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Freevox vous propose le Soundcraft Mixing Pro Day

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Découvrez tout l’univers de mixage Soundcraft avec l’initiation aux consoles numériques des séries Vi et Si, et la découverte et manipulation des consoles connectées Ui et du nouveau firmware 3.0 pour la Ui24R.

La Ui24R, une console de mixage et d’enregistrement multipiste en rack dont le soft vient de passer en V3.

Si vous êtes technicien, ingénieur, installateur ou prestataire, profitez d’une journée de formation exceptionnelle et gratuite pour acquérir ou perfectionner vos connaissances des techniques de mixage avec les consoles numériques Soundcraft.

Xavier Poulailleau à gauche et Laurent Delenclos à droite.

Journée qui se tiendra le mardi 19 février dans les locaux de Freevox, 78 allées des Erables, 93420 à Villepinte.

Vous découvrirez aussi le nouveau modèle Vi 1000 ainsi que les consoles connectées de la série Ui en compagnie de Xavier Poulailleau qui animera cette journée. Le repas sera pris en charge.

Pour vous inscrire, cliquez sur le lien ICI.
Vous serez recontacté dans les plus brefs délais. Ne tardez pas, 15 places sont disponibles mais pendant combien de temps ?

Et pour de plus amples renseignements

 

La vidéoprojection dans tous ses états: Les sources solides-LED et lasers 2è partie

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Dans une très large majorité des cas, on n’a pas besoin d’un flux aussi énorme que les 60 000 lumens qu’atteignent les lasers vus dans l’épisode précédent, la moitié, voire le quart, c’est largement suffisant. Revue d’effectifs.

Panasonic Large Venue Projector

De plus, la règlementation concernant l’usage des lasers en public n’est pas favorable à des projecteurs dont émerge directement le faisceau de lasers puissants. Mais les lasers possèdent tout de même un intérêt considérable en vidéoprojection, du fait de leur faisceau nativement parallèle.
Contrairement aux autres sources (lampes à décharge et même LED), la source laser s’utilise sans aucune perte de lumière, et ce, sans requérir d’accessoires comme les réflecteurs nécessitant des réglages précis mais sujets à compromis.

La technologie laser/phosphore

Figure 1b

Le plus souvent, lorsque les fabricants parlent de projecteurs à source laser, il ne s’agit pas de « pure laser », mais d’une architecture dite laser-phosphore, qui inclut une unique source laser bleue, constituée d’un réseau de diodes laser (soit des diodes individuelles groupées dans un montage mécanique qui en assure à la fois le positionnement et l’évacuation des calories dissipées, soit un boîtier spécialement conçu pour recevoir un certain nombre de puces laser bleu, (voir figure1.B). Cette source illumine des phosphores* qui créent les autres primaires.

*Note1 : on rappelle que les phosphores dont il est question n’ont rien à voir avec l’élément chimique 15P du même nom, mais sont des substances minérales composées qui s’illuminent sous l’effet d’une radiation ou d’un faisceau de particules.
Citons par exemple les écrans de tubes cathodiques (lumineux sous l’effet du faisceau d’électrons), le revêtement interne des tubes fluorescents (sous l’effet du rayonnement ultraviolet) et les phosphores des LED blanches (sous l’effet de la lumière bleue ou violette). Les phosphores sont le plus souvent des mélanges complexes issus d’une « cuisine » assez confidentielle.


La primaire bleue est obtenue soit en prélevant une fraction du flux émis par le laser, soit en utilisant une source auxiliaire bleue (par exemple un deuxième laser bleu). Eventuellement, les insuffisances spectrales peuvent être palliées par l’ajout de sources auxiliaires (LED).

Figure 1 : Une roue de phosphore avec son moteur (document Orange Bright Optic Inc.)

On notera que les phosphores sont disposés sur un disque tournant (« phosphor wheel », voir figure 1) intercalé dans le trajet lumineux, de manière à éviter la surchauffe du matériau actif, et qu’il faut même parfois refroidir énergiquement.
Ce disque peut être divisé en plusieurs secteurs renfermant différents phosphores, voire pas du tout de phosphore, de sorte que la technique laser phosphore est particulièrement adaptée aux systèmes de trichromie séquentielle, c’est-à-dire qui n’ont qu’un seul relais optique illuminé successivement dans les trois primaires et modulé de manière synchrone par les signaux vidéo correspondants. On se rappelle qu’une telle configuration a déjà été rencontrée dans les premiers Eidophor couleurs*.

