Nous sommes surement beaucoup dans le domaine professionnel à penser que les interfaces audio miniatures pour microphones ne sont vraiment pas destinées à notre activité, que ce soit par la banalité de leurs performances ou par leur mode d’utilisation plutôt réduit.
Si j’étais donc plutôt perplexe en recevant la nouvelle interface pour micro MVX2U de Shure, je dois convenir qu’après l’avoir rapidement installée, j’ai découvert un produit particulièrement bien pensé. Intégrant un DSP contrôlé par son logiciel MOTIV, elle innove par un mode de réglage automatique étonnamment performant, tout en laissant la main au professionnel.
Le MVX2U avec un sacré client, le SM7B, réputé pour sa sortie anémique mais si jolie.
L’interface MVX2U propose une ergonomie qui s’avère efficace dans de nombreuses situations où le simple enregistrement d’un microphone dynamique ou statique est requis sur un ordinateur avec un minimum de mise en œuvre d’équipements.
À la première prise en main, cette interface micro miniature séduit par l’aspect robuste de son boîtier en métal. Un simple coup d’œil permet de comprendre que nous avons dans ce boîtier de 85 sur 28 mm tout ce qu’il faut pour gérer l’enregistrement d’une source micro sur un ordinateur.
À son extrémité la plus large, nous trouvons une sortie casque pour le monitoring sur un connecteur mini jack 3.5 mm et un connecteur USB-C pour la relier à l’ordinateur. A l’autre extrémité, un connecteur XLR femelle permet l’entrée d’un micro. Si nous pourrions être tentés de connecter directement l’interface au micro, la faible longueur du câble USB-C/USB-C fourni vous en dissuadera rapidement.
Il est donc préférable d’utiliser un cordon XLR pour déporter l’interface du micro en la rapprochant de l’ordinateur et s’affranchir par là même occasion de son niveau de bruit. Un cordon USB-C vers USB type A aurait été cependant plus pratique pour une connexion plus facile et immédiate à tout type d’ordinateur sauf peut-être les Mac qui en disposent depuis quelques années.
La taille des deux vis et du port pour casque 3.5 en disent long sur la miniaturisation du MVX2U et pourtant, il y a bien dedans un préampli, un convertisseur, un DSP, une interface USB, un ampli casque et un microcontrôleur pour piloter le tout !
Une fois rattachée à l’ordinateur, l’interface est reconnue sans aucune installation de pilotes. Elle fonctionne ainsi avec tout type de logiciel et sa sortie casque permettant un monitoring de l’entrée micro mélangée au retour stéréo de l’ordinateur, permet de s’affranchir de tout type de latence.
Pour exploiter l’interface, vous devez installer son logiciel de commande MOTIV, qui vous permettra d’accéder aux nombreux réglages du préampli micro et du DSP intégrés. MOTIV offre une interface sobre et intuitive. A sa première ouverture, l’interface est reconnue, et le logiciel m’invite à mettre à jour son firmware. Un clic et c’est fait. Tellement simple. Ceci est très encourageant !
Une fois l’interface reconnue, le logiciel MOTIV propose deux manières élégantes de gérer l’interface, en mode automatique ou en mode manuel. Les deux s’avèrent très intéressants. Si le professionnel choisira sûrement le mode manuel pour un contrôle total, le mode automatique paraît tout aussi performant avec sa capacité à gérer automatiquement le niveau micro et le réglage des traitements en fonction de la position et des particularités de l’orateur ou du musicien.
Dans ce mode, on choisit si la prise de son est en proximité ou éloignée, si on veut un rendu sombre, naturel ou brillant et si on désire un gain faible, normal ou élevé. Cela fonctionne parfaitement bien. Que ce soit pour une prise de son immédiate, pour pallier le manque de connaissances techniques ou pour supporter un orateur qui ne peut maintenir une position statique, ce mode suffit à caler correctement le gain du micro et à offrir une captation efficace en quelques secondes. Pour terminer, un fader de monitor permet d’ajuster le bon mélange entre le niveau d’écoute du micro et celui du retour de l’ordinateur pour obtenir l’équilibre parfait nécessaire à une bonne séance d’enregistrement. Des boutons de coupure du micro et de mise en service de l’alimentation fantôme complètent les réglages.
Attention, le 48V est en service sur l’interface par défaut quand celle-ci est mise en service. Donc si vous utilisez des microphones qui ne supportent pas une alimentation fantôme, il faut lancer le logiciel avant pour la désactiver… L’inverse dans le firmware lors d’une prochaine mise à jour serait peut-être plus judicieux.
Le mode manuel permet de contrôler l’intégralité des paramètres et c’est là que nous voyons que cette petite interface renferme bien des secrets.
Le préampli dispose d’une belle plage de gain de 60 dB, ce qui permet même l’utilisation de microphones dynamiques peu sensibles, comme le très réputé SM7B. (à noter d’ailleurs la sortie du nouveau SM7dB dont nous vous parlerons prochainement, équipé d’un préampli actif intégré). Un filtre passe-haut offre deux fréquences de coupure pour gérer la proximité, et un traitement dynamique sous la forme d’un limiteur/compresseur donne, bien que doté d’un simple contrôle d’efficacité ; des résultats vraiment satisfaisant et dépourvus d’effet de pompage.
Un égaliseur, lui aussi d’une grande simplicité, permet malgré tout de régler de simples problèmes de prise de son avant enregistrement.
L’égaliseur de bord, plus complet qu’il en a l’air grâce au coupe bas qu’on devine en bas, histoire d’alléger un peu les voix et les éventuels bruits de vent.
Un détail, les paramètres de réglage sont mis à jour au relâché de la souris, et non en continu. Évidemment ce n’est pas très confortable à l’écoute, mais cette limitation est à mettre en regard du type de produit proposé. Sa fréquence d’échantillonnage est limitée à 48 kHz avec une résolution de 24 bit, un choix évident pour cette même considération.
Après juste quelques minutes d’installation ne nécessitant aucune compétence technique particulière en termes d’informatique ou d’audio, l’interface MVX2U de Shure fait parfaitement bien le travail. Même si on pourrait penser qu’elle se prédestine aux applications personnelles, elle peut tout aussi bien trouver sa place dans des environnement professionnels cherchant simplicité d’installation et rapidité de mise en œuvre. Ses performances audio et sa qualité de fabrication encourageante pour sa durabilité en font une interface idéale pour l’enregistrement d’un microphone sur un ordinateur sans équipement technique additionnel, pour la production de musique ou de podcasts, les opérations de streaming ou d’enregistrement de contenu, au sein d’un studio ou dans une utilisation nomade.
LD Systems présente la nouvelle série MON G3. Troisième génération de retours de scène actifs, elle a été entièrement repensée, tant sur le plan technique que visuel, et offre aux musiciens, groupes, DJ et prestataires de services événementiels, un mélange de robustesse, de polyvalence et de qualité avec une restitution full-range.
Grâce à leur haut-parleur coaxial, leurs fonctions DSP intégrées et leur connectique polyvalente, les MON G3 s’intègrent dans différentes configurations scéniques : retour classique posé sur scène, solution d’écoute de contrôle personnelle pour les DJ, les animateurs et les orateurs, ou enceinte de sonorisation sur pied. La série MON G3 comprend quatre modèles, équipés de haut-parleurs de 8″, 10″, 12″ et 15″.
Lors du développement de la nouvelle série MON G3, LD Systems s’est inspiré des caractéristiques et des fonctions des retours de scène utilisés lors de grands événements et sur les grosses tournées.
Les modèles MON G3 sont basés sur un haut-parleur de conception nouvelle, disposant le haut-parleur de grave et le tweeter à membrane titane en configuration coaxiale, ce qui assure un son homogène même hors de l’axe d’écoute idéal ou à courte distance par exemple, lorsque les retours sont utilisés comme enceintes de monitoring stéréo dans une config DJ.
En outre, le pavillon à directivité constante intégré, assurant un angle de dispersion optimisé de 50° (H) x 90° (V), garantit une image sonore propre et distincte, notamment lorsque plusieurs retours, diffusant des mixages différents, sont utilisés simultanément sur scène.
Les retours actifs de la série MON G3 intègrent un amplificateur travaillant en Classe D, d’une puissance efficace de 300 W (jusqu’à 1200 W crête), ce qui signifie qu’ils « passent » même sur des scènes bruyantes.
Grâce à leur dissipateur thermique intégré, les retours MON G3 fonctionnent sans ventilateur, et conviennent donc également à une utilisation où tout bruit de fond est indésirable : conférences, tables rondes, concerts acoustiques…
Le nouveau DSP DynX de deuxième génération permet à l’utilisateur de personnaliser le traitement du signal audio. Le son du retour de scène peut être réglé avec précision en fonction des différentes configurations de moniteurs et des exigences musicales grâce à un égaliseur à trois bandes, quatre préréglages d’égaliseur, un filtre coupe-bande et une fonction de retard.
Les embases secteur sont de type compatible powerCON (entrée et renvoi) ; les deux entrées ligne utilisent un connecteur de type Combo, mixte jack XLR ; deux renvois (Thru) sur XLR autorisent le branchement en cascade de retours supplémentaires.
La série MON G3 offre un look moderne, repensé de fond en comble. Toutes les connexions, commandes et poignées de transport sont situées sur le côté du coffret, ce qui non seulement permet d’y accéder facilement sur scène, mais les protège également contre les coups et les déréglages accidentels, grâce à leur disposition encastrée.
La série MON G3 est complétée par un revêtement de polyurée robuste, une grille de haut-parleur solide et une embase de 36 mm sur le côté permettant une utilisation à la verticale comme enceinte de sonorisation montée sur pied. Dans ce cas d’utilisation, tous les modèles MON G3 offrent un préréglage DSP « full range », optimisé pour une utilisation autonome.
La nouvelle série MON G3 de LD Systems est disponible dès maintenant.
Starway vous convie à son événement « Le RDV des Lumières » ! le 24 octobre 2023 de 10h à 18h au Backstage Montrouge.
Cette journée est dédiée aux prestataires, techniciens, designeurs, pupitreurs… qui souhaitent découvrir les solutions et les dernières nouveautés Starway lors d’un moment d’échanges et de partages autour d’un buffet et en présence des équipes techniques, développement produits et direction commerciale de la société.
– 2 Avenue Léon Gambetta à Montrouge. – Métros : Porte d’Orléans / Mairie de Montrouge (ligne 4) – Bus : Léon Gambetta. Lignes 187,188,197, N14, N21 – RER B : Laplace – Parking : Jules Ferry à 2 min (à côté de La Poste) ou La Vache Noire à 10 min
Sphere Entertainment Co. annonce que Powersoft, le leader mondial italien de la technologie d’amplification à haut rendement énergétique, a fourni des actuateurs immersifs et des solutions d’amplification de pointe qui sont utilisées dans Sphere, un lieu de divertissement de nouvelle génération à Las Vegas. La technologie de Powersoft est intégrée aux 10 000 sièges haptiques du lieu et fait partie du son immersif par HOLOPLOT, le système audio de concert le plus évolué au monde.
David Dibble, le CEO de MSG Ventures.
« Le son immersif au Sphere a établi une nouvelle norme dans tous les aspects du son en direct, et des dizaines de milliers de personnes ont déjà été plongées dans le son cristallin mappant chaque siège », a déclaré David Dibble, PDG de MSG Ventures, une division de Sphere Entertainment. « et lors de la première de The Sphere Experience, avec le film Postcard from Earth de Darren Aronofsky, les invités ont vécu pour la première fois une expérience haptique véritablement multisensorielle. La technologie de pointe et économe en énergie de Powersoft en a fait le partenaire idéal pour nous aider à atteindre nos objectifs de développement durable sans compromettre la qualité audio ou haptique. »
Développé spécifiquement pour l’intérieur incurvé unique de Sphere, le son immersif de cette salle est alimenté par 167 000 canaux d’amplification fournis par les solutions d’amplification compactes, à très haut rendement et à 16 canaux de Powersoft qui sont intégrées au système audio HOLOPLOT X1.
Une vue en coupe de Sphere montrant la taille de la salle, les sièges du public dont 10 000 sont équipés du Mover de Powersoft et, à peine visibles derrière la surface intérieure des LED, quelques-uns des 1 600 modules d’enceintes HOLOPLOT X1 installés de manière permanente et 300 mobiles.
MSG Ventures, qui développe des technologies et des contenus révolutionnaires exclusivement pour Sphere, s’est associé à Powersoft pour tirer parti de ses solutions d’amplification à très haut rendement qui permettent de réaliser environ 40 % d’économies d’énergie par rapport aux amplificateurs traditionnels, minimisant ainsi l’impact sur l’environnement sans compromettre la qualité du son.
Carlo Lastrucci, President de Powersoft.
« Sphere est l’application la plus massive et la plus innovante de la technologie Powersoft à ce jour, et nous sommes ravis de nous associer à une société qui partage les mêmes valeurs et la même vision de l’avenir du divertissement live », a déclaré Carlo Lastrucci, président de Powersoft.
Le système audio HOLOPLOT X1 de Sphere a tiré parti des innovations de Powersoft en matière d’efficacité énergétique, notamment la correction du facteur de puissance (PFC) et la modulation de largeur d’impulsion (PWM) de la classe D, deux technologies qui ont permis de réduire directement l’impact environnemental de l’industrie audiovisuelle.
Un petit array X1 composé de 3 Modul 96 à deux voies en bas, donc 96 transducteurs alimentés par 6 cartes d’amplification Powersoft de 16 canaux chacune. En haut, 3 Modul 80-S à trois voies, donc moins de médiums et d’aigus alimentés par 5 cartes d’amplification, mais un transducteur de 18” à très faible impédance et à longue excursion contrôlé par senseur et alimenté par un module Powersoft IPAL de 7 kW. Des tonnes de SPL.
L’adoption de la technologie PFC permet de réaliser des économies d’énergie et de réduire l’empreinte carbone (émissions équivalentes de CO2) d’environ 40 % par rapport aux amplificateurs sans correction du facteur de puissance pour la même puissance.
Vue éclatée du Modul 96. 78 tweeters à dôme de 1,3” et 18 transducteurs de médium/grave de 5”.
Simultanément, la technologie PWM de Powersoft transforme l’énergie prélevée sur le réseau électrique de Sphere en une puissance utilisable qui recycle l’énergie réactive renvoyée par les haut-parleurs.
