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Meyer Spacemap Go, la création sans limites

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Le studio de Dushow partagé en deux avec un plateau de tournage en arrière plan et la zone de conférence et d’écoute. Un remarquable outil de travail. On devine le système frontal entre les participants.

La démo a été belle, menée de main et d’oreille de maître par Gaetan Salmon aidé de Matthieu Chenuil et Sébastien Nicolas de Best Audio & Lighting.
L’idée ? Démontrer les capacités créatives, le son et la cible de Spacemap Go, l’application sur iPad de Meyer Sound qui, avec une simple mise à jour de Galaxy, la matrice vedette de la marque, permet à cette dernière de faire vivre de l’audio du bout des doigts.


Matthieu Chenuil, chargé de produits chez Best Audio et Lighting qui venait de retirer son masque et Gaetan Salmon Chargé d’affaire chez Dushow.

Résolument créative, la proposition de son dans l’espace de Meyer est à la fois très complète dans la palette des possibilités offertes, frontal, surround, immersif (360° et élévation) avec toute sorte de mouvement possible, mais exigeante dans la création des Maps qui vont donner vie à la magie, et dans la définition des rôles quant à savoir qui de l’artiste, du mixeur, de l’ingé système / immersif aura en charge la création de l’univers sonore. Restez, on va tout développer !

Contrairement à d’autres offres de mix par objet majoritairement utilisées pour exploiter une diffusion frontale large avec une localisation précise des sources et des bénéfices en termes de non-interférence du gauche / droite, Spacemap Go fonctionne différemment. On ne crée plus une image sonore dans un système élargi, on en construit librement la totalité des formes et des trajets de l’audio et on se retrouve à l’intérieur de ladite image.

Gaetan en pleine explication quant aux Virtual Nodes.

Spacemap a 35 ans

Steve Ellison, Mister Spatial Sound chez Meyer.

Une nouveauté la spatialisation chez Meyer ? Si 35 ans c’est nouveau pour vous alors oui puisque c’est Steve Ellison, toujours en charge du Spatial Sound chez Meyer, qui a réalisé en 1986 les premiers essais sous un dôme en toile à Sydney. 16 points de diffusion, deux subs, quelques écrans pour de l’image et des synthés en guise de sources.

Sous le dôme à Sydney. Les points noirs sont des enceintes.

Dès 1993 apparaît une lettre de l’AES qui fait état d’une Spacemap et deux ans plus tard a lieu le premier spectacle du Cirque du Soleil disposant d’une spatialisation via Spacemap.

Quelques années plus tard naît le Matrix 3, sorte de gros show control pas très pratique mais en mesure de gérer les Spacemaps et d’alimenter les enceintes.
D-Mitri arrive en 2009 et avec cette plateforme multimédiale extrêmement puissante qui sert encore aujourd’hui de cerveau pour Constellation, l’acoustique active de Meyer, Spacemap sert de langage de travail pour des énormes shows notamment à Vegas.
Tout mouvement peut être modélisé, programmé et ensuite facilement reproduit. Mais tout cela demande encore de porter une blouse blanche pour être mis en œuvre.

1986. Comme le glisse Steve avec malice, il a plus de puissance aujourd’hui dans sa montre connectée que son Macintosh d’époque. A droite les synthés TX816 Yamaha qui n’étaient autres que les sources sonores…

Spacemap devient Go

La bascule intervient le jour où Spacemap devient accessible à tous sans besoin d’un Show Control, tout simplement en exploitant les très grosses ressources DSP des deux plateformes Galaxy, la 816 et la 408, des ressources assez peu communes pour une matrice de diffusion puisqu’en AVB/Milan, les deux acceptent et traitent 32 flux rentrants…

La suite vous la connaissez. Le soft migre sur iPad, et depuis 2019 où il a été présenté, les mises à jour le rendent toujours plus puissant et convivial. Aujourd’hui l’application renommée Spacemap Go est pleinement opérationnelle et peut être chargée gratuitement. Il en va de même avec la mise à jour Spacemap pour les Galaxy.

Une Spacemap actuelle avec jusqu’à 32 objets, telle qu’elle s’affiche sur un iPad, ici un mode frontal plus surround latéraux et arrière.

Spacemap ce sont aujourd’hui 32 voies matricées en temps réel au travers d’un algorithme VBAP à énergie constante vers les sorties des Galaxy.
En fonction des besoins, il est possible d’en linker en AVB/Milan autant que nécessaire, des processeurs dont par ailleurs vous avez besoin pour alimenter et caler vos points de diffusion, et de les piloter avec autant de iPad que vous voulez.

La liaison étant bidirectionnelle, ce qui est fait sur l’un se voit sur tous les autres… et accessoirement s’entend dans votre système ! Spacemap Go a été conçu par des développeurs jeunes, un tantinet geeks. Une fois intégrée la logique de son affichage, on commence à s’amuser.

Les maps

Mais ces maps, qui les a créées ! Bin, Steve Ellison pardi, et c’est pour ça qu’il nous faut retourner à Sydney en 1986 avec la fabuleuse configuration informatique Pierrafeu faisant jouer des synthés modulaires Yamaha TX816 en guise de sources (et sans faire Le Grand Bleu !) et retrouver la première map avec les 16 points de diffusion, les futurs speaker nodes plus deux subs, et si vous regardez bien, tout marche par des triangulations. Le principe du triset est né.

La première Spacemap de Sydney, pas de points virtuels, uniquement les Speaker Nodes, les enceintes en somme, mais déjà la triangulation.

Prenons les trois points d’émission 1, 2 et 3. Si le son est joué au même niveau par les trois points, il se matérialisera au milieu des trois, mais si je veux le rapprocher du point 2, il suffit de baisser 1 et 3 et monter le point 2. Et ainsi de suite. Bien entendu ces réglages sont totalement transparents.

Pour l’utilisateur, il suffit de balader le Spacemap Panner pour entendre l’effet de déplacement dans le triset. Si je sors en revanche du triset… plus de son. C’est là qu’il faut commencer à construire sa map avec les autres outils fournis et pas simplement multiplier à l’infini les points d’émission, en créant des points virtuels, dits les Virtual Nodes, afin de compléter le maillage du son tout autour de vous en faisant travailler par triangulation, les enceintes disponibles.
Pour vous simplifier la vie, des maps existent déjà et sont même fournies avec Spacemap Go ce qui peut être un gain de temps, mais l’idéal reste de créer les siennes, ses mouvements, ses automations et, pour tout dire, ses délires !

La QL5 gérant les sources dont la fameuse mouche qui aura servi à démontrer la fluidité des passages au-dessus de nos têtes. Remarquez l’application des invités, chacun jouant avec son iPad sur le même programme musical. Le pauvre !

Pour le faire, il est préférable d’avoir un iPad avec un grand écran et beaucoup de résolution comme le iPad Pro. Le modèle normal est très bien pour afficher durant une performance, et le Mini pour modifier à la volée car il est rapide et peut être posé partout.
Bien entendu, vous pouvez tous les avoir non seulement sous les yeux, mais actifs, chacun pilotant ou affichant une fonction. Pour rigoler, les développeurs ont atteint un maximum de 999 iPads connectés, la limite étant due à la technologie WiFi…

Deux Spacemap actives, celle de droite représentant les points de diffusion dits « plafond » car placés sur l’audience et pas devant ou autour. Les deux forment un système qui enveloppe en 3D.

La force de Spacemap étant le mouvement, cela se passe par des menus à même le soft ou la prise en compte d’ordres externes. Il est ainsi possible de créer différents presets de mouvements que l’on peut créer du bout du doigt, et passer de l’un à l’autre manuellement.
Ou automatiquement, en liant des maps pour que ces déplacements puissent être reproduits à l’identique, à l’envers, en mode miroir sur une quelconque autre map.

La liberté est absolue et les possibilités créatives infinies d’autant que nous parlons à l’heure actuelle de mouvements définis et reliés à une horloge, mais qu’il est possible de relier nos 32 sources à autant d’interfaces externes prenant la main pour générer des mouvements 2D, un guitariste qui par exemple traverse la salle en marchant sur une passerelle, ou en 3D avec le même guitariste mais cette fois-ci attaché à une tyrolienne ou tout autre mécanisme le faisant voler au-dessus des spectateurs. Pendant ce vol, la réverbération de ladite guitare peut cercler au tempo du morceau… Les américains ont une belle façon de dire que tout est possible : « you name it ! »

Le moins que l’on puisse dire c’est que Spacemap est ouvert sur l’extérieur.

Spacemap Go fonctionne en OSC avec QLab mais aussi avec Live, ProTools, Performer, Logic et Reaper, sans parler du RTTrPM qui ouvre grand la porte du tracking.

Il est ainsi possible de faciliter le parcours d’un chanteur, micro en main, dans le public en programmant une Map qui baisse de quelques dB les boîtes du bas de l’array et ce de manière progressive quand il rentre ou sort de chacune d’entre elles. Idem avec les front fills. Pourquoi aussi ne pas s’amuser comme le fait Steve Allison à jouer avec les boîtes formant un array et faire monter et descendre un son de haut en bas en passant d’une boîte à l’autre.

Une partie des subs 900-LFC en montage cardioïde et naturellement remis en phase avec les 1100-LFC encore plus reculés par rapport au système frontal ; une configuration rendue nécessaire pour faire cohabiter deux événements en même temps au sein du studio de Dushow.

Cette faculté de Galaxy de servir en tant que matrice créative n’obère en rien son potentiel premier qui est de pouvoir caler temporellement le système de même qu’ajouter des corrections puissantes et variées, en entrée comme en sortie.
On ne peut malgré tout pas passer sous silence le nombre de voies d’entrée, 32 au maximum en AVB, en retrait par rapport à la concurrence, même si nativement Galaxy travaille en 96/24, mais cela devrait évoluer, et dès à présent il est possible de linker deux chaînes séparées de Galaxy pour monter à 64 flux matricés.

Officiellement les sorties sont 64 mais en raccordant plus de Galaxy ensemble en AV, on gagne en sorties. Comme il y a 4 000 Galaxy dans le monde, il y a de quoi faire !
On devrait rapidement aussi voir Spacemap Go s’encanailler dans les systèmes des consoles de mélange qui paraissent si limitées avec leur gauche/droite natif.
Enfin on pense à Constellation, le système d’acoustique active de Meyer. Ne serait-il pas logique d’établir des ponts avec Spacemap Go ?

Et le son dans tout ça

La prédiction du système déployé au sein du studio de Dushow et mis en œuvre par Gaetan Salmon. On voit bien les deux rangs de subs (merci les délais) et la noria de têtes entre frontal, surround et plafond.

Et le son dans tout ça. D’abord chapeau à Gaetan pour le calage de son système dans un studio de Dushow coupé en deux.

Second coup de chapeau à Meyer pour la fluidité des mouvements et l’absence totale du moindre bruit, glitch, bug ou autres. Quand ça passe cela est rapide, précis et naturel et ça donne vraiment envie de jouer.

Nous avons aussi écouté quelques mises à plat de concerts rock, classique et électro en frontal ou bien en frontal plus effets. Si le temps et le recul nous ont manqué pour pouvoir se forger un avis plus précis, on retrouve les avantages propres au frontal mais avec une gestion plus aboutie des front fills et donc de premiers rangs si importants, que d’autres systèmes. On réécoutera dès que ce sera possible dans d’autres salles et avec d’autres mix.

Le système frontal bas, sorte de front fill en 5 points, composé d’un gauche droite de 2 x UX20 sur leur sub USW-112P et de 3 x UPJunior. On aperçoit en hauteur une petite partie du frontal haut composé de 5 UX40.

Précisons que si Spacemap permet de placer les enceintes à une distance libre les unes des autres, il est nécessaire que cette distance soit supérieure à celle de la première paire d’oreilles. La gestion du grave ne diffère pas non plus. Il faut concentrer le plus possible les ressources basses dans une demi-longueur d’onde. Enfin, chaque enceinte doit être capable de couvrir toute l’audience.

Un synoptique qui détaille l’ensemble du dispositif informatique et DSP de l’écoute.

Un iPad, un Galaxy, un Compass et tout est possible, frontal, immersif, génération d’effet de spatialisation voire aide au matriçage de la diffusion. Il est même possible, attention séquence émotion, de spatialiser avec cette simplissime configuration Meyer et d’alimenter toute autre marque de diffusion acceptant des flux AVB/Milan par ses contrôleurs amplifiés ou ses enceintes actives.
Et un Galaxy 408, petit par la taille physique mais gros par ses ressources DSP, suffit à s’amuser en 32 in et 16 out AVB. D’ici la fin avril 2021, une nouvelle version du logiciel Spacemap Go sera disponible sur l’AppStore.

Comme toutes les nouveautés il faudra savoir être sage en démarrant, par exemple, par un gauche droite agrémenté d’une paire de surrounds arrière pour apprendre à construire des espaces et puis, petit à petit, bâtir des systèmes plus complexes et offrir de vraies créations sonores. La liberté permet tout, y compris de se tromper, mais quand on fait les choses bien, on peut aller beaucoup plus loin.

Une Ultra X20 sur le sub USW-112P, un combo qui s’écoute avec grand plaisir même si, quand les 900 et 1100 entrent en jeu, le bas respire encore mieux.

Comme nous le rappelle Gaetan « On est toujours là pour donner des coups de main et en amont pour former les utilisateurs, et Meyer réfléchit à proposer des configurations de base toutes prêtes, des templates plug and play. »
Comment faire partir des prods avec Spacemap ? « En y allant doucement et en invitant l’artiste ici une demi-journée avec une tablette. Il peut adorer ou pas, mais c’est de lui que doivent venir le signal et l’envie d’aller plus loin, voire la création d’un show différent, mais il est sage de ne pas renoncer au gauche droite, car dans nombre de salles ou de festivals, il faudra y revenir. »

Pour conclure saluons le réveil de Meyer Sound qui, après avoir joué massivement la carte de l’indestructibilité et donc la durabilité de ses enceintes, commence enfin à nous sortir des nouveaux produits forcément plus petits, légers et pratiques, mais aussi plus puissants, moins gourmands en énergie et sonnant encore mieux.

L’exemple nous a été donné par le très récent Ultra X20 (le petit frère du X40 qui a envoyé au musée l’UPA 1 après 40 ans d’existence, excusez du peu) et le sub d’intégration USW-112P même si le volume du studio de Dushow et la patate du Ultra X20 ont fait chauffer son limiteur. Le rendu de ce combo ressemble à tout sauf à de la sonorisation et on obtient une matière précise, claire et très sèche, prête à l’usage. Ne manque qu’une chose qui ne devrait plus tarder… Une entrée AVB/Milan sur chaque boîte. Ça ferait une boucle AD>DA en moins et encore plus de détail et de son. Tout est prêt. Surtout nos oreilles.