*Note2 : Un système de télévision en couleurs utilisant une telle méthode séquentielle de captation, transmission affichage des primaires avait fait ses preuves dès les années 1940 et avait été proposée très précocement au Mexique et aux Etats-Unis, mais elle a été recalée au profit du système NTSC aux USA du fait de son incompatibilité avec les téléviseurs monochromes (noir & blanc).


Selon les fabricants, le disque de phosphores fonctionne en transmission ou en réflexion. Le système à réflexion est le plus répandu car il causerait moins de pertes de lumière que celui par transmission. Il existe plusieurs technologies de disques de phosphores. Il faut trouver un compromis entre la difficulté de réalisation, la performance (rendement lumineux, colorimétrie, comportement thermique) et la tenue dans le temps (constance du rendement, stabilité de la colorimétrie, résistance aux températures élevées).

Parmi les diverses options, les plus satisfaisantes actuellement en termes de compromis coût/performances semble être les technologies Phosphor-in-Ceramic (PiC) et Phosphor-in-Glass (PiG). Cette dernière, parfois dénommé « glass phosphor », est concoctée en faisant fondre et en recuisant le verre avec des particules microcristallines de phosphore dispersées à l’intérieur du matériau à la pression atmosphérique, à une température inférieure à 800°C.
Cette technique est plus accessible que les autres types de phosphore en verre/céramique, qui nécessitent une pression élevée et des hautes températures (1 200°C et plus). Grâce à sa relative simplicité, le procédé PiG peut être commercialisé assez facilement en gros volumes à faible coût. De plus, les composants PiG peuvent être réalisés avec des formes diverses et, on peut agir sur les coordonnées colorimétriques en modifiant l’épaisseur de différentes couches incluant chacune différents mélanges de phosphores.

Figure2 : Configuration avec roue de phosphore transmissive avec une transparence dans le bleu. C’est la plus simple (appliquée sur des projecteurs LCD – d’après document Sony)

Il existe un grand nombre de configurations qui reflètent les préférences de chaque constructeur, mais aussi l’évolution de la technologie. C’est un sujet en mouvement et le débat est très loin d’être clos.
A titre d’exemples : des configurations laser-phosphore assez simples peuvent convenir aux projecteurs en véritable trichromie (non séquentielle). La plus simple est celle qui utilise une roue de phosphore en transmission, qui présente une émission dans le jaune (rouge + vert) et une certaine transparence dans le bleu.
De cette manière, la fraction du rayonnement laser bleu qui traverse le disque est utilisée pour la primaire bleue du moteur optique (Technologie « True laser » de Sony, voir figure 2).

Figure 3 : configuration avec roue de phosphore réflective réfléchissant aussi ou réémettant du bleu. Cette configuration la plus simple dans le genre réflectif est appliquée sur des projecteurs à trois imageurs LCoS (d’après document Canon).

On se trouve ainsi dans une configuration de source qui est proche de celle d’une LED blanche à phosphore usuelle (sauf que la puce est de type laser et que le phosphore est à distance et tourne au lieu d’être directement collé sur la puce).
Le même stratagème peut être appliqué avec une roue de phosphore jaune fonctionnant en réflexion, si une partie du rayonnement du laser est réfléchie par la roue sans être convertie ou bien convertie en bleu. Le surcroît de complexité est modeste, il suffit juste d’ajouter un miroir semi-transparent pour orienter correctement le faisceau bleu du laser (voir figure 3)

Figure 4 : Si la roue de phosphore ne renvoie pas de bleu, on peut prélever une partie du faisceau du laser et la fusionner au faisceau jaune produit par la roue. Cette configuration est utilisée dans un projecteur D-ILA (d’après document JVC).

Avec des roues de phosphore qui ne réfléchissent ou n’émettent pas de bleu, les choses se compliquent un peu. Deux méthodes permettent d’ajouter du bleu. La première consiste à détourner une fraction de la lumière du laser pour l’ajouter à celle qui est émise par la roue de phosphore (voir figure 4).
Une autre méthode, peut-être un peu plus simple quant à la configuration optique, consiste à ajouter une source de lumière bleue supplémentaire, par exemple une autre diode laser ou une LED (voir figure 5).

