Au dernier Festival des lumières de Moscou, les projecteurs wash P-5 de SGM ont fait une éblouissante démonstration de leur caractéristique d’étanchéité. Le fontainier Aqua Show a été chargé d’installer deux rangées de jets d’eau et de mettre au point un univers aquatique en 3D adapté à la projection laser. Il fallait éclairer des jets d’eau dépassant les 30 mètres de haut.
Korzakov Anton, ingénieur de conception du système hydraulique et concepteur des éclairages aquatiques explique : « C’est la première fois que nous expérimentons les éclairages à led pour faire un effet wash sur l’eau. Avant, nous ne trouvions pas sur le marché de la location de projecteur adapté avec une telle luminosité. Tous nos essais précédents étaient voués à l’échec, et pendant de nombreuses années, nous avons dû nous contenter d’éclairages conventionnels ».
Revenant pour la quatrième fois à la ville de Moscou, le spectacle a eu lieu à la tour Ostankino, siège de la télévision nationale russe Channel 1. L’un des groupes de jets d’eau mesurait 18 mètres de long. Equipé de 16 P-5, il était installé sur la scène. L’autre sur le lac mesurait 52 mètres, il était équipé de 26 P-5.
C’est la société de location Spin Music Service qui a fourni les 42 projecteurs à led conformément aux demandes d’Aqua Show. « La légèreté du P-5 a influencé notre choix aussi bien que sa puissance lumineuse, mais la caractéristique principale du P-5 que nous avons privilégiée est son indice IP65, car les projecteurs sont exposés aux jets d’eau, et ils doivent fonctionner une semaine entière dans ces conditions » indique Anton. Le concepteur avait vu les P-5 auparavant, dans un contexte architectural mais jamais en relation directe avec l’eau. Le résultat a été stupéfiant et a reçu d’excellentes critiques.
C’est le célèbre designer lumières Yuri Krasilnikov qui a pris en charge l’ensemble de ce grandiose événement qui comprend l’eau, des lasers et des spectacles pyrotechniques, ainsi que des artistes et des spectacles aquatiques, le tout couronné par un magnifique feu d’artifice.
Cela faisait deux ans que nous n’avions pas croisé le talent de Xavier « XaXa » Gendron, autant dire une éternité, c’est donc avec plaisir que nous avons été à sa rencontre à Agen, lors d’une date de Calogero pour qui il assure les retours. Le verbe « assure » est utilisé fort à propos, tant il emballe son monde dans une bulle de son qui n’éclate jamais, contrairement à l’artiste qui le fait sereinement deux heures durant, face à 4 wedges époustouflants signés Clair.
Situé en périphérie d’Agen, le Centre des Congrès est tellement neuf qu’il vient à peine de sortir de terre pour le bonheur des agenais, et offre, dans sa salle principale, une grande latitude d’accueil. La scène qui y a été érigée n’occupe qu’une moitié de la largeur et laisse donc de la place pour que des blockistes aux backliners en passant par Xavier et ses innombrables racks d’amplis, tous trouvent leur place à jardin et cour.
A peine terminé, un moment de détente dont on taira la nature mais qui nous a causé des fous rires à répétition, XaXa s’est livré sans retenue, comme d’habitude au point de nous contraindre à vous livrer ce reportage en deux parties. Vous me direz, des contraintes de cette nature, on en redemande !
Xavier Gendron : La particularité (reprend ton souffle Xaxa ! NDR) de cette tournée est l’utilisation simultanée des wedges et des ears, chose que je n’avais jamais faite auparavant. Il y a pas mal de gens qui assurent les retours comme ça mais j’étais contre.
Le sextet à la tête du son de la tournée : de gauche à droite Yohann Donati (assistant son façade), Bob Coke (mixeur FOH), Wilfried Mautret (ingé système), Ronan Cassar (assistant son plateau), Xavier Gendron (ingé son retours) et Romain « Trent » Dambrine (tech HF et séquences).
Des wedges et des ears…
SLU : Tu veux dire qu’il y a des gens en ears et d’autres en wedge, c’est ça ?
Xavier Gendron : Ah non, ici c’est tout le monde en ears, mais avec des wedges.
SLU : ?!
Xavier Gendron : Si, si… Il y a des collègues qui le font, et je dois avouer qu’avec des bons outils et bien fait c’est très intéressant. Il faut savoir que Calo veut un son très pêchu et qu’il s’est fait faire, par Franck (Lopez NDR) d’Earsonics, des ears ouverts avec des filtres réglables qui lui permettent d’entendre un peu de ce qui l’entoure, l’ambiance du groupe et le public.
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SLU : Comment sont ses filtres ? Très ouverts ?
Xavier Gendron : Oh non, de plus en plus fermés. Il a voulu essayer, ce qui se comprend puisque des artistes qui lui ont parlé de ce procédé s’en trouvent très bien, mais la preuve lui a été faite qu’il peut faire autrement et peut être mieux.
Calo est face à la mer, XaXa à sa XL8, et Romain Dambrine (assistant retours) aux deux écrans de l’enjoliveuse. Ca ne plaisante plus, la salle est comble et les K2 font pleuvoir dru les décibels.
SLU : Mais tu es aux retours depuis le début ?
Xavier Gendron : Non, je suis arrivé sur l’affaire un peu au dernier moment puisqu’il y avait un autre technicien avec qui cela n’a pas collé. La première date que j’ai faite avec lui, c’était lors d’un show privé à Lyon pour Radio Scoop avec le matériel qu’on a trouvé sur place. On a discuté quelques minutes car je ne le connaissais pas plus que lui ne me connaissait. Cela s’est bien passé. On a fait une balance très rapide, et après le show il m’a demandé si les retours qu’il allait avoir en tournée allaient être les mêmes que ce que je venais de lui offrir.
Je lui ai dit que non car j’espérais avoir mieux que ce que j’avais trouvé sur place. Je ne citerai pas de marque mais ce n’était pas terrible, et il m’a parlé des wedges Clair 12-AM (2 voies actives, 12 pouces et 2 pouces NDR) qu’il avait entendus quelques années auparavant, à l’époque des Charts (séquence souvenirs, il s’agit du groupe d’origine de Calo des débuts 90, NDR) en ajoutant qu’on ne les trouvait pas en France. Je l’ai rassuré sur le fait d’avoir quelques contacts avec Clair. Disons que je bosse avec eux 99 % de mon temps ! (rires)
SLU : Il ne le savait pas ?
Xavier Gendron : Non, vraiment pas. Du coup j’ai appelé et j’ai fait en sorte d’avoir le tout dernier modèle de wedge, le CM-22, et surtout j’ai réussi à avoir ces enceintes dans le cadre d’une prestation de Dushow. C’est vrai que c’est un peu un choc des cultures mais Dushow a accepté, je les en remercie. Ils ont surtout compris ma démarche de faire en sorte que l’artiste soit content. Eric Alvergnat s’est déplacé pour écouter le son sur scène, et il a compris le pourquoi de ma démarche. On sortait d’un problème, il n’était pas question de courir le moindre risque. Tu te souviens pour le reportage sur Saez (Ahhh les Paragon. Cet article peut être consulté ici. NDR), j’étais déjà venu remplacer quelqu’un et du matériel qui ne convenaient pas à l’artiste. J’ai donc fait de mon mieux pour qu’il prenne, cette fois encore, pas simplement du plaisir mais surtout une gifle !
L’emplacement de Jan Pham Huu Tri avec tout ce qui suffit à son bonheur entre pédales, amplis et même un petit clavier. On aperçoit à droite le seul wedge CM-22 qui lui est dévolu et, accroché au pied micro, l’archet avec lequel il fera…chute ; la tournée tourne toujours, ne dévoilons pas tout !
SLU : Il existe un distributeur Clair en France pour vendre les produits concus par cette société, mais comment as-tu fait pour avoir du matériel qui n’est ni en vente ni en location…
Xavier Gendron : C’est vrai que Clair ne fait sortir les CM-22 que s’il y a quelqu’un de chez eux sur la route. Comme je suis considéré comme un technicien maison, c’est comme ça que ça s’est fait. Plus précisément, on a joué trois fois à l’Européen à Paris, une petite salle de 600 places avec une scène de 6 mètres par 4 où j’ai mixé en sous-sol sans visu du plateau, juste une caméra toute pourrie sur Calo. On avait convenu que si ça n’allait pas, il pouvait me dire ce qu’il voulait carrément dans le micro. Ambiance club, quoi !
SLU : Tu n’avais pas encore ta grosse artillerie …
Xavier Gendron : J’avais des LE1500 Martin, de bons wedges si ce n’est que j’ai beaucoup gêné Bob Coke qui assure la face. C’est lors de la date suivante à Rennes que j’ai reçu les CM-22. Quand Calo est arrivé sur scène, il a eu la méga banane car il ne savait pas que j’avais réussi à les avoir. C’était un plaisir de le voir aussi heureux. Ensuite il m’a demandé s’il pouvait monter dessus (Xavier joint le geste à la parole et se hisse sur un des 4 wedges du patron NDR). Je l’ai rassuré, ils sont bien entendu prévus pour ça. Ils ne bougent pas et gardent tout leur équilibre. La grille elle-même résiste sans s’affaisser. Du coup, durant le show, il y a plein de morceaux où il est debout dessus. Et puis le son…
Le CM-22, ça sonne fort et Clair
SLU : Tu nous les feras écouter ?
Xavier Gendron : Bien sûr. Pour moi il y a un avant et après le CM-22. Il est équipé de deux 12’’ et d’un moteur 2’’. Il est bi-amplifié et dispose de presets spécifiques mis en œuvre dans les DSP du PLM 20000 qui en alimente deux. Il y a un preset pour un seul wedge, un second pour un wedge placé à gauche et un troisième placé à droite. Ne me demande pas comment sont faits ces presets, je ne le sais pas et c’est verrouillé.