Outre les cartes d’amplification à 16 canaux intégrées dans les enceintes HOLOPLOT X1 de Sphere, Powersoft a fourni la technologie brevetée IPAL (Integrated Powered Adaptive Loudspeaker) utilisée dans les Modul 80-S de X1.
Le Modul 80-S. 64 tweeters à dôme de 1,3”, 16 médium/grave de 5” et un 18” dans une charge passe-bande. Les ports optimisés prennent un peu de place, d’où la réduction du nombre de médiums et d’aigus.
Un système équipé de la technologie IPAL offre des performances acoustiques sans précédent et un contrôle total de la reproduction du grave, quelles que soient la charge et les conditions acoustiques.
Les 10 000 sièges haptiques de la salle, un élément clé de l’expérience Sphere qui donne au public l’impression d’être transporté dans un autre monde, sont intégrés au système infrasonique de Powersoft.
Mover, deux versions de ce transducteur compact basse fréquence à entraînement direct ou inertiel qui peut même fonctionner en courant continu ! Mover est disponible avec différentes impédances.
Powersoft Mover est le transducteur compact révolutionnaire de la société qui génère des sensations haptiques pour offrir aux spectateurs une expérience plus convaincante et plus réaliste, sollicitant les sens au-delà de la stimulation visuelle et sonore. La technologie brevetée de l’aimant mobile de Powersoft est plus durable, plus précise et plus efficace.
Elle s’appuie sur un signal audio reproduisant des fréquences ultra-basses pour faire vibrer et secouer les chaises selon les besoins de chaque spectacle. Pour accompagner le système haptique à infrasons, Powersoft a également fourni 2 500 canaux audio pour les sièges, par le biais de 718 amplificateurs Powersoft Quattrocanali.
718 Quattrocanali Powersoft, ce qui signifie 24 racks de 32 U entièrement chargés et fournissant précisément 2 872 canaux audio aux sièges.
Sphere a ouvert ses portes le 29 septembre avec la première des 25 représentations de « U2:UV Achtung Baby Live At Sphere ». L’expérience Sphere, avec Postcard from Earth de Darren Aronofsky, a été présentée pour la première fois le 6 octobre et a été le premier événement à utiliser les sièges haptiques révolutionnaires de la salle.
The Edge, du groupe U2, a déclaré : « La beauté de Sphere ne réside pas seulement dans la technologie révolutionnaire qui la rend si unique, avec le système audio le plus sophistiqué au monde intégré dans une structure conçue avec la qualité du son comme priorité ; elle réside aussi dans les possibilités d’expériences immersives dans des paysages réels et imaginaires. En bref, il s’agit d’une toile d’une échelle et d’une résolution d’image inégalées, et d’une opportunité unique en son genre. Nous y avons tous réfléchi et nous avons décidé que nous serions fous de ne pas accepter l’invitation.
Partie de la coupe transversale de Sphere montrant plus en détail les haut-parleurs principaux situés derrière le rideau LED, aidant à localiser l’action sur scène et concentrant plus de dynamique et d’impact des basses fréquences afin de fournir un son de qualité concert.
Sphere Immersive Sound est le plus grand système audio de concert au monde et a été spécialement conçu pour l’intérieur incurvé de Sphere. Le système se compose d’environ 1 600 enceintes HOLOPLOT X1 Matrix Array intégrées de manière permanente et de 300 enceintes mobiles.
L’arrière d’un X1 Modul 96, équipé de six amplificateurs Powersoft 16 canaux et de 8 connecteurs etherCON, dont 4 pour le contrôle et l’audio sur IP (Ravenna, Dante, AES67), 2 pour HoloLink et les 2 derniers pour SubLink.
Le système utilise la technologie HOLOPLOT 3D Audio-Beamforming et Wave Field Synthesis pour transformer la façon dont le son est diffusé dans les grandes salles. Il en résulte un son contrôlé, cohérent et cristallin de qualité concert pour des audiences allant jusqu’à 20 000 personnes, offrant à chaque spectateur une expérience d’écoute vraiment exceptionnelle et personnalisée.
L’ensemble du système audio est entièrement dissimulé derrière l’écran LED intérieur et transparent de 15 000 m² de Sphère. Toute perte audio est entièrement compensée par les algorithmes d’optimisation de HOLOPLOT, ce qui permet d’obtenir un son clair et large bande avec pratiquement aucune coloration et une surface LED complètement dégagée qui enveloppe le public et se combine avec le son de Sphere pour créer un environnement totalement immersif.
La technologie traditionnelle de diffusion dans les grandes salles peut entraîner une diminution de la qualité audio à mesure que la distance avec les enceintes augmente, en raison de la nature peu maîtrisée de la propagation de l’onde sonore. La technologie brevetée 3D Audio-Beamforming de HOLOPLOT utilise des algorithmes intelligents pour créer des ondes sonores uniques, hautement contrôlées et plus efficaces que les enceintes conventionnelles, garantissant que les niveaux et la qualité restent constants du premier au dernier siège même sur de grandes distances.
La technologie de beamforming propre à HOLOPLOT peut également envoyer simultanément un contenu audio unique à des endroits spécifiques de la salle, créant ainsi la possibilité pour différentes sections d’entendre un contenu complètement différent comme des langues, de la musique ou des effets sonores offrant ainsi des possibilités illimitées pour des expériences audio vraiment personnalisées et immersives.
Un excellent et impressionnant exemple de la technologie 3D Audio-Beamforming. L’array est constitué d’une matrice de 3 x 3 enceintes X1. La différence de SPL est proche de 25 dBA à 2,2 kHz.Autre exemple avec trois spots « allumés » dans une rue sombre.
Sphere Immersive Sound utilisera en outre les capacités uniques de HOLOPLOT en matière de Wave Field Synthesis, une technique de rendu audio spatial qui s’appuie sur des environnements acoustiques virtuels. Avec la technologie audio conventionnelle, l’origine perçue d’un son est traditionnellement l’emplacement de l’enceinte.
Grâce à la WFS, les concepteurs sonores peuvent créer un point d’origine virtuel, qui peut ensuite être placé à un endroit précis dans l’espace. Cela permet d’orienter le son vers l’auditeur de manière à ce qu’il semble proche, même si la source est éloignée – par exemple, un spectateur peut entendre un chuchotement qui donne l’impression que quelqu’un lui parle directement à l’oreille.
Un rendering du nombre incroyable de arrays X1 situés derrière l’écran sphérique interne de la salle.
Dernier né des nuits parisiennes, le Phantom est un lieu à part du point de vue de la qualité, de sa programmation et de sa scénographie. Novelty et MECAoctet ont travaillé main dans la main pour concevoir et réaliser une installation pensée par Laurent Sabatier, Directeur artistique, du projet « Origami » et dont le design lumière est signé Pauline David de Light Is More.
MECAoctet est une entreprise qu’on pourrait dire habituée à jongler avec les tonnes de mécanique, de moteurs et de miroirs dibond entre autres. Reconnue pour son expérience dans le domaine du Live et de l’installation et par son sérieux en matière de sécurité dans un domaine où il ne faut pas transiger.
(De gauche à droite) L’équipe « Light Is More » avec Joan Hospitalet, Willy Heilmann, Pauline David suivis de deux des trois associés de MECAoctet : Louis Perrin, informaticien et Julien Bodart, chercheur en mécanique des fluides.
Julien Bodart et Louis Perrin, deux des trois associés de MECAoctet avec Philippe « L’Ecu » Ducouret, répondent sans détour à nos questions et partagent leur réflexion autour du développement d’un tel projet.
Le projet et son évolution finale
C’est la Paris Society, également gérant du célèbre T7, qui signe ce projet ambitieux et sans concessions. Depuis le début, l’idée de placer un miroir géant en plein centre d’une salle capable d’accueillir officiellement une jauge de 2500 à 3500 personnes s’appelle « origami ». Au fil du temps, ce miroir de forme rectangulaire a été détaillé en 38 triangles parmi lesquels 16 sont mobiles. Ils sont complétés par trois triangles supplémentaires installés dans les côtés.
Louis explique que les 41 triangles ont été assemblés à partir de 15 formes produites en série de 2, 3 ou 4 selon les besoins définis par un petit logiciel développé en interne et qui fait partie des compétences de MECAoctet. Par exemple, on retrouve les quatre mêmes formes aux angles, etc et pour une surface géométrique parfaite. Par ailleurs leur taille a également été définie par ce script pour qu’ils puissent rentrer dans un semi-remorque. Un point nécessaire pour déplacer les éléments de cette large structure.
Sur les 41 miroirs installés au plafond, 16 sont actuellement mobiles. Une option de pouvoir étendre cette mobilité à d’autres pièces lors du check-up annuel a été décidée à la confection.
Les triangles ont été découpés par l’entreprise UMTA et ceux qui sont mobiles sont attachés par trois treuils totalisant ainsi 48 treuils actifs avec du spare prévu en cas de problème.
Light Is More
Light Is More signe la conception lumière du Phantom. Spécialisée dans la lumière cette société travaille sur tout type de projet allant de l’architectural à l’événementiel à de l’art contemporain en collaboration avec d’autres artistes. L’équipe est emmenée par Pauline David, sa directrice, qui possède une solide formation en architecture et en conception lumière.
Pauline David, directrice de l’agence Light Is More.
Dans son approche, elle n’hésite pas à mélanger les inspirations tout en se basant sur une narration très créative dont elle laisse entrevoir la richesse dans cette courte interview. Sur le projet Phantom elle est accompagnée de Joan Hospitalet, d’Antoine Planchais et de Willy Heilmann complices réguliers des nouveaux designs de la société.
SLU : Quelle a été votre approche de la lumière sur ce projet ?
Pauline David : La salle s’appelle Phantom et l’idée était de personnifier cette composition de miroir dans l’espace. On s’est donc dirigés vers les émotions du Phantom qui évoluent depuis un début de soirée où il passe à travers les murs et les colonnes qui sont également contrôlables, jusqu’à s’emparer complètement de l’espace. L’installation des miroirs au plafond prend alors des formes et évoque différentes émotions allant de la peur, à la tristesse, la joie, l’amour, la colère jusqu’à la surprise.
Antoine Planchais (à droite) travaille sur un design imaginé par Pauline David pour la société Light Is More.
Ces émotions sont associées à des couleurs, des positions de miroirs mais aussi des positions en bâtons sur les miroirs pour donner plus d’ampleur et elles pourront se succéder selon un ordre indéterminé en fonction du ressenti du pupitreur.
SLU : J’ai remarqué que le plafond ne volait pour autant pas la vedette au show et malgré son effet Wouaou indéniable restait relativement discret
Pauline David : Oui il évolue doucement avec des positions qui vont changer de manière plus ou moins lente mais rapide aussi parfois. Tout cela dépendra de l’ambiance musicale et du DJ.
SLU : Quels sont les effets principaux sur lesquels vous jouez ?
Pauline David : Comme les miroirs sont double face, on a l’impression d’une sorte de grosse boule à facette avec une position sous le miroir où on joue vraiment le public dans la lumière réfléchit. La mise en lumière se joue aussi dans les colonnes où on va créer des tremblements sur les murs qui constituent l’enveloppe du Phantom alors que les miroirs sont plutôt son cœur. La base de couleurs est très simple et on n’en joue jamais plus de deux par tableau donc on est vraiment sur des contrastes ce qui correspond bien à cet ensemble industriel qui fait un peu penser aux bas-fonds de ce gros bâtiment qu’est Bercy.
Les murs sont également dotés d’un éclairage matriçable (…)(…) permettant de créer un effet de vibration très innovant.Le miroir brisé de l’origami prend une forme extrême pour refléter les milles faisceaux de ce temple de la Techno.
Les difficultés liées à la fabrication
Ce projet a beaucoup évolué sur l’année écoulée avant le démarrage de l’installation. Un temps bien rempli pour l’équipe Novelty et son chef de projet et directeur technique, Jose Rodriguez, mais aussi pour MECAoctet comme le raconte Louis.
Louis Perrin : A l’origine, le projet était d’avoir un miroir complet où les triangles devaient être très proches et reliés par des électro-aimants. En début de show, un lâché aurait dû permettre de faire apparaître un effet de miroir brisé. Nous avons donc démarré avec l’objectif d’avoir des triangles légers et ajustés au millimètre.
Des formes en triangles ont été soigneusement découpé dans du miroir dibond par l’entreprise Semak.
Pour cela nous avons fait appel à l’expertise d’Antoine Crète, compagnon du devoir, et son associé Olivier Nourry de la société Semak, afin de construire un châssis soudé en aluminium. Les plus grandes pièces obtenues mesuraient 3 x 4 x 5 mètres. Nous avons ensuite fixé du dibond miroir argent découpé numériquement et assemblé les deux éléments à l’aide d’un adhésif industriel fabriqué en interne.
SLU : Avez-vous rencontré des difficultés lors de la construction ?
Louis Perrin : Les différents triangles devaient passer d’une entreprise à l’autre. MECAoctet pour la confection et Novelty pour la partie Led et contrôleur. Il a donc fallu faire quelques ajustements lors des croisements de plans et sur des éléments qui n’étaient pas en face. Ce sont des choses qui arrivent quand on doit collaborer à deux endroits différents avant une mise en commun. Globalement on est arrivé à un décor assez satisfaisant d’après les retours que nous avons eus.
SLU : Est-ce que le ruban Led a impacté la conception des triangles ?
Julien Bodart : Ça a été une contrainte sur la construction mais aussi sur le mouvement. Il faut apporter l’alimentation et les datas sur chaque élément, donc il y a toujours cette question des enrouleurs. Ici tous les triangles sont reliés à des câbles développés en interne qui sont multiconducteurs (trois conducteurs pour le courant et deux paires réseau RJ45 pour la data en DMX).
Chaque triangle a été garni de ruban Led par l’équipe Novelty. Une difficulté supplémentaire à gérer lors du motion mais pour un résultat absolument génial.
Ces câbles « DMX plus power » de 1,5 mètre sont sur des enrouleurs passifs à ressort qui ont été développés par la société IGUS. C’est un problème qui revient souvent quand on veut faire bouger des lustres ou de la Led.
SLU : Est-ce qu’il y a actuellement une différence entre les triangles fixes et les triangles mobiles ?
