certaines pièces qu’il faut vérifier avant d’utiliser. Les sources sont presque prêtes, dans l’attente de leur validation. Au feu vert, retour au rez-de-chaussée pour l’assemblage final via les escalators de transport.
Malgré l’hyper spécialisation, l’approche demeure globale. De la création à la fabrication, les capacités de production s’adaptent en permanence, une mue après l’autre. Évolution indispensable quand tous les deux-trois ans une nouvelle technologie surgit.
Les ingénieurs sont nourris à la mécanique de précision, se régalent d’électricité industrielle, surfent sur l’électronique appliquée en rêvant de blocs optiques. Ils ont sur les épaules cet amas de technicité, qu’ils doivent envelopper de soins pour rendre leurs projecteurs aussi intemporels qu’efficaces. Cette maîtrise des composants, des historiques, permet de suivre les projecteurs sur plusieurs années pour assurer l’entretien, la réparation ou le remplacement.
Les experts de Fresnoy-en-Thelle, en charge du bureau d’études.
Dans la large salle aux éclairages solaires, une ribambelle d’opérations se succèdent sur différents postes, aidées d’outils pneumatiques dans tous les sens et de potences motorisées pour le transport des grosses pièces.
Suivant les commandes, les projecteurs se rassemblent autour de leurs éléments, de la lampe aux accessoires, des petits Lutin aux impressionnantes Lancelot. Tout est vérifié une dernière fois sur le banc de test, avant d’être empaqueté, si ce n’est transporté dans les flight-cases de LikeCase, le fidèle fabricant situé à dix kilomètres de là.
Protégés dans leurs caisses en Wrap, les derniers projecteurs en attente de rejoindre leurs nouveaux propriétaires à l’autre bout du monde.
Notre voyage touche à sa fin, une aventure historique, humaine et industrielle dans une des dernières grandes marques françaises d’éclairage. Nous passerons la fin de la journée entre les bureaux et la R&D, absorbés par les recherches de Thierry Dupont sur les PID RDM et la validation des nodes DMX embarqués dans les dernières Sully.
Sully 4C, une nouvelle source led RGB Lime à installer dans vos anciennes découpes et déjà intégrée dans les modèles de découpe, Fresnel et poursuite de la gamme. Le futur s’écrit en couleurs.
Se mettre dans la peau des utilisateurs est une gageure que peu poussent aussi loin que Robert Juliat. Un gage d’humilité qui montre la relation de confiance nouée entre l’entreprise familiale et ses clients depuis plus d’un siècle.
Cent ans de dévouement, de recherche et de technologie pour qu’au-delà de ces produits, la marque Robert Juliat s’impose comme l’égérie de nos éclairages.
La 4e édition du concours de pupitreurs organisé par Cqlp (C’est Qui Le Patron) s’est déroulée avec de nouveaux partenaires. Martin via son distributeur Algam Entreprises fournissait une partie du kit des projecteurs de la finale, en collaboration avec Novelty. C’est donc encore une belle finale de ce concours de pupitreurs qui a maintenant vocation à devenir un événement annuel, nous confie Maxime Raffin, organisateur et co-fondateur de CQLP avec Yannick Duc.
L’équipe organisatrice de Cqlp x Martin au grand complet.
Cqlp est un concours dont les premières étapes sont virtuelles. Les joueurs sont invités à programmer un show lumière sur une scène virtuelle en 3D qui est diffusé sur Facebook.
À l’issue d’une première série de qualifications par vote du public, 9 candidats ont été sélectionnés pour participer à la finale dans des conditions réelles au Cirque Phénix devant un jury de professionnels. Sur des critères techniques et artistiques, cinq prix ont été distribués parmi les participants.
Les partenaires de l’événement
Martin au cœur du programme
Le triangle, symbole de Martin, est omniprésent dans le design du plateau signé Cqlp qui met en valeur plus de 400 luminaires parmi lesquels les nouveautés de la marque distribuée par Algam Entreprises représentée par son directeur des ventes Didier Perez.
Didier Perez, directeur des ventes de la division Algam Entreprises.
SLU : Comment avez-vous réuni cette quantité de projecteurs ?
Didier Perez : Le kit provient du parc de Novelty, de notre stock et d’un apport de Martin Danemark. Il intègre évidemment les nouveautés Martin comme le Mac Ultra, le PXL et l’Atomic Bold. Pour nous c’était une occasion de faire une belle démo pour ceux qui ne les avaient pas encore découverts.
Cela dit, le PXL est déjà sur des tournées et les ventes de Mac Ultra ont bien démarré. Ce concours nous a permis aussi d’apporter un soutien aux jeunes pupitreurs à une période démoralisante où les spectacles fonctionnaient encore au ralenti.
SLU : Comment avez-vous géré la période Covid au sein des équipes d’Algam Entreprises ?
Didier Perez : Ca s’est plutôt bien passé. Il y a chez Algam un esprit d’équipe et une culture d’entreprise qui nous ont permis de rester soudés. Nous avons organisé des événements en distanciel, des formations sur le processeur P3 dans l’univers vidéo. C’est un environnement spécifique à Martin Harman qui permet aux lighteux d’envisager une autre manière d’utiliser de la vidéo en synergie avec la lumière et de programmer des shows beaucoup plus fluides.
SLU : Comment ce partenariat avec Cqlp s’est-il organisé ?
Didier Perez : Après avoir découvert nos produits, CQLP est venu vers nous. C’est David Deforge, le responsable de la partie lumière d’Algam Entreprises, qui s’en est occupé, accompagné de plusieurs personnes de l’équipe. Il y a eu une bonne entente et c’est ce qui nous a décidés. Finalement nous sommes ravis de participer à ce bel événement qui a occasionné énormément de travail pour Cqlp.
Vectorworks avec Vision
Adam Chekir
Nouveau partenaire de cette 4e édition, Vectorworks via Adam Chékir, a fourni une Licence Vision à tous les participants du concours et ce dès la phase de qualification.
Adam Chekir est technico-commercial attaché au marché du spectacle chez Design Express, une société d’ampleur européenne qui distribue Vectorworks dans cinq pays, la Belgique, la Hollande, la France, la Pologne et le Luxembourg.
Une Licence Vision en accès gratuit pendant la durée du concours a été proposée à la centaine de participants. Ce soft vient se greffer à Vectorworks Spotlight pour assurer la visualisation des shows programmés.
C’est la première fois que Vectorworks est partenaire de Cqlp. Après avoir été spectateur enthousiaste des précédentes éditions sur Youtube, Adam a pris contact avec Yannick et Maxime pour leur proposer un partenariat avec pour objectif de faire connaître le soft à un large public.
Yannick Duc, organisateur de Cqlp.
Adam Chekir : Je félicite les gagnants et souhaite longue vie à Cqlp qui, à mon avis, a une véritable utilité pour les jeunes éclairagistes en leur apportant la visibilité qui peut leur ouvrir des portes. J’ai remarqué aussi un bon niveau d’entraide parmi les joueurs qui leur permettra de garder des liens.
Un kit Martin dessiné en triangle
Après conception du kit par Cqlp, les équipes techniques d’Algam Entreprises et du prestataire partenaire Novelty ont pris le relais sur l’installation. Joël Azilinon, directeur Technique Lumière d’Algam Entreprises, nous décrit cette collaboration avec enthousiasme.
Une vue d’ensemble du kit Martin fourni par Algam Entreprises et Novelty pour le concours Cqlp 2022.
A contre, au sol, sont posés des Mac Ultras et Mac Allure. Un gigantesque triangle de barres led Fatron accroché au centre, les surplombe. On retrouve cette même implantation du logo de la marque à cour et jardin au niveau de l’avant-scène.
Les Atomic Bold, prêts à être nourris par un contenu vidéo détonnant.
Le plateau comporte 12 panières : 8 sur scène à cours et jardin et 4 en contrebas, disposées pour former un triangle ouvert côté public.
Réalisées en grillage à maille large, elles sont bordées de barres Sceptron et Fatron, garnies de 2 wash Mac Aura PXL, d’un Atomic Bold, de 3 dots Dotron, et coiffées d’un Mac Allure.
Derrière la panière du centre, d’autres produits sont posés au sol comme des Mac Ultra Performance, des Mac Ultra Wash, des Mac Allure Profile et des Atomic Bold.
Les panières ont été préparées chez Novelty pour gagner du temps. Elles sont garnies de Mac Aura PXL, d’Atomic Dot et Bold et de barres Sceptron et Fatron.Détail de fixation par rizlan des VDO Fatron et Sceptron en façade des panières.
Entre les panières, à cours et à jardin, sont posés au sol ou sur pratos pour donner un peu de hauteur et de volume, des Mac Ultra Performance des Mac Allure Profile et des Bold.
Et à l’avant-scène est disposée une ligne de Bold.
L’armature proposée pour les panières a été réalisée par Novelty afin de répondre à la demande artistique de l’équipe Cqlp de disposer de barres leds Sceptron mais en évitant l’effet main de singe (le fait d’accrocher les tubes les uns aux autres).
C’est Benoit Fontenaille, chef de chantier de Novelty, qui a eu l’idée d’habiller chaque panière avec un grillage noir pour rendre quasiment invisibles les différents points d’accroche des appareils à l’aide de rizlans quand le kit est allumé.
