Le profile FORTE indique la couleur, 50 000 lumens annoncés, de haute qualité et durables grâce à son moteur de leds blanches interchangeable “Transferable Engine”.
En ajoutant ses innovations de précision… il est prêt à vous accompagner dans le futur. Équipé d’un moteur de leds blanches TE (interchangeable) de 1 000 W, 6700 K, le FORTE dispose d’un zoom couvrant une plage de 5 à 55 degrés pour répondre à toutes les applications en Beam, Spot et Wash pour poids inférieur à 40 kg.
La perte de flux habituelle au plus serré est en partie évitée grâce à une nouvelle technologie du zoom en attente de brevet Robe. Un système de boost de puissance produit une augmentation de flux de 15 % pour générer des faisceaux de type « sabre ».
Le nouveau système CMY développé par Robe, assure les transitions de couleurs les plus douces possible et le mixage le plus précis. Il se complète de 10 filtres dichroïques sur deux roues intégrant deux filtres pour augmenter l’IRC de 70 en natif, à 80 ou 90. Un CTO variable de 3 000 – 6 700 K permet au Forte de restituer les couleurs de peau en finesse.
Son système d’effets comporte deux roues de 6 gobos rotatifs et indexables ; deux prismes x6 (un circulaire, l’autre linéaire) superposables ; une roue d’animation rotative et indexable, un iris motorisé ultra-rapide.
Les deux Frosts progressifs, un doux 1° et un moyen 5° (pour créer des Wash soyeux) couvrent la totalité de la plage de zoom de 5 à 55 degrés sans aucune restriction.
FORTE dispose d’un système de découpe breveté à 4 couteaux orientables indépendamment sur ±25°, montés sur un module orientable sur ± 60°.
Ce projecteur répond à toute la collection de protocoles de commande : DMX 512, RDM, ArtNet, MA Net, MA Net 2, et sACN. Il offre un seul mode de 54 canaux DMX, un canal étant réservé au contrôle direct du Minus Green bien pratique.
Il embarque aussi la technologie EMS™ (Electronic Motion Stabiliser), qui assure une excellente qualité de mouvement dans les pires conditions de vibrations et assure des fins de course nettes et sans secousses, idéales pour le RoboSpot™ ;
C’est ainsi que depuis le 11 décembre, chaque vendredi, deux groupes viennent jouer en live sur une scène disposant de tout ce qu’il faut en termes d’éclairage, de son et de captation afin de fournir un programme complet diffusé en direct sur FaceBook ici
Le but de Cynergie est de permettre à chacun la pratique de son métier durant une période appelée à durer malheureusement encore de longues semaines. La décision a donc été prise de prolonger jusqu’au 19 février, et peut être même au-delà ce festival du vendredi soir qui a en plus le mérite de bien sonner malgré la compression de FaceBook.
Le plateau au sein même du dépôt de Cynergie.
Un certain nombre de marques partenaires a joué le jeu en prêtant du matériel et, surprise du chef, des films très bien faits par Cynergie, détaillent les caractéristique principales de ce dernier, de vrai petits infomercials diffusés avant et après les concerts.
Laurent Ghis sur le plateau du festival en train d’annoncer sa prolongation.
Lors de la soirée du 15 janvier deux fabricants et deux modèles ont été déployés et mis à l’honneur avec côté son Yamaha et la PM5 Rivage, prêtée avec le moteur RX et le stage Rpio 622, et pour la lumière Robert Juliat avec son moteur LED Sully.
Vendredi 22 janvier ce sera le tour du fabricant danois DPA. D’autres marques apporteront par la suite leur soutien et nous mettrons à jour cet article pour les citer toutes.
Il en va de même avec la programmation qui a déjà attiré 17 000 vues. Le 22 janvier vous applaudirez depuis votre salon Les doigts qui collent et Big Funk Brass, le 29 janvier Massto et Swinging Dice. La suite vous la retrouverez ici et sur la page FaceBook du prestataire amiénois.
Bravo à Laurent Ghis, le directeur de Cynergie qui redonne le sourire à son équipe, les intermittents et nombre d’artistes locaux. Par les temps qui courent, rouges comme une alerte bien connue, c’est Byzance !
Prolight & Sound aura lieu, mais en ligne, tout comme le Namm qui se déroule en ce moment même, en virtuel, et qui a ouvert le bal de la difficile équation pour les organisateurs de salons : offrir la même expérience en distanciel sans aliéner leur modèle économique et sans remettre en cause la grande messe humaine.
Car l’échange en présentiel revêt autant d’importance, si ce n’est plus, que de découvrir de nouveaux modèles ou marques. Nombre d’industriels et non des moindres, ont joué le jeu, le marché nord-américain restant un terrain de jeu trop important pour ne pas s’y montrer.
Messe Frankfurt ne baisse pas pour autant les bras, annonce dès à présent les dates du prochain Prolight & Sound aux 26 – 29 avril 2022 et nous fait parvenir le communiqué ci-dessous :
Chers exposants, visiteurs et tous ceux qui s’intéressent à Prolight + Sound,
Nous profitons de cette occasion pour exprimer nos plus sincères remerciements à l’industrie pour la confiance qu’elle a placée en Prolight + Sound 2021, pour son grand engagement dans une période particulièrement tendue, et en particulier pour la volonté de sortir des sentiers battus avec nous afin de réaliser un événement réussi dans cette situation extrêmement difficile.
Nous avons tous espéré nous retrouver à Francfort en avril. Ensemble, nous nous sommes engagés à revigorer l’industrie, à trouver des moyens de sortir de la crise et à nous inspirer mutuellement pour redémarrer l’activité événementielle. Cependant, nous savons également à quel point il est important d’établir le meilleur degré de fiabilité dans la planification d’un événement comme PL+S.
Actuellement, nous sommes confrontés à une interdiction de facto des manifestations et des événements accueillant du public en Allemagne – en plus de sérieuses restrictions de voyage. Il n’y a aucune amélioration en vue pour le moment. Par conséquent, en étroite concertation avec l’industrie du spectacle et de l’événementiel, nous avons décidé de nous concentrer sur 2022. Il n’y aura donc pas de Prolight + Sound à Francfort en 2021.
C’est une grande déception pour toute notre équipe, qui a commencé à travailler sur l’édition 2021 immédiatement après l’annulation de l’événement de l’année dernière. Néanmoins, avec vous, nous attendrons avec espoir. Malgré ces difficultés, nous vous proposerons de nouveaux formats d’échange et de contenu numériques sous la marque Prolight + Sound à la fois le premier jour initialement prévu du salon, le 13 avril 2021, et à d’autres dates tout au long de l’année.
