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Shure lance SLX-D, une nouvelle liaison accessible et performante

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Pionnier de la microphonie sans fil, Shure franchit une nouvelle étape avec le lancement de SLX-D, un système numérique sans fil qui, même dans un environnement RF encombré, offre aux salles de jauge modeste une grande fiabilité de la liaison HF et une excellente qualité sonore à un coût raisonnable.

Configuration simplifiée, conception mécanique repensée, cette nouveauté vient compléter le catalogue de systèmes numériques sans fil de Shure, en remplacement de la version analogique initiale SLX.

De bas en haut le récepteur double SLXD4D, celui simple SLXD4, l’émetteur body pack SLXD1 et l’émetteur main SLXD2.

Une technologie numérique sans fil avancée sans être surdimensionnée

Petites salles de spectacle, café-théâtres, salles municipales, séminaires d’entreprise… Si, dans l’industrie du live, certains espaces ne nécessitent pas l’utilisation de plus de 4 à 8 canaux sans fil, les productions n’en demeurent pas moins exigeantes, naviguant dans un contexte économique et technologique toujours plus contraignant.

Lors d’un événement live, même dans une salle de jauge modeste, la parfaite continuité du signal audio se doit d’être assurée sans risquer le moindre décrochage ni artefact, malgré un environnement RF chargé. Avec SLX-D, Shure permet désormais aux professionnels du son de bénéficier d’une technologie numérique sans fil de qualité et abordable.

Tuomo George-Tolonen, Senior Director Pro Audio, Western Europe, chez Shure.

« L’usage des technologies sans fil ne cesse de croître dans l’industrie événementielle. Et avec l’introduction de la 5G, le secteur va continuer de voir le spectre disponible se réduire.

C’est pour cette raison que nous n’avons de cesse de faire évoluer nos technologies sans fil dans leur conception-même, afin de permettre la présence simultanée d’un nombre toujours croissant de liaisons sans fil, sans compromis sur la qualité audio.

Dans notre catalogue, ULX-D et Axient Digital sont des systèmes haut de gamme utilisés dans le cadre de grands événements pour leur donner une ampleur inédite. Mais les professionnels du son n’ont pas toujours besoin d’utiliser 40 à 60 canaux sans fil.

Une coup d’oeil à la face arrière du récepteur pour mieux comprendre cette nouvelle gamme. Pas de sortie AES ou de Dante, mais une prise réseau qui change tout et bien sûr, une diversité d’antenne. Et sans surprise pour que le prix soit sympa, c’est made in China.

C’est pourquoi nous avons tenu à repenser le système analogique SLX pour proposer une version numérique qui bénéficie des mêmes avantages que nos systèmes existants en termes de fiabilité, de robustesse et de qualité audio, mais à un coût qui reste raisonnable pour un théâtre de quartier, une école, une collectivité locale ou encore une petite entreprise de location », explique Tuomo George-Tolonen, Senior Director Pro Audio, Western Europe, chez Shure.

Fiable, Robuste, Ecologique et sans compromis sur la performance audio

Le système numérique sans fil SLX-D offre aux professionnels du son 3 fois plus de canaux sur la même bande de fréquence qu’un système analogique, des options de recharge intelligentes et une facilité d’utilisation accrue, avec en plus deux types de récepteurs (un ou deux canaux) et d’émetteurs (micro à main et body pack)

Si vous parlez anglais, un rapide tour d’horizon de la gamme SLX-D en images :


– Efficacité spectrale maximale pouvant accueillir jusqu’à 32 canaux dans 44 MHz, même dans un environnement RF encombré, sans risque de décrochage ou d’artefacts. SLX-D assure une grande fiabilité de la liaison HF grâce à un schéma de modulation numérique à haute performance et une qualité du signal optimale.

L’émetteur main SLXD2, ici avec la tête SM58 mais quasiment toute la gamme Shure peut être montée et en commande directe, il est livrable en SM58, B58, B87A et K8B.

L’émetteur body pack SLXD1. Jusqu’à 8 heures avec une paire de AA.

– Excellente qualité audio. Un son clair, précis, naturel et intelligible, grâce à une plage dynamique supérieure à 120 dB permettant de gérer des sources sonores très variés, sans distorsion.

– Technologie rechargeable. Jusqu’à 8 heures d’autonomie en utilisation continue que ce soit avec des piles AA standard ou l’accu lithium-ion optionnel, rechargeable sur une station de charge en réseau à 2 emplacements.

– Facilité d’utilisation. Un scan complet et efficace de l’environnement HF en quelques secondes, même pour un système de plus de 30 canaux, grâce aux fonctions Guided Frequency Setup (assistant de configuration de fréquence) et Group Scan (scan de groupe) qui permettent de configurer plusieurs canaux en attribuant automatiquement des fréquences à tous les récepteurs via des connexions Ethernet.

L’affichage des récepteurs. La mise en œuvre du système SLX-D est extrêmement simple et automatisée.

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Thomas Delory, Channel Manager Pro Audio, Shure France

« Le lancement de la gamme SLX-D marque une étape importante dans l’histoire de Shure qui investit dans le wireless depuis plusieurs décennies.
Je suis convaincu qu’à l’instar du SM58 ou de l’Axient Digital, notre nouveau système SLX-D saura s’imposer rapidement comme une référence dans sa catégorie, aussi bien dans le live que dans l’intégration audiovisuelle », ajoute Thomas Delory, Channel Manager Pro Audio, Shure France.

Pour en savoir plus et avoir une idée des prix :

– www.shure.com/slx-d
– Algam Entreprises

 

L’Alliance, un syndicat pour les distributeurs et fabricants de produits scéniques

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Découvrez l’Alliance / SEINEP, un syndicat regroupant les distributeurs et fabricants de matériel pour l’événementiel.
Une longue interview en visioconférence pour un tour d’horizon très complet de ses promoteurs, structures et projets.


SLU : Pouvez vous nous préciser comment se nomme votre structure et quelles sont les relations qui existent entre APESA, Alliance, SEINEP, FICIME et tout en haut Medef.

Evangéline Pirot

Evangéline Pirot (Administratrice de l’Alliance, présidente du SEINEP, Administratrice de la Ficime) :
Le SEINEP, le syndicat des entreprises internationales de négoce en électronique professionnelle a été fondé en 1984. Il regroupe des entreprises œuvrant dans le médical et dans l’audiovisuel.
Le SEINEP est affilié à la FICIME qui est une fédération d’entreprises internationales de la mécanique et de l’électronique, et regroupe 13 syndicats ou unions.

Cela donne au SEINEP la possibilité de disposer des 15 cadres permanents de la FICIME et de services concernant le droit social, fiscal ou juridique et les contacts avec les cabinets ministériels.


Jean Marie Le Guen

Jean-Marie Le Guen (secrétaire général de la Ficime) : La FICIME a aussi une expertise dans les conventions collectives puisqu’elle négocie et est associée à plusieurs conventions collectives (Import-Export, Commerce de Gros, Métallurgie).
La FICIME a aussi des mandats dans plusieurs instances nationales, dont la Commission d’examen des pratiques commerciales. Bien entendu les adhérents du SEINEP peuvent bénéficier des informations dont on dispose via les ministères et administrations directement.

Evangéline Pirot : Le SEINEP a été très actif lors de l’évolution des bandes de fréquences où nous avons beaucoup travaillé avec l’Anfr et l’Arcep, et on est actif à nouveau puisque se prépare la Conférence mondiale des radiocommunications 2023 avec de possibles interactions entre l’UHF et la 5G.

SLU : Au sein du SEINEP il y a deux branches, le médical et l’audiovisuel…

Evangéline Pirot : Oui, et durant le printemps et face à la crise actuelle, on a ressenti le besoin de dynamiser le SEINEP et lui donner un pôle plus dédié à l’audiovisuel, d’où la création de l’Alliance.

Arnaud Leschemelle

Arnaud Leschemelle (Président de l’Alliance et Vice-Président pôle audiovisuel du SEINEP) : J’ai pris mes fonctions le 1er septembre 2020 à l’issue d’une assemblée générale qui a aussi vu l’élection d’Evangéline Pirot à la présidence du SEINEP, à la suite d’André Zagury.
L’Alliance regroupe les fabricants, les distributeurs professionnels de l’audiovisuel à destination des marchés de l’évènementiel et du spectacle.

Notre représentativité est garantie par la présence au bureau en tant que vice-présidents d’Hervé Guillaume PDG de L-Acoustics Group, Bruno Garros Directeur général de Robe France mais aussi d’Alain Richer, DG de d&b Audiotechnik France, de Benjamin Garnier, DG d’Algam, d’Olivier Bordini de Dimatec et de Thierry Chenot, directeur et co-fondateur de ASD en tant qu’administrateurs.

Hervé Guillaume
Bruno Garros

Benjamin Garnier
Alain Richer

Olivier Bordini
Thierry Chenot

Nous nous sommes retrouvés entre nous, liés par une problématique commune allant bien au-delà de la taille de nos entreprises : l’effondrement de notre marché au niveau mondial. Les artistes et les Intermittents étaient lisibles par l’état, les prestataires ont le Synpase, un syndicat qui regroupe plus de 200 entreprises.
Nous avons donc lancé un certain nombre de chantiers parmi lequel celui visant à faire accepter nos métiers de la distribution et de la fabrication de matériel pour l’Evénementiel au sein du plan Tourisme, nous y sommes parvenus le 8 octobre. Nos sociétés, ainsi que l’ensemble des distributeurs et fabricants, ont désormais rejoint la liste S1 et vont pouvoir bénéficier des aides de l’état afférant au secteur de l’évènementiel.

SLU : Structurellement l’Alliance est un syndicat ?

Arnaud Leschemelle : Oui absolument, nous sommes reconnus comme une organisation professionnelle. Jean-Marie Le Guen est secrétaire général du SEINEP qui est affilié à la FICIME et nous bénéficions ainsi des moyens de la Ficime. Je profite de cette tribune pour dire que l’espace de quelques temps, nous avons communiqué sous le nom d’Apase mais pour diverses raisons nous avons préféré en changer et sommes désormais tous réunis sous le nom de l’Alliance.
Si on prend les premières lettres de l’Alliance des Professionnels de l’Événement, du Spectacle et de l’Audiovisuel, cela donne APESA, un clin d’œil à l’apaisement que l’on recherche. Nous sommes ici pour œuvrer pour le bien de nos entreprises et de nos salariés et c’est le seul débat qui nous intéresse. Nous ajoutons désormais aussi la formation car c’est un élément important, trop peu mis en avant dans nos professions et pourtant primordial pour nos activités.

SLU : Quels sont les chantiers et les but que vos mandants vous demandent de porter ou d’atteindre ?

Olivier Bordini (Administrateur de l’Alliance) : Le premier but est celui de fédérer une profession de fabricants et distributeurs qui était très éparpillée. Là où la FICAM est présente pour l’univers télé et ciné, le SYNPASE pour les prestataires de l’audiovisuel scénique et événementiel, le PRODISS pour le spectacle musical et de variété et un certain nombre d’autres qui se sont montés durant cette crise, nous étions peu visibles.
Ensuite au cours des réunions hebdomadaires que nous avons avec les adhérents, nous avons recueilli un certain nombre de problématiques autres auxquels il sera possible de répondre au travers de la puissance de la FICIME et cela regarde les douanes, les homologations, les labos, les normes, le développement durable ramené à nos appareils et à leur consommation.

Bruno Garros (Vice-Président de l’Alliance) : Grâce à mon contact fréquent et privilégié avec eux, j’ajouterai deux points qui reviennent souvent auprès des adhérents : le besoin d’avoir recours à des experts indiscutables pour nombre de problématiques que certaines structures n’ont pas les moyens de régler seules.
Le second point est la confidentialité des échanges et le traitement des données financières ou sociales. Nous avons signé une charte de confidentialité avec la personne au sein de la FICIME qui gère le traitement et le stockage des données afin de garantir que personne ne fera un usage indu des chiffres.
Nous avons ainsi une grande liberté et une tranquillité d’esprit. Il faut comprendre que nous sommes concurrents et que c’est la première fois que l’on se regroupe. Il a fallu établir des règles pour que la confiance règne entre nous. Enfin les adhérents sont sensibles à la variété des métiers et à la diversité et la représentativité des entreprises adhérentes comme de celles qui composent le bureau.

Arnaud Leschemelle : Pour compléter les propos de Bruno, je pense par exemple à la déléguée générale de la FICIME Laurence Fauque qui est rompue aux métiers du lobbying, connaît beaucoup de monde et sait comment présenter et mobiliser telle ou telle personne dans le cadre de nos démarches.
Enfin la FICIME est adhérente du Medef ce qui fluidifie encore les relations et la rapidité des remontées vers son président Geoffroy Roux de Bézieux, un battant qui est en contact au quotidien avec le gouvernement et qui comprend parfaitement les problématiques d’une entreprise. On a beau être sympa, nous sommes les acteurs de l’ombre, il faut donc toucher les bonnes personnes afin de pouvoir être reconnu.

SLU : On sait bien que notre branche pèse peu face à d’autres secteurs économiques…

Arnaud Leschemelle : Fabricants et distributeurs réunis, on atteint environ une centaine de structures et 950 millions d’euros de CA. Quand on ajoute les prestataires, on est à environ 2 milliards d’euros ce qui est beaucoup et peu à la fois. Il y a pourtant des pépites incroyables en France. J’ai été frappé par la méconnaissance d’une marque comme L-Acoustics parmi nos politiques. Quand ils parlent de relocalisation sans se pencher sur une boîte qui conçoit et fabrique tout en France et exporte partout dans le monde, je suis assez interloqué.

