Dans le cadre de sa croissance régionale, le prestataire guadeloupéen Creative Studio dirigé par Franck Bessol vient d’investir dans un kit de line array GEO M12 de Nexo.
Un élément GEO M1210
Cette référence du catalogue Nexo qui se positionne en tant que produit phare de la série GEO M, va permettre à Franck Bessol de compléter son parc de GEO M6, M10 et de STM, et de couvrir tout type d’application événementielle sans subs, jusqu’aux concerts soit en système principal épaulé par quelques S118, soit en renfort latéral du STM pour les plus grandes jauges.
Petit et léger avec ses 34 kg, le M12 existe en ouverture verticale de 10° ou 20° et via des flanges magnétiques, son ouverture horizontale passe de 80° à 120°. Bien équipé, le M12 délivre 140 dB de SPL Max et marche, au choix, en passif ou actif.Franck Bessol Creative Studio
Nous avons été en Guadeloupe à la rencontre de Franck et de Maxime Viviès et reviendrons prochainement sur le ticket gagnant entre Creative Studio et Maxoloc via un long reportage.
Quelques mois après avoir proposé la V2 de Linus Control, CODA Audio met à jour son logiciel de contrôle et de pilotage et met au téléchargement la V2.1.18 incorporant de nombreuses améliorations et nouvelles fonctions.
Au delà de la correction d’un certain nombre de presets d’enceintes, il intègre des améliorations visuelles (EQ, messages Pop up …) et pratiques (nouveaux raccourcis clavier), mais également :
– Un autosave qui permet de conserver une session parfaitement à jour grâce à un enregistrement automatique toutes les 10 minutes. – Un mode permettant de piloter à distance via IP l’ordinateur de contrôle et ce à travers n’importe quel appareil (tablette ou smartphone) connecté au même réseau. – Un mode monitor amélioré avec une visualisation des niveaux crêtes et SPL ainsi que les limiteurs peak et thermiques. – Une procédure de lock améliorée et intuitive avec 2 niveaux de sécurité et code personnel programmable. – Un mode « global setting » permettant de revenir sur une configuration enregistrée et ne changer que quelques paramètres de salle (pratique en tournée un jour/une salle différente)
Une vue de la page Tune de Linus Control.
Une mise à jour des firmwares d’ampli et des bibliothèques est nécessaire. Si l’anglais n’est pas encore votre fort, une adresse mail spécifique a été créée pour répondre à vos questions techniques : [email protected]
Un nouveau document intégrant les abaques temporels d’alignement (pré-delay) des systèmes est également fourni dans ce nouveau pack. L’accueil de la V2 de LiNUS Control ayant fait l’unanimité, le développement se poursuit avec de belles surprises à venir très vite. Lien pour télécharger la V2.1 ici
ETC nous accueille pour une démo au cirque Fratellini.
Lors d’un événement organisé par la filiale française d’ETC à l’académie Fratellini, située au nord de Paris, un public de professionnels a pu découvrir Augment3d, un fantastique nouvel outil software qui va modifier les habitudes de programmation sur console EOS.
Le soft permet de reconstruire tout type de salle en 3D pour mieux prévisualiser ses effets.
Il a pour vocation de proposer une prévisualisation dans un espace 3D, une fonction de réalité augmentée et la possibilité de contrôler des projecteurs à distance depuis la salle. La prévisualisation en 3D permet de vérifier une programmation d’effets. On peut aussi observer l’espace depuis le point de vue du projecteur dans un environnement 3D.
Pour identifier le nom des machines enregistrées dans la console, il suffit de regarder l’espace qui nous entoure via le prisme de son smartphone. On voit alors les noms s’afficher à côté de la réalité filmée par la caméra d’un smartphone ou d’une tablette. C’est la fonction réalité augmentée. Elle permet aussi de sélectionner une machine et d’ajuster l’intensité et le zoom.
La fonctionnalité “Focus Wand” (baguette magique en français) quant à elle permet de contrôler les projecteurs à distance et de manière intuitive, en utilisant son smartphone comme un pointeur laser vers l’endroit ou le faisceau doit pointer. On pourra également diriger un projecteur de manière organique grâce à la fonctionnalité “Find Me”. On donne ainsi l’ordre à l’appareil de pointer vers sa position physique dans l’espace.
Cette techno permet ainsi de créer une palette de positions en se déplaçant dans la salle pour ensuite programmer ses cues au lieu de tout encoder à la main. Un véritable gain de temps notamment pour un accueil dans une structure possédant un kit fixe. Une grande majorité de téléphones Apple et Androïd sont compatible et l’application tournera également sur des IPad de 5e génération et plus ainsi que sur des IPads Pro. La liste des appareils est sur le site ici.
Les appareils sont dirigés à distance.
Ce soft, gratuit, sera disponible par défaut sur toutes les nouvelles consoles EOS et sur de plus anciennes si elles disposent d’un DisplayPort à l’arrière et tournent sur windows 7 au minimum. Aucune date de lancement n’est communiquée pour le moment, mais l’outil sera présenté à nouveau par ETC France lors des JTSE.
Concepteur lumière et opérateur pour Concept K, Théo Broche Cannone a été appelé par la Mairie de La Seyne-sur-Mer pour créer le design lumière de deux spectacles produits cet été : un premier feu d’artifice le 13 juillet, et un grand spectacle pyrotechnique et musical le 17 août, avec cette année le concert du groupe Coverqueen précédé du feu d’artifice des Sablettes.
Passionné de lumière et de scénographie depuis l’enfance, Théo, 25 ans, éclaire des prestations de grande ampleur comme les 70 ans du Festival de Cannes où il utilisait plus de 80 Pointe (Concept Group), ou encore le concert des Fills Monkey au festival Solidays, et la tournée de Patrick Fiori dont il assurait aussi la scénographie.
Sur les deux spectacles & feux d’artifice à La Seyne-sur-Mer, Concept Group a installé 108 projecteurs Robe Lighting : 16 MegaPointe et 28 Pointe pour le 13 juillet et 38 MegaPointe et 26 Spiider pour le 17 août.
Théo est habitué à prescrire des projecteurs Robe : « J’ai fait ce choix de machines car j’apprécie leur fiabilité et leur puissance et dans ce cas je suis quelqu’un de fidèle… Lorsqu’un produit plaît, on s’en sert ! L’avantage du MegaPointe, c’est sa polyvalence et la qualité de ses fonctions. Il fait du Beam puissant et propre, du Spot puissant et efficace mais aussi du Wash. Pour être franc je n’utilise le Spiider que pour sa fonction de Wash. Là encore, j’aime sa puissance et son format compact et en plus il n’est pas très lourd. Grâce à l’amplitude de son zoom, j’ai pu vraiment éclairer toutes les immenses zones du site, notamment la longue et grande plage des Sablettes. » Le choix du Pointe était évident : « C’est un projecteur qui n’a jamais manqué un rendez-vous : toujours précis, fiable et puissant ! »
Une vidéo de présentation du spectacle
C’est la troisième année que Théo travaille sur ce projet au côté de Concept Group et la Mairie de La Seyne-sur-Mer puis Concept K est entré dans le schéma : « Le travail de création se fait généralement en début d’année, on discute de la bande-son, du scénario, du matériel pyrotechnique et du choix des projecteurs en étroite collaboration ! Sur place, je m’occupe ensuite d’encoder le show et de le programmer Time Code pour une synchronisation parfaite entre les effets, vidéos, pyrotechnie et audio. »
Untold, l’un des plus grands festivals de danse au monde, a récemment vécu sa cinquième édition. Depuis sa toute première version, Untold est rapidement devenu l’un des festivals les plus acclamés remportant le prix du meilleur grand festival aux European Festival Awards.