Certains projecteurs utilisent des configurations qui sont à cheval entre le laser-phosphore et le laser direct, comme le RB Laser de NEC. Le principe consiste à utiliser deux lasers bleus distincts (comme dans la configuration Epson de la figure 5, à cette différence près que le phosphore de la roue émet du vert pur et non du jaune.

Figure 5 : une autre solution pour avoir du bleu dans le moteur optique lorsque la roue de couleurs n’en renvoie pas consiste à ajouter une source bleue supplémentaire, ici une diode laser. Cette solution plutôt simple s’applique aux projecteurs LCD (d’après document Epson).
Figure 6 : architecture de la source RB Laser de NEC. Les primaires bleue et rouge sont fournies directement par des lasers, seul le vert est obtenu par conversion du rayonnement émis par un laser bleu distinct au moyen d’une roue de phosphore vert. Utilisée avec un moteur optique à 3 matrices de micro-miroirs, cette configuration permet d’atteindre les spécifications DCI (d’après document NEC).

Le rouge est obtenu à l’aide d’un laser rouge (voir figure 6.). Selon le constructeur, cette configuration est capable de reproduire un domaine de couleurs plus large que celles utilisant le rouge produit par un phosphore (le but est d’obtenir une colorimétrie satisfaisant les spécifications pour le cinéma électronique).
Pour sa part, Digital Projection utilise un stratagème similaire avec sa technologie ColorBoost+. Le bleu est fourni par un laser et la roue de phosphore excitée par un second laser bleu est jaune, mais un laser rouge vient améliorer le spectre.

Dans les systèmes à affichage séquentiel des couleurs, la succession des flux lumineux colorés peut se gérer directement à partir de la source. Ainsi, la roue de phosphore est une roue à secteurs.
Cela ne dispense pas d’avoir aussi une roue de couleurs portant des filtres sélectifs. Les deux roues doivent être synchronisées. La structure peut paraître assez compliquée, mais son intérêt réside surtout sur l’économie d’investissement liée à l’obtention des primaires à partir d’un unique émetteur laser et à l’utilisation d’un seul relais optique.

Figure 7 : Architecture laser-phosphore à colorimétrie séquentielle pour projecteur mono-DLP.

Là aussi, plusieurs variantes coexistent, les figures 7 et 8 donnent un exemple d’une réalisation concrète et détaillent son fonctionnement.

En Figure 7, Architecture laser-phosphore à colorimétrie séquentielle pour projecteur mono-DLP, toutes les primaires sont obtenues à partir d’un unique laser bleu et de deux disques tournants. La roue de phosphore et la roue de couleurs (filtres) sont présentées ici dans la position qui donne la primaire bleue directement à partir du laser (chaque roue possède un secteur transparent).
Le secteur jaune de la roue de couleurs correspond au secteur transparent des roues de couleurs associées aux sources à lampe dans les projecteurs à couleur séquentielle. Il est destiné à augmenter la luminosité des images « issues du monde réel », au détriment de la caractéristique de « luminosité des couleurs » (Color Light Output, CLO, voir encadré « Color Brightness and White Brightness. Color Light Output ou Color Brightness » de notre épisode « La vidéoprojection dans tous ses états – Part Two : Spécifier un vidéoprojecteur »). D’après document NEC.

En Figures 8 a-c, les quatre positions des deux roues de la configuration de la figure 11. Le jaune (c) n’est pas à proprement parler une primaire, il sert seulement à renforcer la luminosité des images claires mais peu saturées, plus fréquentes dans les sources réelles que dans les sources de synthèse (graphiques). D’après document NEC.

Figure 8b
Figure 8a

Figure 8d
Figure 8c

Les technologies laser/phosphore hybrides

On l’aura compris, les constructeurs visent toujours plus haut en matière de colorimétrie. Et comme le laisse supposer NEC lorsqu’il évoque son architecture RB Laser, la technologie laser-phosphore classique (avec un phosphore jaune) ne donne pas entière satisfaction en la matière (on pourrait aussi le prévoir en considérant les médiocres performances colorimétriques des LED blanches réalisées avec une puce LED bleue et des phosphores jaunes, sauf que dans ce cas, le but est différent : il s’agit d’obtenir un spectre le plus large et uniforme possible, alors que pour la projection, il faut deux raies – rouge et vert – les plus étroites – monochromatiques- possibles).

