Klotz présente à l’ISE 2019 deux câbles pour la transmission de données allant jusqu’à 10 Gbit/s sur une longueur maximum de 100 mètres.
Le premier RC6A-SB1X est un câble simple là où le second C6ASFEY04 est la version multiconducteur du premier.
Le câble RamCAT.6A RC6A-SB1X pour la transmission de données en fonctionnement mobile est conçu pour une fréquence de 500 MHz et convient donc pour des débits de transmission de données allant jusqu’à 10 Gbit/s sur une longueur de liaison de 100 m. Il est utilisé de préférence pour la transmission de données des applications Ethernet 1000BaseT et 10GBase-T sur enrouleurs de câbles.
Le câble RamCAT.6A RC6A-SB1X
Le câble de données robuste avec une impédance caractéristique de 100 Ohm a quatre paires de conducteurs rigides AWG 23/1 et est donc le ‘grand frère’ de notre câble universel RC5-SB1X. Les longueurs de câblage coordonnées des différentes paires et le câblage global ingénieux à l’aide d’un élément de câblage PE garantissent des valeurs NEXT (near-end) et FEXT (far-end crosstalk) extrêmement faibles.
Le connecteur RJ45 de type RJ45SAT-FS.
Grâce à l’élément de toronnage en PE en forme de croix, à la gaine intermédiaire stabilisatrice et à la gaine extérieure en PUR résistant à l’abrasion, le câble est adapté à une utilisation en live (qualité mobile).
Le double blindage (SF/UTP) empêche de manière fiable les interférences électromagnétiques. Le RamCAT.6A est disponible à la fois comme câble au mètre et comme câble confectionné avec ou sans enrouleur de câble et son diamètre est de 9 mm.
Klotz recommande la série MFP Telegärtner en métal comme connecteur approprié, disponible sous la référence RJ45SAT-FS.
La version multipaire C6ASFEY04 multiCAT6A pour la transmission de données dans les installations et en mode mobile protégé. Il reprend l’essentiel des spécifications du modèle à uune « paire ». Les quatre lignes de données avec une impédance caractéristique de 100 Ohm ont chacune quatre paires de brins avec des conducteurs rigides AWG 23/1.
Les longueurs de câblage coordonnées et l’écran à feuilles des paires individuelles assurent des valeurs NEXT (proche) et FEXT (diaphonie longue distance) faibles pour chaque élément du réseau. Le double blindage (S/FTP) empêche de manière fiable les interférences électromagnétiques.
Le multiCAT6A C6ASFEY04
Nous recommandons la série MFP Telegärtner en métal comme connecteur approprié, disponible chez nous sous la référence RJ45SAT-FS. Le câble multiconducteur MultiCAT6A est aussi disponible en tant que câble au mètre et en tant que câble confectionné avec ou sans enrouleurs de câble. Son diamètre extérieur est de 22mm.
Vous pourrez voir ces deux nouveaux câbles à l’ISE du 5 au 8 février – stand Klotz 6-H140.
Meyer Sound propose un nouveau signal de test, baptisé M-Noise, pour standardiser la mesure du niveau de sortie linéaire maximal d’un système de haut-parleurs, à savoir une enceinte large bande et son contrôleur amplifié.
M-Noise est un signal de test « mathématique » qui reproduit plus précisément les caractéristiques dynamiques de la musique que le bruit rose et permet une mesure plus précise du SPLmax linéaire (exempt de compression / distorsion) d’un système de haut-parleurs (avec son amplification) dans toute application nécessitant la reproduction de contenu musical.
M-Noise (M pour Meyer ou pour Music?) a été élaboré après analyse spectrale approfondie d’une grande variété de programmes musicaux. En particulier, l’analyse a évalué différents facteurs de crête dans la musique et la comparaison de ces mesures avec le bruit rose (le facteur de crête est le rapport entre le niveau de crête et le niveau moyen d’un signal).
On voit bien ici la différence entre le facteur de crête du bruit rose filtré et M-Noise avec l’augmentation progressive vers les fréquences hautes à partir de 500 Hz. Les courbes du dessus caractérisent différents types de musique.
D’après les études effectuées, il s’avère que les facteurs de crête de la musique et du bruit rose sont similaires à des fréquences inférieures à 500 Hz, mais que cette dernière affiche un facteur de crête en augmentation constante vers les fréquences plus élevées.
Pour Pablo Espinosa (VP Meyer Sound) : « Il est essentiel de disposer d’un moyen précis et reproductible pour mesurer le SPL crête linéaire d’un système de haut-parleurs pour la la reproduction de la musique. Le bruit rose peut convenir mais on peut toujours être décalé de 6 dB ou plus par rapport à un programme musical.
Si vous mesurez votre niveau maximum avec M-Noise, en suivant les procédures recommandées, vous connaîtrez tout de suite la limite réelle sur toute la largeur de bande. La procédure est cohérente et reproductible, et vous serez ainsi assuré que votre système dispose de la marge nécessaire pour une reproduction précise de la dynamique sans compression. »
Des informations plus complètes ainsi que des vidéos et le téléchargement gratuit du fichier M-Noise sont disponibles sur le site Web M-Noise de Meyer Sound.
Il s’agit d’un fichier WAV (Fs=96 kHz) d’une taille de 10,2 Mo et d’une durée de 53 secondes qui peut être bouclé indéfiniment.
Concernant les vidéos
– Un bref aperçu (4 minutes) résume la solution technique proposée avec M-Noise.
– Pour les professionnels de l’audio qui veulent aller plus loin, « M-Noise: un nouveau signal de test » (8 minutes) explique les concepts fondamentaux du bruit rose, montre les différentes caractéristiques du facteur de crête de la musique et du bruit rose, et passe en revue la méthodologie utilisée pour obtenir M-Noise.
– La troisième vidéo « M-Noise: utilisation pratique » (14 minutes) décrit l’équipement de mesure (lecteur source, analyseur deux canaux et microphone de mesure) nécessaire pour utiliser efficacement M-Noise, et détaille la procédure permettant de déterminer avec précision le niveau de pression acoustique maximale linéaire d’un système de haut-parleurs.
– Enfin la vidéo « Real World SPL » (6 minutes) sera à regarder avec profit avant les deux vidéos techniques.
Synoptique de la chaîne de mesure utilisée.
Le principe consiste à enregistrer la fonction de transfert du système en régime linéaire puis à augmenter le niveau jusqu’à ce que cette dernière soit déformée dans une ou plusieurs zones de la bande (par rapport à celle de référence) et de relever les niveaux moyen et crête à ce moment.
Principe de mesure à partir de la déformation de la fonction de transfert (par rapport à celle relevée en régime parfaitement linéaire).
Pour obtenir des mesures viables avec une cohérence, corrélation, optimale entre le signal de source et celui capté, il faut s’affranchir au maximum des réflexions et bruits (du champ diffus) lors du placement.
Ce qui implique un micro de mesure en relative proximité (sauf en chambre anéchoïque), et bien sûr de toute distorsion dans la chaîne de mesure, à commencer par le microphone (et son pré-ampli) qui doit pouvoir supporter de forts niveaux avec une distorsion minimale et bien sûr ne pas dépasser les niveaux d’entrée admissibles de l’analyseur pour obtenir une fonction de transfert non altérée par le processus de mesure.
La précision et la cohérence des résultats obtenus avec M-Noise dépendent strictement du type et de la qualité de l’équipement de test et du respect des procédures de mesure appropriées.
M-Noise a été présenté à de nombreux professionnels de l’audio en conclusion de la conférence commémorative Richard (Dick) Heyser (fondateur de la TDS -Time Delay Spectrometry) donnée par John Meyer à la 145ème convention de l’AES à New York l’automne dernier.
Robe Lighting France enregistre un nombre record de livraisons du MegaPointe au mois de janvier. Près de 300 machines ont rejoint le parc de prestataires de services.
La tendance ne semble pas prête à s’inverser au regard des nouvelles prescriptions et des machines déjà réservées pour les prochains mois.
Cette tendance est mondiale au point d’avoir mis en 2018 toutes les chaînes de production Robe à rude épreuve. Soucieuse de répondre à cette forte demande, Robe a décidé très vite de s’agrandir et d’ouvrir une nouvelle usine dans la ville de Karvina, à proximité des usines principales.
Les livraisons ont depuis repris un rythme normal, ce qui permet à Robe France de satisfaire dès aujourd’hui tous ses clients : Artlight, Impact Évènement, MPM, Dushow, Aquila, FL Group, JM Son, Studio Plus et Normandie Son.
Chaque année, entre huit et neuf millions de personnes franchissent les portes du musée du Louvre, ce qui en fait le musée le plus visité au monde. On comprend, compte tenu du trafic de visiteurs que toute société qui y organise un événement privé doit se conformer à un calendrier de montage extrêmement serré. C’est une des raisons pour lesquelles Martin Symul et son équipe de MSL (Sprimont, Belgique) ont choisi d’utiliser les projecteurs Well Fit Chauvet pour éclairer un gala dans la demeure de Mona Lisa, la Venus de Milo et autres œuvres d’art remarquables.
«Je connais très bien ce produit », déclare Martin Symul. « Le Well Fit est intéressant car c’est un projecteur autonome, ce qui réduit le temps d’installation. Nous avons accédé au site à peine deux heures avant l’arrivée des invités. »
En dépit de ce court temps d’installation, les invités qui sont arrivés à l’événement (célébration du 60e anniversaire de DEF, un groupe d’entreprises de prévention des incendies) ont été accueillis dans un cadre magnifique et stylé dès leur arrivée à la zone de réception par un escalier en colimaçon grâce à la lumière bleue saturée de 90 projecteurs Well Fit Chauvet.