Une vue en détail de l’évent des CM-22. Croyez-moi, ce n’est pas là que pour faire joli. Remarquez aussi l’épaisseur de la grille protégeant les transducteurs et la forme spécifique des découpes face au guide d’onde. Aucun hasard dans ce choix.
Clair veut standardiser complètement son amplification et son processing, ils ont donc rentré des PLM20000 qui diffèrent en termes de conditionnement entre face et retours, mais sont les mêmes. Avec les retours est aussi livré un notebook Panasonic qui a la main sur les amplis. Il y a un ampli en spare et un filtre qui est là pour les subs. J’ai aussi reçu la distrib électrique et des cales spécifiques pour faire varier l’angle des wedges qui est fixe
SLU : Clair c’est de la “Bâle” !
Xavier Gendron : C’est Clair ! Regarde par exemple les petites étiquettes magnétiques sur les amplis, elles permettent de repérer quel ampli alimente quelle enceinte. Tout est organisé aux petits oignons. C’est réellement du plug and play.
Les 12-AM qui sont perchés tout en haut du décor où Calo lance le concert et revient faire un morceau à la guitare acoustique. Dixit XaXa, « je peux te dire que ça te masse bien le dos »
SLU : Mais alimenter par exemple des 12-AM avec un PLM 20000, c’est pas 4 fois trop de puissance ? Les presets doivent être faits dans ce sens…
Xavier Gendron : Certainement, mais tu sais, même 20 ans après, ces wedges restent des valeurs sûres et avec leur compacité ils peuvent être mis partout.
SLU : Question conditionnement pour les amplis, tu es plutôt panière ou, comme je les vois ici, des petits racks à trois contrôleurs ?
Xavier Gendron : Non, surtout pas de panière. C’est lourd, encombrant et infiniment moins flexible que des petits racks que l’on peut ajuster comme on le veut en fonction des salles. Tels que je les ai installés devant la console, je les surveille et j’ai aussi une bonne visualisation de l’écran de l’ordinateur de contrôle. Je peux ainsi choisir d’afficher les wedges de Calo et connaître le niveau exact. Enfin tout est archi simple à câbler et décâbler, et si tu restes après le show, tu verras qu’en moins d’une heure tout est casé dans le bahut. Les flights du câblage sont par exemple déjà prêts devant les amplis. Y’a qu’à les ouvrir et les remplir ! J’ai mes méthodes de travail et j’ai une très bonne équipe qui me suit, ce qui offre à tout le monde plus de temps libre après le montage pour se détendre et après le démontage pour se reposer.
SLU : Pourquoi tu as mis quatre wedges en arc de cercle ?
Xavier Gendron : Pour avoir la couverture et surtout le boulet nécessaire. C’est important de ne pas être obligé de driver une enceinte comme un malade. Je joue en stéréo avec deux gauche et deux droite. Le message qu’ils reproduisent est très basique tu verras.
Le point de chant de Calo avec ses quatre molosses prêts à le mordre. Remarquez le très large évent prenant toute la face avant et par lequel se déversent des tonnes de jolie purée digne de celle de Rebuchon. « He’s an audio guy ?? » Euh, non pas vraiment mais vous savez, en France, tout commence et finit toujours par une bonne bouffe !
SLU : C’est vrai que tu as les ears en plus…
Xavier Gendron : Musicalement je me régale, j’ai craqué pour l’approche pop « anglaise » de cette tournée. Ils ne sont que 4 sur scène mais ils jouent comme un groupe. Calo joue de la basse, guitare, clavier et les trois musiciens qui l’accompagnent permutent aussi et font les chœurs. C’est vraiment musical, et lors des balances, on parle musique.
SLU : Qu’est-ce que Calogero t’a demandé comme type de retours ?
Xavier Gendron : En discutant avec lui à l’Européen, j’ai compris son envie : être comme dans un club et faire de la musique. J’ai donc fait ce que j’ai pu pour aller dans son sens, tout en sachant que je suis arrivé une fois que tout avait déjà été imaginé, notamment le décor. Les retours par exemple avaient été prévus pour être placés sous des caillebotis…
SLU : L’influence de la télé !
Xavier Gendron : C’est ça. Mon job a donc été de dire non avec l’accord de l’artiste. Les amplis instruments ne devaient pas non plus être sur scène, ils y sont revenus.
Les sides signés Clair comme les wedges et disposant du dernier-né des subs désormais amplifié, le CP-218 surmonté par deux R4 dont mon flash dévoile le montage.
SLU : Y’en a un pourtant qui est planqué dans un coin backstage.
Xavier Gendron : Ah oui, mais lui il joue vraiment très, très fort pour avoir un grain ; il valait mieux ne pas le laisser face au public. Du coup ces quelques changements font que, quand tu es sur scène, tu as un son de groupe bien ramassé, un son de plateau qui tient la route et qui est déjà construit avant d’ajouter des wedges. La balance a été faite d’abord ainsi. Après nous avons ajouté les wedges et les sides pour compléter le tout. Les sides par exemple ne jouent pas très fort. Ils sont là pour donner une couleur à l’ensemble avec un mix complet.
SLU : C’est du Clair aussi ces sides ?
Xavier Gendron : Oui. En général ce sont les anciens de Clair qui se servent de ces modèles. Au sol tu as les nouveaux subs, les CP-218, un coup de bol car il y en a très peu en Europe. Clair en a de plus en plus car ça devient leur standard en tournée. Il s’agit de BT-218 bien connus mais avec de nouveaux HP et un ampli embarqué. C’est d’ailleurs la première fois chez Clair qu’une enceinte est amplifiée et ça envoie le bois. Je devais avoir des modèles plus petits mais comme ils n’étaient pas disponibles, j’ai été surclassé (sourires). Au-dessus j’ai placé deux R4, un des best-sellers de cette marque, et qui en side fill est juste imparable. A la base, c’était des S4, les emblèmes de Clair…
SLU : Elles ont la même taille non ?
Xavier Gendron : Exactement. La R4 est une S4 coupée en deux, sauf que dans la S4 il a deux 18’’, quatre 10’’ et deux moteurs 2’’, et dans la R4 il y a un 18’, un 12’ et un moteur 2’ au centre. La différence est donc les quatre 10’ qui sont remplacés par deux 12’. Elles sont bi-amplifiées et linkées, j’ai suffisamment de puissance pour faire ça.
La puissance fournie par Clair pour mettre le feu à son bois. Tout en PLM20000 Lab Gruppen. Chaque ampli prend deux wedges ou deux R4 en biamp. Pour le fun, rappelons que chaque rack développe un total de 60 kW de puissance crête. Il y a dix ans, avec une telle puissance, on aurait fait une façade digne de ce nom. Il y a 20 ans on aurait dû vider quasiment le dépôt pour y parvenir. Il y a 30 ans, peut-être qu’en mettant ensemble les amplis de deux prestataires et en abattant une forêt de bouleaux finlandais on y serait arrivé, en passant pour un zinzin. Aujourd’hui des racks comme ça, on en aligne 4 rien que pour les retours…
SLU : Ca doit avoiner ce machin.
Xavier Gendron : Ah oui, ça envoie vraiment du bois. J’ai mis un sub pour avoir un poil d’infra, mais je peux te dire que même comme ça, il y a déjà beaucoup de grave dans les sides. Quand ils s’en servaient en façade, elles étaient accrochées à l’horizontale, et tu créais des angles comme avec les S4. En side tu peux les accrocher ou, comme ici, les poser sur un sub pour avoir la bonne hauteur.
SLU : Elles ont des heures de vol mais paraissent bien entretenues…
Xavier Gendron : Le tissu a été changé et à chaque fois qu’elles rentrent, elles sont entièrement repeintes (il doit y avoir une sacrée couche de barbouille !). Ca m’arrive aussi de mettre un petit coup de bombe si les coups inévitables qu’elles prennent dégradent trop leur look.
Comment mélanger wedges et ears sans problème
SLU : Comment articules-tu le mélange entre amplis, wedges, sides et ears…
Xavier Gendron : Dans les ears je propose un mix complet selon les demandes de chacun, mais en insistant sur la brillance, l’image stéréo que certains des musiciens n’ont pas puisque ne disposant que d’un seul CM-22. J’en ai 8 en tout avec les deux que j’utilise. Tout l’aspect physique passe donc par de la membrane.
SLU : Et la phase de tout ça ?
Xavier Gendron : Elle se fait naturellement car avec des retours tu ne peux pas retarder l’un pour attendre l’autre. Les sources sont les mêmes mais gérées autrement et à des niveaux très différents. Oui, il y a forcément un déphasage ; c’est pour ça que progressivement j’ai baissé la voix dans les wedges de façon à atténuer ce problème car dans les ears on entendait la voix et par-dessus à nouveau la voix qui repassait dans le micro en sortant des wedges…
SLU : Forcément, même avec une faible latence, la table se fait entendre.
Xavier Gendron : Ca « phasait » oui, mais sinon c’est bluffant, ça marche bien. C’est assez physique sur scène mais ça correspond aux besoins de l’artiste. J’ai créé une zone de confort pour Calo avec derrière lui la batterie et ses deux amplis, un pour la basse « clean » et l’autre pour celle avec effets, et devant ses 4 wedges et les sides.
Dans l’enfilade des deux amplis de Jan Pham Huu Tri, la régie retours dont on distingue le paquebot baptisé XL8. Remarquez où l’éclairagiste farceur en chef a été placer deux Rollapix ! En jaune, des SGI RX de Radial. La TX est à l’autre bout d’une simple XLR.
SLU : Comment est-il Calo, il parait super sympa.
