La FEPS, la fédération nationale des employeurs du spectacle vivant public et privé dont est membre le Synpase, appelle à repousser l’application de l’accord signé entre le gouvernement et les partenaires sociaux sur la nouvelle réglementation de l’assurance chomage des annexes 8 et 10 et à se remettre autour de la table des discussions avant que la situation ne se tende encore plus.
Les organisations d’employeurs rassemblées au sein de la FEPS (CPDO, CSCAD, PRODISS, PROFEDIM, SNDTP, SNES, SNSP, SYNDEAC, SYNOLYR, SYNPASE) représentent plus de 1700 entreprises qui, avec le concours indispensable de l’ensemble de leurs salariés permanents et intermittents créent, produisent et diffusent des spectacles dans toutes les disciplines artistiques. Ces projets artistiques participent tout à la fois au rayonnement et à l’attractivité de la France.
Nous entendons la colère des artistes et techniciens intermittents du spectacle, inquiets face à la nouvelle réglementation d’assurance chômage. Des solutions justes, équitables, et économiquement responsables pour maintenir durablement le régime avaient pourtant été proposées !
Nous saluons l’initiative du gouvernement d’ouvrir une possibilité de médiation sous l’égide de Jean Patrick Gille, et nous souhaitons, dans ce cadre, que l’ensemble des propositions formulées par les professionnels du secteur puisse être examiné.
La concertation positive autour des Annexes 8 et 10 ne peut se faire qu’en repoussant la mise en œuvre de l’accord afin qu’un débat serein et apaisé se mette en place avant toute signature d’un nouvel agrément.
Nous demandons au gouvernement comme aux partenaires sociaux signataires de mettre en regard les mesures prévues par l’Unedic, dans l’hypothèse d’une application au 1er juillet, avec les conséquences économiques directes et indirectes pour les entreprises et leurs salariés.
La situation se tend de toute part, de graves menaces planent sur la fin des saisons et les rendez-vous estivaux. Les entreprises du spectacle vivant, déjà fragilisées dans un contexte de crise, seraient dévastées si le scénario de 2003 devait se reproduire.
Dans un esprit de justice sociale, les intermittents (artistes et techniciens) font aujourd’hui appel à l’Etat et aux organisations patronales pour poursuivre la réflexion sur la nouvelle convention de l’assurance-chômage et obtenir des solutions communes en faveur du régime de l’intermittence.
Leurs revendications doivent incessamment être prises en compte.
Le nouvel accord du 23 mai 2014 fait peser un risque de précarisation sur le monde de la culture et des professionnels du spectacle. Comme les intermittents, les festivals membres de DE CONCERT réclament la suspension des mesures prévues dans les annexes VIII et X de l’assurance chômage.
Depuis leurs origines, chacun de nos 20 festivals se construit dans une dynamique entre équipes artistiques, techniques, administratives, partenaires publics et privés.
Aventure musicale, économique et humaine dans des régions touchées par la crise, l’ensemble de nos 20 festivals compte à chacune de leurs éditions plus de 5000 salariés sous le régime de l’intermittence :
Musiciens, artistes de théâtre de rue, sonorisateurs, techniciens son, régisseurs son, techniciens de structures, constructeurs, poursuiteurs, techniciens lumière, régisseurs lumière, roads, techniciens instrument, régisseurs de scène, directeurs techniques, assistants directeur technique, assistants de production, etc.
Fidèles à leurs valeurs, les festivals français de la fédération DE CONCERT souhaitent le dialogue et la négociation pour une culture ambitieuse dans le respect de la justice sociale. Ils appellent donc à la mobilisation de tous : publics festivaliers, populations locales, partenaires et responsables politiques engagés dans nos événements.
les 20 festivals signataires :
Eurockéennes – Belfort / Vieilles Charrues – Carhaix / Art Rock – Saint Brieuc / Marsatac – Marseille / Route du Rock – St-Malo / Nuits Sonores – Lyon / Rock dans tous ses Etats– Evreux / Rockomotives – Vendômes / Panoramas – Morlaix / Sakifo – Saint-Pierre de la Réunion / Garorock – Marmande / Reggae Sun Ska – Bordeaux / Terres du Son – Tours / Jardin du Michel – Bulligny / Les Tombées de la Nuit – Rennes / Les 3 éléphants – Laval / Les Invites – Villeurbanne / GéNéRiQ Festival – Est de la France / Rock in Opposition – Carmaux / N.A.M.E. festival – Lille /
Amadeus, concepteur et fabricant de produits audio professionnels haut de gamme, nous annonce ce jour avoir été désigné comme lauréat de l’appel à projets lancé par la région Ile-de-France, dans la catégorie « Hautes Technologies »*
Amadeus est la seule entreprise du secteur audio professionnel distinguée sur les 228 candidats à l’appel à projets PM’Up et rejoint ainsi le cercle des sociétés ayant « le meilleur potentiel de création de valeur, d’emploi, de développement international et de développement durable », selon la région Ile-de-France.
Une vue du Studio de la Chine à Paris dont les écoutes ST155 ont été conçues et intégrées dans ces lieux par Michel Deluc, le directeur de la recherche et du développement d’Amadeus en partant de composants considérés par la profession comme étant au sommet de la reproduction sonore, avec pour le grave le 15 pouces TAD, pour le médium un 3 pouces ATC et pour l’aigu un dôme béryllium dont on sait la précision et la neutralité.
Les lauréats bénéficient de subventions destinées à les accompagner dans la mise en œuvre d’une stratégie ambitieuse et responsable leur permettant de franchir un cap dans leur développement. Ces fonds, attribués sur trois ans, sont essentiellement affectés à la diversification des sources d’approvisionnement, au développement à l’international et aux investissements dans la recherche, l’équipement et les infrastructures. Amadeus reçoit à ce titre une subvention, pour un montant de 99 110 euros.
Amadeus a récemment enregistré une forte croissance de son activité, en Asie, en Europe et notamment en France auprès de comptes institutionnels tels que le Muséum National d’Histoire Naturelle, l’Institut de Recherche et Coordination Acoustique/Musique (IRCAM), la Cité de la Musique, l’Institut National de l’Audiovisuel (INA) ou encore la Philharmonie de Paris.
La ST200N avec son superbe guide d’ondes elliptique taillé à même le bois et menant au moteur un pouce l’équipant et le 8 pouces à membrane carbone pour le grave. La coupure est à 2 kHz via un filtrage actif et deux modules d’amplification en classe D de 40 et 150W alimentent les deux haut-parleurs. L’INA 155, une version réalisée sur cahier des charges spécifiquement pour cet institut, et assez proche de la ST155 en ce qui concerne le grave et le médium mais disposant pour l’aigu d’un dôme souple Dynaudio Esotar et d’un volume de charge type colonne plus important.