Dulcis in fundo. Si ces quelques lignes sonores vous ont donné envie d’essayer Spacemap Go, de nouvelles séances de découverte / formation se tiendront chez Dushow les 19, 20, 21, 26, 27 et 28 avril 2021. Contactez Gaetan pour plus d’informations à cette adresse  gaetan.s(at)dushow.com


Système de démo

Frontal haut 5 x UX40
Frontal bas 2 x UX20 + USW-112P et 3 x UPJunior
Surround : 11 x UPAP
Plafonnier : 9 x UPAP
Sub : 3 x 1100-LFC en central arrière-scène et 2 fois 3 x 900-LFC en gauche droite
Système Spacemap : 3 x Galaxy
Drive des sub : 1 x Galaxy

Point vocabulaire

Une Spacemap est la carte où sont installées les enceintes dans l’application iPad Spacemap GO.
Le Système Spacemap est l’ensemble des Galaxy (de 1 à 12) fonctionnant en mode SPACEMAP.
Le Spacemap Panner est le pointeur
Le Triset : triangle sur lequel nous déplaçons le Spacemap Panner pour déplacer notre « objet » entre 3 sources.
Node Speaker : sortie du système Spacemap (sortie physique d’un Galaxy)
Node Silencieux : pour avoir du silence progressivement
Node Virtuel : node qui pointe vers 1,2 ou plus de Node Speakers
Node Dérivé : 1,2 ou x Node Speakers qui pointent sur un Node Dérivé qui est une sortie physique


D’autres informations sur :

– Le site Best Audio
– Le site Dushow
– Le site meyer Sound

 

Janowitz choisit Ayrton Mistral-S pour The Beacon Jams

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Marc Janowitz, de design e26, a utilisé 30 x Ayrton Mistral-S à LED comme projecteurs clés de son design lumière pour The Beacon Jams de Trey Anastasio. La « résidence virtuelle », qui a duré 8 semaines, était diffusée en direct, chaque semaine depuis l’historique Beacon Theatre de New York, d’octobre à novembre 2020.

Les jam-sessions étaient spécifiquement destinées au streaming grâce à la captation d’une scène en configuration inversée et présentant la partie auditorium en toile de fond.
« Nous voulions créer une connexion intime et donner l’impression d’introduire une série de sessions musicales chez les téléspectateurs », explique Marc. « L’angle inversé était un plus, comme un environnement de studio, dans lequel le Mistral s’intégrait magnifiquement. »

Marc Janowitz avait besoin d’un appareil suffisamment léger pour être installé sur des supports roulants et suffisamment petit pour s’intégrer dans cette zone de spectacle, mais également bourré de fonctionnalités et avec un excellent rendement lumineux : « Le Mistral était assez petit et assez joli pour rentrer dans tous les coins et recoins de la scène. Il fournissait le rendu et les looks dont j’avais besoin » confie-t-il.

Ayrton Mistral

Dix-huit Mistrals ont été installés pour envelopper la scène et définir l’espace. Ils s’intégraient parfaitement entre les musiciens et les instruments. « À partir de là, nous les avons principalement utilisés en contre et en latéral, un régal pour les yeux car ils sont capables de créer un superbe flare derrière les musiciens », explique-t-il.

De plus, ses mouvements, précis, ont facilité les subtils ajustements que nous avons faits en direct, afin de garantir cette lumière depuis n’importe quel angle.« Ils ont été particulièrement utiles pour combler le vide sur les épaules des artistes. »

La petite taille et la polyvalence de ces appareils étaient très adaptées à cet éclairage cinéma/télévision, et sa faible consommation d’énergie l’a rendu facile et rapide à déployer. « Grâce à la source LED, nous avons également pu configurer le taux de rafraîchissement pour qu’il s’accorde avec les caméras. »

Avec des looks différents à imaginer pour plus de 20 titres chaque semaine pendant les 8 semaines et sans répétition, Marc a pleinement utilisé les gobos et la palette de couleurs du projecteur. « Le Mistral a une large sélection de gobos qui a ouvert beaucoup de possibilités. J’avais toutes les textures dont j’avais besoin », déclare-t-il.

« L’impressionnant rapport de zoom (6,7°- 53°) était également une très bonne caractéristique : assez étroit pour projeter des beams, mais suffisamment large pour couvrir entièrement les musiciens situés sur scène. Par ailleurs, il n’y avait aucun problème de chaleur même pour les appareils placés à proximité des artistes. Ce n’est pas une mince affaire sur une scène aussi dense et cela démontre sa polyvalence exceptionnelle. »

Douze autres Mistral-S étaient installés sur un pont de contre. « Je savais que le Mistral serait génial à 4 mètres, mais je me suis rendu compte qu’il était également excellent à 9 mètres ! Cela signifiait également que mes éclairages provenaient tous du même type de luminaire, ce qui a homogénéisé mon utilisation de la couleur, de la texture et de l’intensité afin de créer un bel équilibre.

C’était la première fois que Marc Janowitz utilisait ces projecteurs et il en a été impressionné. « Le Mistral est un excellent projecteur : il comble un vide sur le marché car c’est un appareil agile, petit, complet et percutant. Il possède également une belle finition.
L’aspect général de la scène étant quelque chose d’important pour moi, j’ai trouvé qu’il s’intégrait bien sur le plateau et dans la scénographie. Ses courbes épurées et ce design typiquement français vont loin !»

Tous les profits de « The Beacon Jams » ont été distribués à la Fondation « Phish’s The WaterWheel » et à son nouveau fond « Divided Sky », mis en place par Anastasio, afin d’aider les personnes touchées par la toxicomanie et l’alcoolisme, et financer l’ouverture d’un centre de désintoxication dans le Vermont.

Des extraits de « The Beacon Jams » peuvent être consultés sur Twitch TV et sur You Tube

La version complète de cette news est disponible sur la page d’actualités du site Ayrton

Marc Janowitz peut être suivi sur Instagram via le compte @e26design

Pour plus d’informations sur Ayrton et sa gamme complète de luminaires à LED, visitez www.ayrton.eu

 

DJ Teddy-O est ambassadeur de marque pour LD Systems

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DJ en titre du légendaire PACHA Club à Ibiza, DJ de concert de stars mondiales telles que Jay-Z & Beyonce, Justin Timberlake, 50 Cent, Flo Rida ou encore David Guetta, remixer pour les spectacles de Kanye West, Lady Gaga et Sean Paul, DJ Teddy-O est aujourd’hui au sommet de sa carrière et connait un fort succès dans le monde entier.

Teddy-O mixant durant la « Night of Light – Red Alert » au siège de Adam Hall.

Dans le cadre de la « Night of Light – alerte rouge » du 22 juin 2020, le DJ d’exception a également fait preuve de son talent derrière la table de mixage.

Avec ses collègues Paul van Dyk et Gestört aber GeiL, DJ Teddy-O a fourni la bande-son pour l’édition spéciale du WORLD CLUB DOMES, diffusée en direct depuis l’Experience Center d’Adam Hall Group.


Baptiste Languille

« Depuis la Night of Light, le contact entre DJ Teddy-O et Adam Hall Group n’a pas été rompu, car nous avons remarqué que nous partageons les mêmes valeurs : nous vivons pour la musique et les produits avec lesquels les gens peuvent s’adonner à leur passion en toute simplicité, mais de manière professionnelle », explique Baptiste Languille, Senior Global Brand Marketing Manager chez LD Systems.

« Teddy-O n’est pas seulement un excellent DJ avec beaucoup d’expérience et de savoir-faire, mais c’est aussi une belle personne qui ne se lasse jamais d’inspirer son entourage avec son énergie positive et sa curiosité créative – un trait de caractère qu’il partage avec notre équipe LD Systems. »

« Le concept et l’idée derrière Night Of Light m’ont immédiatement interpellé », confirme DJ Teddy-O. « J’ai tout de suite eu envie d’y participer pour soutenir les acteurs de notre secteur. Chez Adam Hall, je me sens très bien encadré en tant qu’artiste, car on se rend compte à chaque instant de l’investissement de l’équipe dans son travail.

J’ai besoin de toujours pouvoir m’identifier à 100 % à une marque et recherche donc des partenaires avec lesquels je me sens à l’aise humainement. C’est indispensable pour une collaboration honnête et authentique. C’est exactement ce que je retrouve chez LD Systems.

Je n’ai jamais écouté certains de mes titres avec une qualité telle que sur les systèmes son LD. J’ai même eu un véritable coup de cœur pour le MAUI P900.
Je n’ai jamais vu une enceinte plus esthétique, la qualité de son est également excellente.
Outre de nombreux projets innovants à venir, j’ai déjà hâte d’utiliser le MAUI P900 lors d’événements exclusifs et d’enthousiasmer d’autres personnes avec ma musique. »

Plus d’infos sur le site LD Systems et sur le site DJ Teddy O

Robe sur les shows de Martin Jensen

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La pandémie restera sûrement dans les mémoires pour de nombreuses raisons dont peut être la créativité dont les artistes ont fait preuve pour rendre la musique et le spectacle accessibles pendant le confinement.

Le bateau à aubes Hjejlen. © Morten Rygaard

Le DJ et producteur de musique danois Martin Jensen a mixé pour une série de concerts dans des endroits inattendus, et très sympas à travers le Danemark. On a pu l’observer, entre autres, au stade Parken de Copenhague, à bord de la frégate de la marine royale « Niels Juhl », sur le bateau à aubes le « Hjejlen », au sommet de la Forest Tower de la réserve naturelle de Camp Adventure à Rønnede ou au milieu du célèbre grand magasin Illum de Copenhague… Ses rythmes mêlés à une logique de happenings artistiques, étaient retransmis sur la plateforme Twitch pour le plus grand bonheur de ses fans.

Son éclairagiste Mathias Skall Hansen de Frontsound a contribué à ce que tous ces concerts soient fascinants sur le plan visuel et sonore. Pour cinq des sept spectacles, Mathias a spécifié et utilisé des projecteurs automatiques Robe parmi lesquels des MegaPointe, des Spiiders ou des BMFL.
Frontsound, la société de Mathias, est spécialisée dans le design visuel et SFX. Mathias travaille avec Martin Jensen depuis l’année 2014 qui a marqué le début de la carrière de l’artiste à l’international. Martin est très impliqué dans la conception de ses spectacles car il est conscient de la puissance apportée par l’éclairage.


Stade Parken. © Morten Rygaard

Robe est l’une des marques de projecteurs automatisés préférées de Mathias. Il les utilise depuis six ans, et particulièrement les MegaPointe, qu’il a spécifiés pour toutes les performances de son artiste. Le point de départ de la réflexion était d’assurer les différents angles de caméra, y compris des plans drone à 360 degrés.
« Les appareils Robe sont très puissants avec un bon mélange de couleurs, une belle sélection de gobos, ils sont rapides, faciles à programmer, fiables et bien conçus », déclare-t-il.

© Morten Rygaard

Pour le spectacle basé à Parken, Martin était situé en plein milieu du terrain dans une cabine DJ installée sur un plancher vidéo de 10 x 10 mètres. Autour de lui étaient réparties trois cerces concentriques de lumières en mouvement. La première et la seconde supportaient chacune 42 x Robe BMFL et la troisième située à l’extérieur 56 x MegaPointe.

Grâce à ces projecteurs choisis pour leur intensité et leur impact, Mathias a pu créer une série de fantastiques looks kaléidoscopiques de formes géométriques qui s’associaient parfaitement au contenu vidéo et SFX du concert. Tout particulièrement lors des prises de vues aériennes.
La configuration de l’éclairage était tout aussi dynamique pour les autres caméras installées au sol par Marco Villarroel.

© Morten Rygaard

Parmi les différents lieux ayant accueilli le concert, la frégate Niels Juhl longue de près de 139 mètres était amarrée à la base de Korsør durant le concert. Les platines DJ de Martin ont été installées sur l’héliport avec 24 x MegaPointe disposés en forme de V derrière lui, pour créer de jolis effets à la caméra.

Des effets spéciaux de flammes, de jets de gaz et de feux d’artifice étaient déclenchés depuis des barges positionnées autour du navire afin d’élargir le panorama. Les défis de ce concert consistaient à installer tout le kit sur ce navire pour lequel la marine a mis à disposition des ressources considérables. Bien que les générateurs de brouillard aient eu du mal à braver le vent, les faisceaux des MegaPointe ont réussi à percer le ciel nocturne.


La frégate Niels Juhl © Morten Rygaard

Le Hjejlen est l’un des plus anciens bateaux à aubes opérationnels au monde. Construit en 1861, il est maintenant utilisé pour transporter les touristes entre Silkeborg, où il est amarré, et Himmelbjerget, l’un des points les plus élevés du Danemark. Silkeborg étant la ville natale de Martin, ce spectacle était très important pour lui et la ville qui se niche sur la rivière Gudenå dans l’est du Jutland.

Le bateau à aubes Hjejlen. © Morten Rygaard
Le bateau à aubes Hjejlen. © Morten Rygaard

Ce navire étant considérablement plus petit que le Niels Juhl, seuls la cabine de DJ et quelques projecteurs autonomes à leds pouvaient prendre place sur le pont. Tout le kit lumière – y compris 24 x Robe MegaPointe – était déployé sur des pontons autour du bateau dans le port.

Camp Adventure Tower un parc d’escalade situé dans les forêts de Gisselfeld Klosters, a également représenté un petit challenge pour l’équipe de Martin qui a joué au sommet de la spectaculaire tour d’observation de 45 mètres. Ce choix offrait un point de vue plongeant sur les massives forêts de hêtres.

Le parc d’escalade Camp Adventure. © book1drone

Les luminaires répartis autour de la boucle supérieure et leurs motifs élégamment programmés en séquences correspondaient à la forme et à la forme de la tour. Aucun effet pyrotechnique ne pouvait être utilisé en raison de l’environnement boisé et de la faune abondante.

Le grand magasin de luxe ILLUM est connu à Copenhague, pour son immense atrium principal en marbre blanc. La régie de Martin était perchée à 16 mètres du sol, en plein milieu de l’espace, sur une plate-forme motorisée.