Laser et dérives colorimétriques

Figure10 : Dérive thermique du flux des LED de couleurs primaires à courant constant (typique). On notera que chaque couleur dérive de manière différente, et que la plus sensible est la rouge… celle qu’on associe souvent aux laser-phosphore pour compléter leur spectre.

Un phénomène bien connu avec les LED, c’est leur propension à dériver avec l’élévation de température. La longueur d’onde dominante se déplace et l’intensité varie (en général dans le sens de la baisse), et ce, de manière différente selon la couleur de la LED (voir figure 10), ce qui, dans un système trichrome à LED, provoque des dérives colorimétriques, par exemple la variation de la température de couleur du blanc.

En comparaison, les lasers sont d’une stabilité exemplaire. Pourquoi ? D’une part parce que leur longueur d’onde est déterminée par les dimensions géométriques d’une cavité (généralement l’espace compris entre deux miroirs parallèles). Si cette cavité est parfaitement stable, la longueur d’onde n’a pas de raison de changer. Dans les diodes lasers, les miroirs sont souvent constitués d’un empilage de couches très minces réalisées dans le matériau lui-même. Ils sont donc parfaitement fixes par construction (si on fait abstraction d’éventuels phénomènes de dilatation thermique du matériau).

Les propriétés du matériau entre les deux miroirs interviennent aussi dans la résonance de la cavité, et comme il s’agit de semi-conducteurs, on sait qu’ils sont sujets à fortes variations thermiques. Mais en général, les diodes laser sont stabilisées en température (d’où la nécessité d’un refroidissement efficace, en particulier avec les systèmes frigorifiques qui accompagnent les gros projecteurs laser direct). Par ailleurs les alimentations des diodes laser incluent souvent une bouche de rétroaction avec un capteur photoélectrique, réalisant une stabilisation de la puissance optique de sortie. Par conséquent, la stabilité des diodes lasers est pratiquement garantie.

Là où ça se corse, c’est quand les projecteurs mélangent des lasers (par exemple laser-phosphore) avec des LED pour en améliorer le contenu spectral. La dérive des LED étant très largement supérieure à celle des lasers, il est à craindre une variation de la colorimétrie de tels projecteurs, d’une part avec la température (notamment dans la phase d’échauffement après la mise sous tension) et d’autre part au cours du temps. La dérive en intensité peut se compenser par une boucle de rétroaction avec capteur opto (voir figure 9.), mais cette rétroaction est incapable de compenser la dérive de longueur d’onde (qui, certes intervient au second ordre).


Certains fabricants de projecteurs proposent donc des structures de type laser-phosphore « améliorées » dans lesquelles les insuffisances du spectre sont compensées par l’ajout de sources supplémentaires, en l’occurrence des LED. Néanmoins, ce genre de solution pose divers problèmes tels que la différence d’étendue entre les sources laser et LED et surtout les comportements différents vis-à-vis des dérives thermiques et du vieillissement.

Dans la pratique, cela mène à introduire un système de compensation électronique des dérives des LED, ce qui implique que, dans les conditions normales de fonctionnement, les composants ne fonctionnent pas à l’optimum, de manière à préserver l’indispensable marge de dynamique pour la compensation.
A titre d’exemple, la figure 9. présente le dispositif intégré par Panasonic dans son PT-RS470 (mono-DLP « full HD », 3500 lumens) avec sa technologie baptisée Solid Shine.

Figure 9 : configuration hybride laser-phosphore/LED introduite par Panasonic. On notera le capteur en sortie de faisceau, destiné à la compensation électronique de toutes les variations et dérives. Les projecteurs concernés sont à affichage séquentiel des couleurs. Cette fonction est obtenue non pas « mécaniquement » à l’aide d’un disque rotatif, mais électroniquement, par commutation rapide des trois sources (d’après document Panasonic).