Nous vous contacterons à ce sujet dans les prochaines semaines. Une chose est claire : après des mois d’arrêt, le désir d’événements et de divertissements sera plus grand que jamais. Idem pour le besoin de rencontres face à face.
Nous vous souhaitons, ainsi qu’à l’ensemble de l’industrie, beaucoup d’énergie positive dans cette situation économique et émotionnelle très difficile et surtout, restez en bonne santé. Nous nous réjouissons de vous revoir en personne du 26 au 29 avril 2022 à Francfort pour le grand redémarrage de l’industrie de l’événementiel.
Stephan Kurzawski
Senior Vice President
Messe Frankfurt Exhibition
Mira Wölfel
Director Prolight + Sound
Dr. Hendrik Müller-Giegler
Director Marketing Communications
Entertainment, Media & Creative
L’association La Semaine du Son portée par son fondateur et infatigable président Christian Hugonnet a pour but d’amener chaque personne à prendre conscience que le sonore est un élément d’équilibre personnel fondamental dans sa relation aux autres et au monde.
Pour cela elle étudie et conseille autour de 5 axes principaux : la santé, l’environnement sonore, Les techniques d’enregistrement et de de diffusion sonore, la relation image et son et enfin l’expression musicale et sonore.
Pour ce faire, chaque année elle organise une semaine de sensibilisation du grand public au son, permettant de nombreuses rencontres avec des professionnels.
Christian Hugonnet
Yamaha s’est engagée aux côtés de l’association comme d’autres partenaires et apporte un soutien logistique. Signalons aussi que cette nouvel édition de l’événement prend des accents internationaux grâce au patronage de l’UNESCO qui compte pas moins de 193 pays membres.
Pour cette édition 2021 de la Semaine du Son de l’UNESCO, qui se déroule chaque année au mois de janvier, de nombreuses manifestations sont organisées sur l’ensemble du territoire autour des problématiques liées au son et selon une approche transversale, à la fois médicale, économique, environnementale, pédagogique et culturelle.
Parrainée par Natalie Dessay et Ibrahim Maalouf, la 18e Semaine du Son propose de nombreux débats et concerts, à la fois en régions mais également dans des lieux mythiques via la Web TV accessible ici
Natalie DessayIbrahim Maalouf
Bien entendu la pandémie actuelle a modifié le déroulement de certains événements mais l’essentiel se déroulera et pourra être visionné sans inscription préalable, seule la participation aux forums le requiert.
Au cours des 120 dernières années, la National Association of Music Merchants (NAMM) est passée d’un petit consortium national de marchands de pianos à une énorme organisation éducative et de soutien vantant sans doute le meilleur salon professionnel du monde dédié à la fois aux affaires et au plaisir de faire de la musique.
Lorsque le très attendu NAMM Show 2021 a dû être annulé en raison de problèmes persistants de COVID, l’association a rapidement inventé une alternative numérique connue sous le nom de Believe in Music Week, du 18 au 22 janvier.
Le mixeur Chris Rabold.
L-Acoustics soutient pleinement le NAMM en parrainant un stand virtuel, où il va offrir huit sessions vidéo uniques sur une variété de sujets, le tout avec des questions et réponses en direct.
Les visiteurs peuvent également réserver des réunions en ligne avec les membres de l’équipe L-Acoustics, discuter en direct et recevoir un cadeau.
Christian et Jerry, ça sonne entre eux ;0)
On notera en particulier la session d’inauguration du stand, «Contour XO IEM Origins Story», animée par l’ingénieur FOH Chris Rabold (Bruno Mars, Lady Gaga, Beyoncé).
Il s’agira d’une discussion Zoom «au coin du feu» avec le fondateur et président de L-Acoustics, Christian Heil, et le fondateur et président de JH Audio, Jerry Harvey.
Cette conversation explore leurs origines dans l’audio professionnel et comment ils en sont venus à collaborer sur le moniteur intra-auriculaire Contour XO récemment lancé.
Josh Maichele.
«Immersive Audio for Houses of Worship» sera une autre session exceptionnelle, avec Josh Maichele, Application Manager de L-Acoustics en charge des lieux de culte pour les USA et Canada.
Animant une conversation avec les directeurs techniques de trois églises Mount Paran en Géorgie, Orchard Hills en Pennsylvanie et River Pointe au Texas pour savoir pourquoi ils ont chacun choisi la technologie L-ISA Immersive Hyperreal Sound pour leurs congrégations.
Le calendrier complet des sessions vidéo de L-Acoustics est le suivant (toutes les heures sont PST donc 8:00 a.m. équivaut à 17:00 en France):
Jeudi 21 janvier:
8:00 a.m. / 17:00 – L-ISA: L’audio immersif pour les lieux de culte
10:00 a.m. / 19:00 – La puissance de K3: Compact, Full-Range, Sans compromis
1:00 p.m. / 22:00 – L-Acoustics Creations: La puissance de l’Audio Pro à domicile
3:00 p.m. / 24:00 – L-ISA: Techniques de mixage immersif Robert Scovill
Vendredi 22 janvier:
8:00 a.m. / 17:00 – Contour XO IEM l’histoire: Une discussion avec C. Heil et J. Harvey
10:00 a.m. / 22:00 – A10: La solution pour l’Evénementiel de 50-5,000 personnes
1:00 p.m. / 22:00 – L-ISA Workflow: De la conception au show
3:00 p.m. / 24:00 – MILAN / AVB: L’audio et les données de contrôle dans un seul réseau
Carlos Mosquera Ingé application L-ISA.
En outre, Carlos Mosquera, ingénieur application L-ISA, plongera dans l’anatomie d’un mix L-ISA avec une performance binaurale et un tutoriel de mixage sur NAMM’s Believe in Music Gear TV au cours de la semaine.
« NAMM a toujours été bien plus qu’un salon professionnel », conclut Alan Macpherson, PDG de L-Acoustics Americas. « La portée de l’organisation dans le domaine de la promotion de la musique, du développement du marché et de l’éducation a été essentielle pour maintenir la solide position de leader du NAMM.
Alan Macpherson, PDG, L-Acoustics Americas.
Année après année, ils ont toujours fait le plein, malgré les changements radicaux du marché au fil du temps, et cela est démontré par l’effort intelligent et concerté pour mettre l’audio professionnel au premier plan.