Louis Perrin : Les triangles fixes sont pris sur six points car l’objet est globalement assez fin. Pour les triangles mobiles, il y a un renfort qui fait comme un cadre et que l’on a choisi noir avec l’équipe lumière pour qu’il ne reflète rien. Cela permet de rendre le matériau plus résistant et de prendre les triangles sur trois points seulement. De plus cela nous apporte plus de maîtrise dans les mouvements que nous avions pensés assez extrêmes lors des simulations en 3D.
Un grill en cahiboti acier permet une grande précision pour positionner les treuils qui contrôles les triangles miroir.
SLU : Vous avez choisi un grill en caillebotis, pourquoi ce choix ?
Louis Perrin : Nous avons réfléchi ensemble avec Novelty pour trouver une astuce qui permette d’avoir un grill où l’on puisse poser les treuils tout en étant le plus précis possible. En effet, on ne pouvait pas décaler les points de treuil sinon les triangles se seraient touchés.
Le grill est donc un grand maillage de 14 X 12 mètres qui nous permet de poser les treuils aux endroits que l’on souhaite et très précisément. Ce n’est pas aussi précis que sur le DXF mais on va dire qu’on s’en sort bien (rire).
Chaque triangle est soutenu par trois treuils pour un déplacement précis et sécurisé.
José Rodriguez a dessiné le grill d’accueil auquel un caillebotis en acier qui pèse à lui seul 3 tonnes est associé. Pour l’installation nous avons fait imprimer une bâche à l’échelle 1 pour la déployer au sol et placer précisément les triangles et leurs points d’accroche.
Il a également réalisé les calculs de charges pour nourrir l’étude des points d’accroche qui ont été percés dans la charpente de Bercy sous la supervision de la société d’ingénieur architectes en charge du bâtiment, chaque point ayant une certaine CMU (Charge Maximale Utile). Sur ces accroches, un grill primaire permettant au caillebotis de l’origami d’être descendu au sol a été suspendu. C’est un grand confort de travail nous confirme Louis car ce grill primaire supporte aussi les moteurs qui permettent de descendre le reste des ponts d’accueil du kit lumière.
MECAoctet
Trente années dans le secteur du spectacle ont permis aux MECAoctet de construire une confiance avec le milieu qui les a amenés à travailler sur les plus gros shows. Aujourd’hui, que ce soit pour du rap, de la K-Pop, ou de la variété française, Philippe Ducouret, Louis Perrin et Julien Bodart, tous trois associés, emploient trois salariés. Ils confient « On pense que le fait d’être capable de sortir du sur-mesure assez rapidement tout en se posant les questions de comment ça va se comporter et de si la sécurité des personnes est assurée sont des éléments qui rassurent les personnes pour qui nous travaillons.»
Aujourd’hui les shows s’enchaînent et le parc de matériel de location est de plus en plus polyvalent pour pouvoir s’adapter aux demandes « On nous appelle avec des besoins et nous sommes capables de leur proposer notre matériel en stock ou, si besoin, de fabriquer de nouvelles références pour réaliser le projet en question. Que ce soit une tournée de concert au Zénith ou pour une salle fixe, nous allons essayer de prendre le temps d’aller au plus près de ce que le directeur artistique ou le designer du show aura en tête pour réaliser le projet avec le moins de compromis possible. »
Ici on parle vraiment de savoir-faire car l’équipe au fil du temps a travaillé sur les matériaux et sur les contraintes physiques associées comme le précise Louis « On essaye de trouver des petites finesses pour surtout éviter de dire que ce n’est pas possible… Mais parfois certaines demandes ne sont vraiment pas possibles (rire). »
Julien complète : « ça nous arrive souvent de faire des pods et la première question pour nous se pose en termes de poids. Parce qu’on arrive vite à 200 kg de machines et ensuite il y a la question de l’autorotation des machines et sur certains dispositifs, ça peut changer le centre de gravité et faire bouger le système. C’est là qu’une discussion peut parfois avoir lieu pour essayer d’alléger ce qui est prévu. » Véritable partenaire de création aux qualités humaines indéniable, l’équipe de MECAoctet peut tout entendre et apprécie particulièrement les challenges mais tout en gardant à l’esprit la faisabilité et la sécurité.
Sécurité sur le projet
A la question de savoir comment un tel système peut être garanti et comment cette garantie pourra être assurée sur le long terme, la réponse est simple.
Louis Perrin : La société anco par l’intermédiaire de Philippe Boyer sera chargée de contrôler les moteurs annuellement. C’est également une personne qui prend part à nos projets en nous apportant des conseils très utiles lors de la conception et ce sur plusieurs aspects qui tournent autour de la sûreté de la machinerie et de la motorisation.
SLU : Comment cela s’est-il passé sur ce projet ?
Julien Bodart : MECAoctet a réalisé toute la partie accastillage pour soutenir en sécurité les triangles et la machinerie elle-même où beaucoup de mécanique entre en jeu, c’est-à-dire engrenages, poulies, mécanique de précision, y compris des variateurs pour tout contrôler avec un système qui s’apparenterait à une console disposant d’un soft qui a été développé en interne. Notre champ d’action est donc assez large.
Le fait que cette installation soit au-dessus du public en fait sa particularité et donc la sécurité ne souffre d’aucun compromis. C’est pour cela que nous avons mis en place un réseau temps réel qui permet de récupérer des informations avec une latence de seulement 2 millisecondes et si besoin de provoquer un arrêt d’urgence dans cette même durée.
SLU : Comment se fait votre réflexion pour anticiper les problèmes
Julien Bodart : Nous effectuons une analyse de risque. Souvent la panne peut survenir d’une défaillance sur une machine ou sur une pièce. C’est pour cette raison que les systèmes sont systématiquement équipés de double frein. Cela signifie que nous sommes capables d’arrêter la machine et que si un des freins lâche, un deuxième peut prendre la relève. Par ailleurs, sur ce système nous avons installé un double codeur et il y a donc une partie mécanique avec deux prises de position en aval et en amont de la mécanique qui nous permet de couper le système si jamais un problème est mis en évidence par les capteurs.
On fait aussi attention aux dépendances sur un triangle car il y a trois treuils pour trois points et donc si un des treuils a un problème, les trois s’arrêtent obligatoirement pour ne pas se retrouver dans une position dangereuse. Idem, si je détecte une sous charge ou une surcharge sur un des points parce qu’un élément accrocherait l’autre.
Un kit lumière royal comprenant des appareils Robe, Elation, Claypaky et GLP envoient le boulet quand il le faut.
SLU : Donc l’idée à chaque fois c’est de surdimensionner
Julien Bodart : Oui, toute la chaîne va être conçue selon cette approche. Cela va de l’accroche qui est prévue en x10 et idem sur les câbles qui eux sont prévues en x50 ou x100. Le système est aussi redondé quand cela est possible.
SLU : Outre la partie automatisée de la sécurité, quelle est la marge de manœuvre de l’opérateur ?
Julien Bodart : Il doit avoir la main sur un système qui a un nom assez glauque qui s’appelle « l’homme mort » et c’est nécessaire de le garder enclenché pour contrôler les triangles. Ça prévient un éventuel malaise de l’opérateur. Dans notre soft, nous avons également prévu un mode soirée où les positionnements manuels ne sont pas possibles au profit de tout ce qui est séquencé en cue.
Quel budget pour ce type d’installation
Louise Attaque, Lay-Low mais aussi Stromae (même si malheureusement la tournée s’est arrêtée pour des raisons propres au chanteur) ou Mylène Farmer… Les projets en plus de mettre en valeur parmi les plus belles voix de la chanson s’exportent à l’international.
Louis raconte que la machinerie prévue pour Multitude Tour s’est exportée aux Etats-Unis à l’occasion du festival Coachella : « Nous avons travaillé sur les cinq pods prévu dans le design. Ils sont prévus pour tourner à 180 ° au-dessus de la scène. Par ailleurs, nous sommes toujours en cours sur la tournée album « Planète Terre » de Louise Attaque avec Vincent Lérisson.
Des cues permettent de contrôler le plafond en lui donnant des formes à impact fort, idéales pour une mise en lumière très contrastée.
SLU : Comment faites-vous pour budgéter les appels d’offres ?
Louis Perrin : On peut assez facilement quantifier la complexité d’un projet à son nombre d’axes. Ça nous permet de donner des enveloppes d’ordre de grandeur car avec le temps on sait à peu près ce que ça implique financièrement. Sur le projet Phantom par exemple il y en a 48 et pour nous ça représente la plus grosse livraison depuis le démarrage de la société. La tournée Louise Attaque, elle, en compte 29.
SLU : Et pour des projets qui ne pourraient pas s’offrir le luxe du sur-mesure sans vouloir faire de compromis sur le motion ?
Louis Perrin : On commence à avoir aussi un parc de matériel avec des palans à chaînes, des treuils ou des enrouleurs de câble qui nous permettent de répondre à certaines demandes comme sur le show de Lay-Low l’année dernière. Nous avions apporté plusieurs machines pour soutenir ce spectacle de Hip-Hop que personnellement j’avais trouvé très original. C’était assez théâtral et nous étions très contents d’avoir pu participer à une belle expérience.
Le kit Lumière
La salle est par ailleurs organisée de manière classique. A une époque où les scènes centrales vécues comme plus immersives, permettent d’accueillir les DJ les plus en vue, la salle Phantom semble ne pas cacher ses ambitions de concert. Et ce choix a été suivi jusque dans le choix du kit lumière. Premium et flexible, il répond aux besoins des éclairagistes en accueil tout en allant taper à loisir dans la superbe structure de glace qui surplombe la foule.
Une scène classique permet d’accueillir les DJ les plus en vue. Amelie Lens, Indira Paganotto mais aussi Trym, Shlomo, Alignment et I Hate Model étaient présents pour envoyer leurs bonnes ondes dès les six premiers mois d’ouverture de la salle.Un pont de face classique permet de dynamiser la scène et le public avec polyvalence.Deux ponts installés dans la salle de part et d’autre du miroir central sont prêts à envoyer du bâton et à washer le public.
Au sol on retrouve des Robe MegaPointe et des Claypaky HY B-Eye K15. A l’arrière, des écrans vidéo semi-transparents constituent le mur de fond de scène et un superbe support pour un contenu vidéo original. Des Elation Artiste Picasso, Paladin Cube et Elation Dartz 360 sont également de la partie en plus de 100 x GLP Impression X4 Bar 20 qui font le tour de la salle et s’associent à l’éclairage installé dans les murs.
Ils envoient du beams ou du wash et sont pourvus de Robe BMFL Blade, de Claypaky HY B-EYE K15 et d’Elation Dartz 360.
Kit lumière
23 x Robe MegaPointe 6 x Robe BMFL Blade 22 x Claypaky HY B-Eye K15 4 x Elation Artiste Picasso 62 x Elation Paladin Cube 58 x Elation Dartz 360 14 x GLP JDC Line 100 x GLP Impression X4 Bar 20 31 x Oxo PixyLine 150 4 x SGM Q-7 2 x MDG ATMe 2 x MDG The Fan
Une adresse incontournable, c’était l’enjeu de la Paris Society et du groupe Accor sur ce nouveau lieu qui fait clairement l’unanimité. Et ce n’était pas gagné étant donné l’exigence des “ravers” de la capitale. Finalement, le bouche-à-oreille est très positif et la surprise totale ! MECAoctet et Novelty dirigé par José Rodriguez ont travaillé main dans la main sur un concept particulièrement artistique et novateur imaginé par Laurent Sabatier. En plus d’avoir constitué un véritable défi technique et d’approvisionnement des matériaux, les deux équipes ont su jongler avec les différents métiers pour se retrouver devant un caillebotis d’acier ultra-précis permettant un assemblage fin de superbes triangles miroir et mobiles.
La créativité et l’originalité de l’équipe Light Is More a donné vie à cette superbe structure tout en contraste et en émotions pour magnifier un lustre au caractère bien trempé.Un grand bravo pour ce chef-d’œuvre qui ravit son public en toute sécurité tous les week-ends.
Lieu emblématique de San Francisco et sans doute la salle la plus célèbre de l’histoire du rock, The Fillmore promet de conserver son statut d’icône à l’avenir grâce au renouvellement complet de son système son en Meyer Sound.
Construit autour de l’enceinte line array linéaire grand format PANTHER™, le nouveau système a été fourni et installé par UltraSound, une autre acteur profondément enraciné dans la riche histoire de la scène musicale de San Francisco après les années 1960.
Exploité par Live Nation depuis 2007, The Fillmore chérit son passé légendaire tout en restant concentré sur la promotion des artistes établis et émergents d’aujourd’hui dans un environnement optimal avec le support de structures techniques de classe mondiale.
Sept PANTHER.
« Notre précédent système Meyer Sound nous a accompagné fiablement pendant plus de quinze ans », fait remarquer Matt Lawsky, membre du personnel de The Fillmore depuis 1999 et principal production manager depuis 2011. « Mais il était clairement temps de passer à autre chose. Nous avions d’abord envisagé une solution en LEOPARD, mais les planètes se sont alignées et, juste au moment où Live Nation nous donnait le feu vert, PANTHER est sorti. UltraSound l’a préconisé, et le coût a été contenu car avec PANTHER, nous n’avons besoin que de sept boîtes par côté, alors qu’avec LEOPARD, il en faudrait 10 ou plus. Nous avons donc opté pour la toute dernière technologie Meyer Sound ».
Lorsque The Fillmore a rouvert ses portes en 1994, après une fermeture de cinq ans due au dégâts consécutifs à un tremblement de terre, UltraSound a intégré un système Meyer Sound MSL-3 dans la salle. UltraSound est revenu les années suivantes pour installer des lignes MICA avec des caissons M3D, pour aboutir cette année au système PANTHER. » C’est un honneur d’avoir fourni tout l’audio de The Fillmore depuis près de trois décennies « , déclare Derek Featherstone, PDG d’UltraSound. « Et tous ont été du Meyer Sound.
Matt Lawsky, Production Manager, The Fillmore; Michael Bailey, Senior Vice President Booking, Live Nation; Amie Bailey-Knobler, General Manager, The Fillmore; Helen Meyer, Executive Vice President, Meyer Sound; John Meyer, President & CEO, Meyer Sound; Derek Featherstone, CEO, UltraSound,
The Fillmore, le premier club au monde à proposer un système PANTHER
Pour Lawsky, entretenir les liens étroits qui l’unissent à Meyer Sound était une évidence. « Très peu de salles ont le luxe de se trouver dans le voisinage d’un fabricant de matériel audio de classe mondiale », fait-il remarquer. « En fait, je peux m’arrêter à l’usine Meyer Sound en rentrant chez moi. Ce serait de la folie de ne pas en profiter ».
