Depuis son ouverture dans les années 1950, le Public Theater de New York est emblématique de la culture et de la communauté new-yorkaise. A fil des années, le théâtre a monté une variété de spectacles et s’est engagé à soutenir les artistes et le public. De la première mondiale de Hair, à la manifestation annuelle gratuite et très appréciée Shakespeare in the Park, le Public Theater est constamment en quête de nouvelles possibilités créatives pour remplir sa mission. C’est en 1998 que l’organisation à but non lucratif au cœur de l’East Village a ouvert cette salle de deux cents places dédiée au spectacle vivant connue sous le nom de Joe’s Pub.
Le Joe’s Pub est l’un des lieux les plus réputés de New York aussi bien chez les artistes débutants que pour les confirmés. Pour Joe Papp, le fondateur du Public Theater, le Joe’s Pub est un élément essentiel de la mission de soutien aux jeunes artistes que s’est assignée le Public Theater, tout en fournissant aux artistes confirmés un espace plus intime pour mettre au point et présenter de nouveaux spectacles. Pour célébrer son quinzième anniversaire, le Joe’s Pub vient d’investir dans un nouveau système de sonorisation. Alors que l’intérieur avait été rénové quelques années auparavant, le Joe’s Pub attendait encore pour le son et prenait tout son temps pour rechercher un système capable de satisfaire les exigences un peu compliquées du lieu.
Le Directeur Shanta Thake précise : « La configuration des lieux est très inhabituelle. La scène est disposée au coin d’un grand bar, et l’ingénieur du son est installé au balcon. De ce fait, il y a plein de coins et de recoins à prendre en compte. Avec plus de trois cent soixante jours d’activité par an, des productions prestigieuses et des genres de spectacles très divers, nous avons besoin d’un système extrêmement polyvalent. Lorsque Acme Professional nous a présenté d&b audiotechnik, l’étincelle a jailli dans les yeux de notre ingénieur du son. C’était plutôt bon signe ! »
« C’est un fait que d&b propose actuellement quelques systèmes, dont la gamme White utilisée au Joe’s Pub, capables de changer la donne sur le marché américain », dit Tom Clark de Acme Professional, le consultant audio retenu pour le projet du Joe’s Pub.
Clark a récemment utilisé d&b pour de nombreux projets, y compris d’autres événements qui ont eu lieu au Public Theater. « Il était important de comprendre que le Joe’s Pub voulait acheter un système et non le louer. Notre objectif était de leur offrir la sécurité d’un système pérenne et bien adapté à l’extrême polyvalence de leur salle. De plus, avec le calendrier très chargé des spectacles du Joe’s Pub, nous ne disposions que d’une seule journée pour effectuer l’installation. A cet égard, le matériel d&b se met en place facilement et ne nécessite que peu de réglages pour bien sonner ».
En raison des inhabituels « coins et recoins » acoustiques du Joe’s Pub, la solution de Acme s’inspire de divers systèmes d&b pour concevoir une couverture personnalisée de la salle.
Trois enceintes d&b 10A sont suspendues au-dessus du centre de la scène avec une seule 10 Al-D accrochée au-dessus. Dans cette configuration peu conventionnelle, le rôle du 10 Al-D est d’atteindre quelques sièges au fond de la salle. Cela évite d’arroser le balcon, où est installée la table de mixage, qui dispose de son propre E8 en retour, et permet de cibler une zone de la salle où le groupe central a besoin d’un renfort additionnel. Le plan a également disposé un groupe de quatre caissons 18S-SUB sous la scène pour étoffer le bas du spectre.
De chaque côté de la scène, un seul 12S-D, une source ponctuelle à deux voies dotée d’un pavillon HF orientable sur 90°, couvre un champ de de 110 x 55°. Clark explique: « Le fait que toutes ces enceintes sont passives impliquait qu’il fallait un nombre minimum d’amplificateurs d&b pour piloter le système. Du fait de la topographie générale du Joe’s Pub, la conception était un peu délicate, il nous a donc fallu faire preuve d’imagination. Cela dit, le choix de d&b nous a bien facilité les choses avec ses options de couverture et de taille de haut-parleur, et de ce fait, tous les systèmes fonctionnent en même temps avec une cohérence parfaite ».
« C’est notre mission de satisfaire les personnes qui vont utiliser nos systèmes sonores quotidiennement, comme le Joe’s Pub », a conclu Michael Eisenberg, directeur régional de d&b audiotechnik pour le Nord-Est des États-Unis,qui a assisté Acme Professional. « L’étude était le principal défi de ce projet, mais Tom a réussi à trouver une solution grâce à laquelle le cluster central est capable de sonoriser toute la salle. Comme la plupart des New-Yorkais, j’ai assisté à quelques spectacles au Joe’s Pub tout au long des années. Cette salle a beaucoup d’énergie, et c’est un vrai plaisir d’être dans le public. Je peux affirmer que le nouveau système de sonorisation fait vraiment la différence ».
« On l’adore. On voulait offrir les meilleures sensations possibles pour chaque place de la salle, et être certains d’avoir le meilleur son de New York pour une salle de notre taille » ajoute Thake. « Maintenant, on peut affirmer qu’on a tout cela ».
La Haute École de Musique de Lausanne (HEMU) est le plus grand centre d’apprentissage de cet art en Suisse francophone.
Offrant les niveaux de bachelor et de master en classique, jazz et musiques modernes, elle a ouvert une toute nouvelle salle de concert équipée d’un système Yamaha et Nexo en juin de cette année.
La nouvelle salle de concert de l’Ecole de Lausanne est située dans le district de Le Flon, historiquement l’un des moins favorisés de la ville, et elle représente l’un des derniers actes de sa réhabilitation. Conçue pour pouvoir accueillir tout type de concerts mais aussi des répétitions, des examens, des conférences et des projections, cette salle est entièrement équipée en Yamaha et Nexo.
Fourni par Zap Audio et installé par Auditech, un prestataire basé à Vevey, le matériel qui équipe la salle principale de 300 places est tout d’abord composé d’une table Yamaha CL3 et d’un Rio3224 placé sur scène. Les sorties de la console se font en Dante vers des contrôleurs NXAMP4x1 qui acceptent ce protocole de transport, des amplis qui alimentent un système en Nexo GEO S et des subs RS15. Des PS8 jouent le rôle d’enceintes de surround et de retours de scène.
Au delà de cet espace principal, sept autres petites salles disposent d’une console Yamaha MG124CX et d’une paire d’enceintes DSR112. Enfin quatre enceintes DXR8 et huit lecteurs CD CDS300 complètent l’installation. Le réseau Dante est accessible dans chaque salle ce qui permet au couple CL3 et Rio3224 et son potentiel d’enregistrement, d’être exploités de quelque endroit que ce soit.
Cela offre à la Haute École de Musique de Lausanne une remarquable flexibilité qui, combinée à la fiabilité et à la qualité offerte par Yamaha et Nexo, lui garantit un très bon retour sur investissement via la possibilité de louer la nouvelle salle à un large panel de clients.
Tomorrowland est un festival de musique électronique réputé qui se tient en Belgique dans la ville de Boom. Maintenant reconnu comme l’un des festivals de musique les plus célèbres au monde, Tomorrowland, qui a 10 ans cette année, s’est déroulé sur deux week-ends de Juillet. MTV a annoncé la production d’un long métrage de deux heures et d’un documentaire pour célébrer cet événement.
Se sachant vus par les yeux de millions de personnes dans le monde, il était essentiel pour les organisateurs, la Creative Factory, de réaliser un festival mémorable, techniquement sans aucun défaut aussi bien sur scène que dans les coulisses. Après un contact avec Luc Buytaert d’AVL Lighting, une commande a été passée pour 10 nodes ELC Buddy.
Luc dit: « Patrick Bellens et David Smeets de la Creative Factory étaient désireux d’avoir une interface connectée sur la sortie DMX de chaque console du festival. De cette façon, ils seraient assurés de n’avoir aucun problème de réseau entre les différentes scènes. En raison du grand nombre de consoles lors de l’événement le budget était un facteur à prendre en considération ».
L’ELC Buddy est le dernier produit de la gamme d’éclairage ELC. Lancé en juin de cette année, le node DMX Ethernet possède toutes les fonctions nécessaires pour permettre aux utilisateurs de piloter le DMX à partir de leur ordinateur portable, à un tarif abordable.