Créé en 2008 par la Région Ile-de-France, PM’Up accompagne les PME-PMI à fort potentiel de développement et de création d’emploi. « PM’Up a été créé pour soutenir les projets structurants des entreprises innovantes, dynamiques et responsables afin d’accélérer leur développement » précise Jean-Paul HUCHON, Président du Conseil Régional d’Île-de-France
« Intégrer le réseau des PM’Up aux côtés de plusieurs centaines de PME-PMI à fort potentiel de l’écosystème économique francilien est un réel honneur et une magnifique opportunité de bénéficier d’un accompagnement sur mesure, de l’appui de conseillers et des aides financières de la région Île-de-France pour augmenter nos capacités de production, investir en vue de lancer de nouveaux produits et services, créer de nouveaux emplois, conquérir des marchés à l’export et confirmer une démarche de développement durable »déclare Bernard BYK, Président de la société Amadeus.
La PME candidate doit présenter un projet ambitieux qui peut concerner le lancement de nouveaux produits ou l’optimisation de la chaîne de valeur (process qualité, modernisation, partenariat, intelligence économique, …). Il peut aussi s’inscrire dans une stratégie de conquête à l’export, de développement commercial (création de filiale ou de franchise) ou de mise en œuvre d’une démarche RSE.
La sélection des lauréats du concours PM’Up est confiée à un jury de personnalités qualifiées ayant une grande connaissance des secteurs concernés : éco-activités, mécanique, matériaux et performance industrielle, mobilité durable et transport, technologies de l’information et de la communication, hautes technologies, création numérique et digitale, santé et sciences de la vie, création, culture et loisirs.
Depuis le 31 décembre 2013, Genève fête son entrée dans la Confédération suisse. Pour le week-end de l’ascension, l’association GE2000.ch a programmé des spectacles mêlant tradition et modernité́. Pour le compte de l’agence événementielle B’Spoke, XL Vidéo France a eu le plaisir de participer à cet événement unique.
Les 30, 31 mai et 1er juin les bords du Lac Léman ont accueillis les festivités du bicentenaire de l’entrée de Genève dans la confédération Suisse. Tradition, histoire, gastronomie, musique… étaient au cœur de l’évènement.
L’agence Suisse B’Spoke Création, a choisi XL Vidéo France pour animer la scène du Lac. L’objectif étant de mettre en scène des images graphiques, en toile de fond des concerts et animations, grâce à un système de projection sur écran d’eau.
Pour ce faire, XL Vidéo France a utilisé quatre Barco HD 20 couplés au média server Modulo. Un projecteur ultra-lumineux pour une projection sur mesure des images créées pour l’occasion par Dimitri Delcourt. Une technologie de pointe pour un voyage dans le temps…
Créée en 2010 par deux éclairagistes, pupitreurs Donavane Amelin et Jean-Michel Jouane, pour former à la programmation sur GrandMa2, LC Formation s’est ouvert à d’autres pupitres et développe cette année des cursus plus généralistes avec toujours la vocation unique en France de former à l’utilisation de systèmes informatiques dédiés au spectacle.
Jean Michel et Donovane sont tous deux opérateurs Grand MA. L’idée de monter un centre de formation leur est venue avec les débuts de la GrandMa2 pour pallier au manque de formation longue sur ce nouveau pupitre. Ils mettent alors en place une formation intensive, ayant pour objectif de former des opérateurs capables de programmer un show lumière sur GrandMa2.
Une session dure 10 jours et ne peut compter plus de 10 stagiaires répartis sur 5 postes plus 1 poste pour les formateurs équipés des différents modèles de hardwares composant la gamme MA2 et d’un visualiser par console. Avec les années, la mécanique est bien rodée, les deux formateurs enchainent à un rythme effréné les explications et les exercices, tout en contrôlant en permanence que personne ne reste à la traîne. Le planning est chargé, mais il faut ça pour assimiler les nombreuses possibilités de la console.
Suivant leur logique, Jean Michel et Donovane ont ajouté deux cordes à leur arc, en proposant une formation dédiée au logiciel Wysiwyg et une au Pro Tools. Cette année, le centre franchit une étape importante et propose 8 nouvelles formations dont deux stages plus généralistes et plus longs, organisés sur deux mois, pour devenir assistant lumière ou assistant sonorisation.
Voici la liste des nouveaux stages :
Réseau pour l’éclairage de spectacle
Pratique des média serveurs (Catalyst, Resolume)
Maîtrise du dessin 2D/3D sur Vectorworks et d’une simulation 3D
Programmation sur Avolites Titan
Programmation sur Hog 4
Programmation sur Martin M1
Assistant lumière
Assistant sonorisation
L’équipe évidemment s’est étoffée, une vingtaine de techniciens assurant les formations, tous recrutés pour leur expérience de terrain, dont Stéphane Mocret, pupitreur, éclairagiste et rédacteur de SoundLightUp.
Chaque cursus de formation est programmé une ou plusieurs fois par an, et se déroule dans la tour du site Novelty à Longjumeau mais LC Formation peut aussi intervenir, sur demande, dans les locaux d’une entreprise désirant former ses employés. Ils sont intervenus cette année pour les sociétés Magnum, D8, Disney, M6, Canal Plus et bien d’autres. Certains stages sont aussi disponibles chez nos amis et voisins belges à Braine l’Alleud tout près de Bruxelles.
Les stages sont pour la plupart pris en charge par l’AFDAS.
L’un des secrets de la réussite d’une entreprise est de savoir évoluer. Jean Michel et Donovane ne sont jamais à court d’idées et déjà de nouveaux projets sont en cours de développement pour l’année prochaine et les suivantes !
En attendant 2015 il reste quelques places pour les formations de la rentrée, notamment sur la Hog 4 qui est unique en France.
Le fabricant britannique vient de sortir la nouvelle version V685 du logiciel destiné à sa gamme de consoles numériques SD. C’est la puissance de calcul du traitement propriétaire Stealth Digital Processing qui ouvre la porte à un grand nombre de nouvelles fonctions à chaque version de logiciel, tant pour le spectacle vivant, le broadcast que le théâtre.
Cela se confirme une fois de plus avec la V685 qui inclut :
Un accroissement du nombre de bus de 16 à 24 sur la SD9
Un accroissement du nombre d’entrées de 32 à 40 Flexi Channels sur la SD11 i/B
Le support des appareils Optocore DD4MR, DD2FR, X6R et DD32R en entrées/sorties audio.
Toutes les SD5, SD8, SD9, SD10 et SD11 dotées de Waves 9.5 disposent désormais de 32 racks stéréo waves.
La disponibilité de départs auxiliaires sur les groupes des versions live et cinéma.
Le support de la carte d’entrées AES sur le D-Rack et ajout du D2 Rack comme dispositif d’entrées/sorties.
Pour le théâtre, les atténuateurs relatifs dans les groupes de Cue sont désormais une macro commande ; on peut ajouter des canaux Aux, Groupes et de matrice au jeu de canaux configurés.