Avec une capacité d’un peu moins de 1 200 personnes, The Fillmore est catégorisé comme un club par défaut, car les spectacles sont libres d’accès pour une salle ouverte avec un nombre limité de places assises. À ce titre, The Fillmore devient désormais le premier club au monde à proposer un système PANTHER. « PANTHER est incroyablement polyvalent dans n’importe quel environnement grâce à son poids léger et à sa taille compacte », déclare Derek Featherstone. « J’espère que les jeunes ingénieurs feront l’expérience du PANTHER dans l’environnement du club ici et qu’ensuite, lorsque leurs groupes deviendront de grands groupes de tournée, ils choisiront de l’utiliser pour leur production. »
En plus des lignes PANTHER de sept unités chacune, le nouveau système comprend également deux enceintes compactes ULTRA-X40 pour déboucher les coins avant, plus une troisième ULTRA-X40 en douche pour combler le centre en nez de scène. La partie infra sera générée en un premierr temps par six subs 1100-LFC, en attendant leur remplacement par les 2100-LFC nouvellement introduits plus tard dans l’année. Les retours sont enfin confiés à dix moniteurs de scène haute puissance MJF-210.
Josh Osmond, directeur des opérations d’UltraSound, et Jason Mills, responsable du site, ont contribué au renouvellement du système aux côtés de M. Featherstone.
Michael Bailey, vice-président senior de Live Nation, est un habitué de The Fillmore depuis 1987, travaillant d’abord pour les propriétaires de l’époque, peu après pour Bill Graham Productions, et enfin pour Live Nation. « Lorsque les 2100 seront installés, nous aurons la meilleure vitrine pour la technologie de sonorisation Meyer Sound », déclare M. Bailey. « Les groupes, et les ingénieurs d’autres clubs, pourront venir ici, écouter le système, et être inspirés pour améliorer le système son dans des lieux similaires à travers le pays – ou le monde. »
Après près d’un quart de siècle à The Fillmore, Matt Lawsky est bien conscient de la nature unique de la salle, et de la façon dont son héritage affecte la production. « Il s’agit d’une salle relativement petite dont l’utilisation est très intense », fait-il remarquer. « Les solutions toutes faites ne fonctionnent pas ici. Nous avons des exigences sur mesure, et je suis reconnaissant à Meyer Sound, UltraSound et à notre équipe de la section locale 16 de l’IATSE d’avoir travaillé d’arrache-pied pour adapter cette solution à nos besoins. »
Le statut de Mecque du rock du The Fillmore est indiscutable, mais Matt Lawsky s’attache à faire vivre une expérience incroyable à chaque concert. « Ce n’est pas le ‘musée The Fillmore’. C’est ici et maintenant. Nous sommes un lieu de plongée dans le rock’n’roll qui se trouve être exceptionnellement célèbre ».
Pour les fondateurs de Meyer Sound, John et Helen Meyer, la dernière modernisation de la salle s’inscrit dans une longue tradition de support des arts dans la Bay Area. « Nous sommes venus voir des spectacles ici dans les années soixante, c’est donc spécial », a rappelé Helen Meyer lors des cérémonies d’inauguration du système.
« Nous tenons à remercier toutes les personnes de The Fillmore, de Live Nation et d’UltraSound qui ont permis que cela se produise. Nous sommes originaires de la Bay Area et c’est le genre de choses que nous aimons faire. C’est dans notre ADN. Nous espérons que tout le monde appréciera le résultat.
Dans l’univers du spectacle, la société Akwariom s’est spécialisée dans la conception sur-mesure de solutions techniques pour le spectacle. Aujourd’hui elle met en avant son savoir-faire avec la Kontrol3, une nouvelle Wing développée et fabriquée en France.
La console Kontrol3 offre un nombre de fadeurs et une ergonomie adaptée à la restitution d’un soft et à l’extension des commandes d’un pupitre, dans un joli boîtier métallique.
Greg Mittelberger, régisseur lumière, et Sylvain, programmeur dans les arts numériques, deux passionnés ne reculant devant rien pour satisfaire leurs besoins et des idées créatives, fondent Akwariom en 2008.
Greg Mittelberger raconte : « On s’est lancé dans la fabrication de petits produits dont nous avions besoin et qui n’existaient pas sur le marché. Au fil du temps ça a bien marché car nous avons décroché des contrats pour du sur-mesure qui nous ont incités à créer notre société. Notre cœur d’activité repose sur du développement en électronique et en programmation mais aussi pour de la petite mécanique.
Greg Mittelberger Cofondateur de la SAS Akwariom.Sylvain, programmeur sur les projets Akwariom.
Nous proposons également une gamme de produits fabriqués en petites séries qui complètent notre activité à hauteur de 30 % de notre chiffre d’affaires. Mais pour lequel nous prenons beaucoup de plaisir lors de la fabrication parce que nous apprécions d’être à l’écoute des utilisateurs. »
« On s’est lancé dans la fabrication de petits produits dont nous avions besoin et qui n’existaient pas sur le marché. » Greg Mittelberger, président et cofondateur d’Akwariom
« L’atelier de la SAS Akwariom est situé dans le petit village de Rians en Région PACA. « C’est un petit local de 40 m2 dans mon jardin, qui déborde de partout parce que ce n’est pas très grand » explique Greg Mittelberger son cofondateur.
SLU : Quels sont les projets pour lesquels vous avez pu apporter votre expertise ?
Greg Mittelberger : « C’est très varié, on a pu travailler au développement de cartes électroniques de déclenchement, d’actionneur ou pour des technologies DMX. On fait beaucoup d’art de rue avec des appareils permettant de gérer tout ce qui est pilotage et interfaçage comme avec Tilt pour qui nous travaillons depuis près de 10 ans maintenant.
Nous avons par exemple créé des tubes lumineux en RGB et des enregistreurs DMX dotés d’une horloge capable de se synchroniser via GPS pour un timing parfait entre les lustres.
Notre travail souvent c’est de combler un vide sur le marché en développant des produits très efficaces, adaptés et de qualité.
SLU : Et par rapport à votre travail pour des compagnies de Théâtre ?
Greg Mittelberger : On a beaucoup travaillé avec les ateliers SudSide à Marseille qui fabriquent de la grosse machinerie de spectacle pour des compagnies comme Bivouac ou Transe Express. Parmi les projets les plus connus il y a « Crystal Palace » et « Mu » de la compagnie Transe express. On a, entre autres, été appelé pour contrôler de gros moteurs triphasés, des Électrovannes, etc….
Cristal Palace par la compagnie transe express. credit Marie Samantha Salvy.
Dans ce cas-là, cela peut concerner un boîtier de commande comme de l’électronique embarquée ou encore une entrée DMX pour un contrôle par la console lumière. Le « Puy du Fou Espagne » nous avait passé commande de 80 x Splitter DMX avec une fonction spéciale de gestion de backup par la centrale incendie, et nous avons des projets en cours sur la Cinéscénie au « Puy du fou France ».
Pour le Puy du Fou, la conception et la réalisation de 80 splitters DMX spécifiques
SLU : Vous regroupez donc plusieurs corps de métiers
Greg Mittelberger : Effectivement on peut regrouper les métiers de programmation, d’électronique et de mécanique pour que nos clients n’aient qu’un interlocuteur du début à la fin du projet. On est capables de construire de petits treuils motorisés de A à Z, de réaliser des pièces mécaniques avec nos CNC et nous avons des sous-traitants pour faire les pliages et les soudures. Mais dans ces cas-là, on va se limiter à des petits projets. Pour les gros projets mécaniques on va plutôt être sous-traitant et utiliser du matériel fabriqué par des spécialistes, homologués et mis à disposition par des prestataires qui vérifient le matériel de manière régulière.
La nouvelle console Wing « Akwariom Kontrol3 » Made In France
Fort de sa polyvalence, la société Akwariom met l’accent aujourd’hui sur sa dernière nouveauté, la Wing « Kontrol3 » universelle, fabriqué de série. Greg Mittelberger nous dévoile les détails de la création d’un hardware qui saura satisfaire le budget de ses futurs utilisateurs et utilisatrices sans compromis sur la qualité, l’ergonomie et les finitions.
La console Kontrol3 offre un nombre de fadeurs et une ergonomie adaptée à la restitution d’un soft et à l’extension des commandes d’un pupitre, dans un joli boîtier métallique.
A la question, est-ce que vous travaillez avec un fabricant localisé en extrême orient, Greg Mittelberger est très clair : « Non, c’est une Wing développée en interne de A à Z à partir de besoins identifiés auprès des utilisateurs. La Kontrol3 répond à un vrai manque sur le marché d’un appareil avec plus de fadeurs, d’ergonomie et qui soit universelle. »
SLU : C’est-à-dire que tu peux l’utiliser avec d’autres marques très connues ?
Greg Mittelberger : « Elle peut sortir du DMX , de l’Art-Net , du Midi standard , du Midi USB. Ça permet de faire aussi bien du remote sur toutes les consoles lumière que du mapping. La troisième version, disponible actuellement, dispose d’une sortie Art-Net qui nous permet de faire sortir de l’OSC. Et même si elle a été initialement conçue pour répondre à nos besoins d’une extension des consoles Ma Lighting grandMA 2 et grandMA3 avec la même disposition des exécuteurs elle dispose de 15 faders et 60 boutons. Le nombre de langages qu’elle peut comprendre et parler lui permet d’être interfacée avec n’importe quelle console lumière ou soft (lumière, vidéo ou son). Nous sommes actuellement en train de faire évoluer le soft pour qu’il parle également en OSC pour s’adapter à la grandMA3 qui comprend l’OSC en natif. L’interface MIDI-USB quant à lui, ne nécessite pas de driver sous win 10, win 8, Mac OS, et elle est reconnue automatiquement.
La connectique permet de se connecter en DMX, Midi et Art-Net via Ethernet. Idéal pour s’interfacer avec toutes les marques de consoles.
« La troisième version dispose d’une sortie Ethernet qui nous permet de faire sortir de l’OSC (…) ce qui la rend universelle. » Greg Mittelberger, président et cofondateur d’Akwariom
SLU : On en est à la Kontrol3, quelle est sa plus-value par rapport aux versions précédentes ?
Greg Mittelberger : La première était très artisanale et fabriquée avec un Arduino, des bouts de ficelles pour l’interface et une coque en bois. Mais elle plaisait et attirait l’attention ce qui nous a poussés à sortir une deuxième version avec un boîtier profilé en aluminium. La troisième version en plus de son caractère universel dispose d’une ergonomie poussée avec une finition thermolaquée très soignée.
Le boîtier est plus robuste, les boutons sont de qualité et agréables à manipuler pour une utilisation intensive et avec un repose poignet pour le confort. Enfin on peut paramétrer, via l’écran LCD et assisté de la touche Mode, la façon dont elle communique, les adresses IP et des offsets pour tous les langages afin de s’adapter à ce que l’on souhaite recevoir.
Par ailleurs, la Kontrol3 est équipée d’une alimentation universelle (85 à 265 VCA, 47 à 63 Hz) via une prise PowerCON True1 Neutrik, ce qui lui permet de fonctionner sans contraintes géographiques.
SLU : Elle affiche un prix particulièrement compétitif avec ses 990 €. Pour du Made In France c’est un grand écart !
Greg Mittelberger : J’ai appris les fondamentaux lors de mes études en DUT électronique donc nous ne sommes pas partis de zéro. Ça nous a permis de faire les bons choix de composants et dans la mesure du possible, ils sont d’origine française ou européenne même si nous sommes parfois confrontés à certaines réalités comme pour le boîtier métallique pour lequel je n’ai pas trouvé de fournisseurs en France à moins de 400 euros unitaires et pour un résultat aussi joli.
De la même manière les PCB en France n’avaient pas un rapport qualité / prix satisfaisante. Mais je ne désespère pas de pouvoir trouver un jour. Tout le reste vient de fournisseurs français ou européens comme Farnel pour l’électronique ou ESL et LA-BS pour les pièces détachées comme les connecteurs XLR.
Son développement en France et la sélection de composants sans compromis lui donnent un excellent rapport qualité/prix.
SLU : Donc les prototypes sont développés et assemblés en France
Greg Mittelberger : Effectivement, je m’occupe des schémas et des plans puis nous faisons imprimer les circuits. Ils sont ensuite réceptionnés à l’atelier et le prototype est assemblé à la main de la même manière que pour nos appareils sur mesure. Quand cela concerne de la moyenne série, c’est-à-dire à partir de 50 exemplaires, alors l’assemblage des circuits est lui aussi sous-traité.
SLU : Auprès de la même entreprise qui imprime les circuits ?
Greg Mittelberger : Effectivement, dans ce cas on lui envoie les composants parce qu’on veut être sûr de leur qualité et eux assurent la fabrication des circuits et la soudure des composants. Enfin, le Thermolaquage, c’est-à-dire la finition du produit, est réalisé par une petite société située à 50 km de chez nous pour rester le plus local possible.
Le strobe le plus puissant du marché et un éclairage de pupitre d’orchestre bientôt en vente
Stroboscope Leds Akwariom déjà disponible à la démonstration.
La console Wing Kontrol3 intègre une série de produits fabriqués en moyenne série et cherchant à combler un besoin précis sur le marché. Parmi les pépites à venir sur 2023/2024, on note l’arrivée prochaine d’un Stroboscope à Leds de 1000 Watts et d’un éclairage de pupitre pour orchestre contrôlable à distance.
Greg Mittelberger : « Parmi nos nouveautés déjà disponibles à la démonstration, il y a un stroboscope à Leds de 1000 Watts. C’est le plus gros du marché actuellement et nous sommes dans l’attente de son homologation pour le commercialiser.
Nous avons également développé un éclairage de pupitres pour les orchestres avec un excellent IRC et un blanc variable de 2700 à 5500K.
Eclairage pupitre
L’objectif étant de pouvoir créer une jolie lumière qui soit pilotable pour s’adapter aux morceaux. Il sera destiné aux musiciens et chef d’orchestre avec des démonstrations possibles début 2024. »
SLU : Y a-t-il des best-sellers dans votre gamme de produits ?