Conçu à l’intention des étudiants et des nouveaux arrivants sur le marché, le Buddy s’est déjà révélé auprès des concepteurs d’éclairage confirmés et des experts de l’industrie comme étant bien plus qu’un simple moyen de faire des économies, mais comme un produit qui permet d’accéder au DMX et tester un réseau.
Luc a poursuivi: « Après avoir lu quelque chose sur le Buddy quelques semaines auparavant, l’équipe de la Creative Factory a immédiatement compris que c’était le bon outil pour cette tâche. Si le prix et la taille étaient les deux principaux critères de sélection, l’équipe a été finalement réellement séduite par ce node.
Les techniciens veulent tous en avoir un dans leur boîte à outils, car on peut l’utiliser pour tout. Il est parfait pour tester la plate-forme sans avoir la console, tester les sorties de la console, étendre les sorties d’une console ou fonctionner comme un petit contrôleur avec le logiciel gratuit ChamSys MagicQ. ».
Caractéristiques :
2 univers DMX (1024 canaux)
Alimentation par USB
Port Ethernet (sACN, ArtNET, ShowNET)
Configuration avec le logiciel gratuit Buddy Set-Up (www.dmxbuddy.com)
Compatible avec le logiciel dmxLAN V4
Page internet incorporée pour accéder à une télécommande des canaux à partir de tout ordinateur (MAC ou PC) tablette, smartphone.
Lorsque l’heure du choix est venue pour Baz Halpin, le célèbre concepteur de la lumière et du design scénique de la tournée mondiale « Prismatic » de la super star Katy Perry, il a opté pour les Sharpy et Sharpy Wash 330 Clay Paky afin de créer une série d’effets spéciaux surprenants.
Déployant une sorte d’astuce théâtrale,Halpin a conçu une série de 36 ailerons hydrauliques sur mesure sur lesquels sont attachées 36 lyres Sharpy fournies par le britannique Neg Earth et le loueur américain Upstaging. Ces « nageoires » s’insèrent dans les flancs d’écrans géants triangulaires à led installés sur scène pour produire une variété d’effets spéciaux très rythmés.
« Quand les écrans LED montent et descendent sur la scène, les Sharpy se replient ou se déploient, permettant aux écrans de passer l’un devant l’autre », explique Halpin. » A un moment du spectacle, les danseurs interagissent avec les projecteurs en utilisant des miroirs attachés à leurs mains. Ils renvoient les faisceaux au travers de la scène et obtiennent un véritable effet de rétro-miroir en harmonie avec l’ambiance kitsch du spectacle ».
Fidèle à son style, Halpin a mis au point un éclairage réellement spectaculaire. Pour faire écho aux écrans led de la scène, il a imaginé une série de poutrelles droites sur lesquelles il a fixé un généreux ensemble d’éclairage qui donne l’impression de prismes infinis et de points de lumière qui explosent majestueusement de la scène.
« Dans ce spectacle, il y a tellement d’éléments à prendre en compte sur scène que la réalisation devait être nette mais grandiose », explique Halpin. « Pour le système d’éclairage, l’idée directrice était d’épouser la forme de l’ensemble et aussi d’accentuer l’atmosphère dramatique du spectacle. »
Halpin a hissé 36 Wash Sharpy 330 sur les six poutrelles inclinées de chaque côté des écrans LED. Ces appareils font tout, depuis le puissant éclairage de fond de scène pour le groupe et les danseurs, jusqu’aux effets aériens qui traversent toute la salle. Le pupitreur Eric Marchwinski a travaillé de près avec les lyres Sharpy Wash 330 sur la tournée de Katy Perry.
« Les Sharpy Wash 330 ont un flux très élevé et un mélange de couleurs rapide, explique Marchwinski, on les rencontre de plus en plus dans les kits lumière car ce sont d’excellents projecteurs. » Les deux appareils Clay Paky Sharpy, réputés pour leur légèreté (moins de 20kg) sont le complément idéal de toute grande structure, où le poids est un paramètre de plus en plus préoccupant.
« Compacité et forte luminosité font des Sharpy et Sharpy Wash 330 les outils parfaits pour d’éclairage de la tournée de Katy Perry, » conclut Halpin. « Ils ont pu s’intégrer dans des espaces restreints et contribuer à maintenir le poids de la plate-forme à un minimum tout en crachant des faisceaux puissants semblables à ceux que produisent des projecteurs beaucoup plus gros. »
Katy Perry tourne actuellement en Amérique du Nord avant de passer en Océanie. Pour plus d’informations visitez le site : www.katyperry.com
Présentée en avant-première à InfoComm, la matrice auto-mixeur numérique Audio-Technica AT-DMM828 est désormais disponible. Compatible avec les systèmes d’automation Crestron et AMX, le DMM828 (huit entrées mic/ligne – huit sorties symétriques) autorise la liaison de 16 unités pour un total de 128 canaux d’entrée.
Chacune des huit entrées symétriques mic/ligne dispose d’une alimentation fantôme sélectionnable, de gain et contrôle de volume individuels, d’un filtre passe-bas et d’une porte de bruit dont l’atténuation est ajustable.
L’appareil, en rack 1U 19’’, se contrôle soit par RS232 soit via USB avec le logiciel PC SmartMixer. Ce dernier peut commander des appareils tiers (contrôle de volume, VCA, ou commutation ON/OFF) par le port GPIO Sub D-25 de la face arrière, et la circuiterie d’auto-mixage NOMA (Number Of Mics Attenuated) permet de minimiser les risques d’accrochage et d’assigner et paramétrer les priorités de micros. Une fonction « ambiance » laisse, si sélectionnée, le dernier micro activé ON.
Les huit sorties symétriques disponibles sur connecteur Phoenix peuvent attaquer des systèmes d’amplification ou d’autres équipements (console, …).
L’AT-DMM828 est commercialisé au prix public conseillé de 1980 € HT.
Les navires de croisière de Royal Caribbean International procurent les expériences les plus séduisantes parmi les croisières de luxe mondiales. Leur premier navire de nouvelle génération nommé Quantum of the Seas est en cours de construction aux chantiers Meyer Werft en Allemagne. Participant à l’usage généralisé de la technologie de radiodiffusion à bord, le VSM (Virtual Studio manager) sera le système de contrôle global de l’ensemble.
La technologie de diffusion embarquée a été complètement repensée pour les nouveaux bateaux. Elle est entièrement en HD et les signaux audio et vidéo sont traités par une nouvelle plate-forme. Le cœur de l’infrastructure est le système de routage des signaux MediorNet de Riedel avec 30 nœuds. C’est la société finnoise TV Tools Oy qui est responsable du projet en tant qu’intégrateur.
Avec un centre de communications embarqué, on peut contrôler tous les systèmes de communication à bord et les opérateurs peuvent travailler sur plusieurs productions en même temps.
Châssis modulaires d’équipements de réseau MediorNet de Riedel.
Le système VSM de L-S-B* contrôle les différents systèmes, incluant le matériel Riedel, la grille vidéo, les mosaïques et le matériel de traitement de signal d’Evertz et la baie des enregistreurs KiPro d’AJA.
Le VSM est également utilisé pour contrôler les projecteurs et les écrans dans les différentes zones. Les programmes produits sont transmis sur les projecteurs et les écrans de scène. Puis ils sont enregistrés ou transmis aux codeurs pour être diffusés vers l’un des 36 canaux de télévision IP à bord du bateau.
Quantum of the seas,intérieur. le « Two70 »
Les différentes zones du bateau seront équipées de 22 caméras HD de Panasonic, commandées à distance. Ces caméras vont faciliter la captation des différents spectacles données dans les différents endroits, dont les comédies musicales de Broadway dans la salle de 1 200 places, les concerts de jazz et de rock dans le Music-Hall et les danseurs volants au Two70 situé à l’arrière du bateau.
La nuit tombée, les baies arrière se transformeront en une surface de projection vidéo panoramique sur leurs 35 mètres de large et 7 mètres de haut et fourniront un arrière-plan pour les spectacles scéniques. Le Quantum of the Sea sera fini de construire en 2014. Son voyage inaugural le mènera aux Caraïbes, où il sera stationné.