Joël Azilinon le directeur technique Lumière d’Algam Entreprises.
SLU : Comment s’est passée la préparation de cet événement ?
Joël Azillinon : Nous avons préparé les panières chez Novelty la semaine précédant la finale pour gagner en temps de montage et de démontage.
SLU : Qui a réalisé le plan de feu ?
Joël Azillinon : 100 % des choix artistiques ont été faits par l’équipe Cqlp. Ensuite il y a eu des allers-retours et définir les moyens matériels de chacun des participants pour satisfaire les attentes de Cqlp. Au final, le kit comptabilise 438 projecteurs.
SLU : Quelle était ta mission ?
Joël Azillinon : Fournir les bonnes informations à toutes les équipes et proposer des formations P3 à l’équipe Cqlp. Pour cela, nous avons posté début décembre une série de vidéos pour aider les joueurs à prendre en main les bases du logiciel et contrôler les machines en DMX.
J’ai travaillé en binôme avec Yohan Ory (ingénieur d’application lumière d’Algam Entreprises) pour prendre en charge quelques mises à jour de soft, et adressages. L’objectif étant d’aider les participants sur la partie contrôle du kit.
Maxime et Yannick ont profité de la gamme VDO Martin pour donner une identité graphique à l’espace scénique.
SLU : Et finalement, les candidats ont-ils réussi à prendre en main ces nouvelles technologies facilement ?
Joël Azillinon : En toute transparence, c’est vrai que notre approche de fabricant est différente de celle de terrain. On comprend que le logiciel P3 puisse encore rebuter les participants non pas pour sa complexité mais parce qu’il constitue un logiciel supplémentaire dans un milieu qui en compte déjà beaucoup.
Et donc il faut se retrouver dans une situation comme ce concours pour prendre le temps de se poser la question de l’approche qu’il faut avoir avec le P3 pour optimiser le jeu du Sceptron. Le réflexe pour beaucoup c’est d’abord de faire sortir du faisceau. Donc la notion artistique vidéo vient souvent dans un deuxième temps. Finalement, il y en a qui ont passé le cap et ont diffusé des médias vidéo quand d’autres sont restés sur les médias de la console.
Une partie de l’équipe en charge du tournage de l’émission.
SLU : Comment avez-vous organisé le corpus de ressources permettant de s’autoformer sur le P3 ?
Joël Azillinon : Nous avons créé un lot de 12 vidéos très courtes, de 3 minutes maximum, disponibles depuis notre page Youtube et Cqlp les a relayées. Elles illustrent des thèmes spécifiques qui permettent de prendre en main cette fonctionnalité facilement, que ce soit le démarrage, le paramétrage des barres led ou l’intérêt de contrôler en DMX entre autres.
On a essayé de faire un peu le tour pour que tout le monde puisse se situer. Ensuite, c’est l’équipe Cqlp qui a pris le relais pour aider les joueurs, qui n’avaient pas forcément les compétences techniques, à atteindre leur objectif artistique et c’est aussi comme ça, au fur et à mesure des discussions qu’ils ont progressé.
SLU : Il y a une grosse part de pédagogie dans ce concours.
Joël Azillinon : Oui car Maxime Raffin et Yannick Duc sont des formateurs grandMa depuis des années et notamment pour le centre Oliverdy où ils s’occupent de transmettre une approche réelle du pupitrage c’est-à-dire de mettre en cohérence les ambitions du pupitreur et le cadre imposé par la console et l’équipement.
En toute humilité, nos produits vont aussi pouvoir nourrir la créativité des candidats. C’est le cas des Sceptron en compatibilité avec le P3. Il y a également toute la famille des Atomic Dot / Atomic Bold qui n’ont pas encore d’équivalent sur le marché.
Joël nous confie que ce concours a été une superbe expérience pour l’équipe Algam Entreprises ainsi que pour l’équipe Martin Danemark qui suit le déroulement du projet depuis septembre 2021.
Les membres du jury, les partenaires et les organisateurs du concours prêts à décerner les prix aux joueurs.
Yannick Duc et Maxime Raffin, de par leur expérience terrain, ont suggéré des idées de pilotage à l’équipe R&D qui a été particulièrement réactive pour les satisfaire. De la même manière l’équipe Novelty a pu partager les points positifs et d’autres à améliorer pendant le montage.
Joël Azillinon : La présence de Wouter Verlinden, chef produit de Martin Danemark, en tant que membre du jury témoigne de son engagement et de l’importance pour lui d’avoir un contact terrain et des informations qui soient les plus brutes possibles pour percevoir au mieux l’approche des concepteurs lumière.
Le concours
La vidéo du concours Cqlp x Martin
Le jury
Le jury, prêt à voter pour le plus beau show ! (De gauche à droite) Huguette Shneider, Stéphane Vialon, Wouter Verlinden, Julien Mairesse et Alain Bachelier.
Huguette Shneider est chorégraphe, metteure en scène, eurythmiste depuis l’âge de 20 ans. Pour elle, la lumière est indispensable, car elle éclaire le corps et définit l’espace. Cette mise en valeur de l’espace scénique et des trajectoires est essentielle. Dans son appréciation des joueurs, elle prend en compte la mise en scène, la dramaturgie, la puissance émotionnelle, le rythme, et l’originalité.
Stéphane Vialon est éclairagiste depuis 1994. Après avoir démarré sur des concerts, il travaille aujourd’hui dans l’événementiel et le cirque moderne. Pour lui la lumière est un moyen d’expression méconnu avec une palette énorme de possibilités. Il pense que c’est très important d’être à l’écoute du scénographe, du metteur en scène, du directeur artistique du réalisateur et des artistes. Un de ses critères de jugement essentiels est l’originalité.
Wouter Verlinden, est chef produit Martin Danemark. Avant de démarrer dans cette entreprise en 2009, il a été lui-même concepteur lumière pendant plusieurs années. Développer des projecteurs est pour lui une passion depuis ses plus jeunes années quand il s’intéressait d’avantage à la lumière des concerts qu’aux artistes sur scène. Ses critères d’évaluation reposent notamment sur la créativité et l’utilisation du caractère polyvalent des appareils.
Julien Mairesse est directeur artistique en charge de la scénographie de concerts depuis 22 ans. Il envisage la lumière comme indissociable d’une expérience de scène qui permet de démultiplier ce qui est possible. Les artistes n’ont pas tous la même sensibilité par rapport à la lumière ni les mêmes mots pour la définir, comme en témoigne cette demande de l’un d’eux, difficile à traduire : « Pourrais-tu créer une lumière un peu plus mouillée ».
Son évaluation portera moins sur la techniques, que sur la sensibilité des conceptions. Outre le fait que Yannick Duc ait essayé de l’acheter en lui envoyant des Lydia pour qu’il fasse partie du jury, il considère ce concours comme une manière de valoriser la passion et le plaisir liés à ce métier.
Alain Bachelier travaille pour le cirque depuis 55 ans. Il est DG du cirque Phénix à Paris. C’est Annie Fratellini qui lui a fait découvrir un cirque moderne qu’il adore et lui donne l’envie d’y travailler. Il a pu observer l’évolution de la lumière dans ce domaine qui est passée de l’éclairage de la piste par 4 projecteurs montés sur mâts à l’apparition de concepteurs lumière pour sublimer les numéros extraordinaires des artistes issus de toutes nationalités. Ses critères de jugement sont la créativité et l’émotion ressentie.
Les Gagnants du concours
De gauche à droite, Gaëtan Seurre, Florent Saïbi, Eve Harpe et Alexandre Marcadé.
La premiere place, prix Martin/Algam et le prix du « Coup de cœur visuel » reviennent à Gaëtan Seurre
La deuxième place, prix du cirque Phénix à Alexandre Marcadé
La troisième place, prix « Novelty » à Florent Saïbi
Le quatrième place, prix du « Public » à Eve Harpe
Le patron 2022
Gaëtan Seurre, 26 ans, originaire d’Avignon a toujours voulu faire de la lumière son métier en orientant ses études pour arriver à ses fins. Après un Bac général et un diplôme des Métiers d’Art à Marseille, il a débuté en éclairant un orchestre de bal et des concerts sur places publiques (fréquentes dans le Sud nous raconte-t-il) pour finalement intégrer l’équipe technique de l’Opéra Grand Avignon il y a 6 ans en tant que pupitreur et parfois éclairagiste.
Par ailleurs, appréciant les productions lyriques mais aussi la variété, il propose occasionnellement ses services en éclairage de concerts. Entre ces deux genres, il confie qu’il aurait du mal à choisir l’un ou l’autre notamment après avoir eu l’occasion d’intervenir dans de superbes lieux comme le théâtre antique d’Orange. Un souvenir mémorable.
Maxime Raffin, un des deux fondateurs du concours avec Yannick Duc, remet le premier prix à Gaëtan Seurre dont le concept lumière a particulièrement séduit le jury.
SLU : Quelles sont tes sources d’inspiration ?
Gaëtan Seurre : « J’aime la lumière pour la télévision, le travail pour l’image, mais le live m’inspire aussi beaucoup. Finalement, j’adore les deux mondes, l’Opéra et la variété. Dans le lyrique j’admire le travail de Roberto Venturi, de Laurent Castain. Côté variété en télévision, j’aime particulièrement ce que font Jean-Philippe Bourdon et Frédérique Dorieux.
