Ad
Accueil Blog Page 92

Le Labo 2020 du Festival de Saintes avec Astoria et d&b

0

Inutile de vous faire un dessin, on savait faire du son et de la lumière, il va falloir désormais apprendre à le faire autrement et lors dune belle après-midi d’été en Charente-Maritime, on nous a présenté une des possibilités. Saintes abrite chaque été depuis 1972 son festival de musique classique appelé sobrement le Festival de Saintes.

L’Abbaye aux Dames dont on devine l’église abbatiale. Les transats sont aussi plaisants que mal placés car en dehors du dispositif immersif. On devine la régie tout à droite et bien sûr l’écran et le système frontal à gauche.

Son problème est que les très beaux concerts se tiennent dans l’abbatiale de l’Abbaye aux Dames, un lieu aussi magique que petit et forcément clos. Impossible cette année d’y accueillir du public. La solution est venue de la création du Labo 2020, une façon nouvelle et inédite de partager un concert en réduisant le confinement et en luttant contre l’aérosolisation propre aux lieux clos tout en permettant au plus grand nombre de profiter d’oeuvres intemporelles.

L’idée est d’effectuer une captation de chaque oeuvre et de l’exploiter ainsi en télé, web, radio en léger différé et pour le public sur place. Ce dernier peut librement profiter des répétitions et de la captation dont on entend le son dans le système, et le soir venu, ce même public prend place dans la plus pure tradition saintaise dans les jardins de l’abbaye et savoure son plateau repas et son concert sur grand écran.
Cette idée a été complétée par un déploiement à 360° Soundscape d&b afin de recréer pour le public, une acoustique rappelant celle de l’abbatiale. Et le pire c’est que ça marche ;0)

La Saintes équipe démasquée uniquement pour la photo. De gauche à droite : Denis Pelletier le gérant d’Astoria, Julien Biscondi, technicien freelance au mix FOH et à la vidéo pour Astoria, Philippe Lechelle du support technique d&b et un quasi local de l’étape venu durant ses congés, Guillaume Huard technicien d’Astoria et enfin Mathieu Delquignies, un autre vacancier, parfois en charge des formations d&b et bien plus encore.

C’est Astoria, un prestataire charentais idéalement placé entre Angoulême, Cognac et Saintes qui a été chargé de ce challenge avec la complicité de d&b France et d’un certain Matthieu Delquignies qui s’est arrêté sur la route des vacances pour nous raconter cette belle aventure sonore.

Le son direct

Premier coup de bol, on nous autorise à entrer dans l’abbatiale en pleine captation des 2è et 5è Symphonies de Beethoven, 250è anniversaire de sa naissance oblige. On est dos aux caméras. Shhhhhhhtt… L’Orchestre des Champs-Elysées occupe tout l’espace et surtout excite les murs par sa puissance sonore.
Les lieux ne sont pas idéaux pour un symphonique et on se prend à compter les secondes de TR. Immense avantage, durant ces quelques minutes, on absorbe le plus possible de sensations sonores et visuelles, on s’imbibe de ces œuvres très connues et prenant ici un tout autre relief.

L’Orchestre des Champs-Elysées dirigé par Philippe Herreweghe en pleine action. Le son est divin et à la fois très chargé. Pour des raisons sanitaires, le public est exclu et l’orchestre prend ses aises, mais normalement il devrait être dans le transept et le public à sa place.

Quelques photos et mesures de SPL plus tard (84 dB LEQ A en direct), nous ressortons et allons nous placer dans le jardin au cœur du dispositif à 360° pour écouter le rendu qui associe frontal et immersif et que mixe Julien Biscondi, un free-lance travaillant pour Astoria, sur une CL5 en récupérant un flux Dante du repiquage réalisé par Radio France et là…

Flashback

Mais revenons en arrière quelques instants. Profitant de la présence de Mathieu en plus de Julien, on leur pose quelques questions avant de pénétrer dans l’abbatiale.

SLU : Est-ce possible de modéliser une salle comme celle qu’on va visiter avec la matrice DS100 ?

Julien Biscondi : Non, les réverbérations sont à convolution. On a choisi un type de salle qui correspond à ce qu’on veut entendre et on a agi sur les paramètres qui sont à notre disposition.

La matrice DS100 surplombée par un Ghost2 et une passerelle réseau DS10 de d&b.

Mathieu Delquignies : Il y a un paramètre qui agit comme un time stretch sur la réponse impulsionnelle qui te permet de faire varier le temps des premières réflexions et modifie la taille de la pièce et un second qui agit sur l’énergie entre avant et arrière pour pouvoir se localiser.

Julien Biscondi : Et on peut régler l’effet puisqu’il est placé sur un départ d’aux par entrée.

SLU : Quel choix as-tu fait pour ta salle virtuelle et champêtre ?

Julien Biscondi : On n’a pas voulu trop jouer la copie de la salle mais plutôt offrir à chacun quelque chose d’intelligible et un peu moins brouillon que ce qu’on va entendre. Ce matin un habitué du Festival nous a dit qu’hier il avait préféré la captation jouée à l’extérieur au le son naturel qu’il entend chaque année.

Retour à Beethoven

…et là, c’est la claque. Julien nous joue la 5è Symphonie de Beethoven qu’il vient de mettre en boîte en guise de Virtual Soundcheck. Le contraste avec le direct qu’on vient d’entendre est saisissant, presque cruel. D’abord les micros sont remarquables et les préamplis le sont tout autant ce qui, de la part de Radio France est normal.
Le placement desdits micros est aussi bien choisi. Deux couples, un proche et un plus éloigné restent malgré tout sagement fermés sur la console de Julien et ce sont ceux par pupitre qui sont le plus mis à contribution. En outre le principe même de couple ne fonctionne pas trop quand on mixe « dans l’air » avec une matrice.

Le frontal avec 4 points en Y8 et Y12 pour la boîte du bas, alignés par l’Array Processing à raison de 3 dB d’atténuation par doublement. Pas facile pour aussi peu de têtes mais pourtant très joli résultat.

La restitution amplifiée est définitivement crédible et extrêmement naturelle. On a beau sortir de l’abbatiale, la sobriété, la simplicité et pour tout dire l’élégance du rendu étonnent. Le symphonique sonne comme il le ferait dans une belle salle de musique classique et pas dans une abbatiale même si on entend encore pas mal le TR bénédictin. Le bas du spectre est beaucoup mieux construit et « assis » que celui entendu quelques minutes plus tôt dans la pierre. Et une fois encore plus juste.

Certes faire jouer un symphonique dans un lieu avec un tel TR est un choix fort, mais la version amplifiée avant même que nous parlions de l’apport de Soundscape, est un choix non seulement indispensable pour préserver le festival durant le C-19, mais surtout acoustiquement très judicieux. Un rapide passage par le mix stéréo effectué pour la diffusion radio de la même œuvre rappelle la tristesse de cette représentation du son, surtout en classique. C’est pourtant un bon mixage, mais il sonne comme une œuvre de César. Tout réduit.

L’enfilade de sept T10 par côté, suffisamment éloignées des premiers spectateurs pour que leur influence se mêle aux boîtes adjacentes. Une seconde vie pour ces toutes petites têtes

Comme nous avons du temps et le public qui déambule autour de nous ne semble pas gêné par nos tripatouillages, nous revenons à la version Soundscape mais sans la corolle à 360°.
Adieu notre bel espace et tout cet air qui nous caresse les oreilles et la nuque et rend plausible une œuvre comme la 5è en plein air.
C’est joli devant, mais définitivement sec comme du vieux pain. On remet la corolle mais en algo « cathédrale » non optimisé.

Ça ne ressemble pas à l’abbatiale, on perd en crédibilité vis à vis de l’oeuvre et les notes s’entremêlent sans fin. C’est long 5,7 secondes de TR. Le choix opéré par Julien Bisconti est donc totalement justifié même auprès d’organisateurs qui prônent les instruments d’époque dans les pierres d’époque, mais qui ont su apprécier une solution technique maitrisée et respectueuse.

Le système d&b

Cette solution consiste en un déploiement frontal de quatre fois quatre Y, dont trois Y8 et une Y12 en bas de ligne, peaufinés par une touche d’Array Processing (-3 dB par doublement de distance), soutenus par huit Y-Sub alignés au sol et complétés par quatre front fills en Y10P pour les deux centraux et Y7P pour les deux extérieurs.

Les Y-Sub, très importants pour apporter toute l’assise nécessaire à des lignes courtes. Remarquez aussi les deux Y10P et Y7P.

La corolle immersive est constituée d’un total de 20 têtes. Sur les deux côtés, quatorze T10 et à l’arrière six E8. Ce mélange de références ne pose en définitive pas réellement de problème du fait de la nature « paisible » du message sonore reproduit par les deux modèles même si les E8 coaxiales manquent un peu de portée. L’ensemble alimenté par la matrice DS100 elle même recevant ses futurs objets par la CL5 Yamaha de Julien.

Une vue de la « salle ». On voit distinctement la corolle de boîtes latérales et arrière. L’immersion est parfaitement bien dosée, et que l’on soit placé au centre ou sur les bords de la zone de couverture, on n’est pas distrait par le message réverbéré. La toile assez haute et pointée vers le système, ne gène pas la diffusion.

SLU : Le flux Dante est délivré par Radio France..

Julien Biscondi : Oui, on leur a demandé de nous fournir ce format et ils le convertissent pour nous. Le repiquage est quasi tout Schoeps sur des préamplis Lawo, autant te dire que je reçois de l’excellent son. 23 micros en tout. La seconde partie du Festival aura lieu sans captation, on effectuera donc nous même la prise.
J’effectue juste quelques points d’EQ et je gère très légèrement la dynamique mais pour le reste je ne modifie ni dénature rien. On cherche surtout à placer nos objets et trouver les bon réglages pour la construction de notre «salle»

Une première par objet

Julien en plein boulot de prépa. Grand bravo à lui pour sa patience et son courage. Il comprendra ;0)

SLU : Tu avais déjà mixé par objets?

Julien Biscondi : Non, c’est une première avec ce festival. Je découvre avec beaucoup de plaisir l’absence de sommation avec tout ce que cela implique de qualité et de dynamique en plus. C’est un peu déroutant mais très agréable.

Je ne sais pas ce qu’il y a dans la machine pour que cela soit aussi cohérent et en phase mais je trouve que les sources sont encore plus précises avec Soundscape que sans, et ce sont les mêmes enceintes. Peut être est-ce dû à l’absence de sommation dans la console.
Enfin la réverbération naturelle de la salle sortant par le frontal se marie bien avec celle issue de la corolle en couleur et en temps. Tous ces détails font que les chefs d’orchestre sont intéressés voire séduits. On travaille ainsi à cause du Covid, mais peut être cela donnera-t-il des idées au Festival pour les 50 ans. Ce sera en 2022.