La polarisation

Les moteurs optiques utilisant les cristaux liquides nécessitent une lumière polarisée linéairement. Dans certains cas, le polariseur n’est pas intégré aux relais optiques, mais à la source, qui est donc chargée de fournir directement une lumière polarisée de qualité. Avec les sources de type laser, il est possible d’obtenir directement une lumière polarisée. L’un des problèmes des polariseurs est que, s’ils prennent en compte une lumière naturelle (comme une source Xénon ou mercure), la plupart perdent au moins la moitié de la lumière incidente (la polarisation non-utile est bloquée). Il existe des types de polariseurs capables de récupérer la composante perdue, et qui offrent donc un rendement optique proche de 100%. Nous reviendrons ultérieurement sur ce sujet.

Conclusions

Avec les sources les plus récentes, les chiffres de flux des projecteurs s’envolent et atteignent des sommets. Des flux de 10 000 à 15 000 lumens ne sont plus rares et plusieurs modèles sur le marché dépassent largement les 50 000 lumens. Même si la vision de volumineux systèmes de réfrigération et d’une grande baie externe autour des projecteurs les plus puissants n’est pas sans nous rappeler l’épopée héroïque du Titus, au niveau des performances, nous sommes dans un autre monde !

On ne peut pas ignorer le sens de l’histoire : les sources « solides » gagnent du terrain et sont indiscutablement l’avenir (les LED semblent déjà hors course dans cette application). Un avantage supplémentaire est que la source comprenant habituellement une multitude de puces laser (souvent plusieurs dizaines), la défaillance d’une puce ne se traduit que par une faible perte de flux et, à la limite, passe totalement inaperçue).
La seule réticence qu’on peut avoir vis-à-vis de cette technologie, c’est l’équation économique, qui reste partiellement en faveur des solutions à lampe, face au prix exorbitant des solutions laser les plus performantes. Mais le laser est un semi-conducteur, et il est donc sous l’influence de la loi de Moore. C’est donc l’affaire de quelques années avant qu’on ne discute plus des mérites relatifs des deux filières, au moins dans les applications professionnelles.

On ajoutera à cela deux arguments environnementaux : d’une part un rendement énergétique supérieur des lasers et d’autre part l’absence totale de mercure. Outre les avantages purement techniques, l’écoconception pourrait bien influencer de manière décisive la bataille des sources !

La suite … Dans le prochain épisode, nous verrons comment l’image est formée dans les vidéoprojecteurs modernes, en commençant par la technologie LCD.

Et avec les épisodes précédents :

Neumann présente NDH 20, son premier casque studio

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On ne présente plus Neumann. Ses micros depuis toujours et ses enceintes depuis la prise de contrôle de KH, font référence. Place aujourd’hui à leur premier casque d’écoute, le NDH 20, forcément studio, très bien fini et présenté lors du dernier NAMM.

Casque de haute qualité (on attend un modèle de test pour se prononcer plus avant NDR) le NDH 20 est un modèle fermé circum aural combinant isolation aux bruits extérieurs avec une restitution naturelle et piquée digne de ce qu’on attend d’une marque comme Neumann.
Il est donc clairement positionné comme casque références apte pour éditer et mixer y compris dans des ambiances bruyantes.

Wolfgang Fraissinet

Wolfgang Fraissinet, President de Neumann explique: “Contrairement à de nombreux autres casques d’écoute fermés le NDH 20 est aussi conçu pour mixer. Sa réponse très droite et son image stéréo précise permettent de travailler sereinement avec une pleine compatibilité avec des écoutes studio. Le NDH 20 c’est un casque professionnel au rendu fiable où que vous soyez. »

Le NDH 20 dispose de transducteurs de 38 mm conçus spécifiquement pour ce modèle et dont les puissants aimants au néodyme garantissent une sensibilité élevée et une distorsion très basse. Il n’est donc pas nécessaire de disposer d’un ampli dédié, il marche aussi bien connecté aux sorties casque des ordinateurs.

Il est assemblé aux standards Neumann : l’arceau est réalisé en acier élastique alors que les caches extérieurs des écouteurs sont réalisés en aluminium. Des coussinets larges, confortables et à mémoire de forme rendent le port du NDH 20 agréable y compris sur de longues périodes sans fatigue. Pour en faciliter le transport, il se replie sur lui même.

Livré avec deux cordons, lisse et torsadé, le NDH 20 dispose d’un connecteur facilitant leur remplacement.
Comme de nombreux autres casques, le NDH 20 se transporte facilement replié dans son pochon.

Dans l’attente de l’écouter, sans doute à l’ISE ou à PL+S, nous avons trouvé quelques chiffres qui en disent long sur le positionnement qualitatif de ce casque.