Cette année, le NAMM a une fois encore relevé un nouveau défi, avec sa Believe in Music Week, une alternative bien pensée au salon en présentiel qui devrait offrir une excellente interaction. L-Acoustics est fier d’en faire partie, et nous sommes impatients de nouer des relations de qualité avec les clients nouveaux et existants ce mois-ci! »
L’enregistrement au 2021 NAMM Believe in Music Week se passe ici
La puissance du Proteus Maximus Elation a été mise à profit par Outside the Circle pour éclairer et fêter une fin d’année unique en son genre !
Avec l’interdiction des feux d’artifice et l’épidémie de la Covid-19 isolant les gens pendant le réveillon du Nouvel An, Ton Nieuwenhuis et Martin Ciesluk de Outside the Circle ont décidé d’apporter un peu de joie et de lumière aux habitants de la ville néerlandaise d’Hengelo.
«Nous avons donc mis en place un projet qui comprenait 21 remorques mobiles d’éclairage pour circuler dans les rues de la ville au soir du Nouvel An. A cause de la Covid, les gens ont été obligés de se séparer et notre action symbolisait quelque chose de plus grand pour les réunir.»
Le projet, appelé Het Hengelicht, prévoyait 8 emplacements d’éclairage fixes en plus de 21 véhicules tirant des remorques transportant chacune un Proteus Maximus entouré de quatre beam à source laser Xtylos Claypaky. Les emplacements fixes étaient, quant à eux, également pourvus d’un Maximus et de 8 Xtylos.
Martin Ciesluk explique qu’au départ, il ne savait pas quels appareils seraient les plus adaptés mais qu’il avait identifié la nécessité d’utiliser un appareil très puissant.
« Je savais que je voulais de la LED et que l’appareil devrait être assez brillant en plus de pouvoir supporter quelques secousses lors du trajet en remorque.
De plus, les autres projecteurs choisis nécessitaient des dômes aussi je voulais qu’il soit certifié IP65 afin de ne pas avoir à le protéger lui aussi. J’ai été heureux de découvrir le Maximus et notre budget nous a permis d’en obtenir 38 pour ce projet.
De plus, il possède un moteur LED hotspot adapté aux faisceaux volumétriques longue portée et consomme seulement 1 400 W. Un point important car adapté au petit groupe électrogène que nous ne voulions pas avoir à recharger trop souvent.
L’idée initiale de Martin était de choisir 30 emplacements dans toute la ville pour y installer des projecteurs, mais aussi pour éviter de provoquer un rassemblement tout en s’assurant qu’un maximum de gens puissent voir les faisceaux, la décision a donc été prise de rendre l’éclairage mobile.
« Nous voulions nous assurer que tout le monde dans la ville puisse profiter de l’évènement », explique Martin, qui considère ce projet comme une installation artistique. « Certaines personnes sortaient pour voir ce qui se passait tandis que d’autres regardaient par la fenêtre. Les gens nous applaudissaient et nous saluaient, leur accueil a été incroyable. »
Martin nous confie que les remorques ont pu couvrir près de 80 % des rues d’Hengelo. Les projecteurs ont illuminé le ciel avec une lumière blanche pendant quatre heures entrecoupées de 30 minutes de couleurs et de mouvements plus dynamiques marquant le Nouvel An. Le design était signé Ton Nieuwenhuis et Martin Ciesluk, Martin s’est également occupé de la programmation.
Outre la participation de sponsors pour financer ce projet, les ressources étaient également issues d’un financement participatif, ainsi que du conseil municipal d’Hengelo, qui, au vu de l’enthousiasme suscité sur les réseaux sociaux, s’est laissé convaincre.
Fondée par l’Australien Dave Martin à Covent Garden à Londres en 1971, Martin Audio n’a cessé de prospérer malgré des hauts et des bas au cours des cinq dernières décennies.
L’histoire de Martin Audio est un triomphe pour l’innovation, la conception, la fabrication et la durabilité britanniques avec une histoire de développement technique qui a jeté les bases de l’industrie du touring.
Martin audio et l’ensemble de l’industrie anglaise du touring a bénéficié de l’aide d’une bande de frenchies dingues de son réunis sous la bannière tout aussi historique de Régiscène ;0)Dom Harter
Dom Harter, directeur général, a déclaré: «Bien que nous soyons conscients que les restrictions liées au COVID sont toujours fermement en place, il s’agit d’un jalon qui doit être célébré avec style».
Pour marquer l’occasion, Martin Audio a créé un nouveau -beau- livre, détaillant son illustre histoire et rempli de photographies qui sentent bon le rock. Celui-ci est disponible dès maintenant en ligne et en version imprimée à partir de février.
Une vidéo est également disponible en ligne pour marquer les 50 ans ci-dessous.
2021 devrait également être une année prolifique, avec de nombreux développements de produits et logiciels en cours pour perpétuer l’héritage de l’entreprise.
Dom Harter a ajouté: «Nous avons posé tant de jalons chez Martin Audio que nous voulons maintenir cet élan. Nous espérons vivement que nous pourrons célébrer tout cela, face à face avec nos nombreux partenaires, clients et amis du monde entier. »
Earls Court en 1973. Les Pink Floyd très fort et clair.
Sous réserve de restrictions, les plans vont dans le sens d’organiser une grande fête en septembre en lien avec la série de journées portes ouvertes de la société auxquelles tous les partenaires internationaux seront invités.
Comme toutes les grandes productions artistiques, le Lac des Cygnes, chef-d’œuvre de Tchaïkovski se prête merveilleusement aux interprétations modernes comme celle du Ballet Preljocaj, actuellement tournée en Europe.
Créée et chorégraphiée par Angelin Preljocaj, lauréat du Grand Prix National de la Danse, cette production, a débuté au Grand Théâtre de Provence, devant un public respectant la distanciation sociale.
Silens 2 Profile Chauvet Professional.
Les 27 danseurs du ballet évoluaient dans la lumière d’Eric Soyer qui impliquait des projecteurs Silens 2 Profile Chauvet Professional.
« Nous avons découvert ce projecteur lors d’une démonstration réalisée par RT-Events dans la toute nouvelle SMAC d’Aix en Provence, déclare Luc Corazza, directeur technique du Ballet Preljocaj.
Nous étions cinq à assister à cette démonstration, et nous avons tous été séduits par sa gestion des couleurs, son frost variable, l’efficacité du module de découpe avec une projection des couteaux droite même à ouverture maximale. Et en effet, il est totalement silencieux ».