« Nous avons placé les projecteurs Well Fit dans la mezzanine et dans la zone de réception pour créer une ambiance élégante », précise Martin Symul. « Nous avons opté pour une seule nuance de bleu, assortie au logo du client, et l’avons utilisée pour colorer les colonnes et les murs de la pièce. »
Grâce à leur élégant coffret de métal chromé réfléchissant, les Well Fit se sont en plus remarquablement bien fondus dans l’architecture de l’espace de réception.
Avec leur autonomie de 8 heures, les unités Well Fit n’ont également eu aucune difficulté à tenir la soirée, ajoutant une belle touche de couleur qui a rendu cet événement spécial au Louvre encore plus mémorable pour tous les participants.
Artiste 2.0 et super pianiste, Peter Bence affole les compteurs des réseaux sociaux et désormais aussi le public en salle. Nous avons été à sa rencontre pour découvrir sa passion pour le son qu’il joue et produit, aussi avec l’aide d’Audio-Technica.
Mais avant toute chose, si vous ne connaissez pas l’artiste, tapez son nom dans Google et écoutez son travail et surtout le son de son piano ultra travaillé. Peter ne s’en cache pas, tout en adorant cet instrument, il ne cherche pas un son naturel mais bien un rendu gros et qui remplisse suffisamment l’espace pour remplacer tout ce qui compose l’arrangement des titres qu’il reprend à sa guise.
Il nous a reçus avec Bertrand Allaume, le spécialiste produit d’Audio-Technica, au Casino de Paris pendant une heure tout en s’échauffant les doigts. Qu’il en soit remercié, c’est rarissime. En attendant qu’il nous rejoigne, on a fait le tour des capteurs avec Bertrand.
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Deux des trois ATM 350a à condensateur, avec leur pied magnétique et leur flexible en deux tailles différentes.
SLU : C’est chargé en nombre de micros…
Bertrand Allaume : Oui, Peter a une technique de reprise très travaillée faisant appel à beaucoup de capteurs. Je vois par exemple trois ATM 350a à condensateur, les nouveaux modèles, montés sur l’accessoire aimanté permettant la fixation sur un piano, dont un pour le grave et un second pour le bas médium et le dernier pour l’aigu. On a deux versions de micros à col-de-cygne long et une en court.
En aérien, pour le son de base du piano, on a une paire d’AE3000, ici encore des statiques à moyenne membrane, des ¾ de pouce, très polyvalents et à l’aise sur de nombreux instruments. Ils ont le coupe bas enclenché sur le micro en charge de l’aigu et le pad à -10 dB sur les deux. La proximité avec les cordes fait que le niveau de sortie finit par être très élevé, d’où ce choix.
Les deux AE3000 dévolus au repiquage principal. Remarquez aussi en bas à droite le troisième ATM 350a en charge de renforcer l’aigu.
Peter Bence, artiste 2.0
L’arrivée de Peter Bence sur le plateau nous permet de bien comprendre cette prise de son et l’esprit de ce dernier.
Concentration, oreille précise mais aussi un réel plaisir de tous les instants chez Peter comme chez nous à le voir monter petit à petit en température.
SLU : Bonjour Peter. Qui a fait le choix de ce type de capteurs et leur placement ?
Peter Bence : C’est moi, mais sur conseil d’Attila Arki (General Manager d’Audio-Technica Central Europe) qui m’a proposé les modèles et leur placement, notamment dans les orifices du cadre pour repiquer une grande quantité de jolies basses.
J’ai ensuite fait évoluer la prise simplement par l’expérience et en écoutant le résultat concert après concert. Je ne suis pas à 100 % heureux mais on s’en approche, d’autant que je sais comment on va s’y prendre, notamment par l’emploi d’un plus grand nombre de ces micros magnétiques (les ATM 350a avec leur pied), quatre ou cinq au lieu de trois actuellement, pour aller au plus près de certaines parties du piano, en plus de la paire de capteurs d’ambiance.
Peter nous démontre la variété de sons qu’on peut tirer d’un piano ouvert, y compris et surtout sans jouer sur les touches. Bertrand Allaume n’en perd pas une miette.
Il ne faut pas oublier aussi que le piano lui-même change de salle en salle et qu’il a toute son importance.
SLU : Sur quel piano joues-tu ?
Peter Bence : Deux modèles différents. Le CFX Yamaha et le Steinway D, le Concert Grand.
SLU : Ils ne doivent pas avoir le même rendu…
Peter Bence : Pas tout à fait non. Il est possible d’opérer de petites corrections à la console, mais la vraie différence est due à l’année de production de chacun des deux. Celui de ce soir à Paris a 5 ans, mais j’ai joué dans d’autres salles sur des C7 Yamaha de 10, 15 ou 20 ans d’âge et ils sonnent différemment.
SLU : Il est accordé avant chaque concert, surtout que ton jeu implique un usage un peu plus… inhabituel (sourires)
Peter Bence : Il est accordé deux fois. Avant les balances et avant l’ouverture des portes afin qu’il soit parfait.
Le CFX Yamaha installé au Casino et nettement moins « secoué » que ceux qu’on voit dans les clips de Peter. Remarquez, d’autres ont fait ou en font autant… Jamie Cullum entre autres !
SLU : Est-ce que le repiquage en salle restitue bien ton jeu dynamique et parfois très percussif sur le châssis lui-même ?
Peter Bence : Pour tout ce qui est pizzicati c’est parfait. En revanche les sons de percussions à proprement parler sont générés par une pédale sur un pad que j’actionne avec mon pied. Il me faudrait sinon des pianos verticaux et je préfère ceux à queue. Enfin je me sers de boucles produites en studio et que je ne pourrais pas reproduire ici en direct. Elles s’ajoutent à tout ce que je joue en direct. Ma musique ce n’est que le piano et rien d’autre, c’est mon signe de reconnaissance avec le public.
Un ATM 350a en super gros plan. A terme Peter veut en installer 5 sur le cadre.
SLU : Justement, tu parlais de 7 micros pour faire ton son. Tu ne serais donc pas satisfait par une captation plus classique.
Peter Bence : Non. J’entends beaucoup de pianos dans des concerts et autant je comprends que pour du classique il faut une couleur simple et propre, pour mon style de musique avec des morceaux de variété reconstruits autour du seul son de piano, je me dois d’obtenir la pleine puissance et plénitude du piano avec beaucoup de grave et de percussion dans le rendu.
SLU : La question me brûle les lèvres. Pourquoi dans ce cas ne pas utiliser un clavier maître Silent pour le look, mais aussi pour pouvoir jouer le pizzicato et la percussion via quelques micros, et un paquet de librairies de pianos empilées comme des crêpes à la Chandeleur pour avoir facilement un gros son.
Peter Bence : J’y ai pensé et à la maison je travaille et enregistre parfois à l’aide de mon clavier maître Roland en utilisant par exemple Keyscape ou d’autres samples de pianos, et je t’avoue que ça sonne effectivement super bien. Mais il me manque le piano, le vrai. Ca ! (il plaque un accord NDR) Si un jour on parvient à me faire une configuration démente et encore plus proche de la réalité qu’aujourd’hui, peut-être je basculerai, parce qu’un piano, aussi beau soit-il, manque de puissance et de grave.
Ce n’est pas à proprement parler un instrument du 21e siècle. Pour le classique cela convient parfaitement, mais pas pour mon style musical et c’est pour ça que je suis sans cesse à la recherche de « corps. » Il m’arrive d’avoir des commentaires sur YouTube de personnes qui s’étonnent que je ne montre pas mon bassiste (rires). Il n’y en a pas ! Tout passe par la captation et le mixage. Je ne double pas avec des synthés ou une basse, ce n’est que du travail sur ce qu’offre le piano.
L’AT5047, Un très beau micro à 4 capsules rectangulaires, aussi silencieux que précis, mais qui n’est destiné qu’au studio.
SLU : Tu as choisi Audio-Technica. Pourquoi ?
Peter Bence : Parce que j’aime beaucoup ce que j’obtiens comme rendu avec cette marque, sur scène comme en studio.
Bien entendu ce sont deux mondes différents et deux kits qui le sont tout autant, puisque j’utilise notamment des AT5047 qui n’ont rien à faire sur un plateau.
SLU : Une dernière question. Qui mixe chaque soir en tournée ?
Peter Bence : Pour le moment nous travaillons avec les équipes techniques son qui nous accueillent dans chaque salle, mais cela va évoluer dans la mesure où, par exemple, nous voyageons avec notre designer et pupitreur lumière. Nous allons avoir prochainement notre ingé FOH d’autant que le son, c’est ce qu’il y a de plus important (rires).
Potar, Lea et Pierre
Lea Mastrippolito, assistante technicienne son qui vient d’intégrer LE dépôt, la voie royale pour démarrer chez Potar, et Pierre Mounoury qui lui commence à le quitter et est en charge de l’accueil et de la console au Casino le soir de notre visite.
Le moment est venu d’aller à la rencontre de l’équipe d’accueil de Potar/Novelty qui équipe comme d’autres prestataires, certaines salles de Paris en matériel son et lumière sur d’assez longues périodes afin de réduire le coût pour les prods de passage.
SLU : Le système L-Acoustics et les lights viennent de chez vous alors…
Pierre Mounoury (accueil son au Casino) : Oui, avec une exception ce soir, la présence d’un kit lumière de Régie Lu/B Live dû à un show précédent celui de Peter, mais il sera démonté pour le remplacer par le kit Novelty.
En bord de scène à jardin, 3 SB18 en cardio et 6 Kara
SLU : Tu es donc accueillant ce soir (sourires)
Pierre Mounoury : Oui mais je ne fais pas que ça. Je suis Chef de dépôt chez Potar. On alterne ici avec Kevin Chaplain qui a la priorité sur ce site. On passe tous par le dépôt avant de sortir. (Léa vient d’y entrer à son tour NDR) J’arrive aussi au terme de ma période de dépôt et petit à petit je pars dans les salles, Casino, Cigale, Boule Noire, où nous avons des installations.
Quatre 5XT démontables pour redonner vie et clarté aux premiers rangs assis.