Pour plus d’informations sur le site Neumann

 

Le MagicPanel-602 brille avec Shania Twain

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Shania Twain, chanteuse canadienne, auteur et reine de la country pop, a repris la route en 2018 pour sa tournée très attendue intitulée “Shania Now”. Shania Twain a séduit le public en Amérique du Nord et en Europe cet été et cet automne avec un spectacle scénique surprenant et en constante évolution utilisant une centaine de MagicPanel-602 Ayrton.

Le directeur artistique et concepteur lumière Rob Sinclair ainsi que le directeur lumière Michael Straun savaient ce dont ils avaient besoin pour obtenir les graphismes époustouflants de ce spectacle utilisant cinq larges cubes vidéo à leds mobiles et surmontés de plateformes pour les danseurs.
« Shania voulait un spectacle rapide, une scénographie mobile et en constante évolution. La scène, la position des cubes et des membres du groupe devaient changer constamment, précise Rob Sinclair. Nous avions donc besoin de sources à face carrée pour prolonger ces fameux cubes vidéo et les MagicPanel étaient un choix idéal. »

C’est avec intelligence et créativité que Rob Sinclair a utilisé 100 MagicPanel-602. Il les a installés dans cinq modules situés au-dessus de la scène. Chacun comprenait 20 projecteurs arrangés en matrices de 5 x 4. Ces modules étaient parfaitement adaptés aux cubes vidéo suspendus à l’arrière sur des treuils.
Les cubes vidéo ont transporté des chanteurs des danseurs, le batteur et d’autres membres du groupe et pouvaient être déployés à différentes hauteurs tout au long du concert pour ajouter du spectacle. Les pods supportant les MagicPanel pouvaient également se déplacer verticalement et être orientés de différentes façons afin d’offrir encore une multitude de combinaisons scéniques.

La face carrée du MagicPanel-602 avec sa matrice de 36 sources à led en 6×6 était en parfaite adéquation avec les lignes géométriques de ces cubes vidéo ce qui laissait à Rob Sinclair une grande latitude de possibilités pour travailler. « Ils parlent le même langage » nous confirme-t-il. Les MagicPanel-602 étaient utilisés pour créer des fonds colorés, mettant en valeur la profondeur et l’intensité de leurs couleurs.

Michael Straun ajoute : « Nous sommes en mesure d’utiliser les pods comme de grosses lumières spectaculaires. En surplombant la scène, ils ajoutent une dimension à la scénographie. Les projecteurs Ayrton nous apportent le design carré dont nous avions besoin et nous utilisons pleinement le contrôle individuel de leurs pixels. Cela permet de créer des formes carrées bien délimitées, ou bien des cercles, des nuances de couleurs et des effets de scintillement.
En fonction de leur disposition, les pods peuvent ajouter une structure linéaire très forte à l’architecture ou au contraire un aspect désordonné. Les seules fonctions que nous n’utilisons pas sur ce spectacle sont le pan/tilt continu du projecteur. Nous utilisons une GrandMa2 pour les programmer et les contrôler avec des nodes 8 sorties installés sur les pods. »

Quand nous leur avons demandé comment s’était passé la tournée avec ces appareils, Michael Straun nous a expliqué qu’ils ont mis en place un système pour accélérer les montages et démontages : « Les pods contiennent les MagicPanel. Pour le fret, ils se séparent en deux parties sur des chariots pour rouler jusqu’aux camions. Il faut simplement veiller à ce que les MagicPanel soient installés bien droits pour ne pas les dérégler. Grâce à ce système, nous récupérons beaucoup de lumière sur le rig et cela très efficacement et rapidement. »

Rob Sinclair et Michael Straun ont été rejoints sur la tournée Shania Now par le directeur de production Joel Eriksson, le programmeur lumière Andre Petrus et le chef d’équipe Mike Hosp. Shania Now est la quatrième tournée de concerts de promotion du cinquième album studio “Now” (sorti en 2017). C’est un show haut en couleur et en lumières qui a démarré en mai 2018.
Les projecteurs Ayrton ont bénéficié d’une belle exposition avec 46 spectacles en Arena pour l’Amérique du Nord, 1 en Amérique du Sud, 18 en Europe et 12 en Océanie. La dernière partie en Australie et en Nouvelle-Zélande s’est terminée en décembre 2018.