SLU : Quels ont été tes impressions du kit Martin ?
Gaëtan Seurre : C’était pour moi un kit inhabituel car j’ai l’habitude de travailler avec une configuration « Un Spot, un Wash, un spot, un wash » comme l’a définit Maxime. Je n’avais jamais utilisé de Pixel Mapping de manière aussi poussée car je n’en avais pas eu l’occasion et ça m’a beaucoup plu même si ça a demandé un peu de travail de familiarisation en amont. Mon coup de cœur c’est le Sceptron, mais j’adore aussi le design des Bold et les possibilités offertes par le reste du kit qui est vraiment innovant.
SLU : Tu t’es amusé un peu avec la vidéo ?
Gaëtan Seurre : Je me suis amusé effectivement à rentrer des Bitmap dans la grandMa pour envoyer des vidéos dans les barres Sceptron entre autres.
SLU : Le mot de la fin
Gaëtan Seurre : Je souhaite adresser grand merci au jury et à toute l’équipe de Cqlp pour l’organisation de cet événement juste incroyable. »
Encore une fois c’est un concours gagnant qui valorise la créativité et offre l’opportunité aux pupitreurs, en herbe ou expérimentés de jouer avec des kits lumière hors du commun.
Martin n’a pas manqué de marquer des points en proposant ses nouveaux produits et une méthode de programmation via le processeur P3 qui implique la vidéo simplement. La série de tutoriels est toujours disponible sur les chaînes Youtube de Cqlp Radio et d’Algam Entreprises (on vous remet les liens à la fin de cet article).
De nouveaux talents ont pu prouver leur créativité et leur talent grâce à ce superbe événement offert par des passionnés à des passionnés. C’était donc un rendez-vous à ne pas manquer qui est maintenant disponible en replay. Pour ceux qui souhaiteraient tenter l’aventure, on nous souffle que l’édition 2023 est déjà en préparation. 🔥🔥Cool🔥🔥 !
Le 12 février, l’Académie des arts et des sciences du cinéma a décerné les Goya Awards pour la 36e fois aux meilleurs films espagnols de l’année. La remise des prix diffusée à la télévision et en streaming en direct du Palais des Arts Reina Sofía à Valence a réuni la fine fleur du milieu cinématographique espagnol et a été mise en scène avec plus de 130 lyres asservies Cameo.
Adisar Media, une société du groupe Mediapro, a été responsable de la mise en œuvre de l’éclairage en collaboration avec le concepteur lumière Iñaki Irastorza.
24 lyres asservies Cameo OPUS® X PROFILE ont été utilisées pour l’éclairage de face. Avec un flux lumineux de 33 000 lm et une valeur IRC >90, elles constituent le choix idéal pour ce type d’éclairage.
Pour les effets scéniques, Irastorza a misé sur 48 lyres asservies hybrides Beam-Spot-Wash OPUS® H5 de Cameo, complétées par 16 lyres asservies à LED Wash EVOS® W7 de Cameo. 24 lyres asservies Cameo OPUS® X WASH ont assuré l’éclairage de base de la cérémonie.
En optant pour Cameo, Irastorza et Adisar Media ont posé un jalon dans le secteur espagnol des techniques événementielles.
Après que les lyres asservies de la marque d’éclairage d’Adam Hall Group ont fait leurs preuves à l’occasion des Goya Awards, Adisar Media prévoit déjà d’organiser les prochains événements TV et de grande envergure avec Cameo.
À propos des Goya Awards
Les Goya Awards sont considérés comme les « Oscars espagnols » et sont décernés chaque année par l’Académie des arts et des sciences cinématographiques (AACCE).
Au total, 160 films ont été proposés dans 28 catégories. Avec six distinctions, la comédie The Good Boss (titre orig. El buen patrón), avec Javier Bardem dans le rôle principal, a fait partie des grands gagnants de la soirée.
Jean Michel Malfériol, fondateur de la société de prestation rhônalpine Concert Systèmes, s’est éteint le lundi 07 mars 2022 à l’âge de 74 ans.
Ancien cheminot, il a obtenu son diplôme d’ingénieur en Électronique au Conservatoire National des Arts et Métiers de Paris. Passionné de technologies et radio amateur, il s’est adonné à la sonorisation et a fabriqué de nombreux équipements audio au sein de l’association Art-Scène.
Puis il a créé Concert Systèmes avec sa femme et ses enfants le 31 octobre 1991, société aujourd’hui détenue par Florent et Vivien, ses fils.
Il fut l’un des premiers en France à acquérir un système de diffusion sonore Adamson série 200, importé à l’époque par Audiocom. Il a été aussi membre de l’Audio Engineering Society durant les années 1995-2005. Il a participé à la commission de travail pour la création de la Convention Collective Spectacle.
Il profitait d’une retraite bien méritée depuis quelques années en exerçant sa passion : la voile. Marin aguerri, il a navigué sur les mers et océans du globe avec son épouse et les membres du club « Voile et Découverte ». Bon vent Jean-Mi.
Sa famille tient à remercier toutes celles et ceux qui ont déjà pris part à leur peine.
Focusrite plc has announced the acquisition of Linea Research, the UK based designer and manufacturer of professional amplifiers, controllers and software. Linea Research becomes the ninth brand of the Focusrite Group joining Focusrite, Novation, Ampify, ADAM Audio, Martin Audio, Optimal Audio, Focusrite Pro and Sequential.
Linea Research, créée en 2003 par une équipe de spécialistes de l’audio professionnel, conçoit, développe, fabrique et commercialise des équipements audio professionnels innovants dans le monde entier.
Ses produits comprennent une gamme d’amplificateurs novateurs, dont la série M de renommée mondiale, ainsi que des processeurs de signaux numériques, des réseaux audio et des produits logiciels. Deux des fondateurs originaux, Davey Smalley, directeur commercial, et Ben Ver, directeur technique, continueront à diriger l’entreprise après l’acquisition.
Martin Audio, filiale de Focusrite, est un client important de Linea Research. Sa technologie est à l’origine de la série d’amplificateurs iKON, qui alimente les line arrays Wavefront Precision utilisés lors de tournées et de festivals prestigieux.
Le contrôleur amplifié iKon iK42.
L’acquisition renforce la source d’approvisionnement en modules d’amplification pour Martin Audio et permettra une plus grande intégration des haut-parleurs et des amplificateurs dans les produits Martin Audio. Cependant, l’intention est également de continuer à développer les ventes des produits Linea Research par le biais de la distribution à des tiers et la fourniture de produits OEM à d’autres fabricants de systèmes acoustiques.
En élargissant les activités du groupe à de nouveaux produits et marchés, qui complètent ses offres existantes, l’acquisition est stratégiquement alignée sur les objectifs du groupe communiqués précédemment, à savoir la croissance de la clientèle, l’expansion sur de nouveaux marchés et l’augmentation de sa valeur pour ses clients.
Tim Carroll, Directeur Général de Focusrite Group.
Tim Carroll, Directeur Général, a déclaré : « C’est un très grand plaisir d’accueillir Davey, Ben et toute l’équipe de Linea Research au sein de Focusrite Group. Nous connaissons bien l’équipe et l’entreprise étant donné que Martin Audio est un client majeur de Linea Research. Cela conduira à de nombreuses synergies et devrait améliorer la marge brute tant pour Martin Audio que pour l’ensemble du groupe.
Les produits de Linea Research sont reconnus mondialement comme les meilleurs de leur catégorie et nous sommes tous enthousiastes quant aux opportunités et aux possibilités qui nous attendent grâce à l’expertise collective des équipes de R&D et de vente de Linea Research et du groupe Focusrite. »
Davey Smalley, Directeur de Linea Research.
Dans une déclaration commune, Davey Smalley et Ben Ver, directeurs de Linea Research, ont conclu : « Nous sommes ravis de pouvoir poursuivre l’histoire à succès de Linea Research au sein du groupe Focusrite. Ayant vu le soutien et la croissance des marques au sein du groupe, nous pensons que cela nous fournit une base solide pour poursuivre nos efforts de R&D et notre gamme de produits, en renforçant la marque Linea Research tout en poursuivant les partenariats avec nos partenaires OEM de longue date. Cela ne peut être qu’une bonne chose pour nos clients, les utilisateurs et surtout notre personnel. »
Quand Elation a racheté le système de contrôle M-series à Martin, leur première approche a été de rebaptiser le pupitre sous la marque Obsidian et la référence NX2 et de reprendre entièrement le code du logiciel afin de résoudre une grande partie des bugs et surtout de le rendre beaucoup plus fluide. Le soft s’appelle maintenant Onyx.
La NX4, la nouvelle console utilisant le logiciel Onyx.
C’est en 2019 qu’Elation lance le nouveau hardware NX4 et les développeurs on mit les petits plats dans les grands. La console NX4 est dotée d’un processeur hexa-Core Intel I5, un SSD de 250 GB et 16 Go de DDR4. On dispose également d’un écran tactile de 15,6″ avec une résolution 1920 x 1080.
Sur l’arrière, la NX4 a 4 sorties DMX / RDM sur XLR5 plus un port DMX In et 2 sorties RJ45 pour les protocoles Art-Net, sACN and ONYX X-Net. Il y a aussi, une sortie audio, les 3 ports Midi (In, Out, Thru) et une entrée plus une sortie SMPTE.