“Waves est heureux de faire bénéficier les utilisateurs du Soundgrid MultiRack de Digico d’un doublement de sa capacité, commente Mick Olesh, responsable commercial et marketing de Waves. L’augmentation du nombre de racks apporte aux utilisateurs du SoundGrid Digico la possibilité d’exploiter 32 racks Waves et des plugins de tierces parties dans leur travail.”
“Il a toujours été dans nos intentions d’assurer à notre gamme de consoles SD la plus grande pérennité possible » ajoute James Gordon, Directeur général de Digico. « Nous pensons avoir la gamme de consoles la plus cohérente du marché, qui fournit exactement ce que nos clients souhaitent et réclament, quelles que soient les évolutions des exigences de leur utilisation.”
Déjà présent au sein de la société et tant que manageur produit de la branche enceintes, Luke Jenks chapeaute désormais l’ensemble des solutions de Meyer Sound, des enceintes aux plateformes numériques, en passant par les processeurs de signal et les systèmes acoustiques actifs comme passifs.
En tant que directeur du management produit, il est en charge de l’identification des besoins du marché et des retours clients tout au long de la vie d’un produit.
Il dirige aussi la toute nouvelle équipe chargée de définir les besoins du marché, d’introduire les nouveaux modèles et de rédiger la documentation technique.
Cette équipe comprend Richard Bugg, manageur produit des systèmes de contrôle audio, Todd Meyer qui manage les produits numériques, Greg Thomas rédacteur technique et Rong Wang manageur technique en charge des nouveaux produits.
« Luke connaît sur le bout des doigts tous nos produits, mais, plus encore, il a été la passerelle essentielle entre nos clients et nos bureaux d’étude afin de faire de leurs besoins de terrain, des solutions techniques parfaitement opérationnelles » dit Helen Meyer, vice-président de Meyer Sound. Il n’y a pas meilleur candidat que Luke pour guider notre stratégie et garantir à nos produits le succès auprès de nos clients tout au long de leur présence au catalogue ».
Luke Jenks a commencé sa carrière chez Meyer Sound en 1989 en assemblant des enceintes avant d’occuper le poste de technicien en ingénierie et support technique. Il a par la suite été nommé directeur du support technique Europe et a été basé en France durant neuf ans. Passé en 2010 manageur produit en charge des enceintes, Luke Jenks a assuré le lancement de la nouvelle génération de Line array linéaires dont le système principal Leo, sa déclinaison Lyon et le sub 1100-LFC.
« Meyer Sound n’a jamais hésité à aller au-delà des habitudes et nous avons la chance de bénéficier pour cela du retour d’expérience de nos clients qui n’hésitent pas à demander beaucoup à nos systèmes dans tous les cas de figure possibles » dit Jenks. « Alors que nous travaillons à la définition de la prochaine génération de systèmes linéaires et de renforts de grave, être de cette aventure est plus qu’excitant. Je mettrai tout en œuvre pour offrir à nos clients et à leurs projets, le meilleur de la technologie ».
Déclinaison des consoles iLive et GLD, les nouvelles Qu-16 et Qu-24 d’Allen & Heath, sorties en début d’année, étaient présentées à Prolight+Sound de même que le système de mixage retour personnel ME-1. Les Qu conservent l’ergonomie et dans une large mesure le potentiel de leurs aînées mais dans un format compact et intuitif. Elles disposent par ailleurs d’ores et déjà de leur appli iPAD pour les gérer à distance en WiFI.
Les Qu disposent de 16 ou 24 entrées micro/ligne plus trois entrées stéréo en local mais peuvent être raccordées aux racks déportés AR2412 (24E/12 S) ou AR84 (8 E/ 4 S) des GLD par le port DSnake (protocole A&H).
Toutes les interconnexions, y compris bien sûr le port DSnake et un port Ethernet pour le contrôle MiDi ou TCP/IP (WiFi) sont disponibles sur le panneau arrière du coffret robuste (et design) intelligemment pensé avec une inclinaison optimale de la surface de travail. Dix bus (12 pour la 24) de mixage (groupes, aux, FX – 2 ou 4-) sont directement invoqués via dix touches à accès direct sur le bandeau vertical à droite de la surface de contrôle avec le niveau de mélange.
La console Qu-24, outre son écran 5’’ couleur tactile et ses touches (et un encodeur) dédiées, dispose d’une surface en façade pour accueillir et maintenir un iPad. Les 24 +1 (fader master) ou 16+1 faders Alps motorisés (rappel automatique en contexte) sont organisés en trois couches : voies d’entrées/ entrées stéréo + retours + départs FX et bus de mixage/ usage défini par l’utilisateur.
Un port USB en face arrière permet l’enregistrement/lecture de 18 canaux au format Core Audio et un autre en face avant assure la sauvegarde et le rappel des scènes, des librairies et configurations.
Les effets et les traitements de dynamique incorporés sont issus de la série iLive et cette nouvelle série met en œuvre des DSP double cœur opérant sur 48 ou 56 bits à 48 kHz, de quoi satisfaire les plus exigeants pour cette classe de matériel.
Au plan caractéristiques, la plage de gain en entrée micro s’étend sur 70 dB avec un niveau max admissible de 19 (+29 avec le pad) dBu. La THD totale ne dépasse pas 0,001 % au gain médian et la dynamique du système atteint 112 dB. Comme toujours chez A&H, le zéro dB est fixé à 4 dBu qui correspond à -18 dBFS. Le niveau max de sortie est donc de + 22 dBu.
Fabricant de leds né en 2008 en Californie, Soraa compte dans son équipe de création trois professeurs en physique du solide dont Shiji Nakamura, célèbre dans le monde entier pour avoir découvert, quand il était à la R&D de Nichia, la première puce bleue au nitrure de galium GaN, point de départ du développement des diodes blanches, vertes et bleues à haute efficacité.
Présentée aux journées portes ouvertes d’ESL Paris, la gamme Soraa Vivid2 de MR16 à Led et sa collection d’accessoires magnétisés : CTO, diffuseurs et même un nid d’abeille pour éviter l’aveuglement.
Soraa se distingue avec une gamme de lampes MR16 à led blanche de technologie GaN on GaN qui lui assure les plus hautes performances dont un IRC de 95 et un flux record.
Une diode Gan on GaN, c’est une puce qui est composée d’une couche excitée donc émissive à base de Nitrure de Galium dopée, sur un substrat inerte de même nature. Toute l’innovation est là.
Les substrats des puces à base de GaN sont généralement de type saphir ou silicium. Utiliser comme Soraa le même alliage permet d’obtenir une structure cristalline sans discontinuité, plus homogène qui supportera des températures plus hautes et des courants plus élevés : deux paramètres qui conduisent à une augmentation de flux.
C’est aussi bénéficier d’un meilleur facteur de transmission optique, d’un indice de réfraction constant et donc au final, après dépose d’une couche de terre rare (appelée couramment phosphore) obtenir un blanc doté d’un IRC plus élevé.