Il attire des spectateurs du monde entier, séduits à la fois par son affiche d’artistes majeurs et sa production visuelle d’exception. La scène principale, située au stade Cluj Arena (Stade omnisports situé à Cluj-Napoca, en Roumanie) était équipée d’un grand nombre de projecteurs CLF comme presque toutes les scènes du festival d’ailleurs.
André Beekmans, concepteur de The Art Of Light, avait la responsabilité de la conception de la scène principale. Chris Das de Four Aces a pris en charge la gestion de la production et la conception des scènes secondaires. L’objectif principal était de réaliser le design lumière à un niveau supérieur par rapport aux années précédentes. Quatorze ponts portant des projecteurs CLF Ares et Orion ont été ajoutés à la configuration de l’Arena.
CLF Lighting Orion
« Nous avons utilisé les Ares pour éclairer massivement le public, ce qui a très bien fonctionné pour la diffusion vidéo et pour les photos. Nous avons utilisé les Orion comme projecteurs d’effets, sa double fonction de Spot et de Beam en faisaient l’outil idéal pour donner des larges effets sphériques et stimuler la foule », déclare Beekmans.
Il fallait que la scène puisse accueillir au sol le matériel des artistes de tournée. Le site permettait d’avoir sur toute la scène une combinaison de projecteurs spot, wash et beam, les côtés de la scène étant réservés aux décors. Les projecteurs CLF Yara prenaient en charge les petits détails, tandis que les Ares assuraient l’éclairage général du décor. « A chaque fois, les Ares me surprennent par leur puissance et l’intensité de leurs couleurs. De plus, les systèmes de diffuseurs facilitent la recherche du bon équilibre », précise Chris Das
CLF Lighting Aorun
Les beam Aorun étaient utilisés comme projecteurs d’effets sur l’ensemble de la scène principale : « Les Aorun ont réellement contribué à prolonger visuellement la scène dans l’aréna elle-même. Nous connaissons très bien l’utilisation des appareils et leurs possibilités et nous les utilisons pour de nombreux autres spectacles, comme par exemple l’Amsterdam Music Festival.
Ces projecteurs ont également été très appréciés par les concepteurs lumière invités », conclut Beekmans. C’est en raison de leur robuste boîtier, de leurs belles couleurs et de leur rendement élevé que nous avons décidé d’acheter des projecteurs Ares, Yara et LEDbar PRO. Nous prévoyons de les déployer en Roumanie tout au long de l’été. Par exemple, aux festivals Neversea, Afterhills, Hi Fi et Mioritmic. Notre prochain événement est Chouette, consacré aux petites entreprises sur un nouveau site magnifique à Gilău Transilvania, près du lac Tarnita. Nous allons y déployer 140 Yara, 24 Ares et 48 LEDbar Pro », a déclaré Das.
Concepteur lumière de la scène principale : Andre Beekmans – The Art Of Light Concepteur lumière des Scènes secondaires : Chris Das – Four Aces Direction de production : Chris Das – Four Aces Opérateurs : Koen van Elderen & Jaap Kamps – L’art de la lumière
Après la série de passages de câbles MICRO présentée au salon Prolight + Sound de cette année, Defender® fait maintenant coup double avec l’introduction de la nouvelle série MICRO 2 qui offre de la place pour deux goulottes de câbles et, grâce à sa nouvelle surface 3D LaserGrip®, garantit une protection accrue des personnes et des câbles.
Fabriqués à partir de matériaux recyclés à 90 %, ces passages de câbles proposent en outre une ergonomie améliorée.
Propriétés
Plus la surface à couvrir est grande et plus les exigences en matière de sécurité des personnes et du matériel sont élevées. Ceci s’applique en particulier aux foires, salons, expositions, centres commerciaux et autres espaces publics intérieurs et extérieurs, où circulent non seulement de nombreux piétons, mais aussi des petits véhicules, des trolleys, des scooters et des fauteuils roulants.
Pour tous ces espaces, Defender a développé le passage de câbles compact MICRO 2 qui, avec une capacité de charge de deux tonnes sur 20 x 20 cm, protège les câbles électriques et les tuyaux d’eau des influences extérieures dans deux goulottes de câbles de 35 x 30 mm.
La surface innovante LaserGrip®, avec sa forme adaptée et sa structure de surface, minimise le risque de déplacement accidentel de l’ensemble d’une ligne de passages de câbles, assurant ainsi une résistance maximale au glissement.
Durabilité
90 % des matériaux Defender sont recyclés en interne, du broyage à la granulation. Il en va de même pour la nouvelle série MICRO 2. Comme la surveillance du processus s’effectue aussi entièrement en interne, le type et l’origine des différents matériaux peuvent être retracés à tout moment afin de prouver que ces derniers proviennent exclusivement d’entreprises certifiées en Allemagne.
Dans ce contexte, Defender agit comme recycleur officiel des matériaux chimiques Bayer®, BASF® et DOW® Chemical, apportant ainsi une contribution importante à une réutilisation durable des granulés. Les passages de câbles et rampes Defender sont certifiés par l’institut allemand DEKRA (DIN 31000, EN 61537), répondent à la classe de protection incendie B2 (DIN 4102 ; B1 également disponible) ainsi qu’aux exigences de la directive basse tension.
Présentation vidéo du produit en situations.
Nouvelle présence de la marque en ligne : Parallèlement à l’introduction des passages de câbles MICRO 2, le nouveau site web Defender entièrement remanié a été mis en ligne. Sous le slogan de la marque « Protect Your World », les visiteurs y trouveront toutes les informations sur les produits de la marque. Defender est une marque du groupe Adam Hall et d’autres information sur le site Defender
Le D2T-L50-B, version boitier protégé avec son disipateur thermique et son connecteur à levier pour une connexion rapide et sans oulil.
Pour assurer la qualité de gradation des sources led ou fluo contrôlées par un gradateur de puissance, Fatec a ajouté à sa gamme DMXToolbox une résistance D2T-L50, constituant une solution plus durable et professionnelle que la lampe à filament utilisée parfois.
Le D2T-L50-D, adapté au montage sur rail DIN
Vous l’avez peut-être constaté, les gradateurs de puissance sont peu performants quand on leur demande de graduer des leds ou tubes fluos. La raison est simple. Un gradateur de puissance (quelques kW) à triacs (ou thyristors) fonctionnant par variation d’angle de phase, c’est à dire conduisant sur une partie plus ou moins importante des alternances de la sinusoïde secteur, est conçu pour commander des charges à dominante résistive (lampes à filament).