Pour contrôler les 64 univers (extensibles à 256 univers), la NX4 est équipée de 10 faders motorisés, 12 submasters avec des faders manuels et 12 boutons de restitution. Pour la programmation, le contrôle des paramètres se fait via 4 roues, un trackball, une roue de dimmer et un écran tactile permettant de sélectionner les attributs et aussi de les visualiser (color picker, gobos…). La console bénéficie également d’une version Duet du visualiseur Capture.
Devant comme derrière, il ne manque rien.
La sortie de la NX4 est l’occasion de découvrir le tout nouveau développement d’Onyx qui est maintenant en version 4.6.1226. Sa grande nouveauté est DyLOS. Basé sur un environnement 3D complet et un puissant traitement graphique DirectX, le moteur DyLOS est intégré de manière native dans le fonctionnement de la console.
Dès le départ il a été conçu pour pouvoir gérer facilement plusieurs dizaines de milliers de paramètres. Bien que ce soit un très gros raccourci, on pourrait dire que DyLos est un très gros générateur d’effets. Il comporte un pixel mapper qui permet d’envoyer des vidéos mais on peut également créer un effet en mixant les sources natives à la console et des presets que l’on a programmés.
La cerise sur le gâteau, c’est que ce système est utilisable très simplement et très rapidement sur tous les paramètres des projecteurs. On peut bien entendu créer simplement plusieurs zones DyLOS (matrices) qui vont être gérées par Onyx comme un projecteur. Elles apparaissent dans le patch mais comportent 0 paramètre, ce qui permet de ne pas surcharger et ralentir le système.
Le système Onyx devient un système de contrôle très simple et très abordable. Il est urgent de s’y intéresser et Boris Jacob, chef produit lumière chez Best Audio & Lighting, se fera un plaisir de vous présenter toute la gamme et les capacités d’Onyx.
Le Winter Haven Worship Center en Floride, a installé un nouveau système son Adamson dans sa chapelle de 1000 places. Le système comprend un gauche / droite de neuf IS10b (b pour bornier NDR) de chaque côté, ainsi qu’un total de quatre point sources large bande IS10pb pour habiller le centre et les côtés du système principal.
Huit coaxiaux ultra-compacts PC5i ont été intégrés dans le bandeau pour le débouchage des tout premiers rangs. Enfin, pour compléter le bas du spectre, des niches, 8 au total, ont été adaptées sous la scène pour y accueillir autant de IS119b en montage arc-sub.
MABE, une société confessionnelle de production et d’installation AV basée en Floride, a réalisé l’intégration avec l’aide de Griffith Sales, le représentant local d’Adamson.
Bien que l’ancien système de sonorisation ait posé de nombreux problèmes, l’équipe technique a pu utiliser des racks et des systèmes de distribution électrique existants afin de limiter les coûts pour le client.
Richard Vaughan, ingénieur en chef de MABE.
Richard Vaughan, ingénieur en chef de MABE, explique : » Le système précédent manquait de clarté et de dynamique. Il ne couvrait pas toute la zone d’écoute, était vieillissant et comportait des transducteurs défectueux. Le système n’était enfin pas capable de reproduire le style moderne et énergique de culte sans devenir très dur, ce qui entraînait la fatigue des fidèles. »
Le processus de pré-installation du système IS10 a nécessité des prédictions CAO en 3D et plusieurs visites sur place pour vérifier l’emplacement précis de chaque diffuseur. L’incorporation d’un line array de grand format dans l’espace a nécessité beaucoup de planification pour ne pas affecter l’esthétique du site.
L’équipe de conception de MABE a redessiné les cavités de la scène pour faire de la place aux nouveaux subs IS119 et aux renforts frontaux PC5i afin qu’ils soient efficaces sans être vus. Le cahier des charges de la diffusion a permis une variation de seulement 3dB dans toute la salle.
Une des deux lignes de neuf IS10b composant le système principal avec deux point source 1S10pb pour le renfort central et une seconde paire des mêmes enceintes pour déboucher les côtés.
Brandon Collins, pasteur au Winter Haven Worship Center, a remarqué : « Après avoir entendu quelques autres systèmes, nous avons préféré la chaleur et la présence des boîtes Adamson. » Collins a joute, « Cela a été comme toujours un plaisir de travailler avec MABE. Ils avaient tout prévu et étaient très organisés. L’installation complète a été achevée à temps pour que nous puissions tout faire fonctionner le dimanche. »
Steve Griner de MABE.
Steve Griner, Account Manager chez MABE, explique : « Le système Adamson couvre si bien la salle et donne un son si chaleureux. Je suis constamment impressionné par la douceur de la restitution des voix avec ces boîtes.
Le système Adamson, dans l’ensemble est très doux et, même à des niveaux de pression acoustique élevés, ne fatigue pas l’oreille comme c’est le cas chez beaucoup d’autres fabricants.
Nous avons fait des comparatifs et l’examen d’autres produits avec le client, mais il était clair que le système Adamson était le vainqueur en termes de couverture, de qualité sonore et de coût ».
Grâce à une planification précise et à une préparation technique approfondie, le résultat est un système qui s’intègre parfaitement à l’environnement. « Le client est extrêmement satisfait du résultat », a déclaré M. Vaughan.
Une ligne de IS10 prête à être câblée et levée. Le bas du spectre est renforcé par un ensemble de huit subs IS119b en montage arc-sub depuis le dessous la scène.
Le spectacle « Mousquetaire de Richelieu », joué au Puy du Fou, s’offre une nouvelle conception lumière signée Maxime Chotard (Responsable lumière du parc). Combats à d’épée, tirades poétiques, performances équestres, costumes, décors mobiles et effets spéciaux, plongent les visiteurs au 17e siècle dans une folle épopée.
La scène, aux dimensions gigantesques, serait par ailleurs équipée du plus grand rideau scénique au monde !
Créé il y a plus de 16 ans (2006), le spectacle a connu de nombreuses évolutions techniques sans jamais être réellement repensé dans son intégralité. « L’arrivée d’une gamme de projecteurs à leds plus polyvalents et performants a questionné sur la nécessité de se pencher au plus vite sur le sujet. » nous dit Maxime.
Le défi principal pour Maxime a été à la fois de présenter une mise à niveau de l’éclairage en préservant la cohérence visuelle et « l’identité lumineuse » du spectacle, mais aussi de permettre une transition échelonnée sur 3 ans vers des sources plus performantes, plus économes (en énergie) et ainsi réduire, sur le long terme, les coûts de fonctionnement et d’entretien des machines.
Après plusieurs lectures du spectacle, sont apparus deux problèmes majeurs : « Les directions de lumière définies jusque-là étaient désordonnées et timides, et le sol noir qui recouvre la scène donnait parfois la sensation d’une grande masse sombre qui étouffant les décors et les acteurs nuisait à la lecture des espaces. ».
Robe Forte
En prenant en compte les dimensions hors normes de la salle, il s’est avéré absolument nécessaire d’utiliser une source suffisamment puissante pour couvrir l’espace scénique de 74 mètres d’ouverture et 45 mètres de profondeur.
« L’arrivée du FORTE est tombée à point nommé dans ma réflexion, dit-il. Lorsque Vincent (Robe Lighting France) est venu le présenter entre deux représentations, j’ai compris que ce projecteur répondait à tous mes critères en termes de puissance, d’étale de lumière, de couleurs pastel et saturées et aussi de budget.
La plage de réglage du zoom est adaptée à la taille de l’espace à couvrir et le bloc source totalement hermétique réduit considérablement la fréquence d’entretien des machines. »
Ce spectacle utilise aujourd’hui 20 FORTE, répartis selon deux axes principaux : en latéral haut et en douche pour texturer le sol en le couvrant d’effets « damiers ». La plage de réglage du zoom et la performance des couteaux participant à la polyvalence de leur utilisation.
Cette année, après de nouveaux tests comparatifs, le Robe Esprite a lui aussi été choisi pour compléter le kit et envisager de nouvelles perspectives de mise en lumière du spectacle… Résultats dans quelques semaines !
Le groupe de rock américain Widespread Panic a fait sa première apparition au festival Mempho 2021, à côté des spots/profiles à leds Domino IP65 choisis par Pulse Lighting.
Mélange de groupes nationaux en tournée et de favoris locaux, Mempho 2021 s’est tenu du 1er au 3 octobre au Radians Amphitheater du Memphis Botanic Garden. Widespread Panic, groupe formé il y a trois décennies, a joué deux nuits du festival de musique.
Connu comme des guerriers de la route, le groupe a battu des records de fréquentation dans tout le pays en tête d’affiche de la plupart des grands festivals américains. Ils ont vendu plus de 3 millions d’albums, généré 4 millions de téléchargements et ont été intronisés au Georgia Music Hall of Fame.
Ayrton Domino
Paul Hoffman, l’un des propriétaires et président de Pulse Lighting à Nashville, est devenu le concepteur lumière de Widespread Panic en 2009 après avoir été le chef d’équipe du groupe pendant trois ans. Il s’est approché d’ACT Entertainment, le distributeur exclusif d’Ayrton pour l’Amérique du Nord, afin d’obtenir des Domino pour les débuts de Widespread Panic à Mempho.