Soraa pour sa troisième génération de leds GaN on GaN bat le record du monde en terme de rendement (puissance otique/puissance électrique) dépassant son plus proche concurrent de 20 %.
En un an Soraa a augmenté l’efficacité de ses diodes blanches de 30 % qui affichent un rendement de 75%, une densité de courant de 35 A/cm2 et une température de jonction qui peut atteindre 85°.
Mais revenons à la nouvelle gamme Vivid2 de lampes MR16, basse tension 12 V (culot GU5.3) ou direct 230 V (culot GU10), graduables, disponibles en plusieurs angles de faisceau et plusieurs températures de couleurs (voir tableau) qui se distingue par un IRC de 95 et un flux suivant les modèles compris entre 320 et 440 lm.
L’ingénieux Snap System, une gamme de filtres et CTO magnétisés au centre qui permettent d’adapter rapidement la projection à ses besoins
Les lampes 10° s’associent en plus à une ingénieuse gamme de filtres, magnétisés au centre, appelée Snap System qui assurent soit la fonction de CTO, soit de diffuseur symétrique ou asymétrique en ellipse et même symétrique en carré.
ESL Paris qui présentait la gamme à ses journées portes ouvertes a déjà trouvé un client réellement enthousiaste. C’est le plafond du salon d’Hercule au Château de Versailles qui est fidèlement éclairé en Vivid2. Eric Gall a choisi la version 12 V-8W en 5000 k.
Deux poursuites Robert Juliat Victor contrôlées par DMX ont été installées au mythique Studio 54 à Manhattan où la Roundabout Theatre Company fait salle comble actuellement avec la production de la comédie musicale Cabaret. Alan Cumming, comédien britannique récompensé par un Tony Award pour son rôle dans Cabaret, reprend du service aux côtés de Michelle Williams, actrice américaine oscarisée qui fait ici ses premiers pas à Broadway.
Cabaret. Alan Cumming (au centre) et les Kit Kat boys and girls. (Photo: Joan Marcus, 2014)
« Je connaissais bien les projecteurs Juliat pour avoir déjà travaillé en Europe », explique Mike Baldassari, co-concepteur lumière de Cabaret avec Peggy Eisenhauer. La poursuite Victor 1800W correspond exactement à ce que nous recherchions. Nous avons réalisé des essais comparatifs avec plusieurs poursuites pour tester l’intensité lumineuse d’une part, mais également le niveau sonore.
John Wooding, responsable électrique, a organisé les séances d’essais des projecteurs, les poursuites ayant été fournies par Ron Fogel de Fogel Associates et Fred Lindauer de Robert Juliat ».
Le Studio 54 occupe les lieux d’une ancienne salle d’opéra, la Gallo Opera House, construite en 1927. Son acoustique est donc le reflet de ce patrimoine, comme le souligne Mike Baldassari. « De par sa construction, la coupole amplifie tous les sons à la manière d’un microphone. Les deux poursuites ont été installées de chaque côté de la salle, sur des plates-formes faites sur-mesure et visibles par le public. Autant dire que les sons émis par les projecteurs constituaient un point critique pour nous. Le bruit n’est pas toujours un élément pris en compte, mais dans notre cas, il s’avérait primordial.”
Avec une lampe MSR 1800 conçue en partenariat avec Philips Lighting, Victor est la première poursuite 1800 W du marché. Elle peut rivaliser avec des 2500 W à angles similaires (7-14,5°) mais dans un corps aussi compact qu’une 1200 W.
De toutes les poursuites testées, les Victor se sont démarquées grâce à leur fonctionnement parfaitement silencieux. Elles avaient également la répartition la plus homogène.
Le contrôle de l’obturateur par DMX fourni avec les Victor permet de commander l’intensité des projecteurs depuis la console, “un atout majeur dans notre cas”, affirme Mike Baldassari.
“Comme les poursuites sont orientées à 45° de chaque côté de la salle, il est très difficile pour le poursuiteur de juger l’intensité de son projecteur par rapport à l’autre. En utilisant le contrôle de l’obturateur DMX, nous pouvons paramétrer les niveaux d’intensité exactement selon nos besoins, de manière parfaitement reproductible à 100%. Ainsi, les poursuiteurs peuvent se concentrer sur le suivi des artistes et l’ouverture des faisceaux”.
Mike Baldassari et Peggy Eisenhauer ont rajouté des changeurs de couleurs sur chaque poursuite, contrôlés également depuis la console. “La poursuite Victor est réellement la solution parfaite pour les besoins de Cabaret, indique Mike. « Leur installation est l’idée la plus lumineuse qui soit – et n’y voyez aucun jeu de mots !”
L’édition 2014 du Top of the Mountain, qui se déroule chaque année dans la station de sports d’hiver d’Ischgl en Autriche, a accueilli Robbie Williams et a bénéficié d’un système STM Nexo pour sonoriser le show de la pop star britannique.
Une vue complète du système déployé au Silvetta Arena d’Ishgl avec deux lignes principales constituées de 15 têtes M46 soutenues par 15 renforts de grave B112 par côté en dessous desquelles ont été posés les plus gros ventilateurs du catalogue Nexo, les CD18, à raison de 8 par côté, en raison de leur nature cardioïde avec une réjection de 12 dB à l’arrière de leur portée. On distingue aussi cinq stacks de six S118 posés au sol et faisant partie intégrante du système STM. Il s’agit ici aussi d’un montage cardioïde avec 4 caissons faisant face au public et deux étant retournés.
Clôturant la saison de ski de cette station autrichienne chaque début mai à une altitude de 2300 m, Top of the Mountains est devenu un rendez-vous incontournable. Si Elton John a été le premier à s’y produire en 1995 avant d’être imité par Tina Turner, Rihanna, Kylie Minogue ou encore Mariah Carey, c’est Robbie Williams, un autre sujet de sa Majesté, qui a accepté de fêter le 20e anniversaire de cet événement, en grimpant les montagnes avec son Big Band pour offrir un show bâti autour de son nouvel album Swings Both Ways.
Norbert Bund, l’ingénieur système de Fantasy Event Engineering, au travail sur le STM à l’abri de la neige mais pas du froid qui a régné le 3 mai de cette année à Ischgl, date du show de Robbie Williams.
Le système modulaire STM a été confronté à l’affluence la plus importante que n’ait jamais connue la Silvretta Arena, le nom de l’espace skiable partagé entre Ischgl et la station Suisse de Samnaun : 30 000 spectateurs à ciel ouvert. Mais il a aussi marqué des points dans un domaine plus inattendu.
Comme l’ensemble du matériel a rejoint le site en télécabine et a ensuite été transporté par des déneigeuses, le personnel arrivant par hélico, la taille raisonnable de chaque élément composant le STM a été grandement appréciée.
La production technique a été confiée à la société autrichienne Fantasy Event Engineering et cette dernière a sous-traité la fourniture des enceintes Nexo au prestataire allemand Acoustic Network.
