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L’application ETC Augment3D Scanner est disponible

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Découverte à Prolight+Sound en avril dernier, l’application A3d Scanner, la première application de scan 3D intégrée dans une console lumière est maintenant téléchargeable sur vos tablettes et smartphones, iPhone ou Android.

Son but ? Permettre de modéliser en quelques minutes une scène ou un décor avec son téléphone puis transférer le fichier dans la partie 3D d’une console Eos.

Grâce aux logiciels de visualisation et aux outils tels que l’environnement de programmation 3D Augment3d d’ETC, les outils virtuels jouent un rôle de plus en plus important dans le travail des opérateurs lumière.

Si en cas de délais ou budgets serrés, le recours à du matériel de modélisation 3D peut s’avérer hors de portée, la nouvelle application Augment3d Scanner d’ETC y remédie. Elle permet aux utilisateurs de créer rapidement des modèles de leur lieu scénique à l’aide de leur téléphone ou tablette et de les importer, prêts à l’emploi, dans leur console Eos.

Avec l’application Augment3d Scanner, la modélisation d’un lieu s’effectue en cliquant sur quelques touches sur un écran. Conçue pour être utilisée avec la gamme Eos, l’A3d Scanner exploite les outils de réalité augmentée inclus dans les appareils mobiles, ce qui fait gagner du temps dans la construction d’un espace 3D.

Une fois installée sur le téléphone ou la tablette, l’application met à votre disposition différents outils, faciles à utiliser, pour cartographier votre espace y compris les murs, les portes, les fenêtres, un plan d’étage complet et même les outils de proscenium.

Lorsque vous terminez votre plan, l’application Scanner crée un modèle directement sur votre appareil. Vous pouvez alors l’envoyer via une connexion Wi-Fi à n’importe quelle console ou ordinateur de la famille Eos intégrant Augment3d, ou enregistrer une copie pour une importation ou une utilisation ultérieure dans d’autres logiciels.


Plus d’infos et démo vidéo sur le site ETC et dans SoundLightUp

 

Les nouvelles solutions LED Cameo : Evos W7IP, Azor S2, Opus SP5+…

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Trois asservis à leds rejoignent le catalogue Cameo, le wash Evos W7IP, le Spot Azor S2 et le Profile Opus SP5+, et deux luminaires statiques : le softlight panel S2IP et une barre Pixbar G2 ici présentés en vidéo par Fabrice Dayan, responsable produit pour la France.




La W7IP, lyre wash IP65. Les zones situées au-dessus des axes du bras intègrent deux solides poignées.

Evos W7IP

L’Evos W7IP est une déclinaison IP65 de la W7, lyre wash embarquant 19 leds matriçables RGBW de 40 W et proposant un zoom variable de 4,5° à 34°.
Le look de l’appareil ne passe pas inaperçu avec ses deux imposants bras qui intègrent de solides poignées dédiées aux manipulations du projecteur de 25 kg.

Azor S2

Autre nouveauté dans la catégorie des moving head, l’Azor S2, lyre spot led de 300 W développe 13 000 lumens à 6800K et propose 2 roues de gobos dont une rotative, une trichromie CMY secondée par sa roue de couleurs, un large zoom de 5 à 50°, iris, frost, focus, prismes, variation de la fréquence de la led, pilotage W-DMX…
Un appareil très polyvalent aux dimensions contenues pour un poids inférieur à 20 kg.

Opus SP5+

Pour clore le chapitre nouveautés dans la division asservis, nous découvrons l’Opus SP5+, déclinaison de la SP5 toujours au catalogue mais « qui éclaire plus » d’où son appellation.
Le moteur de led retravaillé affiche toujours la même puissance de 500 W mais développe dans le cas présent 22 000 lumens contre 15 000 pour la version classique.
Les autres fonctions ainsi que les dimensions de l’appareil restent identiques entre les deux modèles.


Les lyres Spot avec à gauche l’Azor S2 (300 W) et à sa droite l’Opus SP5+ machine type profile aux 22 000 lumens.

Le S2IP, « softlight panel » issu du S4 et bien évidemment IP65.

Panneau led S2IP

Dans la famille des projecteurs fixes, le panneau led S2IP, pour l’extérieur, reprend les caractéristiques du S4IP dans un format moitié moins grand.

Ce « softlight panel » dispose de 272 leds SMD RGBWW réunies par groupes de quatre et propose un blanc variable entre 1800 et 10000 K, un IRC de 95 et d’un TLCI de 91 ainsi que de multiples solutions de pilotage (DMX/RDM, ArtNet, W-DMX, sACN) le tout dans un Boîtier IP65.

Vue arrière du X3 ici dans sa version « D » (blanc 6800K), avec en arrière plan les photons qu’il peut générer.

Série X3

Prennent place à ses côtés deux appareils au format « PAR LED » qui, bien qu’hypertrophiés, sont dédiés à de l’éclairage d’exposition que l’on pourrait qualifier « de puissance » (21 000 lumens), ils forment une nouvelle série nommée X3.
La version D génère un blanc à 6800 K grâce à ses 31 leds de 15 W, le X3 TW propose un blanc variable entre 3200 et 6800 K.

Pixbar IP G2

Au rayon des barres de leds, les Pixbar IP G2 intègrent 16 sources à base de leds RGBW pour la Pixbar 400 IP G2 et de leds RGBWA-UV dans la Pixbar 600 IP G2, bien évidemment IP65.
Elles disposent de nombreux accessoires et filtres pour moduler le faisceau ou offrir différentes solutions de liaisons entre barres et d’accroches sur structures ou embases.


La Pixbar IP G2 et ses accessoires !

Plus d’infos sur le site Cameo

Transition led et réseaux par Scénarchie et Robert Juliat le 14 juin

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Scénarchie est un scénographe, renommé pour organiser des conférences sur des sujets techniques d’actualité. Après Lyon, Lausanne, Roubaix et Namur, c’est à Paris, au théâtre de l’Européen le 14 juin que se déroulera cette 5e conférence intitulée Transition vers l’éclairage Led et Informatisation des réseaux scéniques, en collaboration avec Robert Juliat et SO What & Co.

L’accès à cette conférence gratuite est conditionné par une inscription préalable ici.

Le programme

« Pendant le confinement, nous explique Frédéric Chauveau, (Directeur Général associé de Scénarchie), on s’est vu confier, par l’Agence Culturelle Grand Est, une mission d’étude à destination des tutelles pour anticiper la problématique financière de la transition Led.
Il nous a fallu 6 mois pour réaliser cette étude pendant laquelle nous avons questionné des directeurs techniques, des utilisateurs, des éclairagistes, des fabricants. A l’issue de cette étude, livrée en 2021, nous avions déjà acquis la certitude que la transition allait être obligatoire et qu’elle était urgente.
Nous avons ensuite continué notre métier de scénographe en expliquant les problématiques à nos clients chez lesquels nous avons constaté une sorte de déni de cette transition. Nous avons donc décidé d’intervenir en amont en organisant ces journées d’informations pour porter les messages que nous avions reçus des fabricants de projecteurs, des fabricants de lampes et de certains utilisateurs.

L’objectif est que les responsables de lieux culturels comprennent bien l’urgence d’une démarche de transition Led. On ne rapporte que des faits qui partent à la base de la loi écoconception européenne et de tout ce qui en découle pour en arriver aujourd’hui à ce qu’un certain nombre d’ampoules ne soient plus fabriquées. C’est factuel, et il reste très, très peu de fabricants.
C’est un saut technologique qui s’opère, et si le problème n’est pas pris suffisamment en amont, ça augure de gros problèmes pour les utilisateurs, les financiers et ressources humaines de lieux culturels.
Nous avons collaboré avec Robert Juliat à la fois pour la transition led et le réseau informatique. C’est d’une part un fabricant français hautement compétent et d’autre part, c’est très intéressant d’avoir un point de vue interne. »

Sébastien Riou, chargé d’affaires de Scénarchie : « La première question se pose en termes de choix de sources parmi la multitude de produits proposés sur le marché plus ou moins à même de répondre aux exigences. Pour cela il faut arrêter de penser références de gélatine et revenir aux bases de la lumière. Il faut placer les sujets technologiques sur le devant de la scène pour définir les réels besoins. »

SLU : Le programme de la conférence démarre par la mise à jour du calendrier qui sonne le glas de l’halogène…

Sébastien Riou : « … La Lampe halogène est déjà bannie par la Commission Européenne depuis septembre 2022. Ce qui compte maintenant c’est la fin des exemptions spécifiques pour le spectacle vivant et le Cinéma, qui referont l’objet d’un vote (la date n’est pas arrêtée), mais tout le monde est d’accord pour dire qu’il y a aucune raison cette fois que les exemptions perdurent vu l’évolution des produits.

Le vrai problème, comme que souligne Frédéric est que les fabricants, qui sont toujours en amont de la réglementation, ont déjà commencé à s’orienter massivement vers la led et même Osram, qui semble être le dernier à fabriquer des lampes halogènes, ne se prononce pas sur une durée de production.
Tout le monde s’est retranché derrière les exemptions, pensant avoir du temps, mais il faut bien comprendre que nous ne sommes décisionnaires de rien. Ce sont les fabricants qui décident. Et les gens qui voient la culture comme un gros marché utilisateur de lampes se trompent. Aujourd’hui, l’éclairage scénique représente moins de 1 % du marché de l’éclairage mondial.
La parade des théâtres a été de surstocker de la lampe mais c’est reculer pour mieux sauter. Accepter la transition semble être la seule solution intelligente et les projecteurs à leds, à même de fournir un éclairage précis, une lumière de qualité avec le flux requis, existent aujourd’hui. Non seulement ils sont capables de recréer les défauts de l’halogène auxquels les éclairagistes sont très attachés, mais surtout ils permettent de créer beaucoup plus.
Le message que l’on essaye de porter pendant cette conférence c’est, plutôt que d’y aller à marche forcée, essayer de sauter sur cette occasion pour ouvrir d’autres champs de perspectives de création. »

SLU : Avez-vous une idée du taux d’équipement en leds dans les pays voisins ?

Sébastien Riou : « D’autres pays européens sont déjà beaucoup plus avancés sur ce terrain-là, on l’observe dans les théâtres en accueil. Ce sont les compagnies étrangères qui amènent cette technologie. Le problème c’est que l’on arrive maintenant à une situation où l’investissement doit être massif et il coûte cher.
Si les grands lieux se tournent vers le ministère et trouvent écho, les petits lieux par contre se tournent vers leur municipalité et c’est plus compliqué. Cette transition il aurait fallu l’anticiper il y a 2 ans avec un plan pluriannuel sur 5 ans. On arrive dans certaines structures à une urgence absolue ! »

SLU : Et puis l’après-midi vient le sujet informatisation des réseaux

Frédéric Chauveau : « Là encore, au cours de nos discussions avec les régisseurs et les directeurs techniques, nous avons noté une réticence du fait d’une méconnaissance des réseaux Donc on explique ce qu’est un réseau sans parler nécessairement de protocole. On explique comment ça peut fonctionner et ce qu’un réseau informatique peut apporter en termes de facilité et confort de travail. »


Scénarchie

Scénarchie est une structure d’une douzaine de personnes, spécialisées en ingénierie audiovisuelle et dans l’aménagement intérieur de studios, de sièges sociaux et d’auditorium dans les sièges sociaux. Scénarchie intervient sur la conception, en construction ou en réhabilitation, de lieux culturels : théâtres, opéras, centres culturels, conservatoires, auditoriums et muséographie.
Leurs compétences couvrent tous les tous les domaines de la scénographie d’équipement : travail sur la volumétrie des salles, la visibilité, le confort utilisateurs, confort spectateurs, confort techniciens et toute la technique : serrurerie, machinerie, de cage de scène, réseau audio vidéo, sonorisation, éclairage. L’entreprise est basée à Paris, Nice et Aix-en-Provence


Plus d’infos sur le site Scénarchie et sur le site Robert Juliat

 

Yamaha dévoile la DM7, flexible puissante et innovante

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Dire qu’on ne se doutait pas qu’une console Yamaha viendrait tôt ou tard donner corps à la série des DM au-delà de la petite DM3 serait mentir, il n’en reste pas moins que cette DM7 est une *très* belle surprise et on pèse nos mots. Une excellente façon de rappeler que cette marque a construit sa première console numérique il y a 35 ans. Presque deux générations…


Dévoilée lors d’un happening ‘so British and Japanese’ au cœur de Londres, cette table, en fait deux et demi comme vous allez le voir, regorge de ressources hardware et software et semble prendre par l’épaule les CL et les accompagner vers une retraite méritée.