Il ne s’accommode pas toujours bien des luminaires à Leds ou à tubes fluos qui sont alimentés par des convertisseurs à découpage (quel qu’en soit le type). Le fait de placer une résistance d’une dizaine de Watts en parallèle sur ce type de charge, résout (dans 99 % des cas) les problèmes de flicker (clignotements) constaté dans certaines plages de gradation, en garantissant le courant de maintien des triacs de puissance.
Plusieurs D2T-L50-D, clipsé sur rail DIN pour un montage propre et pro.
Le D2T-L50 de DMXToolbox, avec sa résistance de 50 W (4,7 kohms) placée sur circuit imprimé et totalement isolé, chauffe peu (résistance de 50 W pour une dissipation de 10 W à pleine charge – Dimming de 100%). Il existe en deux versions : D2T-L50-B en boîtier protégé et D2T-L50-D à monter sur rail DIN par simple enclenchement et connecté sur borne Wago à levier donc sans outil.
Heavent Paris est Le salon BtoB des entreprises événementielles. Sonorisation, lumière, traiteur, hôtesses, déco, animations, chapiteaux, communication… Avec cette année 450 exposants prestataires de services, il présente toutes les solutions envisageables pour réussir un événement quel qu’il soit.
Heavent Paris aura lieu les 26, 27 et 28 novembre à Paris Expo et sa 19e édition promet de l’innovation qu’elle soit technologique, scénographique, digitale, artistique, technique ou ludique donnant plus de latitude aux agences événementielles pour surprendre leurs clients.
Les toutes dernières idées en la matière seront présentées et organisées dans trois zones à thème :
– Un village des agences de design d’espaces et de stands. – Un espace digital et nouvelles technologies où les exposants présenteront des solutions numériques pour les congrès / centres d’exposition. – Et un village des start-ups.
Par ailleurs, deux salles accueilleront près d’une quinzaine de conférences, sur des sujets d’actualité, techniques, organisationnels ou économiques développés par des experts, chefs d’entreprises privées, directeurs du marketing, scénographes, etc. Voir la liste des conférences ici
Heavent Paris est un salon qui évolue année après année. Dynamique de par son choix éditorial mais aussi par le nombre de ses visiteurs et exposants en croissance permanante.
Vidéo de présentation générale du salon
Une nocturne le mardi 26 novembre permettra aux exposants de dévoiler quelques surprises et happenings préparés tout au long de l’année.
NEWYORKPROD, partenaire du salon prolongera le mercredi 27 novembre avec une soirée d’exception animée par de nombreux artistes et show prestigieux.
Plusieurs grands prix seront décernés pour récompenser les meilleures réalisations des exposants et agences lors de l’année 2019. Grands Prix Heavent Paris et Vénus de L’Innovation se dérouleront les 26 et 27 novembre. Le public du salon sera d’ailleurs invité à élire les lauréats.
La communication événementielle regroupe les outils de communication internes ou externes utilisés par les entreprises pour organiser un événement professionnel que ce soit sous la forme d’un salon, un congrès, un festival, une soirée ou encore un cocktail.
L’événementiel rassemble tout ce qui se rapporte à la création, la gestion, la promotion et l’organisation d’événements professionnels. Le lieu de l’événement peut être public ou privé, sa durée peut varier de quelques heures à quelques jours, ce qui peut impliquer une logistique particulière et exiger la participation de professionnels de l’événementiel. La tenue d’un salon de l’événementiel comme Heavent Paris est donc indispensable
Présentées à l’ISE de cette année, les Meyer ULTRA-X40 et X42 commencent leur carrière commerciale. Capitalisant sur les avancées technologiques de la série Leo, ces deux enceintes point source prennent le relai de la glorieuse et increvable UPA-1P.
Premier avantage et non des moindres, l’arrivée en force du numérique au dos des ULTRA-X40 et 42 apporte le double de la puissance sur 3 canaux et des ressources DSP inédites tout en l’allégeant de près de 11 kg par rapport à son illustre ainée.
La face arrière très Meyer avec son entrée et sortie analogique et RMS et le long radiateur . Rappelons que la puissance crête annoncée atteint 1950 W.
Le montage concentrique des deux 8” autour du moteur 3” permet de guider le grave jusqu’à 400 Hz et malgré leur petite taille, ces deux transducteurs offrent une réponse en fréquence descendant à 56 Hz à -4 dB là où l’UPA-1P se contentait de 80 Hz pour la même atténuation.
Second avantage, le montage concentrique et les circuits actifs de correction de phase donnent à ces nouveaux modèles une réponse tenant entre 90 Hz et 19,5 kHz en ± 45° ce qui est toujours bénéfique en termes de réponse impulsionnelle, d’image et de fidélité. Le SPL grimpe aussi de presque 3 dB à 130 dB SPL Max sur bruit rose et 132,5 dB sur M-Noise là où la taille physique de cette nouvelle enceinte diminue part rapport à l’UPA-1P.
La Ultra-X40 sans sa face avant. On n’est pas loin d’un montage coaxial avec un meilleur guidage du haut.
Gros plus aussi en termes de couverture avec 110° x 50° pour la X40, ces valeurs pouvant être inversées grâce à la rotation du guide et 70° x 50° pour la X42. Le guide à directivité constante garantit une balance tonale très régulière sur l’ensemble des fréquences reproduites et de la zone ciblée.
Vidéo de Présentation détaillée de l’Ultra-X40
Comme il se doit cette enceinte est prête pour l’intégration avec pas moins de 11 points M8, un point pour un mat de 35 mm en M20 et de nombreux accessoires d’accroche, mais se destine aussi à des usages plus intensifs grâce à sa construction en multiplis de bouleau et à sa solide grille fermant la face avant.
Giovanni Barbieri prend les nouvelles fonctions de Directeur Général du fabricant italien d’audio professionnel dBTechnologies, une société de RCF Group basée à Bologne en Italie. Giovanni Barbieri a rejoint les forces de vente de dBTechnologies en tant que Directeur des ventes export en 2009. En 2011, il est devenu Directeur du développement des affaires et depuis 2012, il occupe le poste de directeur des ventes et du marketing dans une entreprise qui, au cours des dix dernières années, a plus que triplé ses revenus et étendu la distribution de ses produits au niveau international, atteignant maintenant plus de 160 pays à travers le monde.
De gauche à droite Giovanni Barbieri et le PDG de RCF Group Arturo Vicari.
La nouvelle nomination a été annoncée par le PDG de dBTechnologies et du RCF Group, Arturo Vicari: « Le groupe est en expansion, nous avons plusieurs projets intéressants à mener et il est naturel de consolider l’organisation d’une entreprise qui a montré au cours des dernières années non seulement sa capacité à créer des produits de qualité, mais aussi sa capacité à les proposer et les distribuer à un nombre croissant d’utilisateurs. »
M. Vicari continue : « Au fil des années, Giovanni Barbieri a fait preuve de nombreuses qualités, en premier lieu sa capacité à transmettre au marché, qui nous sommes et ce que nous pouvons faire. Cela fait de lui la personne la plus apte à représenter dBTechnologies en assumant le rôle de Directeur Général ».