Les lignes principales ont été composées de 15 ensembles de têtes M46 et de renforts de grave B112, épaulés par deux antennes de 4 subs CD18 cardioïdes par côté, et pas moins de 30 subs S118 ont été alignés devant la scène en 5 groupes de 6 en montage cardioïde, avec 4 subs face au public et deux retournés. Des délais de deux fois 10+2 GEO T ont pris le relai au-delà de 95 mètres pour couvrir les 40 derniers mètres sonorisés, avec un recouvrement nécessitant peu d’égalisation outre le naturel délai appliqué. Enfin la zone VIP a bénéficié de l’apport de 8 GEO S12, et les lécheurs de crash barrières de quatre PS15.
Le show de Robbie Williams bat son plein au milieu des nuages qui a 2300 m d’altitude accrochent volontiers le relief en laissant tomber un peu de neige, même un 3 mai, ce qui occasionne des conditions thermiques et donc acoustiques pour le moins inhabituelles.
Le système a surpris Val Gilbert, du support technique concert de Nexo, pourtant habitué à l’entendre sous toutes ses coutures et dans tous les lieux. « Avec la neige agissant comme un absorbant, le système sonnait comme des moniteurs de studio » précise t-il. « Nous avons aussi subi les effets climatiques dans des proportions dépassant ce que j’ai jamais entendu.
De l’air froid au niveau du sol et chaud au dessus du public, et un courant d’air froid dû aux chutes de neige ont créé une couche d’air chaud juste à hauteur de la console façade conduisant le front d’onde médium et aigu pile sous la tente ce qui compliquait le travail de l’ingénieur son Simon Hodge. Malgré cela, le rendu était bon, de même que la portée et la couverture. Le STM a tenu le choc et a assuré dans des conditions difficiles ».
Simon Hodge, tout comme Josh Lloyd, ingé système de Britannia Row en charge de la diffusion de cette tournée de Robbie Williams, ont été séduits par le STM et ont émis le souhait de pouvoir le réécouter dans des circonstances moins extrêmes. « Le système a très bien sonné surtout vu les conditions climatiques compliquées auquel il a été soumis » a conclu Josh Lloyd.
Le public afflue sous la neige, le rideau rouge protège les instruments de Robbie Williams. La neige se dépose silencieusement sur les CD18. Elle sera chassée peu de temps après par les vibrations
Il n’a pas été le seul à penser de la sorte puisque Hannes Knapp, le directeur technique de cet événement pour le compte de Fantasy Event Engineering a déjà confirmé le STM pour la prochaine édition du Top of the Mountains et ses stars, lui attribuant le plus beau des compliments : « C’est le meilleur son que nous n’ayons jamais entendu à Ischgl ».
Wonder est un projecteur Wash/beam à leds RGBW, dont la particularité est de disposer de deux zooms concentriques indépendants de large amplitude, pour créer des effets inédits et faire des faisceaux larges très homogènes ou du beam serré. Et comme tous les projecteurs motorisés de la marque italienne, il bénéficie d’une rotation pan continue.
L’équipe d’ESL Paris organisait ses journées porte ouverte à Saclay. Au menu, les nouveauté du catalogue 2014 bien sûr et un sympathique barbecue bien arrosé… par la pluie bien sûr !
la très sympathique équipe d’ESL Paris, dans le showroom de Saclay. De gauche à droite, Alain Lhériteau, Loup Barrier (récemment recruté), Emmanuelle Neau et Marc Pioger
Wonder Wonder est unique sur le marché du beam/wash à leds grâce à ses deux zooms concentriques et indépendants et à sa rotation pan continue. Sur un total de 49 leds RGBW, 7 constituent la partie centrale avec un zoom 3,5° à 52° et 42 leds sont réparties sur la couronne dont l’angle de projection est variable de 8 à 52°.
Wonder n’autorise pas la commande point par point de ses leds mais offre 4 zones contrôlables indépendamment en couleur, intensité, strobe : 3 segments sur la couronne plus la section centrale. L’avantage est que 34 canaux suffisent à le contrôler en DMX, RDM, Art Net (en option) et sans fil.
Le pan et le tilt sont entraînés par des moteurs pas à pas hybrides triphasés donc rapides, réactifs et précis. Le projecteur pèse 22 kg, il consomme 850 W et s’offre des connecteurs Neutrik : powerCON IN et OUT pour le secteur (90-260 V 50/60 Hz), deux XLR-3 (IN et OUT) et deux XLR-5 (IN et OUT) pour le signal de commande.
Avec ses 4 zones de matriçage qui font leur petit effet à contre ou ses faisceaux bicolores, beam au centre en contraste de couleur avec la couronne qui l’entoure, son wash bien homogène et l’effet phare irrésistible, le Wonder devrait séduire les scène et les grands clubs. Son prix est annoncé à 6000 € HT
Nick NRG 501, petit Beam/wash RGBW
Nick est la partie centrale de Wonder montée sur une lyre à rotation pan continue.
Il offre donc 7 multipuces RGBW associées et un zoom qui ouvre le faisceau de 3,5° à 53°.
Plus léger que le Wonder, 8,9 kg, il est aussi plus nerveux et montre une belle puissance en beam. Il se commande en DMX (20 canaux) via, là encore des prises XLR-3 et XLR-5.
Sa consommation est de 125 W et son prix tarif : 2290 € HT
Max, Beam/ Spot/Wash en Osram Sirius HRI 330 W et trichromie
Projecteur multifonction, Beam (1,5°-2°), Spot (de 2 à 37°) et wash (jusqu’à 60° par l’insertion du frost), Max utilise une lampe Osram Sirius HRI 330 W de dernière génération à réflecteur.
Et pour satisfaire tous les besoins, il embarque trichromie, roue de 17 couleurs, CTO progressif, deux roues de gobos (9 rotatifs et 10 fixes), un frost, un iris, un prisme 4 faces, une roue d’animation et la rotation continue du pan toujours aussi sympa : bref, la totale.
Son poids : 20 kg. Sa consommation : 450 W. Son prix tarif : 6200 € HT
Rappelons que le fabricant italien assure 3 ans de garantie.
Genelec complète sa série 8000 d’écoutes amplifiées deux voies avec l’introduction du modèle miniature 8010 et sa série SAM (Smart Active Monitor) de moniteurs actifs avec le modèle trois voies de haut de gamme 1238A, déjà présent dans le techbook référentiel 2014 d’Audiopole paru il y a un mois.
Le petit poucet de la gamme 8000, le 8010 pris sur le stand Genelec à Prolight + Sound …
Le plus petit membre de la série 8000 (il tient dans la main) se destine à une utilisation dans les petits studios où il offre une grande facilité d’installation voire dans les cars de reportage ou encore en accompagnement d’enregistreurs portables.
Au plan acoustique, le 8010 exploite un woofer 3’’ et un tweeter à dôme de 0,75’’ poussés par un petit module d’amplification classe D par transducteur, dans le même type de coffret d’aluminium moulé avec le guide DCW que le reste de la série (8020 à 8050).