SLU : Comment est structurée l’Alliance ? Qui dit services et experts, sous-entend frais pour y avoir accès…

Jean-Marie Le Guen : (sourire) Bien entendu… Pour compléter les propos d’Evangéline, la FICIME regroupe, avant la création de l’Alliance, environ 420 entreprises. Les ressources mises en commun sont financées par l’ensemble de ces entreprises. Il y a donc deux niveaux d’adhésion, celui à l’Alliance plus abordable et celui à l’Alliance et au SEINEP, cette dernière option ouvrant grand les portes des services qui ont déjà été longuement évoqués.
Je tiens à préciser que les adhérents à l’Alliance bénéficient d’un prix plus accessible que ce que la FICIME propose à d’autres très grandes entreprises. Je conclurai en rappelant que nous sommes extrêmement stricts quant à la déontologie, la confidentialité et les règles de concurrence au sein de la FICIME et des syndicats qui la forment. On s’appuie sur la loi de 1884 sur les organisations professionnelles et le droit de la concurrence.

Bruno Garros : Nous avons constaté que la nature des services rendus et la possibilité d’y avoir recours ou pas lors de l’adhésion, ne bloque pas les sociétés, tout au contraire, elles acceptent et comprennent parfaitement le besoin de payer dès lors qu’il y a un vrai service offert, ce qui est le cas. Certains d’entre nous ont donc fait le choix de bénéficier des services de la FICIME en plus des actions de l’Alliance.

Arnaud Leschemelle : Pour aller encore plus loin, la FICIME dispose d’un budget de fonctionnement annuel de 2,5 millions d’euros, ce n’est pas la petite association du coin. Quand tu n’as pas de DRH, de DAF, de spécialiste douanier, d’avocat et qu’en 24 heures tu as une réponse, c’est une force pour nos adhérents. Quand, en tant que distributeur, tu as un doute sur le contrat d’une nouvelle marque de distribution et que tu bénéficies de conseils avisés et extrêmement précis, c’est une vraie valeur ajoutée.

SLU : Est-ce que le Covid vous a fait grandir et vous a aidé à passer un cap entrepreneurial majeur ?

Olivier Bordini (Administrateur de l’Alliance) : Nous nous sommes fédérés. Cela n’éteindra jamais nos différends commerciaux mais on a su passer outre pour construire de nouvelles relations humaines empreintes d’un indispensable respect afin de pouvoir structurer notre profession.

Arnaud Leschemelle : Cette crise a servi de catalyseur et a permis de nous rapprocher. J’estime qu’il faut savoir rendre au métier ce qu’il t’a donné. J’ai la chance d’avoir des cadres de grandes valeurs dans mon groupe, ce qui me donne du temps pour pouvoir me consacrer à l’Alliance. J’apprends aussi car au contact d’une fédération comme la FICIME, je découvre un nouvel univers plus proche du monde de la politique. On apprend à tout âge !

SLU : Les temps sont durs. Comment faites-vous pour tenir ?

Arnaud Leschemelle : Je pense que nous sommes tous partis en confinement le cœur léger et convaincus que cela n’allait être qu’une courte pause avec sans doute un été difficile. Aujourd’hui tout le monde est préoccupé voire en colère car 78% des tournées 2020 auront été annulées. La 2e vague est une réalité et même les derniers salons de l’année sont annulés. En moyenne parmi nos adhérents, nous affichons une baisse de 40% de notre CA, cela variant de -25 à -75%.
C’est beaucoup et difficilement supportable malgré le chômage partiel ou les PGE qui ont certes fait du bien et donné une bouée à certains, mais qui risquent aussi de se transformer en enclume le printemps prochain. Les distributeurs / fabricants de produits lumière et encore plus ceux qui ont pour clients les prestataires sont les plus exposés, en revanche les sociétés qui ont les intégrateurs ou les magasins à destination des particuliers comme clients, s’en sortent mieux. Attention enfin aux chiffres. Certaines baisses de CA qui semblent acceptables cachent des baisses importantes de marge.

SLU : Quand imaginez-vous retrouver une activité normale ou quasi normale ?

Arnaud Leschemelle : Pas avant la mi 2022. La fin d’année risque aussi d’être calme puisque les hôtels de la capitale sont à 50% fermés et cela va encore augmenter, or ça va de pair avec l’arrêt des événements et met en pause nos business. Bien sûr la visioconférence est dynamique, mais les budgets sont très faibles en comparaison des équipements des prestataires techniques.
On a en France cela étant une chance incroyable. En 2023 on va héberger la Coupe du monde de rugby, la Coupe du monde de ski à Courchevel et Méribel et enfin en 2024 les Jeux Olympiques. Nous vivons une séquence extrêmement difficile, mais je rappelle à nos politiques qu’un rebond existe. A eux de faire en sorte que cela soit une vitrine pour nos entreprises et leur savoir-faire.

SLU : Avez-vous l’impression que la branche qu’il convient maintenant d’appeler événementielle et qui pèse 2 M€, est aussi considérée et aidée que d’autres ?

Arnaud Leschemelle : Considérée et reconnue, désormais c’est oui, aidée autant qu’a pu l’être l’aérien ou l’automobile, la réponse est non, mais cela ne signifie pas que nous ne sommes pas soutenus. Les ministres avec lesquels nous avons pu parler savent que l’événementiel est dans une situation très difficile voire dramatique. Antonio Morais de l’UDFM et Jean-Marie le Guen ont travaillé ensemble pour bâtir une liste d’entreprises qui a permis à nos entreprises d’être ajoutées à la liste S1 du plan Tourisme, et on attend d’autres annonces de la part de Jean Castex très prochainement.
Notre travail est loin d’être fini car on ne sait absolument pas comment sera l’évolution de la pandémie les prochains mois et cela aura forcément une incidence sur la saison de sports d’hiver et la période de noël qui est essentielle à l’économie de notre pays. Bruno le Maire prévient enfin qu’il va falloir apprendre à vivre avec le Covid durant de nombreux mois. Malheureusement nous avons déjà des adhérents qui ont supprimé des postes et risquent d’en supprimer d’autres. Sur les 2 400 personnes que comporte notre branche des distributeurs et des fabricants, je crains que nous atteignions les 600 postes supprimés d’ici à la fin de l’année 2020.

SLU : Quel serait le scénario d’aides idéal ?

Arnaud Leschemelle : Nous avons porté un certain nombre d’idées au-delà de ce qui existe déjà comme le chômage partiel. On demande par exemple à ce qu’il soit prolongé jusqu’à décembre 2021. Il y a aussi un certain nombre d’allégements de charges qui pourraient compléter le dispositif et nous laisseraient la possibilité de redémarrer au rythme de nos clients. On pourrait aussi imaginer un dispositif permettant aux entreprises déficitaires de bénéficier d’un remboursement immédiat de leurs déficits comptables afin de réduite le montant des PGE.

Jean-Marie Le Guen : Saluons quand même les efforts du gouvernement qui est désormais très réceptif à nos problématiques et, dans le respect des autres branches et aussi des finances de la France, va faire tout son possible pour nous accompagner.

SLU : Deux « porte-voix » de votre profession désormais existent, UDFM et Alliance. Comment peuvent-ils collaborer et existe-t-il des spécificités qui les rapprochent ?

Jean-Marie Le Guen : Les relations avec l’UDFM datent du début de l’été dès que nous avons eu connaissance de sa création. Dernièrement cela s’est cristallisé de manière professionnelle puisque j’ai travaillé en présentiel avec leur représentant sur des demandes qui nous ont été faites par le ministère. Pour revenir à notre spécificité : c’est d’être un syndicat professionnel relevant de la loi de 1884 qui est un peu différente de celle de 1901 qui régit les associations.
Pour la suite des événements c’est difficile de prévoir, même si tout est envisageable. L’objectif commun sur le court terme est de servir notre branche et la filière de plein droit, en ayant l’oreille des pouvoirs publics. Sur le long terme rien n’est fermé et je pense refléter par-là, la vision de tout le monde autour de la table, y compris, me semble-t-il, l’UDFM.

SLU : Combien d’adhérents a l’Alliance / SEINEP aujourd’hui ?

Bruno Garros : 31 (update à date) sociétés nous ont rejoint et la dynamique est assez incroyable. Depuis un mois et demi nous en comptons 3 à 4 nouveaux par semaine. Ce chiffre comporte les deux types d’adhérents, ceux qui souhaitent les services de la FICIME et ceux qui rejoignent simplement l’Alliance. Par ailleurs je suis en discussion avec une dizaine de sociétés en plus. On pourrait donc être une quarantaine d’ici début décembre.
A 31, nous représentons dès à présent plus de 50% de l’emploi de nos branches distribution et fabrication réunies. Le CA est sensiblement du même ordre, voire un peu plus. Au-delà des chiffres, je sens une volonté de travailler ensemble, de créer une force et une mécanique au service de tous.

Arnaud Leschemelle : Bien sûr c’est le Covid qui nous a unis, mais on poursuivra l’aventure. Le fait de s’adosser à une fédération forte et structurée permet de proposer des services complets et à même de faire de l’Alliance, un projet utile et donc d’avenir. C’est ce qui fait notre force et me donne l’énergie de continuer l’aventure commencée en 1984. Si notre travail ne plaît pas, on ne sera pas réélus. C’est aussi simple que ça.

SLU : La crise du Covid complique et réduit la possibilité d’organiser des salons. Comment vous positionnez vous en tant qu’entreprises exposantes ?

Arnaud Leschemelle : Au sein de notre organisation c’est très partagé. Certains doivent faire des choix économiques, d’autres ne souhaitent pas exposer pour des raisons personnelles et d’autres enfin ne souhaitent pas exposer leurs équipes et leurs prospects au risque sanitaire. L’Alliance n’a pas une position et chaque entreprise est libre d’agir comme elle le souhaite.

Jean-Marie Le Guen : Nous sommes en effet solidaire de toute la filière- salons mais aussi médias- car c’est tout notre écosystème qui est impacté par la crise actuelle. Les salons font partie de l’écosystème des entreprises et ce moment de contact et d’exposition de ses produits est très utile. Il n’est donc pas question de le remettre en cause la solidarité de toute une filière et nous qui en demandons de notre côté, on serait bien mal inspirés de ne pas en donner.

D’autres informations sur le site Alliance et sur le site de la Ficime

Le Théâtre National de Grèce choisit Robe

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Le Théâtre national de Grèce (NTG) a organisé trois représentations de la tragédie Les Perses d’Eschyle en juillet dans l’ancien amphithéâtre en plein air d’Épidaure, pour un public réparti selon les règles de distanciation de 4 500 spectateurs dans une jauge habituelle de 10 000, qui a apprécié le drame et l’énergie du spectacle vivant de cette œuvre classique.

Photo Thomas Daskalakis

La lighting designer Christina Thanasoula a choisi d’utiliser des LEDBeam 150 Robe pour ajouter de la flexibilité et de multiples options à sa conception, en plaçant 10 des petits luminaires polyvalents en position bain de pieds en arc au-devant de scène.

Les trois spectacles, dirigés par Dimitris Lignadis (directeur artistique du NTG), étaient complets et la deuxième soirée a été diffusée en direct dans le monde entier avec le soutien du ministère grec de la Culture en partenariat avec Google Grèce dans le cadre Festival d’Épidaure 2020 d’Athènes. Plus de 100 000 personnes ont pu visionner cette œuvre qui a été largement applaudie par la presse, la critique et le public.

Photo Thomas Daskalakis

Il s’agissait de la première production du Théâtre national grec depuis la fin du confinement initial de la pandémie. Les spectacles en plein air ayant été à nouveau autorisés en Grèce à partir du 17 juillet, ils ne perdirent pas de temps à satisfaire l’appétit du public en programmant ces performances marquantes dès fin juillet.
Christina a travaillé pour la première fois dans la salle Epidaurus il y a deux ans, concevant des éclairages pour Electra, dirigée par Thanos Papakonstantinou, également pour le Théâtre national de Grèce, où elle a utilisé des luminaires Robe BMFL Wash Beam.

Elle a choisi le LEDBeam 150 fourni par MSH-Europe pour son format très compact et son silence de fonctionnement car ils étaient positionnés à seulement 2 mètres de la première rangée du public.

« Une petite taille et la discrétion en termes de bruit étaient en tête de ma demande. Je n’aurais pas été en mesure d’envisager d’utiliser ces luminaires, sans « cocher » ces deux cases au préalable », a expliqué le designer.
Elle aime aussi sa courbe de gradation qui est «un atout majeur pour des fondus extrêmement lents.»
De plus, « ce petit luminaire offre une excellente palette de couleurs et de nuances de blanc, avec un excellent zoom (3,8 – 60°) lui permettant de couvrir de nombreux besoins d’éclairage, du wash au beam. »


Elle a également examiné attentivement la présence simultanée de différentes sources d’éclairage pour les caméras. C’était un scénario où les sources tungstène, HMI et LED devaient toutes fonctionner ensemble de manière harmonieuse à la caméra. La palette de couleurs du LEDBeam 150 et son CRI élevé ont permis à Christina de faire correspondre les différentes températures de couleur et de créer des scènes bien équilibrées.

Photo Thomas Daskalakis

La scénographie brute, émotionnelle et minimaliste de l’équipe créative s’intègre pleinement à l’environnement naturel du lieu. « Nous ne voulions pas obstruer la vue magnifique en ajoutant des tours ou toute autre structure énorme à l’arrière », a expliqué Christina.