« J’ai été accueilli dans cette famille en 2009 » déclare M. Barbieri. « À l’époque, dBTechnologies était une petite entreprise, à la fois en termes de chiffre d’affaires et de main-d’œuvre. Au fil des années, j’ai eu l’opportunité de rencontrer et de grandir avec des personnes qui représentent l’excellence, tant du point de vue professionnel que personnel. Et cela est vrai pour tous les départements de l’entreprise ».
Il poursuit: « Ce que nous avons accompli et ce que nous allons réaliser, c’est principalement grâce à l’équipe que nous avons construite, ce qui ouvre la voie à d’autres défis et à une croissance encore plus grande. Je suis honoré de cette nouvelle mission et je voudrais remercier M. Vicari et toute l’équipe de dBTechnologies pour le travail accompli jusqu’à présent et pour celui que nous allons faire à partir de maintenant ».
Depuis plus de 10 ans Scene de nuit organise régulièrement sa Braderie ou plutôt sa ”Bradi Broc”. Cette année retrouvez les destockages et matériels d’occasion les 22 & 23 Novembre 2019 de 10h à 19h00. Suite à d’important renouvellements de parcs, les deux agences de Scene de Nuit mettent en vente une grosse quantité de matériel. Vous y retrouverez plus de 300 références. Sonorisation, vidéo, éclairage, structure, scene, tout y est !
Le matériel sera regroupé à l’agence de Tours et la liste des produits en vente sera consultable dans les prochains jours sur le site de Scene de Nuit
Informations utiles :
BRADI BROC – Les 22 et 23 novembre2019, de 10h à 19h
Lieu : Scene de Nuit – Rue de la Sublainerie 37510 Ballan Miré
Présenté lors du Prolight+Sound 2019 où il fut très remarqué par les éclairagistes (il ressemblait à un pot de miel au milieu d’une concentration d’oursons affamés) le Xtylos s’annonce comme une révolution dans le monde des projecteurs asservis avec un faisceau Beam unique. Evolution du Sharpy, il utilise une toute nouvelle technologie à base trois sources LASER RGB. Découvrons l’engin !
Un salon n‘étant pas toujours l’endroit le plus approprié pour apprécier la qualité d’un faisceau, nous avons demandé en prêt cet engin novateur pour le tester dans le studio d’Impact Evénement mais aussi de nuit dans le parking de Dimatec, à côté du Sharpy évidemment et du Sharpy Plus. Nous avons aussi demandé à notre collègue Jean-Pierre Landragin, spécialiste du Laser, d’apporter des précisions sur la technologie des sources embarquées (voir encadré en fin d’article).
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Le Xtylos se présente dans un design rappelant les codes esthétiques de la gamme Axcor, avec une tête tout en rondeur, une sorte d’œuf lisse et mat, orné de jolies bandes dorées sur ses flancs et terminé par une énorme lentille de sortie d’une quinzaine de centimètres de diamètre, une lyre avec des bras aux bords arrondis, une petite base fine et compacte. L’appareil est magnifique !
Ouverture depuis le réducteur le plus petit, jusqu’au « focus large ».
Au niveau de la sécurité, et bien qu’il soit équipé de sources Laser très puissantes correspondant normalement à la classe 4 (usage interdit en salle et très réglementé en extérieur), le Xtylos grâce à son système optique rentre dans la catégorie des appareils à source Laser de Classe 1, autrement dit sans danger pendant leur utilisation, y compris en vision directe dans le faisceau sur une longue période. Tout le monde est rassuré !
Effets de gobos, de prismes et de couleurs pastel
Le faisceau du Xtylos est bien celui d’un Beam, (et non celui d’un Laser), très serré de 1,1°, qui fend l’espace, le découpant d’une lame fine et précise. La lumière est extrêmement vive, intense, comme parcourue de poussières colorées scintillantes.
D’un point de vue purement optique, la focalisation dépasse largement le cadre de la tête du projecteur. Le point de croisement peut se trouver à plusieurs dizaines de centimètres de la sortie, formant un rayon convergeant puis divergeant. C’est d’ailleurs ainsi, en l’absence de zoom, que l’on obtient le faisceau le plus large : environ 8°.
Les prismes et le frost en mode pleine ouverture.
La consistance même du faisceau est d’un type nouveau et sa constance sur la longueur est bien plus importante que celle d’un Beam à lampe. Il reste très concentré avec peu d’altérations sur de longues distances.
Le dimmer du Xtylos est électronique. La courbe que nous avons tracée est plutôt réussie. Claypaky maîtrise bien la gestion indépendante des trois sources.
Prête-moi ton Xtylos 3 couleurs !
Question couleurs, le Xtylos offre aussi des possibilités tout à fait nouvelles. La somme des 3 sources RGB conduit à un blanc qu’il convient de considérer comme un « full-color ». Il vous appartiendra de calibrer votre propre blanc de référence, dans vos presets de couleurs. Car le Xtylos se gère comme n’importe quel projecteur asservi, avec une librairie CMY tout à fait ordinaire et qui donne accès à toute la puissance des sources.
Teintes avec couleurs pleines et mixées
Si les couleurs pleines telles le Rouge, bleu ou vert sont réellement efficaces, les mélanges peuvent s’avérer surprenants. La couleur peut être amenée de légères variations en fonction de la longueur du faisceau, et de la façon dont on va le focaliser. Il se peut par exemple que sur un mélange orangé, on obtienne une lumière plus claire et plus vive avant le point de croisement qu’après. Ça donne un faisceau presque jaune, qui va devenir plus orangé passé le point de croisement, allant jusqu’à un doré profond sur une projection située quelques mètres plus bas. Attention, il ne s‘agit pas d’un souci de mélange des couleurs mais d’une propriété inhérente à sa technologie. Les sources n’ont pas forcément les mêmes propriétés de focalisation. Mais revenons aux trois couleurs de base RGB pour signaler leur exceptionnelle luminosité. Jamais un rouge n’a été aussi intense sur un Beam avec un flux qui correspond à près de 36 % du flux total en blanc. C’est du jamais vu ! Le vert, idem et le bleu, n’en parlons pas… Les couleurs sont vraiment intenses.
Nouveauté depuis son lancement, Xtylos propose un canal blanc variable de 8000K à 2500K qui doit selon toute logique être une émulation électronique des trois sources. C’est une bonne nouvelle qui devrait rassurer les éclairagistes déçus à Prolight+Sound par le blanc.