« Nous aimons travailler avec ACT », déclare Hoffman. « Nous possédons au moins 150 projecteurs Ayrton Mistral et Ghibli, qui travaillent pour nous vaillamment. Les Domino sont notre première expérience de projecteurs IP65, mais nous sommes intéressés par tous les produits de la gamme Ayrton. »
Le classement IP65 de Domino le rend particulièrement intéressant pour les spectacles en plein air comme Mempho, rapporte-t-il. « On dit qu’il suffit d’un seul événement météorologique pour perdre 100 000 dollars. Il faut être prêt à encaisser des coups parfois, et les bâches de protection contre la pluie fonctionnent pour les lumières, mais c’est génial d’avoir un appareil qui résiste aux intempéries pour ne pas avoir à s’en soucier. »
Il s’est avéré que l’indice IP65 des Domino n’a pas été testé à Mempho 2021, mais Paul Hoffman est convaincu que les luminaires se seraient bien comportés si le temps s’était gâté. Il a placé 10 Domino sur la scène, derrière le groupe, pour silhouetter les musiciens, et leur a appliqué des gobos, et des wash de couleurs à contre.
« Ils étaient vraiment percutants », se souvient-il. « Nous les avons également utilisés en mode faisceau pour des effets de traceur à contre. Puis nous les avons retournés pour des projections graphiques sur le mur du fond de la scène, comme le champ d’étoiles que nous avons utilisé pour la chanson ‘Space Wrangler’. Nous avons eu beaucoup de plaisir à jouer avec eux. »
Pour Hoffman : “Le Domino est « de loin le luminaire à leds le plus puissant que j’aie utilisé – son rendement est sa caractéristique la plus remarquable. Ils ont inondé la scène d’un large et puissant wash – beaucoup plus que ce à quoi j’étais habitué. J’ai été très impressionné ».
Hoffman place Domino sur la liste des souhaits de Pulse Lighting pour 2022. « J’aimerais vraiment avoir quelques Dominos dans notre inventaire », dit-il. « Ils seraient utiles toute l’année, et leur indice IP65 serait particulièrement pratique pour la saison des festivals d’été. »
Lancée sur les ondes moyennes à Paris le 5 janvier 1971, FIP traverse les époques sans se départir de sa recette initiale : de la bonne musique, peu de paroles toujours féminines, douces et utiles, quelques lignes d’infos et enfin du jazz le soir.
Covid oblige, l’anniversaire n’a pas eu lieu exactement le jour dit, mais a tout de même illustré à merveille le slogan : « Vous n’êtes plus là, vous êtes sur FIP » avec une bulle, ou plutôt une île installée dans l’Agora de la Maison de la Radio et de la Musique, grâce à la complicité de L-Acoustics, et un cocktail de lancement où SLU était convié.
La bulle vitrée mais sans plafond, contenant Island.
Quand on sait que 24% de l’effectif de L-Acoustics travaille dans la R&D, on comprend qu’on y prend l’innovation au sérieux, même lorsqu’il s’agit de permettre à de très rares chanceux de s’offrir du son à la mesure de leurs moyens illimités.
Island, puisque c’est de ce « canapé sonore » dont il s’agit, fait partie des L-Acoustics Creations, une nouvelle division de la maison mère dont la mission est d’amener le son du live chez soi via des concepts et des produits dérivés de l’univers pro et délivrant la pression, la qualité et la masse sonore propre à un système de diffusion professionnel.
Island mis à nu. Outre les 13 coaxiaux de dos et les deux 18” de face, on devine aussi les deux moteurs électriques faisant pivoter l’ensemble sur 360°. Remarquez les charges reflex et l’emplacement différent des évents dans les 5 voies arrière (en haut).
C’est ainsi qu’on s’est retrouvé face à 13 coaxiaux 8” et moteur de 1,5” passifs, intégrés dans des charges reflex individuelles, placées en arc de cercle avec un angle de 15° entre chaque enceinte, soit 180° frontaux. Si vous aimez la X8, vous ne serez pas dépaysé.
BluSpace pleinement déployé ce sont 24 voies soit 23.1 = 13 front, 5 arrière, 5 top et 1 double sub.
5 autres enceintes identiques habillent l’arrière de la structure bois, cette fois-ci avec un écart angulaire de 30° ce qui complète une immersion à 360°.
Deux 18”, des SB18 pour ne pas les nommer, prennent place dans des ébénisteries équipées de L-Vents faisant partie du dossier du meuble où sont aussi rackés cinq LA4X pour du 18.1 et six pour monter à 23.1, le maximum du standard maison BluSpace ; on y reviendra.
Cédric Montrézor & Franck Surena
Cédric Montrézor, Executive Director of Application Project et Franck Surena Ingénieur technico commercial de L-Acoustics faisant partie des présents, on en a profité pour leur poser quelques questions avant d’écouter des titres mixés et encodés grâce à la collaboration de Radio France, pour pleinement tirer parti du format natif d’Island.
Franck Surena et à droite Cédric Montrézor
SLU : Christian Heil est à l’origine de L-ISA et de l’immersif. Quel est le produit qui a lancé la filiale L-Acoustics Creations et donc l’exploitation de l’audio hyperréel à la maison ?
Cédric Montrézor : C’est Island qui a donné l’impulsion et l’envie de transporter le live à la maison. C’est aussi à partir de ce premier produit qu’est né Creations.
SLU : Le standard BluSpace 23.1 est propriétaire. Qu’en est-il du catalogue de musique disponible à ce format ?
Cédric Montrézor : Il y a plusieurs façons de profiter de BluSpace. Il y a les BluBubbles, des albums immersifs disponibles sur le site de L-Acoustics Creations. Ensuite il y a les remix et les encodages d’œuvres que nous faisons à la demande, des œuvres privées comme une partie de celles qui sont proposées pour cette opération FIP.
Enfin il est tout à fait possible d’écouter sur Island de la stéréo, du Dolby Atmos ou d’autres formats au travers de processeurs audio capables de récupérer des flux pour alimenter Island.
On collabore avec des partenaires spécialisés dans le résidentiel qui disposent du savoir-faire et de passerelles pour exploiter Island facilement et avec un grand nombre de sources et de formats, notamment le Dolby Atmos Music dont le nombre d’œuvres disponibles ne cesse de grandir (depuis que notamment Apple Music l’a adopté NDR)
SLU : Pour les films c’est pareil…
Cédric Montrézor : Absolument, regarder un film avec Island est depuis toujours possible et le nombre de voies offert par BluSpace convient à tous les formats. La nature même d’Island demande quoi qu’il en soit à ce qu’un intégrateur agréé travaille avec un architecte d’intérieur pour optimiser son déploiement. Il est en effet possible de changer l’aspect et l’usage d’Island qui peut contenir un bureau, un canapé voire un lit et qui pivote sur 360° pour faire face à un écran.
Pour répondre à ta question, le châssis en bois d’Island sort de chez Simea, notre usine qui assemble toutes nos ébénisteries et le montage final est réalisé comme pour tous nos produits à Marcoussis. Une équipe R&D et Applications spécifique est dédiée à L-Acoustics Creations, et des spécialistes basés à Londres se déplacent dans le monde entier pour mettre en service et calibrer nos systèmes domestiques.
SLU : L’aspect résidentiel et luxueux de ce système s’accommode avec le bruit potentiel des ventilateurs des LA4X ?
Cédric Montrézor : Vu les niveaux sonores très importants qui sont générés par nos enceintes en ultra proximité, on n’arrive jamais à faire chauffer suffisamment ces contrôleurs pour que la ventilation forcée se déclenche. A titre personnel je n’y suis jamais arrivé.
Island une fois de plus tout nu et chargé par six LA4X dans son dos, de quoi alimenter l’ensemble de voies offertes par BluSpace.
Nous avons aussi optimisé la chaine de gain pour éviter que la proximité avec les moteurs et leur nombre fasse que le bruit de fond des amplis ne soit perceptible. Ce qui est acceptable quand une ligne est à des dizaines de mètres de distance ne l’est pas ici. Cette exigence technique est bénéfique, le résidentiel et le pro se complètent l’un l’autre.
SLU : Mais ce sont deux mondes à part…
Franck Surena, Sales manager L-Acoustics : Et deux réseaux de distribution à part aussi.
SLU : Si j’habite Nantes, ce n’est pas Melpo qui va venir ?
Franck Surena : Non. Il faut des spécialistes du résidentiel qui maitrisent la vidéo, la hi-fi, la domotique et qui comprennent et accompagnent un client qui ne sait pas trop ce qu’il veut acheter mais va vouloir comparer et surtout écouter les différents composants d’une chaîne, câbles y compris. C’est quelque chose que dans le milieu Pro, on ne pratique pas.
On ne veut donc pas que ce soit poreux entre les deux marchés pour éviter que l’un se serve chez l’autre et propose des services en plus à une clientèle qui n’est pas la sienne et dont il ne maitrise pas les rouages ou les aspects techniques.
Allonge-toi sur le divan
Après ces quelques mots et dans le calme retrouvé, un concert ayant drainé le public vers l’un des studios de la Maison de la Radio, Franck me propose de m’allonger sur le divan.