SLU : Tu nous détailles le kit son ?
Pierre Mounoury : A l’orchestre on a un gauche/droite composé de 5 Kara et 3 SB18 en montage cardioïde, le tout posé sur les ailes de scène avec en lip fill des 5XT. Accroché, on a un gauche/droite de 9 Kara avec un seul cluster central de 4 SB18 en montage cardio.
Enfin des X8 débouchent sous le balcon et des X12 complètent au balcon pour les côtés. Quand le public est debout, on retire les 5XT et on ajoute des X12 en infill. La CL3 Yamaha fait aussi partie du kit du Casino. On a 64 voies possibles en 48 kHz.
Le son du balcon, complété par des X12 sur les bords. 9 Kara et 4 SB18 en montage cardio.
SLU : Comment s’est passé l’accueil de Peter ?
Pierre Mounoury : Très bien. Il a ses propres micros, les a placés, il est venu à la console faire ses EQ et son mix, effets inclus. Un collègue a lui a joué le piano pour qu’il puisse écouter et travailler dans de bonnes conditions. Un autre super pianiste. Pour moi c’est un vrai accueil, je suis en support.
La CL3 pas trop mal placée en fond de salle et, on voit des liaisons analogiques partir à gauche, l’interface permettant de jouer les boucles à partir d’un ordinateur piloté par un membre de l’équipe de Peter.
SLU : Et il a repéré que le piano avait été accordé un peu plus haut hier…
Pierre Mounoury : Oui, ce qui l’a gêné, d’autant que dans le show certaines séquences sont envoyées depuis la régie donc le raccord n’était pas parfait. Il joue avec des ears pour être dans le click. Ce soir tout va rouler.
SLU : A propos de rouler, comment ça se passe chez Novelty (sourires)
Pierre Mounoury : C’est différent. On sent à Longjumeau une mécanique plus grosse que dans nos anciens locaux de Bièvres.
Conclusion accordée en 432 Hz (car elle contient les schémas de l’univers)
Une belle enfilade de jeunes techniciens avec au premier plan et sur sa Yam, Pierre Mounoury, puis son assistante Lea Mastrippolito et enfin tout derrière, Valentin Bodier au pupitre pour le compte de Régie Lu.
Le défi est de taille. Remplir une salle de spectateurs d’abord et de gros son ensuite, en ne se servant que d’un piano (et quelques boucles). Cela est loin d’être évident, d’autant que l’essentiel du show de Peter Bence est composé de reprises de tubes pop surproduits. Il y arrive pourtant au prix de quelques contorsions comme un son de piano gonflé à l’hélium, d’une richesse spectrale et d’une densité qui ne trouverait pas sa place dans un arrangement « normal ». De la captation à la diffusion c’est une réussite.
Bon, allez, en pinaillant un peu, la quantité de grave nécessaire rend la pose de capteurs à même le cadre métallique du piano délicate, on entend un peu l’énergie du pianiste dans les subs notamment, via son jeu sur le pédalier, et insérer des coupe-bas irait à l’encontre du rendu souhaité.
Peut-être faudra-t-il passer tous les capteurs sur pied perche semi-lourd désolidarisé de l’instrument et ce, d’autant que Peter souhaite monter à cinq ATM 350a de proximité et sur support magnétique dans le futur. Ce serait chouette aussi d’avoir une belle réverbération externe et quelques snapshots pour faire évoluer un peu le son et les délais au cours du spectacle. La venue de son propre mixeur live avec ses idées apportera encore au plaisir en salle.
Peter Bence en train de se dégourdir les doigts. Le wedge est là pour apporter un peu de pression et un backup, les vrais retours étant ses ears, click oblige !
On retournera voir Peter lors de la prochaine tournée pour découvrir l’évolution de son repiquage piano à 7 micros et plus, tout est possible avec lui, et comme toujours, un grand merci à Bertrand Allaume pour son aisance technique et musicale.
Avec une prise d’effet au 1er février 2019, NEXO annonce l’embauche de Joe White dans son équipe de vente internationale en tant que Business Development Manager pour les secteurs de l’Asie du Sud-Est, l’Inde et l’Océanie.
Joe White
Les clients de NEXO connaissent bien Joe White puisqu’il y a déjà travaillé quatre ans en tant que Global Marketing Manager avant de créer en Indonésie sa propre société en 2011. Mais, comme il le dit si bien : « ..l’industrie de l’audio me manquait trop, sans parler de mes collègues de NEXO. »
Joe va donc désormais prendre en charge le management du réseau de distribution de la marque dans l’Asie de l’Est sous le contrôle du Directeur des Ventes Denis Baudier.
« Au cours des 7 dernières années j’ai été aux premières loges pour observer les changements intervenus dans ce très vaste territoire, » nous dit Joe White.
« Les changements politiques et un renforcement des investissements sont des signes très encourageants pour un producteur de solutions de sonorisation de haut niveau. Ces changements dans l’Asie du Sud-Est allant vers une plus grande ouverture au multiculturalisme, on prévoit une croissance importante dans les secteurs de l’entertainment et les lieux de culte. C’est le moment idéal de retrouver mes amis de NEXO avec un nouveau chapeau ! »
Née en 1971 et produisant son premier micro HF 4 ans plus tard, Lectrosonics basée à Rio Rancho au Nouveau Mexique va vers ses 50 années d’existence et ajoute EVI Audio à ses deux distributeurs français broadcast, l’occasion de vous parler de 2 top produits.
Yann Matté
La bonne nouvelle nous a été communiquée par Yann Matté : « Depuis les JTSE mais plus concrètement depuis le 1er janvier 2019, EVI AUDIO France s’occupe de la distribution des produits Lectrosonics destinés au touring et à l’installation pour la France .
Cette distribution se fera conjointement avec les partenaires français historiques orientés broadcast de la marque : Tapages & Nocturnes et JBK Audio PRO. »
Sur le stand EVI Audio France (dock Haussman) aux JTSE, nous avons pu rencontrer Jim Bakker (Directeur des ventes EMEA Lectrosonics) qui nous a présenté la technologie « Digital Hybrid », spécifique au fabricant américain, qui présente de nombreux avantages sur les systèmes purement numériques (à modulation numérique).
Jim Bakker
SLU : Pourquoi « Digital Hybrid » ?
Jim Bakker : Parce que le système de transmission exploite une numérisation et un traitement du signal par DSP (24 bits, 88,2 kHz) mais une modulation analogique FM, ce qui permet une occupation spectrale plus étroite que les modulations numériques (donc plus de canaux dans un espace restreint) sans intermodulation significative.
Un fonctionnement garanti même aux limites du rapport signal/bruit RF (3-4 dB au lieu de 10-14 dB en tout numérique) et une bande passante audio plus large à débit moindre (40 Hz – 20 kHz) avec une latence du même ordre (3 ms). Donc de meilleures performances globales.
Le « coin » Lectrosonics sur le stand EVI Audio aux JTSE
Il n’y a pas de compandeur avec ses effets pernicieux dans le domaine analogique (mais dans le domaine numérique avant et après démodulation, oui) et un algorithme DSP de prédiction est appliqué (à l’émission et à la réception) qui permet de ne transmettre qu’un signal d’erreur avec les avantages que cela comporte pour la modulation.
Chez EVI Audio France, deux types de liaisons seront principalement travaillées :
Le tout petit SSM-E01
Les micros HF avec un accent particulier sur le pocket SSM qui est le plus petit et le plus léger au monde avec sa technologie exclusive Digital Hybrid Wireless. Le kit pour guitare émetteur-récepteur (déjà sur les plus grandes scènes avec AC/DC, Bruce Springsteen…) avec un récepteur fait pour intégrer les pédaliers de nos chers Guitar Heroes.
La qualité et l’intégrité de la liaison Lectrosonics est déjà largement reconnue puisque agréée par Smaart pour ses systèmes de mesure. D’ailleurs en France, nous avons rencontré des ingés son et ingés systèmes qui ont déjà opté pour des liaisons Lectrosonics pour la mesure sur site où différents micros de mesure sont déployés à distance. Enfin, la robustesse liée à la qualité de fabrication américaine est au rendez-vous (notamment les boitiers en aluminium haut grade).
L’émetteur double M2T. Deux liaisons stéréo en 1/2 rack 19’’Le récepteur M2R. 250 mW pour bouger des ears dont on connaît la sensibilité frôlant les 120 dB/mW, autant dire qu’il y aura du son.
Les IN Ear avec le système DUET qui offre en plus de la qualité de fabrication adapté à la rigueur de la tournée, une liaison entièrement numérique (modulation 8PSK, Phase Shift Keying 8 niveaux) permettant soit un rendu stéréophonique ou bien deux liaisons mono par fréquence avec une qualité audio similaire à du filaire.
Sans faire appel au moindre compandeur, une réception diversity, une entrée audio analogique ou DANTE avec une latence de 1ms (1,4 en analogique) et le tout dans un boitier 1/2 rack 19’’ permettant jusqu’à 4 liaisons stéréo ou 8 liaisons mono dans 1U.
Patrice Esmelin arrive au sein d’Algam Entreprises, en qualité de directeur du développement lumière architecturale pour la gamme Martin.
Patrice Esmelin
Patrice Esmelin qui travaillé pendant 15 ans dans l’éclairage architectural, notamment sur des projets importants impliquant le contrôle DMX et DALI, des éclairages de façade de monuments et de centres commerciaux en collaboration avec des concepteurs lumière exigeants.
Son rôle chez Algam Entreprises est d’assurer la gestion de la prescription et l’organisation du réseau de partenaires en collaboration avec la division Architectural Lighting de Martin by Harman.