Xavier Gendron : C’est quelqu’un d’extrêmement exigeant et qui a la feuille, grave mais vraiment ! Il y a une magie. On a accroché tout de suite. En plus j’adore sa pop et la pop en général que j’écoute chez moi. S’il y a un problème ou au contraire s’il est heureux, il te parle. Avec lui il y a une vraie communication. Je touche du bois, mais après 27 ans, c’est vraiment agréable d’avoir un artiste raisonnable avec des demandes pointues mais simples, aucun égo à satisfaire ou à gérer, que du bonheur. Les retours parfois, ce n’est pas que du son. Avec Calo on fait de la musique et quand je me plante, je lui explique et c’est réglé. Il y a une confiance qui s’est vite établie.
SLU : Mais lorsqu’on t’a appelé, tu étais libre ?
Xavier Gendron : Non, pas tout à fait. J’étais en train de faire la tournée de promo télé et radio de U2 pour Clair. Ils sont trois à s’occuper des retours et j’assistais l’un des trois (Xaxa assistant…non mais allô quoi ! NDR). J’avais une semaine de battement entre U2 qui terminait et Counting Crows avec qui je devais partir. Quand la prod, qui m’avait contacté depuis la France, m’a enfin dit que c’était pour Calogero et comment cela allait se passer, j’ai discuté avec Clair pour être remplacé sur Counting Crows et j’ai donné mon accord.
SLU : Tu avais déjà le CM-22 en tête à ce moment-là, non
Xavier Gendron : Bien sûr. Une fois que tu le connais un peu, tu as du mal après à t’en passer. Quand je suis convaincu d’une chose ou d’un produit, j’aime le montrer. Quand j’ai fait Jay-Z l’année dernière, on avait ça sur scène. Ce wedge a un boulet monstrueux, et à la fois quand tu écoutes de la musique comme tout à l’heure (mes titres et…je vous raconte après NDR) c’est large, précis. Aymeric (Sorriaux, responsable d’exploitation de Dushow NDR) qui est passé l’autre jour m’a dit qu’il avait l’impression d’entendre les écoutes du Voyageur… C’est ce genre de qualité et en même temps, si tu veux sortir quelque chose qui arrache, tu peux le faire aussi. En termes de pression, c’est l’équivalent d’une petite façade.
SLU : Penses-tu qu’un prestataire global comme Clair arrive à faire des enceintes aussi bien qu’un fabricant ?
Xavier Gendron : Ça a toujours été le cas. Pour moi il y a des avantages et des inconvénients à fabriquer ses propres enceintes. L’inconvénient c’est que ça te coûte très cher à faire. C’est donc un luxe, d’autant que des produits comme ce wedge ne sont pas en vente. Ensuite c’est très dur à mettre en œuvre. Tout le monde a voulu des CM-22 dès qu’ils ont été présentés. Si je ne dis pas de bêtises, il ne doit pas y en avoir plus de 2000. L’avantage est qu’il y a une vraie participation des gens qui l’utilisent. Pour moi c’est essentiel. Il y a notamment Dave Skaff qui a tenu les retours de U2 pendant plus de 20 ans, une tronche. Durant une des tournées de U2, on a diné plusieurs fois tous ensemble à l’invitation de Clair. Quand je dis tous, j’entends nous qui nous occupions des retours de Jay-Z et étions 4 personnes, ceux de U2 qui étaient aussi 4, les assistants qui étaient aussi des mecs de retours.
Une vue plongeante sur la scène depuis le piano avec, à droite le coin clavier de Cyrille Nobilet, au centre celui de Calo et à gauche celui de Jan Pham Huu Tri. En tout 6 CM-22, qui avec les deux de Xavier font huit. Le compte est bon.
Tout le monde déballait ce qu’il avait à dire sur ses envies ou ses besoins. Un jour au cours d’un des diners, Dave Skaff a dit que malgré la montée des ears, la demande en wedges existait toujours et comme ça faisait longtemps que Clair ne sortait pas de nouveaux modèles, il se demandait comment faire en sorte de mettre la barre beaucoup plus haut. 4 ans et plusieurs prototypes plus tard, le CM-22 a été dévoilé. La première fois que j’ai pu l’écouter, je n’ai pas compris ce qui m’arrivait. Clair a déposé un grand nombre de brevets dont notamment la grille qui, en plus d’être solide, joue un rôle dans la diffraction de l’aigu.
SLU : Est-ce que la qualité de cette boîte, en dehors de son rendu et de sa puissance, la rend facile à travailler ?
Xavier Gendron : Bien sûr. Quelle que soit par exemple la salle, je ne retouche pratiquement pas mes Eq. Le kit CM-22 et PLM 20000 sonne quasiment bien tel quel. Je casse simplement un peu la trompe car tout le monde est en ears mais si l’un des musiciens ou même Calo a un problème avec les ears, il peut faire son show avec les wedges et avec le son du plateau qui est très cohérent. Tout le monde est à l’écoute de ce qu’on dit, ce qui rend le travail génial. JR, Lolo et John, les trois backliners, ont fait en sorte de trouver le meilleur équilibre pour les niveaux des instruments. Il en va de même avec Bob Coke qui tient la façade et peut préférer qu’on monte un peu les amplis et qu’on baisse les wedges dans certaines salles. Calo, qui est un super musicien et surtout un mec intelligent, nous suit toujours.
SLU : Tu parles de la puissance du CM-22 comme étant supérieure à toutes les autre références du marché…?
Xavier Gendron : Lors de la dernière tournée d’Aerosmith, on avait mis 12 CM-22 à Steven Taylor pour bien couvrir une avancée de scène. Avec une autre référence, on aurait dû en mettre bien plus. Pareil avec Ozzy Osbourne de Black Sabbath. Il est passé de 6 SRM, un très bon wedge Showco / Clair à 4 CM-22. Idem pour Jay-Z. On a très sereinement troqué 10 SRM derrière lui à 6 CM-22. Le niveau est tel que la réserve parait sans fin. Je n’ai jamais fait cliper les amplis.
SLU : Mais cet aigu tout fin, puissant et tellement naturel, il n’a pas tendance à titiller les capsules?
Xavier Gendron : Non, Clair a beaucoup travaillé la directivité et la phase. J’entends vraiment le son provenir d’une source et pas d’une trompe et d’un cône et….je ne sais pas comment dire mais il y a une résistance au Larsen qui est…
Romain Dambrine (assistant de XaXa NDR ) : Une réjection !
Xavier Gendron : Ah bon ? Non, une résistance, la réjection c’est pour le micro (rires !). Il y a un des musiciens, Yann, qui fait des chœurs avec une voix assez grave mais qui a besoin que je la lui sorte dans les retours. Je peux te garantir que si du coup tu pousses un 1-2 dans son micro, tu tombes à la renverse.
SLU : Tu parles de cohérence et de respect de la phase, tu es donc fan des retours coaxiaux !
Xavier Gendron : Je le reconnais, c’est très bien mais d’abord j’ai du mal à gérer la directivité de ces enceintes et puis il me manque quelque chose d’essentiel sur un plateau. Elles ne mordent pas. Quand tu as une scène bruyante, tu as besoin que la voix passe au travers de tout, parfois donc il faut qu’elle morde.
SLU : Je ne vois pas de sub pour le batteur…
Xavier Gendron : Si, si il en a un mais petit et caché dans le décor. Je le fais jouer d’ailleurs très peu car Franck Lopez d’Earsonics qui bosse très bien, a sorti un nouveau modèle de ears, les EM32 qui descend assez bas et du coup c’est suffisant pour Christophe. Lui qui était pourtant farouchement anti ears, les adore.
La batterie de WW comme encastrée dans le décor faisant la part belle à toute sorte de boîte. On dirait un vieux sound system de rave ! De part et d’autre, les deux amplis de Calo montent la garde et permettent à ce dernier d’avoir toute la rythmique bien présente dans son dos, sans même besoin de wedges de rappel.
SLU : Tu « ambiances » tes ears avec 4 micros dont deux KSM32 et deux canon mais dis-nous, tu vas chercher loin en termes de pointage…
Xavier Gendron : Toujours. Le problème des micros canon comme le MKH 8070, c’est que si tu pointes trop vers le public proche, tu entends clairement les discussions des gens, ce qui peut être un avantage mais surtout un inconvénient. La présence des 8070 est due à un panne sur d’autres micros canon ; je les ai essayés et trouvés très bons, du coup je les ai gardés. Dans les salles un peu pourries, je vais avoir tendance à ne les ouvrir qu’entre les morceaux mais dans celles disposant d’une bonne acoustique, je les laisse ouverts, ça donne une image stéréo et une espèce de chaleur au rendu. Je pense que cette gestion des ambiances plaît à Calo, et je considère qu’un artiste ne doit jamais être coupé de son public. Je lui livre quelque chose de très vivant qui marche plutôt bien.
Le vrai challenge que nous avons, c’est d’offrir à l’artiste un son cohérent et très proche à chaque date. Les deux premières dates, je n’ai pas bien géré les délais et il m’a dit « Ce n’est pas grave, c’est du live !! » Il a conscience qu’on vit un moment et que la vraie beauté du live, c’est ce côté instantané qui peut être beau ou moins beau quand tu vis une galère, mais qui reste instantané.
SLU : Tout le monde a la même marque et le même modèle de ears ?
Xavier Gendron : Oui, des Earsonics ouverts. Je crois d’ailleurs qu’on a complètement fermé la paire du batteur.
L’habituel rack roulant, disposant de tout ce qu’il faut afin de mettre en œuvre un ensemble de liaisons HF. Bien visibles, 4 boîtes siglées Earsonics prouvent que Franck Lopez a fait un carton !
SLU : Tu en as une paire toi aussi ?