SLU : Est-ce que d&b France a participé à cet événement ?

Mathieu Delquignies : Astoria a entièrement géré la partie matérielle. Toute la diffusion leur appartient et la matrice vient d’Eurolive à Rennes (Bob & les amis, si vous nous écoutez!). De notre côté nous avons assuré la formation du personnel à l’utilisation de Soundscape. Je suis venu il y a une quinzaine sur site. Nous avons monté une configuration et durant 48 heures nous avions a parcouru le plus possible de sujets pour leur permettre d’être rassurés et autonomes.

L’Abbatiale sans public. Triste et pratique à la fois pour laisser libre court à son imagination et permettre de faire tous les essais de placements entre orchestre, chef et captation.

SLU : Julien, tu es freelance pour Astoria…

Julien Biscondi : En charge du son et de la vidéo…

SLU : Les deux ? Quelle branche as-tu commencé en premier ?

Julien Biscondi : Le son par envie et puis le hasard a voulu que mes parents me poussent à me former en son. Comme il me semblait déjà avoir des bases suffisantes grâce au terrain, j’ai pris l’option vidéo et là j’ai bien appris. Ça m’arrive donc souvent de travailler les deux et cette polyvalence m’a aidé à sortir du confinement. On intervient en ce moment sur des opérations qui n’étaient pas prévues et celles qui l’étaient ont été annulés. Et il y a beaucoup de vidéo.

SLU : Tu es très mobile ?

Julien Biscondi : Je ne vais quasiment jamais à plus d’une heure et demi de chez moi. Ce n’est pas une volonté en tant que tel mais j’ai assez de boulot dans la région et en même temps ça m’arrange ;0)

Une des E8 arrière, dos à la régie. Le public est en place, Ludwig va bientôt retentir.

SLU : Où as-tu appris à mixer du classique ?

Julien Biscondi : (sourire) Ce n’est pas du tout ma spécialité et j’ai eu peur du public de mélomanes qu’on trouve à Saintes.
A part ce festival, les occasion de travailler le classique sont assez rares ici, surtout pour moi. Il était donc question qu’il y ait un mixeur en plus de Guillaume Huard (Technicien son permanent d’Astoria) et moi même en vidéo et support système.
Pour diverses raisons ce mixeur n’est pas venu, du coup je me suis lancé et comme tout est différent avec Soundscape, je me suis entièrement fié à mes oreilles et j’ai essayé de faire quelque chose d’assez naturel…

SLU : Comment as-tu positionné tes objets ?

Julien Biscondi : Au début on a voulu mimer le plan de scène, mais ça ne marche pas trop puisque la distanciation a aussi écarté des pupitres. Pareil pour la nature du son des instruments anciens. La quantité d’aigu est assez faible, j’ai donc respecté ce timbre particulier dans mon mix.

SLU : Aucun effet en plus de la réverbération naturelle et celle à convolution En-Space de la DS100 ?

Julien Biscondi : Non, en revanche j’ai placé une compression légère et j’ai laissé les contrebasses vivre sans modifier leur rendu. La précision du grave est due au niveau d’envoi dans la corolle plus faible que le reste de l’orchestre et à un son frontal un peu plus fort (Excellente idée. Les subs ajoutent le moelleux nécessaire).

Astoria

Nous profitons de quelques minutes passées avec Denis Pelletier le gérant d’Astoria, Guillaume Huard aussi d’Astoria et Philippe Lechelle de d&b autour d’un dîner que le pauvre Julien a dû zapper (voir ci-dessous) bloqué sur sa régie mêlant son et vidéo.

Denis Pelletier

SLU : Comment se passe cet été pour Astoria ?

Denis Pelletier : Juillet très bien et on profite d’une semaine de break pour se former au réseau grâce à Whiti Audio Formation qu’on accueille dans notre dépôt. On sera 11 techniciens et régisseurs, notre écosystème entre gens issus de lieux où l’on travaille et techniciens qu’on emploie. On a investi dans du Ghost et comme on sait que c’est l’avenir, on prend le temps qu’il faut.

SLU : Août ?

Denis Pelletier : Les deux dernières semaines on bosse à fond. De l’événementiel et le Festival du film francophone d’Angoulême. On équipe pour eux une salle en 5.1 Du T10 et du E8 sur les côtés. On équipera aussi l’Espace Carat du Parc Expo, l’équivalent Zénith d’Angoulême en 5.1 mais là ce sera du V et du Y.

Pour la rentrée on a sorti pas mal de devis en événementiel. On nous demande beaucoup de visio et de captation. Tout est bien entendu soumis à la manière dont le virus va repartir. On a très peu emprunté et on bosse un peu donc pour le moment ça va. Hier on était au Festival Drôles de Rues à Jonzac avec Skip the Use et Sanseverino. Nos clients notamment prennent de nos nouvelles donc c’est rassurant.

SLU : Comment sélectionnez-vous vos intermittents ?

Denis Pelletier : Très simplement. On appelle ceux qui participent au développement de la société et s’intègrent à fond. On répartit les postes pour que tout le monde s’y retrouve sur le peu d’événements que l’on a.

Amarum in fundo…

Pour des raisons qui ont à voir un peu avec la technique, forcément avec l’humain, certainement avec le temps qui a manqué et un peu avec la malchance, le soir de notre venue à Saintes, Julien n’a pas disposé du repiquage en multipistes monté à l’égal de la captation image, elle même éditée. La diffusion du concert au public a donc été faite à partir du mix stéréo télé.

La position des objets dans En-Scene pour La Passion. Si vous regardez attentivement, les deux les plus excentrés sont ceux qui ont été attribués aux deux capteurs d’une tête Neumann KU100. Elle n’a en définitive pas été utilisée mais écoutée au casque pour comparer le son dans l’abbatiale et dans le dispositif Soundscape. Julien précise que : « la localisation et le sentiment de « naturel » sont finalement assez proches, comme si on permettait à une audience de 600 personnes de profiter d’une même position d’écoute. »

Cela n’enlève en rien la qualité sonore que nous avons appréciée toute la journée, l’originalité artistique de la démarche et l’intérêt de cette exploitation en mode «Labo 2020» d’autant que, quelques jours plus tard, Julien et les équipes d’Astoria, ont pu faire un super travail sur la Passion selon Saint-Jean de Bach par l’ensemble Vox Luminis.

Leur disposition étant en cercle quasi fermé, ils ont positionné le public à la place du chef, avec les sources autour du lui. Et ce parti pris circulaire a été concluant pour la technique, les artistes et le directeur artistique du festival, ainsi bien sûr que pour le public.

Nul ne sait où en sera le virus l’année prochaine, mais Le Labo 2020 mérite d’évoluer en Le Labo 20XX tant le potentiel offert par le mix par objets sur du classique et en extérieur est intéressant et dispose d’un gros potentiel artistique.
Chapeau à d&b pour la qualité du rendu de la DS100, objets comme réverbération. On a hâte d’entendre la grande sœur ! Merci enfin à Astoria et au Festival de Saintes pour leur accueil et la qualité des moments qu’ils offrent.

La preuve en images avec leur aftermovie 2020 :


Et d’autres informations sur :

– Le site Astoria Live
– Le site d&b Audio

 

Ayrton et Robert Juliat rentrent au lycée Waterford. USA

0

L’installateur Clearwing Systems Integration a fourni la conception et l’intégration des systèmes pour la mise à niveau de l’éclairage LED de l’auditorium de la Waterford Union High School et a choisi des poursuites Roxie2 Robert Juliat et des spots à couteaux Diablo Ayrton.

© Clearwing Systems Integration-Waterford Union High School

La Waterford Union High School est située à environ 40 km au sud-ouest du bureau de Clearwing à Milwaukee. Clearwing avait pour mission de moderniser tout le parc lumière du lycée, de l’éclairage tertiaire aux projecteurs scéniques en remplaçant des lampes tungstène par des luminaires à leds.

« La flexibilité et les performances ont été les facteurs les plus importants dans le choix des luminaires, ainsi que les économies d’énergie et la réduction des coûts d’entretien associés au passage aux leds, déclare Mitch Van Dyke, chargé de l’Ingénierie chez Clearwing Systems Integration. L’école nous a fait confiance pour optimiser les performances en fonction de son budget. »

Clearwing a installé en fixe les Spots / Profile Diablo Ayrton dans l’auditorium de l’école. Ils sont sollicités pour les productions théâtrales des étudiants, les réunions administratives et un camp de théâtre d’été, ainsi que loués en accueil.
Ayrton Diablo est un spot à couteaux très compact, léger, très lumineux et un des plus efficaces de sa catégorie. Pesant un peu plus de 20 kg, avec un flux très élevé de 19 000 lumens à partir de sa source de 300 W, Diablo est polyvalent et riche en fonctionnalités.

Sa source à leds en version S génère une lumière blanche métallique calibrée à 6500K et en version TC, une température de couleur de 5700K avec un CRI natif supérieur à 90 et un TM30 élevé.
« L’école avait besoin d’un projecteur motorisé très polyvalent pour ajouter à son éclairage théâtral traditionnel, note Van Dyke.


© Clearwing Systems Integration-Waterford Union High School

La vaste plage de zoom du Diablo (7-53°), le mélange de couleurs et le module découpe de haute qualité, le tout enveloppé dans un design élégant, constituent un choix solide pour compléter le parc conventionnel.

Van Dyke précise que la taille du Diablo était également importante : « L’école voulait un projecteur motorisé capable de faire la face, des projections de gobos et du wash dans une petite taille qui s’intègre parfaitement sur le gril.

Clearwing a aussi opté pour des poursuites Robert Juliat Roxie2 pour répondre aux besoins de plusieurs lieux de l’école, y compris l’auditorium, la salle de sport pour les assemblées et l’espace qui accueille les spectacles. Roxie2, le premier projecteur LED de Robert Juliat, a été développé en pensant aux écoles et aux petits budgets.

Cette poursuite compacte de 300 W est la solution écoénergétique idéale pour les salles qui souhaitent réduire leurs coûts de fonctionnement sans compromettre la qualité. Roxie offre un excellent rendement lumineux, une plage de zoom de 11 ° à 20 ° et un flux comparable à la plupart des spots à décharge de 575 W du marché.