L’écrin vitré mais ouvert par le haut laisse respirer le système. Peut-être certains utilisateurs des bureaux donnant sur l’Agora, n’ont pas vu d’un mauvais œil la fin des festivités de FIP ;0)
Tablette en main, il démarre alors une séance mémorable qui a peu à voir avec la psychanalyse mais tout avec une vraie dégelée de sensations, toutes plus viscérales les unes que les autres.
Avec Island, on ne coupe pas les cheveux en quatre mais on les perd tellement ça pousse. Je me surprends à baisser le volume ; la musique est parfaitement démasquée, intelligible, profonde, inutile de faire des castagnettes avec ses osselets.
La constellation de X8 apporte un grave bien sec, un bas médium riche et analytique et un aigu assez doux et polyvalent pour des moteurs. Les deux SB18, du moins les transducteurs de 18” à l’arrière et de part et d’autre du dossier, raccordent le plus naturellement du monde avec le reste du spectre sans en abîmer la dynamique et la précision, juste tirant le tout une octave et demie vers le bas.
Franck Surena, le Monsieur Loyal d’Island trois semaines durant. Quel plus beau bureau déporté que l’Agora de la Maison de Radio et de la Musique !
C’est nerveux, c’est mastok et même si on ne peut pas appeler ça un rendu audiophile, je mets au défi n’importe quel système résidentiel d’apporter de telles sensations, un tel plaisir.
Qui plus est, le ratio direct/réverbéré naturellement très élevé, apporte une précision du rendu et une spatialisation sans merci, les enceintes jouant le rôle des surround étant de qualité et puissance identiques à la face ce qui est rare, même en studio.
Idem pour les subs qui ne font pas qu’une bave d’escargot cinéphile mais complètent fidèlement et sans ramollir le bas et l’infra. C’est ce côté jusqu’au-boutiste de l’univers pro qui fait le charme et la force d’Island comme certainement les autres offres résidentielles de L-Acoustics Creation.
20 dB de contour en hi-fi ? Pfffff…
J’avoue avoir redécouvert Jean-Michel Jarre avec Island, ou mieux encore j’ai écouté *enfin* Jean-Michel Jarre en dehors du cadre désuet de la hi-fi et de la stéréo qui n’a que peu à offrir à une musique qui se nourrit d’espace.
La collaboration entre l’artiste, Hervé Desjardins de Radio France et les équipes de L-Acoustics a accouché d’un bijou sonore. Pareil pour Molécule dont un extrait de la musique montre à quel point elle est composée à 360° et exploite au mieux l’énorme potentiel en termes d’immersion mais aussi le rendu patateux d’Island.
La faim de sensations justifie les moyens
Égoïste, exclusif et addictif, Island est un objet unique et qui embarque, si l’on met de côté la ligne source, l’essentiel de l’ADN de L-Acoustics, et rien que pour ça il a sa place dans nos colonnes. À la question de savoir si ce type de système se vend bien, Franck nous a répondu d’un très habile : « ce n’est pas le but ». Island n’en reste pas moins le porte-drapeau d’une firme dont les produits et la R&D sont assez polyvalents pour aller jouer les chamboule tout aussi dans l’univers feutré de la hi-fi de prestige.
Enfin si vous pensez qu’il s’agit d’un caprice, sachez que c’est bien L-Acoustics que les Américains de C-SEED ont choisi pour équiper leurs écrans repliables de très, mais alors très grande diagonale et prévus pour s’ériger et se déplier en extérieur ou sur les ponts des yachts. Qu’importe le caisson pourvu qu’on ait l’ivresse !
Situé sur le front de mer de la station balnéaire de Rhyl, au nord du Pays de Galles, le Pavilion Theatre accueille des productions théâtrales itinérantes, des comédies et des tournées musicales. Il joue également un rôle essentiel au sein de la communauté, en organisant des événements culturels locaux et des productions scolaires.
Une grande reserve de puissance et de contrôle avec quatre NXAMP4x2 mk2 et un NXAMP4x1 mk2.
Lorsque le directeur technique du théâtre, Andy Hughes, a été chargé de remplacer la sonorisation existante par un système moderne et polyvalent, capable de tout gérer, d’une comédie à un show de rock & roll, une marque lui est rapidement venue à l’esprit.
« J’ai entendu beaucoup de systèmes dans le théâtre au fil des ans, pour des spectacles en tournée, y compris de nombreuses grandes marques, et NEXO s’est toujours distingué sur le plan sonore ».
Le directeur des ventes audio de A.C. Entertainment Steve Eaton.
Andy a contacté les spécialistes A.C. Entertainment Technologies (AC-ET), où Steve Eaton, directeur des ventes audio, s’est tourné vers l’équipe d’assistance technique de NEXO en France pour concevoir le système.
Fort d’une longue expérience dans le domaine du son de théâtre, Bertrand Billon, responsable du support technique de NEXO, était la personne idéale pour ce travail.
« La conception d’un système posé au sol pour un théâtre à plusieurs niveaux est toujours un défi », déclare Bertrand.
« Il est important de trouver le bon équilibre entre une longue portée et le fait de ne pas matraquer le public placé à proximité du système.
Bertrand Billon, manager du support technique de NEXO.
Au Pavilion Theatre, nous avons profité de l’empilement des GEO M10 sur les MSUB18, ce qui nous a donné la hauteur supplémentaire nécessaire pour éviter de créer un point chaud dans les premiers rangs.
Les flanges amovibles nous ont aidé à adoucir le rendu à l’avant, en changeant la directivité horizontale de 90° à 120° sans nécessiter une version complètement différente de l’enceinte.
Deux MSUB18 surplombés par six M10 par côté. Sur le plateau on aperçoit des P12.
« Le logiciel de prédiction NEXO NS-1 nous a permis de créer un modèle précis de la salle », poursuit Bertrand. « Cela nous a permis de discuter des options et des contraintes avec l’équipe du théâtre avant l’installation.
Cela a également rendu notre session de calage sur place rapide et facile offrant ainsi du temps supplémentaire pour former l’équipe à l’utilisation de Nemo, notre logiciel de commande à distance, ainsi que de NS-1, afin qu’elle puisse déployer avec succès le système en dehors du théâtre pour des événements spéciaux. »
« NEXO a été très aidant et arrangeant, nous laissant le système pendant une semaine afin de le tester dans le théâtre pour s’assurer que nous étions satisfaits », précise Andy Hughes. « Tout cela, ainsi que le soutien d’AC-ET, même pendant la pandémie, a aidé à prendre la décision ».
AC-ET a fourni plus de 65 produits de la gamme NEXO, dont les modules line array GEO M10, les MSUB18, les enceintes ID24 pour le débouchage des premiers rangs et la diffusion sous les balcons afin d’assurer une couverture uniforme dans toute la salle, mais aussi les contrôleurs amplifiés NXAMPMK2 et les enceintes point source de la série P+.
Le système principal, les wedges P12 et le retour batterie avec son sub. Accrochés et visibles en haut de l’image, les ID24 apportent au public un soupçon de clarté supplémentaire.
Comme seules les ID24 sont intégrées de façon permanente, cela permet d’utiliser le système pour des événements dans d’autres lieux, au fur et à mesure qu’ils se produisent.»
Une paire de P12 avec en fond le Pavilion Theatre.
Le système a été installé par l’équipe technique du théâtre.
« À l’aide deNS-1, nous avons pu installer et configurer le système NEXO et le son était excellent », rapporte Andy.
« Nous avons ensuite demandé au support de NEXO de venir nous aider à affiner le calage. Le résultat final est absolument remarquable ! »
Steve Eaton d’AC-ET conclut : « Je travaille avec Andy et Leon au Pavilion Theatre sur ce projet depuis quelques années maintenant, et c’est formidable de voir que tout se met en place.
Le système devait être extrêmement polyvalent pour pouvoir être utilisé ici, mais aussi dans l’arène extérieure voisine, ainsi que dans tous les autres lieux et centres sportifs sous leur juridiction.
L’association du line array GEO M10 de NEXO et de leurs nouvelles enceintes de la série P+ nous a permis d’atteindre la polyvalence requise. »
Netgear organise un webinaire le 16 mars pour vous aider à réussir vos projets d’installations audiovisuels sur IP.
Si le marché de l’Audiovisuel sur IP, ouvrant la voie à de nouvelles opportunités techniques, est en pleine croissance, il engendre aussi quelques questionnements.
Lors de ce webinaire, des spécialistes du déploiement de réseaux AVoIP vous présenteront les étapes à prendre en compte pour réaliser un projet réseau AV sur IP
En vous inscrivant à ce webinaire, vous avez aussi une chance de gagner un switch AV Line Netgear M4250.
Cette session sera animée en français, par
– Laurent Masia, Chef Produit de la gamme AV Line NETGEAR – Diadié Traoré, Business Developper Pro AV en France.
Programme le 16 mars 2022 à 11 h 30
– Introduction à NETGEAR – Leurs conseils en 10 points – Questions & réponses
Depuis le 1er février 2022, Axente est le distributeur exclusif d’Astera en France. Les projecteurs nomades, sur batterie, Wireless et IP 65 de ce fabricant allemand se sont fait une place de choix en éclairage événementiel, de spectacle et même de prise de vue.