Le circuit ISS (Intelligent Signal Sensing) autorise l’extinction automatique de l’alimentation en l’absence de signal (pendant un laps de temps) sur l’entrée symétrique (en XLR).
… Et le grand frère de la série SAM, le 1238A
Le 1238A est un moniteur trois voies « intelligent » qui, avec le « loudspeaker Manager » (GLM) et le système Autocal de la marque finlandaise, s’adapte à son environnement acoustique : alignement des niveaux, retard par rapport au signal d’entrée et compensation des influences du local en fonction de la position d’écoute.
L’enceinte trois voies met en œuvre un 15’’ pour le bas du spectre accompagné d’un 5’’ (130 mm) pour le médium et un tweeter à dôme (soft) 1’’. Les sections grave et médium sont alimentées par des modules classe D de respectivement 500 W et 250 W alors que la section aigu fait appel à un amplificateur classe AB de 200 W.
Le SPL max atteint 121 dB, ce qui est déjà très respectable pour un moniteur. L’électronique embarquée comprend également une section DSP pour le filtrage numérique, les délais (d’alignement des HP et de position d’écoute) ainsi que l’égalisation.
Le 1238A peut être monté sur pied ou encastré dans un mur. L’entrée signal peut se faire en analogique (XLR) ou en AES (entrée et renvoi de chaînage). Le système est livré avec l’ensemble logiciel et le matériel GLM.
K2. Et si le nom de ce sommet portait chance au dernier né de L-Acoustics et inspirait sa carrière commerciale. Nous avons eu l’occasion de nous glisser dans un groupe de prospects conviés à Marcoussis à écouter le nouveau fer de lance du constructeur français, et le doute n’est plus permis. Le V-DOSC qui sera officiellement arrêté dans quelques jours peut se retirer dignement. Le nouveau venu a tout d’un crack.
Une association à laquelle il va falloir s’habituer tant elle sonne juste, des K1-SB et des K2 en dessous.
Bye-Bye le V, place au K
Tim McCall face à un V-DOSC, le modèle qui a révolutionné l’audio pro et permis à des millions de spectateurs de pouvoir dire “J’y étais et j’ai entendu”. Espérons que cette vénérable boîte ne soit pas laissée dans ce couloir.
Quelques mots d’abord sur le V-DOSC, pour saluer cette boîte qui a tant fait pour le son, pour la marque et pour le public. Incroyablement en avance lors de son lancement, elle a servi de référence à tous les autres fabricants et aujourd’hui encore, plus de 20 ans après ses premiers shows, elle est toujours employée par nombre de prestataires à travers le monde.
Elle a dû en voir de toutes les couleurs, elle est pourtant toujours là et pas si fatiguée après plus de 20 ans de bons et loyaux services. Le logo et le numéro de série trahissent son âge.
L’exemple parfait de cash machine pour l’exploitant comme pour le fabricant, et une bonne claque à l’idée même d’obsolescence programmée.
L’exemplaire que vous voyez est l’un des tout premiers assemblés sous le nom de Heil Acoustics. Marqué par le temps mais toujours fonctionnel, il est revenu au bercail et sera désormais exposé, espérons ailleurs que dans un couloir.
Il a largement sa place parmi d’autres œuvres d’art exposées au siège de Marcoussis.
Parfaitement conduite par Tim McCall, “Sales Manager” et Julien Laval, “Installation Application Engineer” en charge des aspects plus techniques dont la séance d’écoute dans le fameux bois des bonnes ondes, cette journée de présentation a permis de mettre en exergue les qualités du K2, son ergonomie, et surtout de bien percevoir son potentiel au sein de la gamme à courbure variable de L-Acoustics.
Le chariot prévu pour transporter 4 K2 sur lequel est déjà montée l’option permettant d’en ajouter deux de plus en élargissant l’emprise au sol via 4 pieds dont deux sont visibles à la base de l’enceinte la plus basse. La tête qui dépasse est celle de Julien Laval. Tout à droite Tim McCall l’observe.
Ce potentiel par exemple est exploité par nombre d’accessoires comme les chariots de transport où en lieu et place de 4 boîtes et d’une housse, 6 boîtes peuvent être installées avec un angle important pour couvrir, entre autres, les gradins d’un stade depuis la pelouse. Ceci est rendu possible par deux paires de stabilisateurs optionnels qui se fixent de part et d’autre du châssis et se règlent individuellement en hauteur.
Les doigts de Julien dans les orifices prévus à cet effet sur les deux volets qui entourent la sortie du guide d’onde et permettent de faire varier la directivité entre 110° et 70°, voire de faire des variantes asymétriques en n’en manipulant qu’un des deux.Un K2 avec un des volets du système Panflex sorti. Pour le rentrer, il suffit de l’enfoncer avec les doigts. Un blocage est prévu pour le fixer tout dehors ou tout dedans.Le K2-Link, pas loin de deux kilogrammes d’acier pour relier la famille K1 avec le K2 tout en offrant trois angles possibles, 0.25, 2.5 et 5°La goupille sur la fixation avant du K2
Une autre pièce massive et très utile est le K2-Link qui relie les K1 et K1-SB aux K2 dont la largeur est la même. Cela facilite la constitution de lignes hybrides et à la fois parfaitement cohérentes où la seule limite est le poids admissible des bumpers et votre imagination. Le PanFlex, la suite du K-Louvers du Kudo, enfin semble désormais au point mécaniquement comme électriquement et l’écoute a prouvé le bien-fondé de cette technologie faisant varier la directivité horizontale entre 110 et 70°, symétrique ou asymétrique.
3 K2 = 2 K1
Les 6 orifices de réglage de l’angulation d’un K2 avec, comme sur le Kara, la possibilité d’atteindre les 10°. Bien retenue par un lien d’acier, la goupille qui dispose d’un blocage pour le transport.
Petit à petit les informations sortent et désormais on commence à savoir ce que le K2 a sous le capot.
La réduction de format et le passage de 15 à 12 pouces pour le grave et de trois moteurs à deux pour l’aigu ne pénalise pas trop cette boîte puisque le ratio admis est de 3 K2 pour 2 K1, même si on verra plus loin que le bas du spectre du K1 est définitivement plus généreux mais aussi bien différent.
Un coup d’œil sur ce mini résumé basé sur les données constructeur est très instructif.
Vue d’une ligne composée par deux K1-SB en dessous desquels sont fixés quatre K2 à l’aide de la pièce d’adaptation prévue à cet effet, le K2-Link. Bien entendu, la largeur des K2 est identique à celle des K1. Remarquez aussi la forme trapézoïdale des K2 permettant la prise d’angles importants par l’arrière, là où les K1 anglent par l’avant du fait de leur forme rectangulaire.
Outre les progrès accomplis en termes de sensibilité et de tenue en puissance, c’est au niveau de la masse que le gain est le plus important, sans parler de la qualité de projection du son et la régularité de couverture horizontale qui elles aussi ont beaucoup été améliorés.