Pour plus d’informations sur : Royal Caribbean International and Quantum of the Seas, visitez le site: bit.ly/1pHLBm0 TV Tools, voir : www.tvtools.fi/
* L-S-B Broadcast Technologies GmbH, Wiesbaden (Germany), est le principal fabricant de systèmes de contrôle pour la production de radio et de télévision. Le produit phare de la société est le gestionnaire de studio virtuel, Virtual Studio Manager (VSM), un système de contrôle universel basé sur IP. Fondée en 2003, L-S-B Broadcast Technologies déploie un réseau de ventes au niveau mondial. Une équipe de 35 personnes au quartier général à Wiesbaden prend en charge la gestion, la réalisation des projets, les services et le développement matériel et logiciel. Pour plus d’informations, consulter : www.l-s-b.de
Le Digital Audio Backbone System de Klotz AIS, DABS, transmet jusqu’à 64 canaux audio entre la scène et la table de mixage, via un boîtier de scène numérique et un câble à fibre optique.
Klotz DABS
Le boîtier de scène DABS, équipé de préamplis micro haut de gamme, offre jusqu’à 64 entrées analogiques et dispose d’une connexion sans latence pour moniteurs, qui se fait avant la conversion A/D.
Les modules de conversion de haute qualité transforment les signaux audio analogiques en données numériques, pour un maximum de 64 canaux à une fréquence d’échantillonnage de 48 kHz et une résolution de 24 bits. Mais la fréquence d’échantillonnage peut être augmentée, avec une réduction correspondante des canaux, à 96 voire 192 kHz (division par 2 et 4 de nombres de canaux disponibles).
Le boîtier transmet les signaux dans le standard broadcast MADI au moyen d’un câble à fibre optique. Si la table de mixage est compatible avec ce format, elle peut être connectée directement.
Un boîtier FOH qui reconvertit les signaux numériques et permet une alimentation analogique via un multipaire, est disponible en option pour les tables de mixage analogiques.
La longueur de la transmission peut maintenant atteindre 2 km. Le câble à fibre optique, robuste et stable, peut être monté sur un enrouleur et est équipé des connecteurs Klotz SmartBeam.
Au total, le système permet :
La séparation galvanique entre les boîtiers de scène et la façade
Un gain de poids : un câble à fibre optique est bien plus léger qu’un ou plusieurs câbles analogiques multipaires
Un câblage rapide et clair
La redondance via un deuxième câble à fibre optique
Et dispose d’une alimentation fantôme et d’un Pad (atténuation de 20dB)
Concernant les multipaires analogiques pour l’installation, Klotz propose d’ailleurs un nouveau câble disponible en 2 à 16 paires (2, 4, 8, 12,16), L’OX22GH, recouvert d’un revêtement FRNC (Flame retardant Non Corosive) tout comme le gaînage de chaque conducteur d’une paire.
Les conducteurs en multibrins (7) de cuivre étamé présentent une section de 0,22 mm2 (AWG24) et le cable dispose d’un double blindage par tresse de cuivre étamé plus feuillard d’aluminium sur polyéthylène.
L’impédance caractéristique de 110 ohms le destine aussi bien aux liaisons analogiques que numériques AES. Le rayon de courbure minimal est égal à 10 fois le diamètre du câble (selon le nombre de paires) et les longueurs maximales de bobines disponibles varient de 1 km pour le 2 paires à 500 m pour le 16 paires.
Clay Paky, le fabricant italien qui, depuis plusieurs décennies, est l’un des leaders mondiaux dans l’éclairage de scène et de divertissements, aborde une nouvelle phase de son histoire.
Pasquale Quadri, le fondateur et actuel président, a signé un accord en vue de l’acquisition de la société par Osram, l’un des deux principaux fabricants de sources lumineuses au monde. Après l’acquisition, Clay Paky continuera de fonctionner à partir de son siège administratif et de son centre de production de Bergame. Cette acquisition est conditionnée par l’approbation des autorités de la concurrence compétentes.
« L’intégration avec Osram, qui dispose d’un trésor de compétences technologiques et d’une connaissance approfondie du marché de l’éclairage, est une occasion rêvée pour la suite du développement de Clay Paky » dit Pasquale Quadri. Après 40 ans couronnés de succès, je suis ravi de pouvoir offrir à mon entreprise, à mon personnel et à nos clients une solution fiable pour un avenir assuré. Osram prévoit de laisser à Clay Paky une large autonomie dans ses affaires courantes, a ajouté Quadri. Les postes clés resteront dans la société, ce qui assurera la continuité de la gestion.
Depuis 1976, Clay Paky est une référence mondiale dans le secteur des systèmes d’éclairage professionnels. Sa vaste gamme de produits comprend plusieurs types de projecteurs informatisés, intégrant des sources traditionnelles ou à LED. Les produits Clay Paky sont réputés dans le monde entier pour avoir fait progresser la manière de concevoir l’éclairage des spectacles et ils continuent à être appréciés pour leurs performances et leur fiabilité exceptionnelles. Au cours de son histoire, Clay Paky a reçu des douzaines de prix internationaux, le résultat d’une recherche incessante et d’une attention constante aux détails de fabrication.
Osramest basé à Munich, en Allemagne. Le portefeuille de la société couvre l’ensemble de la chaîne depuis les composants – y compris les lampes, les dispositifs électronique de contrôle et les semiconducteurs optoélectroniques comme les diodes électroluminescentes LED – ainsi que les luminaires, les systèmes de gestion de la lumière et des solutions d’éclairage. OSRAM a généré un chiffre d’affaires de près de 5,3 milliards € sur l’exercice 2013 (clos le 30 Septembre).
Avec la série IPD, « Intelligent Power Drive », Lab.gruppen établit un nouveau concept pour l’amplification des systèmes de diffusion de moyenne puissance qui intègre une plateforme DSP et une gestion intelligente de la puissance au sein d’un rack 1 U économique, léger et facile à mettre en œuvre. Pour ce faire, le constructeur suédois a changé son fusil d’épaule pour l’amplification en optant pour la classe D en pont complet au lieu de la classe TD (tracking classe D) et travaille sur la gestion optimale des ressources énergétiques de l’alimentation à découpage (sans PFC) en répartissant l’énergie disponible entre les 2 canaux selon la demande.
La série IPD se compose aujourd’hui de deux modèles : IPD 1200 et IPD 2400, qui comme leur référence le laisse supposer sont capables de délivrer une puissance de 2 x 600 W ou 2 x 1200 W sous 4 ohms, les deux canaux sollicités simultanément. Comme nous le verrons plus loin, lors des mesures, il s’agit d’une puissance crête et non d’une puissance moyenne continue (RMS) mais qui correspond aux besoins d’une retranscription musicale où le facteur de crête*, selon le type de musique varie entre 8 dB et plus de 20 dB.
Présentation
En face avant
La face avant est relativement dépouillée, encombrement dans un U d’épaisseur oblige. Outre les poignées de mise en rack latérales, on trouve les deux ouies de ventilation ; à droite, vue de face, celle d’entrée d’air et à gauche, celle d’évacuation. Au centre figure l’afficheur LCD bleu (pas toujours très visible en lumière du jour, bien régler le contraste), encadré à gauche par les touches de menu et de navigation (retour) complétées par les touches de mute (une par canal) avec les voyants de présence signal en vert.
Ces voyants s’allument en rouge en cas de clipping en entrée (pré-mélangeur). A droite de l’afficheur se trouvent les leds de signalisation d’entrée en fonction des limiteurs et l’encodeur rotatif de paramétrage et de navigation qui comporte un switch de validation. Le bouton de mise en stand-by (ON/OFF) accompagné de son voyant led se situe sous l’afficheur.
En face arrière
Les IPD comportent deux entrées analogiques symétriques avec renvoi pour chaînage et une entrée AES /EBU (2 canaux) également avec renvoi (et remise en forme). Dans le cas d’un raccordement complet, les entrées AES peuvent prendre le contrôle en cas de problème ou de coupures sur les entrées analogiques. C’est une sécurité intéressante en exploitation. De même les sorties s’effectuent sur SpeakON (1+/1-) sur chaque canal mais également sur borniers qui acceptent des fiches banane standard ou des fils dénudés en respectant la directive basse tension.
Le connecteur NL4 Speakon 1 est complètement câblé en 1+/1- et 2+/2-, avec la sortie des deux canaux. Toutes les configurations sont donc possibles, ce qui correspond bien à l’universalité d’exploitation de ces produits qui conviennent aussi bien à l’installation fixe ou provisoire qu’au touring pour des petits systèmes de renfort. Attention, les sorties sont d’ores et déjà en pont avec une excursion crête d’environ 100 V, donc impossible (et à éviter) de les ponter.