L’ensemble conçu par Alegia Papageorgiou comprenait une élégante rangée de sièges d’église et l’absence d’autres éléments physiques du décor sur scène exigeait l’utilisation « humble » d’appareils d’éclairage, qui ne créeraient aucune « nuisance visuelle ».

A Épidaure, en raison de l’angle de vue très raide, le sol de la scène est toujours visible et devient par défaut une toile de fond de l’action. Donc, il fallait qu’il soit propre et dégagé de tout encombrement !
Un éclairage optimisé par le public présent et le streaming a ajouté des défis supplémentaires et toutes les décisions ont été prises dans cet esprit. La diffusion en direct a également rendu impératif qu’il n’y ait pas de moments sombres en direct.

« Les LED Beam 150 ont servi de manière dramaturgique de luminaire principal pour les parties du chœur et ont également été un filet de sécurité pour les caméras en direct au cas où il serait nécessaire d’augmenter les niveaux d’intensité ou éclairer discrètement des zones spécifiques de la scène qui semblaient légèrement sous-éclairées à la caméra », souligne Christina, ravie des résultats.

Photo Thomas Daskalakis

MSH-Europe est l’un des plus grands fournisseurs d’équipements audiovisuels en Grèce. Christina a décrit l’entreprise son compte était géré par Charalambos Economopoulos comme « vraiment utile » pour garder un œil attentif sur leurs besoins.
Tout l’équipement Robe était bien préparé et en bon état, y compris le spare. Ils ont également offert une assistance téléphonique 24 heures sur 24 si nécessaire à l’équipe d’éclairage du Théâtre National. « Leur attitude professionnelle a définitivement facilité notre travail », ajoute-t-elle.

D’autres informations sur le site Robe France

Photo : Thomas Daskalakis

 

200 luminaires Chauvet pour The Mask Singer en Belgique

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Photo Picturesk

Tout au long de la carrière qui l’a amené à travailler sur des débats présidentiels à la Commission européenne ou sur des programmes populaires, comme Dancing With The Stars Belgium et Liefde voor Muziek, l’éclairagiste Michiel Milbou s’est bâti une excellente réputation.
Pour le récent projet de la version belge de The Masked Singer, Michiel a pu s’écarter des préoccupations habituelles concernant l’éclairage des visages et le résultat est une effusion de créativité et de couleurs.

Photo Picturesk

« Il n’y avait aucun visage à éclairer dans ce spectacle, car tout le monde portait un masque, explique Michiel, le fondateur et propriétaire de Never Fear Shadows. C’était très différent et, à bien des égards, un changement intéressant, car cela ouvrait à de nombreuses possibilités créatives.
Ca nous a permis d’opter pour des couleurs qui étaient assorties aux masques sans nous soucier de l’éclairage de face au sens classique du terme. Pour un personnage avec un masque bleu, nous avons par exemple choisi d’utiliser des bleus divers. C’est le système Follow-Me qui a été utilisé pour suivre ces personnages masqués sur scène afin de pouvoir conserver toutes sortes d’effets différents sur eux. »

Maverick-MK3

Les 27 profiles Chauvet Professional Maverick MK3, tout comme le reste du kit, ont été fournis par Splendit. « Nous avons utilisé le profil MK3 pour éclairer les masques et les costumes, déclare Michiel. Son mélange de couleurs CMY + CTO et son rapport de zoom ont été utiles pour nous permettre de créer plus options créatives. »

L’interaction entre les couleurs et les masques des personnages n’était que l’un des artifices que Milbou et son équipe ont apporté à leur conception. Sur scène, deux grands masques figuraient bien en évidence sur le plateau. C’était la seule exigence imposée par la franchise internationale pour cette déclinaison belge de l’émission.

Et ces masques ont pris vie grâce à quelques projections riches de sens, mappées sur leur surface et grâce à une collection de projecteurs Épix Strip IP placés à l’intérieur.
Michiel a utilisé 128 bandes LED mesurant 1 mètre et nombre d’entre elles étaient situées à l’intérieur de ces grands masques, avec une feuille de miroir placée juste derrière. En utilisant les bandes pour créer une lumière blanche brillante, il a doté les masques d’une lueur captivante très bien retranscrite à l’image.

Des barres d’Epix Strip équipées de plusieurs types de diffuseurs

« Nous avions les bandes ÉPIX intégrées dans les masques et nous les avons fait briller contre la feuille de miroir que nous avions placée derrière, déclare Michiel Milbou.
La lumière blanche brillante s’est reflétée dans les écrans LED situés à l’intérieur des masques. Je suis très fan de faire passer ces bandes en blanc pour accentuer tout ce qui les entoure.
Je suis aussi un fan de contrôler ces bandes en DMX, donc j’ai pu créer des effets beaucoup plus nets. Tout au long du programme, nous avons projeté différents modèles de mouvements avec ces Strips pour coller aux différents styles de musique. »

Selon Michiel Milbou, coordonner l’éclairage et la vidéo avec huit styles à part pour différencier les artistes masqués et cela sans répéter les tableaux au cours des huit épisodes de show, était un tour de force pour l’équipe impliquée dans la partie créative de The Masked Singer.

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Les différentes combinaisons de couleurs et accents qu’il a utilisés pour illuminer les interprètes masqués et les motifs créés avec les ÉPIX Strips ont contribué à cette réalisation. Il en a été de même pour la variété de tableaux spectaculaires qu’il a créés à l’aide des 33 projecteurs Maverick MK1 Hybrid positionnés en pyramide, et sur trois rangées, au centre de la scène triangulaire.

En plus de créer un motif géométrique agréable sur scène pour la caméra, la disposition de ces projecteurs hybrides a ouvert le champ des possibles pour Michiel. En effet, il a fait fonctionner ces unités de 440 W à la fois comme spot et wash et dirigeait parfois leur lumière vers l’extérieur pour évoquer une image céleste. À chaque mouvement, les hybrides étaient coordonnés avec les 10 Maverick MK3 Wash afin d’assurer un flux continu de nouveaux tableaux.

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« Tous les participants de cette production étaient très fiers de créer quelque chose d’original, » confie Michiel Milbou, qui attribue le succès de cette entreprise à ses collègues : le producteur exécutif Olivier Deprez, le producteur Stien Smets, la réalisatrice Maryse van den Wyngaert, le scénographe Koen Verbrugghe, et a une « grande équipe d’éclairage et de vidéo ».

Pour Michiel, qui a commencé à travailler sur l’émission début juin, The Masked Singer était une opportunité bienvenue suite à la crise sanitaire. « Nous étions tous très heureux de nous revoir », a-t-il déclaré. Et en regardant l’émission lorsqu’elle a été diffusée, il a aussi été très heureux du résultat final. Apparemment, ce sentiment est partagé par beaucoup de téléspectateurs belges car cette saison de The Masked Singer a battu des records d’audience.

D’autres information sur le site Chauvet France

 

Lakeshore Drive-In ouvre sa salle de concert avec Ayrton Perseo

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L’été Chaud du COVID-19 à Chicago a pu enfin entrapercevoir une scène live renaissante au bord du lac et en toute sécurité grâce à un nouveau lieu, le Lakeshore Drive-In.
AudisBliss société de gestion des droits pour différents artistes a dirigé le projet en collaboration avec LEC Event Technology, Inc, afin de transformer un parking, situé à l’ouest du planétarium Adler, en salle de concert.

C’est LEC qui a fourni les projecteurs Ayrton Perseo-S pour la scène. Ce nouveau projecteur compact et multifonctions avec un indice de protection IP65 a, en effet, été développé pour une utilisation intensive en extérieur.

©weissbro

« Le Lakeshore Drive-In est l’une des initiatives les plus respectées du pays et le seul modèle ayant du succès tout en respectant scrupuleusement les directives COVID, déclare Matt Brotz, propriétaire et directeur des opérations chez LEC. LEC a assumé son rôle de prestataire en respectant un budget serré qui ne tolérait aucune mauvaise surprise. Nous avons été très satisfaits des appareils Ayrton Perseo, et notre client également. »

« Avec le Lakeshore Drive-In, nous avons offert à nos invités l’expérience la plus proche d’un spectacle live se déroulant dans des conditions normales », note Adam Weiss, cofondateur d’AudisBliss. Nous les organisons pour donner aux gens l’occasion de profiter de la musique en toute sécurité et Chicago en avait besoin. »

Le parking accueille environ 200 voitures distanciées les unes des autres. Les clients peuvent aussi quitter leur véhicule pour s’installer dans des chaises selon un placement précis. Des plats à emporter et les produits dérivés des artistes étaient également accessibles. Le lieu a accueilli, au minimum, trois spectacles par semaine durant l’été avec des têtes d’affiche telles que Lil Yachty, Mic Jenkins et Ric Wilson, Peekaboo et Autograf.

©weissbro

« Il a été demandé à LEC de concevoir une scène qui mettrait en valeur les talents, s’adapterait aux réglementations de distanciation sociale et serait suffisamment robuste pour accueillir des shows, explique Matt Brotz. La scène devait être à la fois percutante et pratique pour résister aux intempéries pouvant avoir lieu au bord du lac. »

Perseo : Le premier Profile étanche Ayrton

Sur les 24 Perseo du kit lumière, 18 sont montés sur pont et six reposent au sol. LEC qui avait investi en début d’année en Perseo a pu répondre positivement au cahier des charges technique de ce lieu atypique.

« Nous avons choisi le Perseo pour ses performances robustes en extérieur, déclare Matt Brotz. Nous ne voulions pas devoir constamment accéder aux rig lumière. » Il note que « Perseo est plus brillant que n’importe quel appareil de sa catégorie.
Sa source LED est rentable, et son jeu de gobos ainsi que ses optiques sont phénoménaux. Il est également léger et aucune ingénierie particulière n’est requise pour l’utiliser. »
Toujours selon Matt, « de nombreux éclairagistes utilisant Perseo pour la première fois en tombent amoureux. Ils apprécient son faisceau homogène et la netteté des optiques, d’autant plus que les Perseo peuvent couvrir de grandes surfaces. »

Durant la pandémie du coronavirus, la mise en place d’un lieu de musique live sûr a certainement été un défi. « L’échec des autres ciné-parcs nous a rappelé ce qu’il ne fallait pas faire », explique Adam Weiss. « Le stress est élevé, mais cela en vaut la peine quand vous voyez les réactions positives des fans. Et il en a été de même pour les artistes interprètes. Aucun d’eux n’est sorti de scène sans le sourire aux lèvres. »

Plus d’informations sur le site Axente et sur le site Ayrton

Nexo au Festival espagnol Porta Ferrada en distancé

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Le Festival Porta Ferrada. La musique est de retour fort et clair avec NEXO.

Les organisateurs du Festival Porta Ferrada, rapportent que la quinzaine de concerts a été un énorme succès,avec un taux de remplissage de 95%, malgré la pandémie de coronavirus.
Le prestataire BTM a travaillé en étroite collaboration avec NEXO pour fournir les systèmes de sonorisation de l’événement, desservant de nouveaux lieux qui ont dû être repensés conformément aux nouveaux protocoles de sécurité du festival.

Désormais à sa 58ème édition à Sant Feliu de Guíxols, près de Gérone, le Festival a dû se réinventer en présentant la nouvelle «Guíxols Arena». Autrefois scène principale de l’événement, cet espace a du prendre l’apparence d’un auditorium assis, limitant la capacité à 800 spectateurs socialement distancés, répartis entre stands et stands. Malgré ces contraintes, plus de 10 000 billets ont été vendus et 20 concerts ont été organisés.

9 têtes STM M46 avec autant de renforts de grave STM B112 plus 6 subs STM S118 par côté. Pour les premiers rangs, rien de tel que les inusables PS15 !

BTM Sound, le prestataire basé à Gérone, travaille pour le Festival Porta Ferrada depuis de nombreuses années et, depuis 2014, les systèmes audio sont issus du catalogue NEXO.

Cette année, le concepteur système de BTM, Enric Guso, a spécifié la série modulaire STM, avec un gauche/droite comprenant des ensembles de têtes STM M46 avec des renforts de grave STM B112.

Auparavant le design habituel fazisait appel à des têtes STM M28. Ces enceintes ont été utilisées cette année pour élargir la zone d’écoute.

«Nous avions besoin de la couverture supplémentaire offerte par les têtes et les renforts de grave..», explique Guso, «..et NEXO a pu nous soutenir avec des modules supplémentaires ainsi qu’une aide à la conception du système.

Le système principal a été déployé avec 9 ensembles M46+B112 complétés par 6 subs STM S118, de chaque côté. Pour les latéraux, j’ai utilisé des stacks de 3 têtes M28, sur un seul sub 118. Pour déboucher les premiers rangs, il y avait 8 PS15 et nous avons installé des GEO S12 pour les côtés en champ proche. »

Aussi étrange d’aspect qu’agréable de rendu, une paire de 45N12

Sur scène, tous les artistes ont utilisé les retours 45N12 de NEXO. C’était également le cas sur la deuxième scène, plus petite, dans le Village et où BTM Sound a mis en place un système de sonorisation de la série PS, complété par des ID24.
Pour les deux sites, l’ensemble des enceintes a tiré sa puissance des amplificateurs NXAMP4x4 et NXAMP4x2, équipés en Dante pour le transport du son.