Essais de faisceaux, gobos, couleurs et prismes en vidéo
Les gobos
Le Xtylos possède deux roues de gobos. L’une propose 14 gobos fixes, directement (et finement) découpés dans la tôle avec des réductions d’ouverture, et quelques gobos déjà bien connus sur le Sharpy, permettant de sculpter le faisceau. La deuxième roue comporte 7 gobos tournants indexables et interchangeables : barre, cône, passoire et quelques autres, tous bien impressifs en volumétrie et qui pourront vraiment s’exprimer dans le faisceau grand ouvert (ce qui n‘était pas le cas avec le Sharpy) et éclaté par les prismes. Les deux roues sont mixables et le jeu du focus va permettre des effets bien sympas.
Quelques-uns des gobos fixes. On commence par les réducteurs.Les gobos tournants, en mode « focus large ».
Les prismes !
Plusieurs effets optiques permettent d’animer et de modeler le faisceau. Tout d’abord un prisme à 16 facettes disposées en « fleur », rotatif et indexable, va permettre d’étaler le faisceau : on frôle les 12°. Il est indépendant et mixable avec la roue d’effets qui comporte un prisme à 6 facettes disposées en cercle, un prisme permettant d’étaler le faisceau sur un plan linéaire et un prisme 6 facettes en ligne tous tournants et indexables. Un filtre frost loge aussi sur cette roue.
Les prismes et le frost.
Déplacement de la tête
Le Xtylos, comme le Sharpy, est extrêmement vif. Si la tête est plus imposante que celle de son aîné, elle est assez comparable en vitesse. Les mouvements lents sont nickels, le déplacement est précis, sans à-coups.
Construction de l’engin
La machine démontée
Les carters de la tête se démontent en trois parties. Deux capots qui entourent la partie effets, c’est-à-dire les deux tiers « avant » côté lentille. Chaque capot s’ouvre en actionnant d’un quart de tour deux discrètes vis camouflées dans la grille de ventilation. La partie avant est maintenue par une languette venant se caler sous le carter en plastique de la tête. Elle est retenue par une petite élingue de sécurité. Tout l’arrière est caché par un grand capot, qui peut lui aussi se démonter en retirant 4 vis quart de tour, toujours retenu par une petite élingue de sécu.
L’arrière laisse voir l’assemblage complexe qui contient les sources laser et leur système de refroidissement. Il s’agit d’un bloc caréné laissant dépasser les radiateurs à caloducs. La technologie en question est très protégée. La précision micrométrique qu’elle nécessite pour l’ajustement de ses semi-conducteurs sensibles et de leur cheminement optique impose que toute intervention interne à la source ne soit réalisée que par les services techniques de Claypaky. La durée de vie des sources est annoncée pour 10 000 heures.
Le bloc contenant les sources LASER
La sortie lumière se fait, après passage dans un guide de lumière cylindrique d’une dizaine de centimètres de long , via une petite fenêtre de quelques centimètres depuis laquelle jaillit le faisceau en direction des effets.
Le guide de lumière, avec sa fenêtre de sortie, une fois les modules démontés.La grosse lentille de focus.
Pour le démontage intérieur, tout se joue sur deux modules d’effets extractibles par un jeu de vis quart de tour imperdables, et le débranchement de quelques connecteurs en plastique sur une carte de commande, et de deux gros Sub-D maintenus également par deux petites vis plates imperdables. Il faudra retirer deux petites plaques qui semblent destinées à éviter toute fuite de lumière vers les grilles de ventilation. Elles sont elles aussi fixées par deux vis imperdables. Il faut un peu de minutie mais tout se démonte assez bien. Le premier module comporte les roues de gobos. Le deuxième module comporte sur sa face inférieure la roue d’effets avec les prismes 6 et linéaires plus le frost, et de l’autre côté la guillotine venant positionner le gros prisme à 16 facettes.
Le module d’effets (prismes et frost)Le module de gobos
Les deux bras sont traversés par le passage de câblage vers la tête. Un seul reçoit l’entraînement tilt, avec le moteur dans la base du bras transmettant son mouvement via une courroie jusqu’à la poulie d’axe, tandis que l’autre est occupé par le moteur pan, l’électronique qui semble gérer la motorisation pan et tilt, et le blocage tilt de la tête. Notons que la courroie de tilt semble difficile à extraire sans désosser tout l’engin… L’ajustement de tous ces capots est impeccable. Belle réalisation.
Le panneau de connecteurs
L’alimentation est assurée par une entrée et sortie True1. La sortie permet d’attaquer jusqu’à trois Xtylos sur la même ligne. Une entrée et une sortie DMX XLR5 et une embase RJ45 reçoivent les signaux de commande. La base est entourée par deux grosses poignées qui se fondent dans le design extrêmement soigné de tout l’appareil. Le dessous de la base reçoit les habituels logements pour accueillir les fixations quart-de-tour cam-lock des deux oméga (fournis avec l’appareil of course !) et l’élingue. Il s’agit de modèles d’oméga communs à toutes les machines Claypaky, qui permettent un positionnement de clamp « décalé ».
Je prends quelques lignes pour remercier de tout mon cœur la personne qui a conçu et imaginé ce dispositif, qui permet de fixer le projecteur partout sur un pont sans être gêné par une jonction ou une entretoise. Je ne compte plus le nombre de fois où ce système m’a sauvé. Bref…
Menu et options
L’afficheur pour configurer l’appareil
Le Xtylos possède à peu près le même menu que les machines Claypaky récentes : petit écran lumineux et 5 touches disposées en cercle. Ce système fonctionne plutôt bien. Le menu donne accès aux habituelles fonctions d’adressage, le mode (ici deux, un mode Standard et un mode « Vector »), les options de contrôle, les infos de temps d’allumage de la machine et des sources, etc.
Les mesures photométriques
Nous commençons par la mesure le derating en blanc full-color, c’est à dires les trois sources Laser RGB allumées à pleine puissance. L’éclairement au centre se stabilise en 5 minutes avec une atténuation de 11 % qui aura une incidence négligeable sur le rendu du faisceau. C’est une excellente valeur pour un projecteur à effets.
Mesures faisceau Beam
C’est l’occasion pour nous d’inaugurer le filtre que nous avons fait fabriquer spécialement au Japon par Minolta et qui associé à notre spectromètre CL 500 A (limité à 100 000 lux), nous permet maintenant de mesurer jusqu’à 10 millions de lux d’éclairement. Pour obtenir plus de points de mesure, nous plaçons cette fois le projecteur à 10 mètres de la cible ce qui comparé aux 5 mètres habituels de recul multiplie par 2 le diamètre de la projection.
Donc à 10 m, la projection du faisceau atteint 19 cm de diamètre ce qui correspond à un angle de 1,1°. L’éclairement au centre avant derating atteint 137 900 lumens (122 300 lm après derating) ce qui conduit à un flux de 3 250 lumens (2 880 lm après derating).