« Je suis heureux de rejoindre une équipe déjà bien en place pour développer la vente des solutions Martin, nous dit Patrice Esmelin. Cette offre très qualitative permet d’obtenir des résultats hors du commun en projection d’images, en animation de points lumineux et de linéaires LED. »
Contact de Patrice Esmelin – Tel : 06 08 99 53 69 – Email :[email protected]
Le VaryscanP18 sera sans nul doute un produit qui marquera l’histoire de l’éclairage tout comme l’ont fait avant lui le VaryLED 3*84 et l’A7 Zoom car JB Lighting a été le premier à atteindre la barre des 1000 watts de leds pour un Spot. La marque allemande propose en plus d’un faisceau puissant, une panoplie très complète de fonctions qui font du P18 la solution à toute situation. C’est confortablement installés dans le showroom de La BS que nous découvrons ce projecteur que nous a prêté Varyance, le distributeur en France de la marque allemande.
JB Lighting est l’une des marques que j’affectionne particulièrement. Petit Poucet au milieu des ogres ce fabricant a toujours été précurseur en développant des produits innovants et garde sa production en Allemagne. Avec le P18, la marque a mis les petits plats dans les grands pour proposer un spot complet qui rivalise avec les machines les plus puissantes et permet à JB Lighting de retrouver au catalogue un produit destiné aux « grandes » prestations.
Voyage au centre du P18
Un rapport volume/poids très intéressant pour une machine de 1000 W aussi complète.
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Le P18 a un aspect massif et malgré un socle qui allège la ligne générale et une tête légèrement tubulaire, il reste assez carré. Il n’en reste pas moins compact (L 435 x H 754 x P 307 mm) et léger. Avec ses 32 kg, il fait partie des poids plumes de sa catégorie.
Coté design, la base et la lyre sont identiques aux petits frères P4 et P7. L’aspect de la tête quant à lui a été adapté pour permettre d’intégrer le système de refroidissement du module led et l’ensemble des paramètres.
Sur la face avant du socle, la partie contrôle du projecteur est constituée d’un écran tactile – dont l’affichage peut pivoter de 180° – et de 4 boutons. Sans alimentation électrique, il suffit d’appuyer sur le bouton de gauche pour démarrer le menu.
On constate que ce menu a été pensé pour les utilisateurs. Les deux premiers onglets sont le retour aux valeurs d’usines puis la restitution et la sauvegarde des valeurs définies. Le troisième onglet est également très important, c’est l’adresse DMX. C’est pour cette raison qu’un accès direct via les boutons up/down a été prévu.
Ensuite, un grand onglet propose les options de configuration liées au contrôle et aux paramètres de la machine. C’est ici que l’on va choisir le mode DMX et protocole de contrôle, DMX, ArtNet ou Wireless, ainsi que les courbes du dimmer, la fréquence d’alimentation des leds et l’un des 5 modes de ventilation dont le mode boost qui envoie le plus de lumière.
Le menu suivant comporte tout ce qui concerne la maintenance et l’entretien (reset, test…). L’avant dernière partie est intéressante, elle permet un contrôle local du projecteur via un ou plusieurs états lumineux pouvant être enchaînés à un rythme que l’on peut définir. On trouve en dernier toutes les infos sur le projecteur. Le fait que le bouton Enter soit à droite et ceux de navigation au centre m’a demandé un petit temps d’adaptation, mais comme le menu est clair, simple et complet on s’y fait rapidement.
Le croisement des informations filaires.
Que l’on passe par la droite ou la gauche, on tombera forcément sur l’une des deux poignées implantées dans le socle, puis à l’opposé de l’afficheur, sur la connectique. Petite originalité qui permet de gagner de la place, les connecteurs PowerCON In et Out se trouvent sur les côtés de la face arrière.
La recopie de puissance est toujours appréciable, elle permet bien sûr d’alimenter une ou plusieurs autres machines, mais aussi de garder des points de secours accessibles pour de la maintenance ou remplacer au dernier moment une autre alimentation défaillante.
Pour le DMX – RDM, l’équipe de JB Lighting a privilégié les connecteurs In/Out en XLR5, ce qui a permis d’implanter 2 EtherCon pour le protocole Art-Net et d’assurer la redistribution du signal Art-Net vers d’autres éléments du réseau. Il y a également une prise micro USB pour la mise à jour du projecteur et une grille de ventilation assurant une circulation d’air au plus près des éléments sensibles.
Sous le capot, coté paramètres, tout est bien ventilé et protégé.
Nous quittons la base pour rejoindre la tête en faisant un petit arrêt technique rapide sur la lyre. Ici aucune surprise, que du classique efficace et éprouvé. Dans l’un des bras se trouve, en plus du passage des câbles vers la tête, la carte de contrôle pan et tilt ainsi que le moteur pas à pas hybride triphasé qui assure la qualité de rotation de la lyre.
Dans l’autre montant se trouve la partie animation de la tête, courroie + roue crantée, le moteur étant placé dans la partie longitudinale.
Chez JB Lighting on ne fait pas les choses à moitié donc il y a un système de blocage pour les deux axes ce qui permet compte tenu de son encombrement, et de son poids raisonnable, de le porter seul.
On termine la progression par la tête. Il suffit de tourner d’un demi-tour 4 vis pour retirer un capot. Petite astuce pour ouvrir la tête côté gobos. Placez l’afficheur en face de vous et tournez la lyre afin d’avoir le verrou du tilt à votre droite.
Toute la partie électronique est regroupée de l’autre côté.
Si l’on ouvre le mauvais capot, on se retrouve nez à nez avec la partie électronique. Elle est composée de 3 cartes, deux pour la gestion des moteurs des paramètres et une pour l’alimentation et le contrôle de la matrice de leds. Une quatrième carte dédiée au contrôle du module couteaux est fixée sur le paramètre. En cas de panne, on ne se pose pas de question, on change rapidement le module.
La “deutsche qualität” se reconnaît au premier coup d’œil. La fabrication est soignée, tout est à sa place et rien ne dépasse. On remarque également que tout le train optique est fermé, soit par des modules soit avec une plaque métallique.
Cela permet d’une part de ne pas avoir de fuites de lumière mais surtout de canaliser la chaleur des 1000 W de leds. Il est d’ailleurs spécifié que la source ne doit pas être à moins de 0,5 mètre d’un matériau inflammable.
Six gros ventilateurs fixés aux radiateurs de la matrice plus une turbine dédiée spécifiquement aux paramètres les plus proches de la source, assurent le refroidissement. Puisque l’on parle ventilation, une fois n’est pas coutume, on va commencer par l’arrière de la tête parce que je trouve le radiateur magnifique ! Et énorme…
Tout au bout de la tête, le superbe système de refroidissement chargé de maintenir à température les 1000 W de leds.
Il est composé de 3 radiateurs doubles, 2 fins en alliage et 1 plus épais sur lequel est fixée la matrice de leds. Ils sont traversés par une multitude de tubes de cuivre dans lesquels circule un liquide frigorigène pour un refroidissement optimum.
Pour la partie paramètres, la tête est séparée en deux grands compartiments. A l’arrière, l’espace est entièrement dédié aux blocs amovibles alors que celui de l’avant est divisé en deux, tout d’abord un espace pour les prismes et les frosts et ensuite le focus. Le zoom est principalement dans l’espace des diffuseurs, mais sa course commence dans le premier compartiment. Il est donc nécessaire de vérifier sa position avant de retirer le module couteaux.
C’est le module le plus près de la source qui se démonte en premier. On y trouve les gobos. Il faut impérativement retirer cet élément pour les changer, ce qui laisse plus d’espace pour travailler.
Les 8 drapeaux du module trichrome avec leur forme spécialement étudiée pour une répartition optimale.
Côté lampe de ce module on trouve les 3 filtres de trichromie ainsi que le CTO. Le système utilisé ici est le plus répandu pour les spots, chaque marque amenant sa petite touche personnelle qu’elle améliore au fil du temps.
De l’autre côté de la plaque, il y a la roue de couleurs équipée de 6 filtres interchangeables. Il y a ensuite la roue d’effets qui répond à un nouveau concept. Cette roue est divisée en deux parties, une qui produit des ondulations horizontales et l’autre les verticales.
De l’autre côté, roue de couleurs, roues de gobos et double roue d’effets.
C’est une idée intéressante qui permet d’avoir à la fois des effets d’eau et de feu sur la même roue et un seul mouvement. L’inconvénient de ce système est qu’il nous prive d’un effet continu dans la même direction. Les deux derniers paramètres du module sont une roue de 8 gobos fixes et une de 6 gobos rotatifs.
Il est possible de changer les gobos des deux roues et même de les intervertir, en gardant à l’esprit qu’il y a 2 mm de moins sur la taille de l’image des gobos fixes. Hormis un emplacement, tout le kit d’origine est composé de gobos en métal mais je n’ai rien lu qui interdise l’utilisation de gobos verre.
Le second module reçoit les couteaux. Il regroupe 9 paramètres, 4 couteaux ayant chacun 2 axes motorisés et une rotation de l’ensemble. Ce type de mécanisme n’est pas d’une très grande complexité. Ce qui rend le concept ardu c’est d’en avoir deux fonctionnant simultanément mais pas forcément symétriquement, dans un espace réduit, avec une très haute température et un repositionnement précis à chaque rappel d’une mémoire.
Le mécanisme du module couteaux, aussi intéressant à regarder qu’à utiliser !Sur l’autre face, la carte électronique de gestion du module. On aperçoit également l’iris.
Une fois les 2 modules retirés on découvre la lentille qui homogénéise la matrice et on distingue au travers une partie des collimateurs des leds.
La lentille et une partie de la matrice.
Dans le second compartiment, les prismes sont positionnés sur le même plan focal. Ils ne sont donc pas superposables. Il y a ensuite deux frosts, un qui floute les bords du faisceau et un autre tout le faisceau. C’est également dans cet espace que l’on accède au zoom.
Le compartiment avant de la tête où l’on trouve l’optique, les prismes et les frosts.
Il faut retirer une plaque de protection supplémentaire pour accéder au dernier élément optique, la lentille du focus.
Le paramètre est ainsi mieux préservé de la poussière et des dépôts gras des machines à fumée.