Andy Cooper

Ayant dit cela, nos hôtes se sont empressés de nous affirmer le contraire en précisant, seconde belle nouvelle, que les QL, CL et PM Rivage sont à nouveau sur les chaînes d’assemblage et que Yamaha peut dés à présent reprendre des commandes et les honorer, le flux de composants ayant retrouvé le chemin des chaînes d’assemblage nippones.

Comme toujours c’est Andy Cooper, Manager PA Application Engineering qui a eu le privilège de dévoiler au sens strict du terme une DM7 flanquée de son sidecar DM7 Control et une DM7 Compact, un délicieux parfum de composants chauds envahissant la salle. Les trois diapasons reprennent du service!

Kazunobu Kondo en 2018 lors de sa présentation.

Nous avons aussi eu le plaisir de voir arriver pour la 1ère fois des algorithmes d’IA appliqués à l’Audio Pro et montrés 5 ans plus tôt par leur créateur Kazunobu Kondo lors de la System Designer Conference de Disneyland Paris.

Ce qui ne semblait être qu’une lointaine promesse, et l’Intelligence Artificielle un concept assez baroque, équipe désormais la DM7 et prend le doux nom de Assist mode avec une aide pour décharger le technicien de tâches répétitives comme de taper le nom de chaque instrument, voire plus avec le HA Level (gain) et le Fader Level (mixage).


La fenêtre d’affichage de la fonction Fader Level.

Au-delà des consoles, trois cartes enfichables font aussi leur apparition sous un nouveau format plus puissant, le PY, et apportent un complément bienvenu à ce qui pourrait manquer au succès immédiat de DM7.

Les trois premières cartes PY. Il y en aura sans doute d’autres.

PY8-AE offre 8 entrées et sorties AES/EBU avec SRC.

PY64-MD connecte 64 flux MADI avec une entrée Worldclock pour le SRC.
Enfin la PY-Midi-GPI offre un port entrée et sortie pour le Midi et un port de GPI.

Idéalement un second slot PY sur la grosse DM7 aurait été un plus mais gageons qu’une extension hardware fera son apparition dans le futur afin de permettre de disposer du MIDI et de l’AES, ou bien du MADI et du MIDI en même temps…


Mais assez de cherry picking, place à un bref résumé de ce que cette nouvelle console offre pour un prix déjà défini et sage qu’on vous donnera à la fin de cet article.
Tout d’abord insistons une fois encore sur la puissance et la polyvalence de la DM7. Cette série est conçue pour fournir d’excellents résultats audio avec une ergonomie optimisée pour du live, l’événementiel, le broadcast, le streaming et le mixage hybride où une console est utilisée pour mixer plus d’un flux de manière parfaitement indépendante.

Vue d’ensemble

Tout en un, DM7 est dotée de grandes capacités d’entrées et de sorties en local et via le Dante en natif. Deux modèles sont proposés : la DM7 avec 32 entrées et 16 sorties en local et pouvant traiter 120 voies mono dans un encombrement de 793 mm x 564 mm, et la DM7 Compact disposant de 16 entrées, 16 sorties et pouvant traiter 72 voies mono dans un encombrement de 468 mm x 564 mm.


Le drap est tiré, voici apparaître la DM7 accompagnée de son extension DM7 Control qu’on devine sur la droite.

Les deux modèles offrent jusqu’à 144 entrées/sorties en réseau Dante à 96 kHz, ainsi que 48 bus Mix, 12 bus Matrix et deux bus Stéréo. Ils peuvent être utilisés avec les racks d’E/S Yamaha de la série R et une variété de périphériques Dante pour des systèmes audio personnalisables et flexibles.
Les deux consoles peuvent être complétées par le DM7 Control, une extension hardware pour créer un système DM7-EX (ou DM7-EX Compact). Cette unité ajoute plus de contrôles physiques et est fournie avec les packs logiciels additionnels Broadcast et Théâtre.

Qualité du son

Le point de départ de l’ingénierie audio doit être un son transparent, non coloré : les consoles de mixage Yamaha sont conçues pour capturer le son avec une précision irréprochable avant de laisser les utilisateurs exprimer leur créativité.


L’égalisation sur l’écran de la DM7 Compact, extrêmement précis et réactif.

Pour ce faire, la série DM7 dispose d’une série de caractéristiques clés. Par exemple, chaque Channel Strip comprend les quatre types d’égalisation de la série phare RIVAGE PM, ainsi que le tout nouveau limiteur à transistor à effet de champ et le compresseur à pont de diodes. L’ordre du signal de l’EQ et de Dynamics 2 peut également être modifié.

Sur le Channel Strip (sans toucher aux ressources de l’EQ Rack) deux traitement dynamiques, un limiteur à FET et un compresseur à pont de diodes avec l’historique de leur « travail » et une nouvelle balance entre le son droit et celui traité plus un accès au mode parallèle.

Le mixage automatique Dan Dugan est inclus en standard. Préaffecté sur le Channel Strip, il permet d’automatiser jusqu’à 64 canaux de mixage sans consommer les ressources de l’EQ Rack.

Le système comprend également une gamme de plug-ins de modélisation de circuits virtuels (VCM), tels que l’égaliseur Portico 5033 et le compresseur/limiteur Portico 5043 créés en collaboration avec Rupert Neve Designs, ainsi que le suppresseur de bruit dynamique DaNSe et l’égaliseur Dynamic EQ.
En outre, un rack d’effets permet d’accéder à une gamme d’effets de haute qualité.

Fonctionnement

La série DM7 est dotée d’une nouvelle interface utilisateur, plus simple et plus efficace, avec une ergonomie plus intuitve, tout en conservant les notions familières bien connue des consoles de la marque. Deux grands écrans tactiles de 12,1” (un seul sur le DM7 Compact) combinent une utilisation intuitive et précise, en utilisant les encodeurs physiques de l’écran et les contrôles familiers Yamaha « Touch and Turn ».


Entre les deux écrans, la commande argentée Touch and Turn.

Un nouvel écran Selected Channel View affiche une liste d’informations sur les canaux individuels, permettant un accès rapide aux paramètres que l’opérateur souhaite utiliser, ainsi que l’écran de vue d’ensemble pour un fonctionnement rappelant celui d’une console analogique. Un histogramme a également été ajouté aux indicateurs d’entrée pour faciliter la gestion des niveaux des préamplificateurs.
Une autre innovation pour la série DM7 est l’écran utilitaire de 7” qui permet d’accéder facilement et à tout moment aux informations et fonctions essentielles telles que les listes de scènes, les boutons utilisateur et les vumètres.

Fonctionnalités

L’une des principales nouveautés de la série DM7 est le mode Split, qui permet de diviser les canaux d’entrée, les scènes et les bus de mixage de sorte qu’une DM7 ou une DM7 Compact fonctionne comme deux consoles de mixage distinctes. Avec une seule table, les utilisateurs peuvent mixer la façade et les retours, la façade et le broadcast ou le streaming sans compromis.

Une partie de la face arrière de la DM7 avec l’intégration de la puissante carte Dante équipant la série Rivage. 144 canaux I/O à 96 kHz.

Le réseau Dante intégré prend en charge jusqu’à 144 canaux d’entrée et de sortie et peut être connecté aux appareils de nombreux fabricants pour des systèmes audio flexibles et très évolutifs.

La télécommande des préamplificateurs et le contrôle des appareils sont également pris en charge, ce qui facilite le patch et le contrôle des équipements Dante à partir de la console.

Par ailleurs, la série DM7 dispose d’un port USB-C en face arrière avec une fonctionnalité d’interface audio offrant 18 entrées/sorties pour l’enregistrement, la distribution, la lecture et la connexion à des systèmes de conférence, ainsi que le contrôle via des appareils MIDI et des séquenceurs audionumériques.

La double alimentation de la DM77.

Naturellement, la fiabilité reconnue de Yamaha est au cœur de la série DM7 et, pour aller encore plus loin, celle-ci dispose d’une alimentation redondante.

De nombreux logiciels et applications sont pris en charge, dont DM7 Editor, DM7 StageMix, MonitorMix, Console File Converter, ProVisionaire Control et ProVisionaire Touch, ce qui permet la préparation hors ligne, le mixage sans fil, le mixage des retours et le contrôle (y compris des équipements périphériques)*.

Bien entendu, il est possible de convertir des scènes issues de la série QL, CL et Rivage vers DM7.

* DM7 Editor et DM7 StageMix permettent aux utilisateurs de saisir les noms des canaux dans la langue de leur choix.

La série DM7 comprend une fonction serveur Open Sound Control (OSC) qui permet de contrôler les consoles à partir d’appareils compatibles OSC, et la DM7 Compact peut être montée dans un rack standard de 19 pouces pour une utilisation pratique.

Possibilité d’extension

La série DM7 peut être étendue grâce au DM7 Control optionnel. En créant le système DM7-EX (ou DM7-EX Compact), ce dispositif ajoute deux faders supplémentaires, des commandes utilisateur, une roue codeuse pour le contrôle des séquenceurs audionumériques, des commandes de mémoires de scène, panoramiques et retours.

Il offre un environnement de travail confortable pour les productions telles que les comédies musicales, qui nécessitent un déclenchement et des changements de scène précis, et les émissions pour lesquelles le contrôle des retours et des séquenceurs audionumérique est essentiel**. (** DM7 Control nécessite le firmware DM7 V1.5 ou plus récent.)

En gros plan la DM7 Control avec ses trois diapasons. On voit bien la fin « provisoire » du bac de la DM7 et le « début » de celui de l’extension avec sa roue codeuse et son joystick.

Le DM7 Control est livré avec les packs logiciels Broadcast et Théâtre dédiés.

– Le pack Broadcast comprend des fonctions destinées à faciliter le mixage broadcast, notamment la prise en charge du son surround 5.1, Mix Minus, Audio Follow Video et Loudness Meter.
– Le pack Théâtre apporte plusieurs fonctionnalités dédiées au spectacle vivant comme Actors Library et DCA Scene Grid, ainsi que le contrôle d’AFC Image. Ces packs peuvent être achetés séparément pour les utilisateurs de la série DM7 qui n’ont pas besoin du DM7 Control.

L’unique slot PY à l’arrière de la DM7.