Utiliser le Xtylos
Le Xtylos est une machine étonnante. La lumière qu’elle génère est extrêmement percutante, très concentrée, et en même temps elle peut paraître très douce par certains aspects. Une des caractéristiques qui nous a interpellés, c’est par exemple que le faisceau chauffe peu, comparé à d’autres Beams à lampe risquant quasiment de fondre un matériau à proximité. La température du faisceau du Xtylos est plus « calme », mais à 10 mètres, pointant une surface claire, ça pique aux yeux ! La densité de lumière est impressionnante. L’appareil en lui-même répond admirablement bien. Les fonctions sont simples et sans mystère. Il faudra un peu de temps pour bien saisir tout ce qu’on peut faire avec, et s’acclimater aux teintes et effets que l’on pourra obtenir. La ventilation se fait un peu entendre, mais elle reste dans le domaine du raisonnable, et phénomène assez singulier, son émission à l’arrière de la tête est très directive. A l’avant, le bruit est beaucoup moins perceptible.
Essais nocturnes en plein air
Nous avons voulu apprécier sur de longues distances les avantages de cette nouvelle source en comparaison avec les Beams à lampe que nous connaissons aujourd’hui chez Claypaky. Rendez-vous pris chez Dimatec avec Antony Cals, chef produit Claypaky et Stéphane Samama, commercial, qui étaient enchantés de faire nocturne en notre compagnie. Antony a préparé dans le parking de la société les trois machines que nous lui avons demandées : un Sharpy, un Sharpy Plus et bien sûr le Xtylos. Le Sharpy parce que c’est la référence que tout le monde a bien en tête (ou dans l’œil, comme on veut). Le Sharpy Plus, Beam hybride doté d’une lampe plus puissante est aussi capable d’un faisceau Spot aux multiples facettes, mais c’est son Beam qui nous intéresse aujourd’hui.
Il fait nuit maintenant. Allez, On allume !
Essais en “blanc”
Premier test, faisceaux alignés, en blanc pour les deux projecteurs à lampe, et en « full-color » pour le Xtylos. On l’a dit plus haut, en full-color le faisceau n’est pas tout à fait blanc. Il émet une lumière légèrement violacée, mais nous avons choisi de pousser les projecteurs au maximum.
Faisceaux blancs. Sur l’lmage de gauche, vus de dos, le Sharpy Plus est à gauche, Xtylos au centre et Sharpy à droite. Vue de face, le Sharpy se retrouve à gauche et le Sharpy Plus à droite.
Le Xtylos projette un faisceau infiniment plus « net » et précis que les deux autres. On peut difficilement affirmer qu’il est plus puissant, car on l’a observé aux mesures, en termes d’éclairement au centre et de flux c’est le Sharpy qui gagne. Le parfait découpage du faisceau Xtylos lui donne un certain avantage. Il est aussi « marquant » à l’œil, voire davantage, que son voisin. Le bon vieux Sharpy finalement ne s’en tire pas si mal mais se fait clairement distancer par les deux autres, tant en termes de luminosité, qu’en termes de « visibilité ».
Essais en bleu
Faisceaux bleus, même disposition.
Même constatations. Le Xtylos montre une prodigieuse habileté à nous surprendre par un faisceau tellement fin et net, que même moins lumineux que le Sharpy Plus, on le remarque davantage. Il est bien plus « présent » visuellement.
Essais en vert
Faisceaux verts, même disposition. Sur l’lmage de gauche, vus de dos, le Sharpy Plus est à gauche, Xtylos au centre et Sharpy à droite. Vue de face, le Sharpy se retrouve à gauche et le Sharpy Plus à droite.
Cas d’école, car on arrive dans un domaine de couleurs où le laser est nécessairement gagnant… Le filtrage en vert est toujours délicat avec les projecteurs à lampes, alors que pour un laser, notamment avec les verts assez acides et « chauds » (un peu plus de 500 nm), on est dans la zone de sensibilité de l’œil humain qui est maximum. C’est d’ailleurs pour ça que les lasers de spectacle, avec des puissances parfois assez faibles en vert, se sont toujours montrés comme extrêmement lumineux (notamment avec les sources DPSS de 532 nm qui ont cartonné pendant des années dès l’arrivée des lasers à base de semi-conducteurs). Sans surprise donc, le Xtylos écrase tout le monde en vert.
Essais en rouge
Faisceaux rouges
Les deux projecteurs à lampes sont dans la zone où ils ont le plus de mal à émettre de la lumière. Leur source très froide filtrée ne laisse passer que très peu de flux. Ici, seul le faisceau Xtylos existe, sa source laser rouge montrant sa supériorité haut la main.
En bref, après cet essai très intéressant, il apparaît que le Xtylos a de nombreux atouts, qui ne sont pas nécessairement liés à une notion de puissance lumineuse pure. Là où le Sharpy Plus se montre supérieur, le Xtylos se tire la part du jeu avec une autre technologie. Le faisceau est si net et marqué qu’il se détache bien plus facilement et se fait remarquer à l’œil bien plus que tout autre Beam dans certaines teintes.
Conclusion
Le Xtylos représente une réelle innovation en matière de lumière asservie. Nul ne sait aujourd’hui si cette technologie sera ou non le standard d’ici quelque temps ou s’il s’agit d’une astucieuse solution pour un produit unique en son genre, mais en tout cas, il a un réel intérêt. Il est le seul à proposer des couleurs (telles que le rouge, le bleu ou le vert) avec ce niveau d’intensité. Je suis impatient de voir ce que les éclairagistes vont faire avec cet oiseau-là.
Le laser dans les projecteurs pour le spectacle
Le Xtylos utilise une source laser RGB. Contrairement à certaines tentatives qu’on a vu apparaître fugitivement, il ne s’agit pas d’un système laser + phosphore (dans lequel la source primaire est un ensemble de diodes laser bleues et le reste, voire l’ensemble du spectre est créé par des phosphores disposés sur un disque tournant, réémettant des lumières de longueur d’onde différentes sous l’excitation du rayonnement bleu), mais bel et bien d’un ensemble de diodes laser émettant dans le rouge, le vert et le bleu, et dont le mélange pondéré permet de réaliser toute la gamme des couleurs par synthèse additive.
Il s’agit donc d’une source « pur laser » qui sort directement sans conversion, et le faisceau retrouve donc certaines des caractéristiques très particulières de la lumière laser qui ont suscité l’étonnement de nos testeurs. Le constructeur est assez évasif sur les caractéristiques exactes des sources, dont on imagine qu’elles résultent de travaux de recherche récents d’Osram… Nous savons néanmoins qu’il s’agit de trois ensembles de diodes laser montées en matrices, avec une puissance électrique inférieure à 100 W par couleur. Le tout est dans un bloc optique scellé, et le mystère reste entier.
La caractéristique essentielle de la lumière laser est sa cohérence. Cela signifie que tous les photons sont émis en phase, ou en d’autres termes, que tous semblent provenir d’une même onde sinusoïdale. Mais comme rien n’est parfait, on caractérise cet aspect par la longueur de cohérence, qui correspond à la longueur de faisceau sur laquelle on peut considérer que la lumière provient d’une seule et même onde.