Grand magasin Illum. © Morten Rygaard

Pour accentuer l’intérieur luxueux, Mathias a positionné 86 wash/beam Spiider sur des flight-cases déployés au rez-de-chaussée et sur les trois premiers étages, permettant d’éclairer tout l’intérieur du bâtiment et toutes les zones commerçantes.
Les 16 x MegaPointe utilisés pour ce spectacle ont été disposés en cercle au sol sous la colonne du DJ. Deux BMFL à une extrémité projetaient leurs gobos autour de l’atrium, y compris sur la structure de l’escalator.


Robe_Martin_Jensen_ILLUM

Mathias a apprécié ces nombreux défis et a eu beaucoup de plaisir à travailler dans ces espaces très différents et décalés ! « Chaque show était unique, et même si on avait une idée de la façon dont tout se déroulerait, il fallait être suffisamment flexible pour pouvoir s’adapter une fois sur place », explique-t-il, savourant clairement le côté spontané du concept.

Mathias a programmé et pupitré tous ces événements, de 4 et 5 heures chacun, à l’aide d’une console grandMA3. Frontsound a également coordonné l’audio et fourni les effets pyrotechniques, les feux d’artifice et les SFX. Trust Rental a fourni l’équipement vidéo à ILLUM, Parken, Book1drone les images de drone et Mike Sønderby AT Rafnpv les caméras.

Plus d’infos sur le site Robe Lighting France

 

AGORA LANCE L’APPLICATION TAJ « TOUS ANTI JITTER »

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“Tous Anti Jitter” TAJ est une application compatible avec les systems d’exploitation Android et iOS et permet à partir d’une interface intuitive de détecter et d’isoler vos problèmes de Jitter. L’application comprend un menu d’accès simplifié pour trois fonctions essentielles de la chasse à la gigue: Dépister, Isoler, et Protéger.

Le mode dépistage se nomme “Jitter finder”. Une fois lancé sur votre smartphone ou sur votre tablette il suffit de positionner l’appareil à proximité du périphérique ou du câble à analyser à une distance d’environ deux centimètres et d’appuyer sur le bouton “Track Jitter”. Le processus dure environ cinq secondes et vous affiche le résultat sur un bargraph de 0 à 100, 0 étant l’absence complète de Jitter et 100 le niveau maximum possible.

Dans le menu “Isoler” l’utilisateur peut enregistrer les résultats mesurés et les partager dans une base de données sur le Cloud ouverte à tous les utilisateurs de l’application. Ce menu fait de TAJ une base de données mondiale de référence en la matière.

Enfin, le menu “Protéger” est basé sur un réseau social qui permet aux utilisateurs de créer des groupes d’échange, des fils d’actualité pour partager leurs expériences autour du Jitter.
Ce menu donne à TAJ une dimension sociale et interactive. Plus qu’un simple outil technique, Tous Anti Jitter se veut un lieu de partage et d’échange pour apprendre à vivre avec le Jitter.

David Rocher, Chef produit chez Agora nous explique : “Nous avons recueilli chez les plus grands ingénieurs du son de la planète de multiples avis et retours sur expérience autour du Jitter. Il s’est très vite avéré qu’il manquait un outil pour assister l’ingénieur dans ses prises de décision.

David Rocher

De plus, en discutant avec chacun nous nous sommes vite aperçus que chacun se sentait isolé face à ses problèmes de Jitter, de là est née l’idée d’un réseau social qui permette l’échange d’informations et les retours d’expérience.
Encore aujourd’hui je me suis entretenu avec un ingé son qui m’expliquait sa frustration quand un à-coup rapide de Jitter arrive juste avant la frappe de grosse caisse, ce qui a pour effet de ramollir l’ensemble et de louper l’effet recherché.

On attaque donc le développement d’un Jitter Delay qui sera disponible sur l’appli dans quelques mois et qui permettra de retarder l’arrivée de Jitter et ainsi de lutter contre le Jitter précoce. Bref, le projet évolue de jours en jours et c’est très excitant.”

Boris Jacquier-Laforge, Matthieu Le Failler et Nicolas Delatte, formateurs pour Agora ont énormément contribué à l’établissement du cahier des charges ainsi qu’au bêta test de cet outil.

Boris Jacquier Laforge

Boris Jacquier-Laforge : “Lors de nos sessions de formation reseaux audio-numériques, nous avions très vite mis en exergue l’inquiétude des utilisateurs inhérente à ce phénomène de gigue, souvent, trop souvent incontrôlable. De là est venue cette envie, que nous trouvions fondamentale, de mieux accompagner les utilisateurs dans leur vie numérico-professionnelle.
Agora s’est imposé comme une evidence dans ce processus de recherche et de développement et le baromètre du public en apprentissage s’est révélé très important pour peaufiner l’application.

Au gré des séances de recherches aux abords de nos temps de formations, nous avons pris le temps de mesurer les effets d’un tel outil. Par des analyses précises à l’aide de logiciels puissants de monitoring reseau, nous avons pu mettre en lumière, non sans surprise, que les flux ptp v1 adoptaient un profil de VTC (Virtual Transparent Clock) et ce malgré l’utilisation de switches Non PTP Aware. C’est une revolution sans précédent, nous ouvrons une porte vers le Code RQ (Réseau Quantique).

Tout se travail a été dynamisé par nos premiers tests grandeur nature. Lors des rares événements que le cyclone Covid nous a concédés, nous avons porté au terrain TAJ et, dans le plus grand des secrets, fait des tests en double aveugle. Le premier sentiment à l’écoute est une augmentation significative de la bande passante et une célérité accrue, ameliorant ainsi drastiquement l’expérience Utilisateur.”

Matthieu le Failler

Matthieu Le Failler : “Un de mes hobbies du week-end, j’ose à peine l’avouer, c’est de créer des chaînes de conversion / déconversion infinies pour essayer de trouver le son PARFAIT.
Avant je procédais de manière très empirique, à l’oreille comme disent les anciens. Depuis que j’utilise TAJ j’ai enfin un outil de mesure qui me permet de rationaliser mon approche”


Nicolas Delatte

Nicolas Delatte : « A titre personnel, j’ai grandi dans une région de la France où la gigue fait partie d’une tradition ancestrale. On y giguait tous en 3 temps, 5 temps, 11 temps…même les gamins!
On avait une avance considérable, ou un retard d’ailleurs. Vous imaginez ma joie à participer au développement de cet outil de gestion de la gigue, un juste retour aux sources en somme (Picardes) et même aux récepteurs.


Pour conclure nous avons pu tester un outil prometteur qui risque fortement de faire parler de lui pour les décennies à venir. Nous laissons les derniers mots de cet article à David Rocher: “Nous ne nous attendions pas à un tel engouement. Mais l’application a déjà dépassé son premier champ d’application. La semaine dernière nous avons été contacté par un armateur de bateaux de pêche en haute mer.

Pour optimiser leurs prises ces bateaux utilisent des radars à ultra sons qui opèrent une triangulation entre trois antennes. Ces antennes sont synchronisées entre elles par un protocole très spécifique basé sur la technologie FTL (Faster Than Light). Si le jitter de transmission vient perturber cette synchronisation des antennes, il en résulte inévitablement une mauvaise localisation du banc de poissons. Ils sont donc les premiers utilisateurs de Tous Anti Jitter, c’était totalement inattendu.”

D’autres informations sur le site Agora

 

Concept Group Bordeaux et Toulouse rejoignent Novelty

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Au cours des dix dernières années, les agences Concept Group ont connu un développement important, faisant entrer la société dans le top 10 des plus gros prestataires techniques français. Malgré cette croissance rapide, leurs équipes ont su garder une approche humaine du métier.

Cette démarche, partagée par Jacques de La Guillonnière, Président Fondateur du Groupe Novelty-Magnum-Dushow et par Olivier Hagneré, Directeur Général de Novelty France, a eu un grand rôle dans la décision de reprendre les agences du sud-ouest.

Jacques de La Guillonnière
Novelty_Olivier-Hagneré

Depuis plus d’un an, la profession qui se retrouve dans un contexte difficile, voit les échanges entre dirigeants des sociétés s’intensifier. Que ce soit à travers les syndicats, les associations de fabricants ou l’opération Alerte Rouge qui a mobilisé toute la profession, les concurrents d’hier et de demain ont échangé plus que jamais pour affronter ensemble le défi de toute une profession.

« Durant nos échanges avec Novelty France, j’ai été surpris par la similarité de nos approches, explique Johann Dubuc, dirigeant de l’agence bordelaise de Concept Group.

Malgré la taille de cette société, j’ai pu voir que nous partagions les mêmes valeurs. Comme il était évident que la crise que traverse la profession allait durer, nous avions avec Laurent Chabaud, mon associé de Toulouse, commencé à réfléchir à un rapprochement.

Afin d’être plus fort au moment de la reprise, nous préférons aujourd’hui nous unir, continuer à développer le réseau national, et apporter une offre de produits et de services plus étendue à nos clients. Nous avons donc proposé ce projet à Jacques et Olivier qui partageaient cette vision et notre analyse de la situation. »

Johann Dubuc
Laurent Chabaud

Pour les clients des agences concernées, seule l’adresse change. Leurs chargés de projets d’hier seront les mêmes demain. Ils continueront de les accompagner sur la prestation technique, mais également la vente et la location de matériel, avec de nouveaux produits à leur présenter et l’impressionnant parc de location de Novelty France maintenant à leur disposition. Tous les contrats et devis en cours sont bien évidemment honorés. Les équipes commerciales ont d’ailleurs déjà intégré les bureaux de Novelty.


La situation concurrentielle n’étant pas la même dans chaque ville, ce qui faisait sens côté atlantique n’était pas nécessaire dans le bassin méditerranéen.

Les agences Concept Group de Brignoles et Marseille poursuivent donc leurs activités et proposeront la même qualité de service qu’auparavant à leurs clients.


Coordonnées des agences Novelty du sud-ouest :

NOVELTY BORDEAUX : 15, Rue Archimède – 33700 Mérignac – Tél : 05 56 43 10 32

NOVELTY TOULOUSE : 1, Impasse de l’Hers – ZA de la Violette – 31240 L’Union – Tél : 05 62 75 23 56

Et d’autres informations sur le site Novelty Group et sur le site Concept Group

Poursuite Robert Juliat Arthur. La LED des chevaliers !

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Robert Juliat, fabricant surdoué en matière de projecteurs de poursuites, nous présente Arthur, une poursuite à leds (800 watts), qui joue du coude à coude avec sa sœur Aramis à lampe 2 500 HMI. Oui mesdames et messieurs, j’ai bien parlé d’équivalence lumineuse à une 2 500 HMI… Bien peu y auraient cru il y a encore 10 ans. Bah voilà, on y est…


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Fidèle à ses habitudes, le fabricant français n’a pu s’empêcher de concevoir un projecteur extrêmement séduisant et imposant le respect, dont l’extérieur respire la qualité…
On reconnaît bien ici une poursuite Robert Juliat, comme un canon prêt à faire feu, d’une longueur de 1,66 m, bardée de commandes et de la barre qui sert de « main courante » à l’opérateur pour orienter l’engin de 69 kg. On parle d’une poursuite consommant 800 watts et donc moins de 5 ampères sur une prise mono 230 V (finis les P17 32A et les gros câbles spécifiques !) et qui ne consomme que lorsqu’elle est allumée !

La belle dispose d’un flight-case intelligent

L’un des petits côtés est pourvu d’une trappe qui permet d’y glisser le pied GT 4000. On peut ainsi le sortir avant la poursuite, et la ranger après avoir reposé la poursuite dans son flight-case. Exit les manipulations qui consistaient à poser la poursuite par terre avant d’attraper le pied et de le déployer… C’est juste très pratique. La poursuite est rangée dans son flight-case à plat, avec la fourche droite parfaitement préhensible.

Arthur dans son flight-case.

A noter aussi, ce flight case a une largeur de 60 cm, très pratique lors du chargement de camion. Il est équipé de planchettes sur l’un des petits côtés permettant de le tipper sans craindre de l’esquinter, et de poignées dessous pour le manipuler dans toutes les positions, même lorsqu’il est coincé au fond d’une pile de flights.
Un petit compartiment interne permet aussi de ranger quelques accessoires éventuels (et pas forcément une lampe de spare pour le coup !) et autres cordons d’alim. Bref, on applaudit ! Ce flight-case est vraiment cool sur toute la ligne.

Trappe pour le pied GT4000 dans le flight-case.

Arthur nous a été livrée avec le fameux pied GT4000, de fabrication Robert Juliat. Il a été un peu amélioré il y a quelque temps, notamment au niveau des butées de déploiement qui offrent maintenant un blocage plus franc et direct par rapport à la charnière.
Il est également possible de le commander (en option) avec une rotation sur roulement à billes (intéressante surtout pour les projecteurs très lourds comme Lancelot), pour un déplacement ultra-souple.


Panneau arrière avec connecteurs.

A l’arrière de la poursuite se trouve le panneau de connecteurs, avec l’embase True 1 pour l’alimentation interne doublée d’une sortie pour alimenter sur la même ligne d’autres poursuites (2 de plus au maximum) ou des accessoires éventuels.

On y trouve aussi l’entrée / sortie XLR 5 points pour le DMX, deux ports RJ45 pour la mise en réseau (il y a un switch interne), et deux prises USB destinées à l’évolution du software. Une LED estampillée « Wireless » laisse également envisager une future possibilité d’intégrer une carte de transmission sans fil des données.

Toujours sur la face arrière, la double pièce métallique qui reçoit la fixation de la barre de « main courante » est pourvue de deux grands orifices de fixation d’élingues de sécu grand modèle. On peut tout à fait y installer une ou deux grosses manilles ou y passer une spencet et autres moyens d’accroche.

Sous l’arrière de l’appareil, deux anneaux d’accroche servent à fixer les câbles d’alim et data pour éviter qu’ils ne pendouillent dans le vide derrière le projecteur.

Côté opérateur, se trouve l’afficheur avec ses boutons de navigation dans le menu, les deux réglages de lentilles (zoom et focus), le « rouleau » qui pilote le dimmer, les deux tirettes des filtres additionnels et la manette de l’iris située juste derrière l’étrier du projecteur.

Ouverture de l’engin

Vue de l’intérieur de la partie arrière.

Le capot s’ouvre dans sa partie haute à l’aide d’une dizaine de vis BTR et nous offre la vue de la totalité des éléments de la partie arrière.
Plusieurs modules sont positionnés sur des rails verticaux, à la manière de « slots », qui s’enfichent directement dans de larges connecteurs bloqués par de deux vis.