L’emplacement pour carte PY sur le panneau arrière des DM7 et DM7 Compact offre une connectivité étendue avec différents formats audio de contrôle externes.

La DM7 et la DM7 Compact sont également livrées avec VST Rack Elements, un logiciel hôte de plug-ins qui permet aux ingénieurs du son de créer leurs propres racks d’effets, ainsi que le logiciel Nuendo Live de Steinberg optimisé pour l’enregistrement en direct.

« Venant compléter notre haut de gamme RIVAGE PM et les consoles réputées CL et QL, la série DM7 offre aux utilisateurs une puissante option pour commencer leur voyage chez Yamaha ou pour étendre leur parc Yamaha », déclare Thomas Hemery, Directeur Général Global Marketing and Sales, Yamaha Professional Solutions. « Avec les futures mises à jour du firmware, comme la nouvelle fonctionnalité significative de RIVAGE PM lancée prochainement, la série DM7 continuera d’évoluer pendant de nombreuses années. »


Andy montrant les nouvelles fonctions lors de la présentation de la DM7.

Questionnés quant aux retours de quelques grands comptes et des tous premiers clients sondés, l’avis semble unanime sur la DM7 dont, rappelons-le une fois encore, les deux consoles seront livrables à partir de décembre et l’extension DM7 Control et les packages de softs Théâtre et Broadcast à partir de décembre 2023.


Les prix publics HT sans stage racks s’établissent comme suit :

DM7 Compact : 13 950 €
DM7 : 26 450 €
DM7 Control : 4 500 €
Packages de soft : 2 000 €

La DM7 et au premier plan l’extension DM7 Control. Les deux ensemble font à peine un mètre de large.

Andy Cooper a produit un film en anglais d’une dizaine de minutes détaillant le plus possible de ce que les deux consoles DM7 et leur extension ont à offrir. Visionnez-le ci-après :


Pour conclure un très grand merci à Yamaha et à Nicolas Vermot pour l’intendance, la compétence et la patience lors de cette brève escapade londonienne, ainsi qu’à tout le staff européen pour sa disponibilité et son accueil.

Chauvet Maverick Storm 3 BeamWash et Colorado PXL Curve

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Chauvet poursuit le développement de sa gamme IP qui accueille désormais deux nouveaux membres : un wash Maverick Storm 3 BeamWash équipé de deux zooms indépendants ainsi qu’une barre Colorado PXL Curve de pixels mobiles indépendants présenté ici par David Launay, Product Specialist for Chauvet Professional.



Colorado PXL Curve 12

Disposant d’une place de choix sur le stand Chauvet, le Colorado PXL Curve 12, est une barre de leds motorisée proposant 12 sources de 45 watts totalement indépendantes les unes des autres.

Le nouveau Colorado PXL Curve 12. On distingue le module de zoom indépendant pour chaque source.

Chacun des modules intègre une led RGBW, un zoom variable entre 5,7 et 36,3° ainsi qu’une motorisation de l’axe TILT sur 200° de débattement.
Le projecteur propose plusieurs modes de pilotage, du plus simplifié avec ses nombreuses macros (20 canaux) au plus étendu pour le pixel mapping et ses 179 paramètres, accessibles en DMX/RDM, ArtNet, sACN ou encore Kling-Net.

L’une des nombreuses combinaisons de TILT que nous pouvons imaginer avec ce nouveau projecteur.

Le Boîtier global du projecteur (qui au passage affiche 34,5 kg sur la balance) a été développé de façon à ne pas avoir d’interstices entre les pixels si plusieurs unités viennent à être regroupées.

Maverick Storm 3 BeamWash

Nouveauté au catalogue Chauvet avec ce Maverick Storm3 BeamWash et ses deux zooms indépendants.

Le Maverick Storm 3 BeamWash est une lyre IP65 de 37 kg intégrant un total de 28 pixels de leds RGBW de 45 W, à contrôle point par point. L’innovation de ce produit réside dans ses deux modules de zooms complètement indépendants l’un de l’autre, chacun accueillant une partie des leds.

La première zone située au centre de la tête est composée de 12 des 28 leds, les autres prennent place sur le pourtour créant ainsi la seconde zone de zoom.
Les zooms parlons-en justement. Leur ouverture s’étend de 4,6 et 53,6° permettent d’obtenir des effets typés Beams percutants ou wash très évasé. La totalité des pixels délivre un flux conséquent de plus de 19 000 lumens.

L’appareil intègre une multitude de macros permettant de s’affranchir si besoin de la totalité des canaux de contrôle, accessibles en DMX + ArtNet + sACN.

Pour plus d’informations rendez-vous sur le site Chauvet Professional

Look Solutions BOA 64 : la fumée discrète !

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La firme allemande Look Solutions spécialiste des machines à effets, dévoile un nouveau générateur de fumée à la fois puissant, robuste et innovant.
Son nom « BOA » est dans la lignée de ses fumeuses congénères aux dénominations reptiliennes (« Viper », « Cobra » …) Quant au 64, il désigne son indice de protection IP64.


La nouvelle BOA64 qui dispose d’une buse innovante permettant de réduire le bruit de fonctionnement.

La nouvelle BOA 64 est donc une machine à fumée de type classique (j’entends par là à gros débit, utilisant un liquide à base d’eau et sans ventilateur ou turbine interne) de 1 800 W dotée d’un tout nouveau système de buse silencieuse qui réduit de manière significative le bruit d’émission de fumée par rapport aux autres buses à simple orifice utilisées jusqu’alors.

Après une rapide démonstration, le constat est là, à gros débit (et il l’est !), le bruit perçu est, à l’oreille, approximativement divisé par deux comparé à une autre machine à fumée classique de puissance équivalente !

Vue arrière avec le réservoir de 5 litres et la connectique. Notons au passage les larges poignées directement intégrées à la carcasse de l’appareil.

L’appareil, qui est donc protégé des projections d’eau et apte à fonctionner en extérieur, embarque avec lui un système de détection de présence de fluide coupant l’émission de fumée en cas de réservoir vide afin de préserver les pompes (car la BOA 64 en compte deux).
L’électronique de l’appareil détecte la déviation de la température du corps de chauffe afin de savoir si du liquide est vaporisé ou si les pompes tournent à vide.

La BOA 64 dispose d’une toute nouvelle interface de contrôle intuitive par écran tactile permettant de paramétrer son mode DMX, de l’utiliser en manuel, d’avoir accès au timer ou encore au compteur d’heures de fonctionnement. Notons au passage qu’elle est pourvue du RDM, d’un contrôle 0/10V et d’un port Ethercon RJ45.

Côté fonctionnement, la BOA64 du fait de son imposant corps de chauffe requiert 15 minutes avant d’être disponible à pleine puissance, elle pourra ensuite fonctionner en continu à 30 % de son débit maxi qui lui, est accessible durant environ une minute.

Son tarif précis n’est pas encore connu mais il devrait se situer aux alentours de 2 500 €HT (prix public). Notons que la machine est entièrement conçue et fabriquée en Allemagne à l’exception des PCB électroniques qui arrivent d’Asie dépourvus de leurs composants pour cependant être équipés et assemblés à l’usine allemande.

La BOA sera lancée prochainement et disponible auprès de son distributeur ESL.

PD1 Pro Digital Patch Câble AES & DMX « slim patch »

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Dès maintenant, KLOTZ livre la nouvelle série PD1 Pro Digital Patch avec le câble OT1000 « slim patch », fin et ultra flexible, pour les signaux AES/EBU et DMX, avec des connecteurs KLOTZ XLR 3p ou XLR 5p de haute qualité.

L’utilisation de ce câble symétrique de seulement 4,6 mm d’épaisseur permet un câblage clair et peu encombrant dans les grandes armoires électriques et les racks de studio. Le câble dispose d’une section de conducteur de 0,15 mm² et d’un blindage hélicoïdal en cuivre étamé très dense avec un recouvrement de 95%. Cela garantit un blindage stable combiné à une très grande flexibilité.

Les câbles « slim patch » de la série PD1 transmettent aussi bien des signaux numériques comme AES/EBU et DMX, que des signaux analogiques micro et line audio et sont disponibles dans une longueur de câble de 20 cm à 100 cm et bien sûr, comme toujours « Made in Germany » avec le sextuple contrôle qualité KLOTZ selon ISO 9001: 2015.

PD1-3XK OT1000 avec XLR 3p F/M nickel de KLOTZ AIS
PD1-5XK OT1000 avec XLR 5p F/M nickel de KLOTZ AIS

Pour plus de renseignements sur ce nouveau câble, visitez le site Klotz AIS

 

Robe Lighting acquiert Avolites

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Porte drapeau d’Avolites, la D9 offre le contrôle ultime de la lumière et la vidéo.

Robe Lighting a accepté d’acquérir Avolites, un des leaders dans la conception et la fabrication de produits de contrôle lumière et vidéo, de média serveurs, de gradateurs et d’accessoires réseau. L’accord a été conclu le 5 juin 2023 au Royaume-Uni.

« Il s’agit d’une excellente acquisition pour Robe », a déclaré Josef Valchar, PDG de Robe lighting s.r.o., « Avolites a toujours été au sommet du contrôle lumière avec des produits qui complètent nos projecteurs ;
cela ajoutera une valeur significative aux ventes réalisées à travers les réseaux de distribution mondiaux des deux sociétés ». L’acquisition des activités d’Avolites est un élément important du plan stratégique de la future croissance de Robe. »

Avolites restera basée au Royaume-Uni et poursuivra ses activités sous la direction de l’équipe actuelle.
« L’équipe dirigeante d’Avolites souhaitait garantir le meilleur avenir pour nos employés, nos clients, nos fournisseurs et la marque », a déclaré Paul Wong, directeur général d’Avolites. « Robe est le foyer idéal qui nous permettra d’atteindre cet objectif, tout en conservant nos valeurs fondamentales. C’est également une entreprise qui convient parfaitement à tous ceux qui sont associés à la marque Avolites. »

Robe dispose d’une multitude de ressources qui aideront Avolites à accélérer ses ambitieux programmes d’innovation et de développement de produits.

 

Le Naostage K System, une nouvelle solution de tracking live

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So Floyd, Le Puy du Fou, Orelsan, le festival Artrock, les Vieilles Charrues, Riles, Trackmania, Maxime Gasteuil : tous font confiance à la solution de tracking Naostage, entreprise française créée il y a cinq ans. Ce système est-il stable, nous avons posé la question à Paul Cales, président et co-fondateur.


Une photo d’anthologie qui valide une belle collaboration entre L’équipe So Floyd/Pan Pot et Naostage avec (de gauche à droite et de haut en bas) William Hamon, Laurent Begnis, Nathan Van De Hel, Olivier Le Doeuff, Alexis Reymond, Lily Blanleuil, Paul Cales, Serge Begnis.

Je retrouve Paul Cales, Président de Naostage, à l’Espace Martin Luther King à Créteil, pour une démo du K System. Cette solution de tracking destinée aux professionnels, de l’audio, de la lumière et de la vidéo, n’a pas fini de nous étonner au regard du caractère particulièrement ingénieux de la technologie utilisée et des features à venir.

Nous les avions déjà rencontré lors de l’ISE 2023 et l’équipe avait pris le temps de décrire globalement les trois éléments qui compose le K System à savoir Kapta, Kore et Kratos. Dans cet article nous souhaitions poser les questions que les potentiels utilisateurs se posent : Combien de temps prend la mise en place et ce système de tracking est-il vraiment fiable, notamment pour une utilisation en tournée ?