Impressionnée par cette démonstration, l’équipe technique du Ballet Preljocaj a rapporté un Maverick Silens 2 profile pour l’essayer dans son propre théâtre de 1 400 places. Ce nouvel essai les a convaincus. Ils ont acquis 14 projecteurs pour la tournée du Lac des Cygnes.
La quantité initiale retenue était de 12 projecteurs, mais elle a été augmentée à 14 unités afin de maintenir la cohérence globale du kit lumière. Ils sont répartis sur deux perches réglées à des hauteurs différentes, supportant chacune sept luminaires.
N’ayant absolument aucun ventilateur pour refroidir son moteur de leds blanches de 560 W, le spot à couteaux Maverick Silens 2 Profile fonctionne dans un silence total, pour le plus grand confort des musiciens et spectateurs.
L’éclairagiste Eric Soyer s’est également appuyé sur ses gobos pour créer des visuels immersifs, des effets d’eau et de feu très réussis.
« Eric Soyer a fait un travail magnifique, a déclaré Luc Corazza. Boris Labbé, qui est en charge de la vidéo, a également joué un rôle essentiel dans le succès de cette production. »
Du 25 décembre (cadeaux ) au 13 janvier, les shows vidéo des 74 participants aux Robe Awards ont été diffusés sur la page Facebook de “C’est qui le patron” et le public a voté. Sur 4 vidéos mises en ligne chaque jour, deux ont été retenues.
En ajoutant les repéchés, 40 joueurs ont atteint la phase des ¼ de finale qui démarre le 15 janvier avec de nouvelles programmations.
Pour ceux qui n’ont pas suivi, Robe Lighting France, MursDeLeds et CQLP!, sont à l’initiative des Robe Awards, un concours invitant les pupitreurs professionnels et amateurs de tous secteurs à programmer un show lumière sur une scène virtuelle en 3D.
Lancé depuis novembre 2020, l’événement fait son chemin. Après les pools de sélection arrive la phase quart de finale Chaque soir, jusqu’au 24 janvier, le public est invité à voter pour une des 4 vidéos diffusées sur la page Facebook CQLP.
Il y a de l’ambiance sur cette page. Tout un chacun y va de son commentaire. Compliments, encouragements, questions et râleries nous régalent presqu’autant que les shows. Les amis de la page sont accros et très sensibles au respect des règles.
Pour les organisateurs “C’est qui le Patron”, MursDeLeds et Robe France que nous avons retrouvés lors d’une visioconférence, le règlement est carré mais laisse la part belle à la fantaisie.
De gauche à droite, Bruno Garros, Robe France – Yannick Duc, CQLP – Séléné Grandchanp (CQLP) – Jean-Philippe Fouilleul, Robe France – Maxime Raffin, CQLP/M-Light – Quentin Douriez, CQLP.
SLU : En visionnant les shows, on observe que certains motorisent un pont, projettent de la vidéo, inversent leur caméra… Ils ont finalement une grande liberté de création qui ne fait pas l’unanimité du public. Quelles sont les limites ?
Yannick Duc (CQLP) : Les limites les vraies sont de respecter le nombre de machines, leurs références, leur position et mode DMX. La caméra aussi doit être fixe. Les joueurs et joueuses choisissent sa position mais une fois pour toutes.
Ce sont des règles qui permettent de comparer les différentes prestations. Partant de là, on accepte que la caméra soit retournée, on tolère la motorisation d’un pont dans des limites raisonnables. Si le pupitreur par exemple joue du rameur dans tous les sens, on lui demande de refaire son show.
Maxime Raffin (CQLP) : On ne peut pas imposer des règles trop castratrices car ce concours est avant tout un jeu. Certains ont des initiatives et c’est ce qui fait aussi avancer notre métier.
Bruno Garros (Robe Lighting France) : Ce concours doit rester un jeu, c’est la raison pour laquelle le règlement est souple. Cet événement monte en puissance mais nous ne sommes pas une académie ou une école. On est juste là pour créer de l’optimisme pour embarquer tous ces gens dans une aventure avant tout ludique. Ensuite, si cela peut permettre de révéler des nouveaux talents et faire naitre des vocations ce sera aussi tout bénéfice pour le métier.
Yannick Duc : On fait le maximum pour faire plaisir aux joueurs, au public et à nous-mêmes. Ca fait du bien de rester connecté à la lumière pour que le non essentiel demeure essentiel. Beaucoup de pupitreurs ont perdu leur travail, pensent même à se recycler.
Ce concours est un moyen de rester motivé, porté par la dynamique du public, et de se lâcher, hors du cadre habituel formé par une production ou un directeur artistique.
SLU : Qui sont les participants ? Viennent-ils essentiellement du secteur de la télévision comme les nombreux inscrits à votre page Facebook ?
Maxime Raffin : Aucune idée, dans la liste on ne reconnaît pas grand monde donc je pense que les pupitreurs de concert et tournée sont plus nombreux au contraire.
Yannick Duc : il y a certainement des jeunes qui n’ont pas l’habitude de travailler avec un kit aussi gros que celui que nous avons proposé. Il y a des gens qui ont galéré. Quentin Douriez qui est membre de CQLP en a aidé à ouvrir notre fichier, faire répondre les machines, les utiliser dans le bon mode, utiliser le time code, envoyer leur vidéo.
Maxime Raffin : Je rappelle que les joueurs restent anonymes pour ne pas influencer le vote, même si on devine que certains ont prévenu leurs potes.
SLU : Y a-t-il des pupitreuses ?
Maxime Raffin : Oui il y en a quatre, nous en sommes enchantés.
SLU : Et des joueurs situés hors de nos frontières ?
Jean-Philippe Fouilleul (Robe Lighting France) : Oui, nous en avons plusieurs de Belgique et Suisse, un de Turquie et un de Chine.
SLU : Est-ce que le kit lumière change pour la phase des quarts-de-finale ?
Jean-Philippe Fouilleul : Non, le kit reste finalement identique mais les machines, qui étaient bridées pour certaines en mode basique comme la Tetra2, passent en mode full donc le nombre d’univers DMX de commande passe de 8 à 14. La musique est différente et la durée de show descend à une minute.
Plan de feu du kit vue de dessus.Plan de feu vue de face.Légende des symboles et nombre de machines par référence.
SLU : Les sélectionnés n’ont que deux jours pour programmer leur show ?!!
Jean-Philippe Fouilleul : Non. CQLP a déjà reçu toutes les vidéos. En considérant que tous les joueurs étaient des quarts-de-finalistes potentiels, il leur a été demandé au démarrage d’envoyer deux shows, celui des pools de sélection et celui des quarts.