Xavier Gendron : Oui bien sûr, si ce n’est qu’au tout début, quand je suis arrivé, je n’en avais pas et, le temps d’en faire faire une paire, j’ai bossé avec autre chose, pas du tout du Earsonics d’ailleurs. Au début j’ai donc mixé les ears de Calo avec juste un peu de voix, la basse et les effets. Du très minimaliste, tout le reste était dans les wedges. Ses ears étaient complètement ouverts. Une fois que j’ai reçu ma paire j’ai rectifié immédiatement car ça ne le faisait pas, mais alors pas du tout (rires !). Cela crée un effet « tunnel » assez logique mais franchement moche.
Très rapidement j’ai donc proposé autre chose, en introduisant beaucoup d’ambiance et nous en sommes aujourd’hui au filtre quasiment fermé. Avant chaque show j’écoute le public et règle mes micros d’ambiance en conséquence en placement et en EQ. Ce soir par exemple j’ai taillé beaucoup le grave et même du bas médium car ça polluait trop mon mix mais c’est variable. Calo m’avait prévenu quand on s’est rencontré qu’il enlevait parfois une oreille. Je lui ai dit que ce n’était pas nécessaire ; du coup j’y vais, quitte à salir un peu le mix. C’est essentiel de donner à l’artiste un bain complet, comme si ses oreilles étaient libres. Il doit prendre du plaisir et quand il fait chanter son public, il doit l’entendre. Même si ça phase un peu ou que ça délave parfois son mix, ce n’est pas grave. On n’est pas en studio, je ne suis pas en train de faire un mix de CD. Si je réécoutais après coup, ça ne me plairait certainement pas mais sur le moment c’est ce qui fonctionne et je ne réfléchis pas.
SLU : Tu as recréé ton fameux cocon de son avec les wedges, les sides, les instruments et les amplis. Le fait d’ajouter des ears ne compromet pas tout ?
Xavier Gendron : Je vois ce que tu veux dire. D’abord il est important d’être certain que si l’artiste enlève ses ears, il ait ce cocon de son avec suffisamment de voix pour poursuivre le concert. Je peux te dire que même avec les seuls wedges, tu as les effets, la stéréo et tout ce qu’il faut pour s’éclater. Ensuite, quand je travaille avec les seuls ears, je fais en sorte de donner à l’artiste quelque chose qu’il oublie mais qui à la fois lui donne envie d’y aller. C’est même la clé. Monter sur scène peut finir par être un boulot répétitif, il faut donc qu’au moment où l’artiste arrive devant son public, il reçoive dans ses oreilles ce qui va le botter et le mettre dans le bain immédiatement.
Rendez-vous lundi prochain pour la suite de ce reportage en compagnie de Xavier.
Pour vous mettre l’eau à la bouche on parlera console, effets, latence et on donnera la parole aussi à Romain Dambrine qui assiste XaXa sur la tournée de Calo, sans oublier de vous livrer nos conclusions.
Tout juste lancée et déjà opérationnelle, la filiale française de Robe lighting s.r.o. constitue son équipe avec une force de vente qui se veut résolument technique. Premier ingénieur technico-commercial à rejoindre la société, Kevin Migeon a séduit le fabricant de projecteurs par son profil “métier”.
En effet, Kevin a débuté son parcours en tant que responsable showroom puis chef de produit chez Impact Diffusion. Également connu de la profession pour avoir été formateur grandMA, il a par ailleurs évolué en tant que lighting- designer et pupitreur auprès de nombreux prestataires.
“C’est ce parcours qui a motivé son embauche, confie Bruno Garros, Directeur général de Robe lighting France. Nous avons clairement défini de constituer une équipe de vente technique avec des profils tel que celui de Kevin. Nous voulons jouer pleinement notre rôle d’interface entre les utilisateurs et la marque grâce à des collaborateurs capables de parler le même langage que nos clients.”
Kevin profite aujourd’hui de l’élan créé par le nouveau projet de Robe en France : “Je ressens un véritable engouement. Il y a déjà beaucoup de demandes à traiter. Les professionnels ont clairement pris conscience que Robe devient un acteur majeur en projecteurs automatiques. Il faut maintenant présenter les nouveautés et les premières démonstrations nous montrent que des produits comme le BMFL ont un bel avenir ici.”
Outre le système de transmission sans fil 2,4 GHz 10 Pro introduit au Namm (SLU), Audio-Technica a principalement présenté ses solutions audio en réseau (Dante) à l’ISE avec l’ATND971, premier microphone qui transmet l’audio et les données de contrôle via le protocole Dante d’Audinate et l’embase ATND8677 qui permet d’ajouter des micros col de cygne à un réseau Dante.
Audio-Technica ATND971
Le micro de surface ATND971 est destiné aux salles de conférences et autres salles de réunion. Audio-Technica a franchi le cap entre l’audio et l’IT dans la mesure où une simple connexion Ethernet permet au micro de communiquer via un réseau Dante existant.
Dante est compatible avec jusqu’à 512 canaux audio bidirectionnels, ce microphone offre ainsi une solution facilement adaptable. S’alimentant via le port Ethernet (PoE), l’ATDN971 transmet également des données de commande pour communiquer dans un réseau de périphériques compatibles Dante.
Le commutateur programmable intégré permet aux utilisateurs de déclencher la rotation/inclinaison d’une caméra vidéo, de rappeler les préréglages d’éclairage ou de contrôler quoi que ce soit d’autre sur le réseau à l’aide d’un simple bouton. Avec sa LED bicolore rouge/verte, le microphone peut indiquer visuellement qu’il est coupé, que des appels téléphoniques sont reçus ou servir à d’autres effets visuels créatifs en utilisant un système de contrôle.
Audio-Technica ATND8677
Permettant de ne plus avoir besoin d’une interface audio Dante autonome, tout en ajoutant un interrupteur et un indicateur lumineux, l’ATND8677 se connecte directement au réseau audio via un port standard RJ-45 et garantit ainsi une grande flexibilité dans l’installation et les relocalisations rapides.
L’embase fonctionne également avec les logiciels de contrôle Symetrix et Biamp, compatibles avec la nouvelle caractéristique Dante GPIO, de façon à s’intégrer aux solutions réseau telles que Symetrix Edge, Radius 12×8, Radius AEC ou encore Tesira DSP de Biamp.
L’ATND8677 est doté d’un indicateur lumineux avec LED verte/rouge, d’un filtre coupe-bas à 80 Hz à pente raide, de pads d’atténuation ( 30dB/40dB/50dB), d’une alimentation fantôme et d’un interrupteur marche/arrêt.
Les Microphones Dante sont disponibles aux prix recommandés suivants:
Pour les usagers à la recherche d’une haute fonctionnalité alliée à de faibles dimensions, Sommer cable a enrichi son catalogue du nouveau câble hybride SC-TRICONE 241P.
Tricone 241P Hybrid
Ce câble est spécialement conçu pour les guitaristes et les claviéristes confrontés à l’interconnexion des amplificateurs, des composants MIDI, des pupitres d’effets, des synthétiseurs ou d’équipements DJ.
Préconfectionné et prêt à l’emploi, disponible en diverses longueurs le SC-Tricone 241P comprend quatre lignes coaxiales pour instruments, deux lignes audio symétriques, une ligne de réseau CAT.5 et un cordon d’alimentation de section 3 x 0,75 mm².
Il est équipé de connecteurs de marque Hicon type jack ou réseau, MIDI à cinq pôles et standard type Schuko. Sur demande, des configurations individuelles sont aussi possibles ! Toutes les variantes connectiques professionnelles telles que les liaisons entre pupitre d’effet et amplificateur peuvent être ainsi réalisées avec un seul câble d’un diamètre inférieur à 22 mm.
Le canadien Christie, a récemment présenté le Boxer 4K30 exploitant un moteur optique à trois puces DLP.
Il est le premier membre d’une nouvelle famille de projecteurs qui se distingue par de nombreux avantages technologiques, avec des performances originales à la clé.
Contrairement aux projecteurs plus classiques de cette classe de performances, le flux annoncé de 30 000 lumens est obtenu non pas à partir d’une lampe unique au Xénon de forte puissance (de 1,5 ou 2 kW, par exemple), mais au moyen d’un jeu de 6 lampes à décharge à vapeur de mercure de 450 W, totalement indépendantes.
Les 6 lampes à mercure de 450 W qui équipent le Boxer 4K30 sont intégrées dans des modules montés sur deux cassettes de 3 lampes et interchangeables individuellement.
Ces lampes sont réparties en deux cassettes de trois et sont associées à une technique d’injection de lumière particulière. Leur durée de vie annoncée est de 1 500 heures (pour 30% de perte de luminosité).
L’état de la machine, notamment le nombre d’heures de service des lampes, est supervisé à partir d’un écran local ou à partir d’un système distant (via une connexion réseau), ou encore au moyen d’une liaison sans fil de proximité dite NFC (Near Field Communication), sur un dispositif fonctionnant sous Android (par exemple un Smartphone).
Les commandes locales et l’écran de contrôle du projecteur Boxer 4K30
Le traitement de signal assure une excellente reproduction des couleurs et des fonctions permettent de manipuler les images et de les fusionner dans le cadre d’une projection à plusieurs appareils. Un scaler intégré autorise la projection d’images de résolution moindre, notamment HD. Des modules interchangeables multiplient les choix en matière d’entrées/sorties.
Un large choix d’objectifs à focale fixe ou variable motorisée est disponible pour s’adapter aux multiples conditions d’utilisation. Contrairement aux projecteurs qui utilisent une lampe unique de forte puissance, il n’y a aucune restriction dans l’orientation du Boxer 4K30.
L’alimentation est monophasée et dispose d’un mode à basse consommation dit LPP (Low Power PreviewMode) limité à 15 A/110 V (standard US), qui n’utilise qu’une seule lampe et facilite les opérations de maintenance en atelier. Enfin, le poids et les dimensions sont beaucoup plus favorables que ceux des modèles qui pourraient prétendre à le concurrencer : 68 kg contre plus de 100 kg.