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Le traitement de signal embarqué
Les IPD intègrent un processeur de traitement de signal complet avec matriçage des entrées (analogiques et AES), le tout en 1 U. C’est à prendre en considération lorsque l’on compare le prix et l’encombrement d’un ampli 2 canaux plus celui d’un processeur 4 vers 2. La technologie utilisée s’inspire probablement des plateformes Lake, désormais propriété du groupe TC dont fait partie la marque suédoise. Outre le contrôle en local via le panneau avant, Lab.gruppen propose un logiciel de supervision baptisé IntelliDrive qui permet le paramétrage complet d’un ampli et même de constituer des groupes d’amplificateurs qu’on pourra par exemple muter et démuter ou mettre en veille en bloc d’un clic.
Mode d’entré deux voiesEcran input mixer Level en stéréo
Chaque ampli est différencié par son adresse MAC et son adresse IP, le raccordement de contrôle s’effectuant via Ethernet soit directement dans le cas d’un ampli unique, soit via un switch ou un routeur pour le WiFI lorsque plusieurs amplis sont en réseau. La reconnaissance est automatique.
Nous aurions aimé disposer d’un port USB pour le paramétrage local car si l’interface utilisateur et la profondeur des menus restent simples, c’est toujours moins fastidieux que la navigation manuelle dans l’arborescence. Bien sûr, on peut faire la même chose avec un simple cordon Ethernet RJ45 entre le PC et l’IPD mais il n’y a en général qu’un port Ethernet sur le PC et plusieurs ports USB.
Application iPad pour IntelliDrive
De même un switch incorporé aurait permis le chaînage des amplis d’un groupe sans nécessiter l’usage d’un switch externe toujours limité en nombre de ports. Mais, ces considérations sont à mettre en rapport avec le prix (voir plus bas) qui reste tout à fait raisonnable pour un ampli-contrôleur de cette classe.
Signalons à cet égard qu’une application pour iPad (App Store), que nous n’avons pas évaluée, est disponible pour contrôler les amplificateurs IPD. Nous vous conseillons de consulter le site Lab.gruppen où l’on trouve par ailleurs des vidéos sur l’exploitation et sur le contrôleur intelliDrive. (http://labgruppen.com/products/ipd_series_touring).
L’illustration ci-dessus tirée de la documentation Lab.gruppen montre le synoptique et les blocs fonctionnels de l’ampli-contrôleur et le trajet du signal ainsi que l’arborescence des menus lorsqu’on paramètre l’appareil depuis la face avant.
Lorsque plusieurs appareils sont en réseau, la fenêtre « global » permet de former des groupes, de les nommer, ainsi que les appareils constitutifs, de couper un groupe ou un ou plusieurs appareils d’un groupe, …
Le contrôle depuis Intellidrive s’effectue en temps réel, les actions appliquées sont directement valides sur l’ampli concerné et, à l’inverse, l’action dans un menu d’ampli en local est immédiatement répercutée au logiciel de contrôle.
Egaliseurs de sortie (10 bandes) d’intellidrive
Au plan traitement, l’utilisateur accède aux gains d’entrée et de sortie, à un égaliseur 10 bandes en entrée comme en sortie avec paramétriques, filtres à plateau, passe-bas, passe-haut, aux filtres de raccordement en mode deux voies avec différentes réponses et possibilités de filtres asymétriques et symétriques ainsi qu’un réglage de délai en entrée et en sortie pouvant atteindre 2 s.
Les limiteurs de tension de sortie sont ajustables en volts ou en dBu avec la référence d’impédance. Ils serviront dans les presets à limiter l’excursion max de tension pour prévenir une excursion mécanique excessive des équipages mobiles. Les autres limiteurs en amont sont dédiés à la puissance en régime moyen (surchauffe des bobines mobiles).
La fabrication
L’électronique est répartie sur plusieurs cartes imprimées FR4 (époxy), septau total, dont deux cartes d’amplification en dual Mono qui comprennent l’alimentation et l’amplification classe D en pont de chaque canal en double face avec double implantation, composants traversants d’un côté et CMS (composants montés en surface) de l’autre.
Vue interne complète avec à gauche les deux canaux d’amplification précédés de leurs alimentations et à droite la réserve d’énergie commune.
Ces deux cartes sont suppléées par une carte, qu’on nommera de réserve d’énergie supportant essentiellement des condensateurs réservoirs, qui double la capacité montée sur chacune des cartes d’alimentation-amplification.
Les dissipateurs thermiques se résument à deux équerres d’aluminium supportant les cartes d’amplification ; classe D et convection forcée à vitesse variable expliquent ce choix minimal qui réduit la matière et le poids final. Un IPD 2400 ne pèse que 6,2 kg.
Même à forte puissance, la température interne n’atteint jamais des valeurs élevées de sorte que le constructeur a pu choisir des condensateurs low ESR en 85 C et non 105 C.
Les cartes d’entrée, conversion, traitement de signal et d’interface réseau.Les ponts (H) de commutation avec leurs filtres, au fond à gauche sur chaque équerre d’alu.
Derrière la face avant on trouve une carte protégée qui supporte l’afficheur et l’encodeur (et les touches bien sûr), reliée directement par nappe à la carte de gestion (et de conversions) qui se trouve en face arrière et qui supporte également la carte DSP. Enfin une petite carte étroite supporte la connectique de sortie : SpeakON, borniers et embase secteur.
Une fabrication soignée qui vu l’architecture modulaire laisse penser qu’une autre série ou des adjonctions pourrai(en)t voir le jour.
La convection forcée est dévolue à une paire de ventilateurs bas profil qui aspire l’air à droite de la face avant (vue de face). Cet air circule entre les équerres et est refoulé à gauche de la face avant et en partie à l’arrière.
Les mesures
Puissance et réponse
En puissance efficace (RMS) sur un signal sinusoïdal, les deux canaux en configuration stéréo, nous mesurons un peu plus de 150 W par canal, aussi bien sur 4 ohms que sur 8 ohms. Si l’on n’excite qu’un canal, cette puissance moyenne passe à un peu plus de 320 W sous 8 ohms et 295 W sous 4 ohms. En fait, ce sont les limiteurs de rails d’alimentation qui rentrent en fonction en fournissant une puissance moyenne globale fixe.
Pour cette mesure, nous avons laissé les limiteurs de tension crête au maximum, cad 98 V crête*, avec le logiciel Intellidrive (ce qui peut se faire également par la face avant), ceci dans le but de pouvoir mesurer la puissance crête en sachant quelles sont les limitations qui interviennent.
Ensuite nous avons procédé à des mesures en bursts (salves) EIAJ avec des cycles en enchaînements de 20 ms à Vmax (Pmax) sur une période de 200 ms pour évaluer la puissance crête. Et, contrairement à ce qui se pratique généralement, le palier bas en dehors des crêtes a été fixé à P moyen, soit 150 W, ce qui à notre avis est plus conforme à la réalité d’exploitation que de le laisser à zéro.
Le signal est visible en figure 1 pour 8 ohms, élaboré avec APx burst Waveform d’Audio Precision, et la réponse de l’ampli en figure 2 (oscilloscope), ce qui correspond à 49 V crête (8 ohms) et 35 V crête (4 ohms) pour le palier bas et 98 V crête pour le haut. L’ampli passe ces bursts sans problème et délivre donc 600 W crête (98 V crête) sous 8 ohms et 1200 W crête (98 V crête) sous 4 ohms avec respectivement un facteur de crête de 6 et 12 dB et un taux de distorsion inférieur à 1% sur les crêtes sans clipping dur.
Figure 1Figure 2: oscillogramme correspondant au burst de la figure 1. Deux canaux en fonction sous 8 ohmsFigure 3
Deux autres façons de voir le comportement en puissance sont fournis auxfigures 3 à 5 on met en évidence la limitation d’alimentation par une rampe de tension enfigure 3.
Attention, pour que les courbes en 4 et 8 ohms ne se recouvrent pas nous avons gardé la référence de charge à 8 ohms pour la puissance dans les deux cas (il faut donc diviser par deux en 4 ohms).
On voit très bien, après dépassement, la puissance se stabiliser à 150 W (les deux canaux en simultané).
Les figures 4 et 5 donnent une représentation temporelle où l’on excite les deux canaux (gain à 0) au niveau de Pmax par une onde continue de 500 ms. On constate que la tenue à P crête aussi bien sur 8 que 4 ohms dure plus de 50 ms.