Le directeur du festival, Iñaki Martí, est fier de cette « édition si spéciale, dans laquelle le public nous a soutenus avec une participation jamais vue auparavant. Nous avons ainsi montré que la culture est sûre », a-t-il commenté.
« Espérons que cela inspire d’autres d’autres municipalités pour qu’elles reprennent leurs spectacles. »


D’autres informations sur le site BTM Sound et sur le site Nexo

Les actions de l’UDFM pour sauver vos entreprises

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Toute l’énergie déployée par l’UDFM depuis sa création commence à porter ses premiers fruits. Les fabricants et distributeurs d’équipement scénique sont enfin reconnus par le ministère de l’économie et depuis hier soir, 8 octobre, intégrés à la branche événementielle. C’est une première victoire qui leur ouvre les portes d’un plan d’aide prolongé. Mais ce n’est qu’une étape. Restez mobilisés, le plus dur reste à faire.

En septembre et début octobre, l’UDFM a enchaîné les rendez-vous avec les instances gouvernementales pour rendre éligibles les sociétés de fabrication et de distribution d’équipement scénique et événementiel au plan Tourisme réservé aux secteurs sinistrés par la crise sanitaire.

Car une aide, allouées jusqu’à la pleine reprise des événements, spectacles et tournées et au-delà, est indispensables à la survie des entreprises. L’annonce du ministre de l’économie hier soir, le 8 octobre, leur garantit déjà une bulle d’oxygène avec l’activité partielle sans reste à charge et l’exonération de charges patronales jusqu’au 31 décembre 2020. Reste à militer pour un plan d’aide qui couvrira 2021. (Voir le communiqué de presse du gouvernement en fin d’article).

Nous avions interviewé deux membres de leur conseil d’administration, Atika EL Sayed et Jean-Philippe Colonna avec Antonio Morais coordinateur de l’association début octobre pour marquer les points étapes de l’association et connaître son mode de fonctionnement.


SLU : Où en est l’UDFM depuis le mois de mars en termes d’actions, d’idées ? L’association existe, a un site web très réussi. Vous faites quoi maintenant ?

Jean-Philippe Colonna : Pour résumer, en avril il y a eu des discussions embryonnaires entre chefs d’entreprise, en mai nous avons créé l’association et recruté Antonio Morais. En juin nous avons élu les membres du conseil d’administration. En juillet nous avons échangé avec nos adhérents. En septembre nous avons multiplié les rendez-vous et échanges avec les différentes instances publiques et nous nous sommes spontanément associés à l’Alerte Rouge lancée par le Synpase.

– Le 16 septembre Antonio Morais a été reçu au siège de la CPME (Confédération des petites et moyennes entreprises) par son Président national François Asselin. Le dialogue s’est poursuivi lors d’un rendez-vous de travail le 2 octobre avec Atika El Sayed et Antonio Morais. Urgences économiques, plan de relance et création de filière étaient à l’ordre du jour.
– Le 17 septembre, trois membres du conseil d’administration, Philippe Coudyser, Xavier Drouet, Nicolas Grandval et leur coordinateur Antonio Morais ont été reçus par le cabinet du Ministre des PME Alain Griset.

Cet échange a débouché sur les invitations à siéger à 2 conférences téléphoniques avec le gouvernement le 30 septembre et le 6 octobre. Au cours de ces échanges avec les représentants du tourisme, du sport et de l’événementiel, plusieurs pistes de soutien pour le secteur événementiel ont été évoquées.

SLU : Quelle a été la teneur de cette conférence ?

Antonio Morais : « Concernant la conférence téléphonique du 30 septembre, quand le cabinet d’Alain griset m’a appelé pour m’inviter, j’ai immédiatement proposé à mon homologue du SEINEP / l’Alliance de se joindre à moi dans l’objectif de servir toutes nos entreprises d’une seule voix. Il était déjà compliqué pour nos interlocuteurs de nous identifier dans la filière événementielle ; en ordre dispersé nous aurions risqué un rejet.

Nous nous sommes donc retrouvés, assis virtuellement à la table des grands en présence de Bruno Le Maire, Elisabeth Borne, Roxana Maracineanu, Alain Griset, Baptiste Lemoyne, mais aussi du directeur du cabinet de Roselyne Bachelot.
Élisabeth Borne s’est engagée à prolonger l’activité partielle sans reste à charge pour les entreprises de la liste des annexes S1 et S1bis jusqu’au 31 décembre 2020.

Pour le secteur événementiel, vu le nombre de représentants et le temps imparti à cette conférence, c’est Bertrand Biard de L’Evénement qui a eu la parole. Il a évoqué toutes les problématiques de la branche et a très clairement précisé les raisons pour lesquelles il était nécessaire d’intégrer les fabricants et distributeurs de matériel pour le spectacle et l’événementiel dans la liste S1. C’est notamment grâce aux contributions très en amont du Synpase que notre spécificité a été intégrée dans les échanges entre acteurs de l’événementiel.
Suite au travail effectué par toute la branche, l’événementiel est désormais considéré comme un secteur distinct et durablement impacté par la crise sanitaire. Bruno Le Maire, Ministre de l’économie, l’a confirmé. Il a donc demandé que le périmètre de cette branche soit clairement défini pour mesurer le volume de l’aide nécessaire en termes d’argent public.

Le 5 octobre, le cabinet d Alain Griset nous a demandé pour le lendemain, une liste détaillée des entreprises de nos activités, avec les codes APE et numéros de SIRET. Nous avons décidé en urgence, avec mon homologue du Seinep / l’Alliance, de partager nos informations et de les compléter en nous répartissant le fichier.
Le gouvernement se donne une dizaine de jours pour étudier précisément les différents dossiers, notamment la situation des entreprises à la date de leur dernier bilan afin d’évaluer l’enveloppe nécessaire à leur soutien. Les décisions concernant la teneur du plan d’aide et les ayants droit seront communiquées par le Premier ministre Jean Castex le 12 octobre prochain.

SLU : l’événementiel est devenu un terme générique représentatif de la profession

Antonio Morais : Dans l’événementiel sont effectivement identifiées plusieurs branches : les prestataires de services, les organisateurs de foires et de salons, les distributeurs et fabricants de matériel pour le spectacle et l’événementiel, les agences de communication évènementielles ou encore les traiteurs. Bruno Le Maire parle même dorénavant des fleuristes ou photographes de l’événementiel…

SLU : Quels sont donc vos résultats tangibles ?

Jean-Philippe Colonna : En termes de résultats, je retiens que le métier de fabricants et distributeurs d’équipement pour le spectacle et l’événementiel entre dans le discours de nos représentants politiques.

Antonio Morais : Il ne faut pas oublier que dans le premier plan Tourisme n’étaient identifiées que les sociétés de sonorisation, et les chapiteaux. Il y a un immense progrès.

Atika EL Sayed : Nous avons fédéré des sociétés de fabrication et distribution. En mars, nous étions tous isolés et désemparés par cette crise qui s’annonçait déjà interminable pour nos entreprises. C’est depuis la création de L’UDFM que les gens ont compris qu’ils pouvaient se réunir autour d’un projet.

SLU : Quels sont vos objectifs à court terme et votre feuille de route ?

Jean-Philippe Colonna : Notre feuille de route se détaille en 3 étapes.

– Continuer à échanger avec les ministères avec lesquels nos métiers sont liés, c’est-à-dire l’économie, les PME et la culture.
– Intensifier notre action avec la CPME,
– Consolider notre amitié avec le Synpase et être solidaire de leurs actions comme l’Alerte Rouge.

Notre objectif est d’obtenir l’activité partielle sans reste à charge et l’exonération de charges patronale pour que nos entreprises puissent survivre et garder leurs salariés.

Atika EL Sayed : Notre activité ne reviendra pas à la normale avant 3 à 5 ans, c’est une estimation partagée par de nombreuses entreprises. En termes d’aide, un plan étendu jusqu’à fin 2021 est vraiment un minimum. On ne peut pas perdre des 20 à 60 % de chiffre d’affaires pendant des mois et revenir à la normale en 6 mois alors que nous n’avons aucune vision de l’avenir.

SLU : Quel est l’état des prestataires ?

Antonio Morais : Philippe Abergel, délégué général du Synpase mettait en avant des baisses d’activité de 80 % en moyenne pour les prestataires et, en parallèle, 76 % des dates de spectacle vivant ont été annulées ou reportées.
Les prestataires ont besoin d’une aide immédiate, jusqu’à la pleine reprise des spectacles et événements. Mais ce retour à l’activité et à la croissance ne soldera pas les problèmes immédiatement. Le retour à un fonctionnement normal nécessitera de nombreux mois et le retour à une bonne santé financière peut être davantage encore. Pendant cette période de « récupération » nous craignons pour leurs capacités d’investissements dans de nouveaux matériels.
La situation des fabricants et distributeurs risque de se dégrader dans le temps avec l’impossibilité de vendre à un rythme normal les appareils nécessaires à l’artistique. Nos entreprises ont un besoin d’accompagnement à long terme pour supporter, entre autres, les R&D et garder leurs collaborateurs. Ce sont des effets de retard dont il faut faire état.

Atika EL Sayed : Si nous sommes contraints à licencier 20, 30 à 50 % de notre personnel, nous aurons beaucoup de mal à retrouver des candidats possédant des mêmes connaissances et le même savoir-faire quand l’activité repartira, donc il faut impérativement sauvegarder l’emploi.

SLU : Où en êtes-vous avec le Seinep / l’Alliance ? Un rapprochement est-il possible ?

Jean-Philippe Colonna : Nous avons créé l’UDFM pour défendre et fédérer une profession : les fabricants et les distributeurs du monde du spectacle et de l’évènementiel. Au début nous n’avions pas connaissance de l’existence du SEINEP et de ses missions.
Récemment, l’Alliance a été créée et c’est tant mieux ; 2 associations c’est mieux que 0 pour nous défendre actuellement. Aujourd’hui nos coordinateurs respectifs se parlent et coopèrent et nous en sommes ravis à l’UDFM. Est-ce que nous irons plus loin, je ne sais pas. Ce que je souhaite, et c’est bien le plus important, c’est que ces 2 associations se montent dynamiques et efficaces, c’est tout ce qui m’importe.

Cette crise est dure. Nous sommes dans une phase de deuxième vague. Nous risquons un hiver compliqué et a priori ce n’est pas demain que les prestataires vont travailler sur des concerts et des grands événements.
L’UDFM est sur le pont pour intensifier les actions. Pour ma part je trouve qu’il y a une très bonne ambiance au sein de l’association car nous sommes soudés, nous nous partageons les missions. Notre équipe est très diversifiée il y a des femmes, des hommes qui ont ou pas une longue expérience du secteur, et de différentes origines et ça fait notre force. On partage les mêmes valeurs de simplicité d’humilité de sympathie. Il n’y en a pas un parmi nous qui veut prendre le dessus pour s’afficher comme le meilleur.

SLU : Où en est l’UDFM en termes d’adhésions ?

Jean-Philippe Colonna : il y a une montée en puissance au niveau du rythme des adhésions, ça progresse. Nous avons aujourd’hui 22 sociétés adhérentes. On a également des sympathisants et nous restons tous focalisés sur les actions à mener jusqu’à ce que l’on obtienne des résultats.

Antonio Morais : L’UDFM a été créé comme un collectif en termes d’esprit et d’engagements. J’en veux pour preuve que chaque adhérent a payé sa cotisation. Donc rejoindre l’UDFM, c’est rejoindre un collectif, et toutes les entreprises y trouveront leur compte à court ou à moyen terme. Il y a des profils d’entreprises et de dirigeants très différents ; c’est cette richesse qui nous fait avancer.

Nous organisons un rendez-vous mensuel avec nos adhérents pour les informer de l’avancement de nos actions et aussi pour répondre à leurs problématiques administratives. Ils peuvent poser des questions et on va les aider à effectuer leurs démarches. Nous avons un vrai rôle auprès des petites entreprises qui sont parfois perdues dans les méandres de l’administration et le flot d’informations.

SLU : À l’heure actuelle nous serions basculés de l’aide d’urgence à la relance. Est-ce que vos interlocuteurs parlent toujours de relance alors que l’on grimpe au sommet de la deuxième vague d’épidémie.

Antonio Morais : Effectivement il ne faut pas confondre plan d’accompagnement dont bénéficient les entreprises selon leur activité et qui est demandé a minima jusqu’à avril 2021, et plan de relance. Le Prodiss (Syndicat national du spectacle national et de variété) a d’ailleurs demandé l’activité partielle à taux plein jusqu’en avril 2021.

Jean-Philippe Colonna : La relance pour moi viendrait quand l’épreuve est passée pour faire repartir l’activité.
L’épreuve n’est pas passée, on se prend une deuxième vague, on ne sait pas jusqu’à quand, on ne sait pas si ce virus va disparaître un jour, on ne sait pas si on aura un vaccin et quel sera son degré d’efficacité. Il nous faut un plan d’urgence avant même de parler de relance.

Antonio Morais : il ne faut pas confondre plan de soutien et plan de relance. Le plan de relance, c’est 100 milliards d’euros avec des attributions d’aide qui seront fléchées sur l’écologie, la compétitivité et la cohésion. Pour l’industrie, ce sont 35 milliards avec quatre critères à satisfaire : la modernisation de l’outil, la relocalisation, l’innovation, la décarbonisation.
Certaines entreprises de nos activités seront donc concernées. Nous demandons au gouvernement que les modalités de demandes soient les plus accessibles possible pour ne pas décourager les dirigeants avec des dossiers trop compliqués et trop chronophages.
Mais pour en revenir aux plans de soutien, le projet de finances pour 2021 fait état de montants faramineux qui n’ont jamais été évoqués par le passé. C’est là où l’UDFM prend tout son sens. Dans cette crise qui nous frappe et qui peut durer, on a besoin d’être reconnus et intégrés pour bénéficier de cet argent disponible. Ca vaut le coup de se battre.
C’est justement le moment de se mobiliser car le jeu en vaut la chandelle.