Caractéristiques techniques annoncées par le constructeur :
Luminosité
au centre : 30 000 lumens
Selon ANSI : 29 000 lumens (typique)
Contraste : 2 000 (en mode tout blanc/tout noir)
Moteur optique
3 puces DLP de 1,38 pouce – résolution native : 4 K (4190 x 2160 points)
Source lumineuse
6 lampes NSH de 450 W
Durée de vie : 1 500 heures (pour 70 % de la luminosité initiale)
Entrées
Standard : carte d’entrées à 2 ports HD-SDI 3G – Carte d’entrées à 2 twin displayport
Horloge point : 1,2 Gpx/s TrueLife
Contrôle et réseau
Clavier
RS-232
Ethernet 10/100 (RJ-45)
Christie Control App.
Objectif
Interchangeable sans outillage
Orientable
Décalage horizontal et vertical motorisé
Réglages de focale et mise au point motorisés
Types d’objectifs
Focale fixe
0.72 (sans décalage)
0.9 (décalage : V: ±29%, H: 9%)
Zooms
1.13 – 1.31 (décalage : V: ±56%, H: 19%)
1.31 – 1.63 (décalage : V: ±13%, H: 4%)
1.63 – 2.17 (décalage : V: ±13%, H: 4%)
1.98 – 2.71 (décalage : V: ±13%, H: 4%)
2.71 – 3.89 (décalage : V: ±13%, H: 4%)
3.89 – 5.43 (décalage : V: ±13%, H: 4%)
5.43 -7.69 (décalage : V: ±56%, H: 19%)
Accessoires optionnels
Châssis de montage et d’empilement
Carte d’entrée double HDMI
Carte d’entrée DVI dual link
Alimentation : 200-240 V/19 A
Dimensions : 959 x 597 x 305 mm (Longueur x Largeur x Hauteur)
Poids : environ 68 kg
Environnement
Température 5 à 40 °C
Humidité relative : 10 à 80 % sans condensation
Garantie : 3 ans.
Note : les focales des objectifs sont exprimées en termes de rapport entre la largeur de l’image projetée sur l’écran à la distance entre le projecteur et l’écran (« lensthrow »). Un outil est disponible sur le site de Christie pour déterminer l’objectif nécessaire en fonction de la distance et de la taille d’image voulue, pour les différents modèles de projecteurs.
Notre confrère Michel Van Brockhoven, alias Albi Bop, le journaliste qui a écumé toutes les scènes françaises pour mettre en lumière le travail d’un grand nombre d’ingénieurs du son parmi les plus talentueux, s’est éteint le 8 février 2015. Il avait 60 ans.
Michel était pianiste de Jazz, manager d’artistes et professeur de piano quand nous l’avons rencontré au début des années 90. Avec une vraie passion pour la musique et une très jolie plume un tantinet insolente, il a commencé sa carrière de journaliste pour Sono Mag en décrivant l’équipement audio de petits clubs de Jazz, une rubrique nommée Jazz en Boîte. Puis il a sauté le pas des scènes de concert, pour valoriser le travail des ingénieurs du son, leur donner enfin la parole sur des sujets techniques mais surtout sur leur vécu avec une énorme sensibilité. Pour ce même magazine, il a signé jusqu’en 2011 de grands dossiers sociaux professionnels avec un rare souci pédagogique. Pour éviter aux nouveaux entrants dans la profession les nombreux écueils du système étoilé.
Rieur et enjoué, tendance iconoclaste, Michel se baladait de scène en backstage comme un troubadour dans notre univers ultra technique. On ne pourra détacher son image de son fidèle petit chien Jade qui partageait toutes ses aventures, d’un papa poule qui mettait à profit la souplesse de son métier pour élever ses enfants Léo et Coline, d’un authentique épicurien et fier de l’être.
Toute l’équipe de Soundlightup a partagé ses joies, ses victoires, ses doutes et ses souffrances pendant plus de 20 ans de collaboration que l’on n’oubliera pas, même si le papier n’est plus pour nous qu’un lointain souvenir.
Aujourd’hui nous ressentons une grande tristesse et encore une fois une sourde colère envers ce monstre nommé cancer qui emporte ses victimes par surprise, toujours trop vite, toujours trop tôt. Nous adressons à sa famille nos plus sincères condoléances.
« Albi Bop mettait des fleurs d’humanité dans notre attirail technique. Il avait compris que dans nos câbles, nous y faisions passer des émotions, et de sa plume, juste et sentie, il rendait compte avec humour et poésie. Un beau mec, je l’estimais beaucoup, j’avais un lien fort avec lui, et maintenant un très grand regret de “pas assez” me taraude depuis que…” Jean-Louis Dagorno
La cérémonie funéraire, a eu lieu le 13 février 2015 à Mareuil-lès-Meaux
Audio Design est désormais considéré en Inde comme l’un des prestataires les plus importants par sa taille et sa réputation, fournissant au marché local et international un panel complet de solutions techniques. Au-delà de prestations audio, vidéo et lumière de très haut niveau, cette société offre aussi un équipement scénique complet à bon nombre de grands festivals et concerts en Inde grâce à ses 100 collaborateurs. La preuve de ce positionnement entièrement tourné vers la qualité vient d’être confortée avec l’acquisition d’un système conséquent en K2.
Non, il ne s’agit pas de Marcoussis mais bien des locaux d’Audio Design lors de la formation sur le K2 et plus généralement les produits L-Acoustics. On reconnait une ligne de 12 K2 et au sol deux stacks de 4 SB28 chacun.
Nombre de stars internationales comme indiennes ont bénéficié des services d’Audio Design parmi lesquelles Bryan Adams, Lady Gaga, David Guetta, Hardwell, Martin Garrix, Tiesto ou Guns & Roses.
“Audio Design est devenu l’un des principaux prestataires spécialisés dans le touring en Inde” nous dit Navneet Wadhwa son directeur. “Afin d’être en mesure de répondre à la croissance du marché du concert, nous avons décidé d’augmenter notre parc matériel et de rejoindre pour cela la famille L-Acoustics”
Avec 30 K2, 28 SB28 et tout un ensemble d’autres matériels et accessoires, Audio Design introduit pour la première fois ce modèle phare de L-Acoustics en Inde grâce à la complicité de Hi-Tech Audio Systems Pvt. Ltd., le distributeur exclusif de la marque pour ce pays, basé à New Delhi.
“La qualité de l’ensemble des produits L-Acoustics est sans discussion” affirme Rajan Gupta, le directeur de Hi-Tech Audio Systems Pvt. Ltd. ”Elle est confortée par la popularité de cette marque auprès de l’ensemble des ingénieurs du son et des designers système. C’est aussi celle qui se retrouve en tête sur les fiches techniques. Nous savions que l’introduction en Inde du K2, le produit phare de L-Acoustics allait être couronnée de succès et allait conforter le positionnement de Audio Design comme société à la pointe de la technologie”.
Fraichement déballés, des couples de SB28 et de 115XT s’alignent devant un montage de deux SB28 surplombés par 4 K2. La formation bat son plein chez Audio Design !
Les équipes techniques de Hi-Tech Audio Systems et d’Audio Design ont toutes deux bénéficié d’une formation théorique et pratique sur le rigging et l’exploitation de ce nouveau système conduite par Ben Philips. “Je suis enchanté d’accueillir Navneet Wadhwa et ses équipes dans le Rental Network du K2” ajoute Peter Owen, Regional Sales Manager de L-Acoustics. “L’Inde est un marché très important pour nous, non seulement grâce aux artistes locaux mais aussi grâce aux stars internationales qui s’y produisent. Avec les concerts et les festivals qui s’annoncent, le K2 ne va pas chômer.”
Navneet Wadhwa ajoute, “Notre choix du K2, non seulement prouve la confiance que nous portons à la marque et son produit, mais nous aide aussi à renforcer notre parc et à l’offrir à un ensemble de clients et d’usages très variés – de l’événementiel au touring en passant par la comédie musicale. Avec ses dimensions réduites, son poids plume et sa remarquable puissance, le K2 est le système le plus polyvalent du marché et le premier choix pour tout ingé son.”
Une autre vue du matériel déployé pour la formation dont ont disposé les équipes d’Audio Design sur le K2 et plus généralement les produits L-Acoustics. On reconnait outre une ligne de 12 K2, 8 SB28 posés au sol surplombés par 4 x 115XT.
Le nouveau système a été immédiatement déployé dans le cadre du concert de Atif Aslam et Arijit Singh à Gurgaon, couvrant une audience de près de 15 000 spectateurs.
“On se rend immédiatement compte que cette boîte va devenir la coqueluche du marché” conclut Navneet Wadhwa. “Nos équipes sont désormais entrainées et disposent de la certification K2, ce qui nous donne un avantage certain.
Nous sommes certains d’avoir effectué un bon investissement. Le système est très demandé et le support produit de la part de Hi-Tech Audio Systems et L-Acoustics s’est révélé fantastique, une association gagnante.”
Chaque année, la Mairie de Paris installe une patinoire sur son parvis pour offrir aux parisiens une belle surface de glisse pendant deux mois autours de la période des fêtes de noël. Le prestataire audiovisuel Novelty a, cette année, apporté des améliorations au design lumière, en choisissant d’installer les lyres Spot motorisées à led SGM G-Spot qui présentent la particularité unique d’un indice de protection IP 65.
Après avoir mis à l’épreuve sous la douche un G-Spot pendant trois jours, l’équipe de Novelty a pu constater que l’indice de protection IP65 n’est pas un simple argument marketing et a pu mesurer tout l’intérêt du produit en termes de facilité et d’économie d’exploitation dans un environnement hostile. Il lui a donc été facile de convaincre la Mairie de Paris du bien fondé d’une animation plus riche et originale.