SLU : Le niveau vous paraît intéressant ?
Jean-Philippe Fouilleul : Je ne suis pas un expert, juste un passionné mais je suis bluffé. Tous les candidats sont super-impliqués. Il y a des niveaux différents certes, des débutants et des professionnels, mais tous les shows sont de qualité et le contenu intéressant.
Bruno Garros : Le retour que j’ai de nos clients est que ce concours apporte un peu d’optimisme et d’ondes positives dans une période complexe. CQLP poste tous les jours 4 nouvelles vidéos et on enregistre chaque soir de 100 à 250 votes avec un pic à 550.
Les éclairagistes trouvent aussi l’initiative intéressante dans la mesure où on valorise le métier de pupitreur qui est en mutation aujourd’hui avec des outils plus techniques. Les jeunes geeks qui arrivent sur le marché ont une approche différente qui les intéresse.
L’idée des Robe Awards est d’apporter une bulle de plaisir aux joueurs et au public en cette période si triste qui les prive de leur passion.
Rendez-vous à partir de demain le 15 janvier et jusqu’au 24 janvier sur la page CQLP pour visionner de nouveaux shows plus spectaculaires avec des machines débridées entraînées par AC-DC. Si lors des pools, chaque projet portait un numéro, pour les quarts de finale CQLP a choisi des noms d’animaux associés à une couleur de la gamme Le Filter : anonymat toujours !
Ensuite viendront les demi-finales avec 20 joueurs et la finale, 10 joueurs, le 4 février avec un vrai kit sur un vrai plateau équipé par MursDeLeds et un jury d’éclairagistes de renom. Nous y reviendrons.
L’Avantis Allen & Heath est une console de mixage numérique, dotée du puissant processeur FPGA XCVI 96kHz, équipée de deux écrans tactiles Full HD et qui totalise 64 voies d’entrée et 42 bus de mixage.
Le châssis en métal intégrant les poignées
A mi-chemin entre la série dLive et SQ, l’Avantis complète l’offre de consoles numériques Allen & Heath.
Cette dernière est équipée de deux écrans tactiles Full HD, une interface UI qui fait le lien entre les contrôles virtuels et physiques, 64 canaux et 42 bus. L’ensemble réside dans un châssis en alliage métallique moderne à la fois très léger et particulièrement robuste.
Une console de mixage alliant puissance et légèreté
L’Avantis est la troisième console Allen & Heath dotée du moteur FPGA XCVI à 96kHz. Ce processeur permet le traitement des 64 entrées et 42 bus, tout en assurant une cohérence de phase sur toutes les sorties de mixage. De même, il autorise différentes résolutions pour une précision ultime, une diminution du bruit et une très faible latence de 0.7ms.
Les écrans HD et le très grand nombre de paramètres affichés !
Le traitement DEEP est pris en compte par le moteur et cela permet d’intégrer directement des plugins (pré-amplis, égaliseurs graphiques, compresseurs) dans les entrées et canaux de mixage sans latence supplémentaire.
Allen & Heath annonce que le poids de cette nouvelle console de mixage est de seulement 26 kg malgré les deux grands écrans HD et sa structure intégralement métallique.
Continuity UI : une interface intuitive
La console de mixage Avantis est équipée de deux écrans tactiles 15,6 pouces d’une résolution 1080p Full HD. L’interface Continuity UI établit un lien fluide entre les touches physiques et les deux écrans de contrôle pour une utilisation intuitive et instantanée.
Multiples possibilités d’extensions
Grace au SLink, l’Avantis devient flexible et peut être connectée à l’ensemble des extensions audio Allen & Heath disponibles. De même, l’ajout d’une carte DANTE à la console de mixage, permet d’y connecter les boîtiers DANTE Allen & Heath.
L’arrière de l’Avantis avec deux cartes présentes, la superMADI & la Waves V3
Plugins dPack
La console de mixage Avantis est livrée avec de puissants outils de traitement afin de répondre aux demandes des utilisateurs ainsi qu’aux différentes situations auxquelles ils sont confrontés. Si le technicien désire étendre les possibilités et performances de l’Avantis, il peut obtenir des plugins en option, tels que DEEP, Dyn8 ou encore Dual Stage Valve Preamp, contenus dans la licence dPack. En outre, les nouvelles émulations et prochaines mises à jours dPack seront offertes sans frais et pour toujours.
Un aperçu de DEEP
Dante, Waves et beaucoup plus !
En local I/O, l’Avantis comptabilise 12 entrées et 12 sorties XLR analogiques ainsi qu’une entrée et deux sorties stéréo AES/EBU. La console est également dotée de deux ports I/O additionnels qui peuvent être connectés avec toute la gamme actuelle des cartes dLive, dont les cartes DANTE (64×64 et 128×128), Waves, gigaACE, MADI et d’autres encore.
Le champ d’action de l’Avantis se voit donc élargi et peut convenir à des enregistrement multi-pistes ou à une utilisation dans un système de consoles façade et retour.
Un combo puissant et abordable, Avantis et les stage GX4816
L’Avantis est disponible au prix conseillé de 8 082 € HT
Londres a accueilli la nouvelle année avec une animation spectaculaire de toute la ville, une explosion de lumières, d’artifices, de drones et de lasers, envoyant un message de remerciement et d’espoir à la nation et au monde.
L’agence événementielle Jack Morton, a contribué à développer le concept original et a travaillé en partenariat avec le bureau du maire de Londres et une équipe d’experts dévoués pour créer cette expérience extraordinaire.
Photo @Patrick Straub. Autorisation de Jack Morton Worldwide
Le show de 10 minutes, conçu pour être visionné à domicile et créé en collaboration avec la BBC, a été diffusé en direct sur BBC1 et regardé par un public mondial de millions de téléspectateurs.
L’équipe créative de Jack Morton a travaillé en collaboration avec On the Sly pour la production musicale, Titanium Fireworks pour la conception pyrotechnique et Skymagic pour les essaims de drones.
L’éclairage de l’événement a été conçu par Durham Marenghi et son associé pupitreur Paul Cook. Un kit spectaculaire de 168 Claypaky Mythos 2 et 168 Elation Proteus Hybrid a été fourni et installés sur le London Bridge par Lights Control Rigging sous la direction de Rob Watson.
Durham Marenghi a fait appel à l’expertise de ER lasers, de l’équipe Signify pour Illuminated River, Armadillo et Tower Bridge, Stadium FX à Wembley et de l’équipe Woodroffe Bassett pour le gratte-ciel Shard afin d’intégrer les effets à l’échelle de la ville dans un spectacle de lumière mémorable pour annoncer ce qui sera une bien meilleure nouvelle année pour tous.