SLU : Quels sont les arguments qui pourraient inciter les sociétés à vous rejoindre alors qu’a priori vous faites déjà le job.

Atika EL Sayed : Il faut que nous soyons nombreux pour nous faire entendre car : « vous êtes combien ? » est la toujours la première question posée par les ministères.
Nous aimerions aider les petites structures à savoir lire les procédures administratives en leur apportant une vision claire de ce qu’il est possible d’obtenir et des actions à mener pour sauver leurs entreprises et les accompagner dans leurs besoins. L’UDFM organise des rendez-vous conférence dans le but justement de répondre aux questions de ses adhérents.

Antonio Morais : la CPME a déjà fait remonter des demandes. Quel que soit le plan de relance, il faut absolument que ce soit simple pour les PME d’y accéder. Dans l’état actuel, c’est illisible et comme d’habitude la grande majorité des PME ne s’inscrit pas, contrairement aux grands groupes qui ont des équipes formées et disponibles pour monter ces dossiers.
On est très vigilants aujourd’hui pour que, quels que soient les dispositifs, on puisse accompagner nos membres afin qu’ils aient accès le plus simplement aux bonnes informations.
Et pour conclure, dans toute formation liée à la création d’entreprise on apprend qu’une des règles prioritaires est de ne pas s’isoler. Un entrepreneur s’en sort mieux s’il est connecté à d’autres. Dans le monde technique du spectacle, chacun pouvait mener son entreprise seul en toute sérénité.
Les temps ont changé, les organisations politiques, gouvernementales, et financières ont changé et l’isolement est un vrai frein au développement de l’entreprise et aujourd’hui à sa survie.

Plus d’infos sur le site UDFM

Cliquez sur l’image du communiqué de presse gouvernemental ci-dessous pour y accéder:

 

Les systèmes de gestion d’éclairage Sundrax chez Algam Entreprises

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Algam Entreprises, distributeur reconnu d’une vingtaine de marques professionnelles dédiées aux installateurs et prestataires, vient d’ajouter la gamme Sundrax à son portfolio.

Cette nouvelle gamme vient étoffer l’offre d’Algam Entreprises, ajoutant ainsi la partie distribution et gestion du signal du contrôle d’éclairage, que ce soit pour les installations fixes, extérieures ou les prestataires de services.


A Propos de Sundrax

Sundrax est une société Russe basée à Moscou, avec une filiale située à Londres en Angleterre. L’offre de services et de produits de Sundrax s’étend de l’éclairage urbain, routier (avec gestion à distance), industriel jusqu’à l’éclairage architectural et scénique.
Ce sont ces deux derniers champs d’applications, principalement gérés depuis l’Angleterre, qui viennent rejoindre le catalogue d’Algam Entreprise.

Une gamme étendue

Sundrax n’est pas un nouvel acteur dans le domaine de la distribution de données dédié à l’éclairage scénique et architectural. La société possède une solide expérience, principalement dans le domaine de l’éclairage architectural, avec de nombreuses références en Russie et à travers le monde.
C’est précisément l’origine de la marque qui fait aussi partie de son expérience en termes de contrôle pour l’éclairage urbain et architectural, ce pays nécessitant des produits pouvant résister à des variations de température très élevées. Dans ce domaine, Sundrax possède un vrai savoir-faire.

Sundrax utilise les media et technologies suivantes pour le transport du contrôle d’éclairage :

DMX
Câble réseau RJ45
Fibre Optique
Sans fil
Courant porteur

La gamme se compose principalement de :

Convertisseurs Ethernet
Splitters DMX
Emetteur/récepteurs DMX et réseau sans fil
DMX via courant porteur
Drivers de LED
Switches Ethernet
Relais

Les convertisseurs Ethernet-DMX

Sundrax propose des convertisseurs pour tout type d’application : scénique, architecturale, dans le grill ou au sol, et même un modèle qui s’intègre directement dans un boîtier saillie type Legrand !

La gamme de convertisseur Sundrax offre une large gamme de fonctionnalités.

Support des protocoles ArtNet, sACN, Kinet et RTTrPL
Mélange HTP/LTP, Backup, Trigger, XFade, redirection d’univers.
Support du RDM E1.20
Enregistrement de scènes statiques
Profils préprogrammés (Splitter, mélangeur…)
Isolation galvanique sur tous les ports
Certains modèles, tel que l’ArtJet pro, proposent nativement une connexion fibre optique en 100BaseFX sur connecteur SC.

La configuration s’effectue au travers d’une interface web simple d’utilisation. Les convertisseurs Sundrax supportent également l’ArtNet 4, ce qui rend possible la configuration distante du node depuis des consoles supportant cette fonctionnalité.


L’interface web embarquée pour configurer les convertisseurs Sundrax. Ici la configuration des ports DMX.
L’interface web embarquée pour configurer les convertisseurs Sundrax. Ici la configuration avancée. A noter la terminaison activable par port !

Les Splitters

La gamme de splitter Sundrax offre la plupart des fonctionnalités que l’on peut attendre d’un splitter aujourd’hui :

Isolation galvanique
Support du RDM E1.20
Port de recopie (Thru)
Mode backup disponible sur certains modèles

Tout comme avec ses convertisseurs, Sundrax propose des splitters pour tout type d’application : scénique, architecturale, dans le grill ou au sol.

Un point intéressant : certains modèles offrent l’usage du splitter en mode doublé (1 entrée pour un certain nombre de sorties), disponible deux fois au sein du même appareil. Mais on peut également utiliser une entrée commune pour toutes les sorties.

Il existe également un modèle permettant la transmission sans fil via le système BeDMX propre à Sundrax. La plupart des splitters sont disponibles avec des connecteurs 3 ou 5 broches, et en EtherCon.

Un ensemble complet de solutions

Sundrax offre la plupart des équipements nécessaires à la création d’un réseau de distribution du signal DMX, dans la plupart des applications. De la conversion Ethernet (convertisseurs) et le transport (Switches), en passant par la transmission sans fil (BeDMX), le courant porteur, les drivers de LED, l’offre est complète !
Le nouveau partenariat établi avec Algam permettra au milieu professionnel d’avoir accès à cette gamme de distribution de données, tout en bénéficiant du support reconnu des équipes d’Algam Entreprises.

Plus d’infos sur le site d’Algam-Entreprises

Le bilan du mouvement Alerte Rouge lancé par le Synpase

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L’alerte rouge, un mouvement lancé par le Synpase (Syndicat National des Prestataires de l’Audiovisuel Scénique et Évènementiel) du 14 au 18 septembre, a rencontré un franc succès auprès des acteurs du secteur événementiel.
L’objectif était d’alerter sur leur situation précaire et incertaine afin de prévenir une autre crise à venir : celle de toute une profession en souffrance depuis le ralentissement puis l’arrêt de ses activités le 17 mars dernier.

Pour rappel, à cette date une mesure de restriction avait été ordonnée par le gouvernement afin d’enrayer la propagation du virus Covid-19.
Selon Philippe Abergel, délégué Général du Synpase, la profession technique du spectacle et de l’événementiel comprend environ 5 000 salariés permanents et un peu plus de 15 000 intermittents techniciens à l’année soit environ 3 000 salariés en équivalent temps plein répartis sur un petit millier d’entreprises. Suite à cette mobilisation, de sérieuses négociations avec Bruno Le Maire, le Ministre de l’économie, ont été entamées.

SLU : Comment s’est passé le mouvement Alerte Rouge ?

Philippe Abergel

Philippe Abergel : L’Alerte Rouge a été très suivie à travers toute la France, notamment par les prestataires techniques et ce sont près de 400 entreprises qui se sont mobilisées en éclairant leurs propres locaux ou des bâtiments extérieurs assez symboliques.
A posteriori cet événement a été bien relayé par la presse locale mais moins par la presse nationale. Par ailleurs cela a permis aux prestataires d’obtenir plus de visibilité, notamment auprès d’élus locaux et de créer le débat autour de nos métiers.

En effet, quand on parle culture, spectacle ou événementiel, l’opinion publique semble penser tout de suite à des lieux, ou à des organisateurs mais envisage moins les métiers techniques qui y sont associés.

SLU : Sur quoi cette prise de conscience a-t-elle débouché ?

Philippe Abergel : Suite à cette mobilisation, Bercy nous a contactés pour ouvrir une discussion avec le Ministre de l’économie Bruno Le Maire suivie d’une réunion de travail avec son cabinet, le jeudi 1er octobre à 19 h 30. Aujourd’hui, je peux dire qu’il y a une vraie prise de conscience de la difficulté vécue dans nos métiers et une volonté d’aller assez vite pour apporter des réponses.
Cependant, les discussions sont compliquées de par cette filière événementiel/spectacle évidemment très polymorphe et les débats portent surtout sur le périmètre d’action afin de pouvoir faire des projections.

SLU : Y a-t-il un risque que certaines entreprises ou acteurs soient oubliés dans le décompte ?

Philippe Abergel : A ce stade l’État ne veut pas créer de plan spécifique afin d’éviter un précédent qui rendrait trop complexe la gestion d’autres secteurs. L’attention est donc concentrée sur les listes S1 et S1 bis des codes APE mais on essaie de les faire bouger car certains métiers n’y figurent pas.
En effet toutes les entreprises ne font pas forcément attention à leur nomenclature ou ne l’actualisent pas. Donc nous essayons de trouver des solutions pour qu’il y ait le moins de trous possible dans la raquette. Cependant, il faut qu’elles puissent être techniquement réalisables par le gouvernement, et nous sommes donc dans ces débats actuellement afin de leur permettre d’identifier les enjeux.

Nous devrions être fixés aux alentours du 15 octobre sur les décisions prises. Suite à l’annonce qui sera faite par le Premier Ministre Jean Castex, soit nous considérerons qu’elles permettent effectivement de sauvegarder les structures et les emplois, et dans ce cas-là, nos actions collectives auront permis d’avancer dans le bon sens. Soit ce ne sera pas le cas et évidemment nous envisagerons un nouveau mouvement ayant plus d’ampleur.

SLU : Mis à part cette annonce imminente, avez-vous obtenu le renouvellement de l’activité partielle sans reste à charge ?

Philippe Abergel : Oui, nous avons obtenu l’assurance que l’activité partielle à taux plein sera prolongée jusqu’à la fin de l’année 2020 mais bien évidemment c’est beaucoup trop court. On sait qu’au premier trimestre 2021, il n’y aura aucune activité et donc on porte aussi cette demande d’obtenir plus de visibilité sur l’évolution du secteur.
Economiquement, les entreprises doivent savoir si elles peuvent temporiser, ou si elles devront licencier voire déposer le bilan. Donc il y a urgence à obtenir des réponses. »

La filière est donc dans l’attente de la prise de parole du Premier Ministre Jean Castex, qui devrait avoir lieu aux alentours du 15 octobre. Elle pourra ensuite évaluer si la réponse est à la hauteur des besoins.

Fuse choisit Brompton HDR pour des visuels très rock !

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Lorsque les lumières de l’industrie du spectacle se sont éteintes, Fuse Technical Group, comme beaucoup d’autres, ont dû trouver de nouvelles solutions pour continuer à satisfaire leurs clients.
Une solution est alors apparue comme évidente lorsque cette société de production a décidé de s’associer avec Third Encore Studios et Monsters of Rock Cruise (MORC), basés à Los Angeles, afin de créer un environnement de production virtuel pour du streaming de contenu live.

@Joe Schaeffer Photography

Des événements réguliers (notamment des performances musicales sur PPV de MORC), ont été diffusés devant des arrière-plans visuels magnifiques et particulièrement riches grâce à la puissance de traitement de la technologie Brompton et sa solution HDR.

« Third Encore Studios est un centre de répétition bien connu à Los Angeles. Nous nous étions croisés plusieurs fois, mais n’avions encore jamais passé le cap de travailler ensemble sur un projet comme celui-ci », déclare Benjamin Johnson, chef de projet chez Fuse. « La pandémie du coronavirus et l’état de l’industrie du spectacle signifiaient qu’il était nécessaire de créer de nouvelles solutions et nous a donné notre première opportunité de collaborer ensemble.
Nous avons tous de solides connaissances techniques en plus d’un équipement vidéo et d’éclairage de haute qualité, pour leur part. Tout ce qui nous manquait alors c’était les talents musicaux qui allaient se produire. Le live « Monsters of Rock Cruise » a ensuite été diffusé en direct via leur page Facebook. »

Avec son équipe, Benjamin Johnson a construit un espace scénique virtuel, avec un sol composé de panneaux de LED ROE Black Marble 4 de 43,2 m2 et entouré d’un mur LED ROE Carbon 3 de 38,9 m2. Tous fonctionnaient avec des processeurs LED Tessera SX40 4K Brompton.

@Joe Schaeffer Photography

« Plus de 25 groupes et artistes se sont déjà produits sur scène aux studios Third Encore. Il y a eu Jane’s Addiction, Bush, The Dickies et Polo G pour n’en nommer que quelques-uns », se remémore-t-il. « La plupart des artistes interprètes ont préféré nous fournir leur propre contenu à diffuser en arrière-plan. Nous devions donc être prêts à préparer différents formats de diffusion de ces médias. »

Une amélioration significative de la qualité de l’image, une grande fiabilité et des temps de configuration rapides ne sont que quelques-unes des raisons pour lesquelles les solutions Brompton ont été choisies par l’équipe.