L’espace est assez grand pour accéder sans problème aux lentilles, ce qui est très pratique pour l’entretien.
Le tour du P18 en 80 minutes
Après quelques tours de vis, tous les éléments ont, normalement, repris leur place. Le temps de relier l’alimentation à la prise et le connecteur DMX à la console et l’on peut démarrer une autre aventure.
On a le choix entre deux chartes de contrôle, soit uniquement le pan et le tilt en haute résolution et le reste en 8 bits ; on dispose alors de 42 paramètres pour contrôler le projecteur. On peut aussi choisir la seconde option avec beaucoup plus de paramètres en 16 bits, dont le dimmer et la trichromie, et 62 canaux DMX. J’ai bien sûr choisi l’option 62 canaux.
J’envoie un peu de fumée dans la pièce pour visualiser le faisceau et son impact. Même s’il n’est pas simple de juger un projecteur sans autre source de comparaison, la puissance est évidente. Zoom à 50 %, le faisceau est dense et homogène. Le net très précis sur tout le pourtour, sans variations de colorimétrie. On distingue un léger halo de lumière en projection mais il ne se voit pas en volumétrique, ni à l’œil nu, ni sur les vidéos.
Un faisceau net, précis et homogène !
Je prépare une mémoire avec le dimmer à 0 % et une autre à 100 % pour tester la fonction dimmer qui est ici une gestion électronique de l’alimentation des leds. Les deux mémoires sont enchaînées avec des temps de transition allant de 0 à 20 secondes. Le P18 passe les tests haut la main. JB Lighting, un des pionniers des sources led, maîtrise parfaitement le sujet. Le canal Strob est tout aussi bien réalisé.
Au niveau déplacement, le P18 s’en tire plutôt bien. Les déplacements lents n’ont aucune saccade et le test de la diagonale ne pose pas de soucis. Les mouvements rapides sont tout aussi bien gérés et je ne m’attendais pas à une machine aussi rapide. Même avec un temps cut, les fins de courses sont propres et précises. Il est aussi possible de faire des effets dynamiques avec des déplacements simples mais également un chaser ou le générateur d’effets.
Les couleurs de la roue sont judicieusement choisies pour compléter la trichromie et bien placées. Le rouge au début et le congo à la fin permettent de bonnes combinaisons d‘effets. Pour le paramètre CTO qui remplit très bien sa fonction, il aurait été intéressant d’avoir un canal avec des presets de blancs. J’aime bien la trichromie et ma couleur de référence, le rouge, fait l’unanimité. Il est dense et lumineux. Les autres teintes ne sont pas en reste, ce qui permet d’avoir une très belle palette de couleurs quelles que soient les densités des teintes.
Les teintes lumineuses de la roue de couleurs avec au milieu un correcteur H-CRI.2 exemples du CTO progressif parmi les 65 536 valeurs disponibles.Une toute petite partie de l’étendue des possibilités de la trichromie.
Comme à son habitude, le bureau d’études du fabricant allemand a été particulièrement attentif à la qualité de l’optique. Nous avons mesuré un petit net de 6,55° (7° sur la brochure) et un grand net de 51,2°, (un peu en dessous du chiffre officiel 56° qui indique le plus souvent la plus grande ouverture non focalisée).
Le P18 est équipé d’un système optique de haute qualité.
Le zoom n’a clairement pas été conçu pour assurer des effets dynamiques. On obtient en contrepartie de très belles ouvertures, même sur de très longues temporisations. Au niveau visuel, le rendu est très beau, de la plus petite à la plus grande ouverture.
En projection, on a un bel étale sur toute la plage d’ouverture. Pas de point chaud visible au plus petit net et juste une baisse de luminosité marquée sur le pourtour sur le plus grand net, une combinaison qui n’est jamais utilisée pour éclairer une surface. Le focus est à la hauteur du zoom avec un net précis sur toute la circonférence. Afin de conserver au mieux la forme du faisceau, l’iris est constitué de 18 lames. Il permet de projeter un faisceau très fin. Nous avons en effet mesuré un petit net iris à 13,3 cm à 5 m ce qui est rare.
Comme on le voit dans la vidéo, l’utilisation de deux frosts est intéressante. On peut soit juste gommer le bord du faisceau avec le diffuseur Soft edge où alors flouter complètement le faisceau.
La qualité de l’optique permet d’obtenir de très belles images avec les gobos. Ils sont nets et bien définis même avec le zoom ouvert au maximum. Sans être original, le kit proposé par JB Lighting a l’avantage d’être vraiment optimisé et polyvalent. Tous les gobos sont utilisables dans de nombreuses situations et couvrent la majorité des besoins.
Un kit de gobos polyvalents utilisables en toutes situations.Les gobos rotatifs dont un en verre
On peut bien évidemment utiliser les prismes pour créer des effets en multipliant l’image des gobos. Leur utilité est néanmoins limitée car dès que l’on dépasse une ouverture de 50 % l’effet est tronqué. La roue d’effet est quant à elle très réussie. Elle permet de créer de belles ambiances et de très jolis décors.
La combinaison roue d’effet et gobo verre, avec une pointe de bleu de Brest, permet une très belle immersion dans le milieu aquatique.L’utilisation de la seconde moitié de la roue avec le second gobo fixe et un effet de couleurs réchauffe l’atmosphère.Les couteaux sont bien droits et nets deux par deux.
Le dernier paramètre est le module couteau que je trouve particulièrement réussi. Les couteaux à fermeture totale sont bien droits et permettent un détourage linéaire et précis. On obtient un net identique par groupes de deux couteaux.
La combinaison avec le frost Soft Edge est très intéressante et la vélocité de ce module se révèle étonnante ! Le déplacement des lames est rapide et peut très facilement créer des effets géométriques dynamiques.
La Chasse aux Lumens
Mais trêve de bavardages car pour repousser ce moment fatidique où l’on passe du plaisir des yeux aux préoccupations numéraires, je babille et je chipote, en un mot, afin que le débat reste de bon ton, je diverge. Un petit répit pour la matrice de leds qui a été largement sollicitée. J’en profite pour préciser que nous avons testé la version standard, équipée d’une source 7000 K, 56 000 lm ayant un CRI > 70. Il existe, en option une version 6000 K, 47 500 lm dont le CRI est supérieur à 90.
Nous avons effectué tous les tests d’une seule traite en mode boost puis en mode normal un second derating ainsi qu’une mesure de flux à 20°. Dans les deux modes, boost et normal le flux se stabilise en 10 min avec une atténuation de respectivement 6 % et 7 %.
Cet excellent résultat confirme l’efficacité de la gestion des leds.
6 % de derating en mode boost : la barre est haute pour la concurrence !
La courbe en mode normal est quasiment identique avec un derating de 7 %.
Mode boost – Faisceau serré au plus petit net
Avec un éclairement au centre de 57 450 lux à froid, (54 000 lux après derating), le faisceau serré à 6,55° est homogène et percutant, un gros bâton de 19 630 lumens (18 450 lm) comme on le constate sur la courbe d’intensité lumineuse.
Mode Boost, faisceau 20°
La mesure de flux à 20° est notre référence, nous mesurons 13 700 lux au centre (12 880 lux après derating) et obtenons un flux de 30 750 lumens ! (28 900 lumens après derating) qui vient chatouiller de près le flux des plus puissants projecteurs à lampe à décharge.
JB Lighting annonce 34 000 lumens, soit 10 % de plus, ce qui semble largement réaliste si l’on tient compte du fait que la mesure est réalisée dans une sphère d’intégration qui prend en compte toute la lumière juste à la sortie de la tête. Il est aussi sûrement possible de gagner quelques lumens en ouvrant un peu plus le zoom.
Mode Boost, faisceau large au plus grand net
Pour le plus grand net nous mesurons 2 235 lux au centre à froid (2 100 lux après derating) et encore la moitié de cette valeur à 10 cm du bord comme le montre la courbe d’intensité lumineuse régulière et plate. Le flux est alors de 29 440 lumens (27 670 lm après derating).
Mode normal faisceau 20°
En mode normal et pour notre valeur de référence, le flux reste très élevé 28 560 lm.
Le dimmer
Les deux dernières séries de mesures concernent la courbe linéaire du dimmer.
Courbe du dimmer linéaire de 0 à 100 %De 0 à 10 % la progression est toujours régulière.
Entre 0 et 100 %, la progression est parfaitement rectiligne. Entre 0 et 10 %, on note une amorce en douceur entre 0 et 2 % suivie d’une progression régulière.
Les aventures du capitaine Jürgen Braungardt
Dirigeant/fondateur et propriétaire de JB Lighting
Le P18 est une très belle réalisation qui montre que JB Lighting a de la ressource et peut tenir la dragée haute à ses concurrents. C’était encore une fois un énorme pari, non seulement en termes de source lumineuse mais également d’un point de vue optique et mécanique. La machine a un excellent rapport poids / taille, surtout au regard du nombre de paramètres.
Elle combine les fonctions et les qualités du Profile et du Spot, un gros avantage pour les loueurs et les salles qui n’ont pas à choisir entre fromage ou dessert. Côté optique, c’est également une belle réussite, le faisceau est homogène et percutant. La source de 1 000 watts est parfaitement gérée, 6 % de derating pour une telle puissance c’est une très belle réussite. L’ensemble donne un produit polyvalent qui peut s’adapter à pratiquement toutes les demandes. Ce petit test avec une seule machine avait un goût de trop peu, j’attends avec impatience de pouvoir le tester en grandeur nature !
Au NAMM 2019, Sennheiser annonce la commercialisation en mars de son nouveau mini émetteur de poche numérique SK 6212 de la gamme Digital 6000. Conçu pour l’audio live, il propose une transmission fiable avec un audio de grande qualité.
« Il y a dix ans, le Sennheiser SK 5212 établissait une référence sur les scènes du monde entier en étant le plus petit émetteur de microphone UHF professionnel alors disponible », se souvient Tom Vollmers, chef de produit senior, Professional Audio, chez Sennheiser.