Figure 4Figure 5
La figure 6 est le résultat sous 8 ohms à – 1 dB de Pcrête. Le palier « haut » dure presque 100 ms.
L’IPD2400 délivre donc la puissance crête annoncée en se conformant aux tests les plus sévères et qui correspondent à la réalité d’utilisation sur des percussions où l’attaque et la résonance seront bien restituées même dans les basses fréquences.
Figure 6
L’intelligence dans la gestion de puissance consiste à allouer tout ou partie des 300 W RMS à chacun des canaux selon le besoin en conservant la possibilité de passer des crêtes à Pmax.
Les IPD, bien que pouvant travailler en stéréo, seront donc plus avantageusement, leur but premier, utilisés sur des systèmes deux voies (ou trois voies avec raccordement médium-aigu passif) avec les filtres de répartition, les corrections d’EQ et les délais qu’ils permettent.
Pour en terminer avec ce paragraphe puissance, précisons que l’IPD2400 tient les charges de 2 ohms bien que la puissance RMS baisse (2 x 70 W à 0,5 % THD) à cause de la limitation de courant et tient parfaitement les courts-circuits (figure 7).
Figure 7: court-circuit sur signal carré à pleine puissance
Enfin, nous avons procédé à des mesures sur charge complexe en mettant en parallèle sur notre charge de mesure une banque de condensateurs haute tension totalisant 132 μF, ce qui correspond avec 8 ohms à une charge d’impédance 4 ohms en module à 250 Hz et avec un déphasage courant tension de 60° (Π/3).
La pleine puissance à 250 Hz est obtenue sans dégradation avec la même THD que sur charge purement résistive.
Ceci n’est pas étonnant avec une structure en classe D en pont où les étages d’amplification (de commutation) recyclent dans l’alimentation sans pompage la puissance réactive.
La charge utilisée et le filtre audio au-dessus à gauche.
C’est un des bénéfices de cette structure d’amplification parfaitement adaptée aux transducteurs à fort BL, fortement réactifs, rencontrés aujourd’hui.
La réponse en fréquence est donnée en figure 8 où l’on voit que la coupure haute est essentiellement due à la conversion et au traitement à 96 kHz qui infère une coupure raide juste sous 48 kHz.
En figure 9, la réponse est due à notre filtre de mesure intercalé qui coupe vers 30 kHz avec une réponse de Bessel du 6e ordre.
Ce filtre est indispensable pour les mesures de distorsion et de dynamique mais n’altère pas la phase dans la bande audio. On voit que le léger overshoot, dû aux filtres de sortie classe D et à la contre-réaction, a disparu.
Figure 8Figure 9
Admissibilité, gain, CMRR et facteur d’amortissement
L’admissibilité en analogique est de + 20 dBu avec une impédance d’entrée symétrique de 18 kΩ. Le gain de l’amplificateur (gain d’entrée et de sortie du processeur à 0 dB) avoisine 36 dB et on obtient la puissance crête vers + 6 dBu en entrée en analogique et vers -14 dBFs en AES. Ce qui veut dire qu’en travaillant à +4 dBu console (en général le zéro dB) ou préampli, et en se ménageant des crêtes de 12 dB, il faudra régler le gain global à – 8 dB au maximum.
Pour obtenir la meilleure dynamique, c’est plutôt le gain de sortie (celui accessible directement depuis l’encodeur hors menu) que l’on baissera. Nous avons mesuré une impédance de sortie de 17 mΩ, très bien, ce qui représente sous 8Ω un facteur d’amortissement de plus de 470. Les transducteurs de grave seront bien tenus avec le minimum de traînage. Cette mesure tient compte des résistances de contact de la connectique et représente donc la réalité de terrain où il faut en plus tenir compte de la longueur de câble de raccordement et de sa résistance linéïque.
Le taux de rejection de mode commun sur les entrées analogiques reste constant sur les trois fréquences (40 Hz, 1 kHz et 10 kHz) à 68 dB sur un canal et 58 dB sur l’autre. Une assez forte disparité entre les canaux mais le constructeur annonce plus de 50 dB. C’est donc tout à fait conforme. Cette mesure est moins importante sur un ampli de puissance que sur des entrées de console, les longueurs de câbles de raccordement et les sources n’étant pas les mêmes.
Les distorsions et la dynamique
Pour ce genre de mesure sur un ampli classe D, on intercale un filtre qui atténue les signaux HF à front raide dus au découpage (voir plus haut) qui peuvent perturber les circuits d’entrée de l’analyseur. Bien évidemment, cela limite les mesures de THD avec tous les harmoniques jusqu’au 10e rang vers 3 kHz. A 10 kHz on ne prend en compte que l’harmonique 2 et 3 qui restent malgré tout prépondérants.
Figure 10
Sur la figure 10 dont la courbe est prise à 2 x 100 W sous 4 ohms, et où on a volontairement élargi le balayage en fréquence, on voit bien la brusque rupture vers 16 kHz où l’harmonique 3 chute.
Les résultats sont très bons pour un ampli travaillant en pont en classe D et surtout les 2 canaux se suivent bien, gage d’une bonne homogénéité de fabrication.
En fixe, nous avons relevé des taux de distorsion harmonique de 0,002 % à 40 Hz, de 0,008 % à 1 kHz et de 0,012 % à 5 kHz à 130 W. C’est très correct. La distorsion d’intermodulation (SMPTE, 60 Hz, 7 kHz rapport ¼) à 2x 150 W avoisine 0,01 %. Et lorsque le seuil (coude) de limitation RMS est atteint, la distorsion harmonique ne dépasse pas 0,1 %, ce qui est remarquable.
Au plan dynamique, nous avons mesuré un rapport signal/bruit de 95 dB NP et 97,5 dB (A) à -22 dBFS en entrée AES, ce qui correspond à une dynamique ou un rapport S/B au niveau max de respectivement 104 et 106,5 dB, ce qui reste excellent pour un ampli classe D en particulier et très bon d’une manière générale.
Les figures 11 à 13 donnent une FFT (Fast Fourier Transform), décomposition fréquentielle, avec un stimulus à 1 kHz, à 2 x 100 W (8 ohms) en sortie environ.
Figure 11
En figure 11, le filtre de mesure n’est pas en place pour mettre en évidence les raies de la modulation PWM. On constate que la fréquence, ici fixe, du modulateur PWM est à environ 350 kHz (très loin de la bande audio) mais encore à un niveau de – 6 dBV (0,5 V).
On comprend que cela puisse créer des artefacts de mesure. Heureusement, c’est inaudible et totalement amorti par les charges que représentent les enceintes acoustiques.
En figure 12, la même FFT est prise avec le filtre de mesure intercalé. La raie principale PWM est à plus de – 60 dBV et le bruit HF a presque totalement disparu.
La bonne nouvelle, c’est que le spectre audio est quasiment identique, preuve qu’il n’y a pas plus de produits d’intermodulation comme on peut le constater en figure 13 où nous avons limité la fréquence haute pour agrandir les détails en abscisse.
Figure 12Figure 13
Malgré tout, on constate une raie à 650 Hz avec ses harmoniques 3 et 5 qui est probablement due à un battement avec un multiple de la fréquence secteur, à un niveau quasiment identique à l’harmonique deux du stimulus.
On constate aussi que l’harmonique 5 est prépondérant sous 8 ohms et le 3 sous 4 ohms (figure 13), ce qui est dû aux temps morts inévitablement introduits dans les demi – ponts (de MOSFETs) de sortie classe D pour éviter toute conduction simultanée à cette fréquence de commutation élevée et au filtre LC de sortie qui est mieux adapté pour 4 ohms.
Figure 14
La figure 14 donne la réponse à un signal carré à 1 kHz, un canal en fonction à 312 WRMS (8 ohms). Les fronts sont propres et les sur-oscillations sont dues au filtrage numérique avec une pseudo-fréquence située à moins de Fs/2 soit 48 kHz.
Le dépassement reste de l’ordre de 10 % de la tension crête à crête. Les temps de montées et de descente sont similaires avec une vitesse de balayage de l’ordre de 40 V/μs pour les étages d’amplification.
La latence, les conversions et le traitement de signal s’effectuent à 96 kHz (24 bits pour la quantification), est de l’ordre de 620 ou 660 μs selon qu’on attaque l’ampli en analogique ou en AES.
Figure 15
On pourrait s’attendre à moins en numérique mais en fait une conversion de fréquence d’échantillonnage (SRC, Sample Rate Converter) est toujours intercalée (figure 15).