« Nous pensons également que le traitement des couleurs des produits Brompton est tout simplement inégalé », poursuit-il. « Fuse possède des modules Led compatibles Brompton HDR, que nous avons utilisés dans quelques émissions, et il n’y a pas de meilleure reproduction des couleurs que celle obtenue avec Brompton. Le processeur Tessera SX40 avec son firmware HDR est une rencontre parfaite. »

L’équipe Fuse a trouvé les unités de distribution de données Tessera XD 10G particulièrement utiles, leur permettant de faire passer moins de câbles entre le processeur et le mur LED et donc d’avoir un chemin de câbles ordonné tout en rendant le flux de travail efficace pour tout le monde. L’OSD (On-Screen Display), une autre des fonctionnalités de traitement Tessera, permet d’afficher les informations essentielles de chaque dalle, rendant ainsi le suivi et le dépannage rapide et facile.

Avec l’un des plus gros stocks de processeurs Tessera SX40, l’équipe Fuse disposait de tous les outils nécessaires pour passer vers cette nouvelle méthode de travail. « Le grand avantage du studio virtuel est que nous pouvons utiliser un équipement habituellement réservé à des événements live, comme des tournées de concerts ou des événements d’entreprise », explique Johnson. « Intégrer cette installation dans un studio signifiait juste un peu d’organisation.

Tessera SX40

Nous nous sommes répartis en équipes, afin de pouvoir assurer la distanciation sociale pendant le chantier. La création du studio a donc été une transition tout à fait naturelle de notre activité de référence. Beaucoup de personnes sont aujourd’hui à la recherche d’un lieu pour diffuser du contenu en direct et nous avons les installations et l’équipement pour le faire. »
Johnson pense que cela représente aujourd’hui plus qu’une solution temporaire et que les événements live en direct ainsi que les studios virtuels pourront tout à fait coexister à l’ère postpandémique. « Je pense qu’il y a définitivement une place pour les studios virtuels dans le futur, d’autant plus que la diffusion en direct prend désormais une place beaucoup plus importante. Mais je crois aussi que les gens adorent se rassembler, ils adorent les concerts live, et quand les conditions le permettront, tout reprendra », dit-il.

« La bonne nouvelle est que lorsque cela se produira, nous aurons l’expertise non seulement pour animer des événements live plus traditionnels, mais aussi pour continuer à produire et diffuser du contenu de haute qualité via notre espace événementiel virtuel. »
Benjamin Johnson, en partageant ainsi ses dernières réflexions sur la qualité de traitement et sa très bonne relation avec Brompton Technology, réitère sa confiance dans cette entreprise solide comme le rock !

Plus d’informations sur la technologie HDR disponible sur le site Brompton Technology

Les nouvelles solutions architecturales ETC

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La gamme ArcLamp LED d’ETC, plusieurs fois primée, reçoit un nouveau modèle nommé Flicker ainsi que de nouvelles versions de driver. Flicker produit un scintillement aléatoire imitant la lueur des bougies, grâce à une source 2 700 K avec variation de teinte.
Cette nouvelle source fonctionne également sans scintillement, en modifiant la valeur de son unique circuit DMX.

De nouveaux Drivers ArcLamp, décrits ci-dessous, bénéficient de plusieurs options de montage mural et en rack.

– Version 150 : prend en charge 25 ArcLamp, disponible uniquement en montage mural
– Version 350 : prend en charge 60 ArcLamp, disponible en montage mural et en rack
– Version 700 : prend en charge 120 ArcLamp, disponible en montage mural et en rack


ETC a aussi développé une déclinaison en suspension de l’ArcSystem Pro Four-Cell sous la référence Pendant qui permet avec Round, de résoudre de nombreux besoins de montage. En effet, l’option Round avec un écrou prisonnier 1/2″ ou une plaque de montage M10, apporte plusieurs alternatives de suspension, (un crochet, une tige filetée ou un câble métallique), pour sécuriser l’accroche du projecteur.

La nouvelle version Pendant apporte une rosace et une tige métallique creuse pour passer le câblage, et assure ainsi une finition impeccable. Cette nouvelle version du ArcSystem Pro Four-Cell s’alimente de 100-277V avec une version optionnelle UL924 pour rejoindre un circuit dédié à l’évacuation d’urgence.

Les deux versions Four-Cell Pendant et Round de forme ronde et épurée s’intègrent facilement dans tout type d’espace d’autant qu’elles sont disponibles en finitions de couleur noire, blanche et personnalisée. La suspension est proposée en plusieurs longueurs de tige métallique, de 15 à 244 cm, avec personnalisations possibles.

Plus d’infos et des vidéos sur la gamme ArcLamp

Plus d’infos sur la suspension Pendant

 

Ca bouge chez Fohhn et Rock-Audio Distribution

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Désormais, toutes les installations 100% Fohhn, bénéficient d’une garantie de 5 ans, pièces et main d’œuvre. Certains de la qualité et de la fiabilité de ses produits, Fohhn propose cette extension de garantie gratuite qui ne s’applique néanmoins que sur une «chaîne» de produits de la marque, et notamment l’amplification procéssée.

Ainsi, il sera précisé lors de la commande, et ou lors d’un échange avec des représentants de Rock-Audio Distribution, si les éléments constituent cette chaîne garantie. L’élément le plus important étant l’amplification, les personnels d’installation devront être rompus à la programmation des appareils à l’aide du Fohhn Audio Soft.

Si besoin, Rock-Audio Distribution viendra dispenser des formations adéquates sur les logiciels de la marque. Dans le cas d’utilisation d’éléments étrangers à la marque, la durée de garantie reste de 2 ans, sous condition d’utilisation normale.

Un nouvel outil de travail pour Fohhn

Depuis sa création, il y a plus de 25 ans, Fohhn n’a cessé de croître et de progresser au fil du temps. Jusque là disséminés en de multiples endroits de la région de Nürtingen, les unités de productions, de fabrication et d’assemblage, le département R&D (Recherche et développement), l’administratif et le commercial, le stockage et le département expédition, bref, tous les composants de l’entreprise, se trouvent désormais regroupés dans ce magnifique bâtiment de plus de 7000m2.

Les nouveaux locaux de Nürtingen ou comment disposer de tout sous le même toit.

Désormais, cet outil de travail ultra moderne sera une nouvelle plate-forme de travail, avec deux laboratoires «Sound-Lab» (Un réservé aux mesures tridimensionnelles, l’autre aux contacts commerciaux et formations), et une multitude de lieux de services :
logistique avec stock et plate-forme d’expéditions internationales; fabrication, assemblage, et contrôle qualité en bout de chaîne; unité de tests lourds avant la mise sur le marché des nouveautés; salles de réunions, de conférences et de formation; service après-vente et interventions internationales; immeuble «vert», répondant aux dernières normes écologique; Fohhn’s Bar et cafétéria.
Rock Audio Distribution organise des visites régulières avec ses clients dans ce nouveau quartier général. Renseignez vous !

Les nouveaux SoundLab

Intégrés à l’unité de fabrication de Nürtingen, les nouveaux laboratoires Sound-Lab permettent d’accomplir des tâches aussi diverses que la recherche fondamentale, le développement, les mesures complexes et les essais grandeur nature. Une équipe d’ingénieurs, (chacun ayant sa spécialisation), travaille sans relâche pour repousser les limites de la technologie audio.

Le SoundLab Customers permet d’accueillir les clients désireux de tester les possibilités des systèmes Fohhn en grandeur nature, et dans un volume important. Trouver de nouvelles voies permettant d’augmenter les possibilités de recherches, visant ainsi à élever le niveau technologique: tel est le credo de la division recherches et développement Fohhn.
Avec ce même objectif, l’approche scientifique est omniprésente à toutes les étapes dans le SoundLab R&D; de la conception à la réalisation, du software à l’électronique hardware, de l’ébénisterie aux accessoires de fixations en tous genres. Les projets de création de nouvelles enceintes sont très vite traduits en valeurs théoriques, permettant ainsi la quantification des données.

Fohhn Designer gratuit

Le logiciel Fohhn Designer est un outil de simulation acoustique, en ligne, développé par Fohhn Audio. Il apporte une précision scientifique basée sur des algorithmes complexes, alimentés par des données mesurées en laboratoire. Le logiciel est simple d’utilisation avec une facilité et une rapidité d’obtention de résultats cohérents.

Le Fohhn Designer est capable de calculer, le Direct SPL, le Total SPL, le Rt-60 et le STI (Possibilité de «rentrer» les matériaux de la pièce avec leurs coefficients d’absorption.

Ceci permettra de simuler un lieu non encore construit). On peut aussi importer des modélisations 3D. Il est ainsi aujourd’hui, possible d’obtenir une simulation acoustique d’un lieu simple en quelques minutes, grâce à cet outil exceptionnel, qui simplifie des études qui prenaient jusque là beaucoup de temps et de moyens.

Fohhn Designer peut simuler la réponse du lieu en basses fréquences, jusqu’à 16 Hz ! Enfin, ce logiciel permet de réaliser en quelques clics de souris, un rapport de simulation au format pdf, dont la teneur est au libre arbitre de l’utilisateur, mais toujours dans un esprit de simplification et de gain de temps. Proposer un tel dossier pour une «petite vente», était jusqu’à présent totalement hors de propos, et surtout inaccessible. Demandez votre accès, ainsi qu’une formation gratuite au logiciel !

Mise à jour du site Fohhn

Plus de 100 produits sont présents sur le site français.
Les fiches techniques sont traduites en français, et un lien vers le site du fabricant, www.fohhn.com vous permet de voir l’association des accessoires et autres fiches techniques.

Et d’autres informations sur le site Rock-Audio

 

150 machines Robe dans le kit d’Unmasked en Belgique

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Masked Singer, est un concours de chant télévisé présentant des célébrités dissimulées derrière de fantastiques costumes et masques de loup, de libellule ou de reine, pour n’en citer que quelques-uns. Ce concept qui prévoit de garder secrète l’identité des participants tout en interprétant des reprises, fait son entrée à la télévision belge pour la première fois cet automne !
Présenté par Niels Destadsbader et enregistré au NEP Studio à Londerzeel, un jury ainsi que le public collectent des indices quant à la véritable identité des interprètes qui est ensuite révélée à l’issue des votes, c’est-à-dire à la fin de chaque épisode.

L’éclairage de ce show, diffusé sur VTM, est conçu par Michiel Milbou et comprend  150  machines Robe : 58 x Tetra2, 56 x CycFX, 36 x LEDBeam 150. Les quelque 400 machines (y compris la vidéo et les panneaux à Leds) ont été fournies par le prestataire Splendit.

Photo @Frank Lambrechts

Michiel a été sollicité par le directeur de production Olivier Deprez, qui, avec la réalisatrice Maryse van den Wyngaert et le scénographe Koen Verbrugghe, forme une équipe créative et dynamique ayant déjà eu une expérience commune sur plusieurs productions télévisuelles époustouflantes. La seule requête spécifiée dans le cahier des charges de The Masked Singer était de prévoir deux masques à gauche et droite de la scène afin de marquer l’entrée et la sortie des chanteurs.

La conception du décor a ensuite évolué vers un look épuré et minimaliste dont l’entrée comprend bien les deux masques géants avec pour particularité d’être revêtus d’une surface blanche neutre afin de pouvoir les mapper par des vidéo-projecteurs. Ils sont complétés par un écran LED mobile au centre ainsi que deux écrans vidéo mobiles à l’extérieur des masques.

Robe Tetra2

Devant se trouve une scène noire avec un revêtement de sol brillant et dont les sections frontales ont été revêtues de LED. Michiel souhaitait avoir un éclairage vertical pour définir le décor et la scène, c’est pourquoi il a spécifié les Tetra2 et les CycFX 8.

Les Tetra2 ont été montées à l’étage et orientées verticalement pour produire des lignes et des tranches de lumière capables de scanner et de balayer, tandis que les CycFX8 ont été utilisés pour définir la scène et les bords de la passerelle.


Robe CycFX 8

Les deux sources lumineuses linéaires se complétaient parfaitement. Il avait déjà utilisé les CycFX 8 à plusieurs reprises, mais c’était la première fois qu’ils les associaient aux Tetra2, dont il est ravi.
Le spectacle est axé sur « de grandes entrées et la création d’une atmosphère personnalisée pour chaque costume et chanson interprétée.
Il y a donc de multiples facettes qui influencent les programmations », explique Michiel, ajoutant que c’est aussi pourquoi l’équipe a choisi d’avoir plusieurs éléments vidéo afin de servir les transitions dramatiques.

La position des sources était essentielle. Avec autant de vidéo sur scène, et pour assurer une cohabitation harmonieuse, Michiel voulait que l’éclairage soit séparé afin de s’assurer que les faisceaux des deux sources de lumière ne deviennent pas une bouillie indistincte.
À cette fin, il a aimé le fait que les barres Tetra2 puissent être focussées sur de petits points ou dézoomées pour créer un wash de zones plus larges, et ce contraste est devenu une caractéristique du spectacle. « C’est extrêmement brillant pour ce type d’appareil et j’ai aimé découvrir à quel point ils peuvent être efficaces. »

Photo @Frank Lambrechts

Pour des émissions comme celle-ci, les réactions du public en direct sont généralement une partie essentielle de l’ambiance. Cependant, en raison des restrictions relatives au coronavirus, les sessions d’enregistrement n’avaient qu’un public réel très limité.