Le K System est-il stable et pourquoi les productions auraient-elles besoin d’un système de tracking basé sur l‘Intelligence Artificielle ?

20 minutes d’installation, c’est la durée annoncée par Paul. Une durée particulièrement courte que l’on a presque du mal à croire et qui pourrait même créer une certaine anxiété chez tout utilisateur plutôt enclin à double (voir triple) checker son installation pour bien dormir la nuit. Je lui fais part de ma remarque.

Paul Cales, président et co-fondateur de la société Naostage, nous fait une démo privée du K System. Royal !

Paul Cales : La mise en place du système pour qu’il soit utilisable prend réellement 20 minutes. Ensuite, vient l’étape du paramétrage de ce que l’on veut faire avec des systèmes tiers à partir des données issues du tracking.
Cela va concerner par exemple l’encodage lumière du show avec la décision de tracker tel ou tel sujet et lui assigner un profil qui associera les machines.

SLU : La tournée « So Floyd », qui a lieu actuellement, utilise votre système. Combien de temps a pris ce paramétrage en plus des 20 minutes d’installation ?

Paul Cales : Il m’a fallu deux heures pour paramétrer tout le show. J’ai ensuite été présent sur une date pour faire une passation aux techniciens qui travaillent sur la tournée et leur apprendre à utiliser le système. Ils en sont d’ailleurs très contents.
Effectivement les retours de l’équipe So Floyd sont dithyrambiques et comme Paul l’explique le K System répond à un besoin croissant de paramétrage à fin d’effets audiovisuels de plus en plus interactifs et immersifs.

Les retours en vidéo de Sébastien Huan, technicien lumière, réseau et tracking, et Laurent Begnis, éclairagiste et pupitreur, pour le spectacle « So Floyd » :



Paul Cales : Un autre constat d’un manque réel d’outils nous a fait prendre conscience que, dans 95 % des shows, la poursuite est réalisée manuellement par des opérateurs que les productions ont du mal à trouver, la période Covid n’ayant pas aidé. Même si ce sont des métiers qui demandent un vrai savoir-faire, il y a un besoin urgent d’automatiser ces méthodes afin de réaliser des économies substantielles dans les budgets mais surtout de permettre de réorienter les techniciens vers d’autres postes pour plus de créativité.

« dans 95 % des shows, la poursuite est réalisée manuellement par des opérateurs que les productions ont du mal à trouver, la période Covid n’ayant pas aidé. » Paul Cales, président et fondateur de Naostage


SLU : Le système insiste sur la fonctionnalité « Beaconless » (sans balise physique ndlr) quand d’autres mettent en valeur la sécurité apportée par un couple boîtier/tag. Pourquoi ce choix ?

Paul Cales : Soyons francs, l’utilité principale d’un boitier ou d’un tag est de rassurer la personne qui le porte : « J’ai un boitier, donc on ne peut pas me perdre … », mais cela rajoute une couche de complexité technique inutile, et donc potentiellement des défaillances. Nous nous sommes rendu compte que ces systèmes étaient également contraignants pour les performeurs.
Mettre un boîtier ou un tag sur un mannequin pour un défilé de mode, ce n’est pas possible, tout comme lors de conférences avec un très grand nombre d’intervenants ou pour du live et des pièces de théâtre, quand les artistes sont déjà équipés de boîtiers HF et d’ears monitors.
Le deuxième point c’est la charge associée à l’installation et la calibration de systèmes qui nécessitent de nombreuses antennes ou caméras à câbler autour de la scène et c’est sans compter les interférences auxquelles l’installation va être ensuite soumise. Il y a donc un coût associé qui nous paraissait superflu et que nous souhaitions réduire en proposant une solution différente.

L’installation du K System

Rentrons dans le détail du K System pour mieux comprendre le boitier de tracking Kapta.

Kapta avec sa forme discrète se fond dans le décor pour un maximum de possibilités en un minimum de place. Les techniciens en charge de l’installation lui disent merci !

Kapta constitue le point d’entrée et le premier élément du K System. C’est un capteur composé de cinq caméras dont : Deux paires de caméra thermiques et infrarouge proche situées de chaque côté afin de mimer une sorte d’écart interoculaire et obtenir une vue 3D par stéréovision.
Elles sont associées à une caméra à spectre visible au centre. L’appareil obtient ainsi une suite de positions de tracking de coordonnées xyz. Un système très pratique pour suivre un performeur qui monterait sur un praticable ou un escalier.


Cinq cameras et deux petits projecteurs infrarouges permettent de reconstituer une vue 3D de ce qu’il se passe sur scène pour des données de tracking en xyz particulièrement précises.

Caméra thermique et caméra infrarouge fonctionnent sur le même principe : l’enregistrement des rayonnements infrarouges émis par les corps.

Cependant, une caméra thermique est sensible aux ondes émises avec des longueurs d’onde de l’ordre de la dizaine de microns qui sont directement liées à la température du corps qui les produit.
Tandis qu’une caméra infrarouge est sensible aux ondes émises avec des longueurs d’onde de l’ordre du micron.



Enfin cet appareil s’accroche grâce à des embases oméga avec des crochets cam lock. Par ailleurs, il est possible d’ajuster sa disposition grâce à de petites lyres qui permettent de le faire pendre puis de l’angler.

SLU : Y a-t-il des spécificités à prendre en compte lors de l’accroche ?

Paul Cales : Il faut simplement le fixer à l’œil pour qu’il puisse capter la zone dans laquelle on veut tracker. Il peut fonctionner entre 5 et 15 mètres de hauteur pour un plateau de 20 mètres x 12 mètres soit les dimensions d’un Zénith avec un seul appareil.
Pour les dates à Bercy d’Orelsan, il y avait un capteur pour le plateau et un pour le proscenium qui s’avançait dans le public. La distance maximale pour capter un performeur sans perte de précision se trouve entre 30 et 40 mètres, ce qui est amplement suffisant.

La réponse est simple et claire tout comme le caractère « plug-and-play » du Kapta. Le courant arrive en PowerCon et les données circulent jusqu’au serveur Kore via le réseau fibre du show, en RJ45, avec une prise Ethercon et un protocole propriétaire.

Paul précise : « Il est important de prévoir 1 Gigabit de débit minimum par Kapta pour n’avoir aucune perte sur les données des cinq caméras et obtenir un tracking fluide ».


Vidéo Tutoriel de l’installation du K System :


Le deuxième élément, Kore, est un serveur de dimension classique « 4 unités de haut » (C’est-à-dire les dimensions d’un média serveur classique ndlr). Il dispose de deux cartes réseau, une pour recevoir les informations de tracking d’un ou de deux Kapta (en cas d’agrandissement de la zone de captation) et une autre pour envoyer les données vers les systèmes tiers.

« Mettre un Boîtier ou un tag sur un mannequin pour un défilé de mode, ce n’est pas possible, tout comme lors de conférences avec un très grand nombre d’intervenants. » Paul Cales

Par ailleurs, le serveur Kore intègre une intelligence artificielle qui va traiter les données du Kapta pour faire la détection, le tracking et l’identification des performeurs présents dans la zone captée en 3D. « Aujourd’hui on le limite à 16 individus en simultané par serveur en mode live show mais pour des installations interactives et immersives, le serveur s’ouvre pour pouvoir tracker du public » précise Paul.
Il poursuit « Cette intelligence, que nous appelons aussi réseau de neurones, a été entraînée par « Deep Learning » sur des centaines de show en festivals, concerts, pièce de théâtre, parc à thème et événementiel où nous avions installé des capteurs pour récupérer des données et apprendre dans les conditions réelles de notre industrie à identifier et suivre des personnes.
Cet entraînement a d’ailleurs toujours lieu pour couvrir tous les cas possibles et faire que l’IA soit toujours plus robuste et performante comme dans des cas où il y a beaucoup d’effets spéciaux (pyrotechnie, fumée etc.).


Malgré un brouillard dense pour bien matérialiser les faisceaux, le K System trouve parfaitement sa cible pour une poursuite tout en finesse.

SLU : Cet entraînement prend combien de temps ?

Paul Cales : Il faut comprendre qu’entraîner de l’IA ce n’est pas une question de quantité mais plutôt une question de qualité des données qu’on lui met en entrée. C’est pour cela que cette étape est réalisée en interne chez Naostage. Pour « Le Mime et l’Etoile » au Puy du fou, cela a duré une nuit et on peut également réaliser cette étape lors de répétitions générales en résidence afin de palier toute éventualité.

Paul nous présente le patcheur d’assignation des détections. A ses pieds, le Kore, media serveur sur lequel repose le K System, s’intègre parfaitement dans un environnement technique grâce à son format standard 4U.

Le logiciel Kratos, troisième et dernier élément, affiche les différentes vues caméras (spectre visible, thermique, infrarouge, une scène 3D et le patcheur pour assigner les détections successives à des paramètres d’encodage.

Quand le système est installé et branché, vient alors la phase de calibration pour donner un référentiel commun aux systèmes tiers dans l’espace 3D dans lequel on veut travailler.

Pour définir ce référentiel, il faut marquer au sol un rectangle composé de 6 points et lui donner les dimensions réelles. Attention cela n’a rien à voir avec la zone de tracking, il s’agit uniquement d’un référentiel en xyz et de forme rectangulaire. La phase de calibration s’arrête là et le système est opérationnel en 20 minutes comme promis par le fabricant.

Le K Système a été lancé à l’export lors de l’ISE 2023 avec des partenariats en cours de contractualisation au Royaume-Uni, en Allemagne, en République Tchèque, en Turquie et des démos prévues en Asie.

L’utilisation

Le système peut dialoguer avec les systèmes tiers type console, média serveur ou système son spatialisé, etc. Entrer dans le champ entraîne une détection qui doit ensuite être assignée à une cible par un opérateur dans le « Target patcher ».
Il est également possible d’enclencher la fonction autoassign qui assigne automatiquement une détection à une cible par incrémentation. La console reçoit ensuite le serveur et envoie sa programmation.

Quand un sujet entre dans le champ de tracking, une détection automatique est effectuée. Un opérateur peut ensuite l’assigner à une « Target » permettant de faire le lien avec l’encodage prévu dans un système tiers. En bas de l’écran on observe les vues unitaires des cinq cameras.

Parmi les paramètres des cibles, on peut modifier le slider de « prédiction ». Cela signifie qu’en fonction de la vitesse et de l’accélération de la personne, le Kore enverra une position anticipée (« Predicted position ») à la console pour par exemple compenser l’inertie mécanique des moteurs sur les projecteurs asservis et garder le sujet dans le faisceau.

Paul ajoute : « Cela fonctionne à la manière d’un poursuiteur qui va prédire les mouvements d’un danseur. » Un paramètre utile pour donner plus ou moins d’inertie au faisceau en fonction des cas. Et enfin, il est possible pour l’opérateur de prendre la main sur le système depuis le logiciel Kratos avec sa souris ou directement sur un écran tactile.


Sur le “Mime et l’Etoile » le Kratos avec l’aide de l’IA du Kore, calcule une position anticipée, symbolisée par un petit carré, afin que le moteur du projecteur puisse suivre correctement la vitesse du vélo qui traverse la scène.

Pour interagir avec des systèmes tiers et créer des automations sur certaines actions accessibles depuis une « banque d’actions » ou en codant en Javascript (déclencher un effet quand un performeur rentre dans une zone, allumer tel effet, couper le micro du performer quand il sort de scène, etc.).