Tom Vollmers
« Avec l’émetteur numérique SK 6212, nous ouvrons un nouveau chapitre. Nous avons développé ce mini-émetteur main dans la main avec nos principaux clients professionnels si bien qu’il fera l’unanimité de par ses qualités : compacité, utilisation efficace du spectre et longue autonomie. »
L’outil rêvé pour les artistes, les directeurs artistiques et les costumiers…
Le mini émetteur ne fait que 63 x 47 x 20 millimètres et pèse environ 112g avec sa batterie, ce qui le rend très discret, caché dans les costumes ou les perruques.
De plus, ses coins et rebords aux formes arrondies et son antenne remplaçable flexible font que le SK 6212 s’adapte facilement aux costumes délicats et peut être porté confortablement directement sur la peau. Son corps métallique lui permet de bien résister à l’humidité.
Et plus besoin de se soucier de l’autonomie : la batterie rechargeable lithium-polymère offre une durée de fonctionnement de 12 heures, largement assez pour permettre aux artistes et costumiers de déployer toute leur magie sur scène.
… ainsi que pour les ingénieurs du son et responsables HF
Bien avant le début du spectacle, le SK 6212 montre son efficacité : aucune intermodulation ne bloque le spectre limité disponible. Les ingénieurs du son apprécieront que, malgré sa taille miniature, l’émetteur propose une interface utilisateur complète avec écran OLED et boutons pour les fonctions.
L’émetteur SK 6212 est équipé d’une batterie amovible lithium-polymère (BA 62) qui lui garantit une autonomie de 12 heures. Le rechargement se fait via le chargeur en rack L 6000 au moyen du module LM 6062.
La batterie lithium-polymère BA 62 du SK 6212 peut être retirée et rechargée par le chargeur en rack L 6000 via le module de chargement dédié LM 6062.
Côté audio, l’émetteur utilise le codec audio propriétaire SeDAC, le même qu’utilisé dans le système Digital 9000. Le SK 6212 est compatible avec les récepteurs série 6000, y compris celui pour caméra numérique / analogique EK 6042, ainsi qu’avec le récepteur de la gamme Digital 9000.
Tom Vollmers : « Le SK 6212 va permettre aux artistes de se concentrer pleinement sur leur performance car ils sentiront à peine sa présence, quant à l’ingénieur du son il sera serein grâce à la fiabilité d’émission, à l’excellente qualité audio et à la longue autonomie. »
Caractéristiques techniques
Transmission : modulation numérique, mode LR, écart minimal de fréquences recommandé : 400 kHz en mode standard
Malgré son absence malencontreuse lors des JTSE, les 1 000 W et 37 000 lumens du SolaSpot 3000 ne cessent de faire le buzz, au même titre que le SolaFrame 3000, choisi sans hésitation par l’Opéra Bastille pour être installé en fixe, comme vous l’avez appris dans ce précédent article.
SolaSpot 3000
Ce monstre de lumière possède le plus grand choix d’effets disponibles dans la gamme High End, avec pas moins de 47 canaux DMX dédiés, contrôlés en DMX, ArtNet ou sACN.
Sur des bases identiques au SolaFrame 3000, le SolaSpot 3000 perd le module couteaux et obtient un total de 21 gobos sur 3 roues, entre perspectives volumétriques, verres texturés et images d’habillage.
Deux roues d’animation, un disque métallique très graphique et la deuxième en verre martelé sont associées à deux prismes de 3 et 8 facettes, un iris à 16 lames et deux frosts judicieux pour multiplier les possibilités de la machine.
La source led de 1 000 W est calibrée à 7000 K pour la version « Ultra-Bright », avec un IRC natif de 70, TLCI à 47, montant à 85 avec l’ajout du filtre TM30 présent sur la roue de couleur.
Le modèle « High Fidelity » est beaucoup plus précis avec un IRC de 96 et un TLCI de 94 à 6000K. Son flux est annoncé à 25 000 lumens. Dans les deux cas de figure, la source led est parfaitement ajustée pour obtenir un faisceau des plus homogènes, et maintenue à température grâce à sa compensation thermique.
Son zoom présente une large envergure de 7° à 55°, voir 60° avec le frost Heavy en complément. Une trichromie soustractive CMY + CTO et 6 couleurs fixes complètent le SolaSpot 3000 qui en impose dans tous les sens du terme avec ses 46,7 kg et ses 82 centimètres une fois dressé.
SolaFrame 1000
Pour compléter sa gamme de projecteurs à découpe asservis, High End viendra bientôt intercaler entre le SolaFrame 2000 et le SolaFrame 750 son petit dernier, le SolaFrame 1000. Celui-ci assurera quasiment la moitié du flux d’un Sola 3000 avec 19 000 lumens dans sa version Ultra-bright, pour un « simple » module de 480 W de leds.
Son rapport poids/performances le rend particulièrement attrayant en machine de proximité, avec son large zoom 12°-48°, sa trichromie CMY et CTO, ses roues de couleurs et gobos, son prisme, son frost, sa roue d’animation et sa cassette de couteaux. Après une présentation au LDI en fin d’année dernière il sera sur le sol européen pour le Prolight + Sound.
TurboRay
Le mystère autour de ce projecteur insolite faisait vibrer le public de Las Vegas au dernier salon du LDI. Sorte de croisement entre un VL5 d’époque et un Beam géant, ce projecteur aborde une lentille gigantesque au feuillage en lamelles mobiles, capable de générer de puissants faisceaux multicolores nativement. Prévu dès le printemps 2019, l’épais secret entourant le TurboRay sera bientôt dissipé.
Pour vous faire patienter, vous pouvez suivre cette courte vidéo ou il est présentée par Malori Carr, spécialiste produits High End.
Powersoft présente deux nouveautés au NAMM cette année : tout d’abord Armonía qui passe de Pro à Plus et une nouvelle gamme d’amplis Touring, les T, dans le cadre du Symposium pro organisé par l’AES au sein de la grande messe américaine d’Anaheim en Californie.
Cette présentation prendra la forme d’une démo de deux heures et se tiendra sous l’égide de l’AES dans le cadre de l’AES@NAMM live & studio. Elle traitera de la nouvelle version d’Armonía désormais d’ArmoníaPlus, une version encore plus complète du soft de design et de management de systèmes de plus en plus employé de par le monde. Cette formation se tiendra à l’Hotel Hilton Anaheim, 4 étage, salle C2 le samedi 26 juillet de 12 à 14 heures.
Aux manettes on retrouvera Rick Woida ingénieur applications de Powersoft pour les Etats Unis et portera sur les nouveautés du logiciel, encore amélioré pour en faciliter l’exploitation, l’efficacité et auquel ont été ajoutées la possibilité de créer et commander des groupes et d’écouter en temps réel les différents presets sur l’ensemble de la gamme Powersoft.
« Nous avons repensé Armonía Pro afin d’en simplifier encore l’utilisation pour les techniciens comme pour les fabricants d’enceintes dans l’utilisation de leurs propres systèmes » nous précise Woida. « Avec ArmoníaPlus nous offrons le logiciel de design et management audio le plus efficace du marché. »
Grâce à sa nouvelle interface intuitive, ArmoníaPlus permet de piloter facilement des kits son de très grande taille en se basant sur les enceintes, offrant diverses façons de les linker et d’écouter à la volée chaque preset via une fenêtre dédiée.
Une version OEM d’ArmoníaPlus est disponible pour les fabricants de systèmes de diffusion embarquant des modules Powersoft offrant le parfait contrôle de ces derniers avec l’identité de la marque d’enceintes. ArmoníaPlus déjà été adopté par nombre d’entre eux.
La série T au service des prestataires de Touring
Klas Dalbjörn, Manager produit de Powersoft Audio, présentera quant à lui la nouvelle série d’amplis deux et quatre voies spécialement destinés au Touring et appelés T Series.
Les quatre amplis de la série T à deux et quatre canaux, les T302 et 304 de puissance intermédiaire et les T602 et 604 de forte puissance, tous quatre processés et équipés de port AES3 et Dante.Klas Dalbjorn
L’accent a été mis sur le rapport efficacité/prix et l’extrême fiabilité de cette nouvelle plateforme d’amplification, avec comme objectif d’offrir aux prestataires son, la qualité audio et les fonctionnalités qui ont fait la réputation des ingénieurs de Powersoft.
« Nous sommes en train de placer la barre à un niveau inédit en termes de qualité et de fiabilité pour des produits aussi abordables, » nous dit Klas Dalbjörn. « La série T de Powersoft est la solution idéale pour des prestataires équipés de systèmes de petite et moyenne taille, et offre une puissance de calcul et une connectivité dernier cri, malgré son prix. »
Le T604, quatre canaux délivrant 1500 watts sous 4 ohms.
Pour découvrir ces amplis et le reste de la gamme de Powersoft, allez à leur rencontre Hall ACC Nord, 2ème niveau, Stand 17701
Alors que le NAMM s’intéresse de plus au plus au marché de l’audio pro, L-Acoustics revient en force à Anaheim du 24 au 27 janvier avec un espace d’exposition et de démonstration plus grand et essentiellement dédié à L-ISA.
Scott Sugden Product manager L-Acoustics pour les Etats Unis et Canada en pleine démo de L-ISA
L-Acoustics va cette année plus que doubler la surface qu’il occupera afin d’accueillir dans les meilleures conditions les visiteurs qui viendront découvrir le système d’immersion sonore L-ISA. A cet effet la salle 203A lui sera dédié avec un certain nombre de démos quotidiennes et libres d’accès.
Jeudi 24 janvier : 11:00, 13:00, 15:00 et 17:00
Vendredi 25 janvier : 10:00, 12:00, 14:00 et 16:00
Samedi 26 janvier : 11:00, 13:00, 15:00 et 17:00
Dimanche 27 janvier : 10:00, 12:00 et 14:00
Signalons aussi que L-ISA est nommé cette année dans la catégorie du hardware créatif aux NAMM TEC Awards que les équipes de L-Acoustics retransmettront en ligne.