Robe LedBeam 150

Une première rangée de sièges située le long de l’avancée de la scène a été allouée pour les invités, qui étaient éclairés par des LEDBeam 150. Certains étaient situés au sol et d’autres sur des ponts afin de donner l’impression d’un plus grand nombre de personnes !

Un public virtuel est apparu sur les écrans devant la scène via Zoom pour le vote et les applaudissements et afin que les candidats puissent voir des visages. En plus, le travail de captation et de montage veillait à ne pas montrer d’espaces vides ! Un grand moment de « magie audiovisuelle » !
Ce sont deux consoles grandMA mises en réseau qui ont été utilisées pour contrôler les projecteurs et les médias, gérées respectivement par Cédric Eestermans et Niels Huybrechts.

Michiel et toutes les personnes impliquées étaient tout simplement ravies de reprendre le travail après une pause forcée par la pandémie en mars. Il était également particulièrement heureux de travailler sur un nouveau spectacle pour la Belgique. « Il y a toujours tellement d’attentes avec une nouvelle production, et bien que cela ajoute de la pression, c’est d’autant plus excitant. », conclut-il.

Pour plus d’informations, consultez le site Robe Lighting France

 

L-Acoustics K3, le nouveau ligne source full range

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Taillé pour prendre le relai à partir de 35 mètres des boîtes à moyenne portée de la série A, K3 a été conçu pour délivrer une réponse full range grâce à ses deux 12” hérités de K2 tout en ayant des dimensions et un poids qui le rapprochent d’offres concurrentes en 10” comme nous le précise Florent Bernard, Executive Director of Application Design de L-Acoustics

Florent Bernard

« Notre équipe de R&D a créé un système à double 12” avec les dimensions et le prix d’un design de 10 pouces, mais sans les limitations inhérents aux HP plus petits.
K3 offre des performances en longue portée et full range dans un ensemble compact et accessible, conçu sur mesure pour les événements et les salles de petite à moyenne capacité qui représentent le cœur de métier de la plupart des prestataires.
Il s’agit d’un modèle «sans compromis», parfaitement adapté au paysage événementiel actuel et, lorsqu’il est associé à K1 et K2, il est le complément idéal pour les événements de grande capacité. »

Son poids de 43 Kg au lieu de 56 dans K2 et surtout la moindre largeur avec 93 cm en lieu et place de 134, est due à l’abandon des quatre 6,5” et à l’adoption d’un unique gros moteur au néodyme de 4” manifestement puissant puisque la baisse en SPL par rapport à K2 n’est que de 4 dB à 143 dB en ouverture horizontale de 70° alors qu’il « fait le travail » de quatre médiums et deux moteurs 3”.

Les dimensions de K3 sont celles de K2 au millimètre près en hauteur et profondeur, sauf sa largeur qui est sensiblement moindre.

Pour bien resituer la gamme entière, K1 c’est 149 dB, K2 délivre 147 dB, K3 donne 143 dB, Kara II 142 dB et enfin Kiva II 138 dB SPL. Ces chiffres sont obtenus à la directivité horizontale la plus serrée et avec un facteur de crête de 4.

La K family au grand complet avec K3 pile au centre.

Bien entendu la gestion de l’onde arrière des deux graves se fait via des évents à faible turbulence et écoulement laminaire L-Vents. Le moteur quant à lui est couplé à un guide d’onde DOSC disposant des volets Panflex lui offrant 4 directivités horizontales avec au choix : deux symétriques à 70° et 110° et deux asymétriques de 35° / 55° ou l’inverse.
Au delà des volets, Panflex dispose aussi de 3 presets K3-70, K3-90 et K3-110 ce qui lui donne un début d’efficacité à partir de 350 Hz.

La polaire horizontale de K3 à 110° avec un résultat idéal pour le moteur et un comportement visiblement maitrisé y compris dans le bas médium.
A 70° le bas médium apparaît un peu moins tenu (la dispersion est à -3, -6 et -12 dB à chaque changement de couleurs) mais le guidage à partir de 1 kHz est quasiment parfait et gage d’un bonne maitrise des réflexions et d’une longue portée.

K3 délivre une réponse pleinement full range très proche de celle de ses deux illustres ainées avec quelques Hz de moins dans l’extrême grave et dans l’extrême aigu. Pour le reste, les courbes peuvent être superposées en appliquant une simple correction de gain.

La réponse en fréquence de K3 prouve le bien fondé du choix des deux 12” avec le point bas à -10 dB placé à 42 Hz ce qui laisse un vrai grave pleinement exploitable sans avoir de renfort de grave dédié en accroche, mais uniquement des subs pour bénéficier de plus de contour et compléter la partie infra.
Avec un ratio d’un KS28 pour deux K3, le contour gagne 12 dB à 100 Hz et pour 3 K3 il est, toujours à 100 Hz, de 10 dB.


Le complément en contour et en infra avec une paire de KS28 portant 4 K3 pour un stack redoutable. Quel DJ le demandera ?

Le fait d’être une enceinte deux voies 8 Ω fait de K3 un produit économe en canaux d’ampli. Si LA4X accepte deux têtes et LA8 quatre, LA12X en prend 6. Le choix consiste à savoir si vous souhaitez bénéficier à plein des Autosolver Tools auquel cas il est préférable de limiter le nombre de boîtes par canal, ou bien recherchez la densité maximum.

Une ligne de 8 K3i (livrables en 2021) avec son frame spécifique et très dépouillé K3i-Bump.
Un projet L-ISA en mode étendu avec K3 qui risque de devenir l’enceinte de référence pour cet usage par objets grâce à sa plus petite taille et poids.

K3 sans sa face avant, assez rare pour être montré.

L’ébénisterie de K3 est réalisée en multipli de bouleau balte optimisé en épaisseur afin de garantir la solidité et l’absence de résonances, mais aussi le poids le plus faible, et les côtés en aluminium.
L’ensemble de l’enceinte est conçue et traitée pour une utilisation en plein air avec un IP de 55.


Un détail du rendering 3D d’une ligne de 18 K3. Un seul LA_RAK II fixé sur le bumper avec des accessoires spécifiques, suffit à la contrôler et amplifier.

Enfin l’accrochage reprend les bonnes idées de K2 avec un système captif à 4 points disposant de pastilles de couleur garantissant le verrouillage.
Un ensemble d’accessoires accompagne le lancement de K3 dont:
– le bumper et sa barre pour lever avec des chaînes jusqu’à 24 têtes,
– le rigbar pour 12 têtes qui peut aussi servir de pullback,
– le tilt pour les montages au sol,
– le rackmount pour lever un LA-RAK II avec les têtes,
– le chariot spécifique et les housses.

La disponibilité de K3 est immédiate puisque les premières unités partent déjà vers les premiers clients. Le prix de vente de K3 se détermine approximativement à l’aide de cette formule : K3 = ( K2 + Kara II ) : 2

Soundvision a été mis à jour pour K3 en  Version 3.2 téléchargeable dès à présent.

La version d’intégration K3i est attendue pour le premier trimestre 2021.

Pour plus d’informations sur ces produits, visitez le site L-Acoustics

La magie de Alta Lumina aux Gets avec Yamaha

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Pour avoir fréquenté à titre personnel Les Gets l’hiver, le fait de retrouver la station envahie de prairies et de fleurs est plus que déroutant et pourtant, épidémie ou pas, on s’y amuse toujours autant et ça dévale les pistes même en plein mois d’août, mais à vélo et déguisé en tortues ninja.

L’entrée d’Alta Lumina en plein jour depuis le terre-plein, éclairé et chauffé l’hiver où l’on attend le top départ et l’ouverture des portes.

Nous arrivons à l’office de tourisme de la station accompagnés de Christian Crolle, le directeur de l’Audio Pro chez Yamaha Music Europe et Pascal Bessenet chargé d’affaires chez Yamaha à la rencontre de Chrystelle Felisaz, l’attaché de presse des Gets, avec qui nous prenons la direction de la toute proche pinède où se trouve l’attraction conçue par Moment Factory fraichement inaugurée.
La présence de Christian et Pascal s’explique par le choix de Moment Factory d’équiper Alta Lumina avec des enceintes, amplis et matrices de la firme aux trois diapasons et de jouer la carte de la finesse du rendu propre à la marque.

Ce tas d’épines et de pâte de bois de plus d’un mètre de diamètre n’est pas un reste du chantier mais bien une fourmilière à ciel ouvert au sein d’Alta Lumina. Après la photo nous avons du nous frotter chaussures et pantalon pour ne pas ramener de fourmis à l’hôtel !

Une fois sur place, on remarque des marques profondes dans les troncs occasionnées par l’exploitation précédente en tant qu’accrobranche de cette magnifique pinède. Il n’en sera rien avec le système de montage choisi par le facteur de rêves québécois.
Nous avons enfin opté pour une visite du site de jour, afin de mieux comprendre comment tout cela fonctionne, mais bien entendu nous avons aussi parcouru l’expérience de nuit.

Autant le dire tout de suite, quelques enceintes, machines à fumée et rares projecteurs mis à part, ce bout de forêt a été particulièrement bien préservé par Moment Factory, fourmilière incluse, et il faut un regard un peu plus expert pour remarquer les gaines qui cachent les liaisons vers les arbres servant de mats pour porter les « fixtures », et les chalets hébergeant les baies techniques. Construits comme de vraies habitations, ils se fondent eux aussi dans le décor.

Le chalet principal situé à l’entrée de l’animation et le seul à être habitable sans être un rack ! Il sert principalement de refuge, de bureau et de stock.

Sur place la visite est menée avec une rare gentillesse par Emeric Dubois, le responsable technique de Alta Lumina, un des 4 techniciens permanents sur site, appuyés par 4 à 5 saisonniers pour accueillir, guider et aider les visiteurs. Il nous a ouvert toutes les portes et répondu le plus possible à nos questions. On le retrouvera le soir même parmi le personnel aidant ça et là les visiteurs se baladant entre les 7 zones disposant chacune d’un style lumineux, d’une ambiance sonore et d’une personnalité propre.

La première requête à laquelle Emeric répond de bon cœur, le fait rire

Installés dans la nacelle du héros virtuel de l’animation où chaque nuit il est possible de se faire tirer le portrait automatiquement, on retrouve de gauche à droite Emeric Dubois le responsable technique de Alta Lumina, Chrystelle Felisaz l’adorable attaché de presse des Gets, Pascal Bessenet chargé d’affaires Yamaha et Christian Crolle le directeur de l’Audio Pro chez Yamaha Music Europe.

SLU : Pourrait-on voir votre local technique et les serveurs au sein de votre grand chalet près de l’entrée ?

Emeric Dubois : Volontiers, mais vous allez être déçus. Il n’y a pas de studio, pas de local technique ou de grandes baies de serveurs. Tout tient dans un iPad pour la commande et le retour infos et dans quelques mini serveurs répartis dans les chalets le long du parcours qui exploitent X-Agora.

SLU : Tu nous expliques X-Agora ?

Emeric Dubois : Il s’agit du soft propriétaire de Moment Factory qui a servi à programmer, délivrer à la demande le show complet Dante, ArtNet et les média vidéo et sert aussi de remote grâce à plusieurs onglets thématiques dans nos tablettes.

Nous partons donc à la recherche des chalets pour découvrir la partie technique. Une première structure plus petite est l’exception qui confirme la règle.

Pas de toit ou de bois mais une baie dissimulée par un filet de camouflage étanche. Climatisée comme les chalets en chaud et froid, elle accueille la base commune comportant la gestion de la rocade en fibre qui véhicule tous les éléments constitutifs de l’animation, et les blocs de remote, de commande lumière, de caméra de surveillance (il y en a 16 sur tout le parcours) et de puissance Yamaha pour les enceintes de la même marque nippone.

Bien cachée même en plein jour, cette baie est absolument invisible durant l’exploitation la nuit. Placée sur une dalle en béton, sa pérennité ne fait aucun doute. Elle remplace l’un des chalets du fait de sa moindre densité de machines. L’excroissance que l’on devine sous le nœud est l’unité de clim et chauffage.

Chacun des chalets est alimentée en tri. Pour cette baie plus simple, il s’agit d’une antenne de fibre et pas de la boucle nous précise Emeric.

Coté pile de la baie étanche avec deux amplis Yamaha XMV4280 à quatre et 8140 à huit canaux, les deux étant en version D comme Dante. Est-ce le charme de la montagne ou la qualité des filtres et la récente mise en route, la quantité de poussière sur les appareils est négligeable.

SLU : Ta tablette est ton seul outil…

Emeric Dubois : Le seul (sourire) On lance le programme chaque soir, on suit son déroulement sur la timeline du show control, on surveille switch par switch l’infrastructure réseau y compris Dante, les températures, les problèmes. Pour les températures on a un capteur dans chaque cabane et un Raspberry qui nous les délivre via X-Agora.

Dès le matin à la mise en route, on peut envoyer par exemple le programme test de l’audio où chaque enceinte reçoit son numéro lu à l’audio et pour ça, un réseau WiFi est présent sur tout le parcours et permet de nous déplacer en gardant la main sur les serveurs.

Protégé des intempéries un Viper NT délivre la fumée qui est ensuite dispersée via la gaine qu’on aperçoit.

J’ai toujours ma tablette avec moi y compris le soir durant l’animation puisqu’on peut aussi régler la puissance de fumée des Viper NT en fonction des l’aérologie et du nombre de personnes sur le circuit.

SLU : Pourquoi y a-t-il ce souffle perceptible ?