Pour déclencher ces actions, on les associe à des « actions area » (zone sur scène ndlr). Il existe quatre types de zones :

– Verte, où on autorise l’intelligence à détecter les personnes.
– Bleue, où toute personne détectée sera suivie.
– Rouge, où les sujets ne sont plus ni suivis, ni détectés.
– Jaune, pour déclencher une action lors du franchissement de la zone.


Il est possible de définir différentes zones dans l’espace afin de mieux gérer les options de tracking.

SLU : Un show peut se diviser en chapitres, comment vont se succéder les événements dans le temps ?

Paul Cales : On peut définir des groupes d’actions par thématiques et les activer au fur et à mesure. De plus, un autre module appelé KratOSC permet aujourd’hui de contrôler l’ensemble des éléments du Kratos via OSC. Donc on peut utiliser un Q-Lab, qui est un système de show control pour un spectacle time codé, et on va pouvoir activer/désactiver des zones et des actions au fur et à mesure du show.
L’OSC permet donc de recevoir des messages pour une communication bilatérale entre les systèmes. Un vrai outil de paramétrage de show et d’automation qui permet à tous les métiers de créer des scénarios complexes.


Le beaKon tags radio en complément à la vision

Soucieux de répondre au mieux aux besoins de leur clients, des tags radio BeaKon seront officiellement lancés dès cet automne en complément à la vision. Cependant, Paul Cales confirme qu’ils sont déjà disponibles pour être utilisés. Ils permettent une identification persistante et un tracking en dehors de la zone de vue.
Une option véritablement intéressante pour des shows qui auraient besoin d’une automatisation complète du système car prévue sans opérateur. « Le fait d’être associé à la vision nous permet de passer outre des difficultés qui pourraient survenir du fait d’interférences radio. » analyse Paul.
On ne peut que saluer le caractère complet de cette solution qui, forte d’une équipe particulièrement réactive et créative, est au plus proche des besoins évolutifs du secteur.

So Floyd

Retour en photo sur la tournée So Floyd qui se déroule actuellement en France et utilise la solution de tracking Naostage pour gérer les poursuites.


C’est un nouveau système qui génère des interrogations du fait de l’absence de tags physiques et sur ses sujets qui évoluent parfois dans des conditions extrêmes (brouillard, effet). L’équipe Naostage en a conscience et en réponse propose une utilisation de l’IA particulièrement innovante et entraînée de manière intensive pour pallier toute éventualité comme pourrait le faire un poursuiteur finalement.
Les gains sont notables en matière de temps d’installation et un seul opérateur est nécessaire pour assurer une poursuite qui peut monter jusqu’à 16, voire 32, cibles en simultané. A l’inverse, Kapta, Kore et Kratos permettent de créer un effet inédit de multiples faisceaux sur une seule cible.
Ce protocole communique de manière unilatérale avec des systèmes tiers type console, média serveur mais propose aussi un dialogue en OSC. Mais le système va encore plus loin en prévoyant des possibilités de programmation détaillées pour contrôler projecteurs, caméra PTZ, dalle LEDs ou système son spatialisé.

De la comédie musicale, au studio virtuel, du show live en festival à la conférence, du concert au parc à thème, tous les secteurs sont concernés par cette avancée technologique remarquable que nous saluons par un prix de l’innovation SLU.

Pour plus d’informations sur :

– Naostage ou pour réserver une démo
– Facebook
– Instagram
– Linkedin
– Youtube

Les nouveautés pour l’installation de RCF

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Pour ceux qui l’ignorent, RCF est un fabricant audio pro disposant d’un catalogue d’enceintes d’installation actives et passives archi complet. Du plafonnier ultra plat, au line-array, en passant par le moniteur studio et l’enceinte pour les stades, les différentes gammes couvrent toutes les applications nécessitant une diffusion sonore.

Davide Romani

Nous avons rencontré Daniele Romani, Audio Systems Designers RCF pour un tour d’horizon des dernières nouveautés de la firme transalpine.

Qui dit enceintes dit amplis, voire contrôleurs amplifiés pour les animer car, même si RCF est un spécialiste des enceintes actives, il existe une gamme importante de produits passifs qui disposent désormais de trois gammes d’amplificateurs : les IPS à deux voies, sobres et robustes, les QPS puissants et multivoies et enfin les deux contrôleurs amplifiés à quatre voies, DSP et pilotage par RDNet : XPS 16KD et XPS 16K.
Ces deux derniers qui ne diffèrent que par la présence d’un port Dante dans l’un par rapport à l’autre, atteignent les performances nécessaires pour alimenter les plus gourmands et gros produits passifs de la firme italienne.

4 000 W par canal sur 2,7 ohms avec une alimentation à découpage gavée par un PFC de dernière génération, gestion par RDNet ou par l’écran tactile de 4,3” de bord, processing sur 40 bit virgule flottante et 96 kHz bref, la jolie bébête.
Le gros avantage pour les utilisateurs des produits actifs de RCF est que l’affichage et donc la gestion des produits passifs, devient aussi simple et en tous points comparable avec ceux actifs. Une fois que l’on a attribué une enceinte via son preset à une voie d’ampli, on retrouve tous les réglages possibles sur ce dernier, et avec les XPS 16X et 16XD, ils sont nombreux.

Le XPS 16KD, puissant, connecté et disposant d’un DSP complet.

SLU : Ces deux amplis préparent l’arrivée d’enceintes passives de nouvelle génération dans le catalogue RCF…

Davide Romani : On a déjà un certain nombre d’enceintes d’installation passives qui vont tirer parti de cet ampli qui embarque aussi les filtres FirPhase ainsi que le Bass Motion Control, un algorithme spécifique pour les transducteurs de grave qui maintient les membranes dans un gabarit défini et leur évite la fatigue, la distorsion voire la rupture.
C’est aussi vrai que ces contrôleurs amplifiés vont être utilisés sur une nouvelle génération d’enceintes de touring qui tirera pleinement parti de son potentiel.

SLU : Puisqu’on parle de potentiel, les modules de puissance qui équipent votre nouvel ampli ont été développés par un très réputé fabricant danois..

Davide Romani : Oui, comme d’autres marques pro, nous avons confié la fabrication de ces modules sur cahier des charges à Pascal Audio, une société avec laquelle nous aimons collaborer du fait de la forte synergie qui existe avec eux.
On a notamment beaucoup travaillé sur l’efficacité des XPS, leur capacité à répondre à toute demande sans jamais se mettre en rideau, ou plutôt en « stand-by ». Il y a un partage des tâches et un échange de données entre nous qui avons par exemple développé la partie DSP et eux, afin que tout le potentiel de l’ampli puisse s’exprimer.

Une vue du DSP des XPS tel qu’affiché via RDNet avec notamment les 16 égaliseurs, la compensation de la taille de la ligne et de celle de l’air.

SLU : Votre DSP parait très complet

Davide Romani : Il est particulièrement bien fourni entre nos propres algorithmes et un ensemble de nouvelles possibilités offertes comme 16 cellules d’égalisation entièrement paramétrables, des traitements dynamiques très évolués dont de égaliseurs dynamiques, des délais, du bass shaping, la compensation de l’air, la correction du mid-bass et toute sorte de crossover. L’offre est archi complète et vient s’ajouter aux presets par modèle d’enceinte

SLU : Cela a dû prendre du temps de développer ces nouveaux amplis

Davide Romani : Oui, mais le temps, quand on en a, peut contribuer à aller au bout des choses et avec le Covid on en a eu beaucoup même si d’autres problèmes de logistique et de composants se sont greffés dessus. Pour info, on a travaillé sur ces deux modèles à partir de 2018 et la qualité obtenue est telle qu’ils seront les compagnons de la série GTX, un nouveau système de grande puissance qui va être dévoilé prochainement.

SLU : Les amplis QPS existaient déjà…

Davide Romani : Oui, absolument, mais l’alimentation des nouveaux modèles est complètement différente d’où l’appellation « classe HD ». La classe H implique divers niveaux de tension qui s’activent par paliers en fonction des besoins des amplis afin de maximiser son efficacité. Avec la classe HD, en lieu et place de commuter la tension avec des sauts, l’alimentation suit l’enveloppe de l’audio en fournissant un peu plus que requis et sans le problème lié aux sauts.
Ce type de fonctionnement a un impact positif sur l’efficacité et sur la réduction de l’échauffement des étages, sans parler de la possibilité offerte d’exploiter la puissance nominale jusqu’à 2 ohms avec une protection CC mais aussi VHF pour éviter que des crêtes à très haute fréquence ne puissent abîmer les transducteurs.

Les deux nouveaux QPS.

Enfin le QPS supporte le mode bridgé. Cette série qui nécessitera l’emploi d’un processeur externe comme le DX1616 ou le DX4008, va rencontrer un grand succès auprès des intégrateurs du fait de sa puissance, sa fiabilité et sa taille.

SLU : Exit les IPS, place aux nouveaux IPS K

Davide Romani : C’est ça. C’est notre entrée de gamme à deux voies, fiable, robuste et disposant d’une large gamme de modèles. Comme pour les autres séries, le chiffre qui suit le K, donne la puissance max disponible en additionnant les deux voies sous 4 ohms.

Le 5.0K de la série IPS, 5 kW très abordables.

La puissance a doublé d’une série à l’autre ce qui était nécessaire puisque l’ancienne gamme démarrait par un deux fois 300 W qui, sous 8 ohms où il était fréquemment exploité, ne délivrait que 170 W !
Pour de telles puissances nous disposons d’amplis pour le retail très intéressants. Désormais avec les IPS, nous démarrons à 2 fois 750 W et on termine avec le IPS 5K qui délivre deux fois 2 600.

Les sorties se font sur Speakon et bornier et à la place du fusible, nous avons placé un rupteur réarmable. Comme tu le vois, nous avons des gros transformateurs toroïdaux ce qui, pour de l’installation fixe, ne pose pas de problème et nous permet d’avoir les diverses tensions nécessaires à la classe H. Ce montage assez conservateur nous garantit la fiabilité et un prix très attractif.

Après la puissance, le bois

SLU : Après la puissance, place au bois et parfois le composite avec la série Compact A qui ressemble beaucoup aux ART…

Davide Romani : C’est exact, l’ébénisterie est tirée de cette série, l’ART9 pour être précis, et c’est pour ça que les Compact A disposent de poignées qui ne sont pas indispensables dans le marché de l’installation mais disposent de tous les accessoires mécaniques qui permettent leur intégration.

La série Compact A ou comment optimiser ses coûts avec une ébénisterie en composite déjà fabriquée pour les ART 9.
La face arrière des Compact A, le dos ampli devient le support du filtre passif équipé d’une protection du moteur par Mosfet et accueille les Speakon d’entrée/sortie.

Désormais cette série qui n’avait que la boîte 10” se voit complétée par un modèle en 12” et un en 15”. Le fait d’utiliser la même ébénisterie en composite limite son coût par rapport au bois et lui donne un look moderne et adapté à nombre d’applications dont les retours de scène par exemple pour un théâtre.
Toute la gamme utilise notre dernier guide d’onde True Resistive Waveguide à directivité constante et le même moteur de 1,75”, le grave étant reproduit par un 10, un 12 ou un 15”. Les SPL Max vont de 128 à 130 dB.