Tout au fond du projecteur, se trouvent trois modules « cassettes » : alimentation, drivers et électronique de commande. La source led est également présentée sous la forme d’une « cassette » qui laisse apparaître sa large lentille de sortie lumière, bardée de condenseurs. 8 ventilateurs et un radiateur à caloduc assurent son refroidissement.

Vient ensuite la cassette iris à fermeture totale, de 72 mm d’ouverture, la même que sur de nombreux classiques Robert Juliat dont le Korigan. L’iris est commandé par la fameuse poignée rotative.


Le module source avec sa ventilation et sa lentille de sortie.

Le flux passe par les deux classiques trains de lentilles de zoom et de focus. Les deux glissières réglables sur le côté, ont une course linéaire et parfaitement souple verrouillable par le serrage des molettes prévues à cet effet. On peut jouer avec le faisceau de 5,5° à un petit 15°.

Entre ces deux trains de lentilles se trouvent un porte-gobo et deux filtres accessoires : un frost et un demi-CTO en verre dichroïque. Ce dernier est optionnel et fabriqué par Rosco.


Les filtres accessoires : frost et demi CTO dichroïque.
Le double train de lentilles, avec le support de porte-gobo.

Le passe couleur « Boomrang ».

Pour obtenir un bord flou, il vaut mieux privilégier l’usage du frost qu’une défocalisation qui provoque une légère déformation du bord nuisant à sa forme ronde.
Les deux filtres accessoires se manipulent sur le côté de la poursuite par l’action de deux tirettes dédiées et repérées.

Pour passer les couleurs, Arthur est équipée en standard d’un kit « boomrang » accueillant 6 filtres gélatines qui basculent depuis le dessous du fut du projecteur.
Il est possible d’avoir en option, un passe couleur à tirettes latérales qui permet la superposition de filtres, alors que le système standard « boomerang » éjecte un filtre dès qu’on en place un autre.

Au menu ce soir

Utilisable de manière « classique », comme n’importe quelle poursuite, Arthur propose des options avancées pour une utilisation plus précise et tournée vers l’avenir que la plupart des modèles du marché. Le menu fournit un diagnostic complet de la machine. Etat des sources, température, durée d’utilisation, mais aussi de l’état général de l’appareil, vitesse de ventilation, valeurs électriques et électroniques car cette machine est bardée de capteurs pour un suivi et une maintenance sans faille.

Afficheur, menu et boutons.

Au paramétrage classique de l’adresse DMX, s’ajoutent le RDM et le réseau. Robert Juliat a beaucoup travaillé la gestion de ses appareils, et particulièrement le RDM qui permet d’envisager des fonctionnalités fiables et pratiques.
Arthur (comme l’ensemble des projecteurs Robert Juliat de nouvelle génération) peut être contrôlée et paramétrée à distance grâce au RDM juste par le câblage DMX. La qualité des librairies et vos consoles feront le reste.

Dans les réglages, vous avez accès à des configurations de votre poursuite en tant qu’ « outil local » pour qu’elle réponde aux besoins de l’opérateur : définir l’intensité de l’écran, son extinction automatique éventuelle au bout de quelques secondes, paramétrer l’état de la poursuite en cas de rupture DMX ou au démarrage (garder la dernière valeur, ou éteindre ou encore répondre à une autre programmation).

Vous pouvez bien sûr régler la réponse du potentiomètre de dimmer (choisir le sens de rotation du rouleau pour ouvrir / fermer), le calibrer, choisir la courbe de gradation (linéaire ou square), mais aussi son temps de réponse.

Courbe du dimmer en mode Square de 0 à 10 %.
Courbe du dimmer en mode Square de 0 à 100 %.

Arthur peut aussi être bridée par le choix du niveau maximum de sortie. Imaginons une salle plus petite que celles dans lesquelles on joue le show habituellement, il suffit de régler un seuil max à 50 % ou 75 % par exemple, et le projecteur va proportionnellement adapter la puissance à cette nouvelle valeur maximum. C’est intéressant car les réglages opérateur ou console ne sont pas à modifier. La fréquence de l’alimentation des leds est ajustable pour éviter le scintillement des captations.

Cette poursuite déjà silencieuse en mode normal, offre 2 modes de refroidissement supplémentaires gérables en DMX dont un mode “silence” (35 dB). Ca peut sembler dérisoire pour un concert de rock ou de variété mais c’est vraiment appréciable dans un opéra ou un théâtre. Evidemment, un compromis de performance lumineuse devra être accepté, même s’il est finalement assez minime.

Allumage !

A la mise en route de l’appareil (interrupteur), la poursuite est prête à fonctionner après un « reset » d’une dizaine de secondes. La lumière produite est un blanc froid que nous avons mesuré à 5425K, avec un IRC de 90. De quoi satisfaire toutes les demandes même les plus exigeantes. C’est propre, net, précis. Pas de centrage à faire, pas de bidouillage, c’est ultra-clean.


Courbe de derating.

Nous commençons par tracer la courbe de derating, autrement dit à pleine puissance, nous mesurons atténuation de l’éclairement du projecteur en fonction du temps de chauffe. La lumière d’Arthur se stabilise en 5 minutes avec une faible atténuation de 8 %. Nous pouvons attaquer les mesures photométriques, cette fois avec un recul de 10 m par rapport à notre cible graduée, ce qui est possible dans le vaste showroom d’Impact Evénement.


Faisceau serré au plus petit net

Le faisceau projeté à 10 m de la cible montre un diamètre de 1,02 m soit un angle de 5,85°. L’éclairement au centre avant derating est de 28 300 lux (30 800 à froid) et nous calculons un flux de 17 800 lumens (19 500 à froid).
Ramenées à 5 m, distance habituelle de nos tests par rapport à la cible, les valeurs d’éclairement deviennent 113 200 lux ( 123 200 lux à froid). Les valeurs de flux sont constantes.


Faisceau large au plus grand net

Nous mesurons un diamètre de 2,4 m soit un angle de 13,7°. L’éclairement au centre est de 5 760 lux après derating (6 270 lux à froid) et le flux monte à 25 170 lm (27 400 à froid). Ces mesures confirment l’excellente luminosité du projecteur, et un faisceau dont l’homogénéité est exemplaire.

On peut parfaitement imaginer à quel point ça va être intéressant et reposant de s’affranchir des sempiternels problèmes de lampes vieillissantes, de lampes dont la colorimétrie varie… Bref, il n’y a que des avantages… Le petit plus, est qu’elle produit un effet strobe pilotable en DMX / réseau.


Question manipulation de l’engin, nous avons demandé à Julien Tremblay, un opérateur de poursuite habitué à utiliser ces puissants projecteurs sur de grosses tournées nationales ou prestations événementielles de toutes envergures, de nous livrer ses impressions à l’utilisation d’Arthur.

Julien Tremblay : « J’utilise régulièrement des poursuites 2,5 kW de différentes générations souvent en tournée. La taille d’Arthur rappelle l’Aramis et toutes les commandes sont semblables à ce que l’on connaît déjà sur les autres modèles de la marque. Pour le poursuiteur l’utilisation est donc transparente par rapport à un modèle classique à lampe, voire plus simple puisqu’il n’y a pas de ballast à gérer.

Certes il y a l’écran et ses nombreuses fonctions, mais il n’est aucunement un frein à un usage classique. On branche, on tourne le rouleau dimmer et ça brille ! Les fonctions avancées de gestion seront probablement un gros plus pour des usages poussés et des avantages dans de nombreuses situations. Arthur propose des arguments non négligeables pour remplacer des modèles vieillissants à lampes. »

Julien Tremblay manipule ARTHUR.

Utilisation et DMX et réseau

L’ARTHUR se pilote via 6 modes différents (1,2,5, 6,6, et 8 canaux), au choix, du plus simple (dimmer) au plus avancé (dimmer / fine dimmer / master / master fine / strobe / strobe rate / temps de réponse du dimmer / mode de contrôle).
Les paramètres récupérés sur une console lumière seront intégrés dans la programmation d’un show, offrant la possibilité d’une gestion partagée plus ou moins entre l’opérateur et des données écrites de la conduite lumière. Premier exemple évident : des black-out et fade-out parfaitement maîtrisés sur la totalité d’un kit lumière, poursuites comprises…

Il peut aussi s’agir d’un contrôle immédiat de l’intensité par la direction photo sans passer par des instructions à donner à l’intercom et sans gêner l’opérateur occupé par sa conduite. C’est la gestion séparée des canaux « Master » et « dimmer » qui permet d’assurer ces priorités.
Il peut s’agir d’un travail combiné ou chacun, à la console et à la poursuite, partage un contrôle en parfaite coordination, jusqu’à la mainmise totale sur la lumière ne laissant à l’opérateur que le travail de déplacement du projecteur et les réglages optiques. (Il est d’ailleurs possible dans le menu du projecteur de désactiver le fonctionnement de la poignée de dimmer du projecteur, pour éviter une prise d’initiative malheureuse…

En cas de plantage de console ou d’imprévu, l’opérateur reprendra la main en pressant une fonction du menu, ou en urgence par une simple déconnexion de la fiche DMX. Le projecteur signale alors qu’il ne reçoit plus son DMX, il suffit de valider avec ENTER pour reprendre immédiatement la main.
En contrôle de dimmer, la poursuite répond principalement sur deux canaux : un master, et un dimmer. Le master est un contrôle absolu du maximum de lumière émise par le projecteur. Il est indépendant de l’action de l’opérateur sur le dimmer de sa poursuite, tant que celle-ci est inférieure à la valeur maximum définie par le canal master. A noter que l’action du dimmer est alors proportionnelle sur l’ensemble de sa course, à la plage de 0 à 100 % définie par le Master.

On va aussi pouvoir à la console programmer des états de la réponse de la molette de dimmer gérée par l’opérateur avec des temps adaptés à de la gradation très fine et très progressive (jusqu’à 4 secondes de fade). On envisagera alors des fade-out / fade-in très lents sans stresser sur la fluidité des mouvements de doigts ou même simplement pour accorder le fade de la poursuite à l’inertie de projecteurs halogènes. A l’inverse, envisager des actions plus rapides pour des besoins de black-out immédiats.

Arthur peut évidemment intégrer le système de tracking « Spot-Me » (voir l’article de SoundLightUp sur le Spot-me).


Viseur !

Le viseur Telrad + son support et embase magnétique.

Robert Juliat propose à la vente un chouette viseur Telrad monté sur support magnétique disposant de deux charnières pour s’adapter à tout modèle de poursuite même arrondie.
Il comporte aussi des clips adaptés à Merlin qui est en alu. Il y a même un rehausseur, avec une petite élingue, bref, la totale !

Conclusion

Une fois de plus, Robert Juliat fait preuve de son savoir-faire imbattable en matière de poursuite, avec une machine à LED de forte puissance. Si on ajoute les nombreux avantages de cette nouvelle technologie, tant en termes d’efficacité opérationnelle, de possibilités, souplesse d’utilisation et la facilité d’entretien de cette conception modulaire, nous pouvons d’ores et déjà annoncer qu’Arthur saura très vite prendre place dans la plupart des parcs des prestataires et dans les salles de spectacles.
Et, ce qui ne gâte rien, son bon positionnement en termes de prix (un poil moins cher que l’équivalent à lampe !) permettra d’envisager cet investissement de façon tout à fait rationnelle. C’est la grande classe !

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L-Acoustics KARA II pour le Phoenix Suns Arena

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La Phoenix Suns Arena a porté plusieurs noms depuis son ouverture en juin 1992, mais elle est le siège des NBA Phoenix Suns depuis le premier jour. Ce qui a changé récemment, c’est la façon dont le lieu sonne, avec un nouveau système basé sur le Kara II de L-Acoustics intégré juste à temps pour la saison NBA 2021.

Conçu par les scénographes et acousticiens de WJHW et installé par Pro Sound & Video, un intégrateur passé dans le giron de Solotech, le nouveau système Kara II fait partie d’un projet de 230 millions de dollars, le PHX Reimagined, conçu pour convertir l’arène ayant 30 ans au compteur en un lieu référence pour le sport pour les fans des Phoenix Suns et des basketteuses WNBA des Phoenix Mercury.

Selon Pro Sound & Video, la direction de l’aréna a spécifiquement demandé du L-Acoustics dans le cadre de la rénovation en cours et à venir du site, y compris de nouveaux systèmes de sonorisation distribués pour les halls et les zones arrière de l’aréna. « La direction de la salle a eu de bonnes expériences avec L-Acoustics dans d’autres sites et cette marque est désormais largement acceptée par les arènes de la NBA », explique Pro Sound.

Qui dit aréna dit gros système, de là la présence de 43 contrôleurs amplifiés LA4X, 36 pour le système principal et 7 pour les rappels. Plus de 170 pattes d’ampli…

L’intégrateur souligne que Kara II a été choisi pour sa légèreté et ses capacités en SPL. « Nous avons dû rester dans certaines limites de poids pour ce projet, d’autant plus que le système résident est conçu pour être monté en butée haute, lorsque les tournées sont accueillies avec leurs propres systèmes », expliquent-ils. « Nous avons donc travaillé en étroite collaboration avec les ingénieurs en structure pour nous assurer que nous étions bien dans les limites de poids.

Faciles à repérer, les lignes de Kara II et celles de quatre SB18 placées derrière les têtes.

En même temps, c’est une grande salle » Phoenix Suns Arena a une capacité de plus de 18 000 places « et le son doit couvrir l’ensemble d’entre elles. Kara II est non seulement compact et léger, mais il a également beaucoup de puissance pour sa taille. Et il offre également une grande transparence sonore. »

Avec un nombre de spectateurs toujours strictement limité par les protocoles sanitaires, les problèmes de réflexions acoustiques et de réverbération des sièges vides sont une préoccupation potentielle. « Heureusement, Kara II a une dispersion serrée et offre donc un haut degré d’intelligibilité de la parole », ajoute Pro Sound. « Ces facteurs sont devenus de plus en plus importants dans la conception sonore des sites sportifs et font partie des raisons pour lesquelles L-Acoustics est vu dans plus d’arènes et de stades. »

Le directeur technique audio et vidéo des Phoenix Suns, Gary Gillespie.