Syva, l’enceinte à tout faire et bien faire, notamment de l’immersif grâce à sa très large couverture horizontale.
Sur le stand et en statique, la marque de Marcoussis exposera les derniers produits, processeurs et logiciels parmi lesquels les ARCS Wide et Focus, les enceintes coaxiales de la série X, les line-arrays K, les enceintes Syva ainsi que le processeur AVB P1 qui est disponible depuis le mois de juin de l’année passée.
« Le NAMM représente pour nous un forum grâce auquel il est possible de retisser des liens avec nos clients et prospects, mais aussi avec des musiciens amateurs enthousiasmés par notre activité » nous précise Laurent Vaissié, directeur général de la filiale L-Acoustics aux Etats Unis et Canada.
Laurent Vaissié
« Avec l’association entre l’exposition de nos technologies, des séances de démos et les remises de prix, le NAMM s’annonce comme une excellent départ qui plus est à une heure de voiture de notre siège social de Westlake Village. »
Retrouvez jusqu’à dimanche 27 janvier L-Acoustics au NAMM sur son stand 17208 et découvrez L-ISA et d’autres technologies dans la démo room 203A.
Déclinaison vers le haut des M6 et M10, le M12 apporte à la gamme GEO M la possibilité de sonoriser de grands espaces avec un produit polyvalent, léger, puissant et abordable. Un nouveau sub de même taille et équipé d’un simple 18”, le MSUB18 complète l’offre de Nexo.
La vidéo de présentation du GEO M12 par Joseph Carcopino :
Prenant la suite du S12, qui s’est vendu à plus de 30 000 exemplaires, le M12 annonce tout de suite la couleur en délivrant 3 dB SPL en plus que son prédécesseur et 4 en plus que le M10, en abandonnant le bois des GEO S pour le polyuréthane injecté, plus résistant, durable et permettant de s’adapter à des formes complexes.
Gros avantage d’une coque en polyuréthane injecté, quelques vis suffisent à accéder aux transducteurs. Remarquez l’inscription sur le guide GEO M12 20 ainsi que l’évent maousse costaud. Les deux ailes de part et d’autre du moteur servent à le bloquer dans l’autre semi-coque qui contient aussi le filtre passif. Deux petits inserts de molleton complètent avec le 12” le contenu du M12.
Dans le détail le nouveau 12” gagne par exemple 30% en termes d’excursion et de refroidissement par rapport au déjà très bon HP de grave du S12.
Il garde la pièce de mise en phase PDD qui lui donne un comportement et un couplage de transducteurs de petite taille avec le moteur d’aigu, sans sacrifier l’extension dans le bas propre à un haut-parleur de 12”. L’évent entièrement redessiné et tirant parti des avancées réalisée dans la gamme STM, permet un flux d’air plus silencieux mais aussi un rendement plus important du grave.
Le guide d’onde du M1220 accessible tout comme le 12” une fois ôté le cache métallique qu’on devine pendre à droite au bout d’une mini élingue en acier. Les pastilles argentées en face avant ne sont autres que de redoutables petits aimants au néodyme tenant qui la grille, qui le flange magnétique qui vient se clipser devant le guide.
Le moteur d’aigu de 3” à gorge 1,4” et dôme titanium, tire parti du brevet dit HRW et grâce aux avancées de Nexo en modélisation par éléments finis, le guide d’onde gagne en précision et contrôle avec deux directivités verticales au choix en 10 et 20°, donnant ainsi les modèles M1210 et M1220.
Mais aussi horizontales grâce à des flanges magnétiques additionnels portant les 80° nominaux en 120° en un click une fois la face avant ouverte, ce qui s’exécute tout aussi facilement et rapidement.
Le M12 est équipé d’un filtre passif calé à 1,1 kHz mais peut basculer en actif en agissant sur un inverseur affleurant en face arrière. L’amplification s’effectue au travers soit du NXAMP4x4 à raison de trois enceintes par canal en passif (impédance nominale en passif de 8 ohms) soit en actif et toujours trois boîtes par canal (impédance du grave 8 ohms et de l’aigu 16).
La face arrière d’un M1220 avec de gauche à droite l’inverseur passant l’enceinte en actif ou passif, la mécanique de prise d’angles très massive et dont toutes les pièces sont imperdables et enfin la paire de Speakon d’entrée et sortie. On devine en bas à droite le verrou AutoRig.
Il est possible d’utiliser le NXAMP4x2 mkII mais une seule enceinte par canal et même le NXAMP4x1, mais en bridgeant deux canaux pour une enceinte, autant dire que le NXAMP4x4 est le compagnon recommandé.
La puissance admissible en passif est de 1250 watts, en actif de 1250 + 650 watts. Enfin le SPL Max atteint 140 dB avec une bande passante allant de 50 Hz à 20 kHz (-6 dB)
Un montage très classique mais efficace composé de deux MSUB18 et trois M1220. On devine les 18” dans les deux ébénisteries. Toute la partie droite de chacune d’entre elles n’est qu’un très grand évent. Comme il se doit, chaque sub dispose d’entrées et sorties déportées en face avant pour faciliter un câblage cardioïde.
L’accroche est très intuitive et rapide et repose sur un système automatique dit AutoRig. 12 boîtes ou 8 subs peuvent être accrochés sur le Touring Bumper avec 7 angles pris par l’arrière sans aucune pièce libre. Il existe bien entendu une version installation en plus de celle Touring, avec une accroche simplifiée et un vaste choix de couleurs, gagnant au passage une certification IP54.
Le sub accompagnant ce nouveau système prend le nom de MSUB18 et grâce au positionnement du transducteur de 18” légèrement en biais dans un montage hybride entre bass réflex et passe-bande, il respire bien et peut être accroché en tête de ligne puisque sa largeur est équivalente à celle du M12, 70 centimètres. Pesant 55 kg et existant avec ou sans ferrures Touring pour être installé à demeure dans une salle, il est réalisé en multiplis de bouleau balte
Acceptant 2000 watts sous 4 ohms, le transducteur à très longue excursion et bien sûr aimant néodyme, est aussi présent dans la gamme STM et on retrouve sa vitalité avec une sensibilité de 107 dB et un SPL Max de 139 dB !
L’évent de très grande taille lui permet de donner toute son énergie sur un spectre relativement large, en sachant que sa réponse en fréquence nominale et à -6 dB va de 32 à 120 Hz.
Deux Touring Bumpers, servant à la fois pour accrocher des lignes composites et pour assurer le raccord entre les MSUB18 et les M12.
Il est possible de le filtrer soit en mode infra pour renforcer la première octave de 29 à 65 Hz, soit progressivement d’étendre sa couverture jusqu’à couvrir de 29 à 120 Hz.
5 choix sont possibles. Le contrôleur NXAMP4x4 accepte 2 MSUB18 par canal en parallèle, le NXAMP4x2 un seul et le NXAMP4x1 en mode bridgé un par deux canaux.
Un nombre important d’accessoires accompagne la sortie de ce nouveau système lui donnant toute la polyvalence d’emploi nécessaire soit en accroche Touring, soit au sol, soit enfin en installation fixe.
Nous avons eu la possibilité de poser quelques questions à Joseph Carcopino, le directeur du bureau d’études de Nexo, l’idéal pour définitivement cerner un produit.
SLU : Qu’est-ce qui différencie le STM et le M12 quand on conçoit un système ?
Joseph Carcopino : La distinction entre une enceinte de la série STM et GEO M, se fait simplement par la densité de puissance.
Dans un volume donné, on place plus de transducteurs dans le STM, je pense par exemple aux deux moteurs 2,5” du M28, que dans les GEO M où il n’y en a qu’un de 3”, et le STM M28 est moins haut que le M12, or sur un line-array c’est ce ratio qui va te donner la puissance ou la portée. Mais on exploite certaines technologies du STM dans le M12 comme l’évent, les flanges ou le travail effectué sur le guide d’onde et l’ébénisterie.
SLU : La différence se fait donc sur le nombre plus que sur la qualité des transducteurs ?
Joseph Carcopino
Joseph Carcopino : Oui. D’autant que dans les deux cas ce sont d’excellents transducteurs.
SLU : Il faut alterner entre gros et petit système pour que des idées puissent ruisseler de l’un à l’autre ?
Joseph Carcopino : Exactement. Il faut alterner entre innovation technologique et innovation industrielle. Aujourd’hui on décline des technologies encore réservées il y a quelques années au haut de gamme sur un produit à plus grande diffusion et inversement, car des avancées industrielles rejailliront positivement plus tard, ce qui pourrait faire baisser le prix de certains des composants du futur gros système.
SLU : Allez-vous favoriser à terme le moulage?
Joseph Carcopino : On a la chance de maitriser cette technologie puisque, si je puis dire, on moule à la maison, mais on a aussi une très bonne menuiserie et je ne pense pas qu’une technologie soit meilleure que l’autre. Le polyuréthane a une très bonne résistance dans le temps et dans des conditions atmosphériques difficiles, en revanche pour des retours de scène ou d’autres enceintes plus spécifiques comme des subs, le bois garde tout son intérêt.
Le 12’’ et le DPP assurant la mise en phase et le meilleur raccord entre le HP de grave et le moteur. La mousse collée dessus garantit l’absence de vibrations avec la grille à haute puissance. Le travail sur l’évent est comme sa taille. Impressionnant.
SLU : Quel est le positionnement du MSUB18. SPL, infra, haut du spectre ?
Joseph Carcopino : Il est volontairement compact en simple 18” et est prévu pour être accroché ce qui permettra de tenir plus facilement dans les nouvelles normes françaises en limitant le niveau SPL en proximité. En plus les théâtres n’aiment pas trop les subs au sol.