Pour en arriver là, Le coffret trapézoïdal du K2 repose sur l’association de bois et d’aluminium pour les flancs qui servent aussi de points d’accroche, de poignées de transport et de parois convexes pour la circulation non turbulente de l’onde arrière des 12’.
L’inclusion de métal renforce aussi la rigidité de l’ensemble et permet une plus grande précision dans les points d’accroche.
Cette forme trapézoïdale rappelle le Kara et fait que le K2 s’angle aussi par l’arrière contrairement au K1.
Les gains en poids dans le bois ont été obtenus via un travail effectué avec des logiciels d’éléments finis mais aussi par l’adoption de haut-parleurs dont les aimants sont tous au néodyme, les 12, les 6,5 comme les moteurs 3 pouces.
Cette légèreté fait qu’on peut accrocher jusqu’à 24 K2 ou bien 18 K2 et 2 LA-RAK ou encore 12 K2, 4 K1-SUB et 2 LA-RAK sur le bumper du K2.
Les K2 au soleil
La fameuse plateforme goudronnée au milieu des bois entourant les locaux de L-Acoustics. Tranquillité garantie et pas de réflexions. De face on reconnaît à gauche 2 SB28, puis 4 K2 et enfin 3 K1. On devine à l’arrière et dans l’axe des K2, deux K1-SB.
Après une présentation assez exhaustive, nous avons profité d’une trouée dans un ciel définitivement capricieux pour rejoindre le bois adjacent où même les merles sifflent du Justin Timberlake.
De dos on reconnaît tout à l’arrière deux K1-SB qui font face à 4 K2. Tout à gauche de l’image se trouvent 3 K1 et tout à droite 2 SB28.
Une configuration en mirroring nous attendait, fraîchement débâchée par Julien avec 4 K2 côtoyant 3 K1, deux SB28 et deux K1-SB complétant les forces en présence.
Trois titres nous ont été proposés en comparaison A/B entre K1 et K2 sans sub. Ensuite nous avons pu écouter le K2 seul épaulé par les « ventilateurs”, une configuration beaucoup plus proche d’un vrai déploiement sur le terrain.
Même s’ils évolueront probablement encore, les presets du K2 semblent déjà tirer très bien parti de la boîte, lui donnant la signature L-Acoustics et plus particulièrement une couleur neutre et très précise dans le haut du spectre à l’instar du Kara.
Photographiés sur le spot d’écoute, à gauche Tim McCall, “Sales manager” qui a présenté l’entreprise et le K2 dans les grandes lignes et Julien Laval, “Installation Application Engineer” qui a détaillé la boîte et géré la séance d’écoute.
La compatibilité avec le reste de la gamme et surtout le K1 a aussi été travaillée afin de permettre d’étendre les lignes de K1 avec du K2 vers le bas, tout en gardant le plus de cohérence possible, et surtout de pouvoir constituer des lignes latérales au raccord avec les principales aussi discret que possible.
Mais cantonner le K2 au simple rôle de bouche-trou du K1 serait une erreur, tant cette boîte dispose d’un potentiel et d’une polyvalence lui ouvrant grand les portes des salles de moyenne à grande jauge, d’autant que les combinaisons possibles, avec le K1-SB en tête de ligne ou bien en montage cardio en une ligne arrière et avec le SB28 en accroche ou bien posé au sol, sont infinies.
K2, un sommet Acoustics.
Le grave du K2 m’a particulièrement séduit. Il est sec, très dynamique et d’une remarquable définition. Il sonne comme une batte sur la peau de frappe à qui il ne manque qu’une seconde peau pour résonner plus profondément mais même tel quel, c’est déjà un bonheur.
Le spot d’écoute de L-Acoustics avec le fameux conteneur bleu protégeant un mini atelier, la distribution électrique et les racks de contrôleurs amplifiés. Tout est prévu aussi pour accrocher quelques têtes.
Lors des comparaisons en A/B, le grave des 15 pouces du K1 a paru plus rond, profond et d’évidence plus puissant mais aussi plus retenu et manquant du relief et du mordant des 12 pouces des K2, et il en va de même pour le bas médium. Là où dans le K2 il paraît être la parfaite continuité du grave, cela m’a paru moins évident sur le K1 où la rondeur et la générosité des 15’ semble masquer les 4 médiums et laisser un léger flou entre les deux.
Quitte à ce qu’on nous considère à nouveau comme des critiques hifi, j’ai envie de dire que le grave et le bas médium du K2 me font penser à celui que produit un U87 avec un coupe-bas pas trop violent.
Précis, bourré de détail et avec un côté un peu sec, punchy et rauque, il parait idéal comme rampe de lancement pour sculpter et façonner son bas, soit en le renforçant sans perdre de patate par des K1-SB, soit en l’humectant vers le bas par le SB28 afin de lui apporter plus de chaleur, de rondeur et surtout de membrane. Encore mieux une combinaison des deux, précisément ce qui nous a été proposé lors de cette écoute.
Médium et aigu sont très proches du rendu analytique et quasi hifi du Kara ; peut être le moteur 3 pouces de cette petite boîte est-il proche des deux 3 pouces équipant le K2, et qui sont probablement d’origine B&C à en croire la référence du dôme de remplacement. L’extrême aigu est notamment étonnant de clarté et de puissance, l’humidité n’a qu’à bien se tenir.
Écouté avec une voix féminine, le haut du K2 est neutre et à la fois dynamique sans que les sifflantes ou les duretés ne soient mises en exergue. La similitude aussi avec le K1 laisse augurer de raccords tout en finesse.
Julien Laval devant sa collection de jolies boîtes, aussi disponible que compétent, ce qui ne gâche rien.
L’équilibre global du K2 est remarquable tel quel, et en plein air les éventuels points de correction ne seront qu’anecdotiques et subjectifs.
Le K1 au contraire paraît nécessiter quelques attentions, ce qui trahit sans doute les progrès qui ont été encore accomplis durant le laps de temps ayant séparé la conception de ces deux enceintes, presque un fossé quand on compare les ébénisteries et donc le poids.
Les nouvelles méthodes de calcul et de simulation de même que les entrées au CNRS ont payé.
Des progrès décisifs ont aussi été accomplis dans le guidage du front d’ondes. Là où le K1 fidèle à son positionnement de gros système tout en puissance tire fort et essentiellement dans l’axe avec 70° d’ouverture avant que le médium et le haut médium plongent assez nettement, ne laissant pour arriver à 90 que des poussières d’aigu, le K2 offre une couverture latérale de toute beauté. Affichant 110°, il en assure sans problème 90° avec une régularité telle que l’on peine à remarquer plus qu’une chute douce et régulière de niveau au fur et à mesure que l’on s’éloigne de l’axe.
Les K2 durant la phase de l’écoute consacrée à la directivité 70°. On remarque aisément les volets du système Panflex sont déployés pour pincer la gorge du guide d’onde.