Le directeur technique audio et vidéo des Phoenix Suns Gary Gillespie est d’accord, citant le système L-Acoustics déployé au stade NFL Arizona Cardinals State Farm et à la NHL Arizona Coyotes Gila River Arena, à proximité de Glendale.
« Je suis également un mixeur live, j’ai donc travaillé avec du L-Acoustics, et je suis fan de leur son », dit-il. « Mais la direction de notre équipe apprécie également l’intelligibilité que Kara II apporte à la parole dans l’arène et le fait que les systèmes WST ne causent jamais de fatigue auditive pour les fans. C’est juste un système qui sonne bien. »

Le nouveau système de l’aréna comprend six lignes de 14 Kara II pour un total de 84 têtes, plus six antennes de quatre subs SB18i en mode cardioïde et placées directement derrière chaque array de Kara II. De plus, 28 enceintes coaxiales X12 sont déployées en rappel. L’ensemble est alimenté par 43 contrôleurs amplifiés LA4X dont 36 pour le système principal et 7 pour les délais, fournissant plus de 170 canaux d’amplification.

Huit enceintes A10 placées sous le tableau d’affichage central précisent la diffusion sur le terrain.

Enfin, un seul LA12X alimente huit enceintes A10 placées sous le tableau d’affichage central et servant à renforcer la diffusion sur le terrain. Des moniteurs coaxiaux amplifiés 108P sont également installés dans les locaux dédiés aux médias pour restituer au plus près la réponse du système principal en salle.

La conception du nouveau système audio des Phoenix Suns nécessitait à l’origine huit points de diffusion en Kara. Cependant, cela a été modifié pour tenir compte des exigences nouvelles en termes de charge pour les systèmes accueillis dans l’aréna. Avec l’ajout de Panflex en 2020 à Kara et offrant une directivité quatre en un, Kara II a changé la donne pour les Suns.

Désormais, une boîte pourrait couvrir n’importe quelle géométrie d’audience et offrir une couverture et une distribution SPL plus cohérentes grâce aux quatre modèles de directivité différents: 70 degrés ou 110 degrés symétriques et 90 degrés asymétriques gauche ou droite. De plus, dans sa configuration à 70 degrés, Kara II délivre 2 dB de plus qu’à 110 degrés. Cela a entraîné des changements dans le design qui ont permis à seulement six lignes de répondre aux exigences de couverture de la salle sans avoir à changer d’enceinte.

Les six petites lignes de 6 Kara II actuellement dédiées à la diffusion de l’ambiance virtuelle durant les matchs. Espérons que cela puisse rapidement changer…

Le logiciel de modélisation acoustique Soundvision 3D a été utilisé pour réaliser le design du système et toutes les modification nécessaires rapidement et avec précision. Ce dernier changement en terme de charge admissible a envoyé 28 Kara II dans le stock de l’aréna. Gillespie et l’équipe de direction des Phoenix Suns ont décidé de les conserver et de les utiliser comme ressource de production polyvalente et flexible lors d’événements spéciaux.

Tout les gestionnaires de salles savent pertinemment qu’il faut «s’attendre à l’inattendu». Un virus a fait que ces Kara II supplémentaires se sont révélées très utiles presque immédiatement après que la NBA ait demandé à ses équipes de mettre en œuvre leurs propres systèmes de bruit de foule pour la saison en cours.
Le stock disponible, ainsi que huit autres boîtes louées auprès de Clearwing Productions, se sont transformées en six lignes de 6 Kara II et ont été dédiées au système virtuel de bruit de foule développé par Firehouse Productions pour la «bulle» d’Orlando de la NBA la saison dernière, maintenant en place dans la plupart des sites de la NBA.

« La mise à disposition de Kara II avec ses volets Panflex nous a fourni les boites supplémentaires dont nous avions besoin pour le système d’ambiance exactement au bon moment », dit-il.

« Nous avons tout de suite commencé à voir le retour sur investissement de ce que nous pensions être du stock, et cela a été une très belle surprise. Et avec jusqu’à 3000 spectateurs désormais autorisés à accéder à la salle, le système donne vraiment l’impression d’être à pleine jauge.
L-Acoustics, Pro Sound & Video et WJHW ont travaillé avec nous pour créer une expérience grandement améliorée pour les fans et les joueurs. »

Pour plus de détails sur :

– Le site Phoenix Suns Arena
– Le site Pro Sound & Video
– Le site WJHW
– Le site L-Acoustics

 

Le Road Show de RCF prend la route

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La période a beau ne pas être des plus florissantes, les italiens de RCF et plus particulièrement la filiale française pilotée par Bertrand Delbar, a décidé d’aller à la rencontre des techniciens en proposant de découvrir et d’écouter un certain nombre de produits professionnels et amplifiés.

Sept HDL-26-A. Un autre avantage d’utiliser des enceintes actives, on n’est pas tenu par un nombre de pattes d’ampli…

Avec Yannick Dahms aux tirettes, cette tournée emmène avec elle un kit assez large avec deux lignes sources, le HDL-30A et le HDL-26A avec les renforts des basses HDL-38AS et sub standard de Reggio Emilia les 9006 AS, plus deux produits plus polyvalents et point source, les TTL-4A multi-usages et les enceintes de proximité TT-08A II.

Yannick Dahms

Comme il se doit, cette tournée française se fera avec du gros son mais devant un petit comité dans le strict respect des normes Covid.

La première étape est prévue à Caen le 6 avril. Suivront Marseille et Montpellier courant avril et dès le mois de mai, direction Lyon et Besançon. D’autres dates suivront et on se fera un plaisir de vous les communiquer dès qu’elles seront confirmées.

Les Prestataires et Ingés Son intéressés pour une écoute peuvent contacter Bertrand Delbar via son mail pour recevoir plus d’informations [email protected]

Et d’autres informations sur le site RCF

 

Scenotek réalise une salle d’expo pour la Caverne du Dragon

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À l’extérieur du centre d’accueil, la campagne environnante givrée et brumeuse en ce début janvier rappelle les conditions terribles endurées par les poilus durant la grande guerre.

On l’imagine mal, mais les hauts lieux de la Grande Guerre drainent des foules importantes de touristes, notamment venus des pays frontaliers. C’est le cas du Chemin des Dames, et plus particulièrement de la Caverne du Dragon (Drachenhölle), située au sud du Département de l’Aisne, qui a connu un afflux important entre les deux vagues de Covid-19.

Ne disposant pas de salle pour ses expositions temporaires, le Conseil général de l’Aisne a souhaité y remédier, ce qui sera bientôt accompli avec l’aide de la société Scenotek. Scenotek est un jeune prestataire local, fondé en 2018 par Sébastien Morin, qui s’était déjà illustré en créant Avant-Scènes.

Tout comme dans le projet d’envergure qu’il a accompli pour le compte du Crédit Agricole dans la banlieue rémoise, il lui a fallu composer avec la difficulté de créer une salle extrêmement polyvalente, avec un équipement élégant et discret, le tout dans un budget serré.

Vue du hall d’accueil. Les actions qui vont bénéficier de la nouvelle salle se déroulaient dans l’essentiel dans le petit local visible à l’arrière-plan à gauche.

Aux prises avec le gros œuvre

Le local destiné à cet usage est un espace qui était cloisonné et servait d’espace de stockage. Les cloisons démolies dégagent une belle surface pour cet aménagement, une salle de 15 m x 7 m.

Vue principale du chantier en cours d’exécution avec les structures ASD et le revêtement acoustique absorbant. ©Scenotek

Le bâtiment est en béton brut, et l’une des grosses difficultés de l’emplacement choisi était un plafond présentant, sur les trois quarts de la salle, une hauteur de 4 m.
Plutôt que de partir sur des accroches type cimaise, la société a proposé l’installation d’une structure complète de type scénique, permettant de suspendre à la fois des panneaux, des œuvres diverses et des équipements de scénographie (Vidéoprojecteurs, moniteurs, écrans etc. ), de manière totalement souple et sans contrainte de charges.


Vue du chantier durant la mise en place de la toile tendue entre les structures d’accroche au plafond. ©Scenotek

Le client souhaitait dans un premier temps que l’on oublie la structure avec un faux plafond amovible, mais cette option, jugée trop onéreuse, a provoqué le désistement du prestataire chargé du plafond et un blocage du chantier.

Sébastien Morin, en charge de la scénographie du projet, a donc proposé une solution à la fois simple, flexible et esthétique : la pose entre les ponts alu d’une toile occultante et acoustique (750 g/m2) sur mesure, tendue, capable à la fois de dissimuler les imperfections du plafond en béton brut et de présenter un coefficient d’absorption acoustique élevé évitant les échos flottants entre le sol et le plafond.

Les éléments de structure standards en treillis (SZ290 ASD) sont installés en travers de la salle, ancrés dans le béton des murs grâce à des chaises ASD FM29. Ils permettent de suspendre des éléments, chaque point d’ancrage supportant 400 kg, ce qui confère à chaque poutrelle une capacité théorique de 800 kg.

Aperçu du plafond. La toile noire tendue entre les structures dissimule le gros œuvre et améliore l’acoustique. On note le rail d’éclairage LED qui ceint la salle, et, à l’intérieur, le rail qui porte les spots.

Les murs sont traités sur 4 faces avec un revêtement acoustique constitué de panneaux perforés posés sur un tapis de laine absorbante. Bien qu’en béton, la pièce globalement sombre a donc une acoustique mate et sèche propice à une excellente intelligibilité de la parole, et elle permet de bien mettre en valeur les œuvres éclairées. Le chauffage est assuré par des radiateurs de grande surface sur l’une des cloisons de la pièce.


Vue du coin de la salle qui accueille la baie et l’une des enceintes de diffusion. On distingue une surface de contrôle à gauche de la baie.

Un compromis souplesse économie

Compte tenu des dimensions relativement petites de la salle, notamment de la faible hauteur sous (faux) plafond, et de l’étroitesse… du budget, il n’était pas envisageable d’utiliser de manière généralisée des éclairages scéniques asservis pilotés par DMX.

Une des surfaces de contrôle. On accède à des scènes préprogrammées dans le contrôleur DALI via un écran tactile LCD.

La solution mise en œuvre est donc originale dans ce genre de contexte : il s’agit d’appareils architecturaux, commandés de manière centralisée et automatisée avec le protocole DALI.
L’ensemble des éléments techniques est regroupé dans une baie située dans un coin de la salle, où aboutissent toutes les connexions filaires.

Un contrôleur DALI est intégré dans un tableau électrique, lui-même placé au fond de la baie. Diverses petites surfaces de contrôle dotées d’un écran tactile, guère plus grosses qu’un interrupteur standard, sont encastrées dans les murs.
Elles permettent de naviguer et déclencher diverses « scènes » préprogrammées dans le contrôleur, auquel on accède, pour la programmation, au travers d’un PC connecté temporairement via Ethernet.

Un des panneaux de connexions sur un mur (secteur, RJ-45, XLR mâle + femelle).

Le système est facilement extensible grâce à des éléments standards compatibles DALI. L’éclairage satisfait à la fois les critères techniques, notamment de souplesse, et esthétiques. Il se compose d’un rail de rubans à LED suspendu au plafond, d’une longueur totale de plus de 40 m, contrôlé par sections (chaque pan de mur) pour les œuvres le long des murs.

Le rail porte également un éclairage indirect vers le haut de même longueur (plutôt vu comme éclairage de service). Les parties directe et indirecte sont indépendantes et cumulables ce qui permet d’obtenir l’éclairage total de la pièce pour des réunions ou autres sans mettre en fonction des spots.

Pour satisfaire la polyvalence exigée par le client dans l’utilisation de la salle (location, séminaires, etc..), le rectangle principal extérieur se complète d’un rectangle intérieur plus petit et plus haut, sur lequel sont suspendus 40 spots LED de 17 W développant chacun 2 050 lm sur un angle de 23°. Ce rail est contrôlable sur 10 sections indépendantes pilotées en DALI. Cette configuration permet de régler et positionner les spots sur 10 zones distinctes.

Les spots sont interchangeables à volonté, le principe de commande retenu permettant un échange immédiat sans nécessité de programmation des spots.
En totalité cet équipement permet d’obtenir un rendement lumineux de 273 426 lumens pour une puissance de 2 113 W, ce qui correspond à 129 lm/W, une performance hors du commun en termes de rendement énergétique et extrêmement économique.
En ce qui concerne la température de couleur des rails et des spots, la société a choisi d’utiliser exclusivement du 4 000 K avec un IRC supérieur à 80, pour retranscrire le plus fidèlement possible les couleurs des œuvres.

Une connectivité prête à toute éventualité

L’éclairage complet de la salle est pilotable sur un écran tactile permettant de rappeler pas moins de 12 tableaux lumineux.

La console Qu-Pac d’Allen&Heath, provisoirement surmontée d’un récepteur de micro sans fil Shure GLDX4.

Le Son, quant à lui, est confié à une console Qu-Pac d’Allen&Heath. Sa conception permet, grâce à sa page Qu-Control (application sous iOS), de réaliser avec le client une connectivité sur mesure et sécurisée grâce aux différents USER.
Les 16 entrées XLR sont reportées en façade et permettant ainsi le brassage avec les entrées et sortie XLR de la salle.16 entrées et 24 sorties sont disponibles dans la pièce.

Pour la partie vidéo dont la régie sera équipée (lecteur multimédia, grille vidéo), il y a un patch manuel RJ45 permettant de brasser les 17 prises réparties dans la salle. Le protocole HDBaseT permettra la circulation de la vidéo dans les 2 sens et avec une multitude de résolutions vidéo disponibles.

La baie est principalement occupée par les câbles qui desservent les panneaux de brassage. ©Scenotek
Face avant de la baie avec les panneaux de brassage XLR et la console Qu-Pac. ©Scenotek

Les accès sont répartis dans la pièce sur des panneaux de connexions à tout faire, comprenant chacun une prise secteur (commandée depuis le tableau de la baie), une liaison RJ-45 et une connexion XLR mâle + femelle, installés sur tous les pans de murs, dans le sol et au plafond sur les poutrelles.


Une exposition est déjà programmée dans l’espace aménagé… Dès que le Covid le permettra.

Conclusions

Avec cette salle, le Centre d’accueil des visiteurs de la Caverne du Dragon va bénéficier d’un outil polyvalent, regroupant rationnellement diverses techniques audiovisuelles et muséographiques, notamment la projection vidéo avec des projecteurs à très courte focale, des expositions temporaires et des conférences, qu’il avait mis en œuvre à petite échelle dans certains recoins des locaux.