Les audiophiles passionnés exigent une expérience d’écoute détaillée et haute-fidélité à domicile mais aussi dans tous leurs déplacements. Les nouveaux modèles d’écouteurs IE 300 adoptent une version tirée du transducteur Extra Wide Band (XWB) 7 mm de la marque, fabriqué au siège de l’entreprise en Allemagne, pour une grande qualité de son, une signature bien équilibrée et une excellente précision sonore.
Chaque composant a été réglé avec soin pour offrir le meilleur rendu. La membrane est optimisée pour atténuer les résonances naturelles et la distorsion harmonique totale (THD < 0.08 % à 1 kHz, 94 dB).
Le volume à l’arrière du transducteur a été conçu pour minimiser les réflexions à l’intérieur de la coque et la chambre de résonance évite l’effet de masque dans le conduit auditif pour des aigus clairs et détaillés.
Le moteur avec la membrane, digne d’un 18” alors qu’elle ne fait que 0,27” !
Avec une réponse en fréquence de 6 Hz – 20 kHz, les écouteurs IE 300 délivrent des aigus d’une grande netteté avec une musicalité chaude et subtile qui confère plus d’intimité aux voix.
« Pour les passionnés d’audio, chaque détail compte. C’est donc avec un soin méticuleux que nous avons conçu les écouteurs IE 300 afin que ceux qui les portent perçoivent chaque nuance de la musique », déclare Jermo Köhnke, chef de produit chez Sennheiser.
« Les écouteurs IE 300 garantissent une grande expérience audio, en toutes circonstances, dans tous les contextes »
Confort soigné au service de l’audio
Le design des écouteurs IE 300, inspiré du monde de l’audio professionnel, leur assure des niveaux exceptionnels de confort et de longévité. Côté ergonomie, les contours d’oreille flexibles s’ajustent individuellement et les embouts en silicone et à mémoire de forme sont fournis en trois tailles (S/M/L).
Outre le confort et le maintien lors de longues sessions d’écoute, ces propriétés garantissent une isolation optimale des bruits ambiants pour une écoute sereine en mouvement et dans les environnements bruyants.
Des années de plaisir d’écoute
Le câble facilement remplaçable avec sa prise infiniment plus fiable que les doubles petites pinoches habituelles; un vrai plus.
Le câble 3,5 mm fourni avec les écouteurs IE 300 est renforcé en para-aramide ce qui lui confère une stabilité pour plusieurs milliers de cycles de torsion. Il est très simple à remplacer au besoin.
Pour protéger de l’arrachage, le connecteur plaqué or MMCX Fidelity+ est logé dans une fiche de 4,8 mm de large. Des câbles symétriques avec connecteurs 2,5 mm ou 4,4 mm sont également disponibles en option.
L’IE 300 est livré avec un étui de transport premium robuste et pratique.
Les écouteurs Sennheiser IE 300 seront disponibles à partir du 19 janvier au prix conseillé de 299 euros.
Un bref film pour découvrir le transducteur embarqué
Données techniques
Impédance : 16 Ω
Type de transducteur : Dynamique large bande, à chambre de résonance
Poids sans câble : 4 g
Pression maxi (SPL) : 124 dB (1 kHz / 1 Vrms)
Couplage : In-Ear
Longueur Câble : 125 cm
Réponse en fréquence : 6 Hz – 20 kHz
THD, distorsion harmonique totale : < 0,08 % (1 kHz, 94 dB SPL)
Chargé par un service régional de santé publique à Eindhoven de trouver une solution efficace pour un nouveau centre de test Covid-19 et permettre à ses 18 stands test de signaler un besoin d’assistance technique, Backbone International s’est tourné vers Green-Go, spécialiste des communications numériques.
Backbone est bien habitué à fournir les meilleures solutions techniques pour différents types d’environnements. Face à ce défi de signalisation dans le cadre d’un projet d’intégration de systèmes pour une installation de test à Eindhoven, ils se sont tournés vers Green-GO et ses unités d’indicateur d’appel Beacon. Développées pour l’industrie événementielle, les balises Beacon ont un boîtier extérieur transparent et s’allument lors de la réception d’un appel.
Daniël Zwaan, de Backbone, explique : « Le centre de tests Covid comprend deux allées de neuf stands. Le client avait besoin que les employés de chaque stand aient un bouton sur lequel appuyer en cas de problème technique. Cela devrait déclencher une lumière rouge à leur comptoir, et une autre dans la salle de contrôle, indiquant le lieu de demande d’assistance. L’employé ou l’ingénieur support technique devrait alors être en mesure de désactiver le voyant rouge une fois le problème résolu. »
Zwaan poursuit : « Nous recherchions un système existant pour ce projet. Green-GO était une solution de communication intelligente et rapide à installer. » Plus précisément, la solution Beacon a donné à l’équipe Backbone l’avantage d’être facilement disponible, rapide à programmer et appuyée par le support technique renommé de Green-GO.
Le spécialiste technique Henk-jan Blok et l’équipe de l’usine Green-GO de Gemert, aux Pays Bas, étaient prêts à modifier le logiciel au besoin pour adapter le produit à l’application. Le fait que la technologie de Green-GO peut être facilement installée sur un réseau Ethernet existant a également été un avantage.
Zwaan déclare : « Nous pouvons intégrer le système Green GO à notre vaste réseau qui combine toutes les solutions intelligentes nécessaires au fonctionnement de la station de test, y compris la surveillance de la température, le contrôle de sécurité, les communications, Internet, les logiciels de laboratoire, le contrôle du cloud et le contrôle de la qualité de l’air. C’était très facile à utiliser. Il ne nous a fallu qu’une journée pour intégrer et tester toutes les balises Beacon. »
Silvio Cibien de Green-GO déclare : « Il est toujours gratifiant de voir des implémentations innovantes de notre technologie, qui offre autant d’avantages en termes de flexibilité, de facilité d’utilisation et de fiabilité, mais nous sommes particulièrement ravis d’avoir pu assister un fournisseur de solutions expert comme Backbone International pour fournir ce service vital. »
Le système d’indicateur d’appel Beacon n’est qu’un accessoire du système d’intercom sur Ethernet de Green-GO Digital, qui comprend des systèmes de communication filaires et sans fil pour les équipes de production d’événements dans une grande variété d’environnements.