SLU : On a ensuite les Compact M entièrement en bois

Davide Romani : Qui sont d’excellentes enceintes équipées avec des transducteurs haut de gamme de la série Precision. La grille est désormais apparente et la mousse est placée derrière, une demande qui nous a été formulée par nos clients. La nouveauté est la plus petite, la Compact M04 qui complète par le bas une gamme passive à deux voies comprenant la M05, La M06, la M08, la M10 et la M12. Ici aussi le chiffre donne le diamètre du transducteur de grave.
La M04 est la plus petite enceinte toute en bois jamais construite par RCF. Coaxiale et à charge close, elle dispose d’un tweeter à dôme de 1” à aimant néodyme placé en face d’un transducteur de grave de 4”. Le rendu est très agréable, la dispersion est conique et le SPL Max atteint 113 dB.
Bien entendu elle a besoin d’un subwoofer pour compléter le bas du spectre et son impédance de16 ohms, permet de placer plus d’enceintes en parallèle et mieux exploiter la puissance disponible sur les amplis. Comme sur toutes les Compact M, l’entrée du signal se fait par l’arrière sur un bornier.

La Série Compact M au grand complet

Les M05 et M06 utilisent le même tweeter de 1” chargé par un guide d’onde spécifique et la charge du HP de grave est le bass reflex. Avec 115 et 116 dB les SPL sont raisonnables mais le rendu est particulièrement qualitatif. La dispersion pour les deux modèles est de 120° x 80°.
A partir de la M08 et jusqu’à la M12, le haut du spectre est pris en charge par un moteur 1,4” qui fait bondir le SPL à 124 dB pour la M08 et le maximum est pour la M12 avec 129 dB. Cette gamme pourra être exploitée à l’extérieur rapidement puisque sa peinture va évoluer vers le polyuréthane et un tissus déperlant interne et une prise Amphenol étanche seront disponibles.

SLU : Y a-t-il des presets pour les Compact M ?

Davide Romani : Ils sont en train d’être écrits, mais cette gamme d’enceintes fonctionne très bien même sans preset. Nous avons beaucoup de clients qui disposent déjà de leurs amplis et qui n’ajouteront pas de plateformes DSP pour les mettre en œuvre. Enfin les M sont solides et les moteurs sont protégés par une ampoule. Sur des modèles plus gros, on passe au Mosfet.

SLU : Il nous reste deux nouvelles série Compact C, les C 32 et C 45

Davide Romani : Elles remplacent les C 5112 et les C 5215 qui existaient chacune en 5 versions différentes en fonction de l’ouverture du guide. Aujourd’hui il est possible d’adapter la dispersion grâce à des guides optionnels.

Les deux nouvelles venues C 32 et C 45.
L’adaptateur optionnel, en fait un guide complet, donnant une grande flexibilité à la Série Compact C.

Ces deux nouvelles enceintes C 32 et C 45 représentent le haut de gamme de l’installation compacte, deux voies et passive dans le catalogue RCF et disposent toutes les deux d’un moteur à dôme titane et aimant néodyme de 3” pour la 32 et 4” pour la 45, débouchant sur un guide d’onde d’une dispersion native de 100° x 50° et pouvant être orienté à sa guise. Avec les adaptateurs on obtient 100° x 25° et 60° x 25°.

Un coup d’œil indiscret sous la grille de la Compact C 45, une enceinte 100% made in Italy.

Les deux transducteurs en charge du bas du spectre sont aussi équipés d’aimants en terres rares et ont des bobines massives de 3,5” pour le 12” et de 4” pour le 15”. Les sensibilités de 97 et 98 dB ainsi que les puissances admissibles permettent un SPL de 137 et 138 dB.
Avec les C on est clairement sur un système fait pour le live, les clubs de haut niveau et toutes les applications nécessitant des performances de très haut niveau. Tous les composants sortent de notre usine de Reggio Emilia.

SLU : Pour conclure les subs ?

Davide Romani : Il nous a manqué quelques jour pour pouvoir présenter le S 15 qui vient épauler par le haut les S 10 et S 12. Il s’agit de modèles conçus pour l’intégration et ce sont les compagnons des Compact M. Le SPL des 10” et 12” sont respectivement de 124 et 125 dB avec une limite basse de 50 et 40 Hz. On n’a pas encore les chiffres du S 15.

Il existe deux autres 15” dédiés à la série C, le S 8015 LP pour Low Profile, conçu pour se glisser sous un meuble ou une banquette afin de se faire oublier, il a une charge passe bande, et le S 8015 à charge bass reflex.

Dans l’attente du S 15, voici les S 12 et S 10, les subs d’installation pour la série Compact M. Pour la série Compact C, il est préférable d’associer le S 8015.

Les SPL respectifs sont de 135 et 133 dB et la limite basse atteint 43 Hz pour le passe bande et 35 Hz pour le bass reflex. Dans tous les cas de figure, tous ces subs nécessitent l’emploi d’un de nos DSP pour assurer le raccord avec les têtes et par la même une protection efficace.

Plus de renseignements pour :

– Les électroniques
– Les enceintes passives à deux voies d’installation
– Les subs passifs d’installation

Pour contacter RCF France, écrivez à Bruno Delbar à [email protected]

Robe Lighting, le point sur les i

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Sur le stand Robe, les projecteurs sont prêts à affronter tous les éléments.

I comme idée, comme IP, comme Innovant. Au Prolight+Sound Joseph Valchar, PDG de Robe, présente encore une fois une série de luminaires en constante évolution, ici une option premium IP65 sur les projecteurs phare de la marque Tchèque, tout en sortant un concept complètement inédit, un passage de câble futuriste complètement fou, présenté ici par Vincent Bouquet, directeur technique de Robe Lighting France.



iSeries

iPainte, iEsprite, iForte, iSpiider, iBeam350 ou encore iTetra2, il faudra s’habituer à cette petite voyelle qui veut dire beaucoup chez Robe. Un i qui représente une somme de technologies à l’œuvre pour étanchéifier les projecteurs pour empêcher l’infiltration des particules d’eau ou de poussière, à l’image du show ‘’All Environnements’’ créé par Robe pour le Prolight+Sound 2023.

Sur une vraie scène, large de 9 mètres et visible à 270°, un couple de comédiens danseurs et 1 acrobate ont tenté de divertir l’énorme audience du stand Tchèque en se contorsionnant entre les centaines de projecteurs Robe ; une excuse pour multiplier les effets scénique complétements délirants.
Rideau de pluie, flammes, projections de (fausse) neige, fumée lourde, rien ne fut épargné aux projecteurs, qui ont vaillamment résisté à tout et ont enchaîné 25 000 mémoires dans un rythme fou. Avec en point d’orgue des iSpiider revisités sous des trombes d’eau et des projections volumétriques dans la brume, kaléidoscope fascinant de gobos en 3D.


Présentation des modèles iSeries, de gauche à droite, iForte, iEsprite, iPainte et iBeam.

En dehors d’un évident travail sur le cloisonnement de chaque partie du projecteur et l’utilisation de connecteurs ou de pièces étanches, Robe a particulièrement travaillé sur deux problématiques. Gérer l’humidité résiduelle à l’intérieur de la machine, et rester dans des contraintes de poids acceptables, malgré la nouvelle carapace des appareils.

Avec des corps un peu plus grands, surtout la base, mais sans que cela ne gêne l’implantation, cette structure est conçue comme un bouclier contre les intempéries. Pour maintenir son indice IP 65, tout en maintenant l’accès aux éléments internes pour la maintenance, un changement de gobos ou de la source Led, le technicien doit s’assurer d’avoir bien remonté chaque vis et chaque joint.

Un dispositif d’autotest est intégré à chaque modèle de la iSerie pour vérifier son étanchéité en bloquant la ventilation durant 3 minutes. Si elle détecte une perte de pression, une alerte prévient le technicien d’une fuite, et demande à reprendre le remontage. Une opération certes possible auparavant, mais avec l’utilisation d’une valise de test en atelier.
L’humidité de l’air se situe entre 30 et 50 %. Pour rester entre 3 et 7 % à l’intérieur du projecteur, Robe a opté pour une absorption de l’humidité avec des cartouches de Silice dans les bras, qu’il conviendra de changer entre 1 et 2 ans suivant les conditions d’utilisation. Ces systèmes sont couplés avec la technologie propriétaire RAINS™ (Robe Automatic Ingress Neutralization System) qui analyse en temps réel puis gère la température, l’humidité et la pression afin d’éliminer toute trace de liquide.


Le nouveau design de la iSerie, certifié IP65, avec sa lentille traitée contre les dépôts.

Enfin, pour faire face à toutes les conditions d’utilisation, les lentilles bénéficient du brevet parCoat™, un traitement perlant hydrophobique et oléophobique pour immuniser les éléments optiques contre l’eau et l’huile ;
tandis que la composition des capots et couvercles de protection extérieure de ses projecteurs avec un alliage de magnésium et aluminium agit comme un répulsif à poussière, tout en réduisant le poids de l’ensemble.

Ces modifications entraînent malgré tout un gain de poids, surtout sensible sur les plus petits appareils. La différence est à peine perceptible entre un Forte et un iForte (1,5 kg de différence), mais 6 kg séparent le PainTE de son homologue étanche.

En complément de cette certification IP65, la gamme iSerie propose deux améliorations supplémentaires. En premier lieu l’incorporation d’une puce NFC pour scanner, examiner et configurer un projecteur en utilisant l’Appli ‘’Robe Com’’ pour iPhone et mobile Google Play. En second, la technologie POLAR+™, un mode de veille spécifique où le projecteur continue à assurer certaines fonctions vitales pour lui permettre de fonctionner jusqu’à – 50° Celsius, les pieds dans la neige.

Tous les modèles accessibles en iSerie restent disponibles en version standard. Cela concerne les appareils suivants : iPainte, iEsprite, iForte, iBeam350, iSpiider, iTetra2.
Les versions étanches entrent en production cet été, pour être disponibles à la rentrée. Leurs prix seront en augmentation par rapport aux modèles non étanches.
Les projecteurs gardent les mêmes caractéristiques, en termes de fonction ou de flux lumineux, de charte DMX ou d’ergonomie.


Footsie, trouver la bonne fixture à son pied

Comment surprendre avec un passage de câble ? Simple, en laissant Robe imaginer un remake futuriste, qui combine à la fois un chemin de protection de câble, et un bain de pieds lumineux à led, le tout IP65. Le ou plutôt les Footsie sont 2 plaques légèrement bombées, de 2 ou 4 ‘pieds’ de large, toutes couvertes de noir métal à l’exception d’une languette de leds les scindant en leur milieu.

: Franck Veber, Robe Lighting France, a trouvé chaussure à son (bain de) pied.

Le Footsie1 mesure 63 cm de large et intègre 24 diodes tandis que son double, le Footsie2 fait 123 cm et possède 48 leds. Ils peuvent s’assembler ensemble ou avec des pièces d’angle et droite pour former un cheminement circulant en bord de scène, d’à peine 52 mm de haut.

La connexion entre les passages de câbles se fait avec des accroches rapides, leur manipulation est aisée grâce aux poignées intégrées à l’arrière, et plusieurs pièces d’angles sont disponibles à différents degrés.
Robe peut même proposer des versions custom, et pourquoi pas des modèles sans led pour s’intercaler dans les chemins de câble.

Chacune des pièces intègre 2 trappes longitudinales à l’avant et à l’arrière pour dissimuler le passage de câbles micro, enceinte ou data tout le long, avec des sorties prévues à chaque extrémité des capots. La trappe avant sera plutôt réservée pour l’alimentation et le contrôle DMX des leds dont sont pourvus les Footsie, avec leurs recopies PowerCon et DMX étanches.