Scenotek s’est fort bien tiré avec élégance d’un projet sur lequel la concurrence était de mise, grâce à des solutions originales, astucieuses, esthétiques et efficaces, faisant face aux difficultés d’un gros œuvre préexistant et pas nécessairement adapté au projet, tout en ménageant le budget alloué.

Une exposition est déjà prévue dans cette salle dès que la situation sanitaire le permettra, et le succès technique du projet laisse augurer la mise en chantier prochaine d’une autre salle identique sur le site.

Plus d’informations sur :

– Le site de Scenotek

– Le site du Chemin des Dames

 

Alterlite équipe le TNS en EOS

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Théâtre National de Strasbourg. Photo @ www.all-free-photos.com.

Thibault d’Aubert, chef du service lumière du Théâtre National de Strasbourg a choisi ses nouveaux pupitres de contrôle dans la gamme ETC EOS, livrés et installés par le prestataire parisien Alterlite. Le Théâtre de Strasbourg, 5e théâtre national, dispose de 4 salles, deux historiques dans le bâtiment principal et deux à l’extérieur actuellement en rénovation.
Il possède aussi son école supérieure d’art dramatique qui forme des metteurs en scène, des comédiens et des créateurs. La programmation 100 % théâtre et éclectique, privilégie cependant les écritures contemporaines depuis l’arrivée en 2014 de son directeur Stanislas Norday. Sur 16 productions jouées en 2019, 6 étaient des créations maison.


Thibault d’Aubert qui a succédé à Bernard Cathiard en 2016, a été récemment exposé à la nécessité de prévoir le remplacement des consoles ADB Freedom quand Claypaky, société mère d’ADB a annoncé l’arrêt de production des pupitres.

Thibault d’Aubert : “Quand la question de la suite s’est posée, j’ai suivi les actualités d’ETC. L’EOS c’est un très beau système, mais il ne constitue pas encore le standard des compagnies que l’on accueille au TNS donc on garde nos Freedom avec un double mode de contrôle. Nous avons même encore des pupitres Avab, des Presto qui tournent parfois. L’idée évidemment est de proposer aux équipes de faire nos créations en EOS dès cette saison.

L’équipe lumière du TNS. De gauche à droite : Patrick Descac, régisseur lumière Christophe Leflo De Kerlau , régisseur lumière, Thibault d’Aubert, chef de service, Vivien Berthaud , adjoint au chef de service. ©JeananLouisFernandez

SLU : Pourquoi l’EOS ?

Thibault d’Aubert : La première qualité que je demande à un pupitre c’est la fiabilité. J’ai besoin d’être en confiance et sûr qu’il ne va pas planter pendant un spectacle. Le système EOS est réputé fiable et je l’ai moi-même constaté en testant la version beta de la V.3 pendant le premier confinement.

Je dois avouer qu’en utilisation intensive, je n’ai eu à déplorer aucun plantage, ce qui est assez rare pour un logiciel aussi complexe. Il existe évidemment d’autres systèmes très fiables mais on les retrouve beaucoup moins au théâtre. L’idée est d’avoir la console la plus standard pour répondre au plus grand nombre d’utilisateurs et il y a fort à parier que l’EOS devienne le standard dans les prochaines années.

SLU : Vous accueillez des compagnies étrangères souvent ?

Thibault d’Aubert : Non, assez peu. On accueille épisodiquement des compagnies internationales lors de festivals. Nous sommes surtout une maison de production et de coproduction.

SLU : Vos créations sur EOS vont représenter quel pourcentage ?

Thibault d’Aubert : C’est difficile à dire en période de stand-by. Je dirais le plus possible, une fois que les équipes seront formées et à l’aise avec les pupitres. Les consoles ont de plus en plus de fonctions et demandent du temps pour les appréhender pleinement.

SLU : Vous avez senti des réticences de l’équipe ?

Thibault d’Aubert : Un petit peu et c’est compréhensible. Ils ont la même logique de travail depuis des années et EOS bouscule les règles d’enregistrement. Ca veut dire tout réapprendre et passer plus de temps.

SLU : Quel modèle avez-vous choisi ?

Thibault d’Aubert : Pour l’instant un Gio @5 et une version nomade installée dans un flight case sur mesure.

Le pupitre ETC Gio@5 en régie.

SLU : Quels gradateurs au TNS ?

Thibault d’Aubert : Nos gradateurs sont des Eurodim Twin-Tech ADB. Ils sont parfaitement paramétrables en réseau, ArtNet ou sACN, les deux protocoles choisis au TNS suivant les salles. Par contre, on n’a pas le retour d’information sur les consoles ETC. Ce serait tellement confortable qu’il y ait un standard RDM !

SLU : Ben il existe pourtant !

Thibault d’Aubert : J’avoue effectivement qu’il y a de plus en plus de porosité mais ce qui me fait râler ces dernières années c’est qu’il ne soit pas encore implémenté par tous les fabricants. (RDMnet en cours de standardisation NDLR)

SLU : Vous avez travaillé avec Alterlite qui est un distributeur parisien, pourquoi ce choix ?

Thibault d’Aubert : Je connais assez bien Vincent, le directeur technique d’Alterlite. Nous avions travaillé ensemble quand il était chez ADB. Je l’ai beaucoup sollicité pour résoudre des bugs de pupitre. Quand il est arrivé chez Alterlite, je lui ai parlé de mon projet d’acheter un Gio@5 et que je souhaitais avoir un interlocuteur qui puisse répondre facilement et rapidement à toutes mes questions.
J’ai aussi interrogé le distributeur local en lui demandant s’il avait un formateur EOS en interne et il m’a renvoyé chez ETC France en cas de soucis. Comme j’avais envie d’une relation privilégiée, le contact étant de toute façon à Paris, que ce soit Alterlite ou ETC France, j‘ai préféré avoir affaire à Vincent.

Le rack réseau avec switchs Netgear et nodes Luminex.

SLU : C’est lui qui vous a formé ?

Thibault d’Aubert : Je me suis autoformé au pupitre en suivant les modules de formation proposés en ligne sur le site ETC. Nous avons, à cette période, échangé avec Vincent sur les différentes méthodologies possibles.
Je sais qu’en cas de soucis, je peux l’appeler et qu’il saura me dépanner par téléphone, c’est du support téléphonique plus plus.

SLU : Qu’est ce qui vous séduit dans le système EOS ?

Thibault d’Aubert : Ce qui me plaît beaucoup c’est la gestion des couleurs, l’esthétique de l’interface et la partie macros qui donne une tout autre dimension au pupitre.

SLU : Mis à part les salles externes en rénovation avez-vous des projets d’évolution des salles historiques ?

Thibault d’Aubert : Le réseau date de 1995, il a été initié par mon prédécesseur. Nous l’avons testé il y a 3 ans et nous sommes en CAT5e, ce qui est bien au niveau du débit.
Le TNS était donc en avance mais la distribution n’était pas hyper pratique car les deux points convergents demandaient un peu de connaissances pour rerouter et allumer les bonnes fiches RJ45.
J’ai fait tirer deux nouveaux câbles réseau pour avoir une redondance entre la régie et le local gradas. On a commencé à implémenter la CAT6 et nous avons en projet de refaire à moyen terme toute la distribution en fibre et même avant, de passer les deux salles au protocole sACN.”


Schéma du réseau existant

Shéma du réseau redondant en cours de réalisation.

D’autres informations sur le site Facebook d’Alterlite

 

Sennheiser propose le IE 100 PRO en fil et Wireless

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Les écouteurs intra-auriculaires IE 100 PRO, successeurs des IE 40 PRO, offrent un retour ultra précis, chaud et naturel qui permet d’affiner facilement les réglages pour une performance optimale.

Grâce à leurs embouts en silicone et ceux à mémoire de forme, ces écouteurs s’adaptent aux conduits auditifs presque aussi bien que des embouts sur mesure. Le moulage à profil bas contribue à la fois au confort et au maintien.

Les écouteurs sont fournis avec un contour d’oreille renforcé et un câble détachable avec fiche incassable pour des performances en toute sérénité. Ils sont vendus avec un étui souple et un outil de nettoyage et existent en noir, rouge et translucide. « Ceux qui choisissent les écouteurs IE 100 PRO Wireless obtiennent une formidable solution deux en un », déclare Gunnar Dirks, le chef de produit.

Les IE PRO 100 connectés à l’adaptateur sans fil Bluetooth IE PRO BT Connector.
l’adaptateur Bluetooth IE PRO BT Connector ou comment transformer le 100, 400 ou 500 PRO en casque plaisir avec tous les avantages au quotidien de ne pas avoir de fil à la patte. Cet accessoire est aussi en vente séparément.

« Outre les accessoires standard, les écouteurs IE 100 PRO Wireless sont livrés avec un adaptateur IE PRO BT Connector. Il suffit de débrancher le câble standard et de brancher le câble semi sans-fil pour profiter d’une excellente qualité d’écoute avec la liberté du Bluetooth ! » Un câble USB-C fourni permet de recharger adaptateur Bluetooth IE PRO BT en 1h30.

Les écouteurs IE 100 PRO conservent le même transducteur et la même réponse en fréquence que le modèle précédent IE 40 PRO (lire notre écoute ici) mais ils sont désormais fournis avec le même type de connecteur et la même gaine de câble interne incassable que les écouteurs IE 400 PRO et IE 500 PRO.

« Le connecteur unique permet de choisir le bon câble quel que soit le modèle », déclare Gunnar Dirks. « Ceux qui portent des écouteurs IE 500 PRO n’ont plus qu’à se procurer un module IE PRO BT Connector pour utiliser leurs écouteurs en mode sans fil. Et avec le mono-câble IE PRO, nous ajoutons une solution pour la diffusion. »


Le connecteur du 100 Pro permettant aussi de changer de fil quand nécessaire et d’éviter la galère du faux contact, prolongeant d’autant la vie de ce produit.

Tous les câbles de la série IE PRO sont désormais interchangeables entre les modèles. Ci-contre, le mono-câble IE PRO bas bruit pour les applications de monitoring mono oreille.

Le remélange d’un éventuel signal stéréo se fait dans le mono-câble pour un usage dans une seule oreille

Le nouveau mono-câble IE PRO est un câble à paire torsadée qui supprime efficacement les bruits de manipulation.

Il s’utilise avec l’écouteur droit ou gauche, ce qui donne une solution de diffusion monaurale pour la modération live, les correspondants et les applications ENG.
Avec un signal stéréo, la transmission du signal de gauche est assurée.

IE 100 PRO filaire

Existe en noir, rouge et translucide. Câble stéréo droit avec contour d’oreille. Vendu avec embouts en silicone (S, M, L), embouts à mémoire de forme (M), outil de nettoyage et étui.
Prix recommandé 99 €

IE 100 PRO Wireless (Casque filaire + adaptateur IE PRO BT Connector)

Existe en noir, rouge et translucide. Câble stéréo droit avec contour d’oreille. Mêmes accessoires que pour les écouteurs IE 100 PRO mais livré avec l’adaptateur Bluetooth IE PRO BT Connector et un câble de recharge USB-C.
Prix recommandé 149 €


Adaptateur Bluetooth IE PRO BT Connector

Poids : 14g
Standard USB : Type C
Autonomie : 10 heures max, SBC
Profils pris en charge : A2DP, AVRCP, HSP, HFP Version Bluetooth : 5.0
Codecs : SBC, AAC, AptXTM, AptXTM Low Latency
Prix recommandé seul 99€

Caractéristiques techniques IE 100 PRO (avec câble droit IE 100 PRO)

Réponse en fréquence : 20 Hz à 18 kHz
Pression acoustique : 115 dB (1 kHz / 1 V rms)
Distorsion harmonique totale : < 0,1% (1 kHz, 94 dB)
Impédance : 20 ohms

Le 100 Pro en version transparente et sans fil.

Et plus d’infos sur le site Sennheiser

Les routeurs M-series Optocore compatibles avec DiGiCo

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Optocore a encore amélioré ses interfaces MADI de la série M, les rendant compatibles avec les consoles DiGiCo et offrant des fonctionnalités supplémentaires, tout en gardant les avantages de la série DD dont le prix, ce qui les rend très rentables.

Trois M12 (8 ports) et deux M8 (4 ports) et comme toujours avec Optocore (et pas que) la face arrière en dit plus que celle avant !

Les appareils de la série M sont désormais le principal moyen de brancher les flux MADI directement dans la boucle DiGiCo pour permettre l’entrée et la sortie des flux MADI (autres que les dispositifs de la série DD et de DiGiCo).

Maciek Janiszewski

Cette mise à niveau concerne l’ensemble de la série M, car tous les canaux disponibles peuvent également être librement distribués via tous les ports MADI sur l’un des cinq modèles M8 et M12.
Par exemple, un spectacle pourrait utiliser un M12-BNC / OPT et fournir un port fibre MADI 64/64 et deux ports BNC MADI 32/32, tandis que pour un autre spectacle, il pourrait s’agir de deux fibres 64 / 64 MADI.


L’Applications Engineering Manager d’Optocore Maciek Janiszewski, nous précise : « La compatibilité de la série M, ainsi que la possibilité de contrôler les préamplis Optocore depuis la console, font des systèmes DiGiCo / Optocore de loin les solutions les plus efficaces pour pratiquement toutes les installations.

« De plus, lorsqu’ils ne sont pas intégrés dans la boucle DiGiCo, les interfaces de la série M fonctionnent comme des routeurs MADI autonomes à pleine capacité; par exemple, le M12 permet le routage de 512/512 canaux à 48K. »

La face avant du M12

Les nouveaux modèles de routeurs M-series sont disponibles dès maintenant.

Pour de plus amples infos sur les produits, visitez le site Optocore

 

Le show et froid de RCF aux mondiaux de snowboard 2021

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Les championnats du monde de snowboard étaient de retour à Valmalenco (Italie) en janvier 2021, mais à huis clos en raison de l’urgence sanitaire. Après une absence de neuf ans, la compétition retrouvait l’Alpe Palù et ses 60 kilomètres de pistes du domaine skiable.

Fabio Frate

Frate Professional s’est chargé de la mise en place des infrastructures audio et vidéo, en choisissant un système sans fil composé de stacks d’enceintes line array RCF HDL 26-A et de subwoofers HDL 35-AS.


La directivité horizontale. La ligne noire continue du haut est à 10°, la seconde plus bas est à 40°. L’atténuation est régulière et aucun point chaud n’est visible. On remarque juste une léger accident autour du point de raccordement de 750 Hz.