Car ce projecteur spot à leds de 850 W allie la performance en blanc et en couleurs pour un comportement adapté à un environnement blanc très lumineux.
Une patinoire en plein air est tout à fait le genre de site où il serait très difficile et coûteux d’installer des dômes étanches pour protéger des projecteurs asservis standards. De plus, les dômes n’empêchent pas l’humidité de pénétrer dans les projecteurs d’où une nécessité d’entretien permanent qui ne pourrait se faire que de nuit. Les 8 G-Spot installés sur le site pour 2 mois fonctionnent parfaitement malgré les conditions hivernales rudes et pluvieuses à la pleine satisfaction des exploitants.
Au NAMM 2015, le constructeur britannique Focusrite a présenté de nouvelles interfaces pour station de travail audio de la gamme Clarett et les extensions logicielles Red2 et Red3 Plug-in Suite.
Focusrite Clarett 8 PREX
Focusrite voit rouge ! Ainsi ont été dévoilés des produits dont c’est la couleur dominante. Modélisant le design ISA classique, les nouveaux préamplis de la gamme Clarett se caractérisent par un fonctionnement en 24 bits à 192 kHz et revendiquent une dynamique de 116 dB AN /118 dB NA et la signature sonore de la marque.
Focusrite Clarett 4 PREX
Les interfaces disposent de la technologie Thunderbolt qui leur assure une latence inférieure à 1 ms. Elles disposent d’indicateurs de niveaux très précis, d’entrées/sorties MIDI et sont extensibles via ADAT, et existent en 2 voies (Clarett 2Pre), 4 voies (Clarett 4Pre) et 8 voies (Clarett 8Pre et 8Pre X).
Les Red2 et Red3 Plug-in Suite sont des suites d’extensions logicielles pour stations de travail audio qui modélisent les légendaires Red 2 (égaliseur) et Red 3 (compresseur) de Focusrite directement dans le logiciel de production audio.
Focusrite Red 3 Plug inSuite
Disponibles en version 64 bits au format AAX, VST et AU, ce sont les premiers plug-ins de Focusrite supportant la plateforme AAX (Avid Audio eXtension), ce qui les rend compatibles avec Pro Tools® 10 et au-delà.
Les Red 2 et Red 3 Plug-in Suite seront fournies gratuitement avec toutes les interfaces audio Focusrite Scarlett, Saffire, Forte et Clarett, mais elles seront aussi proposées séparément au prix de 299,99 € dans le courant de l’année 2015.
Le fabricant allemand de système électro-acoustiques Fohhn Audio AG donne un nouveau visage à son équipe de vente à l’international.
Gauthier Dalle prend la responsabilité du développement des activités de la marque dans le monde (International Business Development). Son rôle est de renforcer et de développer les relations internationales de Fohhn avec les consultants, les distributeurs et les grands comptes.
« Gauthier est un développeur dynamique et créatif qui possède une grande expérience et une connaissance approfondie de l’industrie audio. Nous sommes heureux de l’accueillir au sein de la famille Fohhn » dit Uli Haug, Dirigeant et Co-fondateur de Fohhn Audio AG.
« Depuis mon expérience chez L-Acoustics, précise Gauthier Dalle, j’ai toujours privilégié l’innovation technologique et, en particulier, le contrôle de la directivité. Grâce à sa technologie « beam steering » contrôle du faisceau audio, Fohhn apporte une réponse intelligente à cet éternel défi. De plus, Fohhn fait encre avancer les choses avec AIREA, un système d’enceintes sur réseau entièrement numérique. Avec un seul Cat5, qui fournit le signal, la commande et la puissance électrique, il est possible de contrôler individuellement, chaque enceinte d’un système. Cela ouvre la voie à de nombreuses possibilités pour les consultants, concepteurs sonores et utilisateurs.”
A propos de Fohhn Audio : Fohhn Audio AG est spécialisée dans le développement et la fabrication de systèmes de diffusion professionnels destinés aux applications mobiles et aux installations fixes. Depuis 20 ans, la société, basée à Nürtingen, dans le sud-ouest de l’Allemagne, conçoit des systèmes qui combinent design innovant, richesse fonctionnelle, traitement du signal numérique, amplification et technologies associées avec une fiabilité et une qualité sonore de premier plan. Actuellement, Fohhn est distribué dans plus de 30 pays. Parmi les clients et utilisateurs de matériel Fohhn on compte Neumann & Müller, l’aéroport de Roissy Charles de Gaulle, l’Université de Heidelberg, la cathédrale de Mayence, le Palais des Festivals de la Ruhr à Recklinghausen, la salle de concert Reduta à Bratislava, la station de radio SWR de Stuttgart, le Parlement danois, le pavillon allemand, le Pavillon suisse et le pavillon chinois State Grid à l’Expo 2010 de Shanghai.
Les systèmes Fohhn sont développés et fabriqués en Allemagne. Pour plus de renseignements visiterwww.fohhn.com
Powersoft étend sa gamme d’amplificateurs pour installation Ottocanali avec trois nouveaux modèles 8 canaux DSP+D, les 4K4 DSP+D, 8K4 DSP+D et 12K4 DSP+D où 4,8 et 12 représentent la puissance totale en kW délivrée sous 4 ohms (tous les canaux en fonction).
Ces amplificateurs, en rack 2 U, fonctionnent aussi bien avec des charges basse impédance que haute impédance (ligne 70/100V).
Par rapport à la série existante, les fonctions de monitoring, de traitement de signal et de contrôle système ont été augmentées et ces amplis disposent d’une double alimentation universelle redondante avec PFC (correcteur de facteur de puissance). Ils mettent en œuvre le système SRM (smart rails management) qui augmente l’efficacité globale et réduit la consommation.
Avec deux ports Dante redondants, les Ottacanali XK4 DSP+D seront idéaux pour des applications multizones pour des espaces d’audience moyenne à large. Leur faible consommation et faible dissipation thermique leur permet de s’affranchir des salles climatisées pour un fonctionnement fiable en toute sécurité.
Enfin, pour obtenir plus de puissance sous basse impédance, les canaux peuvent être pontés deux à deux. Dans ce cas un 12K4, par exemple, peut délivrer 4 fois 3 kW crête.
Powersoft 12K4
Sur son stand K175 (Hall7), Powersoft présentera également les amplis révolutionnaires de la série X introduits à Prolight+ Sound l’année dernière et maintenant en pleine production. Pour plus d’infos sur la série X voir article SLU lien ici
Alcons va présenter ses dernières nouveautés dédiées installation à l’ISE Amsterdam, parmi lesquelles le système CMRS Compact (Cinema Reference Monitor System) mettant en œuvre un nouveau transducteur à ruban (brevet en cours) couvrant le spectre médium- aigu.
Le nouveau CMRS Compact est basé sur le CMRS adopté par les plus grandes salles de cinéma à travers le monde. Ce système constitué d’enceintes principales et surround à la signature sonore accordée et de subwoofers ultra-plats, est destiné aux studios de post-production, aux salles de projection mais également aux salles de home cinema résidentielles.
Alcons QR24 RR12 Sentinel
La technologie Pro Ribbon de transducteurs à ruban large bande d’Alcons apporte de nombreux bénéfices : réponse transitoire améliorée, absence de traînage, niveau de distorsion très bas, absence de modes de rupture et faible compression thermique, un rapport puissance crête/puissance RMS admissible décuplé (le rapport est supérieur à dix, là où il est d’environ 2 pour une compression). Ajoutons à cela un contrôle de la directivité horizontale optimal.
Le système CRMS Compact nécessite un traitement de signal et une amplification dédiés apportés par les contrôleurs amplifiés Sentinel d’Alcons 4 canaux classe D.
Outre le système CMRS, seront exposés le système point source modulaire RR12, la colonne ligne source QR24 (introduite à Prolight+Sound) et le micro line array à ruban LR7 qui offre le meilleur compromis taille/poids/projection du marché (une boîte LR7 est large comme 3 CD juxtaposés !).
Il aura fallu 3 ans à la R&D Robe pour développer le BMFL et aller au bout de ses exigences : une nouvelle lampe 1700 W à arc court Osram, un zoom 5 – 55°, une nouvelle trichromie pour optimiser le mix de couleurs, un stabilisateur électronique et seulement 36 kg sur la balance… pour un projecteur d’exception. Depuis début janvier 2015, date de sa sortie, 1500 projecteurs ont été vendus dans le monde et la production des trois prochains mois est déjà réservée. C’est ce qu’on appelle un démarrage sur les chapeaux de roues !
Après Aladin, Robe a aussi sa lampe magique
En partant du principe qu’un projecteur est une source de lumière avant tout, le projet s’est construit autour d’une nouvelle lampe, développée par Osram, suivant des critères très précis établis par Robe. C’est une lampe à arc court HTI 1700 W avec une température de couleur de 6000K.
Dans le BMFL, elle peut être corrigée grâce aux filtres ½ et full minus green, au CTB de la seconde roue de couleurs et au CTO progressif. Selon les mesures qui nous ont été communiquées par Robe, lorsque la lampe est neuve, moins de 20 h d’utilisation, son CRI (Color Rending Index) atteint 90 (zoom à 50%), on peut monter à 92 avec le full minus green et jusqu’à 96 avec le ½ minus green.
Pour 100 h d’utilisation de la lampe, le CRI passe à 92 en blanc, 89 avec un ½ minus green et 78 avec un full minus green. On comprend l’utilité des filtres minus green pour optimiser l’indice de rendu des couleurs en fonction du nombre d’heures de fonctionnement de la lampe.
Grâce à une nouvelle série de tests, Osram vient de valider une durée de vie de 750 h, précisant aussi qu’au terme de cette durée en utilisation 1700 W, la lampe perd 40% de son flux lumineux avec une dérive de température de couleur d’environ 300-350K.