Détail de la Footsie1 avec la trappe de la goulotte arrière ouverte.

L’éclairage fourni par la bande de led est de type ‘bain de pieds’, et peut basculer vers l’avant pour être plus homogène. Dans ce cas, un cache intégré permet de masquer complètement cette lumière aux yeux du public.
Ce bouclier est appelé SPREADTM (Shield Protection, Reflection Elimination, Diffusion), et s’accompagne de deux filtres supplémentaires à insérer au-dessus des sources led : des diffusions striées, avec un rendu feutré ou doux.

Les diodes sont disponibles en 3 types. Un blanc chaud, aux alentours de 3600 K, avec un CRI de 90 ; un blanc variable entre 2700 K et 6500 K, ou un module RGBW.
Le modèle en blanc variable est le plus proche d’un bain de pieds traditionnel, celui en couleur sera surtout utilisé pour des effets particuliers, le mélange donnant un rendu assez marqué depuis le bas.

Suivant le mode DMX choisi, les leds peuvent être contrôlées en 1, 2 ou 4 zones pour le Footsie2, avec un réglage CTC séparé et une correction mag/green pour le moteur RGBW.

Les Footsie peuvent recevoir un diffuseur supplémentaire. Les leds bleues permettent aux artistes de se placer dans le noir.

Dernière fonctionnalité intégrée, la présence de voyants bleus de sécurité pour indiquer aux artistes l’emplacement des bains de pieds (et du bord de scène !) et leur permettre de se placer dans le noir à la bonne place.

Présentés en version de présérie à Francfort, ces étonnants appareils, entre éléments de décorations, bains de pieds et balisage futuristes sont un coup de pied dans le paysage des projecteurs.

Robe Lighting revient à ses premiers amours, la recherche d’innovations sans tabous, là où on ne l’attendait plus.
Les Footsie sont contrôlables en DMX, RDM et possèdent eux aussi une puce NFC pour une configuration sans-fil.
Ils seront disponibles à partir de la rentrée.


T11 Profile MFS

Avec sa gamme de découpes et asservis à destination du théâtre, Robe a développé plusieurs modèles de projecteurs spécifiques aux besoins des salles de spectacles.

La T11 Profile MFS est une poursuite compacte pour les petits théâtres.

Ainsi, la découpe T11 se double à présent d’une version poursuite, avec le T11 Profile MFS. Présenté à Francfort, ce modèle de poursuite de proximité permet de bénéficier d’une source de 350 W de led, avec une émulation très proche d’une source tungstène et un blanc variable entre 2700 K et 8000 K.

Le fader d’intensité peut se fixer à différents endroits de la poursuite.

La source MSL-TE peut aisément se remplacer, et possède un fort IRC de 95, avec une très bonne réponse en TLCi et TM30. La découpe peut se contrôler entièrement en manuel, avec une plage de zoom de 5 à 50°, un système de volets internes, un iris et des frosts amovibles de 1° et 5°.
Une large poignée en forme de barre transversale permet de le guider sans soucis des deux côtés. Une télécommande filaire donne accès au contrôle du dimmer, mais celui-ci et différents paramètres sont aussi commandables depuis une console.

La poursuite T11 est déjà disponible auprès de Robe Lighting France

D’autres informations sur le site Robe Lighting

Ayrton, collection printemps/été IP65 : Argo 6 et Rivale

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Après 10 ans de création au premier rang des fabricants, Ayrton présente sa nouvelle collection printemps été 2023 dans son cocon du Prolight+Sound. Devant un public d’admirateurs fidèles, une foule de Cobra aux faisceaux tranchant se sont déployés devant la toile immense d’une armée de Zonda.
La débauche d’univers et de projecteurs, ployant sous les hypnoses vidéo, s’est pourtant effacée devant l’inventivité d’un show dédié aux comédies musicales et au cabaret du designer lumière, Mister Stéphane Migné.
Surtout, ce sont autant les douces caresses que les coups de griffe des Wash aux couleurs onctueuses qui ont le mieux porté la qualité des sources Ayrton. Les prochaines étoiles d’Ayrton, Argo et Levante, n’ont pas défilé, préférant prendre la pose sur leur stèle, en montrant le futur d’Ayrton.


Le show Ayrton est sur le point de démarrer…

Argo 6

Pour assurer l’équilibre entre le Zonda 3 et le Zonda 9, les fans attendaient un Zonda 6 de taille intermédiaire, idéal pour les scènes à taille humaine. C’est finalement un Argo 6 qui est dévoilé, avec toutes les caractéristiques attendues plus un twist de dernière minute : une étanchéité IP65 fournie d’office.
Reconnaissable à son dôme bombé, Le Zonda6 est un wash multisource équipé de 19 lentilles de 40 W RGBW Osram disposées en cercles concentriques. Son zoom de 4 à 56° s’étage sur toute la surface du cluster de leds, un disque de 280 mm aux millions de couleurs.

Présenté au Prolight+Sound, l’Argo 6 FX et son dôme étanche de protection.

La version FX offre un contrôle individuel de chacune des 19 sources de 50 mm, autour desquelles coulent des rivières de pixels vidéo, le fameux LiquidEffect. Si aucun Zonda 6 ne verra le jour, les versions IP65 des Zonda seront rapidement proposées sous les noms Argo 3 et Argo 6.

Plusieurs innovations imprègnent l’Argo afin d’assurer une étanchéité maximale. La plus visible, sa gigantesque lentille frontale taillée dans un polycarbonate transparent comme l’air, sans reflets, est jointée au corps de l’appareil.

Un subtil déplacement des moteurs de Pan et Tilt dans la base de l’appareil a permis de les isoler, sans devoir imperméabiliser les bras de l’appareil. Le refroidissement utilise par ailleurs des ventilateurs étanches, avec un système optimisé. Ainsi, malgré les contraintes mécaniques, le passage en version étanche IP65, le poids global fut réduit de 20 %.

Les Argo 6 se déclinent en version FX ou Wash. La version FX garde son impressionnante charte DMX avec ses multiples couches combinées d’effets, bascules pixélisées et mimétisme vidéo. La version Wash offre aussi une large gamme de contrôles de chaque led, avec une future gestion individuelle des pixels.

Bonus également sur l’accès aux réglages des appareils, avec l’ajout, en supplément du panel physique et du RDM, d’une puce NFC dans ses nouvelles machines. Grâce à une appli dédiée Ayrton, il suffira de présenter son smartphone à quelques centimètres de l’Argo pour changer les paramètres du menu.

Les spécificités des Argo et des Zonda sont résumées dans le tableau suivant :

La commercialisation des Argo 6 vient de démarrer, pour de premières livraisons cet été.


Rivale

Après de nombreuses années à peaufiner sa gamme d’asservis, Ayrton, dont les pièces emblématiques comme les Diablo, Khamsin ou Huracan ont conquis de nombreuses scènes, vient de présenter sa vision du projecteur parfait détaillé ici par Cyril Union, ingénieur de développement électronique et informatique d’Ayrton.


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Autour d’un tout nouveau design dérivé de celui du Cobra, plus agressif avec bords anguleux et sa lentille enchâssée dans un cadre carré, le Rivale Profile compile toutes les dernières innovations d’Ayrton. Si son gabarit et sa consommation le placent dans la série 3 (la catégorie la plus compacte d’Ayrton), sa large lentille de 160 et son module blanc de 450 W propulsent un flux impressionnant de 27 000 lumens, laissant sur place un Ghibli pourtant en série 5. Son zoom laisse aussi sans voix, avec un 4-52°, à l’aise à la fois en longue portée et en large ouverture.

IP65, ergonomie et couleurs améliorées, la Rivale Profile est le futur best-seller d’Ayrton.

Les nouveautés, outre le module led reboosté, concernent à la fois l’ergonomie du projecteur, et sa gestion des couleurs.
Pour la manipulation de celui-ci, l’utilisation d’un nouvel alliage d’aluminium et magnésium pour la carrosserie a permis une diminution drastique du poids et de l’épaisseur, sans sacrifier la solidité.

Le poids total est de 27 kg, avec des bras très fin et une base elle aussi redessinée pour accueillir les moteurs de Pan et Tilt et les connecteurs étanches… car, tout comme l’Argo 6, le Rivale est nativement IP 65. Une prouesse étonnante, la finesse du spot reléguant les projecteurs étanches de la concurrence au rang de cuirassés.

Attendu sans plus y croire, la disparition des spartiates poignées de la base au profit de 4 larges prises aux extrémités de la lyre ne lui vaut aussi que des louanges. Sur le socle, le menu profite lui aussi de la puce NFC et de l’appli de paramétrage Ayrton, en plus du récepteur TimoTwo LumenRadio. A l’arrière, les connecteurs accueillent une nouvelle venue, une recopie PowerCON pour alimenter 4 appareils en cascade.

La gestion de la trichromie passe des drapeaux CMY aux disques à gradient, pour éliminer toutes aberrations au centre du faisceau. Ce nouveau système, plus homogène, se double d’un correcteur CTO et d’un inédit renfort de rouge avec un disque à saturation dédié. Le rendu des couleurs est quasiment parfait, et sans… Rivale.
Les effets s’enchaînent comme à l’accoutumée, avec rotation infinie du Pan et Tilt, 2 roues de gobos, iris, strobe, 2 prismes, 2 frost, une roue d’animation et 4 couteaux.
Le modèle Rivale Profile présenté au Prolight+Sound était une présérie. Le lancement officiel interviendra en début d’automne, et pourra s’accompagner d’une déclinaison en Wash.

Plus d’infos sur le site Axente et sur le site Ayrton

Huayra

La passion d’Yvan Péard, fondateur d’Ayrton, pour le sport automobile transparaît dans le nombre incalculable des projecteurs qu’il a inventés. Toujours en train de repousser les limites, il a présenté au Prolight+Sound un Concept Light, inspiré des Concept Car du fabricant italien culte Pagani. L’occasion de présenter une toute nouvelle source couleur de 30 000 lumens dans une base d’Huracán revisité.

Le futur profile Ayrton à synthèse additive de couleurs.

Utiliser une source couleur dans un projecteur de type Spot est une gageure. Faible rendement, calibrage complexe, système de refroidissement ont poussé la majorité des fabricants à privilégier une source blanche avec une trichromie optique, système à pétale, drapeaux ou disque teintant le faisceau. Pourtant la voie RGB permettrait d’obtenir des couleurs beaucoup plus profondes, plus puissante également.

Ayrton a donc fait développer une source RGB + Lime sur mesure, approchant sans doute les 1,000 W. Une boîte de mélange spécifique intègre les 3 sources (rouge, bleu et le mélange vert-lime) dans la matrice. Un système de refroidissement surdimensionné fut conçu pour les 3 blocs, encore à l’état de prototype.

Ce modèle est une présentation des travaux d’Ayrton sur la couleur, et montre l’avance technologique de la marque française qui se permet une présentation publique avec des technologies encore secrètes.
Même si le projecteur est fonctionnel, avec les fonctionnalités d’un Huracán et un zoom de 4 à 50°, il est amené encore à se modifier. Au vu de sa taille et de son poids de 42 kg, il ira sans doute chercher quelques milliers de lumens supplémentaires pour proposer une vraie alternative à la source blanche unie.