Le système audio demandé par le client devait garantir une sonorisation homogène sur tout l’espace dédié à la course, y compris les zones de départ et d’arrivée, avec une distance de 800 mètres à vol d’oiseau entre les points principaux de diffusion. Fabio Frate et son équipe ont mis au point une solution stratégique.

« Pour éviter de tirer de longues liaisons et de traverser la piste avec des câbles, nous avons choisi d’utiliser des ponts réseau sans fil Neutrik Xirium depuis le local technique des remontées mécaniques jusqu’à la zone d’arrivée, où se trouvait la régie. Une ligne analogique symétrique existante dans les locaux du télésiège a également permis une connexion filaire avec le point de diffusion sonore de la zone de départ. »

La HDL 26-A sans sa face avant. Deux 6” et un moteur 3” à dôme titane, un double ampli en classe D alimenté par un filtre actif à phase constante pour une directivité régulière gage d’une bonne couverture.

Le système de sonorisation a été installé le long de la piste de snowboard pendant 5 jours, dont un jour de pré-configuration. Le système a fonctionné sans interruption 8 heures par jour, et il est resté à l’extérieur et sous la neige) toutes les nuits pendant le championnat, en utilisant uniquement le cache anti-pluie pour protéger le panneau arrière de connexion de chaque unité.

La neige était bien là. De haut en bas quatre têtes HDL 26-A et deux subwoofers HDL 35-AS.

« RCF nous a assuré que le système fonctionnerait sans problème, car tous les composants sont étanches et ne souffrent pas des températures inférieures à zéro, ce qui a été le cas. Ici, la nuit, la température peut descendre jusqu’à -25°C. »
En plus du système de sonorisation, Frate Professional a également installé un mur de LED extérieur d’un pas de pixel de 3,9 mm pour afficher des contenus vidéo synchronisés avec l’audio.

Les problèmes logistiques ne se sont pas limités pas au climat rigoureux, il fallait aussi faire face à l’inaccessibilité des sites.
« Tout le matériel a été transporté sur la neige à l’aide de motoneiges et de chenillettes qui, grâce à leur capacité de charge, ont permis d’associer nos unités HDL 26-A avec des subwoofers HDL 35-AS, c’est-à-dire des modules de la même Série RCF, pour de meilleures performances musicales.

Gros avantage de ce petit système, son poids le rend facilement transportable. 14,9 kg pour la tête et 30 kg pour le sub.
La nature a horreur du vide. La glace aussi !

Les basses produites par ces petits subwoofers sont impressionnantes et peuvent être ressenties jusqu’à une grande distance. »


La QL1 en charge de collecter les sources et les router vers la diffusion et les média.

Dans la régie audio, une console numérique Yamaha QL1 permettait de gérer simultanément tous les signaux entrants des micros sans fil ainsi que les contributions et la distribution du mixage vers les diffuseurs TV.

Fabio Frate poursuit : « Les performances de ce petit line array sont de premier ordre, le son était clair et intelligible sur toute la piste de snowboard. Même si le public était peu nombreux, le système HDL couvrait quand même tout le monde, même à des centaines de mètres de distance.
J’ai été très impressionné par la fiabilité du système. Il a toujours assuré des performances maximales dès qu’on le branchait le matin, même après une nuit glaciale. »

D’autres informations sur le site RCF

 

Les recettes de Vincent Faure-Chappat, Dir Photo de Top Chef

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Le Grill, rutilant et soigneusement choisi par Vincent Faure-Chappat et l’équipe d’Impact Évènement, dévoile la recette de cette superbe émission. On compte 30 x Ghibli, 14 x Diablo, 5 x Levante, 26 x Nandobeam S6 Ayrton et 10 Dmg Sl1 Maxi Switch, 8 Cineo TruColor HS et bien d’autres. ©Vincent Faure-Chappat

La 12e saison de Top Chef a démarré sur M6 le 10 février et pour 18 semaines. Enregistrée au studio 210 de La Plaine Saint Denis car plus grand que le studio des Lilas, afin de respecter les gestes barrières. Vincent Faure-Chappat, son directeur photo, a dû adapter son kit lumière, avec la complicité d’Impact Événement – un des trois prestataires présents sur l’émission – qui a fourni la majorité du kit.

Une bascule de lumière annonce l’épreuve de « la dernière chance » en rouge saturé. Ce message visuel permet au public de se situer dans les différentes épreuves de l’émission. ©Vincent Faure-Chappat

Si la télévision a gardé l’autorisation de produire, c’est sous condition de respecter des contraintes sanitaires précises et éviter la propagation du virus. La taille du studio 210 y participe, et assure une distanciation minimum sur un plateau dont le nombre de personnes peut monter jusqu’à 28 : 14 techniciens reportage/régie et 14 candidats cuisiniers dont le nombre diminue au fur et à mesure des éliminations.

Afin de répondre aux besoins du réalisateur, le studio est séparé en 3 zones de tournage distinctes. Le grand plateau où les candidats cuisinent et qui accueille aussi la table de dégustation des chefs coachs, 6 Salles d’interviews sur fond vert et le Vestiaire où sont visionnées les dégustations par les candidats et les chefs.
Autant de zones à éclairer, à animer et même plus, puisque le grand plateau comprend 4 pôles d’intérêt : la cuisine avec les plans de travail très espacés au centre, la table de dégustation, le mur de fours et le garde-manger.

Vincent Faure-Chappat, directeur Photo de Top Chef depuis la saison 6, signe ici la 12eme saison.

Vous avez faim de découvrir les secrets de cette émission culte de la gastronomie? Suivez-nous!
Vincent Faure-Chappat directeur photo de Top Chef partage ses recettes d’éclairage avec beaucoup de générosité.

SLU : Vincent, comment es-tu arrivé sur Top Chef ?

Vincent Faure-Chappat : Sébastien Zibi le réalisateur à fait appel à moi pour m’occuper « des salles d’interview sur la saison 5 car il n’avait jamais le temps de les gérer. Ce sont des petits plateaux où les interviews des candidats s’enchaînent. Il y en avait quatre à cette époque.

Puis Sébastien Zibi m’a demandé si pour la saison 6 je voulais reprendre la main. J’étais d’accord à la condition de repenser les éclairages, sinon autant garder le directeur photo précédant. J’ai pris deux mois pour regarder intégralement les saisons 4 et 5 afin d’analyser la lumière et j’ai constaté qu’on voyait beaucoup les ombres des caméramans « mobiles ». Mon travail majeur a été de supprimer ces ombres qui se baladaient sur les plans de travail.

Vincent est en contact permanent avec son équipe pour ajuster l’éclairage de plusieurs axes de caméras à la volée. Pfiou !

SLU : Combien y a-t-il de caméras sur le plateau ?

Vincent Faure-Chappat : Jusqu’à 8 caméras fixes en plus d’une grue, d’une Monkey et des caméras des équipes dites « journalistes » pour capter l’évolution des épreuves de manière plus proche.

SLU : La production est-elle impliquée dans le choix du matériel et comment as-tu rencontré Impact Evénement?

Vincent Faure-Chappat : La production est impliquée non pas dans les choix de matériel mais dans le budget. En fin de compte, je suis un peu à part car j’ai une société depuis 17 ans (Chapimages Productions) et je travaille avec différents loueurs ou prestataires qui peuvent m’apporter les moyens techniques pour un résultat que j’ai en tête. Nous avons commencé à travailler avec Impact sur Top Chef il y a un an, mais je connais Stéphane Fleury depuis 25 ans. En fin de compte, c’est un métier d’échange et d’apprentissage.

Le Vestiaire a été intégralement reconstruit au studio 210 de la Plaine Saint Denis

Avant Top Chef, nous avons fait ensemble “Le Meilleur Pâtissier Professionnel saison 3”. La production voulait une ambiance avec des automatiques. Avec Impact on a trouvé des solutions. Cela m’a permis sur Top Chef de basculer l’an dernier sur un nouveau kit Ayrton que nous faisons évoluer.

Cette année à cause du Covid et de la nécessité d’assurer une distanciation sociale, le décor a été élargi. Il a donc fallu augmenter sensiblement les moyens lumière. Après je ne parle pas de budget parce que ça ne me concerne plus, mais le but est d’assurer le résultat.

SLU : Quelle est la difficulté sur une émission comme Top Chef ?

Vincent Faure-Chappat : C’est une émission évolutive. La production invente régulièrement des épreuves, parfois du jour au lendemain, ou encore les décale. On doit donc être également très réactifs en lumière et anticiper le plus possible. Parfois on a littéralement 30 secondes pour s’ajuster.
Par exemple, si la prod organise une épreuve avec de la glace, il va falloir être prêts pour filmer les plats dès qu’ils arrivent, idem pour des soufflés avant qu’ils ne s’effondrent. Les cuisiniers sont parfois un peu stressés car ils veulent que leur plat soit le plus beau possible à la caméra, ce qui est normal. Donc on est au taquet aussi pour eux.

SLU : Quelle a été ta réflexion sur le kit nécessaire pour cette 12e saison ?

Vincent Faure-Chappat : C’est donc la 7e année que je suis concepteur lumière pour Top Chef, et chaque année il y a des évolutions de décors, des évolutions de moyens techniques en fonction des demandes de la production pour de nouvelles épreuves.

Le directeur photo est pour moi le médiateur entre l’Edito et la technique et doit se plier aux besoins du réalisateur. Aujourd’hui, Il y a par exemple beaucoup plus de mouvements sur l’émission qui justifient l’utilisation de projecteurs motorisés. Les projecteurs évoluent aussi rapidement avec des solutions à leds qui créent des envies et de la créativité et qui réduisent considérablement la consommation électrique.

Cette année encore, j’ai augmenté le nombre d’automatiques pour remplacer un grand nombre de découpes. Le kit est finalement une association de leds soft fixes, d’automatiques à leds et d’encore quelques projecteurs traditionnels.
En motorisés, j’utilise 30 profiles Ghibli, 14 profiles Diablo, 5 Wash Levante et 26 wash NandoBeam S6, tous à leds et de marque Ayrton.
En soft light led j’ai 20 SkyPanel Arri, 10 SL1 Maxi Switch DMG et 8 TruColor HS Cineo.
Je remplace donc progressivement les projecteurs traditionnels car ils consomment beaucoup et chauffent le plateau. Les participants transpiraient énormément devant les fourneaux. En comparaison, l’an dernier, ils ont presque eu froid (rire) !


Vous les aurez peut-être reconnus à leur gobo, les Ayrton Ghibli, Diablo sont de la partie pour apporter encore plus de profondeur au superbe décor de Top Chef. ©Vincent Faure-Chappat

SLU : De combien de degrés as-tu fait tomber la température ?

Vincent Faure-Chappat : De 15 degrés. En cuisine, c’est appréciable parce qu’il y a les fours et les plaques de cuisson qui fonctionnent. Pour la saison 4, la température est même montée au-delà du raisonnable sur le plateau. Les chefs et les candidats transpiraient sans cesse, donc je me suis beaucoup attaché à y remédier en travaillant avec la LED.
Sur la saison 5 dans les salles d’interview de 10 m² était utilisé un Joker 400 HMI et 4 Mandarines 800 W, la température était proche de 40 degrés.

Quatre des huit Ayrton Ghibli qui assurent la face des coachs.

SLU : En dehors de la baisse de consommation, et du faible rayonnement de chaleur, la lumière led a-t-elle des avantages en TV ?

Vincent Faure-Chappat : La Led possède un IRC de qualité et elle est constante dans les années. Le Ghibli, que j’utilise par exemple pour la face des coachs, a un filtre sur la roue de couleurs qui permet d’augmenter l’IRC à 92. Tu n’as pas de dominante magenta ou verte sur la peau de Philippe Etchebest ou d’Hélène Darroze comme avec les découpes ETC 750 gélatinés soit en Minus ou Plus green

SLU : Est-ce que chaque coach a un traitement particulier ?

Vincent Faure-Chappat : La peau de chacun réagit de manière différente. Certains absorbent la lumière et d’autres la rayonnent. Je joue donc sur les intensités. Par exemple : Hélène Darroze a moins besoin d’être éclairée et à une dominante légèrement rosé que je corrige grâce au Ghibli. Par contre, je pousse l’intensité sur Philippe Etchebest et Paul Pairet qui sont quasi équivalents avec un besoin de 300 lux de plus environ par rapport à Hélène.
Michel Sarran, quant à lui, a tendance à absorber la lumière avec un ton gris vert, ce qui m’oblige à ajouter 2 à 300 lux de plus que pour Paul et Philippe et à faire les corrections d’IRC qui lui correspondent. Avoir 4 chefs, côte à côte et équilibrés, à la table de dégustation, est ma priorité. Il ne faut pas qu’il y ait de dominante “rose ou verte” et ni de “sur ou sous” exposition.

Les Dmg SL1 Maxi Switch assurent une lumière douce qui gomme les ombres des cameramen sur les plans de travail.

SLU : Pourrais-tu détailler l’éclairage du plateau ?

Vincent Faure-Chappat : Les 10 x SL1 Maxi Switch, qui ont été développés il y a 5 ans environ par la société française DMG, font les faces candidats quand ils sont devant leur plan de travail. Ils sont éclairés de manière douce et sans l’ombre des caméraman. C’est une grande dalle de 1,20 m qui consomme 250 watts.

Le Maxi Switch a la particularité d’être en fin de compte 2 dalles que l’on peut dissocier d’une grande plage de lumière diffuse. Tous les contres des cuisiniers se font encore à la Fresnel 2 kW corrigé en ⅛ de CTB + du ¼ de diff. Je les dose un petit peu plus fort pour créer un effet irisé.

J’ai aussi des Trucolor HS Cineo, des plaques au phosphore qui ont la même fonction que le SL1 d’assurer les faces pendant les épreuves. Ils font aussi partie des softs lighting, de manière que l’ombre du caméraman qui se rapproche soit très limitée et très douce. J’aime beaucoup ces dalles phosphore qui ont une lumière très belle et douce et qui ont devancé les SkyPanel.
L’inconvénient c’est que les plaques ne génèrent pas de couleurs, Il faut choisir leur température de couleur entre 3200K, 4300 ou 5600K et elles s’usent vite. Elles ont donc été un peu oubliées et remplacées par des projecteurs plus polyvalent permettant la couleur et le choix de la température de couleur via le Dmx .