Un mode de fonctionnement activable via le canal DMX 6 ou le panneau de contrôle, permet d’utiliser la lampe en 1700, 1500 ou 1200 W. Appelé « Silent mode », il permet de diminuer de 3dB le bruit de la machine et d’élargir ses possibilités d’utilisation car les 1700 W ne sont pas toujours nécessaires. En effet, pour une question de sécurité, la “clearance” à pleine puissance, (distance de sécurité entre la source et l’objet à éclairer) est de 8 m. Cela permet de diminuer la consommation électrique et d’homogénéiser un kit lumière. Le choix de la lampe a aussi été motivé par la volonté d’avoir la meilleure homogénéité possible ; l’option de l’arc court est donc des plus judicieux.
Il y a photons et pas photo !
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Durant la première journée de tests, nous avons pu profiter de la présence d’Ingo Dombrowski, Key account manager Europe chez Robe. Avec l’aide de Kevin Migeon,ingénieur technico-commercial de Robe Lighting France, nous avons installé et connecté le projecteur.
Le blocage du Tilt protégé dans un des bras de la tête.
Premier détail qui nous fait bien plaisir, le blocage du Pan et du Tilt qui permet de transporter et de ranger la machine dans son flight case facilement, est présent.
Après quelques rapides ajustements de la librairie disponible sur le site la marque, nous libérons les 1700 W et là… comment dire… on est carrément sur le cul ! Le flux lumineux est impressionnant, voire éblouissant au sens propre comme au figuré. Faisceau serré, on a du mal à regarder la toile blanche qui nous sert aux mesures.
Ingo nous précise que la fonction « Hot Spot » (brevet Robe), qui permet de commander en DMX la position de la lampe par rapport au réflecteur pour obtenir un gros point chaud ou un étale de lumière, n’a pas été implantée afin de garantir l’homogénéité de tous les BMFL en termes de faisceaux et de couleur.
Faisceau large
La courbe d’intensité lumineuse est très régulière malgré un petit creux au centre surement dû à un léger décalage du point chaud vers le bas.
Nous commençons par le plus grand net, en mesurant l’éclairement tous les dix centimètres sur les 2 axes autour du centre. Notre tableau magique calcule le flux lumineux par couronnes de 10 cm et les additionne pour nous livrer le flux total. Bien que la distance de sécurité soit de 8 mètres, nous restons à 5 mètres de la cible à des fins de comparaison avec les autres machines testées. La première mesure n’est déjà pas banale, 4420 lux au centre du faisceau et un flux total de 35 000 lumens !
Faisceau 20°, 36 125 lm, Watt else ?
Pour un angle de 20°, nous mesurons 22 920 lux au centre, et l’on obtient 36 130 lumens. Le BMFL est le spot le plus puissant testé à ce jour par SoundLightUp. La courbe d’intensité lumineuse a perdu son petit creux mais pas sa régularité. La brusque descente sur les dernières valeurs est révélatrice d’un faisceau à bord net.
Faisceau serré
Au petit net, iris ouvert, l’éclairement au centre est de 136 400 lux et le flux de 34 200 lumens. Le flux est quasiment constant sur toute la course du zoom, et optimum à la moitié de l’ouverture, qui est une des valeurs les plus couramment utilisées.
Le dimmer
L’atténuation est électronique sur la première partie de la course et mécanique ensuite.Nous contrôlons donc les deux courbes de dimmer. Le S de Square est parfaitement maitrisé, et l’on note juste un petit incident à 80% sur la courbe Linéaire
Courbe du dimmer en mode squareCourbe du dimmer en mode linear : malgré un petit incident, le relai électronique / mécanique est bien maîtrisé.
De l’horlogerie Tchèque
Nous profitons également de la présence d’Ingo, qui a suivi tout le développement du projecteur, pour nous assister dans le démontage et l’examen des différents éléments qui composent le BMFL. Pas besoins d’une valise à outils pour le démonter, deux cruciformes, un tournevis plat et une pince à bec suffisent. Une fois les deux capots de la tête retirés nous découvrons la partie mécanique du spot.
Sous les capots du BMLF, la place est comptée pour garder des dimensions compactes.
Le refroidissement de la tête utilise pas moins de 7 ventilateurs et turbines. Les deux plus imposants, en bas de l’image derrière la grille, servent à faire rentrer l’air frais et évacuer le chaud de la lampe. Chaque bloc de fonctions est équipé d’un ventilateur plus petit et l’on trouve en plus pour les éléments les plus sensibles, comme les gobos et l’iris, des petites turbines. Multiplier les sources de refroidissement permet de réduire leur taille et surtout leur vitesse de rotation, ce qui diminue grandement les nuisances sonores.
On remarque également un câblage très soigné, calculé au millimètre. Ingo nous fait remarquer que les cartes de gestion des moteurs ont été implantées au plus près des éléments qu’elles contrôlent. Il nous signale aussi que chacune de ces cartes est équipée d’un processeur identique à ceux des smartphones afin d’optimiser la réactivité et les performances des paramètres du BMFL. Cela permet, par exemple, de contrôler en 24 bits les déplacements de la tête du projecteur via deux paramètres DMX (donc 16 bits). Les 8 bits supplémentaires aident au lissage des mouvements. Les moteurs sont contrôlés par le processeur en fonction de la vitesse demandée.
Sur l’arrière de la tête se trouve la plaque donnant accès à la lampe. Elle est maintenue en place par trois vis quart de tour. La lampe se démonte ensuite très facilement en la tournant dans le sens anti-horaire.
Les fonctions sont regroupées en majorité sur des éléments mobiles pour faciliter la maintenance. Le premier bloc se retire grâce à deux vis. Petite astuce, il est possible de les dévisser partiellement, jusqu’à ce que l’on sente un léger jeu, pour retirer les plaques tout en laissant les vis sur leur support pour éviter de les égarer ou de les faire tomber lors d’un démontage en hauteur. Il n’y a que deux connecteurs à retirer, l’alimentation et le signal. L’opération demande un minimum de minutie dans un espace assez réduit, et je conseille d’utiliser une pince à bec pour ne pas endommager un connecteur ou arracher un fil. On peut alors retirer la plaque sans problème.
Coté pile les deux roues de couleurs.
Sur le dessus on trouve les deux roues de couleurs comportant chacune 6 verres dichroïques facilement interchangeables.
On peut également constater que le bureau d’études a utilisé deux méthodes d’entrainement, soit l’axe du moteur entraîne directement le paramètre, soit via une courroie crantée.
Ces deux systèmes ont été éprouvés depuis longtemps et permettent un recalage très précis.
Coté face le shutter. On aperçoit le motif en peigne gravé sur les lames de la trichromie.
Sur le dessous, coté lampe, se trouve le shutter. Dessous se cachent les filtres de la trichromie et du CTO progressif, innovations majeures du BMFL qui font l’objet d’un nouveau brevet déposé par la marque tchèque.
En partant d’une base utilisée depuis de nombreuses années, deux lames de verre qui se referment, Robe a développé un motif gravé au laser permettant un mélange optimum des couleurs ainsi qu’une homogénéité parfaite sur la totalité du faisceau de 0 à 100 %.
Les deux roues de gobos et le surprenant système de roues d’effets.
Le bloc de gobos demande un peu plus d’effort car, pour le libérer, il faut retirer un des deux gros ventilateurs. On trouve cette fois-ci, sur une des faces, les deux roues de gobos et le module de deux roues d’effets.
Sur l’autre face, il y a l’iris, avec un système permettant un entrainement désaxé très rapide. Il y a également les moteurs de tous les paramètres et deux turbines supplémentaires. On peut voir que toutes les cartes électroniques sont équipées de connecteurs permettant une maintenance simple et rapide.
Les deux lames du dimmer complétements indétectables dans le faisceau.
Quand les blocs de fonctions sont retirés, on découvre les deux lames dentées du dimmer avec deux lamelles de frost.
A l’opposé, vers le haut de la tête, côté sortie du faisceau, se situent les deux prismes x 6 (un linéaire, l’autre circulaire) , les deux frosts et pour finir le focus et le zoom.
Les deux capots des bras sont maintenus pas 6 vis.
L’entrainement du Tilt et le blocage du TiltLa carte Pan et Tilt et le moteur du Pan
Le bras qui accueille le blocage de Tilt contient le système d’entrainement du tilt via la courroie, son tendeur et la grande roue crantée entrainant la tête.
À l’opposé se trouve l’imposant moteur pas à pas hybride triphasé du Pan et la carte de gestion Pan et Tilt.
En option, deux poignées se vissent à l’arrière de la tête pour utiliser le BMFL en poursuite…… avec un menu associé
La base
La base du projecteur qui accueille l’alimentation et la carte mère est refroidie par deux ventilateurs. Sur le coté opposé de l’afficheur, la connectique est constituée de 2 prises XLR-5 (mâle et femelle) et deux XLR-3 pour le contrôle en DMX, RJ45 Neutrik EtherCON pour piloter le projecteur en ArtNet, sACN et MANet 1 et 2.
La connectique sur un coté de la base
Par ailleurs on peut modifier certaines options ou recevoir diverses informations en utilisant le protocole RDM. L’alimentation se fait par une prise PowerCON-A. Elle est protégée par un fusible 12 A situé juste au dessus du connecteur. Robe propose en option d’intégrer une carte de réception Lumen Radio CRMX permettant une liaison DMX par WiFi.
Au cours de ce démontage, nous avons pu constater que les mécanismes sont très soignés et parfaitement ajustés.
A fond sur les manettes !