La démo s’est révélée encore plus instructive une fois l’ouverture du K2 réduite à l’aide des deux volets présents en sortie de guide d’onde et manipulables sans aucun outil en dehors de ses deux pouces.
Le haut du spectre est réellement concentré face à la boîte, et se retrouve plus haut de 2 dB, ce qui a été corrigé à l’aide de l’Array Morphing Tool et du Zoom Factor par Julien, à des fins de comparaison avec le K1. La coupure sur les bords à 70° est plus nette et précise que celle proposée par le K1, un point important des lors qu’on est confronté à des salles réfléchissantes ou des secteurs à éviter.
Manipuler les volets du K2 doit être accompagné par le chargement dans les contrôleurs du preset adéquat qui permet au guidage d’être actif jusqu’à environ 300 Hz.
La dernière partie de l’écoute s’est déroulée uniquement avec le K2, cette fois-ci épaulé par un très beau mélange de patate K1-SB et de rondeur SB28, les deux compléments jouant ou pas à la demande des personnes présentes afin de bien comprendre leur apport et de détailler le grave issu des K2 dans l’ensemble. Brièvement la pression a atteint des niveaux plus habituels mais sans que l’on ne ressente la moindre gêne malgré une distance moyenne de 20 mètres des boîtes.
Cela a permis de constater le besoin en renfort dans le bas à la fois en termes de niveau comme en termes d’extension. Si à bas niveau, et avec des musiques plus acoustiques, le K2 s’en tire très bien seul, il a impérativement besoin d’être soutenu pour donner le meilleur de lui-même des lors que le programme implique à la fois pression et extension. Le fabricant recommande un ratio de 3 têtes K2 pour deux renforts Sb28 ou K1-SB.
Le mélange qui nous a été proposé entre têtes et renforts, et le réglage effectué pour cette écoute ont parfaitement mis en exergue la modularité dont bénéficie le K2 et la capacité qui est la sienne de se transformer en grosse enceinte Hi-Fi capable d’avoir un bas qui tape, qui est détaillé et qui descend très bas, trois qualités qui sont rarement associées dans un système, et ce sans absolument percevoir le moindre trou, bosse ou incohérence.
Le rainurage d’un des K1-SB de la démo audio, plein d’eau. Votre serviteur a aussi été copieusement arrosé en route pour Marcoussis…
On en vient à s’en demander si un 12 pouces avec sa vigueur naturelle n’est pas la taille idéale pour faire du bon son une fois épaulé par des renforts correctement alignés.
Certes cette solution est chère et demande d’associer trois boîtes différentes dans un montage hybride, il n’empêche que le résultat est remarquable. Le K1-SB fait aussi des prouesses à longue distance, à savoir en tête de ligne afin de l’allonger. 12 K2 épaulés par 4 K1-SB exploités avec le preset Throw qui créé un gros recouvrement, délivrent à 100 mètres entre 6 et 9 dB de pression additionnelle à 100 Hertz que les mêmes 12 K2 seuls.
Ne reste qu’à confirmer cette excellente impression au cours des prochaines semaines avec une tournée qui part en K2, et où l’on se fera un devoir et un plaisir de pousser cette boîte dans ses derniers retranchements afin de bien juger de son rendu en exploitation réelle.
Même si les constructeurs se défendent de concevoir leurs produits en fonction de ce que propose la concurrence, il paraît évident que le K2 avec son super rendu, sa patate et son poids plume va venir compliquer la vie à certaines marques du petit monde des manufacturiers de systèmes de Touring, et ce n’est sans doute pas le fruit du hasard.
Espérons qu’un contrôleur amplifié de la classe du LA4X mais en plus puissant voie rapidement le jour. Il pourrait être muni d’un PFC pour plus de sécurité et de puissance à basse impédance et de ressources DSP modernes pour disposer d’un plus grand nombre de filtres FIR et ne pas pousser l’exploitant vers des processeurs externes afin d’optimiser le rendu du système. Ce contrôleur pourrait s’appeler par exemple le LA8X…
Quoi qu’il en soit, on ne peut que féliciter L-Acoustics pour ce nouveau modèle qui effectue un démarrage en trombe avec 60 systèmes déjà commandés et seulement en partie livrés. Cette difficulté à satisfaire la demande va d’ailleurs pousser L-Acoustics à accroître ses capacités d’assemblage et production d’ébénisteries afin de les aligner sur les 20% de croissance annuelle moyenne de son chiffre comme de celui de ses effectifs qui atteignent aujourd’hui les 250 personnes contre 35 en 2002, encore un chouette reportage à venir !!
ADAM Audio (Advanced Dynamic Audio Monitors), fabricant allemand d’enceintes de monitoring pour le monde professionnel ainsi que pour le marché HiFi, annonce avoir signé un accord avec Arbiter France pour la distribution de ses produits audio pro en France à partir du 1er juin 2014.
ADAM Audioa été fondé en 1999 à Berlin par le physicien Klaus Heinz et l’ingénieur Roland Stenz. Depuis, l’entreprise fabrique et distribue des enceintes de monitoring pour l’audio professionnel mais également des enceintes Hi-Fi qui restent distribuées par MWD (Music West Distribution) sur la France.
Le développement du tweeter ART (Accelerating Ribbon Technology) par Klaus Heinz, basé sur la théorie de la transformation du mouvement de l’air développée par Oskar Heilen 1960, est en grande partie le fondement de l’entreprise. Produire des sons en utilisant une membrane plissée, capable de déplacer l’air quatrefois plus rapidement qu’un transducteur conventionnel, et utiliser le principe du ruban et ses avantages, correspond à l’idée de départ.
L’exploitation de matériaux modernes comme des aimants de qualité supérieure et des membranes de haute résistance ont conduit à une nouvelle géométrie de haut-parleurs et encore amélioré les résultats obtenus à l’origine.
Depuis, d’autres innovations ont été introduites :
L’A77X, un des best seller d’ADAM audio pour le champ proche et la moyenne portée. Un des deux woofers de 7’’ est coupé plus bas que l’autre (400 Hz) pour éviter les interférences dans le médium. Le tweeter ARX raccorde à 3 kHz.
Le principe X-ART a été appliqué aux médiums. En introduisant le couplage d’impulsion (Impulse Coupling – IC), ADAM a réussi à trouver une méthode pour optimiser considérablement l’interaction entre les HP et les baffles.
Après 10 ans de présence sur le marché, la conception d’origine du tweeter ART a été repensée et réintroduite sous le concept X-ART(eXtended Accelerating Ribbon Technology).
Ces nouveaux tweeters et HP médium sont caractérisés par une réponse plus étendue et une plus grande sensibilité, de même qu’une tenue améliorée en puissance.
Pour s’adapter à la large bande passante du tweeter X-ARTallant jusqu’à 50 kHz,ADAM a développé son propre amplificateur classe AB qui, avec une bande passante de 300 kHz, améliore significativement la réponse sonore (transitoires).