Cette caractéristique implique deux conséquences :
– Une source laser est très monochromatique (et ce d’autant plus que la longueur de cohérence est grande (en effet, la largeur spectrale et la longueur de cohérence sont liées par la relation Lc = c/Δγ, où Lc et la longueur de cohérence [en m], c la vitesse de propagation de la lumière [c = 3.108 m/s] et Δγ la largeur spectrale de l’émission [en Hz]). Rien de comparable avec une source LED. De ce fait, une source laser RGB est capable de restituer un large espace de couleurs, ce qui est très bien en vidéoprojection mais peut s’avérer insuffisant en éclairage, nous verrons pourquoi plus loin).
– Des interférences se produisent à l’intérieur du faisceau, et ce d’autant plus que la lumière est très cohérente. Cela donne au faisceau des lasers de laboratoire et aux images qu’ils permettent de réaliser un aspect granuleux, scintillant ou fourmillant. C’est pour cette raison qu’on a toujours l’impression que l’espace traversé par le faisceau est très poussiéreux, les grains visibles ne sont pas l’effet de poussières, mais l’effet de ces interférences (appelées speckle, ou tavelures en bon français). Avec trois sources laser dans le même faisceau, les interférences de chaque couleur ne sont pas au même endroit, si bien que le faisceau se pare de « grains » de diverses couleurs. Il va de soi que cet effet peut causer une gêne importante dans certaines applications.
Sans aucune fumée, on a l’impression de particules de poussières dans le faisceau
Autre conséquence, la lumière émise ne contient pas d’infrarouge (sauf, évidemment, s’il s’agit d’un laser infrarouge !), le faisceau est donc « froid ». Mais qu’on ne s’y méprenne pas, c’est un concentré d’énergie qui peut se révéler redoutable lorsque l’objet illuminé absorbe la radiation reçue (applications médicales). A ce titre, il y a lieu normalement de prendre toutes les précautions nécessaires pour ne pas recevoir ce genre de faisceau dans les yeux. Dans le cas du Xtylos, l’optique développée pour une application Beam supprime ce risque.
Enfin, les sources laser émettent généralement des faisceaux parallèles ou très légèrement divergents (d’où la possibilité de projeter des faisceaux laser sur la lune sans qu’ils se dispersent sur le trajet) et leur répartition lumineuse est très uniforme. Dans le cas du Xtylos, le guide de lumière par lequel le faisceau sort de la source joue probablement le rôle de tube intégrateur, permettant d’homogénéiser le faisceau issu des matrices de diodes. De ce fait, le diagramme de rayonnement a des flancs très abrupts et un sommet plat, ce qui donne cet aspect solide et compact au faisceau, sans équivalent avec d’autres types de sources. Cette caractéristique particulière justifie aussi l’absence de zoom, qui n’est pas nécessaire pour modifier l’ouverture du faisceau, ses bords étant naturellement parfaitement définis.
Du point de vue de la colorimétrie, chaque matrice de diodes est pilotée en modulation de largeur d’impulsion (PWM), le logiciel se chargeant d’ajuster la durée des impulsions appliquées à chacune pour assurer la luminosité (dimmer) et l’équilibre (couleur) du mélange en émulant les commandes plus traditionnelles. C’est le seul mode d’action qui permet de régler finement les caractéristiques de la lumière émise. Or autour du blanc, il faut pouvoir naviguer finement pour régler indépendamment la puissance et la température de couleur.
Avec des LED, c’est facile, il suffit d’avoir des LED blanches, et on peut agir finement sur l’équilibre avec les autres LED, et c’est encore plus facile quand on a un groupe de leds jaune orangé (« ambre »). Cette possibilité n’existe pas avec les lasers car il n’existe pas de laser blanc (le simple fait d’écrire « laser blanc » est un non-sens en soi), et le constructeur n’a pas choisi d’inclure un groupe de LED blanches (ce qui aurait sans doute, été aussi un non-sens technique et industriel).
Pour cette raison, le blanc-RGB est certainement difficile à régler, sa finesse est limitée par la résolution (autrement dit : le nombre de bits) des commandes PWM, et le logiciel doit se débrouiller « au mieux » pour faire le « blanc » voulu et tenter de le maintenir sur toute la plage de gradation. Paradoxalement, le fait de n’avoir que trois couleurs de sources est moins gênant pour l’étendue de la gamme de couleurs que pour la finesse des blancs. Cela étant, on peut se demander si l’usage le plus adapté de ce projecteur n’est pas de faire des faisceaux de couleurs vives plutôt que des éclairages blancs sophistiqués !
Pour plus de détails, on pourra se reporter dans SoundLightUp aux articles de la série sur la vidéoprojection concernant les sources laser.
Active Audio / APG annonce le recrutement de Mathieu Pobeda au poste de directeur R&D Groupe. Il supervisera le développement et l’introduction de nouveaux produits pour les deux marques, portant une attention particulière à l’acoustique et aux transducteurs. Fort d’une solide connaissance du marché audio, acquise à la fois lors de son parcours académique et professionnel, Mathieu jouit également qu’une grande expertise dans le domaine de la recherche électroacoustique.
« La vision d’Active Audio / APG – telle qu’elle m’a été présentée par Régis Cazin, le président du groupe, m’a beaucoup plu », déclare Mathieu. « De plus, il y a beaucoup de personnes de grande qualité dans la société avec lesquelles j’ai été régulièrement en contact au cours de la dernière décennie. D’un point de vue personnel, la perspective de pouvoir utiliser à la fois mes compétences techniques et celles récemment obtenues en management a été un facteur clé dans l’acceptation de ce nouveau défi. Tous les ingrédients étaient réunis pour que franchisse le pas et rejoigne le Groupe Active Audio A PG. »
Mathieu Pobeda
L’intérêt de Mathieu pour l’univers du son a commencé dès l’âge de 10 ans. Après des études universitaires et un service militaire au département Cinématographique et Photographique des Armées, il a obtenu son premier emploi chez un fabricant d’enceintes acoustiques Hi-Fi renommé à Saint-Étienne.
« J’y ai beaucoup appris, car ils possédaient des unités de fabrication à la fois pour les transducteurs et pour les systèmes. Ainsi, nous pouvions tout faire à partir de zéro, y compris jouer avec des matériaux des membranes. A cette même période, j’ai poursuivi mes études à temps partiel pour obtenir une Maîtrise en traitement du signal au CNAM de Saint-Étienne. »
Mathieu a ensuite déménagé en Angleterre avec sa famille et travaillé pour un fabricant de haut-parleurs Pro et MI pendant cinq ans. Cela lui a permis d’approfondir ses connaissances sur les chambres de compression, les pavillons et d’autres types de transducteurs. Au cours des huit dernières années, Mathieu a conçu des systèmes complets pour une société audio professionnel française très réputée et vient de terminer une Maîtrise en Management d’une Unité d’Affaires à l’ESSEC Business School de Paris.