© Clearwing Systems Integration-Waterford Union High School

« Les Roxie sont portables contrairement aux vieux spots qui étaient gros et massifs », explique Van Dyke. « Elles fonctionnent sur une ligne standard de 15 ampères et ont un très bon rendement. Le rapport de zoom est adapté à la taille du théâtre, de la salle de sport et de l’auditorium. Et elles sont faciles à utiliser pour les opérateurs étudiants qui n’ont pas nécessairement beaucoup d’expérience.
De plus, le directeur technique a adoré avoir un contrôle DMX sur le gradateur. Leurs petites dimensions, leur efficacité et leur facilité d’utilisation nous font penser qu’elles conviendront parfaitement pour les années à venir. »

« Nous avons été ravis d’aider Clearwing à sélectionner l’équipement qui convient parfaitement à la Waterford Union High School, déclare Aaron Hubbard, directeur régional des ventes d’ACT Lighting. Les Diablo Ayrton et Roxie Robert Juliat sont sûrs d’offrir la flexibilité et les performances que l’école a souhaitées. »

Plus d’infos sur :

– Sur le site Axente distributeur d’Ayrton
– Sur le site Ayrton
– Sur le site Robert Juliat

 

Jordan Magnée créé une matrice en Atom X4 GLP pour Izïa

0

Plus connue sous son nom de scène Izïa, Izïa Higelin a récemment effectué une tournée de 24 dates intitulée Citadelle. Son éclairagiste, Jordan Magnée, inspiré par l’Atom X4 GLP une matrice inclinable de 96 Atom (sur un total de 124 projecteurs) pour donner vie à la scénographie.

S-Group qui fournissait l’équipement, a investi dans l’Atom spécialement pour cette tournée. Le zoom 34° à 3,5° de ce petit projecteur qui embarque une source LED fullcolour de 30 W, permet de faire agréablement varier la taille volumétrique du faisceau.

Cette tournée a démarré avant la crise du Covid-19 quand les mesures de sécurité plafonnaient les “rassemblements” à 1 000 personnes. La date de l’Olympia a donc été annulée et Izïa a alors pris la décision de jouer deux concerts consécutifs à “La Vapeur” à Dijon, accueillant 500 spectateurs pour le premier concert et 700 personnes à 21 heures.

C’était la première collaboration entre Izïa et Jordan Magnée. « Pour rester dans l’esprit du nouvel album, elle a souhaité repartir de zéro pour constituer son équipe. » Jordan a adopté les Atom X4 sur la recommandation d’un autre éclairagiste. « Je cherchais un projecteur compact pour être intégré dans une matrice, avec un flux lumineux suffisant pour passer à travers le flux des autres projecteurs. Je les ai testés au “Studio” de S Group. La qualité de leur faisceau et leur rapport de zoom m’ont immédiatement séduit. »

« Je cherchais à obtenir un look rock’n’roll dans l’esprit “retour aux sources” en envoyant du plafond de scène soit un wash parfaitement homogène, soit une forêt de faisceaux quasiment verticaux comme des faisceaux de PAR, à l’ancienne. Nous avons même accentué la ressemblance en ne sélectionnant que du blanc chaud sur les trois premiers titres, et en n’utilisant de la couleur qu’après, comme une belle surprise. »

Le décor a été conçu pour être évolutif, explique Jordan. « Pour les plus grandes salles, la matrice pouvait être étendue, et dans les lieux où le plafond n’était pas assez haut, elle était déployée à l’horizontal ; les cadres rectangulaires de huit atom ont ensuite été installés à 60 cm du sol. Bien sûr, cette version est plus « frontale » du point de vue de l’audience, mais au moins nous avions toujours la possibilité d’utiliser les effets de pixels et bénéficier de l’impressionnant rapport de zoom de l’Atom. »

Jordan Magnée (à gauche) et Etienne Gennatas.

Jordan Magnée a été épaulé par Etienne Gennatas (opérateur grandMA3), et collaborateur de longue date. Chacun des Atom X4 était programmé en mode complet de 9 canaux, contrôle de mélange de couleurs RGBW, plus zoom et gradateur / stroboscope.
Jordan précise : « J’utilise le logiciel Resolume pour envoyer les données afin que la matrice réagisse directement au contenu créé spécifiquement pour ce spectacle. »

S-Group a été très performant, explique-t-il, rapide pour l’accroche et pour les dérivations de la matrice. « Nous avons dû trouver comment installer le système rapidement à chaque date, tout en conservant la possibilité d’avoir deux configurations. »

Ils ont trouvé qu’assembler un treillis d’échelles de 290 mm était le moyen le plus intelligent et efficace pour supporter les Atom qui s’intégraient parfaitement dans ce type de cadre, tout en laissant l’espace nécessaire pour les blocs d’alimentation externes.

Pour l’Atome X4, plus généralement vu en installation fixe, il s’agissait d’un déploiement original.
Le responsable France de GLP, Bruno P. Souchaud, se souvient des 178 atomes X4, fabriqués dans un blanc RAL spécifique, qui ont été vendus pour une exposition fixe de Pierre Cardin il y a quelques années.

En conclusion, Jordan Magnée se dit ravi de la dynamique créée par la matrice des Atom X4 et de leur fiabilité. « Après une douzaine de concerts, nous n’avons rencontré aucun problème.” Sauf nouvelles recommandations, la tournée reprendra en octobre.

Plus d’infos sur :

– Le site GLP
– Le site de Jordan Magnée
– Le site de S Group

Nouveaux Cyclos led Prolights ECLCYC

0

Puissantes et précises, équipées de leds RGB+ blanc chaud à haut rendement, les nouvelles barres led Prolytes visent la qualité colorimétrique avec des valeurs d’IRC supérieures à 92, R9 et TCLI > 93. Leur système optique large et asymétrique assure l’éclairage uniforme de cyclorama et une utilisation en bain de pieds.

Les cyclos led Prolights ECLCY existent en deux longueurs : 50 cm et 1 m.

Les barres led ECLCYC existent en deux longueurs : 50 cm pour l’ECLCYC050 et 1 m pour l’ECLCYC100 qui permettent de résoudre tout besoin sur scène, plateau et studio TV.
Elles sont discrètes avec seulement 12 cm de haut, 15 cm de profondeur et assurent un éclairage uniforme de cyclorama sans qu’il soit nécessaire de les accoler.

Le fabricant préconise jusqu’à 3 mètres d’espacement entre elles avec un recul de 1 à 3 mètres en fonction de la surface à colorer et de l’éclairement souhaité. Car le rendement de ces engins est assez exceptionnel : plus de 80 lm/W. Pour la version 1 m, équipée de 330 W de leds, Prolytes annonce 27 000 lumens en sortie de l’optique asymétrique 80° x 40°.


Les leds RGBW génèrent classiquement une grande variété de couleurs contrôlées en 16 bits, réglables en mode manuel ou sélectionnable dans une roue de couleurs virtuelle. La plage de blancs de 2800 à 6500 K assure le respect de restitution des couleurs avec des indices élevés :

– IRC : > 93 (@ 3 200 K) / > 92,6 (@ 5 600 K)
– R9 : > 88 (@ 3 200 K) / > 93,7 (@ 5 600 K)
– TLCI : > 91 (@ 5 600 K)
– TM30 Rf/Rg : 89,8/106 (@ 5 600 K)


En bain de pieds ou projecteur de cyclorama, écran ou rideau de scène, elle assure un éclairage uniforme de qualité.

Plusieurs systèmes optiques sont adaptables en sortie. Le filtre standard 80 x 40° (H x V) et les filtres optionnels 40°, 10 x 60° et 30 x 60° en fonction de vos besoins. Des volets coupe flux sont aussi disponibles en option.

Sur chaque flanc, les embases d’alimentation PowerCON et signaux de commande XLR5 et RJ45, entrées d’un côté et sorties à l’opposé.

Les studios bénéficieront d’un ajustement du niveau green/magenta et d’un réglage de la fréquence PWM entre 600 Hz et 25 kHz garant de l’absence de scintillement à l’image.

Les ECLCYC se contrôlent en DMX RDM, Art-Net, W-DMX sur prises XLR5 et RJ45, in-out situées sur les flancs de la barre. La gradation en 16 bits utilise 4 courbes. Enfin, refroidies par convection naturelle, elles assurent un parfait silence de fonctionnement.


Grâce aux platines Oméga fournies en standard, on peut lui adapter une lyre optionnelle avec commande par perche.

Plus d’infos sur le site ESL

 

Meyer Sound annonce la sortie de MAPP 3D

0

Meyer Sound annonce la sortie de MAPP 3D, la maj la plus importante de son outil de prédiction acoustique depuis son lancement en 2001. MAPP 3D fonctionne sur Mac et Windows sur les ressources de l’ordinateur et est téléchargeable gratuitement sur le site de Meyer. Comme son nom l’indique, MAPP 3D fournit des rendus tridimensionnels très précis de la performance prévue du système de diffusion.

Tout aussi important, MAPP 3D offre désormais une intégration complète avec la plate-forme réseau GALAXY et le logiciel de contrôle Compass® pour un flux de travail fluide depuis la conception initiale jusqu’au réglage sur site.
Les paramètres de traitement complets pour les systèmes évolués peuvent être optimisés à l’aide des prédictions MAPP 3D. Les paramètres de processeur résultants peuvent être implémentés directement dans plusieurs processeurs GALAXY par un simple clic de souris.

Une vue ISO d’une salle de cinéma.

En plus des sources traditionnelles de signaux de test de réglage, MAPP 3D intègre le M- NoiseTM, une norme émergente de l’industrie pour déterminer le SPL linéaire maximum pour la musique. Cette combinaison fournit la prédiction la plus précise de l’industrie en donnant la capacité maximale d’un système sonore lors de la reproduction de la musique.

« La sortie de MAPP 3D marque une étape importante dans le développement de logiciels de conception de systèmes sonores, non seulement pour Meyer Sound, mais pour l’ensemble de l’industrie », déclare Perrin Meyer, directeur de Meyer Sound pour les technologies émergentes. « Le détail des rendus est spectaculaire et la flexibilité de l’interface utilisateur est sans précédent, mais ce qui distingue vraiment MAPP 3D, c’est l’extrême précision des prédictions. Ce que vous mesurez avec les microphones virtuels de MAPP 3D est précisément ce que vous obtiendrez avec des microphones réels. »

Une prédiction à 4 kHz de l’ensemble du système d’un stade.

La combinaison d’une interface simplifiée et conviviale, l’intégration facilitée avec les processeurs GALAXY, ainsi que l’importation facile des fichiers SketchUp (SKP) et AutoCAD (DXF), permettront de réaliser d’importantes économies de temps et de coûts tant pour la conception du système que pour l’optimisation sur site.

Avec plusieurs angles de vues et le contrôle par l’outil de rotation libre, les zones d’audience peuvent être rapidement définies, même dans une architecture complexe. Les systèmes ligne-sources peuvent être rapidement configurés et automatiquement distribués pour une couverture uniforme, plusieurs options de réglages système peuvent être utilisés simultanément.