Emeric Dubois : Ce n’est pas un mauvais ajustement du gain ou un étage qui souffle mais un bruit blanc qui est généré en permanence et en dehors du programme audio, afin de maintenir en mouvement, aussi faible soit-il, les équipages mobiles. Ça aide à lutter notamment contre le froid. De la même manière l’ensemble des baies reste sous tension H24 pour éviter froid mais aussi rosée le matin.

Un problème de calendrier n’a pas permis de retrouver sur site des responsables de Moment Factory, nous avons donc recueilli leurs réponses les quelques jours qui ont suivi notre reportage sur site, des réponses collégiales à des questions très variées de notre part.

SLU : Peut-on prendre à la lettre votre nom de « fabrique d’instants / moments » pour décrire votre travail ?

Moment Factory : Oui, absolument! À travers nos divers projets, notre objectif est d’insuffler un sentiment d’émerveillement collectif et de connexion. Alors que la technologie nous offre de multiples façons d’interagir à travers nos appareils personnels, le besoin de se rassembler physiquement semble plus vital que jamais.

SLU : Depuis combien de temps créez vous et quelle est la répartition entre créations pérennes et éphémères ?

Moment Factory : Depuis ses débuts en 2001, Moment Factory a créé plus de 450 projets uniques dans le monde dont les parcours nocturnes Lumina.

Gravée comme il se doit dans la pierre, la promesse (tenue) d’Alta Lumina.

SLU : Est-ce vous qui sollicitez les collectivités ou l’inverse ?

Moment Factory : Chaque projet et collaboration est différent, en revanche dans le cas de Alta Lumina, la relation a commencé lorsque la SAGETS¹ nous a contactés à l’hiver 2019 après avoir entendu parler des parcours nocturnes Lumina. En visitant le lieu et la région, notre équipe a tout de suite été inspirée par le site et a vu le potentiel pour créer un parcours nocturne Lumina qui serait opéré presque à longueur d’année.

¹ La SAGETS est la contraction de Société d’Aménagements Gêtoise d’Equipements Touristiques et Sportifs. La Sagets gère les activités et loisirs de la station des Gets, en charge des remontées mécaniques et du domaine skiable, mais aussi des activités VTT, golf, parcours nocturne enchanté Alta Lumina, garderie et lac de baignade.


SLU : Combien de temps faut-il entre commande et livraison d’une animation comme AL ?

Moment Factory : En général, un parcours nocturne Lumina prend environ 1 an de travail, de la conception à l’ouverture.

SLU : Qui créé et programme les animations et les musiques / bruitages ?

Moment Factory : Nous avons au sein de l’équipe créative du projet un directeur musical qui compose la musique originale, souvent en s’inspirant des sons de la nature et des influences locales.

SLU : Est-ce que chaque animation dispose de son histoire / style / musique ou bien répétez vous le même « programme » et les mêmes thèmes lumineux ailleurs ?

Moment Factory : Chaque expérience Lumina que nous créons est unique et adaptée au lieu et à l’environnement dans lequel nous travaillons. Alta Lumina est le 12e parcours nocturne Lumina de la série et le premier parcours en France et en Europe.
Les parcours Lumina fonctionnent sur un principe de collection dans laquelle chaque expérience est unique. On y retrouve un univers visuel et une direction artistique propre à la série des parcours nocturnes Lumina, mais une trame narrative originale est adaptée pour chaque site et chaque expérience.

Les mécaniques enchantées ou comment apporter aux visiteurs une part d’interaction via des manivelles à tourner…en rythme ! Le gel hydroalcoolique est bien entendu de la partie !

SLU : Une évolution ou un renouvellement de l’animation / technique / musique pour éviter la lassitude du public ou pour déployer une nouveauté technique majeure est-elle prévue aux Gets ?

Moment Factory : Alta Lumina a été conçue pour être vécue été comme hiver, la nature changeante permettra de vivre et revivre l’expérience à travers les saisons. L’histoire ne changera pas, nous ferons certainement des ajustements techniques avec le temps.
Pour l’instant pas de nouveautés majeures sont planifiées, mais certains ajouts créatifs pourraient être envisagés après quelques années d’exploitation pour entretenir la magie et inciter le public à revenir.

SLU : Comment sont choisis les intégrateurs et/ou les équipes locales en charge de construire une animation ?

Moment Factory : Normalement les intégrateurs font partie de l’équipe de Moment Factory et ont déjà eu une expérience d’intégration avec nous. Dans le cas d’Alta Lumina, nous avons aussi travaillé avec des équipes locales. Pour ce faire, nous collaborons dès le début du projet avec notre client afin de trouver un prestataire de la région qui a l’expérience nécessaire, pour les Gets il s’agit de CarpeDiem le prestataire de Sallanches qui a assuré une partie du câblage.

Un des serveurs X-Agora délivrant tous les médias constitutifs du show et gérant aussi le monitoring de l’ensemble des machines et du réseau. Il s’agit ici de la machine de spare.

SLU : Le coeur informatique de AL peut-il être audité à distance et le cas échéant dépanné pour sa partie soft ?

Moment Factory : Oui, nous demandons toujours un accès VPN afin d’effectuer des suivis à distance.

SLU : Comment sont choisies les marques d’appareils son et éclairage déployés sur une animation ?

Moment Factory : À travers les années et l’expérience, nous avons développé des partenariats avec différentes compagnies.

Une infime partie de la diffusion basée sur la gamme VXS avec à gauche une VXS8 disposant d’un 8” et un dôme d’un pouce, et à droite une VX5 gardant le même tweeter à dôme 1” mais avec un 5” pour le bas du spectre. La gamme entière est certifiée IP35.

SLU : Pourquoi mélangez-vous des têtes Yamaha et des subs JBL? Problème de rating IP?

Moment Factory : Effectivement, c’est une question de rating IP, nous n’avons malheureusement pas trouvé le sub Yamaha pour subvenir à nos besoins.

SLU : Qui gère techniquement AL et garantit sa disponibilité chaque soir ?

Moment Factory : C’est le client, la SAGETS, qui est responsable de l’animation, l’équipe de MF est en support si nécessaire.

SLU : Quelle latitude d’intervention technique ont les équipes sur place ?

Moment Factory : Ils sont responsables du niveau #1, c’est-à-dire toutes les installations physiques. Pour les interventions au niveau système c’est Moment Factory qui procède via VPN. Les opérateurs peuvent avoir des demandes au niveau du show control mais ça va toujours être Moment Factory qui fait l’intégration si c’est jugé nécessaire.

SLU : Quels épisodes météorologiques peuvent empêcher ponctuellement l’ouverture d’AL?

Moment Factory : La décision est à la discrétion de l’opérateur, mais habituellement en cas d’orage et d’éclairs, l’expérience ne peut avoir lieu.

Un des chalets disséminés sur le parcours et qu’on devine à peine la nuit venue. Remarquez la baie machine bien visible. Chaque construction parfaitement isolée est à la fois climatisée et chauffée, un choix sur l’avenir, la climatisation surtout, tant le réchauffement impacte notre climat.

SLU : Quelle est la pérennité des infrastructures techniques soumises aux aléas climatiques ? Vos origines doivent aider ;0)

Moment Factory : Effectivement nous avons des expériences Lumina et autres qui opèrent dans des conditions hivernales et bien qu’il existe toujours certains défis techniques nous visons une pérennité de 5 ans pour l’installation. La maintenance des équipements est à la charge des opérateurs, mais nos équipes sont toujours en support.

SLU : Comment sont protégés les courants vis-à-vis du climat (je pense aux différentiels) et d’un éventuel visiteur baladeur sortant du parcours ?

Moment Factory : Le niveau primaire est enfoui sous le parcours, seul le niveau secondaire et tertiaire est au niveau du sol. Le tout est fait selon les normes locales avec des électriciens certifiés.

SLU : Comment luttez-vous contre l’accumulation de neige sur les éclairages ? Brossage ou plein feu ?

Moment Factory : Nous utilisons le brossage, de plus l’appareil est toujours en fonction afin de dégager une certaine chaleur et ainsi éviter quelque peu les accumulations.

Parfois il peut être facile de protéger une enceinte, ici une VXS8 placée à l’accueil de l’animation sous le toit du chalet principal.

SLU : Comment maintenez vous les enceintes et les projecteurs (lampes et vidéo) « en chauffe » ?

Moment Factory : Dans le show control nous avons un mode veille avant le début de l’expérience. Les projecteurs sont toujours allumés et les enceintes ont toujours un white noise pour rester actives.

SLU : Pourquoi ne pas avoir deux baies Sinology séparées pour disposer d’une redondance des baies en plus des médias?

Moment Factory : Les médias sont en local sur chacun des serveurs.

SLU : Le serveur que vous employez et qui paraît très endurci, complet et compact est un modèle créé pour vous ou un modèle du commerce ?

Moment Factory : C’est un modèle créé par nous, X-Agora.

SLU : En cas de perte de données sur site, disposez-vous de la possibilité de « jouer » ponctuellement des médias distants ?

Moment Factory : Non malheureusement pas.

SLU : Qu’est-ce qui est prévu en termes d’alerte évacuation sur site ?

Moment Factory : De l’éclairage de secours est prévu par les clients en cas de panne. Le show control peut aussi émettre une alarme sonore et mettre tous les éclairages en plein feu blanc pour évacuer le site.

La nuit est là et Alta s’illumina

Vous l’avez compris, Alta Lumina prend vie quand les étoiles brillent dans le ciel et le soleil est parti en faire de même de l’autre côté du globe. La plus belle définition de ce parcours est donnée par le créateur lui même : « une expérience où la musique se voit et la lumière s’entend ».
Une balade sur un sentier serpentant au milieu d’une pinède où se déroule une histoire très simple et sans dialogue aucun, une allégorie sensorielle et poétique, suggérée par la lumière et confortée par le son…ou l’inverse.

« La tempête », une explosion de lumière et de son où, un bas du spectre un peu plus costaud, ajouterait à l’immersion.

On ressent 45 minutes durant, un plaisir et une douce régression caressés par des faisceaux réglés ou choisis pour être peu lumineux afin que la lumière reste cantonnée à chacune des zones et que nos yeux mettent le paquet, question gain, pour voir en pleine nuit au cœur des résineux, le chemin à suivre.
De la fumée très bien dirigée vient souligner quelques tableaux comme le passage par la zone des laser verts. Chaque note, inflexion mélodique ou bruitage est souligné à l’image près. C’est très réussi et pourtant on en a vu.

« Les nouveaux accords » avec ses milliers de faisceaux émis par des diodes laser qui plongent la forêt dans une ambiance pour le moins féerique. La fumée est bien entendu de la partie.

Le son made in Yamaha et très finement restitué par la gamme VXS repose sur un air décliné de zone en zone avec un fil rouge mélodique et une gamme compatible permettant aux zones de fondre l’une dans l’autre en créant un continuum sans fausses notes. La mise en sommeil relatif de celle où vous êtes au bénéfice de la suivante, vous attire irrésistiblement et ainsi de suite. Il en va de même avec les bruitages et les éclairages qui se déplacent imperceptiblement vers la zone suivante.

« La marche » Une ombre chinoise du héro projetée dans la nuit par un VP. Les sons parfaitement calés de bruits de pas et de pelle dans la terre très bien restitués font le reste.

La programmation sonore est aussi très touffue et un certain nombre de canaux Dante véhicule mélodies, virgules et bruitages dans une boucle fibrée d’où chaque chalet abritant une baie machine, extrait ce dont il a besoin pour alimenter ses amplis et ses enceintes proches.

Tout cet audio est par ailleurs mis en forme et routé au travers de deux matrices Yamaha MRX7-D qui servent d’aiguillage savant, gèrent aussi la mise en phase, la couleur et bien sûr les niveaux de chaque point sonore.
Les niveaux sont sages, ce qui permet de se parler et s’émerveiller sans hausser le ton et évite tout ou partie des faibles émergences constatées à notre arrivée à l’orée de la forêt qui le soir venu s’illumine faiblement ça et là et exhale sa mélopée attirante.

La distribution du son vers les 88 enceintes Yamaha, 52 VXS8 et les 36 plus petites VSX5 est remarquablement bien faite et très rares sont les petits accidents de phase où deux boîtes jouent le même message. Leur nombre, leur excellent rendu et leur polaire très large est suffisant pour qu’on oublie la présence de sources sonores ponctuelles.

Arena et VP pour une sortie de toute beauté qui s’intitule «Dans les airs»

Parfois on aimerait tout de même un recul un peu plus grande vis-à-vis des enceintes et un grave un peu plus étoffé, cela dit, il faut reconnaître que dans la bande son, pas grand chose ne nécessite des muscles dans le bas. Les rares fois où cela s’est tout de même produit, on aurait aimé avoir quelques sensations en plus. Pourquoi ne pas aller chercher dans le catalogue d’une société du groupe Yamaha comme Nexo. Ils disposent d’une gamme de subs très complète. Enfin on ne peut qu’être admiratif quant à la puissance et la versatilité de X-Agora. Avec cette plateforme multimodale tout paraît possible et question compacité, on a rarement fait mieux.

Le final de l’expérience en bouquet de feu d’artifice est splendide, avec une utilisation très maligne des arbres et quelques dB de plus au niveau du son. On reste en revanche sur notre faim à la toute fin, avant de quitter le bois. Un VP projette une image fixe en guise de résolution de l’histoire via un simple texte écrit. Gageons que Moment Factory va remettre un jour une touche de magie en plus, elle déborde de leurs poches !

La preuve en images grâce à ce bout à bout monté grâce à des rushes fourni par le studio québécois.

D’autres informations sur :

– Le site Moment Factory
– Le site Alta Lumina
– Le site Les Gets
– Le site Yamaha