Bonus : Show Ayrton

Le show Ayrton 2023 fut imaginé par Stéphane Migné et programmé par Arnaud Pierrel, avec le concours de Robin Terrier et Rémi Derruau, d’Ayrton France. Il fut monté et conçu durant le mois de mars et nécessita 394 projecteurs, pour une puissance consommée de 380 kW. 111 Cobra, 24 Domino Wash, 24 Huracán Wash, 109 Zonda 3 FX, 126 Zonda 9 FX


AYRTON – Prolight+Sound 2023 from Ayrton on Vimeo.

La programmation s’est effectuée en GdMA3 soft 3 versions 1.8.8.2, accompagnée de 5 GPU. 700 univers furent émis en sACN, dont 650 par un média serveur Resolume. La gestion des pixels s’est effectuée sous Mad Mapper.

Les influences spatiales de Claypaky : Skylos et Midi B FX

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Presque quatre ans jour pour jour après la présentation du Xtylos, première lyre beam utilisant une source laser, Claypaky dévoile sur les mêmes terres germaniques un nouvel asservi développé sur une base technique similaire et conçu pour marcher sur les plates-bandes des skytracers : le Skylos.

Dylan de Matteo, chef produit chez Claypaky pointe les nouveautés du stand dans cette vidéo.


Skylos

Si le projecteur en lui-même pourrait s’apparenter à une imposante lyre de type beam, son nom ne laisse que peu de doutes quant à ses aptitudes : le Skylos est bel et bien un skytracer, mais pas seulement ! Sous son imposante tête où prends place en sortie une énorme lentille en verre de 30 cm de diamètre se cache un puissant moteur de lumière à base de sources laser et les premiers chiffres sont surprenants ! Avec une consommation électrique de 600 W, Claypaky affirme pouvoir rivaliser avec les lampes xénon de 4 000 W qui équipent beaucoup de searchlights !

Premier contact avec le Skylos, nouvelle création Claypaky dans la catégorie Beam/FX.

Si jusqu’à présent un certain nombre d’appareils de type beam proposaient une alternative aux skytracers sur des projections de courtes distances, c’est sur de longues portées que le flux n’arrivait pas à rivaliser avec celui d’une source au xénon.
La promesse n’est pas rentrée dans l’oreille d’un sourd et l’on a hâte de pouvoir tester la bête dans des conditions plus exhaustives que celles d’un salon et ainsi pouvoir gratouiller les nuages et au-delà !

Mais revenons aux fonctions de l’appareil. À la différence du Xtylos qui est équipé d’une source laser RGB où chaque couleur primaire est pilotable, le Skylos à recours à une roue de 15 couleurs pour colorer son faisceau.
Une roue de gobos interchangeables prend place pour animer le faisceau de même que plusieurs prismes superposables tels qu’un 6 facettes rotatif, un linéaire lui aussi rotatif et un 4 facettes fixe. Les combinaisons obtenues promettent de puissants effets “moonflower”.

Le projecteur dispose d’un module autorisant un petit réglage de zoom entre 0,5 et 5° d’ouverture. Un filtre frost “soft edge” de 5° prend également place à bord. Préposé aux extérieurs de par ses aptitudes, le Skylos se retrouve estampillé IP66 mention “marine”, prévue pour résister aux sévices de la corrosion. Enfin l’asservi dispose d’un système interne de régulation en température lui autorisant un fonctionnement lors de froids polaires (– 40 °C au plus bas).


Midi B FX

Le Midi B FX au look quelque peu néorétro intergalactique.

Autre nouveauté Claypaky, toujours dans le même esprit “spatial” mais cette fois-ci avec une interprétation plus théâtrale, le Midi B FX, est une lyre wash que l’on pourrait qualifier “d’upgrade FX” du Midi B.
Il s’agit ni plus ni moins d’un Midi B classique auquel on a greffé une extension circulaire ajourée, de même diamètre que la tête, extension amovible qui intègre plusieurs liserés led RGB pilotables indépendamment.

Si l’effet est amusant, Claypaky a heureusement pensé à un système de démontage rapide du module, celui-ci ne semble en effet pas compatible avec un faisceau autre que serré sauf pour créer des effets à travers les trous des carters plastiques.


Plus d’informations sur le site Dimatec et sur le site Claypaky

LumenRadio et Wireless Solution, pour le meilleur

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Création conjointe, séparation, rachat et fusion, la saga du DMX sans fil ne pourrait pas s’écrire sans LumenRadio et Wireless Solution, les deux constructeurs suédois engagés dans une relation passionnelle depuis 2004.
Il y a 20 ans, Niclas ‘The Brain’ Norlén et Niclas ‘The Gain’ Arvidsson fondent Wireless Solutions et partagent 5 ans à développer leur système de DMX HF avec le protocole AFHSS (Adaptative Frequency Hoping Spread Spectrum).

Les deux marques sont désormais réunies, sous l’appellation commune Wireless DMX.

En quête de perfection, Niclas Norlén quitte Wireless Solution pour fonder LumenRadio avec une telle série d’innovations que la marque devient une référence chez la majorité des fabricants de projecteurs. Ces derniers finissent par intégrer les modules CRMX de LumenRadio pour remplacer les W-DMX de Wireless Solution au sein de leurs projecteurs.

Malgré tout la société de Niclas Arvidsson continue à couvrir nombre de besoins pour des applications légères. En 2020 LumenRadio, auréolé de sa réputation, se décide à racheter Wireless Solution, et intègre au sein de ses puces les 2 technologies. La société de Niclas Norlén propose aujourd’hui des transmetteurs et récepteurs DMX HF des deux marques.

A LumenRadio les systèmes dédiés aux installations fixes ou aux événements premium, à Wireless Solution les appareils plug-and-play à tarif très abordable. Les puces radio OEM pour les fabricants tiers, dont les fameuses TimoTwo, gardent la bannière LumenRadio mais intègrent dorénavant les 2 protocoles.
Une fusion complétée le 1er mai 2023 par un réseau de distribution international commun aux deux marques, et ce premier salon du Prolight+Sound où leurs couleurs sont réunies sur le même stand.

Côté LumenRadio, les Galileo RX et TX sont étudiés pour les installations fixes.

Galileo RX et TX

Les Galileo RX et TX sont l’équivalent du Luna pour les installations fixes. C’est-à-dire un émetteur (TX) ou un récepteur (RX) DMX et RDM 1 univers, en protocoles CRMX, CRMX2, W-DMX G3 / G4 / G4S / G5, plus Bluetooth 5.0 pour la configuration.

Toutes les fonctionnalités des derniers appareils LumenRadio sont présentes dans ce boîtier au format rail-DIN de 2 unités : Cognitive Coexistence, RDM sans-fil, latence de 5 ms, cryptage 128 bits, bande de fréquence entre 2402-2480 et sortie adaptative de 7 à 280 mV.

Plusieurs transmetteurs Galileo peuvent opérer dans le même espace sans perturbations, jusqu’à 8 univers en CRMX2, avec une configuration rapide grâce à l’application CRMX Toolbox pour iPhone ou Android. L’appairage par Linking Key permet une installation rapide entre émetteur et récepteur, tandis que pour les zones plus grandes à couvrir, une fonction de mise à jour spécifique permet de convertir les récepteurs Galileo en répéteurs.
Le connecteur antenne est au format RP-SMA, l’alimentation s’effectue sur un bornier en 12-24 V AC-DC et le DMX est en 3 connecteurs à visser.

Wireless Solution

Côté Wireless Solution, les prototypes des Orb TX et RX sont présentés en avant-première.

Orb TX/RX

En avant-première mondiale, LumenRadio présente les Orb RX/TX, un couple d’émetteur/récepteur plug-and-play à tarif plancher. Encore sous forme de prototype, l’Orb RX et l’Orb TX pourront transmettre un univers DMX et seront compatibles avec les protocoles LumenRadio et Wireless Solution (en étant sans doute équipés des puces TimoRX et TimoFX).

Ni menu, ni écran, ces appareils se voulant les plus simples à utiliser. Un simple bouton permettra leur appairage, avec plusieurs voyants d’indications. Il n’est pas prévu pour le moment de les configurer via Bluetooth et l’application CRMX Toolbox.
Un connecteur DMX 5 broches est inclus, tout comme un port USB-C pour l’alimentation.
En production au 4e trimestre, ils seront sans doute disponibles pour la fin d’année.


Le Stick RX est le plus petit des récepteurs DMX HF à être compatible LumenRadio et Wireless Solution.

Stick RX

En complément du duo Orb Tx et Rx, un récepteur individuel ultra-léger, hyper-compact et Plug&Play est en cours de finalisation.
Le Stick RX fait la taille d’un connecteur DMX, possède un port USB-C pour la charge, un bouton pour l’appairage et une led d’état.

Idéal pour rendre un projecteur Wireless en quelques secondes, le Stick RX avec un prix d’achat autour de 250 € devrait trouver sa place en tournage ou sur les petits évènementiels tout-terrain.

Les gammes LumenRadio et Wireless Solution sont disponibles en France auprès d’ETC France, LCA, FreeVox et Robe Lighting France.

Robert Juliat déploie la 4C

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le Stand Robert Juliat lors du Prolight+Sound 2023.

Après un an de développement et de tests autour de son dernier module led couleur, Robert Juliat s’apprête à déployer toute sa gamme 4C. Découpes, Trappe Sully et Fresnel sont prêts à être livrés en quantité, grâce à une gestion des stocks et des chaînes d’assemblage du fabricant français.

Sully4C

Les premiers projecteurs équipés du module led Sully à quatre couleurs s’apprêtent à sortir des usines de Fresnoy-en-Thelle. Ce premier transport inaugural verra les découpes 650 SX 4C partir à la rencontre de leurs premiers utilisateurs, séduit par le firmware RJ Color.
Pour garantir un approvisionnement constant et dans la durée, Robert Juliat a préféré redimensionner les quantités de certaines cartes électroniques, tout en décalant la sortie initialement prévue. Toutes les commandes pourront ainsi être rapidement pourvues, les Fresnel 315L 4C et les moteurs de conversions halogène/led T/650DSX4X suivant les découpes Sully.


Pour rappel, les blocs leds Sully 4C proposent un mix de 200 Watts de leds en 4 couleurs : rouge, vert, bleu et lime avec 3 niveaux de blancs calibrés pour reproduire fidèlement les sources halogènes 3 000 et 3200K, ainsi que les lampes à décharge en 6 500 K. Ces sources sont optimisées à la fois en termes de spectrométrie, avec un IRC dépassant les 94, mais aussi en flux et gestion thermique. La fiabilité et la tenue dans le temps sont ainsi assurées.
La puissance du soft imaginée par Robert Juliat permet une des gestions colorimétriques les plus complètes à ce jour. Outre un réglage CCT de 1700 K à 10 000 K et 300 références de filtres couleurs en mémoire, elle donne accès aux contrôles du Delta UV, à la transmission et saturation des gélatines virtuelles et leur transition temporelle.

Pour les plus précis, il est possible de travailler en couleurs directes, RGB, CIE ou HSB, en privilégiant la qualité ou la luminosité et même de suivre la courbe la Planck lors des changements d’intensité, pour simuler le comportement d’une vraie gel.

Alors que l’immense majorité des théâtres organisent leur passage à l’éclairage led, Robert Juliat fait encore une fois le pari de la qualité française et de l’ingéniosité pour rester fidèle à ses valeurs.
Les projecteurs Sully 4C sont imaginés et conçu en France, dans l’Oise.

Plus d’infos sur le site Robert Juliat