Le processing U-Shaping sur GALAXY

En outre, MAPP 3D permet aux concepteurs de systèmes d’effectuer l’optimisation du système virtuel dans la phase de conception. MAPP 3D inclus les processeurs de signaux virtuels GALAXY, permettant au concepteur d’ajouter et de configurer les processeurs, d’afficher les résultats de prédiction et de synchroniser ces paramètres plus tard directement dans les machines sur site. Des fonctions complètes de traitement de sortie sont disponibles sur tous les modèles de processeurs GALAXY, une fonction copier-coller peut être utilisée également pour reproduire les paramètres dans un ou plusieurs autres canaux de traitement.

L’export de mesures d’un array de LEO.

Parce que MAPP 3D inclut des données très précises de tous les haut-parleurs Meyer Sound, il donne des valeurs d’une grande fiabilité tant pour le SPL réel que pour l’atténuation. La précision des données, couplée à l’utilisation du M-Noise fournit également des prédictions très précises de la dynamique du système. Ainsi, une prévision de grande fiabilité de la dynamique du système atténue toute tendance à surdimensionner les systèmes de diffusion, ce qui entraîne une meilleure gestion des besoins techniques et donc financiers.

La résolution du MAPP 3D repose sur plus de 65000 points de mesure tridimensionnels, pris en résolution 1/48e d’octave dans la chambre anéchoïque de Meyer Sound. De plus, les prédictions MAPP 3D sont précises sur toute la bande passante de tous les haut-parleurs, y compris à 12,5 Hz pour le 1100 VLFCTM.

Une prédiction en 3D vue par le côté.

MAPP 3D exploite également les avantages inhérents à l’utilisation de haut-parleurs auto-amplifiés et fabriqués avec des normes extrêmement strictes pour une uniformité des performances sur toute la gamme.

« Lorsque vous travaillez avec les prédictions du MAPP 3D, vous pouvez être sûr que vos haut-parleurs virtuels se comporteront exactement comme les modèles physiques testés dans la chambre anéchoïque », déclare Todd Meier, directeur de la gestion des produits chez Meyer Sound, « tout comme les haut-parleurs qui seront installés sur site.

Todd Meier

De plus, l’auto-amplification élimine les variables associées à l’amplification externe, comme le type d’amplificateur, la configuration de sortie de l’amplificateur et la longueur des câbles des haut-parleurs, qui ajoutent de la complexité et présentent un risque d’erreur dans d’autres outils de prévision exclusifs. »

Les graphismes de haute résolution et l’interface utilisateur flexible de MAPP 3D offrent un large choix d’options pour la conception et l’analyse des performances du système. L’utilisateur peu insérer un model géométrique 3D simple pour révéler le comportement du système de diffusion en dehors de la zone d’audience.

Les couches (Layer) peuvent être activées et désactivées pour simplifier le flux de travail et la visualisation. Les « plans de prédictions » sont rapidement créés à partir de formes mises à disposition. De même, il est possible de créer rapidement des plans de prédiction multiples en utilisant les fonctions « d’extrusion linéaire et angulaire » en combinaison avec les outils « Mirror » et « Align ».

MAPP 3D est compatible avec les ordinateurs les plus récents sous Windows 10 ou Mac OS version 10.5.6 Catalina ou ultérieure. Un processeur quad-core et au moins 8 Go de RAM sont recommandés.

La disponibilité pour le téléchargement gratuit est prévue à partir du 19 août 2020 avec le lien ICI.

Et d’autres informations sur le site Best Audio

Clandestin mais légal, un concert en drive-in avec Robe

0

Le monde technique du spectacle est réputé pour être animé par des équipes qui savent sortir des sentiers battus … et cette pandémie ne voit pas la fin des initiatives créatives de techniciens et d’entreprises qui tentent tout pour garder le moral et soutenir l’âme du spectacle vivant.

Concert EMD en mode drive-in.

Joe Cole, basé à Seattle, aux États-Unis, propriétaire de la société de prestation lumière R90, savourait une bonne conversation et un whisky avec son ami, l’avocat Neil Juneja de Gleam Law un mercredi soir. Comme pour la plupart d’entre nous, les spectacles, la musique et l’incroyable camaraderie des live qui se sont temporairement évaporés dans le monde entier leur manquent.
Repensant aux concerts en drive-in qu’ils avaient vu se produire au Danemark, en Allemagne et dans d’autres pays européens… Joe et Neil ont eu un éclair d’inspiration ! Le bureau du gouverneur de Seattle venait de publier une directive spéciale autorisant le début des services religieux en drive-in dans l’État de Washington !

Le lendemain, Neil a commencé à approfondir les lois sur le confinement et la nouvelle directive, découvrant que “l’affiliation religieuse” est un terme ouvert à une interprétation dynamique dans un tribunal, ils ont donc décidé qu’un service religieux en drive-in avec de la musique en offrande ne contrevenait en fait à aucune loi en vigueur. Le Covert Bat Drive Thru Rave était né.

Les spectateurs écoutent religieusement cette offrande musicale.

Neil s’est engagé dans une enquête juridique approfondie qui comprenait la communication avec d’innombrables responsables de la ville, du comté et de l’État. Quelques jours après le début de sa mission, il a constaté que personne n’avait de problème avec le projet proposé ou n’a pu trouver une seule raison légale pour qu’il ne se concrétise pas !

Le lieu de la première Covert Bat Drive Thru Rave, un clin d’œil scientifique intelligent au « noble mammifère ailé » (la chauve-souris) en combinaison avec l’esprit de la rave souterraine qui a gardé les premiers événements strictement secrets, était le dépôt de R90 sur la 1re avenue sud, à Seattle.

C’est une grande surface de chargement et une série de portes à volets roulants où les camions reculent pour charger le matériel et suffisamment d’espace pour la distanciation nécessaire à 21 véhicules afin qu’ils puissent avoir les fenêtres baissées !
Puis Joe, Erik Mahowald le concepteur lumière de Bending Lite Productions et Christian Jackson, le pupitreur, un autre habitué du R90 qui possède beaucoup de kits de sonorisation – ont commencé à penser à la musique et à la production.

La conception lumière d’Erik était basée sur la façon de remplir trois baies de quai de chargement avec des projecteurs polyvalents qui fonctionneraient sur l’alimentation électrique disponible. Tout le kit, y compris le système de sonorisation, fourni par Christian pour les premiers événements, devait tenir à l’intérieur des baies, afin qu’ils puissent simplement relever les volets style improvisation et que le plaisir commence !

Dans le parking de R90, les faisceaux des MegaPointe envahissent l’espace.

Avec un entrepôt rempli de matériel d’éclairage et la détermination de produire quelque chose de spécial pour ce qui serait le premier véritable spectacle depuis le confinement, Joe, Erik et Christian ont mesuré les baies, modélisé le lieu en 3D et choisi des positions de projecteurs dans un design époustouflant qui « avait l’air superbe et correspondait aux paramètres limités », a expliqué Erik.

Ils ont utilisé 15 MegaPointe et 27 x LEDBeam150 sur le rig, les MegaPointe étant déployés sur le bord inférieur de la scène dans la baie centrale pour une répartition uniforme sur la zone du quai de chargement, avec un autre appareil loin à l’intérieur de chaque baie pour créer des silhouettes et un contre à fort impact.
Erik adore les MegaPointe, en particulier la combinaison gobo et prisme qui « démultiplie l’ouverture projecteur pour créer des looks incroyables et des effets aériens intenses. » R90 a réalisé de gros investissements en Robe au cours des deux dernières années.

Les MegaPointe posés à contre devant le DJ et les LEDBeam 150 accrochés sur des towers.

Trois towers ont été déployées, une au centre de chaque baie, chacune équipée de 9 x LEDBeam 150 et de six luminaires supplémentaires, toutes les lumières étant contrôlées à partir d’une console grandMA3.

Les premiers Covert Bat Raves étant EDM, cette sélection de lumières offrait des options infinies pour créer de multiples looks grands, audacieux, lumineux et diversifiés qui immergeaient le parking.

Le Line Up de DJ locaux de haut niveau comprenait Darrius, Pezzner, Subset et Powermitten couvrant une gamme de genres EDM et créant une musique, des vibrations et une expérience passionnante pour tout le monde. Un set acoustique expérimental avec le chanteur / compositeur / guitariste Glen Cannon leur a permis de tester  » un genre différent, et Joe note, qu’en général, les DJ et les sets acoustiques sont plus pratiques pour la distanciation sociale et à installer que des groupes complets !

Cela laisse également la possibilité de présenter aux mélomanes et aux artistes des opportunités de performances solo vraiment uniques ! Les premiers événements de Covert Bat en phase avec le rythme cardiaque de l’underground ont été promus uniquement par le bouche-à-oreille, un geste pour les garder sympa et périphériques d’une part, mais aussi pour plusieurs raisons sensées, y compris pour la sécurité et, dans cet esprit de rester dans la légalité pour la protection de tous.

Les sets de DJs pour les premières raves étaient limités à 50 minutes car si les gens sortaient de leur voiture pour satisfaire un besoin « essentiel », ils enfreignaient immédiatement les règles de confinement. Deuxièmement… Ils n’avaient pas de salle de bains, donc les clients ont été prévenu à l’avance de la nécessité de prévoir leurs ablutions.

Les 3 towers chargées des LEDBeam 150.

Il n’y avait pas de limite au nombre de personnes par voiture à condition que le véhicule ait les jeux de ceintures de sécurité correspondants et les occupants devaient provenir de groupes ou de familles confinés ensemble. Les masques étaient également obligatoires.

Conformément aux coutumes du service religieux, les membres du public pouvaient faire des « dons ». Le concept a été un énorme succès, de nombreux visages ont souri, le mot s’est vite répandu et les événements ont été extrêmement appréciés par un public affamé de musique live.
Bien que Joe et son équipe de R90 soient des professionnels expérimentés de l’éclairage et de la production, ils sont également les premiers à admettre que la promotion et la billetterie ne sont pas leur fort, donc ils sont maintenant associés à des promoteurs locaux et ont commencé à augmenter l’échelle et l’organisation des événements et trouver de plus grands lieux.

Le but pour l’avenir immédiat est de continuer à diffuser beaucoup de vibrations à une échelle légèrement plus grande tout en conservant l’essence spéciale qui a vu Covert Bat évoluer en tant que mouvement musical alternatif de base du moment.

Plus d’infos sur le site Robe Lighting France

Les subs d’installation S 12 et S 10 de RCF sont disponibles

0

RCF propose deux nouveaux subs d’installation, les S 12 et S 10. Très compacts et puissants, ils embarquent un 12” ou un 10”. Capables d’atteindre 40 Hz avec leur charge bass reflex, ils délivrent la pression de modèles de taille plus importante.