Le dimmer était un défi que devait relever l’équipe de Robe et elle s’en tire avec les honneurs. Le faisceau reste homogène de 0 à 100 % quel que soit le temps de transition, et la variation est encore perceptible sur les 3 derniers pourcents, là ou l’on a souvent une ouverture ou une fermeture brutale. À aucun moment on ne voit les lames interférer dans la projection. La fonction strob est elle aussi mécanique et électronique. Elle atteint une fréquence de 10 Hz. Comme on le disait un peu plus haut, la gestion des deux axes Pan et Tilt se fait en 24 bits. Il en résulte des déplacements très lissés même avec des temps de transitions importants et des mouvements compliqués. Pour réussir à entrevoir les premiers défauts, il a fallu aller jusqu’à 40 secondes pour parcourir une diagonale de 7 mètres à 45°.
Avec des temps de fade de 0, les déplacements de la tête sont impressionnants de rapidité et de précision, avec des fins de course nettes et sans ralentissements. Il faut 1,56 s au Pan pour parcourir 180° et pareil pour le Tilt. Sur la vidéo, on peut remarquer que lors du reset, le dimmer s’éteint quand le reset des Pan et Tilt démarre. Il aurait été plus judicieux d’avoir un petit fade puis le reset. Nous n’avons malheureusement pas pu tester l’innovation apportée aux mouvements par le système EMS (Electronic Motion Stabilizer) qui permet d’absorber les vibrations dues au son, aux mouvements des ponts ou lorsque la machine est posée sur une surface non stable ou sensible aux ondes sonores.
Une des priorités du cahier des charges du BMFL concernait la couleur et en particulier la trichromie. On trouve sur le projecteur deux roues de couleurs, une dédiée aux teintes saturées, qui viennent parfaitement compléter la trichromie et l’autres aux pastels avec 3 teintes claires et 3 correcteurs, un CTB à 8000K et deux minus green, (un ½ et un full). Le CTO est quand à lui progressif de 2700 à 6000K.
Comme on l’a vu lors du démontage, Robe a développé un nouveau système de lignes gravées sur les filtres dichroïques permettant d’obtenir une gamme de couleurs plus étendue et plus homogène. La qualité et l’homogénéité des couleurs sont réellement impressionnantes. Quelle que soit l’ouverture et la netteté, à aucun moment on ne voit un couteau de couleur rentrer dans le faisceau. On obtient des pastels sublimes parfaitement répartis sur l’intégralité du faisceau. Les couleurs saturées sont également bien présentes autant en luminosité qu’en possibilités. Il y a néanmoins un manque sur le vert profond et sur le rouge qui arrive au maximum à un orange saturé. Le choix entre pastels et couleurs saturées est une histoire qui se répète sur pratiquement tous les projecteurs. La solution pour les sources à leds est d’ajouter aux rouge, vert et bleu de base, des composantes permettant de compléter la palette de couleurs. C’est peut-être une des pistes à creuser pour les lampes à décharge en donnant le choix de deux teintes de jaune et deux teintes de magenta.
Pour terminer le chapitre des couleurs, un grand coup de chapeau à l’équipe de développement pour la vélocité de la trichromie. Je n’avait pas vu des transitions aussi rapides depuis les moteurs à courant continu et même plus rapides que la roue de couleur !
Un échantillon des couleurs en utilisant la trichromie
la roue de couleurs pastelLa roue de couleurs saturées
Ce nouveau spot est équipé de 2 roues de 6 gobos rotatifs. Le choix est judicieux et astucieusement agencé. La première roue est destinée à la projection pour mettre en valeur des éléments de décors ou habiller des espaces.
Un bon choix de gobos mis en valeur par une très bonne optique, ici destinés à la projection.
La seconde roue est équipée de gobos volumétriques. Le choix des gobos est toujours compliqué mais le panel proposé devrait contenter un grand nombre d’utilisateurs.
Ici les gobos volumétriques.
Pour animer les gobos, on peut aussi utiliser ou combiner les roues d’animation. Il y a en effet un système de deux roues tournantes et indexables permettant de créer des effets magiques. Pour les plus pressés, des presets combinent des effets de gobos et roued d’effets. Il est aussi possible de combiner gobos et roues d’effets avec un des deux prismes, linéaire ou circulaire, multiplicateurs par 6. Le BMFL est équipé de deux filtres Frost : un « Light » qui permet, entre autres, de « gommer » un gobo et un second filtre « Medium ». La combinaison de ces deux filtres permet d’en créer un troisième, le « Heavy ».
Action du prisme linéaireAction du prisme circulaire
Tout ce qui concerne l’optique a aussi été un des points clé du développement. La plage d’ouverture avec les bords du faisceau nets couvre presque l’intégralité de la plage du zoom et, même avec l’iris, on reste focalisé pratiquement jusqu’à la fin de course. La cerise sur le gâteau est l’incroyable vitesse de ces deux paramètres avec lesquels on peut aisément créer des effets dynamiques. Seul le focus traîne un peu, créant un léger ralentissement si l’on créer un page « cut » du petit net de l’iris au grands net du zoom.
Le faisceau puissant et homogèneMême ouvert en grand, il reste de la puissance et de la netteté
Un grand pas pour Robe
Avec le Pointe, la marque tchèque avait ouvert la grande porte, mais avec le BMFL elle a les deux pieds dans la cour des grands ! Ce nouveau Spot ne manque pas d’arguments pour séduire un très grand nombre d’éclairagistes et de directeurs photo.
Dans le Parking d’Impact Evénement, près du Showroom ou nous faisons les tests, le BMFL tient la distanceQue dire de plus ?
Car en plus d’être performant, le BMFL se révèle extrêmement polyvalent et capable de s’adapter à toutes les situations. La conception est très soignée et hormis deux points, en étant pointilleux, il n’y a rien à redire. La qualité optique est excellente, toutes les fonctions ont été soigneusement étudiées et réalisées.
C’est autant un projecteur pour faire des effets que pour éclairer. Il est aussi à l’aise dans la dynamique que dans la finesse. Cette polyvalence lui ouvre tous les domaines, que ce soit la télévision, l’évènementiel, le ballet, le théâtre, ou les concerts.
N’ayant pas testé tous les projecteurs existants nous ne pouvons vous dire si il est le meilleur ou le plus puissant, mais il est en tout cas dans les premières lignes du tableau. Nous pouvons d’ores et déjà vous annoncer que les versions Wash/Beam et couteaux seront présentées au mois d’avril lors du Prolight+Sound.
Que pouvait rêver de mieux Robe Lighting France pour son démarrage?
Lors du Namm, AVID a présenté sa nouvelle version de Pro Tools 12 ainsi qu’une version restreinte gratuite baptisée Pro Tools First, offrant la plupart des fonctionnalités de création musicale, à la fois accessible aux débutants tout en étant suffisamment sophistiquée pour les musiciens expérimentés.
« La station de travail Pro Tools a redéfini les industries de la musique et de la post-production en offrant tous les outils indispensables pour créer des mix audio de qualité supérieure », selon Chris Gahagan, Senior Vice-président Produits et Technologie chez Avid. « Avec Pro Tools First, nous proposons une version optimisée du DAW (Digital Audio Workstation) leader du marché, accessible gratuitement à tous, que ce soit pour débuter une carrière musicale ou simplement essayer Pro Tools. Les utilisateurs de tout niveau peuvent désormais se lancer dans leur aventure musicale en s’appuyant sur des outils performants. »
L’App Store Avid intégré à l’application permet d’étendre le set d’outils créatifs en offrant un accès au Marketplace Avid et à une multitude de plug-ins AAX et de bundles « First » qui rendent la création, la mise en forme et l’amélioration des sons aussi simples que rapides.
De plus Pro Tools First sauvegarde et gère les sessions dans un cloud sécurisé accessible via la plateformeAvid MediaCentral. En se connectant à leur compte Avid, les utilisateurs ont la possibilité de travailler sur leur musique depuis n’importe quel Mac ou PC avec Pro Tools First installé. Les modifications apportées aux sessions sont synchronisées avec le cloud dès que les projets sont enregistrés. Avid Pro Tools First sera disponible au cours du premier trimestre 2015 en téléchargement gratuit sur Avid.com. Pour plus d’informations : avid.com/protoolsfirst
Pro Tools 12 La nouvelle génération du logiciel audionumérique Pro Tools 12, à travers de nouvelles options de licences, confirme l’engagement d’Avid en matière de choix offerts aux clients, un pilier de la visionAvid Everywhere™. La société a également présenté des innovations qui favorisent le travail collaboratif entre les artistes et la distribution des contenus, avec la technologie Avid Cloud Collaboration et les nouveaux services du Marketplace Avid *.
De nouvelles options de licences sont disponibles pour Pro Tools 12 par abonnement mensuel ou achat d’une licence permanente. Grâce à ces nouvelles options, les utilisateurs pourront toujours travailler avec la toute dernière version de l’application, les mises à jour et innovations étant automatiquement distribuées via le cloud, sans frais supplémentaires. Cette flexibilité permet désormais aux artistes d’accéder aux outils utilisés par les plus grands professionnels de l’industrie à un tarif bien plus économique.
Tarifs et disponibilité, Les options d’abonnement et de licence pour le logiciel Pro Tools seront disponibles en février :
Abonnement mensuel logiciel Pro Tools (licence mensuelle comprenant l’accès aux mises à jour et au support), à partir de 29,99 USD par mois
Abonnement annuel logiciel Pro Tools (licence annuelle comprenant l’accès aux mises à jour et au support), à partir de 299 USD
Offre de mise à niveau annuelle logiciel Pro Tools (12 mois d’accès aux mises à jour et au support), à partir de 192€ TTC
Licence permanente logiciel Pro Tools (12 mois d’accès aux mises à jour et au support inclus), à partir de 874€ TTC
* Le Marketplace Avid invite les utilisateurs de Pro Tools à rejoindre une communauté d’artistes et leur permet d’acheter des plug-ins et des applications, de stocker et de partager facilement leur travail sur une plateforme globale.