En figure 16, nous avons ajouté un délai de 11,628 ms sur le canal 2 via l’interface de gestion IntelliDrive, qui vient donc s’ajouter à la latence intrinsèque de 620 μs. Le délai entré est parfaitement respecté puisque nous obtenons au total un peu plus de 12,2 ms.
Enfin en figure 17, l’IPD2400 est exploité en deux voies avec un filtre de raccordement de type Linkwitz-Riley du 4e ordre positionné à 800 Hz. Nous avons également entré des corrections sur les bandes basses et haute conformément aux vues d’écran associées . Comme on le constate sur la courbes de la figure 17, tout est respecté à la lettre. L’IPD permet d’entrer les presets à raison d’une centaine par bibliothèque. De quoi faire, même si l’on dispose d’un très grand parc d’enceintes et de systèmes de tout type.
Figure 16Figure 17Egalisation en entrée (figure17)Crossover LR 4è ordre à 800 Hz (figure 17)
L’alimentation
L’alimentation universelle (100 à 265 V), ou plutôt les deux alimentations (une par canal) ne sont pas précédées d’un correcteur de facteur de puissance comme en témoignent les figures 18 et 19, respectivement prises à mi-puissance et à la puissance max RMS (300 W) où l’on voit que le courant crête dépasse 10 A (sondes tension et courant 1/100).
Figure 18Figure 19
Attention le facteur de crête du courant est de l’ordre de 5, ce qui conduit à un courant RMS de 2 A environ. C’est typique d’un redressement direct où l’onde courant correspond à la conduction des diodes de redressement à la crête de la sinusoïde secteur. Le courant correspond à la trace bleue, alors que la tension secteur est représentée en jaune.
Courant crête en stand-by
La vue de l’oscilloscope (témoigne de la consommation en stand-by, le courant crête redescend à 500 mA, ce qui avec le fort facteur de crête amène à une consommation de l’ordre de 10 W, Seules les alimentations auxiliaires sont en fonctionnement pour alimenter l’électronique de contrôle dont l’interface réseau.
Conclusion
Les IPD et en l’occurrence l’IPD2400 sont des amplis complets qui sauront s’adapter à tous les types d’enceintes de moyenne puissance et aux systèmes de diffusion d’installation. Le traitement de signal embarqué est complet et facilement paramétrable, et les performances sont au rendez-vous. On peut même maintenant les contrôler à distance avec un routeur wifi et une tablette grâce à l’application proposée par Lab.gruppen en plus du réseau filaire Ethernet.
Nous aimons particulièrement l’intelligence de gestion de la puissance, la compacité et le très faible poids. En somme, des concentrés de puissance intelligente avec un bon rapport qualité/prix pour une conception européenne et une fabrication thaïlandaise (avec les critères européens) de qualité.
* Facteur de crête : rapport (qui peut-être exprimé en dB) entre la valeur crête d’une grandeur et sa valeur efficace, ici la puissance, soit 10 log (Pcrête/Prms). Les signaux musicaux, selon le type de musique, présentent un facteur de crête allant de 6 dB (musique fortement compressée) à plus de 20 dB (orchestre symphonique), environ 12 dB en moyenne.
* * 98 V crête correspond à une puissance crête de 982/16 sous 8 ohms et 982/8 sous 4 ohms, en signal sinusoïdal, soit respectivement 600 W et 1200 W.
Rosco lance une nouvelle gamme de quatre machines à fumées conçues pour satisfaire les exigences d’applications extrêmement diverses, depuis les productions théâtrales et cinématographiques jusqu’à la photo et aux exercices d’entraînement.
La Mini-V est la machine et la plus facile à utiliser de la série, mais c’est aussi la plus compacte et la plus abordable.
La Vapour, cheval de bataille de la nouvelle gamme, a des caractéristiques et des performances adaptées aux environnements professionnels les plus exigeants.
Conçue spécifiquement pour remplir les grandes salles et les espaces extérieurs avec un épais brouillard et de la fumée, la Vapour Plus produit une énorme quantité de brouillard en très peu de temps.
Le V-Hazer est un générateur de brume extrêmement robuste, fiable et silencieux
La série Vapour de Rosco a été étudiée pour produire un brouillard et de la brume de qualité professionnelle, tout en présentant une grande facilité d’utilisation, des performances fiables et en ne nécessitant qu’une maintenance réduite. Les modèles Vapour, Vapour Plus et V-Hazer ont été conçus à partir de composants communs pour faciliter la maintenance et l’entretien. La télécommande, la carte principale, et l’interface DMX sont interchangeables entre les trois modèles. Chaque composant de base, y compris l’échangeur de chaleur, est modulaire pour faciliter le SAV et les cartes électroniques sont logées séparément pour une meilleure protection contre les fuites accidentelles de liquide. En outre, les quatre machines disposent d’un raccord d’entrée d’air pour faciliter le nettoyage, ce qui simplifie beaucoup l’entretien et le SAV.
Fondée en 1910, Rosco a été un pionnier dans la technologie des machines à fumée. En 1977, la société a lancé aux États-Unis un nouveau liquide à brouillard sans huile et a développé des machines à brouillard conçues spécialement pour fonctionner avec le nouveau fluide. Cette innovation a valu à l’entreprise un Academy Award en 1984. Rosco propose actuellement des produits dans plus d’une douzaine de catégories qui lui ont valu trois Academy Awards de plus et des dizaines d’autres nominations de l’industrie.
L’équipe de DiGiCo a passé les 18 derniers mois à étudier avec le fonds Electra Partners, la possibilité d’associer Allen & Heath et Calrec à la famille DiGiCo. Le résultat est la création d’un groupe audio composé des trois constructeurs anglais de consoles tout en préservant les marques, le savoir-faire, les spécificités, et les relations commerciales de chacune d’entre elles.
James Gordon, directeur général actuel de DiGiCo, va devenir président directeur général du groupe nouvellement créé et sera entouré par des membres issus des sociétés le composant. Interrogé sur sa stratégie, James Gordon déclare : » Nous avons des plans audacieux pour le groupe mais il est essentiel que chaque société préserve son indépendance et son style. Aucune des trois marques ne doit faire de compromis quant à son savoir-faire ou sa réputation ».
Groupement A&H-DiGiCo-Calrec
« Nous avons là trois belles sociétés, et toutes les marques du groupe jouissent d’une réputation enviable grâce à la qualité des techniques mises en œuvre dans leurs produits, du rendu audio, de la fiabilité et sans doute plus encore de l’attention portée au client ».
« Notre stratégie va être le partage des technologies et des ressources au sein du groupe avec comme but la création de quelques passerelles entre les différentes gammes ».
« La mise en commun des équipes de recherche et développement va offrir un ensemble de possibilités nouvelles dont vont bénéficier les sociétés du groupe et peut être l’ensemble de l’audio pro anglais ».
Le directeur general d’Allen & Heath, Glenn Rogers, ajoute : » La constitution d’un groupe avec DiGiCo et son management est un acte fort. Cela va apporter un élan supplémentaire à la marche en avant d’Allen & Heath et de Calrec »
Pour Henry Goodman, directeur du marketing et des ventes de Calrec, : « La naissance de ce groupe va donner à Calrec la possibilité de concrétiser plus rapidement un ensemble de projets que nous avons dans nos tiroirs. Nous allons disposer d’une importante équipe d’ingénieurs capable de développer de nouvelles idées pour notre marché, en harmonie avec les besoins de chaque marque du groupe. Nos clients respectifs disposeront toujours du même niveau de service et d’assistance, voire verront une amélioration dans certains domaines précis ».
La complexité de ce montage a nécessité la collaboration de deux fonds d’investissement réputés de la place de Londres. Pour la première fois, Electra Partners et ISIS ont joint leurs forces pour permettre la constitution de ce groupe phare de l’audio pro anglais. Charles Elkington d’Electra Partners précise : « DiGiCo augmente nos investissements préexistants dans le secteur de l’audio pro. Nous avons beaucoup travaillé les 18 derniers mois pour permette le rapprochement de ces trois sociétés. Nous sommes prêts à accompagner Jim Gordon et ses équipes dans la consolidation de ce nouveau groupe tout en préservant l’identité de chaque marque et sa présence au sein du marché ».
Les puissants projecteurs de poursuite Lancelot de Robert Juliat ont été choisis pour éclairer un nouveau lieu de renommée internationale. La Lanxess Arena de Cologne (Allemagne) a acquis quatre de ces colosses du catalogue de poursuites Robert Juliat.