Vectorworks Spotlight, logiciel de CAO DAO et de rendering évolutif qui ajoute le calcul de charge et un visualiseur à ses fonctions de base avec des capacités d’import/export dans de multiples formats dont le MVR, est utilisé dans le groupe Novelty à hauteur de 46 licences. David Dauphin les a regroupées sur un serveur réseau. Elles sont ainsi accessibles à l’ensemble des sociétés du groupe : Alabama, Dushow, Magnum, Potar…
David Dauphin, membre de la direction technique de Novelty, référent CAO-DAO.
Membre de la direction technique de Novelty, David Dauphin a démarré sa carrière dans le son professionnel.
Ingénieur du son studio en 89, puis en live pour des petits groupes de musique en région parisienne, il décide de suivre une formation de régisseur général qui le conduit à La Cité des Sciences et sur la route du Ricard Live Music.
En 1994, il intègre la société de prestation JLT et dans la lignée Novelty dont il est aujourd’hui le référent CAO-DAO.
SLU : David, depuis quand utilisez-vous Vectorworks ?
David Dauphin : J’ai commencé à utiliser Vectorworks en 1998 chez JLT pour dessiner les schémas d’implantation du matériel audiovisuel dans les salles de concerts. A l’époque je faisais les plans techniques sur Claris Cad. Vector était intéressant car offrait des outils plus poussés pour construire des bibliothèques, pour créer des tableaux et faire l’inventaire du matériel intégré aux plans.
Il permettait aussi de dessiner les salles car il est, à la base, destiné aux architectes. On pouvait ainsi dessiner des salles plus précisément avec les ouvertures, les portes, les rampes d’accès à la scène, le toit. Je suis passé doucement sur Vector car j’avais à refaire toute la bibliothèque de symboles de A à Z. Et JLT a basculé complètement sur Vector en 2000.
SLU : Combien de licences aviez-vous chez JLT ?
David Dauphin : Au départ nous avions 2 licences, la mienne et celle d’Olivier Hagneré (aujourd’hui Directeur Général de Novelty). Puis nous sommes passés à 4, et quand JLT est passé chez Novelty, il n’y en avait pas moins d’une dizaine.
Aujourd’hui, le groupe formé par Novelty, Magnum, Dushow, Potar, Alabama,… est propriétaire de 46 licences : 43 Vectorworks Spotlight, 3 Vectorworks Studio et deux modules de calcul de charge Braceworks.
Toutes les licences sont sur un serveur réseau et peuvent être déployées pour 140 utilisateurs enregistrés. Il n’y a jamais autant d’utilisateurs simultanés. Ils sont 40 au maximum en pleine période d’activités.
Riyadh Seasons, une prestation de Novelty en Arabie Saoudite.
SLU : Avez-vous souscrit au contrat de maintenance VSS ?
David Dauphin : Oui, le contrat de maintenance Vectorworks Service Select nous permet d’avoir la mise à jour du logiciel chaque année, et l’accès à une assistance technique prioritaire.
SLU : Quand avez-vous adopté le plug-in Spotlight ? Dès son arrivée en France ?
David Dauphin : Non, pas immédiatement. Nous travaillions essentiellement avec des éclairagistes indépendants qui faisaient leur patch eux-mêmes et nous importions leurs fichiers dans nos schémas d’implantation technique généraux avec nos bibliothèques qui intègrent des milliers d’objets.
Nous sommes passés à Spotlight quand son module Braceworks est arrivé en France en 2018. Entre-temps, le groupe avait grossi, intégré des chefs de chantier et des éclairagistes en fixe qui eux avaient besoin d’un outil en interne pour faire leurs plans de patch. Spotlight, nous offrait la possibilité d’aller plus loin en lumière, vidéo, structure et son. Et surtout, Braceworks nous permettait de faire les calculs de charge quasi instantanément.
Spotlight utilise des symboles augmentés des paramètres de poids, de photométrie, de patch pour les projecteurs ou de résistance des matériaux pour la structure. J’ai complété tous nos symboles pour qu’ils puissent être compatibles avec le logiciel. Maintenant nous travaillons tous sur Vectorworks Spotlight
Même projet Riyadh Seasons. Schéma 3D de l’ensemble du projet : structure, vidéo, éclairage, son avec un code couleur déterminé par David pour plus de lisibilité.
SLU : Pour quels types de projets l’utilisez-vous ?
David Dauphin : Tous les projets du groupe, en concert, TV, événementiel. On commence par dessiner le plan général du site qui passe ensuite chez l’éclairagiste. Ce dernier qui va poser sa structure et poser ses projecteurs, faire son patch. Le sondier va choisir la référence des enceintes, affiner ses réglages d’angles, le rigger va gérer toute l’accroche et le levage puis le blocker ajoute la distribution électrique.
SLU : Quelles sont vos missions chez Novelty ?
David Dauphin : Je fais des plans d’implantations générales, la vérification de la structure, les calculs de charges et l’inventaire matériel des opérations. Eventuellement je soulève les problèmes soit par rapport au lieu, soit par rapport au matériel. Je travaille surtout pour Novelty et quand nous avons un projet commun avec une autre société du groupe, on se passe nos fichiers.
Pour cela, j’ai créé un modèle pour tout le groupe. Ce modèle est vierge, par contre il contient toute la nomenclature toute la structure des classes et des calques ce qui est très important dans Vectorworks, ainsi que des dizaines de tableaux d’inventaires. Les classes, les objets sont tous déjà paramétrés de la même manière. Si je dessine un plan complet, la structure va être en rouge pour tout le monde, l’éclairage en vert, le son en bleu, la vidéo en violet. Chacun a son cartouche. On part du même modèle en réseau et on essaie ainsi de rationaliser la méthode de travail.
Calcul de charge global du projet.Zoom sur le schéma ci-dessus.
SLU : Quels sont ses avantages de Spotlight comparés à la concurrence ?
David Dauphin : Avec le module Braceworks, Spotlight nous permet de faire des calculs de charge et des descentes de charges précis et très rapidement. En cela il n’a pas de concurrents sur le marché. Il est moins cher que des équivalents destinés aux ingénieurs et que peu de gens dans le milieu du spectacle sont capables d’utiliser.
SLU : Utilisez-vous le module de prévisualisation Vision, les fichiers GDTF ?
David Dauphin : Dans l’équipe, deux personnes pratiquent Vision avec deux univers DMX en standard. La version payante propose plus d’univers, nous ne l’avons pas acquise pour le moment. Les fichiers GDTF de librairie universelle intègrent des données photométriques précises et complètes des projecteurs. Sur le site de partage des fichiers, GDTF Share on constate qu’ils ne sont pas très nombreux à être chargés par les fabricants. Une grande majorité d’entre eux sont créés par des utilisateurs. Pour les utiliser, il faudrait reprendre les docs constructeurs et tout vérifier.