Bien qu’il soit désireux de se lancer rapidement dans le développement de nouveaux produits pour Active Audio et APG, Mathieu insiste sur la nécessité de conserver la philosophie et les méthodologies historiques de la société. « Il y a beaucoup de projets en cours et des personnes très créatives dans les deux entreprises », dit-il. « On ne peut pas arriver dans une entreprise et tout changer du jour au lendemain, en particulier lorsque la structure est en place depuis un certain temps. Il est essentiel de s’assurer que les modifications que vous souhaitez implémenter soient valides et à l’épreuve du temps. Je suis très confiant dans le soutien que m’apportera la direction dans cette mission. »
Mathieu identifie les Step Arrays comme une gamme innovante et clé dans le portefeuille de produits Active Audio. Il déclare : « Ce produit a été conçu sur les connaissances scientifiques rigoureuses de Xavier Meynial et répond réellement aux besoins et priorités du client. C’est un excellent exemple de produit bien défini, bien pensé et bien conçu offert par la société. Ceci s’applique également aux gammes Uniline et Uniline Compact d’APG. ”
Il conclut : « Le marché a subi certaines transformations ces dernières années, en particulier avec l’arrivée des sociétés à forte puissance financière issues d’autres industries qui viennent acquérir certaines activités et connaissances audio historiques. Tout va donc se jouer dans les cinq prochaines années et je suis convaincu que le groupe Active Audio / APG évoluera considérablement au cours de cette période. Nous avons les connaissances, des produits existants et futurs intéressants et l’objectif de continuer à progresser de manière organique dans tous les domaines de l’entreprise. »
Régisseur lumière et pupitreur, Tellson James utilise une console Hog 4 High End Systems pour piloter les projecteurs embarqués sur la tournée “Down the Road Wherever Tour 2019“ de Mark Knopfler, l’ancien chanteur des Dire Straits. Le groupe réunit 10 musiciens sur scène jouant de 49 instruments, (guitares aux saxophones en passant par les violons et même des sifflets) offrant ainsi de nombreuses “textures sonores“ à la lumière.
C’est la deuxième fois que Tellson James assure la lumière pour Knopfler à côté de l’éclairagiste Mark Henderson pour les tournées 2015 et 2019. « Il y a beaucoup de pixel mapping dans ce show, précise Tellson James, et cette fonction est vraiment simple à programmer sur la Hog 4 ! ». « La fonction clonage (pour permuter les projecteurs) est une bouée de sauvetage lorsque vous travaillez dans des clubs, des théâtres, où que vous êtes tous les jours confronté à différents types de projecteurs, et cela fonctionne très bien », explique Tellson. « J’utilise beaucoup le Time Code dans d’autres shows, en particulier lors du déclenchement vidéo pour la synchronisation labiale, note-t-il. C’est très facile à utiliser avec la fonction “Learn Time“ grâce à laquelle on peut lancer le Time code et enregistrer manuellement les Go des cues. Ça enregistre la valeur du time code dans chacune des Cues. Ensuite il est possible de modifier les valeurs enregistrées manuellement pour plus d’exactitude. » Toujours dans l’énumération de ses caractéristiques favorites, l’éclairagiste ajoute : « j’adore aussi créer des séquences de couleurs avec le moteur d’effets : c’est rapide et facile. »
Tellson James
James explique ses débuts avec la Hog : « Mon ami Vince Foster m’a expliqué comment utiliser la Hog 2 et j’ai eu amplement le temps de la tester (avant de partir avec en tournée) lors de salons automobiles, salons professionnels, conférences, lorsque la console était disponible. Et maintenant, je la connais bien. » «
Ce que j’aime aussi dans la Hog c’est de pouvoir prendre la main sur un projecteur et de modifier ses paramètres en direct sans être embêté par les valeurs enregistrées dans la console. » James est également équipé d’une Full Boar 4 en backup et de 4 processeurs DMX externes 8000 (DP8K), 3 actifs et un de secours. Chaque processeur sous HogNet gérant 8 univers DMX. « Nous pourrions utiliser le ArtNet ou le sACN, ce qui augmenterait les capacités des processeurs à 16 univers par processeur, explique-t-il.
Nous utilisons 22 univers DMX. Je garde libre le processeur interne du pupitre pour patcher les projecteurs sur les dates en “Clubs“ et “Festivals“. » Hawthorn était le fournisseur pour les dates du Royaume Uni et de l’Europe, et Christies Lites pour la tournée US.
Stardraw.com annonce l’ajout du millième fabricant à la bibliothèque de son logiciel de conception et de documentation Stardraw Design 7, actuellement en version 7.3. Le franchissement de ce jalon est le résultat de dizaines d’années de travail pour l’élaboration d’une base de symboles de dessin vectoriels complète et de haute qualité destinée au secteur de l’audiovisuel professionnel.
La bibliothèque de symboles, qui contient maintenant plus de 110 000 symboles pour quelque 40 000 produits, fait partie intégrante du logiciel de conception de Stardraw depuis 1992 et constitue l’une de ses caractéristiques spécifiques. Chaque symbole est dessiné en interne par l’équipe de Stardraw.com afin d’assurer un standard qualitatif cohérent. Tous les symboles sont des dessins vectoriels, indépendants de la résolution, ce qui signifie que plus vous zoomez, plus les détails sont visibles, et même aux niveaux de zoom les plus élevés, il n’y a aucun effet de « pixelisation » comme pour un bitmap.
L’ajout de nouveaux produits à la bibliothèque est hiérarchisé en fonction des demandes des utilisateurs soumises via le service de demande en ligne de Stardraw. Il s’agit d’une autre fonctionnalité unique de Stardraw qui garantit que seuls les produits pertinents sont ajoutés à la bibliothèque. «Étant donné que nous avons une base d’utilisateurs installés dans différents secteurs d’activité et dans près de 90 pays, il nous est impossible de deviner quels produits particuliers pourraient être importants pour un intégrateur particulier», a expliqué le directeur général Rob Robinson
«Les exigences varient énormément d’un marché à l’autre et d’un pays à l’autre. Par conséquent, plutôt que de collecter aléatoirement les données de catalogues de produits susceptibles de ne pas être utiles à nos utilisateurs, nous encourageons nos utilisateurs à diriger eux-mêmes le processus via des demandes afin que les bibliothèques restent pertinentes et correspondent à leurs besoins. Nous avons juste besoin du nom du fabricant et de la référence du produit et nous faisons le reste. Pour nous assurer que le système reste démocratique, nous avons récemment mis en place une politique d’utilisation basée sur le niveau d’abonnement afin de garantir que les demandes d’adjonction sont correctement hiérarchisées. Cela accélère le processus pour tout le monde et permet aux produits demandés d’être publiés encore plus rapidement. ”
Les symboles incluent des représentations schématiques techniquement précises de blocs avec des entrées et des sorties discrètes, des représentations schématiques illustrées de présentation, et lorsque les données sont disponibles, des détails de vue avant et arrière, de vues latérales et, le cas échéant, des symboles de disposition des panneaux avec des détails avant et arrière, des vues arrière pour créer des plaques de connexion personnalisées et des symboles de vue en plan conformes à la norme J-STD-710, «Symboles de dessin d’architecture, de son et de contrôle».