La série de subs S comprend des subwoofers haute puissance adaptés aux applications où la place fait défaut et équipés en 10 « et 12 ». Étendant la réponse en fréquence au-dessous de 40 Hz, le montage très efficace est capable de fournir des pressions normalement associées à des modèles considérablement plus grands.
Ces subs subwoofer sont particulièrement bien adaptés aux applications multimédia de haute qualité, aux clubs, bars et cafés, aux théâtres et aux applications corporate.

Le S 12

Le S 12.
La réponse brute du S 12. Si vous avez besoin de pression entre 40 et 200 Hz, vous serez servis !

Le S 12 est un sub compact de grande puissance, idéal pour les installations où la petite taille et l’impact d’un haut-parleur de 12 pouces sont souhaités.

Étendant la réponse en fréquence en dessous de 40 Hz, ce sub acceptant 400W AES, produit un SPL Max de 125 dB. Le transducteur de 12″ dispose d’une bobine mobile de 2,5″.

Sa conception est le résultat des dernières recherches dans la production de subs compacts. De fait on obtient une reproduction nerveuse et freinée de la gamme de fréquences graves.


Le S 12 sans sa grille avant.

L’ébénisterie est en contreplaqué de haute qualité et la grille avant en acier est doublée d’un tissu acoustiquement transparent.

Une embase à filetage M20 est présente dans la partie supérieure du sub. L’entrée et la sortie du signal s’effectuent grâce à un connecteur Euroblock à 4 points.

Le S 10

Le S 10 est le petit frère du S 12 dont il délivre à 1 dB près la même pression crête et fréquence basse grâce à sa puissance admissible de 400W AES, mais dans une ébénisterie encore plus ramassée. Caché sous une banquette il va faire un malheur.

Le S 10 avec sa charge bass reflex et son 10”. La bobine est la même que celle qui équipe le modèle supérieur, une 2,5” d’où des performances très proches.

La musique est un partenaire essentiel de tous les établissements et commerces.
La série RCF Sub S est conçue pour des performances optimales en musique d’ambiance tout en préservant la même qualité lorsque la pression est élevée.
Votre public vivra une expérience musicale captivante et immersive.

D’autres informations sur le site RCF

L’UDFM rejoint le côté éclairé de la force

0

C’est naturellement par visioconférence que cette interview a été effectuée, très précisément le 29 juillet en fin de journée avec, pour nous répondre, Philippe Coudyser, le fondateur et Président de l’UDFM, Xavier Drouet son Vice-Président en charge des médias et du web et enfin Nicolas Granval Membre du Conseil d’Administration.

De gauche à droite et de haut en bas, Xavier Drouet, Ludovic Monchat, Nicolas Granval et Philippe Coudyser.

SLU : L’UDFM est née quand ?

Philippe Coudyser : A la fin du mois de juin avec l’élection d’un CA avec président, vice-président, secrétaire, trésorier et deux membres rattachés avec les mêmes prérogatives et importance au niveau décisionnel. Nous avons aussi voté un budget et sollicité Antonio Morais afin qu’il nous rejoigne et nous apporte son savoir-faire pour synchroniser nos projets, nos actions et nos idées.
Il est aussi en charge de la communication, un poste essentiel quand on prend l’attache des politiques. Antonio a beaucoup d’expérience dans ce poste et connaît bien notre écosystème grâce notamment à son passé de commissaire Général du SIEL chez Reed Exposition. Pour connaître les membres du conseil d’administration et la liste des adhérents à jour, le plus simple est de venir régulièrement consulter notre site web : www.udfm.fr


SLU : Lors de vos contacts avec les différents adhérents de l’UDFM, quels sont les points communs qui sont ressortis en termes de craintes et d’interrogations ?

Philippe Coudyser : Une des préoccupations de nos adhérents est l’éligibilité en fonction des codes APE et l’obtention de la prolongation du chômage partiel au-delà du 30 septembre 2020.

Vu la variété de codes existant dans notre branche, la question se pose de manière aiguë et encore plus si la crise sanitaire se prolonge, avec un risque sur l’emploi. Nos sociétés n’ont connu depuis des années que la croissance. Cette brusque marche arrière devra être gérée au mieux sans trop avoir de savoir-faire en la matière.

Nicolas Granval, membre du Conseil d’administration de l’UDFM.

Nicolas Granval : Une autre préoccupation forte de nos mandants est l’incertitude liée au spectacle vivant dans la mesure où notre activité découle de la vie artistique.
Le flou médical et politique qui entoure cette pandémie génère une crainte qui bloque nos clients car nul ne sait dire si les spectacles et les tournées reprendront à la rentrée et sous quelle forme et format.

Xavier Drouet : Enfin nous savons tous que le jour où l’activité reprendra de manière normale pour les prestataires, ces derniers auront besoin de temps avant de pouvoir réinvestir. Le but est donc de tenir grâce aux différentes aides et être encore là le jour où les investissements reprendront.

SLU : L’UDFM comble un manque. Lequel ?

Philippe Coudyser : Le manque de visibilité de nos professions. Notre travail va être de les faire connaître et reconnaître, et notre site qui a été lancé fin juillet www.udfm.fr est l’un des outils pour ce faire. Nous représentons des sociétés, du personnel, du chiffre d’affaires, de l’exportation et du développement. Il faut que nul ne l’ignore. Nous devons en parallèle travailler pour garantir la meilleure protection des distributeurs et des fabricants le temps que la pandémie soit derrière nous.

Philippe Coudyser, Président de l’UDFM.

SLU : Quels sont les chiffres de la profession ?

Philippe Coudyser : On parle d’un CA de 1,5 milliard d’euros et de plusieurs milliers d’emplois. Nous représentons donc une part non négligeable de l’écosystème du spectacle vivant et de l’événementiel.

Xavier Drouet : Si on schématise, on a trois successions de marchés représentées par autant d’entités. Lévénement avec Bertrand Biard qui a été le premier à réagir, à faire reconnaître l’événementiel et à parvenir à le faire rattacher au tourisme par les pouvoirs publics. Bertrand a fait un excellent travail.

Le Synpase et les prestataires ont pris le relais et ont œuvré avec succès pour se faire reconnaître et se rattacher au « train » des agences d’événement et donc du tourisme. Le troisième bloc ce sont les distributeurs et fabricants et on est conscient que cela va être plus compliqué car nous sommes encore moins visibles que les deux autres. À nous d’expliquer que la fourniture d’outils spécifiques fait partie intégrante du spectacle.

Nicolas Granval : Il faut aussi préciser que nous souhaitons créer une corporation car si nous n’avons pas été entendus c’est à cause d’un manque d’organisation. A titre personnel si j’ai rejoint l’UDFM, c’est pour travailler avec des confrères et avancer tous ensemble sur des projets précis.

Xavier Drouet, Vice-président de l’UDFM.

SLU : Justement, outre les chantiers en cours, quels sont ceux à venir ?

Xavier Drouet : Nous avons commencé par créer notre association loi 1901 et son bureau. Puis, rapidement après la reconnaissance de notre profession, nous travaillerons sur l’uniformisation des codes APE ce qui pourrait déboucher sur une convention collective dédiée à nos métiers.
Et nous nous attaquerons surtout à des dossiers comme celui de l’application et de l’évolution des normes dans tous les domaines de compétences : lumière, audio, vidéo, ou levage.

Philippe Coudyser : On réfléchit aussi à la protection des acteurs nationaux ou des filiales étrangères implantées en France, à l’éthique du commerce, à la protection de l’environnement, ou bien à la formation et l’éducation via un rapprochement avec les centres de formation.

Nous avons besoin de favoriser et d’accompagner l’éclosion des techniciens de demain car nos outils sont d’une technicité grandissante qui demande un vrai bagage en termes de conception comme d’exploitation. Concevoir et même vendre ces outils demande un personnel et un service de très haute qualité. L’époque des autodidactes paraît bien révolue. Enfin on pense à des moyens de compléter la promotion de nos produits en dehors des salons.

SLU : L’UDFM est née d’une crise mais va donc lui survivre

Philippe Coudyser : Bien sûr. On doit dépasser le Covid pour pouvoir ensuite mettre nos métiers sur les rails du 21e siècle et l’UDFM va être un excellent catalyseur pour ça.

Koffi Atitso, Trésorier de l’UDFM

Xavier Drouet : Certains d’entre vous se souviennent de l’UFIDES et des Trophées Louis Jouvet. Par manque de suivi et d’une direction forte et disponible, cette première ébauche d’un groupe de travail pour le bien d’une filière s’est éteinte rapidement là où les Trophées ont perduré. Aujourd’hui le besoin est là et prégnant, l’envie de collaborer et de faire évoluer nos métiers aussi.

Philippe Coudyser : On a changé d’époque, Covid ou pas, c’est le bon moment, il est temps de réfléchir au coup d’après, tous ensemble.

Nicolas Granval : Si on devait trouver une « qualité » à ce virus c’est de nous avoir donné le temps et surtout le recul nécessaire sur la profession pour penser l’UDFM et ses futures actions. Je sais qu’on va continuer cette collaboration qui se noue entre nous car elle est de l’intérêt de tout le monde.

SLU : Un autre syndicat, le Seinep, œuvre de son côté en s’adressant aussi aux mêmes entreprises. Des synergies sont possibles ?

Nicolas Granval : Bien sûr qu’il y en a et il en aura. Nous ne voulons aucune concurrence entre nos deux structures. Elles sont plutôt complémentaires. Si je ne me trompe pas, le Seinep est un syndicat de négoce électronique au spectre beaucoup plus large que l’UDFM, et qui a été en sommeil durant de très nombreuses années. De mémoire il a collaboré avec la Ficam, le Synpase, la Fesac, le Prodiss et le HDForum à la négociation autour de la ré-allocation de la bande des 700 MHz.

Il a été réactivé avec le même président qu’il y a sept ans, André Zagury, que je salue personnellement pour sa carrière remarquable et le respect qu’il a su gagner auprès de la profession dans son ensemble. Clairement les deux structures ont le même but : aider notre profession. L’UDFM a fait le choix de se concentrer sur les industries techniques du spectacle vivant et de l’événementiel, distributeurs et fabricants sans oublier les fabricants de flight-cases, de levage ou de podiums.
Or, dès l’origine, le Seinep a fait le choix de ne représenter que les sociétés étrangères implantées en France et d’ouvrir très au-delà de nos métiers puisqu’y figurent aussi beaucoup de domaines qui ne nous concernent pas comme la vidéosurveillance, le médical, la mesure ou les composants électroniques, tout en s’adossant au syndicat des grosses entreprises. De notre côté nous arrivons avec une énergie, une jeunesse et un ensemble d’idées qui s’inscrivent parfaitement dans notre temps et vont répondre aux besoins de notre écosystème.

Atika El Sayed, membre du Conseil d’administration de l’UDFM.