En outre, l’import et l’export de fichiers en .mvr qui intègrent le GDTF et la géométrie 3D, entre Vectorworks Spotlight et une console GrandMA nécessite de prendre des précautions. Mais c’est l’avenir, on en attend beaucoup.
SLU :Que pensez-vous du module ConnectCAD ?
David Dauphin : On s’y intéresse, j’ai déjà un numéro de série pour le tester. ConnectCAD est plus abouti que le logiciel que nous utilisons actuellement pour faire des synoptiques de câblage. Il va plus loin en termes de compatibilité entrée sortie, tant pour les connecteurs que les protocoles et tensions de signaux. Il est capable de détecter les erreurs de câblage.
Lorsque la ville de Seattle, USA, a été obligée d’adapter ses célébrations habituelles de la Saint Sylvestre en raison de la Covid-19, elle a décidé d’offrir un show virtuel de cartographie du ciel sur le bâtiment le plus emblématique de la ville.
Ce spectacle aussi bluffant que magnifique était accessible en streaming à tout un chacun confortablement installé dans son salon en toute sécurité sanitaire.
Une collaboration est née entre la société de production d’événements, Modern Enterprises LLC et le spécialiste de la cartographie de projection Maxin10sity pour créer ce spectacle révolutionnaire impliquant des lumières virtuelles, une projection et des effets spéciaux superposés à des images en direct du monument Space Needle et du ciel qui l’entoure.
Le concept de “cartographie du ciel” est venu au PDG et fondateur de Modern Enterprises, Terry Morgan, dans un rêve. « C’était tellement vivant et coloré que j’ai réveillé ma femme pour le lui raconter, déclare Morgan. Plus tard, quand Karen Olsen (directrice du marketing de Space Needle) m’a confié qu’il était impossible cette année de réunir une foule devant un feu d’artifice, je lui ai parlé de mon rêve de “cartographie du ciel”, et elle a adoré l’idée.»
Morgan s’est directement adressé à l’un de ses fournisseurs réguliers, Maxin10sity, avec un “mood board” et une poignée d’images, dans l’espoir d’une collaboration pour faire de son rêve une réalité. « J’ai travaillé avec Tamás Vaspöri (directeur général de Maxin10sity) pendant des années et j’ai toujours été très impressionné par ce que nous avons pu créer ensemble, et en particulier le Borealis Festival of Light ici aux États-Unis, qui a fait ses débuts devant une foule de plus de 120 000 personnes », raconte Morgan.
L’équipe n’avait que deux mois pour réaliser ce concept sans précédent de cartographie des projections, des lumières et des effets spéciaux dans le ciel ! « Il y a des défis dans toutes les productions mais, parce que ce spectacle est nouveau, nous avons dû être très préparés et réfléchir à tout deux fois, déclare Vaspöri. Nous avons dû travailler un peu plus le story-board mais, une fois terminé et approuvé par le client, nous avons pu avancer sur la partie animation / production. »
« La finalité d’une diffusion de show virtuel nous a en fait donné beaucoup de liberté. Nous voulions faire brouiller la frontière entre le virtuel et le réel, au point où les gens ne puissent pas faire la différence. Nous avons beaucoup parlé avec Terry de son rêve ; en gardant toujours à l’esprit ce qui passerait le mieux à l’écran et comment émerveiller le public et susciter l’effet “wow”. »
Le spectacle lui-même devait être une combinaison d’effets de lumière subtils et d’images explosives en mouvement, presque surréalistes.
Un autre aspect clé de The Dream était la musique d’accompagnement, qui a été fournie par Daniel Sadowski ; spécialiste de la création de bandes sonores pour bandes-annonces de films et jeux vidéo.
« La musique est une partie très importante de la production, déclare Vaspöri. « Nous avons travaillé avec Global Illumination sur toute la production, avec qui nous avons collaboré plusieurs fois dans le passé. »
Les prises de vues de la série ont été filmées à l’avance à l’aide de trois caméras 4K filmant simultanément à partir de trois endroits. La séquence entière a été parcourue deux fois pour générer six perspectives de prises de vues différentes, qui puissent ensuite être entrecoupées avec des images verticales et intérieures du bâtiment.
« Malgré les apparences, aucun drone n’était nécessaire, dit Morgan. Tout ce dont nous avions besoin, c’était de bonnes caméras et des bonnes personnes pour les faire fonctionner. » L’émission entière a été préenregistrée et diffusée en direct depuis les studios de KING TV à Seattle, avant d’être diffusée dans le monde entier. Selon un porte-parole de Space Needle, l’émission a généré plus d’un million de vues en streaming au cours des seules premières 24 heures.
« Il y a beaucoup de défis lorsque vous faites quelque chose qui n’a jamais été fait auparavant, déclare Morgan. Avec la formidable équipe d’assistance de Maxin10sity, de Space Needle, de KING 5 TV et de T-Mobile, nous avons déplacé des montagnes en très peu de temps pour créer un événement virtuel spectaculaire de la Saint Sylvestre comme personne ne l’a jamais vu auparavant. »
Alors que les applaudissements continuent d’affluer pour The Dream, son succès presque incroyable soulève une question très importante : cet ambitieux rêve devenu réalité pourrait-il être poussé plus loin, dans le monde réel ? Tamás Vaspöri de Maxin10sity en est certain.
« Les faisceaux lumineux et les effets de cartographie sur la structure pourraient être réalisés aujourd’hui, sans de problème », déclare-t-il. Nous pourrions projeter sur des écrans spéciaux maillés afin que le public puisse voir des effets holographiques et (avec suffisamment de luminosité de projection) et même projeter sur les nuages. Dans cet esprit, je dirais que la cartographie du ciel dans la vraie vie n’est pas trop loin. C’est juste une question de technologie et de temps. »
A propos de Maxin10sity
Fondé par László Czigány, András Sass et Tamás Vaspöri en 2014, Maxin10sity est un spécialiste hongrois du vidéomapping animé par la passion et la créativité. Utilisant les dernières technologies, l’entreprise a déjà remporté de nombreux prix pour son travail en France, en Allemagne, en République tchèque et en Hongrie.
Maxin10sity détient le record du monde de la plus grande projection jamais réalisée sur un bâtiment administratif : le palais du Parlement à Bucarest, en Roumanie.