Greg Mittelberger : Nous proposons un « EKstender » qui transfère du midi de la scène à la régie facilement et sans latence. Les éclairagistes qui utilisent du Time code en sont friands car il peut passer par n’importe quel type de câble sans faire de conversion de données via un autre protocole d’où son caractère instantané. Par ailleurs, c’est un boîtier assez simple en configuration.
Akwariom se distingue dans l’industrie du spectacle en tant que créateur de solutions sur mesure, allant de l’électronique à la mécanique. Leur toute nouvelle console Wing « Kontrol3 », développée et fabriquée en interne, incarne la polyvalence de leurs produits car elle s’adapte à une multitude de consoles lumière et particulièrement les grandMA pour une finition professionnelle à un prix raisonnable.
Véritables artisans du spectacle, c’est une équipe de passionnés possédant un fort engagement en faveur du « made in France, » et une expertise reconnue dans les créations électromécaniques sur-mesure qui propose une gamme de produits innovants adaptés aux besoins des professionnels. Leur expertise ne s’arrête pas là et l’offre sera très bientôt pourvue d’un appareil Strobe de 1000 Watts à Leds capable de rivaliser avec des appareils à lampes qui seront peu à peu délaissés pour répondre à la réglementation européenne.
Greg et Sylvain avec plus de dix ans de travail dans le secteur témoignent de leur dévouement aux arts du spectacle à travers une recherche constante de solutions innovantes. Pour Akwariom, le spectacle est bien plus qu’une passion, c’est une mission.
Le nouveau WildSun K9 Wash, dernier projecteur de sa série Multisource 9 vise les applications nécessitant une lumière blanche très puissante, uniforme et d’un excellent rendu des couleurs. Il est présenté par Ayrton dans une vidéo de démonstration
Ayrton a revisité le précédent WildSun K25 TC en apportant des évolutions importantes comme une empreinte visuelle de 20 % inférieure à celle à son aîné et un poids réduit de 25 % pour une puissance comparable à celle d’un Fresnel équipé d’une lampe HMI 4000.
A gauche le WildSun K25 lancé en 2016. A droite le Nouveau WildSun K9 plus compact, plus léger (26 kg) et puissant.
Ses 212 leds associées à de nouvelles optiques à base de silicone produisent un flux de 60 000 lumens avec l’avantage d’un design élégant, d’une consommation réduite de 40 % et aucun remplacement de lampe à prévoir. Sa température de couleur est précisément calibrée à 5700 K et son IRC atteignant 92 restitue idéalement le grain de la peau et la texture et couleur des matériaux.
Vidéo officielle pour le lancement du WildSun K9 Wash
Son zoom optique a un rapport de 6:1 avec une plage de 10° à 60°. L’intensité lumineuse peut être réglée avec précision à l’aide d’un gradateur électronique.
L’amplitude de zoom : 10° – 60°.
Le système de sortie de la lumière est équipé d’un filtre holographique protecteur en polycarbonate et d’un système en nid d’abeille pour éviter l’éblouissement. Chaque couronne de leds est contrôlable indépendamment ce qui permet d’une part d’adapter la taille du faisceau au besoin du lieu et aussi créer des effets dynamiques en éclairage scénique.
Plusieurs tailles de faisceau grâce au contrôle indépendant de chaque couronne de leds.
WildSun K9 Wash a les mêmes spécifications de base que WildSun K25 TC, équipé de puissants moteurs pas à pas triphasés qui assurent un positionnement rapide, précis et silencieux. Son faisceau puissant à bord doux, son excellent rapport poids/puissance apportent une solution efficace pour éclairer les grands événements et spectacles, les plateaux de TV, les défilés de mode, concerts et les stades.
Un coup d’œil forcément indiscret aux trois colonnes LXP avec 4, 8 et 12 transducteurs de 4”.
Encore plus polyvalente et simple d’emploi, la gamme passive Linea LXP de l’allemand FOHHN regorge de bonnes idées et s’avère extrêmement polyvalente grâce à ses 4 modèles dont 3 colonnes « line array » pré tiltées à 5° et un petit coaxial, tous en 4” et aimants néodyme.
Prenant la suite des LX très appréciés et répandues apparus en 2009, les LXP offrent un ensemble d’améliorations et de nouvelles fonctions les rendant plus faciles à mettre en œuvre comme la Fohhn Beam Steering Technology, un procédé qui pique de 5° l’ensemble du spectre audio, et évite dans nombre de cas, l’usage des supports pivotants pour diriger le son vers le bas. Puisqu’on parle de son, Fohhn a veillé à donner aux LXP, une réponse très large, très droite et très musicale.
Quatre modèles composent cette nouvelle famille
LXP-10 est une enceinte de petite taille utilisant un 4” à longue excursion dans lequel est enchâssé un tweeter à dôme de 0,75”, tous deux à aimant néodyme. Le tweeter dispose d’une protection à semi-conducteur IPC à auto réarmement.
LXP-10, un chouette petit coaxial 4” qui pourra rendre d’inestimables services.
Le SPL Max atteint 106 dB et la bande passante est droite comme un rail de TGV avec un remarquable 120 Hz à 12 kHz à ± 2 dB, et 88 Hz à 20 kHz à -10 dB.
La très belle réponse de LXP-10, aidée il est vrai par les DSP des amplis qui jouent pleinement leur rôle de contrôleurs.Linea LXP en un coup d’œil avec la dispersion verticale et la portée des 4 modèles.
Se contentant de 60 W, elle accepte des crêtes 6dB plus haut ce qui demande un ampli capable de délivrer la puissance nécessaire.
Les SPL des enceintes Fohhn sont donc affichés avec un large panel d’amplis de la marque, dont un certain nombre permettent d’accéder au SPL Max si cela est utile à l’application. La dispersion de LXP-10 est classiquement de 100° x 100° mais cette petite boîte s’avère être omnidirectionnelle jusqu’à 700 Hz.
LXP-60
Avec LXP-60 on attaque la plus petite des trois colonnes, avec un bond en SPL Max et en portée. Quatre transducteurs de 4” accompagnent un moteur à compression de 1” placé au centre de la colonne. Ce dernier est chargé par un guide spécifique lui donnant à la fois une directivité verticale très serrée afin d’être raccord avec les 4”, une large dispersion horizontale, et il pique le haut du spectre de 5°.
La polaire verticale de LXP-60 avec le comportement omni typique d’une colonne dans le grave se pinçant au fur et à mesure que la fréquence monte jusqu’au raccord avec le moteur et le guide.
Et le grave me direz-vous. Fohhn a travaillé sur son filtre passif pour obtenir suffisamment de retard entre les 4” pour obtenir un effet comparable. Bien vu. Il faut dire que le Beam Steering actif ou passif, on connaît ça depuis un bail à Nürtingen. La puissance nominale atteignant les 240 W et donc pas loin du kW 6 dB plus haut, de gros écarts de SPL Max se font jour en fonction de l’ampli employé. Si avec le modeste MA-4.100 on est à 106 dB, avec le MA-2.1200 ou le DI-4.1000 on atteint les 117 ! La réponse en fréquence est tout aussi droite et descend à -10 dB à 50 Hz, le haut restant à 20 kHz.
Un mètre de haut avec huit 4” et un moteur 1”.
Le modèle suivant LXP-100, double le nombre de 4” qui passent à 8, tout en gardant le même moteur 1”. La taille physique de cette enceinte atteint le mètre. La puissance admissible double à 480 W pour un SPL Max de 6 dB plus haut soit 123 dB, mais pour les avoir, il faudra au moins passer par le DI-2.2000 ou le DI-4.2000.
La couverture verticale de LXP-100, le nombre de 4” augmentant, le guidage du grave s’améliore et part de plus bas.
La dispersion nominale est verticalement de 30° (+10° / -20°) et horizontale de 120° ce qui concentre le son sur la zone utile et évite d’exciter notamment les plafonds. La réponse en fréquence ne bouge pas et tient comme un charme entre 50 Hz et 20 kHz à -10 dB.
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LXP-150, le gros modèle des Linea LXP et une portée de 35 mètres.
Und nicht zuletzt, LXP-150 et ses 146 cm vient clore le débat avec 12 transducteurs de 4” entourant le moteur central. Inutile de préciser la qualité du faisceau sur le plan vertical et le gain en SPL qui, à la puissance nominale de 720 W plus 6 dB, grimpe à 127 dB Max. Et accessoirement fait un peu bouger le moteur !
Ici aussi, l’ampli conseillé est le DI-2.2000 ou le DI-4.2000. Le 4000 existe au catalogue Fohhn mais de toute évidence le preset estime qu’il est de trop avec LXP-150 puisqu’aucun gain en pression n’est constaté entre les deux modèles d’ampli.
Le comportement sur le plan vertical de LXP-150 où l’on voit très nettement les 5° vers le bas et l’arrivée du moteur 1” vers les 3,5 khz.
L’ensemble de la gamme est disponible en noir ou blanc, mais aussi en option en couleurs RAL Classic, NCS ou Pantone et enfin en Fohhn Texture Design pour l’ultime camouflage ou touche de classe.
Deux exemples d’enceintes Fohhn en Texture design, ici du camouflage à gauche et un revêtement brillant à droite.
La fixation se fait via un rail en T courant à l’arrière des enceintes toutes en aluminium et, si la connectique standard est le bornier Phoenix avec son repiquage, une platine avec deux SpeakON est aussi prévue.
Daniel Borreau sur le stand Fohhn de l’ISE en février 2020, quelques jours avant que la planète ne tire le rideau pour de longs mois.
Inutile de préciser qu’un spécialiste mondial de la marque existe, parle un français parfait et même un peu d’allemand si vous le lui demandez poliment : Daniel Borreau. N’hésitez pas à le contacter chez Audiopole pour découvrir la marque et plus encore cette gamme qui, sans offrir le Beam Steering réglable des modèles actifs, donne déjà un très bel aperçu du savoir-faire de Fohhn en la matière.
La Boutique du Spectacle distribue en exclusivité la gamme ROXX développée en Allemagne. Nous avons choisi de tester le « PAR LED » E-Show FC. Il s’agit d’un projecteur fixe à leds couleur (existe aussi en versions lumière du jour et blanc variable) à base de sources RGB + lime.
Son classement IP65 le destine notamment à un usage en extérieur pour des mises en lumière architecturales ou de décoration festive, mais lui ouvre plus simplement le champ de toutes les installations qui devront intégrer une lumière précise et pilotable dans des conditions où l’entretien devra être minime.
230 Watts de LED multicouleurs dans un projecteur étanche pouvant se piloter en DMX, RDM, Wireless intégré, et Bluetooth, c’est intéressant.
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Vue de la corolle.Le chip LED multisources.
Construction de l’appareil
La carcasse est remarquable. Solide et bien construite en fonte d’aluminium anticorrosion, elle inspire confiance. Le projecteur, très compact, tient, lyre comprise dans une grosse trentaine de centimètres de long et pèse moins de 6 kg. Il pourra trouver sa place partout en restant discret. Tout a été pensé « IP65 ».
Le serrage de la lyre avec ses graduations d’angle, et les chicanes de ventilation.
En adoptant des solutions radicales de conception pas à la moindre goutte ne risque se frayer un chemin en interne. Les jonctions de carters sont maintenues avec de gros joints, et tous les supports de connecteurs sont munis de capots caoutchouc empêchant toute infiltration d’éléments extérieurs.
La base de la lyre est massive et permettra de poser directement l’appareil au sol. Elle est d’ailleurs équipée de 4 patins de caoutchouc pour une excellente stabilité.
Le dessous de la lyre du projecteur avec les fixations camlock de l’oméga (optionnel).
La lyre présente un trou au centre pour la fixation d’un crochet, et 2 ergots de fixation pour un oméga avec fixation camlock.
A l’arrière du projecteur, on retrouve les connecteurs : True1 pour l’alimentation (avec une recopie pour linker plusieurs projecteurs) et d’XLR5 pour la liaison DMX / RDM.
Une fixation en plein milieu permettra d’y installer une élingue de sécu ou carrément de suspendre l’appareil par l’arrière (un peu comme un lustre). La lyre pourra alors être démontée pour ce type de configuration. Bien vu ! C’est également sur ce panneau arrière que siège le menu de configuration du E-show, avec ses 4 boutons tactiles.
L’arrière du projecteur avec les capuchons étanches pour les connecteurs et le menu tactile.L ‘afficheur OLED et ses touches de navigation dans le menu.
Le démontage du projecteur est très basique. Il suffit de retirer 6 vis Torx à l’arrière, et 6 à l’avant pour accéder à l’intérieur. Dedans, pas de mystère : l’électronique d’alimentation, la carte qui interprète le DMX et gère le menu, et le récepteur LumenRadio pour accueillir le DMX sans fil. Au centre du large réflecteur en corolle, se trouve la source LED RGB + Lime. La ventilation forcée s’effectue au travers de chicanes disposées sur le pourtour de l’appareil, qui sont aussi des dissipateurs thermiques.
Démontage du carter arrière.La carte électronique de contrôle, avec le récepteur Wireless LumenRadio.
En sortie, une lentille Fresnel d’une quinzaine de centimètres diffuse un faisceau aux bords très doux. Les lentilles du E-show sont interchangeables, et cerclées d’une matière caoutchouteuse offrant une adaptation parfaite lorsqu’elles sont en place sur le projecteur. 6 lentilles sont disponibles en fonction de l’angle souhaité pour l’ouverture du faisceau. La fixation se fait sans outil et de manière très simple avec une petite patte sur ressort qui vient coincer le cerclage.
Plein d’accessoires
Une belle collection d’accessoires est proposée avec l’E-show, tous optionnels :
– 3 lentilles pour des ouvertures différentes, de 19°, 36° et 59°, – 2 lentilles en « banane » 17° / 24° et 19° / 57°. – 1 oméga avec fixation par camlock, – 1 ensemble 4 volets coupe flux – 1 filtre « nid d’abeille » antihalo – 1 coupe flux circulaire cylindrique – 2 diffuseurs et canalisants pour usage en studio photo – 1 porte accessoire qui permettra d’installer les accessoires autres que les lentilles
La collection de lentilles interchangeables.