Xavier Drouet : On est heureux que le Seinep entreprenne également des démarches utiles pour l’ensemble de notre profession. Eux ou nous, ce qui compte c’est le résultat.
Bien entendu on sera ravi de regrouper sous la bannière UDFM le plus grand nombre possible d’entreprises « de nos métiers » pour prendre en compte toutes les problématiques de notre profession et accessoirement disposer des moyens financiers nécessaires à couvrir nos charges et traiter l’ensemble des problématiques d’avenir évoquées précédemment.

SLU : Les adhésions sont donc ouvertes…

Philippe Coudyser : Absolument. Nous sommes maintenant en mesure d’accueillir toutes les sociétés qui ont manifesté leur intérêt mais attendaient que l’UDFM soit totalement structurée et toutes celles, quelle que soit leur taille, qui nous découvrent aujourd’hui. Que ce soit la venue d’Antonio Morais, la mise en ligne de notre site très complet comme l’envoi de nos premiers communiqués, tout est là pour témoigner de notre vitalité et notre engagement.

Antonio Morais

Pour adhérer il suffit de s’inscrire via le site web et l’on devient membre à part entière de l’association. A fin juillet nous comptabilisons une vingtaine d’adhérents et un nombre équivalent devrait nous rejoindre dès la rentrée.

Plus que le quantitatif, nous recherchons surtout le qualitatif et la variété de métiers aptes à couvrir toute la diversité de nos branches. Cela facilitera la mise en place des commissions par thèmes et qui seront animées par des membres qui ne seront pas forcément issus du bureau. Cela va faire la richesse de l’UDFM.

Enfin nous accepterons bien volontiers les intégrateurs en tant que membres sympathisants puisqu’ils font totalement partie de notre écosystème et pourront nous faire remonter des informations du terrain et bénéficier de nos actions.

SLU : On a tous compris que les prestataires ont un carnet de commandes assez vide depuis mars, qu’en est-il justement des intégrateurs qui sont aussi vos clients ?

Xavier Drouet : Une très grande partie des prestataires ne dépasse pas 30 % de son CA de 2019 depuis le 15 mars et pour certains c’est même beaucoup moins. Les distributeurs sont à 40 % environ et pour certains le mois de juin a même été un peu mieux ; Cela prouve que l’intégration a continué sur les contrats en cours dès qu’il a été possible de reprendre les chantiers. Il est donc important que d’autres marchés d’installation soient attribués et malheureusement cela ne semble pas être la tendance actuelle.

Jean-Philippe Colonna, Secrétaire général de l’UDFM.

Nicolas Granval : La muséographie a subi un coup de frein. L’essentiel des projets est reporté et on assiste à une rapide évolution des technologies avec forte poussée du virtuel qu’il va falloir accompagner. L’intégration pour des grosses chaînes de magasins souffre beaucoup car la tendance va vers la petite surface citadine et la VPC et le confinement y a beaucoup participé. Pareil pour des grosses franchises de restauration. Le doute, quant à l’évolution de la maladie, paralyse la chaîne décisionnaire.

Philippe Coudyser : Il en va de même dans la construction navale très active à St Nazaire. Des commandes de bateaux de croisières ont été reportées en Allemagne car la confiance semble rompue entre le public et ces mastodontes, or l’intégration audiovisuelle sur chacun de ces navires en son, lumière, réseau, vidéo, est énorme. Il se pourrait aussi que l’agrandissement de CDG à Roissy soit remis en cause et là encore, ce sont des investissements très importants qui sont reportés voire annulés.

SLU : Comment voyez-vous le marché de l’occasion durant cette phase de pandémie et même après ?

Philippe Coudyser : C’est un paramètre important. Il y a quelques sociétés européennes qui ont comme modèle la location sèche, le financement et le leasing et tournent à 10 % du CA de 2019. Il est fort probable qu’elles soient dans l’obligation de lâcher une part significative de leurs parcs qui sont très modernes et bien fournis. On commence à voir tourner chez les brockers des références inhabituelles et vendues comme presque neuves ou comme matériel d’exposition.

SLU : La concurrence risque aussi d’être plus forte lors de la réouverture progressive du marché…

Philippe Coudyser : C’est inévitable et il risque d’y avoir un mélange des genres avec quelques prestataires/intégrateurs qui s’engageront plus fortement dans le marché de l’installation pour retrouver du travail, voire l’arrivée de quelques prestataires purs. Le risque sera celui de l’embouteillage et d’un effritement des marges dont on sait la difficulté ensuite pour les retrouver.

Nicolas Granval : Dernièrement dans les appels d’offres, on assiste à l’apparition de sociétés qui ne sont pas identifiées comme étant des intégrateurs. Hélas les temps étant durs pour tout le monde, le choix se portera essentiellement sur le moins-disant avec tout ce que cela comporte. Enfin on risque de nous demander d’accompagner à la baisse nos prix pour permettre aux intégrateurs historiques de rester dans la course.

SLU : L’UDFM est très proche du Synpase. Comment l’expliquez-vous ?

Xavier Drouet : Je parle sous le contrôle de Philippe puisque je n’ai rejoint l’UDFM que depuis peu, mais lors de la fondation de l’UDFM, le Synpase et particulièrement son délégué général Philippe Abergel, nous a apporté une aide précieuse et a accompagné nos premiers pas. C’est un véritable partenaire avec qui nous avons nécessairement beaucoup d’intérêts en commun.

Philippe Coudyser : Le Synpase regroupe l’ensemble de la profession côté prestataires, du plus petit au plus grand. Il nous a donc paru logique de collaborer pour bénéficier ensemble d’une représentativité encore plus grande et de disposer d’informations sur l’état de notre profession côté utilisateurs.

On est tous dans le même bateau et on ne vit pas notre meilleure année. Il faut aussi savoir que si les prestataires souffrent, il va en être de même pour nous avec un effet retard lié à la reconstitution de leur trésorerie qui compliquera et repoussera encore notre sortie de crise. 2021 va donc être très difficile.

Xavier Drouet : On prépare à cet effet des actions communes avec le Synpase et sans doute d’autres syndicats pour la rentrée et on salue les initiatives qui fleurissent en Europe et au-delà pour rappeler que le spectacle vivant et ses acteurs techniques sont essentiels au rayonnement culturel mais sont surtout en grand danger.

SLU : Tout en rappelant que le soutien à notre branche en France est supérieur à ce qui se fait ailleurs dans le monde.

Philippe Coudyser : Même si elle nous paraît faible, l’aide dont on dispose est sans commune mesure avec nos collègues belges, anglais et même allemands. Le gouvernement a mis en place des dispositifs qui n’existent pas ailleurs et c’est pour ça qu’au-delà de la confirmation que ces derniers seront prolongés, nous devons de notre côté être force de proposition et de développement. On doit être entendu pour nos problèmes actuels mais aussi et surtout pour nos idées quant au futur. On devra être plus fort à l’arrivée qu’au départ.

Prenons quelques exemples. En ce qui concerne les normes des leds, est-ce normal que Robert Juliat soit obligé d’aller valider ses choix au Plasa à Londres ? Pour la directive machines on n’est pas capable de s’adosser à la TUV en Allemagne… Il y a des tas de chantiers qu’on doit ouvrir et qui vont nous faire par la suite gagner du temps, de l’efficacité et donc de l’argent.
Il y a un risque enfin qu’il va falloir mesurer, c’est celui du glissement de nos métiers de l’audiovisuel sous la bannière de l’informatique car de plus en plus présente. Cela pourrait transformer les intégrateurs en sous-traitants du lot informatique alors que jusqu’à présent on arrivait avec notre savoir-faire et nos appareils spécifiques.

SLU : Un mot sur les gens de la nuit ? Ils souffrent terriblement.

Nicolas Granval : Tout s’est arrêté. Certains établissements ont déjà mis la clé sous la porte. La santé générale de la nuit n’était pas au beau fixe avec les WE rendus compliqués par les manifestations, les grèves et maintenant le Covid-19.

De vrais drames sociaux se préparent et le PGE ne leur sauvera pas la vie, il décalera simplement leur fermeture. Un doute naît aussi quant à l’envie des clients de la nuit de retourner dans ces lieux clos et pointés du doigt pour leur niveau de risque. La peur, ce n’est jamais bon en affaires, du coup pour ce type de marché, c’est tracé plat. Tout a été annulé sans doute aussi à cause des banques qui ne vont pas se risquer et ne vont pas abonder un PGE.

Philippe Coudyser : Et cela est vrai dans d’autres branches. Un PGE est considéré comme un gros « risque » au-delà duquel une banque ne voudra pas s’aventurer, parfois même à titre personnel. Dans les mois et les années à venir, cela va être compliqué d’avoir un partenariat fort avec une banque.

Xavier Drouet : Justement, à la rentrée nous allons demander au gouvernement de « pousser » les banques à nous suivre et donc pour ces dernières, augmenter légèrement leur part de risque. Bruno Le Maire l’a déjà fait et Nicolas Sarkozy en son temps l’avait aussi obtenu. Lors de la reprise, il faudra que même les sociétés qui ont eu recours au PGE puissent bénéficier d’autres types de financements pour redémarrer.

Philippe Coudyser : Il en va de même avec les sociétés d’assurances crédit qui refusent de plus en plus d’assurer des créances commerciales prétextant un risque trop important. Comment allons-nous travailler si des sociétés nous passent des commandes avec zéro crédit. Ce n’est vraiment pas le moment de se prendre une ardoise. Le PGE permet quelques payements cash, mais cette enveloppe n’est pas infinie… »

Conclusion

Face à une situation pour le moins inédite et tendue, c’est rassurant de pouvoir faire état de la naissance de groupes de réflexion et de travail aussi utiles que l’UDFM. Rien que dans le laps de temps nécessaire à écrire ce compte rendu, le ministère de la Culture a annoncé l’autorisation des événements de plus de 5 000 personnes au 15 août avant que le Premier ministre ne renvoie cela au 30 octobre et que quelques jours avant, l’ex ministre de la Culture réouvre salons et foires sans jauge limite, tout en laissant un parc à thème jouer avec la flexibilité des décrets…

Si un groupe sortait une telle cacophonie, cela ferait belle lurette que vous auriez fermé la diff et seriez monté sur scène rappeler que : shit in, shit out. Faites-en de même avec votre société. Il est plus que temps de s’engager, faire entendre votre voix et agir. L’UDFM compte fédérer, réfléchir, défendre la profession et va entreprendre à la rentrée avec le Synpase, des actions sur l’ensemble du territoire. Pourquoi pas avec vous.

D’autres informations sur le site UDFM

 

Powersoft participe à la collecte Crew Nation

0

La musique live accompagne des millions de personnes dans le monde, mais alors que les artistes ont pu profiter des nouvelles possibilités offertes par les réseaux sociaux et les sites de streaming à la suite de Covid-19, les hommes et les femmes talentueux qui s’occupent de leur technique souffrent beaucoup.
Dans cet esprit, le fonds d’aide Crew Nation a été créé pour donner un coup de main aux équipes de tournées et de salles qui dépendent d’un flux régulier de spectacles pour gagner leur vie.