Lancelot installé à la Lanxess Arena
Avec ses 20 000 places, la Lanxess Arena est l’une des salles polyvalentes couvertes les plus grandes et des plus modernes d’Europe, dotée d’un équipement technologique de pointe qui intègre désormais les poursuites longue portée 4000 W HTI.
« Nous avons choisi les Lancelot parce que nous n’étions pas complètement satisfaits du fabricant américain avec lequel nous avons travaillé auparavant, et nous avons donc préféré utiliser un produit européen », explique Martin Rebiszewski, directeur technique de la Lanxess Arena.
La Lanxess Arena a accueilli une pléiade d’artistes internationaux de très haut niveau, dont Paul McCartney, Sting, Whitney Houston, Eric Clapton et Luciano Pavarotti, et met en scène des shows grandioses et spectaculaires comme Holiday on Ice, Carmen, Nabucco et Riverdance.
Elle a également été le cadre d’importantes manifestations sportives comme les championnats du monde de hockey sur glace 2001 et 2010 et la Coupe du monde de hockey, ainsi que le Championnat du Monde de Handball 2007 « On utilise les projecteurs de poursuites sur presque tous les événements organisés à la Lanxess Arena», poursuit M. Rebiszewski. »
Indubitablement, les longues distances à l’intérieur de l’Arena exigent un projecteur longue portée et la capacité de pouvoir mettre en valeur les performances des artistes de renommée internationale qui s’y produisent. Les concerts de Rod Stewart, Lady Gaga, Kylie Minogue, Michael Bublé et Bryan Adams sont quelques-uns des spectacles prévus dans l’année au Lanxess, sur lesquels les Lancelot pourront exercer tous leurs talents
Lancelot en fonctionnement à la Lanxess Arena
Le projecteur de poursuite Lancelot 4000W de Robert Juliat offre un faisceau uniforme, précis et très étroit, un zoom variable de 2 ° à 5 °, et un flux extrêmement puissant. Il bénéficie d’une ergonomie soigneusement étudiée pour répondre aux attentes des poursuiteurs, une excellente gestion thermique et une variété d’accessoires modulaires, effets progressifs, et changement de couleur, diffuseurs et correcteurs de T° de couleur, et aussi changeur de gobo en option.
Les poursuites Lancelot ont été fournies à Lanxess Arena par Lightpower, de longue date distributeur de Robert Juliat en Allemagne. « Quand Lanxess nous a approché avec son cahier des charges, nous savions que Lancelot était le choix évident pour ce lieu polyvalent de haut niveau », explique Bjoern Gaentzsch de Lightpower. « Lancelot est assez musclé pour tenir la distance, assez fiable pour fournir à tous les coups la meilleure performance et capable de faire tout ce qu’on lui demande. »
« Avec le fabricant, Robert Juliat, et avec son distributeur allemand, Lightpower, nous sommes comblés », conclut M. Rebiszewski. « Le processus de consultation et l’ensemble des services à la clientèle ont complètement satisfait nos attentes et la livraison de Lightpower a été réalisée très rapidement. »
L’œuvre missionnaire Christ pour toutes les nations (CfaN) a récemment employé son tout nouveau système Meyer Sound LEO lors d’une tournée d’évangélisation au Burundi de 4 jours, en plein air et face à 200 000 fidèles.
Une vue panoramique de la foule faisant face à la scène que l’on aperçoit tout à droite.
Déployé sur une vaste étendue dans les alentours de Bujumbura et sans l’aide d’aucun délai pour l’épauler, le système a été utilisé pour reproduire la parole mais aussi de la musique, en remplacement du précédent système du ministère, basé sur l’enceinte passive MSL-3A, en service depuis 26 ans !!
Le système principal peint en blanc et sous étroite surveillance. A droite, 9 LEO prolongés par 3 MICA et à gauche, couvrant les extérieurs, 8 MICA. On distingue au sol aussi tout de blanc vêtus, les subs 1100-LFC.
Sans faire usage d’éléments tels que des écrans géants, des éclairages scéniques ou de la pyrotechnie, les évangélisations de cette œuvre reposent essentiellement sur le système de projection du son.
« La clarté des propos est ce que nous recherchons le plus lors de ces réunions » dit Derek Murray,le responsable des opérations audio de ce ministère. « Le système LEO a la capacité de garantir une bonne intelligibilité et couvrir un périmètre très large comme l’ont prouvé des contrôles opérés depuis plusieurs points disséminés sur toute la surface d’écoute ».
Le système déployé à Bujumbura était constitué de deux lignes de 9 LEO-M prolongées par 3 MICA en principal et par deux lignes de renforts extérieurs de 8 MICA par côté.
Quatre subs 1100-LFC par côté renforçaient le bas du spectre. 10 UPA-1C passives ont débouché les zones d’ombre. Le contrôle et l’optimisation du système a été confié au Galileo Callisto avec un Galileo AES et trois Callisto 616.
« Le LEO nous apporte plus de puissance dans un volume plus compact ce qui désormais nous permet de transporter plus facilement des subs et de ne pas être obligés de laisser au dépôt d’autres éléments importants » ajoute Dereck Murray. « La présence des 1100-LFC à Bujumbura a permis d’améliorer la qualité de notre programme musical pour le plus grand plaisir des fidèles ».
Le système principal vu par l’arrière et face à la foule des participants. On voit bien, posés au sol en stack par deux, les subs 1100-LFC
CfaN dispose de deux systèmes Meyer Sound pour ses ministères africains : un premier constitué de M3D pour l’Afrique de l’ouest et un second basé au Kenya avec le nouveau LEO pour l’Afrique de l’est. L’équipe technique qui couvre l’Afrique de l’est dispose aussi de trois consoles DiGiCo SD9 reliées par fibre optique à un SD-Rack, des liaisons Shure UHF-R avec des têtes Beta58 et des liaisons in-ear Sennheiser.
« Le fait que nous ayons pu employer nos MSL-3A pendant si longtemps et sans aucun ménagement, prouve une fois encore la longévité et la fiabilité d’un modèle qui bénéficie toujours du service technique Meyer presque 30 ans après son entrée au catalogue » observe Dereck Murray. « Tout comme le MSL-3A avait révolutionné la diffusion dans les années 80, le LEO se révèle être un super produit qui convient parfaitement à nos besoins ».
Le pasteur Daniel Kolenda face aux fidèles
Lors de cet événement qui a reçu la visite du président et de la first lady du Burundi, Daniel Kolenda qui succède au fondateur de l’œuvre missionnaire Christ pour toutes les nations, le révérend Reinhard Bonnke, devient aussi l’évangéliste principal des ministères africains. L’allemand Bonnke a commencé son œuvre en Afrique en 1967.
Le plus grand festival pop-rock de la Région Rhône-Alpes, organisé à Aix-les-Bains, a vu se produire cette année, du 11 au 13 juillet, Stromae, Motörhead, London Grammar, Vanessa Paradis, Maceo Parker, Placebo, ou encore Kaiser Chiefs sur les 2 scènes de l’esplanade au bord du lac du Bourget, devant 80 000 spectateurs. Un large panel de produits Airstar était utilisé afin d’assurer la sécurité des festivaliers, l’éclairage du site et la mise en valeur des partenaires.
Les ballons Airstar assurent une signalétique efficace de jour comme de nuit.
Pour la quatrième année consécutive, les organisateurs ont fait appel aux solutions Airstar pour répondre aux besoins de mise en lumière dans les domaines de la sécurité, de l’éclairage public ainsi que pour les zones VIP. Partenaire du festival depuis 2010, Airstar a commencé par fournir des solutions lumière dédiées à la mise en valeur du site et la sécurité, avant d’élargir sa présence.
Rémi Perrier, fondateur de Musilac, commente : « Nous sommes ravis d’accueillir Airstar pour la 4e année consécutive. Leurs solutions d’éclairage répondent parfaitement aux nombreux besoins que nous avons. Elles assurent une excellente visibilité du site la nuit, et aident à mettre en avant nos partenaires ainsi que les lieux stratégiques. D’autre part, les ballons éclairants sont un outil précieux pour les équipes de secours et sécurité en cas de besoin.
Une vue du ponton éclairé par les Délices Pro Rocks : magnifique !