Pour obtenir le faisceau le plus serré possible, il faudra placer la lentille 19°. Ca peut surprendre car en général, les filtres à ajouter sur un projecteur visent à « étaler » un faisceau de base assez serré. Ici c’est différent puisque le projecteur est juste une source avec sa corolle de réflexion, une grande partie du principe optique se trouvant dans la lentille Fresnel qui lui est adjointe, donc une seule lentille pour préserver le flux.
Les différentes lentilles optionnelles permettront d’obtenir essentiellement des faisceaux plus serrés (c’est d’ailleurs purement le principe de la lentille à échelons développée par ce cher Augustin Fresnel ! Concentrer une source multidirectionnelle pour maîtriser sa directivité).
Faisceau des lentilles19° / 36° / 59°.
Globalement, si le faisceau est bien là, on a affaire à un système qui dégage aussi de la « lumière parasite ». L’émergence hors faisceau est sensible, Alors il faut bien nuancer ces constatations qui pourraient effrayer à tort certains éclairagistes… On a ici un projecteur essentiellement destiné à de la colorisation architecturale et la mise en lumière extérieure qui n’a pas les mêmes exigences que l’éclairage de concert… Et quand je dis « pas les mêmes exigences », je ne veux pas dire uniquement qu’il y en a moins, mais qu’elles sont différentes.
Quand vous allez installer une trentaine de faisceaux rasants sur la muraille d’un château historique, que vous allez coloriser une façade de restaurant, ou illuminer un monument, ce que va percevoir le regard n’a rien à voir avec ce qu’on attend d’un faisceau dans le brouillard sur une scène. La douceur des bords d’attaque est primordiale dans ce genre d’application. Un accessoire en nid d’abeille est une première étape pour atténuer l’effet de halo, et si besoin, un cylindre d’environ 8 cm qui vient se fixer sur le nez via le porte accessoire marque la 2e étape.
La lumière, la couleur
Courbe de derating du E-Show-FC.
Nous démarrons les mesures par le derating. Projecteur allumé à pleine puissance, avec la lentille 19°, nous observons une atténuation de l’éclairement au centre de 8 %.
La lumière ainsi stabilisée nous pouvons effectuer les mesures d’éclairement sur notre cible, tous les 10 cm.
L’éclairement au centre après derating est de 3200 lux (3 500 lux à froid) et le calcul du flux conduit à 12 800 lumens ( 14 000 à froid) ce qui est excellent pour un PAR aussi compact. La puissance du E-show lui permettra de toute évidence des mises en lumière tout à fait sérieuses.
La courbe d’intensité lumineuse du E-Show FC très régulière montre un maximum d’éclairement dans un angle de 20°.
Les courbes de dimmers sont très belles, notamment le square (« S-curve ») qui se révèle très proche de ce qu’on peut attendre d’un projecteur trad sur un gradateur classique.
Courbe de dimmer S-curve de 0 à 100 %.Courbe de dimmer S-curve de 0 à 10 %.
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Question couleur, là aussi ça se passe très bien. Le mixage des teintes est tout à fait remarquable, aucune irrégularité n’est à constater. Le faisceau est limpide et la couleur est parfaitement homogène, même avec les mélanges « vicieux » les plus difficiles comme certains ambrés ou pastels autour des roses clairs.
L’équilibre est très bon, que ce soit sur les blancs ou les couleurs saturées. Le Lime fait très bien son boulot et vient compléter efficacement les rouges / vert / bleu pour une efficacité sur la totalité du spectre. Nous avons mesuré le CRI du E-show à 97. Un très bon point qui va encore étendre le champ de ses applications !
Couleurs natives RGB + Lime.Mélanges de couleurs impeccables.
Pilotage
Le E-show se pilote de façon très classique en DMX, avec un contrôle RDM. 12 modes, de 3 à 16 canaux DMX sont proposés… ça fait vraiment beaucoup, mais disons que ça se justifie pour une machine principalement destinée à de l’intégration. Dans tous ces modes, certains utilisent des canaux de macros plus ou moins complexes, d’autres gèrent le projecteur comme un blanc variable, d’autres proposent de la gestion en 16 bits de toutes les fonctions, d’autres des canaux de contrôle de la ventilation ultra-complets… Une application disponible sur iPhone et Android permet de tester les projecteurs mais aussi de créer des mémoires et des cue lists pour effectuer une programmation bien précise et la restituer. Sans valoir le pilotage par une console, c’est une solution utile en architecture. La ventilation du E-show peut se faire suivant 3 modes. Automatique, « silent » (au prix d’un peu de flux que le projecteur va réguler), et forcée à fond, pour un refroidissement dont l’efficacité est totale (et du coup un peu plus bruyant).
Présentation vidéo
Conclusion
Le E-Show FC est un petit projecteur très bien construit qui sera très efficace pour des mises en lumière extérieures telles que des illuminations architecturales, des ambiances décoratives ou encore de l’événementiel « tout temps ». Ses capacités de contrôles hybrides et polyvalentes finissants de le rendre pratique pour tout un tas d’utilisateurs issus de métiers parfois très différents les uns des autres. Ses nombreuses possibilités d’accessoires seront un atout pour les intégrer avec des caractéristiques précises dans de nombreux projets nécessitant des besoins ciblés.
Le câble hybride (données & électricité) HC72P25 de Klotz dispose d’une gaine extérieure robuste et très flexible en PVC souple et permet de multiples applications comme connexion d’appareils et de systèmes modernes commandés par ordinateur.
Deux lignes CAT7 flexibles relient des composants de réseaux audio numériques comme Dante™, CobraNet® et EtherSound® ou transmettent des signaux de commande DMX sur la base des protocoles ArtNet®, MA-Net ou Pathport. Le câble sert également de solution dans le secteur informatique, lorsqu’une connexion réseau plus une ligne électrique sont requises.
Klotz HC72P25
Grâce au double blindage (feuille d’aluminium + tresse de cuivre dense) des câbles CAT7, la transmission sans perturbations de débits de données élevés jusqu’à 10 Gbit est possible sans problème sur de longues distances, même dans un environnement influencé par les ondes électromagnétiques.
Pour les systèmes de sonorisation Adamson, RCF et JBL, nous utilisons notre câble hybride HC72P25 également dans la combinaison CAT+Audio+Courant (au lieu de 2xCAT+Courant). Pour ce faire, nous confectionnons l’un des deux câbles CAT7 avec des connecteurs XLR 3p de haute qualité (au lieu de RJ45). Ceci est réalisable sans problème grâce à l’excellent câblage et donc à l’impédance caractéristique exacte de 110 ohms du câble CAT7 hautement flexible.
La ville de Narbonne a fêté le retour de la saison estivale avec son mythique festival local et gratuit, « Barques en Scène », qui s’est tenu aux Cours Mirabeau pendant trois jours de festivités. Au total, 8 Robe iFORTE, ont été fournis par la société AES. 6 d’entre eux étaient positionnés à la Face, et les 2 autres étaient installés à une distance de 55 mètres sur les tours de rappel son, étaient contrôlés par les RoboSpot.
Florian Deyroze, chef de projet chez AES, partage les détails de l’installation : « Les 6 iFORTE ont rapidement séduit notre équipe ! Ils ont permis de créer une Face parfaitement homogène et contrairement à d’autres sources LED, celle des iFORTE représente tout de même une belle évolution ! Le festival étant filmé, les vidéastes ont eux aussi exprimé leur satisfaction quant à la qualité de la lumière. »
En ce qui concerne les 2 iFORTE positionnées à 55 mètres, Florian Deyroze a avoué qu’il avait initialement des doutes quant à leur performance. « Je craignais que la distance ne réduise considérablement les possibilités d’ouverture et l’éclairement sur scène « , a-t-il expliqué. « Franchement, ça l’a vraiment fait ! Nous avons même ajouté un filtre CTO pour ajuster légèrement la température de couleur, car l’éclairement était efficace, même à 55 mètres. »
Un des autres avantages à utiliser des iFORTE, qui semblent avoir là aussi convaincu les équipes, réside dans leur classement IP65, les rendant totalement résistants aux infiltrations d’eau. « Nous avons dû faire face à plusieurs orages et averses pendant le festival, mais nous n’avons pas eu à prendre des précautions particulières pour protéger les machines et ça c’est top ! « a souligné Florian.
Après 5 ans de collaboration entre ETC et Jonathan Grimaux, sous contrat de consultant externe, la marque américaine recrute Jonathan en interne au poste de Spécialiste Marketing et Communication. Cette décision s’explique par la croissance de la marque sur le territoire hexagonal.
Atika El Sayed, directrice générale d’ETC France, avait repéré Jonathan dès la création de la filiale en 2018. Ce dernier assurait en indépendant le marketing et la communication de plusieurs sociétés de distribution du secteur dont entre autres la filiale Robe Lighting France et Coda Audio. Le style et la diversité des compétences de Jonathan ont tout de suite attiré l’attention d’Atika.
« Nous avions besoin d’un marketing et d’une communication percutants quand nous sommes passés de Avab à ETC France. Le profil de Jonathan m’a beaucoup plu car c’est quelqu’un de résolument moderne, maîtrisant parfaitement les subtilités de la communication contemporaine, à l’ère des réseaux sociaux et des nouveaux médias. »
Pour Jonathan, rejoindre ETC France à cette époque était avant tout une question d’adhésion aux valeurs de l’entreprise. « ETC a beau être une très grande société au succès mondial, elle reste à taille humaine car elle appartient en partie à ses salariés. ETC est également très portée sur l’innovation. Elle ne cherche pas à surfer sur les modes mais à innover à partir des besoins des utilisateurs. Viser l’excellence pour les professionnels du spectacle, mais le faire dans un environnement humain et chaleureux, c’est ce que je recherchais. »
En travaillant en étroite collaboration avec Coralie Diaz et Virginie Vaz, toutes deux alors Coordinatrices Marketing et Communication, Jonathan a pu développer la présence de la marque sur les réseaux sociaux, dans la presse, sur les salons professionnels… Une chaîne YouTube a même été créée et elle rencontre depuis un vif succès. En 5 ans, la marque a vu son chiffre d’affaires multiplié par 3 en France et ses produits sont devenus des références pour les professionnels de la lumière. En raison de cette croissance soutenue, la société a décidé d’ouvrir un poste à temps plein en interne.
« La capacité de Jonathan à transmettre notre message de manière efficace a considérablement renforcé notre présence sur le marché, commente Rosi Marx, Directrice Marketing Europe chez ETC. Nous sommes convaincus que son talent et son engagement continueront à être des atouts précieux pour notre entreprise. »
Cette nomination vient s’ajouter à l’arrivée récente de David Lucas au sein de l’équipe Project Customer Services. ETC France annonce que sur les cinq postes récemment ouverts, deux ont trouvé leur talent en “David et Jonathan“. ETC précise qu’il ne reste plus que 3 postes à pourvoir sur les 5 postes créés récemment.
Fer de lance de la gamme d’enceintes professionnelles de l’italien RCF, la gamme TT pour Touring Théâtre a toujours eu une place au soleil dans la Botte et partout ailleurs où meilleure qualité doit rimer avec budget. Les années passant, le renouvellement des gros modèles de line arrays et de sub TT a poussé la R&D de Reggio Emilia à s’interroger sur l’option de boîte amplifiée ou passive. L’arrivée du XPS 16K, un superbe nouvel ampli de Touring aussi généreux en calcul qu’en puissance tout court, a clos le débat. Ne manquait que la découverte des nouveaux modèles de têtes et de sub et c’est ce que nous avons fait trois jours durant en Italie. On n’a pas été déçu !
La pelouse entourée par les locaux techniques et administratifs de RCF avec ses deux nouveaux systèmes, vus d’un drone. La régie commune est au centre.
La présentation de cette nouvelle famille de produits s’est articulée en trois temps.
– D’abord au siège social de RCF avec notamment une écoute entre deux averses des deux systèmes GTX 12 et GTX 10, tous deux accompagnés ou pas par le nouveau sub GTS 29. – Ensuite, lors d’un dîner chez un producteur viticole de la région avec une longue écoute du GTX 10 « drivé » par un groupe de requins accompagnant très bien une chanteuse, le tout mixé aux petits oignons par Lucio Boiardi Serri Lead Application Engineer RCF.
– Enfin nous avons terminé au Stade Olympique de Rome avec le concert de Ligabue, une des grosses stars transalpines, dans le carré gold face au GTX 12.
De gauche à droite Michele Begotti, Engineering Support Group, Lucio Boiardi Serri, Lead Application Engineer et Francesco Venturi, Engineering Support Group ; trois techniciens pointus pour détailler tous les aspects de GTX, de la partie soft, à celle ampli en passant par les enceintes elles-mêmes.
La description qui nous est faite du système GTX fait la part belle aux nouveaux transducteurs Precision Transducers que RCF conçoit et produit à Reggio Emilia, comme tous les haut-parleurs des gammes pros.
Nous avons pu visiter les ateliers et ici comme ailleurs, ce sont des femmes qui avec une habilité et une précision qu’aucune machine ne peut égaler, enroulent les bobines, assemblent les équipages mobiles et collent les dômes, donnant vie à ce qui deviendra des enceintes.
Trop de secrets entourant la fabrication des transducteurs comme l’assemblage des ébénisteries et le montage final, nous ne nous étendrons pas trop sur cet aspect de notre reportage. Sachez juste que cela respire le professionnalisme à tous les étages avec un Quality Control élaboré et, comme l’on dit en italien « spietato » Sans pitié.
Une des rares images publiables de l’usine d’où sortent les transducteurs.
Les nouveaux transducteurs des GTX et GTS offrent environ 2 dB de sensibilité supplémentaire par rapport aux anciens TT, mais aussi une meilleure puissance admissible, une élongation supérieure, une plus grande résistance au vieillissement, un échauffement mieux maitrisé et, bien entendu, une parfaite adaptation au projet pour lequel ils ont été entièrement conçus.
RCF a choisi la puissance de 4 fois 4000 W sur 2.7 ohms, et lui a donné avec la complicité de Pascal Audio pour les modules de puissance en classe D, la capacité de tenir sur 4 ohm un burst de 200 msec en simultané sur les 4 voies, à 50 Hz, avec un coefficient de crête calé à 7 dB et une distorsion harmonique totale de 1 %.
La tête et les jambes de GTX, le contrôleur amplifié XPS 16K.