Pour accrocher il faut en revanche avoir une très bonne efficacité car on perd l’effet de sol et pour ça, il suffit de faire une colonne pour resserrer le lobe qui peut être tiré vers le bas électroniquement dans les NXAMP.
SLU : La charge du sub paraît plus simple que celle habituelle de Nexo.
Joseph Carcopino : Tout à fait. On a beaucoup cherché l’efficacité et l’impact et nous sommes très proches du bass reflex. On voulait être efficace jusqu’en haut du sub pour exploiter son énergie entre 100 et 120 Hz ce qui au sol n’est pas agréable mais qui en ligne est utile. Mais il est aussi accordé bas et avec son très gros évent il sait aussi faire vibrer les pantalons !
Un montage au ratio préconisé par le fabricant : 2 subs pour 6 têtes dans le ciel bleu de Plailly.
SLU : La différence actif / passif sur le M12 se paye en termes de pattes d’ampli, et en dB ?
Joseph Carcopino : On a la chance d’avoir de très gros amplis donc ça se passe bien même en passif, et en actif on a trois dB de plus, mesurés et efficaces, ce qui permet de venir chatouiller les gros systèmes.
SLU : Est-ce que le M12 est prévu en EN54 pour pouvoir être déployé par exemple dans des stades ?
Joseph Carcopino : Il sort en mode Touring et Installation, cette dernière version bénéficiant d’un presse-étoupe à la place des prises, un tissu en face avant et un accrochage simplifié, ce qui le rend encore plus économique sans perdre ses qualités acoustiques.
Il est donc certain qu’on va cibler les stades avec ce modèle d’autant que le plastique vieillit mieux que le bois, mais on ne prévoit pas de travailler une version EN54 pour cette enceinte. Le S12 reste notre solution préférée pour offrir la polyvalence Confort/Evac.
SLU : La date de disponibilité du M12, ses presets et son sub ?
Joseph Carcopino : A partir du 24 janvier et on a déjà un très beau stock (rires) Le preset est fait et on aime ce que l’on entend. Simplement on va le faire vivre avec les retours du terrain et ajuster en conséquence.
SLU : Phase compatible ?
Joseph Carcopino : Bien entendu. Comme tous ce que sort Nexo il est possible de mélanger n’importe quel produit de la gamme. Tout sera parfaitement en phase.
SLU : Quels sont les concurrents des M10 et M12 ?
Joseph Carcopino : Typiquement des 2 x 6” pour le M10 et de la 2 x 8” pour le M12 et ça ne manque pas (rires) Tout comme ne manquent pas les arguments en faveur d’un 12” qui apporte plus d’extension dans le grave que deux 8”, sans parler de la polyvalence liée aux différentes ouvertures possibles !
Une partie de l’équipe ayant travaillé sur le M12 et le MSUB18 :
De gauche à droite : Eric Ecosse, Ingénieur mécanique Bureau d’étude Nexo (GEOM12), Maxime Bru, Ingénieur Traitement du signal Bureau d’étude Nexo, Christophe Givre, Ingénieur mécanique Bureau d’étude Nexo (MSUB18), Franck Barreau, Ingénieur Firmware Bureau d’étude Nexo, Maxime Grimonet, Ingénieur Logiciel Bureau d’étude Nexo, Benoît Mouflin, Ingénieur Firmware Bureau d’étude Nexo, Joseph Carcopino, Directeur Bureau d’étude Nexo, Carole Marsaud, Ingénieur d’application Support d’Ingénierie Nexo, Didier Isambard, Ingénieur bureau d’étude Normes et documentation technique Bureau d’étude Nexo, Florian Eustache, Assistant Marketing Département Marketing Nexo, François Deffarges, Directeur Support d’Ingénierie Nexo, Robin Shamsnejad, Ingénieur d’application Support d’Ingénierie Nexo.
Nous n’avons hélas pas pu écouter le M12 lors de ce reportage, mais ne manquerons pas de le faire les prochaines semaines et ajouterons un chapitre avec nos impressions à cette présentation.
Le bien connu projecteur aussi singulier qu’exceptionnel inventé par le célèbre scénographe tchèque Josef Svoboda a été souvent source d’inspiration aussi bien pour les éclairagistes que pour les fabricants de matériel d’éclairage.
Souvent tout un tas d’options ont été imaginées pour apporter des facilités techniques à cet instrument assez spécial et parfois un peu tordu à utiliser. Le concept global a été repris par Briteq pour imaginer un projecteur moderne Le Nonabeam BQ1, avec les caractéristiques actuelles des projecteurs à leds en y apportant certaines nouveautés originales.
Présenté en avant-première lors du dernier Prolight + Sound et sorti récemment, le Nonabeam n’est pas censé se substituer à un Svoboda classique dans le sens où ses caractéristiques de lumière et de gabarit sont différentes. Il en reprend la forme, et globalement les faisceaux très serrés, cette fameuse « herse » de lumière, mais dans un concept à leds qui a d’autres attraits. En termes de dimensions, cet appareil de 16 kg, est plus petit que son ancêtre ADB. Il mesure 58 cm de large contre un bon mètre pour le Svoboda original.
24 Nonabeam BQ-1 commandés en faisceaux en blanc chaud et blanc froid.
Autre différence notoire, il est équipé d’inserts camlock sur le pourtour pour recevoir des omégas et la fixation d’un bracket d’accroche pouvant fournir une multitude d’orientations (ceux qui ont déjà déployé du Svoboda verseront une petite larme quand ils se souviendront de la peine qu’ils ont eue à disposer leurs « SVO » en bricolant avec de l’élingue…). Pour ce qui est de l’accroche, il y a plusieurs solutions possibles.
Déjà l’appareil est livré avec deux systèmes de fixation différents. Le premier est un gros étrier avec lyre orientable et réglable, équipé de deux omégas verrouillables par camlock et qui peut venir se fixer à l’arrière de l’appareil.
La face arrière avec les différentes faces avant, le grand bracket et son étrier.
Le deuxième est une paire de petits omégas libres, toujours avec les verrouillages camlock, sur lesquels on peut simplement fixer un clamp / crochet classique.
Ce deuxième système permet de positionner les omégas dans une multitude de positions, sur le côté de l’appareil, sur le dos à différents endroits, mais également à cheval entre deux appareils assemblés.
Car les Nonabeam BQ-1 sont prévus pour être également utilisés « en ligne », collés les uns aux autres. Latéralement, des petits ergots métalliques assurent un raccordement (non solidaire) assez franc, pour « guider » l’assemblage. A signaler aussi, 6 inserts filetés, sur le dos et sur le côté de l’engin permettent de visser une mécanique qui servira d’accroche. Les nostalgiques, pourront y fixer un œillet à chaque coin pour suspendre leur Nonabeam BQ-1 avec de l’élingue si ça les amuse !
Pour ce qui est de la lumière, le luminaire dispose de deux armes bien distinctes. Les 9 faisceaux très concentrés sont générés chacun par une source led de 60 W (30 W de blanc froid 6000K, et 30 W de blanc chaud 3000K).
Toujours concernant la lumière, la deuxième arme de cet engin se présente sous la forme d’un « fond » lumineux RGB qui habille toute la surface de l’appareil d’une couleur uniforme générée par 72 leds de 1 W. Cette colorisation crée un effet de rétroéclairage derrière les 9 faisceaux concentrés.
Faisceaux avec rétroéclairage RGBSans rétroéclairage RGB
Il est donc possible d’utiliser le Nonabeam BQ-1 comme un projecteur, mais aussi comme un objet scénographique assez singulier, le faisant apparaître lumineux et coloré.
La fonction rétroéclairage seule, sans faisceaux.
La face avant est très modulable. L’appareil est livré avec deux plaques de face avant venant personnaliser son aspect. Conçu de base avec une façade noire, qui laisse cependant passer la lumière de l’effet de colorisation interne, il reçoit soit une plaque blanche translucide, soit une plaque « miroir », qui pour le coup ne laisse plus passer la lumière interne.
Les différentes faces avant livrées avec l’appareil. Elles se glissent très simplement.
L’échange de ces plaques est très simple. Il suffit d’enlever 3 petites vis, et de glisser la plaque dans un rainurage latéral, presque à la manière d’un porte gélatine sur un PC ou une découpe.
Le contrôle de la machine s’effectue en DMX via 3 modes différents : 13, 29, ou 45 canaux. Dans tous les cas, le panneau RGB interne est géré sur un seul module RGB / dimmer / strobe, les autres modes permettent juste de gérer les 9 faisceaux de façon autonome en 2 canaux chacun, un pour le chaud, un pour le froid, pour le mode 29 canaux, et la même chose en 16 bits pour le mode 45 canaux (avec donc 4 canaux par faisceau). Dans tous les modes, une fonction strobe et un canal de macros permettent de générer des effets préprogrammés.
L’adressage et l’accès aux fonctions se font par un petit menu display situé au dos de l’appareil et proposant quantité d’options, à commencer par différentes courbes de dimmer mais également des tas de choses plus avancées comme la possibilité d’ordonner de différentes façons les « pixels » composés par les faisceaux, permettant ainsi un raccordement facile pour réaliser du pixel-mapping avec des rangées ou des groupes de Nonabeam BQ-1.
24 Nonabeam BQ-1 en faisceaux blanc froid avec module interne RGB en rouge.
Question connectique, le panneau arrière dispose d’embases True1 pour l’alimentation, la sortie permettant d’en raccorder plusieurs sur la même alimentation, et de connecteurs entrée/sortie XLR3 et XLR5 pour le DMX.
Cette petite machine tout à fait séduisante et originale offre de nouvelles possibilités de lumière avec un design familier à de nombreux éclairagistes, qui y verront pour certains une version modernisée et non sans un certain intérêt du fameux effet « Svoboda ».
Pour d’autres, il s’agira d’un projecteur aux caractéristiques singulières offrant un nouvel outil dans leur palette de projecteurs.