Notre souci permanent de mettre en valeur et préserver ce site exceptionnel fait d’Airstar un partenaire idéal. Outre les performances d’éclairage proposées, les ballons éclairants nous aident également à créer une atmosphère festive et originale tout en réduisant notre impact environnemental. »
Quatre ans plus tard, et suite à l’investissement de la mairie d’Aix-les-Bains dans de l’éclairage urbain qui bénéficie aux campeurs sur le festival, Airstar est tout aussi présent sur le festival.
Gautier Vissy, Responsable Commercial Rhône Alpes chez Airstar European Network, précise : « La flexibilité de nos solutions a permis de répondre aux différentes problématiques d’éclairage. 20 ballons de la gamme Crystalont été déployés pour éclairer l’accès pompier aux abords du lac.
Airstar est également responsable de l’éclairage et la signalétique des bars, ainsi que de l’éclairage du public sur la totalité du site. »
Un ballon rouge, de la nouvelle gamme rotative Helyx gonflé à l’hélium, flottait à 20 m du sol pour orienter les festivaliers vers l’entrée du site, tandis que trois ballons ventilés Crystal Diamond de forme cubique de 1,30 m d’arête étaient suspendus sur un pont de structure afin de faciliter la vérification des billets et une bonne gestion de la foule.
Les solutions Airstar pour baliser et éclairer un site : ici l’entrée du festival.
L’éclairage de l’esplanade publique de Musilac et des boutiques éphémères était assurée par la gamme de ballons éclairants dédiés à la sécurité, avec 3 Sirocco 4000 W HMI qui assuraient une mise en lumière à 360° pour une surface de plus de 6000 m².
Pour l’occasion, et afin d’obtenir un ensemble visuel plus homogène, Airstar a proposé des réflecteurs blancs assortis aux enveloppes des ballons.
Alimentés par un ventilateur intégré dans la structure, les ballons Sirocco étaient fixés sur une tour scénique mise en place par le monteur scène de Musilac, et déployés à une hauteur de 8 m afin d’obtenir la luminosité et la surface d’éclairage optimales.
Pour la signalétique des bars, l’entreprise grenobloise a choisi six ballons Crystal 130 dont la base était greffée à la structure du bar, chaque ballon affichant la thématique du bar.
Airstar s’était aussi invité au bungalow VIP situé à proximité de l’entrée principale, avec des ballons ventilés Crystale Fish LED (H 1,30 m x L 2,60 m) symbolisant l’accès VIP. L’espace Volkswagen était marqué par deux Ballons Crystal 160 ainsi qu’une Arche Airstar de 80 cm d’embase et 5 m de haut intégrant des pavés de led filaires et floquée aux couleurs du concessionnaire local.
L’espace VIP, marqué par le Crystale Fish LED.Airstar ne manque pas d’idées pour assurer à ses clients une belle visibilité.
Musilac n’a pas hésité à intégrer le lac dans ses jeux de lumière, pour éclairer le ponton abritant deux bateaux pour les pompiers, mais aussi pour permettre aux musiciens d’apprécier le site depuis le lac.
Les équipes techniques ont imaginé une mise en scène lumière aquatique impliquant 20 Délices Pro Rocks disposés sur le ponton, 8 Délices Pro Globe flottant sur l’eau tout comme les quatre Towair EVO Moon (1,30 m et 1,80 m) lestés, munis d’une source de 180 led RGBA dont les variations de couleur se programment en DMX.
Cette gamme Towair EVO by Airstar est composée d’une embase étanche protégeant les led à l’intérieur de la structure sur laquelle différentes formes peuvent être fixées.
Posés sur le ponton, les Délices Pro Rocks et flottant sur l’eau les Délices Pro Globe
Même les artistes de Musilac ont pu apprécier une mise en lumière originale, sept ballons Airstar Crystal 160 étant disposés en coulisses, dans les loges et les zones de catering.
2014 est sans nul doute l’année du Mondovisione Tour. Le rockeur italien Luciano Ligabue va passer son été sur les pelouses des stades italiens devant un impressionnant public. RCF est de la partie. Après que Ligabue ait testé en 2013 un gros système RCF dans deux lieux aussi prestigieux que le Royal Albert Hall de Londres et les arènes de Vérone, un test plus que concluant, l’artiste et son staff technique ont décidé de reprendre la route en 2014 avec la même maison historique de Reggio Emilia et le même système adapté à sa nouvelle tournée.
Les ingénieurs de RCF et les techniciens de Ligabue ont collaboré afin de concevoir la meilleure réponse technique possible pour aborder les plus grands stades italiens.
24 TTL55-A, la ligne principale à jardin. 1,6 T pile poil sans le bumper. Facile. Saluons aussi l’idée d’avoir joué la couleur, ça nous change du noir ou marron foncé !! A l’arrière on voit bien la ligne extérieure jardin, 20 têtes seulement. Les torons sont comme avec une autre marque amplifiée, américaine et bien connue, constitués de paires audio, de réseau et surtout de secteur.
Vu les espaces à couvrir, il a été décidé de déployer 4 lignes de TTL55-A à concurrence de 48 boîtes pour le système principal en deux fois 24, et 40 pour les côtés en deux fois 20.
La TTL55-A est le modèle le plus puissant du catalogue RCF. Elle est bâtie sur une paire de 12 pouces pour le grave, un 10 pouces pour le médium et trois moteurs d’un pouce et demi pour l’aigu.
Quatre amplis en classe D situés dans un module étanche placé à l’arrière de l’enceinte et alimentés via un PFC, délivrent un total de 3500 W. Cette puissance est pilotée par un DSP travaillant à 32 bits en virgule flottante et à la fréquence de 96 kHz. De la belle ouvrage aussi en termes de charges acoustiques, sensibilité des transducteurs, tous au Néodyme, et enfin de poids rapporté au SPL Max de 143 dB de cette enceinte, avec 67 petits kilos.
Exploitant la technologie de steering offert par le soft maison RDNet, un premier renfort de grave est accroché très en hauteur derrière la scène à raison de deux clusters de 12 caissons chacun. Le choix s’est porté sur les TTL36-AS, des subs amplifies équipés de deux 18 pouces au Néodyme et bobine mobile de 4,5 pouces.
60 autres subs sont disposés en montage cardioïde arc sub devant la scène et non des moindres puisqu’il s’agit du TTS56-A et ses deux 21 pouces hyper ventilés.
Pour ce modèle phare, RCF ne lésine pas sur la puissance avec deux modules embarqués à l’arrière de l’ébénisterie, disposant chacun de son alimentation avec PFC et délivrant 3400W RMS à chacun des deux HP.
La scène durant le concert de Luciano « Liga » Ligabue. Non, les 24 TTL55-A par côté de la face ne sont pas incandescentes, juste bien éclairées.
En guise de lip fill et stades obligent, 12 têtes TTL33-A viennent arroser les premiers rangs et aident aussi à relocaliser la source sonore sur la scène et pas au-dessus. Avec 100° d’ouverture horizontale et 15 verticale, cette enceinte très polyvalente n’en est pas moins puissante avec ses deux 8 pouces pour le bas, un troisième 8 pouces en charge du médium et trois moteurs un pouce pour l’aigu, le tout en tri-amplification active. L’alimentation commune aux trois amplis délivre 750 W avec la capacité de donner du courant sur des crêtes de 100 ms.
La scène de Ligabue adossée à la tribune centrale du Stadio Olimpico de Rome, un placement facilité par l’immense écran arrière et l’absence de toute scénographie sur 180°. Les 4 lignes de 88 TTL55-A au total couvrent parfaitement l’espace. Non visibles mais accrochés à l’arrière de la scène, 24 TTL36-AS renforcent le bas du spectre et 60 TTS56-A parachèvent l’œuvre en arc sub devant la scène.
Sur scène les bains de pied sont des coaxiaux bi-amplifiés TT25-SMA basés sur un 15 pouces et un moteur 1,5 et des TT45-SMA, des wedges à haute puissance embarquant deux 12 pouces, un moteur 1,5 pouces et sont poussés par des amplis totalisant 1500 W.
Enfin l’ensemble de la diffusion est piloté grâce à RD Net, le logiciel développé par RCF afin de visualiser chaque élément sur le réseau et surtout prendre la main sur chaque DSP et régler délai, puissance ou égalisation. La protection des haut-parleurs est assurée par ces mêmes DSP. La puissance RMS de l’ensemble du système RCF de la tournée Stadi atteint 800 kW.
Les villes de la tournée : ROME (1ère date), MILAN, CATANE, PADOUE, FLORENCE, PESCARA, SALERNE