C’est avec un enthousiasme communicatif que Jérôme Bréhard et Alain-René Lantelme (respectivement DG et DG adjoint d’Axente) nous détaillent l’intelligence de la gamme.
SLU : C’est le fabricant qui est venu vers vous ou l’inverse ?
Jérôme Bréhard : « C’est le fabricant qui nous a approchés. Il se trouve que l’ancien distributeur, LA BS, arrivait au terme d’un premier contrat et Astera recherchait un autre format de distributeur pour se développer sur le marché français, même si LA BS a fait un très bon travail. »
SLU : Quels sont les critères qui vous ont amenés à accepter ?
Alain-René Lantelme : « La marque en général. Elle est réputée qualitative et très intelligente dans la conception des produits. C’est ce qui a fait son succès chez les prestataires et auprès d’une clientèle très difficile du cinéma et de la prise de vue en général. Nous connaissons Astera depuis ses débuts et nous sommes admiratifs de la technologie déployée dans les produits. Quand on nous l’a proposée nous n’avons pas hésité plus de 2 secondes. »
Jérôme Bréhard : « On a surtout des images de son implantation internationale. Nous voyageons énormément, nous fréquentons la plupart des salons internationaux. On sait que la marque Astera à travers d’autres pays d’Europe est extrêmement connue et appréciée. Et c’est la seule marque que je connaisse qui soit aussi forte en produits lumière autonomes, sur batterie, Wireless, IP 65 et qui a une gamme aussi large avec un excellent niveau technique. »
La gamme Astera. Les luminaires sont vendus à l’unité ou par groupes en flight-case intégrant les plaques de charge, le contrôle et les accessoires de montage.
SLU : L’origine est allemande et la fabrication ?
Jérôme Bréhard : « Les produits sont fabriqués en Chine dans une usine (ISO 9001) de plus de 5 000 m2 qui appartient à Astera. C’est vraiment très important car ils ont la maîtrise complète de la chaîne d’approvisionnement, de production et de contrôle qualité.
Ils ont à Munich une force de R&D qui est colossale. La production est à Shenzhen d’où sont dispatchés directement les produits et l’équipe administrative est située à Hong Kong.
SLU : C’est quoi la taille d’Astera en nombre d’employés et d’ingénieurs R&D ?
Jérôme Bréhard : Astera emploie plus de 300 personnes dont 30 ingénieurs R&D. C’est une marque qui est implantée dans 32 pays avec, en tête des ventes, l’Allemagne, l’Angleterre et les Etats Unis. »
Alain-René Lantelme : « ils ont une excellente R&D, beaucoup d’idées et ils sont très proches du terrain pour recueillir le feedback des utilisateurs dont ils tiennent compte scrupuleusement. »
Nouveau, le PAR led Astera AX9 équipé 7 sources Titan RGBMintAmbre. Puissance totale 105 W, flux 3000 lm, IRC supérieur ou égal à 96 de 2700 à 5500 K. Son autonomie est supérieure à 20h.
SLU : Qui est leur fournisseur de leds
Alain-René Lantelme : « Information non disponible. Ils font fabriquer spécialement leur moteur Titan à 5 couleurs RGB Mint et Ambre dont le Titan tube a été le premier à bénéficier.
Astera a choisi les spécifications des puces led pour obtenir une palette de blancs indexés de super qualité avec des CRI-Ra /TCLI supérieurs à 96 de 3200 K à 6500 K, très appréciés en prise de vue. »
SLU : Qui fabrique les optiques
Jérôme Bréhard : « Beaucoup d’entre elles sont fabriquées en France chez Gaggione, ce qui est un gage de qualité et du meilleur rendement optique. »
La gamme
SLU : Astera s’est distingué avec les tubes led 100 % sans fil, AX1 et Titan. Y a-t-il d’autres produits dans la gamme qui se démarquent ?
Alain-René Lantelme : « il y avait une demande du marché pour un tube led plus court et un autre plus long. Astera a donc développé l’Helios qui est un 1/2 Titan de long, et le grand frère Hyperion qui est un double Titan. Ils ont les mêmes fonctions globalement si on fait abstraction de la longueur et de la puissance. »
Jérôme Bréhard : « Il y a une série de PARs LED plus traditionnels dont L’AX9, équipé de leds Titan. C’est la nouvelle version de l’AX10 avec moins de sources mais plus performantes. »
Ils ont sorti une barre de leds, AX2 PixelBar, toujours en leds Titan et deux longueurs : 50 cm et 1 mètre.
PixelBrick, petit projecteur mono source, est un AX3 de nouvelle génération avec un moteur Titan, un nouveau boîtier carré, une nouvelle technologie et des possibilités d’assemblage en cercle, en carré grâce aux glissières latérales et, malgré sa petite taille, il a un afficheur.
La mutation technologique chez Astera est semble-t-il d’équiper tous les produits de ce module de leds Titan, plus performant et plus précis que les classiques modules RGBW de départ.
Tous les projecteurs Astera à l’exception de l’ampoule NYX, fonctionnent sur batterie, intègrent l’alimentation, le driving, les systèmes de communication sans fils. Ils sont classés IP65, bénéficient d’une mécanique d’une précision redoutable avec pléthore d’accessoires de positionnement et d’accroche et en plus ils sont beaux. »
L’AX2 Pixelbar existe en deux versions, 50 cm (80 W, 2265 lm à 5500 K) et 1 m (160 W, 4530 lm) avec les leds Titan et une série d’accessoires (poignées, volets coupe flux, flight case de 4, poignée d’accroche…)Détail de la mécanique d’alignement de l’AX2 avec ses petites tiges rétractables qui encadrent un émetteur infrarouge. Quand on couple les barres mécaniquement, elles sont auto adressées et communiquent entre elles.
SLU : Quels sont les protocoles de contrôle embarqués
Jérôme Bréhard : « DMX, ArtNet… »
Alain-René Lantelme : « …Les projecteurs intègrent à la fois un récepteur CRMX LumenRadio et un récepteur UHF dans la bande des 800 MHz qui dialogue en Bluetooth avec l’application Astera via l’émetteur propriétaire ART7.
Le PixelBrick, mono source avec et sans dôme diffusant. Dans moins de 10 cm de côté, 1,12 kg, il a tout des grands et des accessoires qui assurent toutes les fantaisies de montage : cercle, matrice, ligne….
L’application fournit ainsi le retour d’information projecteur par projecteur, le nombre d’heures d’utilisation, le pourcentage restant d’autonomie de la batterie…
En bref la totale des informations de supervision et en même temps, elle envoie n’importe quel type d’ordre dynamique où statique à tout ou partie des projecteurs.
Elle peut cohabiter avec un pilotage par console qu’il soit filaire ou Wireless. Et dans les produits il y a des répéteurs qui vont se charger de redistribuer les datas aux produits alentour.
L’émetteur ART 7 Astera.
Pour le contrôle sans fil, on peut utiliser soit l’émetteur Astera ART 7 soit un émetteur LumenRadio classique. La différence c’est que sur l’ART7 il y a 2 antennes, une pour le CRMX et une pour l’UHF qui dialogue avec les produits depuis l’application en bluetooth, comme s’il y avait 2 appareils dans la boîte. »
Jérôme Bréhard : « Nous avons prévu d’organiser des formations de pilotage sans fil sur de larges installations Astera. C’est facile mais il y a des précautions à prendre sur le nombre d’univers, le mode de pilotage, la charge des batteries de manière générale.
Astera aussi pensé aux utilisateurs qui ne sont pas forcément des adeptes du contrôle DMX ou ArtNet via une console.
Les produits sont pilotables par une simple télécommande infrarouge qui a 2 fonctions principales : piloter plein de fonctions comme le niveau, les couleurs… et valider les ordres lancés par l’application.
Ils ont aussi démocratisé le contrôle du Titan en prévoyant 2 boutons pour régler instantanément le niveau et la couleur. »
Alain-René Lantelme : « C’est surtout pratique en tournage pour régler la température de couleur. Il y a aussi un minus green si nécessaire et, en mémoire, une grande partie du nuancier Lee et du Rosco indexés en 3200 kelvins et en lumière du jour.
Le tube Astera est un concentré de technologie mais on retrouve les mêmes fonctions sur la gamme avec le même soin et la même intelligence.
SLU : Ils se câblent comment ?
Alain-René Lantelme : En fonction des produits, soit par un petit connecteur, soit sur une connectique classique 230 volts directe. Il y a aussi des plaques de charge pour une recharge directe quand ils sont dans le flight-case adapté. »
SLU : Et les prix ?
Jérôme Bréhard : « Ils sont bien placés compte tenu de la technologie et de l’intelligence embarquées, de la précision mécanique, de la qualité de la lumière et de l’étendue des applications. Le rapport qualité prix est excellent.
Toute la gamme disponible. En production chaque luminaire est calibré unitairement. C’est l’une des raisons de la fidélité des clients pour cette marque.
SLU : Astera s’engage sur quelle durée de garantie ?
Jérôme Bréhard : 2 ans… »
Alain-René Lantelme : « Hormis les batteries qui sont garanties contractuellement pendant 6 mois. Dans la réalité, cela dépend de la cause de l’échange de la batterie. S’il s’agit d’une mauvaise utilisation, la garantie ne s’applique pas, mais si c’est une déficience technique, la batterie sera sous garantie même au-delà de 6 mois.