Plus d’informations sur la gamme Ayrton en visitant le site Axente et sur le site Ayrton

 

Fred Foster, PDG d’ETC, nous a quittés

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Fred Foster, cofondateur et PDG d’ETC, est décédé le 8 février à Middleton aux USA. Il avait 61 ans. Foster était un visionnaire, un pionnier et un modèle.
Il a su générer une culture familiale de soutien et d’encouragement au sein de l’entreprise ETC avec sa volonté de créer un environnement complètement centré sur l’humain.
Il est difficile de décrire avec des mots quel plaisir c’était de travailler pour et avec un dirigeant aussi motivant.

L’une des plus grandes qualités de Fred Foster était sa capacité à rassembler autour d’un objectif ou d’une vision. Qu’il s’agisse d’une nouvelle technologie de produit, de la conception d’un stand pour un salon ou d’un espace de réunion pour les salariés d’ETC, il était perpétuellement occupé à créer, fabriquer et donner. Ses idées n’avaient pas de limites et son cœur était plus grand encore.

Fred Foster est crédité d’innombrables contributions à l’industrie, allant des innovations de produits aux programmes de partage de connaissances et de formations gratuites destinés aux étudiants. Sa philanthropie a été honorée à plusieurs reprises et cela par un certain nombre d’organisations caritatives.

Ayant annoncé son diagnostic de cancer à l’été 2015, il a suivi un traitement intensif pour prolonger sa vie. Fred Foster est décédé paisiblement, entouré de sa fille, Kate Foster, son fils James Foster, et sa femme, Susan Foster, eux-mêmes employés d’ETC.

Vous pourrez trouver plus d’informations sur Fred Foster sa vie et sa générosité sur le site ETC

Martin Era 300 Profile: un air de famille

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Lancé sur le stand Harman (logique de groupe oblige) du salon ISE à Amsterdam il y a quelques jours, la nouvelle lyre compacte Martin comble un manque dans la gamme du constructeur Danois.
En effet, le parc mondial très fourni en MAC 250, datant de la période dorée où ce spot avait complété le légendaire MAC 500 n’a pas vraiment eu de successeur chez Martin avec un tel niveau de popularité, même si le Mac 250 Entour, avec son look caractéristique, a connu une jolie carrière quelque temps après.

Au centre, entre le Mac Allure Profile et les découpes ELP, le nouveau spot Era Profile Martin.

Remplacer le MAC 250

Du coup, le Era 300 permet de passer à la technologie led pour celles et ceux qui veulent un Spot compact pour remplacer le MAC 250, avec plus de fonctions, tout en restant sous la barre des 4 000 €.

Era Profile, 260 W de leds blanches, CMY, presque 10 000 lumens et des gobos empruntés au Viper : un petit spot vitaminé.

La gamme de têtes mobiles à source led se structure désormais chez Martin en trois étages. La Mac Encore, déclinée désormais en Spot à découpe et Wash, occupe solidement le haut de la pyramide.
Le Mac Allure, bientôt disponible (quelques semaines) dans sa version définitive, propose un concept très original dans son faisceau à 7 segments. Enfin, pour les usages les plus courants en petit calibre, le Era 300 Spot répondra aux usages de proximité les plus courants.

Fonctions et compromis

Jugez-en plutôt : module led 260 W en blanc 6.500K, roue de 7 gobos rotatifs et indexables avec effet Shake, deuxième roue de 9 gobos fixes, trichromie (encore une évolution par rapport aux MAC 250) mais avec roue de 9 couleurs en sus, iris, prisme rotatif à 3 facettes.
Pour rester dans des comparaisons entre ancien monde et nouveau modèle, comme on dit, il est à noter que, sous le même format que son ancêtre si répandu, son flux taquine les 10 000 lumens.
Au niveau des fonctions, le zoom est aussi un plus, même s’il est limité sur une plage un peu courte de 13° à 28°, on voit là le compromis optimisation du flux/qualité/prix. De même, l’IRC de 70 destine clairement ce modèle à un usage scénique Show-Biz ou de l’animation lumineuse de niveau professionnel.