Au-delà des muscles, cet ampli dispose aussi d’une grosse cervelle, rapide et fonctionnant à 96 kHz sans aucune restriction, offrant des calculs en 40 bit flottant et un routing en 32 bit. Au-delà des filtres FIR, tous les algorithmes de Bass Shaping, de contrôle de l’excursion des membranes, d’égalisation dynamique, de compression multibande, de compensation atmosphérique et de distance sont présents; rien ne manque.
Ajoutons enfin que RDNet, la plateforme de suivi et de contrôle des amplis comme des enceintes amplifiées de RCF, désormais en version 5.0, offre un contrôle total et une facilité d’emploi qui comble l’écart qui existait avec la concurrence. De plus il est désormais plus simple d’employer ce soft puisque les liaisons se font directement en TCP/IP depuis un ordinateur avec un simple fil réseau en exploitant le routeur 1 GB présent dans tous les XPS et en pontant les suivants. Enfin signalons que Shape D3D complète pour le design et la simulation, la partie soft des TT+.
GTX 12
GTX 12, ou plutôt son squelette un peu déformé par la prise de vue en biais…
GTX 12 est une enceinte ligne source 3 voies et 4 canaux d’apparence classique mais ayant bénéficié d’une somme d’améliorations dans tous les domaines, comme le guide d’onde résistif 4PATH dans lequel soufflent deux ND895. Il s’agit d’un nouveau moteur à dôme titane nervuré de 3” et gorge de 1,4”, fixé sur un équipage mobile en Kapton bobiné en aluminium, le tout baignant dans un flux généré par des aimants au néodyme.
La sensibilité de 109 dB est complétée par la possibilité de le couper aussi bas que 700 Hz. Chaque moteur couvre verticalement 5°, 10° donc pour les deux et la dispersion horizontale fixe est de 90°. L’impédance totale de la voie aiguë est de 16 ohms.
GTX 12 sans sa face avant.
Placés aussi serrés que possible du guide d’onde en montage coplanaire, quatre médiums de 6” à aimant néodyme et bobine de 2” prennent en charge deux octaves et présentent une impédance totale de 8 ohms.
L’accroche de GTX 12, simple et bien pensée avec ses pinoches imperdables et, grosses configurations oblige, la possibilité de travailler en tension ou en compression. On voit ici le palan manuel de mise en compression via le pullback qu’on devine sous la dernière boîte.
Le grave est reproduit par deux 12” à structure HyperVented, bobine de 3,5” intérieure / extérieure et aimants au néodyme qui leur donnent toute leur puissance (et ils en ont, en s’en rendra compte lors des démos et aussi au stade Olympique de Rome).
On retrouve le même traitement sur les membranes des 12” pour les alléger, les renforcer et les rendre nerveuses et exemptes de tout mode propre, que sur les 19” du sub. Alimenté à raison de 3 boîtes par un XPS 16K, chaque 12” bénéficiant de son canal d’ampli, GTX 12 délivre un SPL Max exploitable de 148 dB et passe le 35 Hz à -10 dB.
Précisons enfin que les accroches fonctionnent à la fois en tension ou en compression, ce qui est utile pour les très longues lignes (24 boîtes peuvent être accrochées au maximum) et que les accessoires facilitant la mise en œuvre de GTX 12 et 10 sont nombreux et bien pensés.
GTX 10
GTX 10, un montage deux voies classique et très efficace comme on le verra plus loin.
GTX 10 est la version 2 voies, sans les 4 médiums, avec un seul moteur, passé logiquement en 4” et deux 10” en lieu et place des 12. Plus petite, plus légère avec 31,5 kg, soit moins de la moitié de sa grande sœur, cette enceinte affiche un remarquable 143 dB de SPL Max et passe à -10 dB les 42 Hz, ce qui est une belle performance.
Les deux graves sont des bébés 12” ramenés à 10 tout en gardant le même pédigrée bien nerveux dû à leurs aimants au néodyme, les bobines « inside-outside » et leur montage conçu pour évacuer le plus possible les calories.
GTX 10 sans face avant. Le moins que l’on puisse dire c’est que les deux 10” ont de quoi respirer.
Tenus par une main de fer (dans un gant de velours) par l’algorithme Bass Motion Control ou BMC, ils donnent le meilleur d’eux-mêmes bien en phase avec le guide qui assure aussi cette tâche.
Le NDT995, le magnifique 4” de GTX 10, aussi puissant que délicat.
Le nouveau moteur 4” à gorge de 1,4” appelé NDT995 est un bijou de puissance et de finesse. Capable de partir très bas en fréquence, il monte très facilement dans l’extrême aigu, malgré les 15° d’ouverture verticale et une dispersion horizontale de 110°. Le guide d’onde 4PATH plus grand a bénéficié lui aussi d’une étude par éléments finis.
Avec ses deux voix actives, GTX 10 tire pleinement parti de XPS 16K et ce ne sont donc pas 3 mais 6 boîtes qui pourront être alimentées avec un switch A-B à l’arrière des têtes et une troisième prise servant à extraire le signal pour les alimenter. Trois boîtes sur les 4 fils dits A du multipaire et trois autres sur les B.
GTS 29
Le montage des deux 19” de GTS 29.
Bonne surprise de la journée, ce sub passif en deux fois 19” vient compléter une offre active en 18 et 21 pouces de RCF grâce aux nombreux atouts que nous ont détaillés Lucio Boiardi Serri et Michele Begotti : « 18” c’est le standard pour le marché car cela offre à la fois le meilleur compromis entre l’excursion, le SPL et la taille, et la réactivité aux impulsions générées par le signal audio.
Appelez-le LN19S400, une sacrée gamelle de 19” réunissant tout ce que RCF a pu trouver de mieux pour pousser du son.
« Avec les années, le besoin en SPL dans le grave et la puissance des amplis, ont poussé vers plus d’excursion ce qui a demandé des membranes et des suspensions très solides et lourdes mais aussi une diminution de la surface émissive et donc de l’air déplacé.
Le R&D est reparti à la table à dessin et a proposé de passer le saladier en 19” afin de garder, voire améliorer la suspension nécessaire à l’excursion souhaitée tout en rétablissant le piston utile pour déplacer l’air, sans augmenter la masse de l’équipage mobile ni perdre en nervosité. La parfaite synthèse entre le 18” et le 21”. »
Pour ce nouveau transducteur HyperVented, la quadruple bobine de 4” en aluminium de type inside/outside sur former en fibre de verre, atteint les 44 mm de longueur ce qui, avec la quantité et qualité d’aimants au néodyme, garantit une XMax de 56 mm sans aucun risque de casse puisque -encadré- par la technologie Bass Motion Control. GTS 29 délivre 148 dB Max et une limite basse de 25 Hz à -10 dB. Chaque sub nécessite un canal de XPS 16K, soit 4 éléments par ampli. »
GTS 29 avec et sans cache avant. Remarquez la paire de prises à l’avant.
Bien entendu les deux 19” bénéficient d’une ébénisterie rigide en contreplaqué de bouleau disposant de très larges évents laminaires, d’une grille et d’une conception interne limitant au maximum les bruits, et d’une grande facilité de mise en œuvre avec notamment six poignées encastrées et des doubles ports bouchonnés à 8 broches IP 68 P-COM en face avant comme en face arrière pour les configurations cardioïdes. Son poids de 96 kg lui permet enfin de pouvoir constituer des accroches de 16 pièces sur un seul frame.
TTR 16K, un vrai rack Touring avec trois XPS 16K.
TTR 16K
Qui dit enceintes passives, dit racks d’amplis et RCF a bien fait les choses avec le TTR 16K. Embarquant trois XPS 16K ou KD pour Dante, ce rack Touring dispose d’une alim 32A 400V avec repiquage, une baie de brassage analogique et AES/EBU et la place pour ajouter un switch réseau afin de véhiculer le RDNet et le Dante.
Les écoutes
L’écoute est une phase importante de la présentation d’un nouveau système son d’un côté, et de sa découverte par la presse, le revendeurs comme par des potentiels acheteurs de l’autre et c’est peu dire que certains fabricants n’excellent pas toujours dans ce domaine. RCF a donc bien fait les choses et en grand avec trois sessions différentes : l’écoute à l’usine, celle plus « intime » mais en live lors d’un diner et enfin la grosse artillerie avec un concert dans un stade face à 82 GTX 12, quitte à ce que les subs ne soient pas les GTS 29.
Écoute à l’usine de Reggio Emilia
L’écoute à l’usine sur un pré que des tondeuses autonomes égalisent sans cesse, a permis de découvrir un gauche/droite constitué de douze GTX 12 entourant quinze GTS 29 en 5 stacks cardioïdes de 3 unités, avec la liberté de pouvoir se balader librement depuis les tours portant les lignes jusqu’à derrière la régie FOH soit plus de 80 mètres. Les GTX 10 quant à elles, jouent latéralement, comme des poussins sur un terrain trop grand pour leurs gambettes et elles ont l’honneur d’ouvrir le bal.
GTX 10
Six petites boîtes et quatre subs en plein air et pourtant du vrai bon son, le tout alimenté par trois XPS 16K, un par côté et un troisième pour les 4 subs soit un plein rack Touring TTR 16K.
Dès les premières notes on est emballé. Ça joue bien, précis, sans aucun trainage et surtout avec un aigu d’une finesse et d’un piqué rares. Sans sub, les 6 boîtes par côté font ce qu’elles peuvent pour générer et plus encore projeter du grave et le plus drôle c’est que, un peu dans les limiteurs, elles y arrivent ! Avec 9 cela aurait été parfait pour atteindre le minimum syndical du couplage et une longueur de ligne digne de ce nom.
Les six GTX 10. Un seul câble pour les 6 boites, la troisième servant à alimenter les 3 du bas.
La volonté de RCF semble de leur avoir fait jouer le rôle de « système de complément » dans cette écoute, mais on est convaincu que GTX 10 peut faire beaucoup plus que ça. La décroissance latérale est régulière avec un aigu qui ne semble pas vouloir s’arrêter. Le moteur 4” a de la ressource et elle est bien exploitée.
Le grave tient bon jusqu’à +/- 35 mètres, au-delà ce sont les 4 subs GTS 29 qui viennent épauler et « prolonger » les GTX 10 mais l’impression de puissance, de netteté, de dynamique et de fidélité est bien là d’autant que les boîtes du haut sont calées pour taper au bout du terrain et que l’aigu y parvient. 55 mètres, en plein air. Chapeau. Rien à redire non plus sur la fluidité du raccord entre les 19” et les 10”, les deux se complètent idéalement.
GTX 12
GTX 12 est bâti comme un -gros- système full range et l’impression sans subs est ici encore très flatteuse. Les 12 boîtes par côté génèrent un couplage et une projection dans le grave qui aurait mérité d’être réglé 3 dB plus bas mais le moins que l’on puisse dire c’est qu’on est soufflé par le mur de son qui descend des deux structures.
La structure permanente avec les lignes de GTX 12. Au sol les 5 stacks cardioïdes de trois GTS 29.
Autant GTX 10 est ciselé et net, autant GTX 12 est gros et parfois un peu dur. En s’éloignant on retrouve l’impression qui sied à un « large format system » mais il lui manque un peu de brillance, de niveau dans l’aigu et un peu moins de grave qui vient masquer le bas médium et gêne quelque peu la polaire.
La portée atteint sans gros changements de couleur les 85 mètres (fin de la pelouse) ce qui, en plein air, est un très bon résultat, et la polaire est régulière sauf un petit accident vers les 30° qui devrait être corrigé, le preset de GTX 12 étant encore en train de mûrir à la mi-juillet où nous avons pu l’écouter.
Une vue depuis l’arrière du système qui montre la taille de la pelouse et les arbres situés à 85 mètres.
La mise en route des subs confirme une fois encore la très belle qualité de bas et d’infra que délivre GTS 29, mais aussi le déséquilibre dans la démo avec un peu trop de bas dans le couplage des têtes et quelques dB en trop dans le sub. Le choix enfin de ne pas couper les têtes génère une sorte d’embouteillage entre deux natures différentes de basses fréquences, certes en phase, mais finissant par masquer un peu tout le reste ! Ahh le markéting ;0)
Les quinze GTS 29 faisant face à tous les invités de RCF. Ca souffle tellement que les nuages laissent place au soleil.
Nous sommes passés derrière le système en train de jouer et, si le montage cardioïde de GTS 29 nettoie bien l’arrière de la muraille des subs, du grave est présent et est généré par les têtes qui, comme tout système non cardioïde, sont quasiment omnidirectionnelles dans le grave. Il n’en reste pas moins que GTX 12 dispose d’un très gros potentiel qu’il faudra finir de mettre en preset à Reggio Emilia, et une générosité qui, une fois adaptée à ses besoins, va se révéler très efficace comme on le constatera le lendemain à Rome.
Écoute GTX 10 et GTS 29 à Venturini Baldini
Le soir même de la présentation en usine des TT+, nous avons été conviés à un dîner musical dans les collines qui entourent Reggio Emilia au sein de Venturini Baldini, un établissement viticole. Une scène y a été dressée à ciel ouvert où nous avons été accueillis par un orchestre de professionnels avec une chanteuse aussi talentueuse que ses accompagnateurs, le tout reproduit par les mêmes GTX 10 et GTS 29 que nous avons entendu quelques heures plus tôt.
Petite scène mais gros talent, rient de tel pour savourer un système.
En mieux, car délivrant un son live, dynamique, admirablement bien mixé par Lucio Boiardi Serri et avec des sources « classiques » batterie, basse, guitare et Rhodes très libres en termes de compression et permettant de mieux appréhender les performances électroacoustiques du système.
Du joli son, fruit d’un groupe, d’un mixeur et d’un système de grande qualité.
Le dîner a presque tourné court tant à chaque table on n’a eu de cesse de tourner la tête, de se taire pour écouter et de se lever entre chaque plat pour aller à la console féliciter Lucio et s’imprégner de ce que chaque concert devrait être.
Le vrai son d’une grosse écoute studio avec le juste équilibre spectral. Mention aussi au GTS 29 qui donne une attaque pleine et très nette et un grand potentiel d’infra.
Cette même journée nous avons aussi eu la chance de visiter l’immense et tout nouveau centre logistique de RCF opérationnel depuis début 2023, où 25 chariots élévateurs et jusqu’à 80 personnes ont été mis à l’arrêt pour nous permettre de déambuler dans d’immenses coursives. De part et d’autre, s’amoncellent parfaitement identifiés et rangés verticalement, jusqu’à 6 étages de milliers de palettes de produits finis et des dizaines de milliers de pièces servant à les fabriquer.