Le fonds, alimenté et administré par l’organisation sans but lucratif Music Forward Foundation lancé par Live Nation, a reçu un montant initial de 5 millions de dollars par la multinationale du spectacle qui s’est par ailleurs engagée à abonder les 5 millions de dollars suivants donnés par des artistes, des fans et des employés. Jusqu’à présent, des superstars telles que Coldplay, Miley Cyrus, Metallica, John Mayer et bien d’autres ont montré leur soutien et fait un don.

Ayant pris connaissance de cette initiative, l’italien Powersoft s’est engagé à reverser 5% des recettes de tous les amplis de tournée vendus entre le 27 juillet et le 15 octobre à Crew Nation. La campagne Powersoft qui suivra est basée sur le concept clé selon lequel :
«derrière chaque show se trouve une grande équipe technique », pour souligner l’importance des personnes dans les coulisses des spectacles.
La campagne sera diffusée sur plusieurs médias différents tels que des bannières Web, des bannières de newsletters, des canaux sociaux et en version imprimée dans les médias presse internationaux.

Francesco Fanicchi

Le responsable de la communication et du marketing de Powersoft, Francesco Fanicchi, a déclaré : « Comme pour toute personne impliquée dans l’industrie, nous savons à quel point les derniers mois ont été difficiles pour les professionnels de l’événementiel, en particulier les équipes de tournées et de salles qui sont complètement dépendants de la tenue de spectacles pour survivre.

«Nous avons passé du temps pour trouver la bonne organisation avec laquelle nous associer et nous avons finalement réalisé que Crew Nation serait le canal idéal. Bien qu’il soit difficile de faire des hypothèses quant aux ventes au cours de cette période, nous utiliserons nos capacités de marketing pour promouvoir cette opération auprès des professionnels de l’industrie dans l’espoir que nous apporterons une contribution significative à Crew Nation. »

«Nous remercions énormément Powersoft de penser aux techniciens et aux techniciennes qui dépendent des spectacles pour gagner leur vie. Leur engagement contribuera à aider Crew Nation dans sa mission de soutien et de subventions à ces femmes et hommes de l’ombre qui luttent le plus en ces temps difficiles », a déclaré Nurit Smith, directeur exécutif de la Music Forward Foundation. «En collaboration avec des partenaires comme Powersoft, Crew Nation peut garantir que la communauté edu spectacle bénéficie d’un soutien précieux.»

Luca Giorgi et à droite Fabrizio Romano Bolzoni

Fabrizio Romano Bolzoni, directeur des ventes amplis touring, a ajouté : «En tant qu’entreprise italienne, nous sommes concernés par cette situation sans précédent.
Nous voulons être des moteurs et des promoteurs d’initiatives louables pour soutenir les gens de notre secteur, et nous avons demandé à nos réseaux de vente mondiaux de promouvoir cette initiative autant qu’ils le peuvent, afin de sensibiliser à quelque chose qui a vraiment un impact sur l’industrie du live. »

Veuillez visiter le site Livenation/Crewnation pour faire un don ou acheter des produits.

Et pour plus d’informations, visitez le site Powersoft

Robbi Nassi, coordinateur de projets chez ETC

0

ETC annonce l’arrivée de Robbi Nassi au poste de coordinateur de projets au Benelux. Basé à Amsterdam, il sera chargé de fournir un support commercial au directeur régional des ventes Tim Stokholm pour développer le réseau de clients et de distributeur sur ce territoire.

Avec plus de 18 ans d’expérience dans l’industrie, l’intérêt de Robbi pour notre secteur est né avec un diplôme en technologie des arts de la scène à l’Université de technologie de Tshwane, où il s’est spécialisé dans l’éclairage.

Avant ETC, il occupait chez Electrosonic un poste de vente comme responsable du secteur live avant de déménager en Australie, à Sydney, pour poursuivre sa carrière en tant que technico-commercial pour Event Communications Ltd. Robbi a travaillé sur plusieurs grands projets notamment l’installation des premières infrastructures réseau ETC dans les théâtres d’Afrique du Sud.

« Nous sommes ravis d’accueillir Robbi dans l’équipe. Il a déjà travaillé sur plusieurs projets avec ETC et apporte une riche expérience dans l’industrie et une connaissance de nos produits. J’ai hâte de travailler avec lui et de développer l’entreprise », commente le directeur régional des ventes, Tim Stokholm.

D’autres informations sur le site ETC

 

DiGiCo met à jour le logiciel série S avec la V2.6

0

La dernière mise à jour logicielle de DiGiCo pour les consoles de la série S, V2.6, offre un certain nombre de nouvelles fonctionnalités importantes. Il s’agit notamment du contrôle du rack mural l’A164D Wall LCD et de l’A168D Stage pour l’audio en réseau en installation via la carte DMI Dante 64 @ 96, et de la prise en charge du célèbre DMI KLANG, qui ont tous deux été introduits à l’ISE cette année.

A164D wall LCD et A168D Stage

L’A164D mural, expanseur d’E/S à 16 entrées et 4 sorties, et l’A168D Stage, expanseur d’E / S portable à 16 entrées et 8 sorties, offrent la connectivité du LCD mural d’origine A164 et du stage A168, mais avec en plus le support de Dante. Cela signifie que les consultants et les intégrateurs peuvent profiter de l’infrastructure réseau existante pour connecter des E / S n’importe où sur le réseau en installation.
Avec une carte Dante DMI (DiGiCo Multi channel Interface) 64 @ 96 installée dans une console S Series, l’accès à 64 canaux d’E / S vers ou depuis le réseau Dante est fourni.
Cela permet de contrôler les deux racks en mode Contrôle total ou en mode Réception uniquement dans le menu de routage audio.

En mode contrôle total, le paramétrage du rack peut être modifié à partir de la console, tandis qu’en mode de réception uniquement, les données sont uniquement reçues du périphérique Dante IO et ne sont pas transmises par la console. Cela peut notamment être exploité lors du partage d’entrées avec une autre console. Une peut avoir le contrôle total tandis que l’autre ne peut pas, mais reçoit toujours les données pour que le partage de gain soit utilisé.

DMI-KLANG

Le DMI-KLANG reprend le noyau de mixage intra-auriculaire immersif de KLANG :fabrik avec la dernière technologie FPGA pour fournir des mixages immersifs de 64 entrées pour 16 musiciens.
Il s’agit du nombre d’entrées le plus élevé de tous les produits KLANG, avec une latence de traitement d’à peine un quart de milliseconde.

Le DMI-KLANG se connecte directement au flux audio interne des consoles DiGiCo sans aucune surcharge d’E / S matérielle supplémentaire. En ajoutant la prise en charge des consoles DMI-KLANG aux séries S, la carte DMI-KLANG permet d’acheminer l’audio de la console à la carte et vice-versa.

RTA sur EQ View

Le firmware V2.6 permet également d’ajouter un analyseur en temps réel (RTA) à la vue EQ du canal des consoles de la série S, qui peut être basculé pour être affiché / masqué à l’aide du bouton de la barre supérieure. Les branchements RTA sont pris après l’égalisation, donc tous les ajustements de l’égaliseur sont pris en compte dans la mesure du RTA.

«Comme pour tout ce que nous faisons, ces mises à jour sont motivées par les demandes de nos clients», explique Roger Wood, responsable logiciel chez DiGiCo. «Ces mises à jour sont conçues pour offrir une meilleure expérience utilisateur et répondre aux exigences d’un marché de plus en plus sophistiqué.»

D’autres informations sur le site DV2

Le TurboRay se montre à l’Eurovision Junior

0

Le TurboRay High End a montré ses atouts lors de la 17e édition du Junior Eurovision Song Contest (JESC), diffusé en direct depuis l’Arena Gliwice en Pologne.
L’Eurovision Junior est un évènement culturel qui rassemble des artistes juniors de toute l’Europe et de l’Australie.

Cette année 19 participants âgés de 9 à 14 ans se disputaient le trophée. Transmis en direct à des millions de téléspectateurs, ce show impliquait plus de 1 500 projecteurs.
La scénographie, conçue par Giorgos Stylianou-Matsis, utilisait des nappes de ruban LED pour symboliser des cerfs-volants flottants, et donner un effet d’espace, de légèreté et de simplicité. Il a également installé 26 TurboRay High-End sur scène pour en accentuer le décor.

Avec ses ailettes en sortie très décoratives et son moteur de leds original capable de générer différents types d’effets colorimétriques, le TurboRay offre une rare polyvalence, développée spécialement pour les plateaux de TV.
« J’avais besoin d’un projecteur pour renforcer le décor scénique », explique le concepteur lumière Adam Tyska de TVP SA, et responsable de l’équipe lumière de l’Eurovision Jr.

« Pour cette production, la petite taille des artistes nous impose d’utiliser les caméras différemment, et pour réussir les plans larges, nous devions animer un espace assez grand. Les TurboRay étaient parfaits pour cela, car en plus de leurs nombreuses fonctions, ils bénéficient d’un design qui les inscrit parfaitement dans le décor. »


« C’était formidable que les TurboRay soient utilisés pour le JESC », déclare Tania Lesage, chargée de la marque High End Systems. « Ce projecteur est encore assez jeune, mais il a déjà reçu le prix du meilleur LED Washlight aux PLSN Awards. Il rencontre déjà du succès dans le monde de la télévision après avoir figuré dans des émissions de grande envergure comme Strictly Come Dancing, la version anglaise de Danse avec les stars, et le fameux Tonight Show aux États-Unis. »

Une vidéo de présentation du spectacle par Adam Tyska


Plus d’infos sur le site du distributeur ETC France

Lire le banc d’essais sur SLU : High End Turboray, l’ami des caméras

 

Ajoutez des sensations à votre fauteuil avec MeMo de Powersoft

0
Les deux éléments principaux de MeMo : l’ampli DSP à gauche et Mover, le shaker professionnel de la firme de Scandicci.

MeMo est un bundle créé par les italiens de Powersoft, spécialistes mondiaux des amplis, transducteurs et shakers. Il comporte Mover et un ampli à DSP de 400 W capables de transformer l’expérience d’écoute, de visionnage et de jeu en y ajoutant des sensations inédites.
Le bundle MeMo comprend un shaker et une plate-forme d’amplification adaptée qui sont capables de surmonter les limitations physiques des systèmes traditionnels à délivrer des sons qui s’étendent en dessous des fréquences sousharmoniques, pour amener les gens au cœur de leur musique, film ou jeu favori.

MeMo solidement attaché au piston du fauteuil grâce à la fixation fournie.