La face de Stéphane Rotenberg est assurée par les Ayrton Ghibli tout comme celles du jury. L’utilisation des automatiques permet de suivre l’animateur dans ses déplacements, une nouveauté et une souplesse que Vincent apprécie. ©Vincent Faure-Chappat

Ensuite, toutes les faces de l’animateur Stéphane Rotenberg, et du jury, mais aussi des candidats quand ils viennent autour de la table des chefs, sont faites grâce aux Ayrton Ghibli pour la qualité de leur lumière avec leur filtre IRC et la flexibilité de mouvement qu’ils apportent.

A l’époque où j’utilisais 52 découpes tungstène pour cette fonction, on devait anticiper la position de chacune la veille du tournage et corriger leur lumière avec de la gélatine, car on ne dispose jamais de lampes parfaitement identiques. Aujourd’hui, 20 Ghibli sont suffisants pour assurer tous les axes .

Des Color zoom 180 Oxo led fixe sont utilisés exclusivement pour le décor afin de faire « des frisés » de couleurs sur les briques. J’ai également apporté des SkyPanel qui permettent de jouer sur la colorimétrie derrière les toiles rétro installées au-dessus des fours et des frigos. Les années précédentes c’était des Quartz 500 W et des Cycliodes 1250 W qui assuraient cette fonction.


Les Ayrton Diablo, nouveaux venus cette saison, servent de contres aux plans de travail…

Les Ayrton Diablo TC sont aussi une nouveauté avec leur module couteaux qui permet de découper les plans de travail. Ce sont de petits Ghibli finalement et ils me servent à faire toutes les ambiances de contre des candidats.

La nouveauté aussi c’est qu’ils produisent des faisceaux et créent des effets comme des bascules de lumière pour les épreuves de dernière chance quand Stéphane Rotenberg donne le top départ.

… mais aussi à les découper pour un effet net et précis recherché par Vincent.

On passe alors dans une ambiance rouge un peu dark et saturée avec des fonds rouges rectangulaires. Sur la dernière saison, les automatiques utilisés n’avait pas de couteaux comme le Diablo TC et donc les candidats avaient un cercle dans le dos. Cela provoquait une ombre ronde à l’intérieur de la piste. Cette année, j’ai envie de lignes droites pour rester dans une idée un peu cubique. Ce sont des petits détails de Dir Phot et tant qu’à avoir des couteaux, autant les exploiter.

Les découpes Robert Juliat 714SX éclairent les colonnes et créent des gobos « fenêtre », une idée que Vincent a proposée lors de la saison 6 et qui a bien plu. ©Vincent Faure-Chappat

J’ai des NandoBeam 6, des washs à leds qui me permettent de créer les couleurs sur les murs et sur les frigos, des découpes Robert Juliat 714SX pour éclairer les colonnes et projeter des gobos fenêtres au sol et enfin les classiques Quartz 500 Watts qui créent « des frisés » sur les briques.

SLU : Tu as recours à des générateurs de fumée ou de brouillard pour les effets ?

Vincent Faure-Chappat : On utilise une DF50 pour les portraits des candidats tournés en caméra Sony FS7 dans une ambiance un peu dark avec des faisceaux derrière ou pour marquer les faisceaux lors des beauty shoot. Elle fonctionne aussi pour les gros plans de mains, de feux ou de casseroles frémissantes qui permettent de créer une ambiance au montage.
Ils sont tournés avant les épreuves et je crée une lumière un peu plus travaillée avec des effets de Flairs. Ce sont des petites choses qui, quand la réalisation n’est pas contrainte par le temps, permettent d’améliorer l’image.

SLU : Comment travailles-tu le décor ?

Vincent Faure-Chappat : J’ajoute sous certains récipients en verre des minettes autonomes Yegrin Quadra de 10x16cm afin de créer des points de lumières sur lequel le réalisateur s’appuie pour apporter un peu de relief à l’image notamment lors de la dégustation.

De petites sources Leds, installées sous les flacons, permettent d’éclairer ces éléments du décor en transparence, afin de créer une brillance qui rehausse les plans serrés de l’émission.

J’aime bien cette idée d’apporter un peu de contraste et du volume au décor. Ce qui est très compliqué en télévision c’est d’arriver à rendre à peu près beau tout le monde tout en ayant une ambiance sympathique, globale et sur plusieurs axes caméra.

Six salles de tournage dîtes « Itw » ont été créées sur fond vert sous éclairage Ledgo et Fiilex PPR. ©Vincent Faure-Chappat

SLU : Comment gères-tu les salles Itw

Vincent Faure-Chappat : C’est la première année que les Itw seront tournées sur fond vert (Éclairé avec des barres LedGo). Jusqu’à l’année dernière on utilisait des toiles imprimées. Mais pour éviter les reflets, on imprimait sur des toiles satinées mais cela donnait automatiquement du grain et provoquait une sorte de halo gris, une espèce de voile.

On perdait en contraste et nous étions obligés de faire des corrections dans les courbes des caméras afin de retrouver des noirs profonds et d’éclairer avec un minimum d’intensité … Une torture !
L’incrustation aujourd’hui permet de conserver la pureté du noir et de la photographie enregistrée en 4K CMOS en arrière-plan que l’on floute subtilement afin de conserver une certaine profondeur de champ.

Par contre les chefs et les candidats sont éclairés (avec des Fiilex PPR) en corrélation avec la photo d’arrière-plan. On a donc cette pseudo-impression que les interviewés sont dans un décor naturel. L’intégration soulage énormément de problèmes de brillance et de qualité et surtout une cohérence des fonds sur les 6 salles d’Interview.

Le parti pris de tourner sur fond vert permet de mieux gérer la lumière en corrélation avec les 2 types de fond eux même ambiancés… ©Vincent Faure-Chappat
… en comparaison avec les toiles imprimées de la saison 11, et dont l’éclairage avait tendance à créer des halos gris.

SLU : Tu utilises un logiciel de DAO pour construire tes plans de feu ?

Vincent Faure-Chappat : Je travaille sur Vectorworks depuis cinq ans pour apporter des simulations précises à la production et surtout car on m’a proposé des émissions de plus en plus techniques où il fallait gagner du temps sur l’installation en préparant les projets en amont. C’est un outil primordial. J’ai récupéré le décor modélisé par Valérie Litz au format .dwg et le fichier du plateau 210 que Thierry Roche de AMP m’a fourni pour emboîter le décor dans la salle. J’ai ensuite pu positionner les projecteurs virtuellement et de manière très précise pour construire la lumière.

SLU : Tu travailles le grand plateau dans sa globalité ?

Vincent Faure-Chappat : J’ai défini des zones qui nous parlent à tous : La zone garde-manger, la zone des fours, la zone cuisine et la zone des chefs et je sépare les lumières tungstène, des leds… ce qui permet au pupitreur de distinguer les sources. Plus tu identifies les projecteurs par technologies, tu sectorises, plus ça permet de communiquer vite.
Le dossier qui regroupe tous les plans est partagé avec les techniciens. C’est une levée de doute pour les équipes qui permet d’éviter des problèmes de décalage de machines pour ne pas avoir à les repositionner.

SLU : Quel est le parcours qui t’a guidé vers ce métier ?

Vincent Faure-Chappat : Quand j’ai obtenu mon CAP photographe en 1986, j’ai poursuivi mon cursus en vidéo car mon objectif était de devenir cameraman. Suite à cela, et après plusieurs stages, j’ai réussi, à force de relances, à intégrer en 1989 le cercle très fermé du Cinéma Des Armées (ECPA ndlr) en tant que militaire caméraman durant 2 ans et demi.

Dans cette institution, j’ai voyagé et bourlingué. C’était une expérience fabuleuse. Après l’armée, pendant la grande époque de Canal+ et les talk-shows de Delarue (1990 à 1996), il y avait une frénésie pour les making of TV , long métrage, théâtre ou concert.
J’ai, caméra au poing, lors de mes reportages multiples, pu rencontrer des directeurs photo cinéma ou tv avec lesquels j’ai pu discuter. Cela a suscité mon intérêt à découvrir un métier complémentaire de la caméra : la lumière…

SLU : C’est-à-dire qu’avec tes connaissances tu as progressivement pris la main sur la lumière en plus de la caméra ?

Vincent Faure-Chappat : Oui, au départ, tu pars avec 3 mandarines et quand tu demandes une blonde de 2 kW, on te dit systématiquement que c’est trop cher. Donc tu te débrouilles avec des gélatines pour essayer de créer une ambiance, ce que les autres ne font pas.
Au cours de mes 26 ans de reportages et de documentaires, je me suis rendu compte que quand je filmais, j’avais toujours un pied de projecteur qui gênait dans mon champ durant mes déplacements et donc je n’ai eu de cesse de me questionner sur l’endroit idéal pour cacher le pied ou ma lumière, etc. Ce qui m’a valu de démarrer sur « Queer ». C’était l’adaptation d’une émission américaine diffusée sur TF1 et présentant 5 hommes, homosexuels, relookant d’indécrottables hétéros.

En fin de compte, j’éclairais avec du matériel traditionnel acheté chez Leroy Merlin ou Bricorama et c’était des ampoules, des tubes, que je masquais derrière les meubles pour obtenir un rayonnement à travers les murs et créer une ambiance. Il y avait évidemment des incidences colorimétriques catastrophiques que l’on homogénéisait grâce à des gélatines, des minus Green, des plus Green, des quarts, des 8e pour obtenir un spectre à peu près régulier au global. Personnellement, je n’ai jamais fait de lumière, je fais de l’image, c’est-à-dire une prise de vue caméra de la lumière. Et les deux doivent matcher, sinon ça ne marche pas.

L’ambiance rouge et saturée s’accorde au ton de la délibération de l’épreuve de « dernière chance ». Quelques touches brillantes rehaussent l’arrière-plan. Un effet « eye-candy » que les caméras apprécient en gros plan. ©Vincent Faure-Chappat

SLU : J’imagine que tu as une équipe fidèle

Vincent Faure-Chappat : Depuis 16 ans avec Chapimages Productions, je fais confiance aux mêmes personnes parce que l’humain est très important pour moi et je trouve qu’en télévision c’est quelque chose qu’on a beaucoup perdu. C’est important que mes équipes puissent me dire les choses. Je travaille régulièrement avec quatre chefs électriciens qui ont des compétences différentes.

(de droite à gauche) Vincent Faure-Chappat avec Nicolas Lefievre, Chef electro.

Les Pupitreurs, Elliott Ganga et Remy Nicollet, sont des virtuoses dans leur domaine, avec les chefs électricien Sylvain Divat et Nicolas Lefievre, ils sont fondamentaux sur Top Chef. Par ailleurs ils sont également très demandés par d’autres directeurs photo.

Je bénéficie aussi de leur savoir et de leur contact auprès des prestataires en plus d’un avis objectif sur le matériel. Ce qui est très important pour moi, c’est d’essayer de travailler avec ce que les loueurs ont en parc pour leur éviter de sous-traiter. Ça crée un certain respect dans notre partenariat afin de réduire les coûts

SLU : Dernière question très importante, est-ce que vous dégustez les plats à la fin des tournages ?

Vincent Faure-Chappat : Non, il n’y en a qu’un seul qui goûte vraiment tous les plats en plus des chefs c’est Stéphane Rotenberg (rire). Il n’y en a pas assez de toute façon en termes de quantité, et avec les restrictions Covid il est interdit de partager. »


(de gauche à droite) Philippe Journet, Stéphane Fleury et Fabrice Morcel. Une partie de l’équipe d’Impact Évènement Paris-Nord et non des moindres!

Impact Événement, pionnier de la led en télé

Depuis 1987 Impact Événement est connu pour ses talents de prestataire événementiel appliqués à la convention et aux salons et depuis 1994 dans le milieu de la télévision.

Une antenne a même été spécialement créée à la Plaine Saint-Denis en 1998 pour accompagner les tournages télé et cinéma. Cette antenne est gérée par Philippe Journet et Fabrice Morcel.
C’est leur complicité avec Vincent Faure-Chappat qui a permis de faire évoluer le kit lumière de l’émission.


Nous avons fait appel aux souvenirs de Stéphane Fleury, Directeur associé d’Impact pour remonter le temps.

La toute première apparition d’appareils à Leds, en 2003…
…sur le plateau du « Hit Machine » avec les Ayrton Easycolor, des boules à Leds RGB.

SLU : Depuis quand utilises-tu de la led en TV ?

Stéphane Fleury : « Le premier plateau équipé était celui de Hit Machine en 2003. A l’époque avec le Easycolor, premier projecteur à leds Ayrton avec la complicité d’Alain Duc le directeur photo de l’émission. On a vite été persuadé que c’était l’avenir ! Tu pouvais faire des teintes incroyables et baisser la consommation de manière colossale. Ensuite, Thierry Rollin, le directeur photo de “Combien ça Coûte”, produite par Christophe Dechavanne nous a fait confiance.
C’était le premier plateau TV en France et peut-être même en Europe qui était éclairé à 80 % par des projecteurs à leds. Nous avons donc maintenant plus de 20 ans d’expérience de la lumière led, une analyse de son rapport à l’image et à la caméra, et une gamme de projecteurs motorisés très précis en température de couleur, en colorimétrie et à IRC réglable. »

La Led prend de l’ampleur avec Thierry Rollin, en 2004, sur le plateau de « Combien ça coûte ».
Les teintes sont incroyables, la température baisse considérablement et la consommation aussi.

Conclusion

– Assurer une lumière globale sur un plateau filmé par 10 caméras étalonnées.
– Donner du relief et de la profondeur au décor.
– Inventer une sémiologie qui structure l’émission et passer de l’ambiance blanche d’une cuisine à celle saturée et rouges, faisant monter l’angoisse de la dernière chance, ou dark blue pour les éliminations.
– Gérer les ombres des 8 cameramen mobiles.
– Soigneusement choisir et doser les projecteurs pour éviter l’effet smartie des leds qui solarise (un résultat trop souvent observé aujourd’hui sur les émissions de télé).
– Savoir éclairer les chefs pour les rendre “beaux”, mais sans les éblouir non plus.
– Faire en sorte que l’image véhiculée en hertzien ou par fibre arrive belle chez vous, quels que soit votre télévision et son réglage pour que finalement vous restiez concentrés sur le contenu…

C’est un multiple grand écart que Vincent Faure-Chappat effectue avec une rigueur, une longue expérience, un immense talent et une grande dose de créativité.


Equipe lumière Top Chef saison 12

Pupitreur Gran MA: Elliott Ganga ou Remy Nicollet
Chefs électro : Sylvain Divat ou Nicolas Lefievre
Electricien : Christain Comas ou Alain Thernisien


Plus d’infos sur le site Chapimage et sur le site Impact Événement