Des couloirs sans fin pour un stock qui l’est tout autant. Faisant face à l’objectif en chemise blanche, c’est Emanuele Conti, Supply Chain Manager RCF.
Quelques chiffres donnent le tournis. 18 000 emplacements palettes, 150 x 110 mètres au sol pour 20 000 m² de surface de stockage. On parle de 1 000 produits nouveaux sortant quotidiennement de l’usine et rejoignant ce dépôt, d’où sa taille.
On a aussi pu fouler le fameux Campovolo devenu depuis son équipement la RCF Arena, un côté de l’aérodrome de Reggio Emilia où Ligabue et depuis quelques années d’autres artistes internationaux, donnent des concerts gigantesques. Ligabue détient depuis 2005 le record d’entrées avec 165 234 spectateurs payants. Précisons qu’à l’époque il ne s’agissait que d’une immense pelouse.
Une image aérienne de la RCF Arena un jour de concert, un espace immense pouvant accueillir en toute sécurité 100 000 personnes.
Écoute au Stade Olympique de Rome
Le lendemain et jour de notre Fête Nationale, nous avons pris la route pour rejoindre la capitale italienne et son très grand stade olympique pour assister au concert de Ligabue. Après une négociation rondement menée, nous avons pu descendre sur la pelouse dans le carré Gold afin de pouvoir disposer d’une plus grande quantité de signal direct par rapport à celui réverbéré. Il faut dire que le Stade Olympique de Rome dispose d’une toiture en béton alvéolé créant des retours échelonnés, durs et non linéaires. Une vraie RMX 16 AMS et autant dire, une horreur pour juger un système et un retour contraint aux caisses claires des années 80 !
Le Stade Olympique de Rome et son toit très, très sonore.
Gros, massif, très dense, le son délivré par les GTX 12 a, par certains côtés, été le reflet de ce qu’on a constaté le jour avant, mais avec plus d’impact et de puissance encore, cela étant dû au mix très chargé en traitements dynamiques de tout poil du mixeur de Ligabue.
Emanuele Morlini, Pro Audio Product pour RCF, au système de Ligabue.
Ce dernier a malgré tout eu la bonne idée de faire de la place à la voix de Luciano Ligabue qui est sortie avec une parfaite intelligibilité, une véritable prouesse dans un lieu à l’acoustique aussi peu propice au son amplifié.
Les subs étant de la génération précédente et en 21”, on ne se prononcera pas plus sur cette écoute si ce n’est pour certifier l’aptitude du GTX 12 pour les grands espaces avec une vraie capacité à pousser du son au lointain.
Le système accroché et posé en front de scène au Stadio Olimpico de Rome. En principal 21 x GTX 12, en rappel latéral 20 x GTX 12 et pour les subs 72 x TTS56-A, des deux fois 21” embarquant 7 kW de puissance chacun.
Interview Alberto Ruozzi
Une arrivée arrivée assez tôt dans le Stade Olympique de Rome nous a laissé quelques heures pour diner avec d’excellentes pâtes préparées à l’instant dans notre salon, et quelques minutes pour interviewer Alberto Ruozzi, l’Executive Sales Director de RCF.
Alberto Ruozzi, Directeur des ventes de RCF.
SLU : Vous nous confirmez le chiffre de 1 000 cartons sortant de vos usines par jour?
Alberto Ruozzi : En moyenne, car c’est un chiffre en constante évolution. Nous sommes arrivés à 18 000 produits par mois. Et il ne s’agit que d’enceintes acoustiques dont pas plus de 15% nous vient d’en dehors de l’Italie.
SLU : Ça nous laisse 85%. Vous avez donc différents sites de production en plus de Reggio Emilia…
Alberto Ruozzi : Ahh si ! Rien que pour les coques moulées de nos enceintes, trois usines travaillent en fonction des commandes avec la flexibilité demandée par le marché. Chaque site est capable de travailler sur plusieurs modèles à la fois ce qui nous permet de fortes montées en régime. Le Made in Italy au niveau où nous le pratiquons, demande de s’adapter très vite.
Le NDT895, le moteur 3” créé par RCF pour équiper en double exemplaire GTX 12.
SLU : Mais quel est le secret pour pas trop délocaliser ?
Alberto Ruozzi : Essentiellement l’intégration verticale sur nos technologies. Nous connaissons tout d’une enceinte depuis le transducteur que nous fabriquons jusqu’au cordon secteur, cela nous donne la possibilité de contrôler la chaîne des coûts de fabrication jusqu’à la dernière vis et c’est ce qui rend RCF si unique sur le marché.
SLU : La croissance de RCF et de son groupe paraît solide, votre centre logistique ultra moderne en témoigne, l’usine nichée au cœur du siège social semble en revanche un peu sous dimensionnée…
Alberto Ruozzi : C’est vrai que nous avons mis le paquet sur la logistique qui est le gros investissement de l’année 2023. L’ancien centre était totalement dépassé et pénalisait notre croissance.
Le centre de logistique RCF, ou comment libérer les énergies. Remarquez le bus des visiteurs, ou comment mettre tout le monde à l’arrêt !
En ce qui concerne notre siège social et ses lignes de production, si tu regardes bien, nous avons des parties qui sont en 4.0 à savoir avec reconnaissance biométrique de l’opérateur, avec des robots ultra-modernes… Mais il est vrai aussi que la production des transducteurs requiert un savoir faire que seuls possèdent des ouvriers hautement qualifiés (des ouvrières surtout NDR) et des outils parfois fabriqués de toutes pièces par nos équipes. C’est moins impressionnant, mais la qualité des produits est bâtie sur cette expérience.
SLU : Quelle est la répartition en pourcentage de la production de RCF ?
Alberto Ruozzi : Nous avons deux blocs principaux qui sont à peu près au même volume, le Retail à savoir les produits simples, essentiellement des enceintes portables en plastique et le Touring qui comporte par exemple les line arrays HDL et TT+. En troisième nous avons les Performance, des produits destinés à l’installation.
En 4è et 5è à peu près au même pourcentage on trouve les Transducteurs vendus tels quels et le Commercial Audio à savoir les produits pour équiper les magasins, les gares etc. En 6è et dernier on a un ensemble assez hétéroclite qui comporte par exemple les consoles, les enceintes studio, les cartes son et d’autres équipements.
Ligabue en action avec GTX 12.
SLU : Comment est-on arrivé aux TT et surtout quel a été le premier line array de RCF ?
Alberto Ruozzi : Le premier TT est né en 2006, c’est le TTL33-A qui était le seul de cette nouvelle gamme. C’est par ailleurs lui notre premier modèle de line array dans l’absolu et pour l’époque, il a rencontré un grand succès qui a ouvert la porte à des déclinaisons point source et à des subs. Plus tard apparaît le TTL55-A qui représente notre entrée dans l’univers des tournées et des grands espaces comme ici.
Ce produit est aussi un succès mais pas autant qu’on l’aurait voulu en Europe et surtout aux États Unis pour lesquels RCF n’était pas encore assez mûr. Produire les TT donne à notre société une compétence et une connaissance du marché qui la pousse à se lancer dans une déclinaison qui va rencontrer un immense succès : les HDL. L’idée est de jouer la carte du Made in Italy en gardant l’idée de l’enceinte amplifiée mais en choisissant le polypropylène afin de donner à tous les prestataires et aux intégrateurs, un système de qualité, simple et beaucoup plus vite rentable.
Nous avons inventé un nouveau marché en démocratisant un type d’enceinte qui jusqu’à lors avait été toujours hors d’atteinte du plus grand nombre du fait de son prix. RCF a ouvert la porte aux prestataires à fourgon et pas à camion (sourire), aux sociétés où l’acheteur est aussi l’utilisateur.
SLU : Si l’on fait la somme de tous les enceintes line array RCF vendues à ce jour, le chiffre de 200 000 unités est évoqué…
Alberto Ruozzi : C’est un nombre vraisemblable. Je ne l’exclus pas. Ce n’est pas un secret, RCF, tous modèles de line array confondus, est la société qui en produit le plus au monde.
Le GTX ça se mange aussi !
SLU : Comment arrive-t-on aux TT+
Alberto Ruozzi : Le GTX ou la suite des TT, est un projet qui se fait jour en 2019. On y constate le succès continu des HDL mais aussi le début d’une forme de désintérêt vis-à-vis des TT dû aussi à la concurrence exercée par les derniers modèles de HDL plus puissants et modernes. Il faut donc offrir une nouvelle solution qui dépasse nettement les performances des HDL à tous les niveaux, et de manière indiscutable.
La première décision est de revenir à une boîte passive pour être en mesure de l’alimenter avec le plus possible de puissance et nous rapprocher aussi aux désirs du marché. Nous qui connaissons et maitrisons l’actif et le passif, on sait que l’amplification interne à l’enceinte est très calibrée au transducteur et peu parfois retenir un peu les performances et alourdir le système.
On s’est donc concentré sur l’ampli de ces nouveaux modèles et de tout et qui va venir par la suite. Cet ampli on l’a voulu capable de délivrer sa puissance sur des burst de 200 msec pour être certain de son efficacité quelle que soit la charge et le modèle de boîte alimenté. On a fait de même avec les ressources DSP, le réseau et la résilience en cas de panne, ce qui nous a pris 3 années de travail. Les enceintes ont suivi avec la volonté d’offrir plus que du SPL, plus que l’habituelle guerre des chiffres auxquels on fait dire beaucoup de choses (sourires) Nous avons pris le parti d’offrir des produits avec une réponse en fréquence très large et un son avec le moins possible de distorsion en profitant de la qualité remarquable de notre ampli. Et pour GTX 12 une réponse full range et un gros niveau dans le bas pour être en mesure de le projeter.
SLU : Qui dit Touring dit aussi adaptation aux vœux des clients. Pensez vous par exemple fournir votre GTS 29 en mode simple 19 ?
Alberto Ruozzi : Absolument ! Le simple 19” est prévu avec et sans mécaniques. Les USA ont besoin de ce type de sub car il s’accroche facilement avec le système principal et nombre de petit théâtres là-bas ont des limites de taille et de poids. Enfin il fera un très bon complément du GTX 10.
SLU : Est-ce que GTX sont en production et si oui, les équivalents en TT vont-ils être discontinués ?
Alberto Ruozzi : La mass production démarre officiellement en septembre de cette année 2023 et on peut prendre des commandes immédiatement. La première livraison interviendra à la rentrée.
Nous avons des prévisions de production et de ventes très ambitieuses, pour preuve une commande de 250 boîtes pour un gros projet en 2024 et le fait que nous ayons à peine équipé le stade de football de Stuttgart en Allemagne entièrement en GTX 10 biamplifié ce qui est une prouesse dans un stade.
C’est une version primitive du GTX 10 mais avec les mêmes transducteurs et des guides d’ondes adaptés au lieu. On est très fiers puisque lors de l’appel d’offre et les tests d’écoute, nous avons gagné contre une société locale très connue dans la profession (sourire).
Pour répondre à la 2ème partie de ta question, il est prévu à terme de sortir du catalogue un certain nombre d’anciens TT d’autant que certains d’entre eux approchent de la majorité (sourire), mais nous serons toujours en mesure de livrer un complément si un client devait en faire la demande de même que nous disposons des pièces de rechange pour permettre à ceux qui souhaitent continuer à exploiter nos anciens produits, de le faire sans risque.
SLU : Une dernière question. Cet été à la RCF Arena un grand événement a eu lieu en aide aux sinistrés de votre région l’Emilie Romagne, Italia Loves Romagna, avec un super plateau d’artistes. Est-ce que c’était des GTX et qui était le prestataire ?
Alberto Ruozzi : Le prestataire était Agorà et oui, il s’agissait de GTX et de GTS 29, 410 éléments en tout accrochés à raison de 4 lignes pour la face et les latéraux et 10 tours de délai qui ont ainsi pu être écoutés par les équipes techniques et les mixeurs de toutes les stars qui se sont succédé sur le plateau. RCF qui était sponsor, a fourni la diffusion ce qui a permis de ne pas ponctionner le prix du billet et de récolter beaucoup d’argent pour les victimes des inondations. Les retours ont été très bons et Agorà a exploité le système en phase test durant près d’un an.
Conclusion
Fiables, simples et abordables, les line array de Reggio Emilia disposent désormais d’une gamme au-dessus, portée par une puissance sans faille, une suite informatique au niveau et une partie électroacoustique puissante, précise et délivrant du très bon son. Du matos 100% pro. Est-ce que cela va suffire dans un marché très concurrentiel où certains acteurs ont pris de l’avance avec des produits très novateurs et/ou cardioïdes, la réponse est dans les mains des décideurs, et surtout dans leurs oreilles. Écoutez dès que vous le pouvez le GTX 10 avec le GTS 29, vous aurez un sacré début de réponse.
L’équipe de RCF France et Thibaud Mezard sont à votre disposition avec deux possibilités : une écoute en Italie courant du mois d’octobre, ou une écoute en France à organiser chez les prestataires intéressés au 1er trimestre 2024.
Contactez Thibaud Mezard au + (33) 7 81 69 87 12 ou par mail[email protected]
Yamaha accueille Loubna Marouf. Elle vient renforcer l’équipe Yamaha Audio Professionnel en qualité de chargée d’affaires grands comptes sur la région Île-de-France.
Avec plus de 12 ans d’expérience dans le milieu de l’audio professionnel, en particulier chez Sennheiser puis chez plusieurs distributeurs ProAV, elle deviendra rapidement l’interlocutrice privilégiée des grands acteurs parisiens de la prestation et des intégrateurs issus de groupements. Elle aura également pour rôle d’accompagner le fort développement des solutions Yamaha dans la distribution IT.
Bertil Sommer, responsable de la division Yamaha Audio Pro en France.
« C’est avec beaucoup d’enthousiasme que nous accueillons Loubna dans cette période très dynamique portée par le développement de nos nouvelles gammes », déclare Bertil Sommer, responsable de la division Audio Pro en France. « Son arrivée est particulièrement bienvenue alors que l’ensemble du groupe Yamaha mène une politique volontaire sur les carrières féminines, encore trop rares dans notre milieu professionnel. »