Avec une mise en oeuvre assez simple et de multiples options de montage, MeMo peut être fixé à n’importe quelle fauteuil de gamer dès la sortie de la boîte ou ajouté au fauteuil préféré d’un cinéphile pour obtenir une expérience totalement immersive.
N’importe quel fauteuil, autrefois juste une assise, devient immédiatement et sans effort une partie de l’action, le tout grâce au pouvoir de la perception haptique.

Presets pour chaque emploi

MeMo dispose de trois presets facilement accessibles depuis l’arrière de l’amplificateur, ce qui permettra aux utilisateurs de choisir leur configuration audio préférée. Pour les joueurs, l’amplificateur professionnel de classe D peut être configuré pour réduire les fréquences entre 20 et 40 Hz, ce qui leur permet de gagner en réalisme avec un temps de réponse plus rapide.

Les amateurs de courses de voiture peuvent désormais ressentir chaque centimètre de la route sous leur siège virtuel grâce à la puissance du transducteur Mover à aimant mobile breveté. Si un utilisateur est plus intéressé par l’ajout de sensations infra sonores supplémentaires à son système de home cinéma, MeMo peut être optimisé pour augmenter la fréquence autour de 50 Hz et améliorer le contenu sub-harmonique autour de 25 Hz, ce qui permet de diminuer la pression du sub “à membrane” sans sacrifier une partie du spectre.

L’amplificateur dispose d’un DSP. Les entrées et sorties symétriques, l’entrée sur mini-jack, les sorties de puissance, semblent stéréo, sans oublier un port réseau et télécommande…Scandicci a encore frappé ;0)

Enfin, MeMo peut être optimisé pour la musique et le contenu multimédia en utilisant un préréglage plat avec une légère bosse entre 60 et 80 Hz, ce qui permettra aux utilisateurs de ressentir le pied et les tom basse qu’ils ne peuvent pour le moment entendre dans les vrais concerts.
Capable de recréer les fréquences et les sensations perdues lors de la reproduction d’un jeux avec des écouteurs ou un film sur un système de home cinéma, MeMo invite les utilisateurs non seulement à voir et à entendre une histoire, mais aussi à en faire l’expérience. Bénéficiant d’une précision incroyable, MeMo a la capacité d’envelopper les utilisateurs dans des sons cinématiques riches en basses, sans augmenter le volume et déranger les voisins.

MeMo unboxed. Rien ne manque y compris en termes de câblage. Vous comprenez maintenant pourquoi le carton atteint les 8 Kg !

Disponible sur Amazon, départ Italie au prix de lancement de 1171€ (TVA inc.)

Ensuite son prix sera de 1562€ (TVA inc.)

Pour plus d’infos, visitez le site de Powersoft

MeMo Amplificateur:

Dimensions: L 27.4 cm x P 21.0 cm x H 3.7 cm.
Poids: 2.31 kg.
Puissance crête: 250 W @ 4 Ohm.
Puissance moyenne: 40 W @ 4 Ohm.
Traitement du signal avec générateur de sub-harmoniques intégré optimisé pour le Mover:
Preset Musique – Idéal pour chaque contenu musical et multimédia!
Preset Film – Mise en avant du contenu sub-harmonique pour la meilleure expérience cinéma!
Preset Jeu – Plongez dans vos jeux favoris et expérimentez la quatrième dimension!

Mover Transducteur:

Dimensions: 90 mm x 90 mm x 90 mm .
Poids: 2.44 kg.
Poids du piston 1.2 kg.
Type d’aimant: aimant au néodyme de 0.28 kg, type N50.
Réponse en fréquence: 5 – 500 Hz.
Impédance nominale: 4 Ohm.
Bl nominal: 32 Tm
Garantie: 2 ans + 1 supplémentaire après enregistrement

Le MUX22 aide GB4D à créer des flux polyvalents pour Le Concert de Paris

0

Comme à l’accoutumée depuis plusieurs années maintenant, les périphériques réseau BroaMan et Optocore ont été déployés pour Le concert du 14 juillet à Paris.
Après avoir atteint de nouveaux sommets techniques l’année dernière en mettant en oeuvre les solutions uniques et la capacité d’E/S fournies par les deux marques partenaires allemandes BroaMan et Optocore, cette année les techniciens de GB4D sont allés encore plus loin, avec plus de 150 pré-amplis Optocore* alliés à la connectivité du MUX22 IVT / MADI BroaMan.

Travaillant à nouveau pour Radio France, ils ont mis en place une topographie de réseau de diffusion optique sur un Champ de Mars tristement vide hormis les techniciens. «Jouer sans public à cause du COVID 19 s’est avéré étrange», selon Gilles Bouvard (GB4D). «Nous nous sommes sentis vraiment seuls sans les 500 000 spectateurs habituels!»

De nombreux X6R, 16 préamplis micro ultra haute qualité.

Gilles savait ce que représentait le défi : il s’agissait essentiellement de produire un flux de signaux de diffusion multi-format à destination des cars broadcast de Radio France et France TV depuis les postes régie de façade et retours, ainsi que depuis le poste pyrotechnique.

«Nous devions doter les ingénieurs du son de Radio France de tous les outils nécessaires». Et cette année encore, 144 pré-amplis micro Optocore (X6RFX et TP) ainsi que la connectivité MADI entre les consoles LAWO, Yamaha et Studer, via les racks BroaMan MUX22 MADI, Optocore M12 et DD2FR-FX ont été déployés.

Près du van de France Télévision, un MUX22.

Au total, GB4D a créé un univers de distribution de plus de 600 flux audio entre la régie de façade et les consoles de retour, ainsi que des installations de diffusion pour Radio France et France Télévisions.
De plus, GB4D a fourni des flux audio MADI pour les virtual soundchecks aux techniciens radio en charge du contrôle HF pour les solistes.

«Cela a permis à partir du logiciel Wavetool de réaliser un monitoring MADI des 155 pré-amplis micro», explique Gilles. Enfin, GB4D a construit un lien BroaMan pour le spectaculaire feu d’artifice final qui a été à nouveau mis en oeuvre par Groupe F.


Gilles Bouvard

Expliquant ce déploiement, Gilles Bouvard a déclaré: «La demande était de récupérer les flux audio de la bande-son du feu d’artifice, de donner au pyrotechnicien un flux vidéo du final de France Télévision et de relier tout le monde avec un réseau d’intercom pour les commandes.

Cette connexion a été réalisée via une paire de BroaMan MUX22 IVT / IC444, appareil qui peut combiner différents formats de vidéo, audio, trafic IP, intercom et autres données sur un système de distribution fibre optique. Le son du feu d’artifice était raccordé aux quatre entrées ligne du MUX22, avec d’autres interfaces audio Optocore dans une boucle optique redondante. Tous les flux audio ont été partagés sur le réseau Optocore.


Le groupe F en action !

La longueur de fibre (monomode) entre les deux MUX22, positionnés l’un à la Tour Eiffel et l’autre dans le car France Télévision, était d’environ 450 mètres, avec des signaux SDI passés entre le poste de contrôle des feux d’artifice et la salle de contrôle de France Télévision, avec les quatre entrées ligne audio IC444 et LAN pour l’interphonie IP.

Dans la salle de contrôle des feux d’artifice sous la tour Eiffel, deux ordinateurs Apple étaient équipés de cartes son connectées aux quatre ports audio niveau ligne du MUX22.
Une sortie SDI, reliée à un écran de 32 pouces, diffusait l’image finale de la production France Télévision.
Le technicien pyro souhaitait avoir l’image directement du car OB afin d’éviter le retard de six à huit secondes dû à une liaison satellite.

Grâce au LAN MUX22, nous avons également pu créer un réseau de commande entre le technicien pyrotechnique et le script manager de France Télévision », poursuit Bouvard. « Ce réseau de commande IP GreenGo était constitué d’une station portable côté pyro et d’un boîtier 4 fils pour l’interface avec le réseau de communication France TV. »

La scène animée du Concert de Paris.

« Le choix du MUX22 pour cette application était évident, tout ce dont j’avais besoin, en termes de format de transmission, était contenu dans une seule boîte! »
Le Concert de Paris, dont Radio France est coproducteur, est le plus grand concert de musique classique diffusé en direct à la télévision et à la radio dans plus de 31 pays, représentant environ 41 millions de téléspectateurs.
La performance artistique réunit l’Orchestre National de France, le Grand Chœur de Radio France, ainsi que la Maîtrise de Radio France.

« Nous sommes ravis d’avoir pu collaborer à nouveau cet été sur cet événement marquant, avec une solution encore plus prestigieuse que jamais », a déclaré le gérant de GB4D en conclusion. Gilles était épaulé par les membres de l’équipe GB4D, Diane Hivert (Responsable Distribution, France) et Titou Victor (Technicien GB4D Optocore).

Plus d’informations sur le site BroaMan et sur le site GB4D Gilles Bouvard

* Pour la petite histoire les pré-amplis Optocore ont obtenu « l’imprimatur » de Radio France, après des mesures et tests dans son célèbre labo, pour le même évènement il y a quelques années

Freevox distribue RME

0

Nous sommes heureux de vous annoncer qu’AUDIO AG a pris la décision de confier à Freevox la distribution en France de ses marques RME et ALVA.

Une bombe pro en USB3 aussi petite que stupéfiante.

A partir du 1er septembre 2020, Freevox devient le distributeur exclusif de l’ensemble des produits RME, des accessoires, des pièces détachées et des câbles ALVA. Freevox assurera également le service après-vente, les formations et le support technique pour l’ensemble des produits de la marque.



Matthias Mücke, directeur des ventes internationales d’AUDIO AG.

Matthias Mücke, directeur des ventes internationales d’AUDIO AG déclare :

 « En revenant chez FREEVOX qui redevient ainsi notre partenaire en France, nous sommes sûrs de bénéficier de la relation de confiance que Freevox a construite depuis de nombreuses années avec ses partenaires dans le marché de la musique, du spectacle et de l’intégration audiovisuelle ».

Xavier Moguerou, directeur général adjoint de Freevox, nous explique : « Nous avons déjà été en relation avec AUDIO AG jusqu’en 2017 en tant que distributeur. Retrouver cette marque renommée et professionnelle dans notre portefeuille de produits, c’est comme rentrer à la maison.

Xavier Moguerou, directeur général adjoint de Freevox.

Nous sommes très honorés de la confiance qu’Audio AG accorde à Freevox pour une nouvelle collaboration en tant que partenaire de distribution officiel. Nous nous engageons fermement à optimiser le développement commercial de RME sur le marché français.
Les produits constitueront une solution complémentaire professionnelle et parfaite à notre catalogue existant, dédié à l’industrie audio professionnelle »

Et d’autres informations sur :

– Le site Freevox
– Les modules RME
– Les câbles & accessoires ALVA