SLU : C’est quoi une mauvaise utilisation de batterie ?
Alain-René Lantelme : Typiquement c’est un client qui a stocké sa machine déchargée dans son entrepôt non chauffé trop longtemps, ce qui est très mauvais pour les batteries lithium-ion quelle que soit leur marque. La batterie se vide complètement et tu as 9 chances sur 10 qu’elle soit morte et à remplacer. Ce n’est pas récupérable et c’est vrai pour n’importe quel produit.
C’est le seul cas particulier de non-application de la garantie et encore, Astera a développé des dispositifs pour éviter où minimiser la dégradation des batteries dans ses produits, une sorte de mode parking qui permet de la déconnecter afin d’assurer un stockage de plus longue durée sans problème. »
Jérôme Bréhard : « Il est d’une manière générale prudent de veiller à ce que les batteries soient toujours chargées. Si par exemple le produit rentre d’une prestation avec 50 % d’autonomie disponible, il vaut mieux le remonter à 100 % ce qui ne compte pas pour un cycle mais pour un 1/2 cycle.
Nous prévoyons de fournir un maximum d’informations à nos clients justement sur la bonne utilisation des produits. Et pour le service, l’ensemble du SAV d’Axente a été formé à la réparation des produits Astera. Nous avons commandé des quantités importantes de pièces détachées puisque nous reprenons le SAV de tous les produits vendus en France. Et ils sont nombreux car la BS a fait du très bon travail. Ça veut dire qu’il faut être en mesure de les dépanner si besoin. »
SLU : En quoi consistent les pannes ?
Alain-René Lantelme : « Soit de la casse mécanique pour les tubes quand les utilisateurs jouent à Star Wars, soit des problèmes de batterie. Plus sérieusement, Il y a des clients qui ont des parcs assez importants et c’est normal que statistiquement sur les tournages ou les spectacles il y ait un peu de casse. »
SLU : Ce sont des produits à la fois d’installation et de prestations ?
Jérôme Bréhard : « Plutôt prestation. Ils sont utilisés parfois en installation, la plupart du temps en studio, mais il y a des précautions à prendre, comme les alimenter câblés et mettre les batteries en sécurité quand on ne les utilise pas.
Pour la plupart, les projecteurs Astera ont des fonctionnalités qui vont bien avec les installations fixes, comme la fonction d’urgence qui pallie une coupure secteur où DMX. On peut leur attribuer une couleur ou un blanc full 4000 K pour un éclairage de sécurité.
Les prestataires les utilisent évidemment sur batterie mais aussi très souvent câblés quand sur une tournée les projecteurs font partie du décor. C’est ce qui fait l’intérêt des produits de pouvoir les amortir sur beaucoup d’utilisations et de projets différents. »
Les Accessoires DOP Choice
Un des accessoires de montage des tubes Titan, Helios, Hyperion. Mélange de polycarbonate et d’aluminium ils diffusent sur 180° et se contrôlent pixel par pixel . Un mode vidéo est prévu pour le pixel mapping . Leurs pixels RGGBA assurent un IRC et TCLI supérieurs à 96.
La gamme d’accessoires attachée à chaque produit est large, pour les poser, les accrocher, modifier l’angle de diffusion, et même pour créer les éclairages diffus nécessaires à la prise de vue.
Jérôme Bréhard : Astera a travaillé en collaboration avec DOP Choice pour proposer des accessoires de lumière soft : SnapBag, SnapBox, Chimera… en toile aluminisée ou pas.
Certains de ces produits existaient déjà pour les tubes fluo par exemple et ils se montent directement sur les Titans. Axente devient également distributeur de DOP Choice pour la gamme qui s’adapte à Astera.
Situé dans la ville portuaire de Séville, le Cartuja Center CITE s’est imposé comme l’une des principales destinations d’Espagne pour les congrès, les événements et les arts du spectacle. Ce vaste complexe abrite plusieurs salles de toutes tailles, mais l’attraction principale pour les grands concerts et les événements théâtraux est la salle principale, désormais entièrement équipée de plus de 300 enceintes Meyer Sound.
Le système principal est basé sur cinq lignes de LEOPARD, tandis que des dizaines de petites enceintes sont réparties latéralement et au-dessus de l’auditorium pour faire vivre le système Constellation et l’outil de conception sonore spatiale en direct Spacemap Go.
48 Leopard et deux antennes cardioïdes de cinq 900-LFC.
Selon Alvaro Elena de RMS Proaudio, le distributeur espagnol de Meyer Sound, il s’agit du système Meyer Sound le plus important et sophistiqué de la péninsule ibérique.
Alvaro Elena de RMS Proaudio.
Avec des espaces flexibles pouvant accueillir plus de 3 500 personnes dans sa plus grande configuration, le hall principal peut être optimisé, tant matériellement qu’acoustiquement, pour un éventail extrêmement large d’événements.
« Ils accueillent ici toutes sortes de spectacles et de conférences », explique Elena, « de la musique classique à la pop et au rock, en passant par les séances de cinéma et les événements d’entreprise.
Vous pouvez organiser un concert classique dans l’après-midi et un concert de rock le soir même, sans avoir à construire et à démonter de conque acoustique. »
Lorsque le Cartuja Center CITE était encore en phase de conception, RMS Proaudio a été consulté sur ce qui devait être un système de sonorisation standard, avec des déclinaisons acoustiques réalisées en agissant sur des panneaux. C’est à ce moment-là que la solution Constellation a été présentée, démontrant une réduction drastique des coûts ainsi qu’une plus grande flexibilité acoustique et des coûts de main d’œuvre plus faibles à long terme grâce à l’élimination d’une conque lourde et encombrante.
Les fils brillants qui pendent du plafond portent à leur extrémité des micros avec lesquels Constellation repique l’acoustique de la salle et l’enrichit au travers des enceintes.
Le système principal, porté à cinq lignes pour reproduire les placements des objets de Spacemap Go, comprend un total de 48 enceintes LEOPARD, renforcées dans le grave par deux antennes cardioïdes de cinq 900-LFC. Deux ULTRA-X40 et six UPM-1P sont déployées en tant que fills, avec le contrôle, l’optimisation et les effets dynamiques Spacemap Go fournis par sept processeurs réseau GALAXY.
Meyer Sound Leopard900-LFCULTRA-X40UPM-1P
Pour les effets latéraux, arrière et au-dessus, et pour créer l’environnement acoustique souhaité pour l’événement via Constellation, plus de 240 enceintes supplémentaires ont été installées autour et au-dessus du public, notamment des modèles pleine bande Stella-4C, Stella-8C, MM-4XP, UPM-1P, UPJunior, des surround HMS-10 et des subwoofers M1D-Sub. Un total de 66 micros miniatures est installé pour capter l’acoustique ambiante, dont 34 dans l’auditorium, 16 sur scène et 16 dans la fosse d’orchestre.
Comme tous les systèmes Constellation, celui du Cartuja Center CITE avait la capacité propre de créer des mouvements spatiaux à l’aide de la fonction Spacemap originale du logiciel CueStation. Cependant, en 2021, le système a encore été amélioré et rendu plus convivial pour devenir l’outil de conception sonore spatiale et de mixage en direct Spacemap Go, basé sur iPad.
Luis González, le directeur du Cartuja Center CITE.
La qualité et la flexibilité des systèmes Meyer ont permis d’obtenir des avantages tant artistiques que financiers, selon Luis González, directeur du Cartuja Center CITE. « L’excellence de notre équipement ainsi que de notre service sont au cœur de notre marketing stratégique », dit-il. » L’audio est l’un des éléments les plus importants car nous le considérons comme un facteur de différenciation important « .
A cet égard, Constellation a déjà prouvé sa valeur avec des concerts de musique classique et même avec des opéras. L’Orchestre symphonique royal de Séville et l’Orchestre baroque de Séville ont donné des concerts ici. Malgré un scepticisme initial compréhensible, ils ont exprimé leur entière satisfaction.
Au fur et à mesure que Constellation se fait connaître dans toute l’Espagne, nous espérons que les avantages évidents contribueront à attirer d’autres types de spectacles, tels que des comédies musicales, ainsi que des événements d’entreprise ».
Spacemap Go est un ajout récent, mais M. González estime qu’il est tout autant prometteur. « Nous sommes le principal lieu d’accueil du festival Alhambra Monkey Week, ce qui nous a donné une occasion unique de présenter Constellation et Spacemap Go aux personnes clés de l’industrie musicale indépendante espagnole. Ils ont montré un grand intérêt pour le fonctionnement de ces technologies, ce qui a augmenté le nombre de spectacles proposant de les utiliser. Cela se traduira sans aucun doute par une augmentation des revenus à l’avenir. »
Le Cartuja Center CITE a été construit par la fondation SGAE et est géré par la division Culture du groupe EULEN, basé en Espagne mais présent dans 14 pays. Fidèle à sa mission fondatrice – SGAE est l’acronyme espagnol de Société Générale des Auteurs et des Éditeurs – le site accueille également un centre de formation professionnelle qui propose des cursus spécialisés dans les domaines technologiques liés au divertissement et aux arts du spectacle.
D’autres informations sur le site Meyer Sound et sur le site Best Audio & Lighting