Combinaisons graphiques similaires

Point fort final du Era 300 Spot, là où l’éclairagiste habitué aux gros calibres va retrouver ses petits, c’est dans le choix des gobos fortement hérités du Viper. Du coup, les conceptions scéniques à puissances de faisceaux multiples mais à combinaisons graphiques ou volumétriques similaires vont pouvoir s’envisager aisément.

Ce modèle est annoncé comme disponible courant 2e trimestre 2019.

Plus d’infos sur le site Algam Entreprises et sur le site Martin

 

Powersoft lance Mover à l’ISE 2019. Préparez-vous à vibrer

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Powersoft démontre une fois encore son savoir faire dans l’exploitation de la puissance de ses amplis avec Mover, un tout nouvel actuateur tiré du M-Force, aussi petit que puissant, existant en deux modèles et prévu pour délivrer des sensations sonores inédites.
Conçu pour être exploité dans des cinémas, des parcs à thème ou des salles de spectacles, mais aussi dans des utilisations sortant du « simple » cadre de l’Entertainment, Mover permet au public de ressentir le son par le biais des vibrations qu’il engendre dans l’environnement proche de ce dernier et qui, une fois captées par le corps humain, sont interprétées par le cerveau comme étant des sonorités à part entière.

Mover capitalise sur le savoir faire du fabricant florentin dans la technique de l’actuateur où la bobine est fixe et c’est l’aimant mobile qui vole et répercute la puissance engendrée par son mouvement au travers d’un axe en nylon à tout type de charge, cône ou mur, l’inverse de ce qui se produit dans un haut-parleur.

Le premier moteur linéaire Powersoft appelé M-Force ici présenté en version 01 dans son saladier et avec une des membranes, un montage complet et prêt à l’emploi avec son contrôleur amplifié spécifique, le M-Drive.

La solidité et la puissance de ce montage ont poussé Powersoft à en décliner cette nouvelle version. Mover se révèle plus précis, puissant et offrant un meilleur rendement que ce qui existe sur le marché. Pour info, cette technique du moteur linéaire est née en 2013 et a donné naissance au système M-Force et les nombreux subs qui en sont équipés.

Mover existe en deux versions distinctes : Direct Drive et Inertial Drive

Mover Direct Drive reconnaissable à son piston prêt à être solidement boulonné à la matière qu’il va transformer en membrane, voire en tremplin vu son débattement.

Direct Drive, est conçu pour mettre en mouvement tout objet, l’actuateur étant quant à lui solidement ancré à une base immobile (et résistante!) En plus d’exciter la surface en contact avec Mover, ce dernier est capable d’excursions de l’ordre de ± 15 mm. Cette caractéristique facilite l’obtention de sensations telles qu’une chute ou des sauts ce qui ravira les créateurs de programmes audiovisuels en 3D.

Mover Inertial Drive. Le piston laisse place à 4 fixations le rendant solidaire de la surface à exciter par inertie.

La version Inertial Drive est conçue pour être directement fixée à la surface à faire vibrer ou à transformer en très grande « membrane ». La puissance et capacité à descendre très bas en fréquence du Mover-Inertial Drive vont lui permettre de délivrer suffisamment d’énergie pour apporter un surplus de sensations et de basses fréquences.

Une vue du bornier à l’arrière de ce rendering d’un Mover Direct Drive. Il faudra veiller à laisser ces borniers accessibles et bloquer les vis de serrage avec de la résine ;0)

Mover existe en version basse impédance ou bien 100 Volt et peut être utilisé au mieux de ses possibilités avec les amplificateurs de la marque pour lesquels Powersoft a développé un firmware spécifique ou bien avec M-Drive, le module ampli du M-Force qui peut en alimenter jusqu’à 24 ! Un générateur de sub-harmoniques a notamment été ajouté afin de transposer vers le bas les fréquences basses présentes dans le signal d’excitation et être ainsi en mesure d’atteindre la limite basse allant jusqu’au courant continu avec une qualité de rendu inédite.

La présentation officielle de Mover a eu lieu sur le stand de Powersoft Y195 Hall 7, le mardi 5 février à 15:30. Il a été possible de tester Mover à l’aide d’un contenu VR à 360° sur un podium en bois spécialement équipé. On l’a fait et c’est génial. Un seul module permet déjà d’avoir des sensations très, très convaincantes.

On reviendra longuement sur Mover les jours prochains grâce à une longue interview de Claudio Lastrucci, le responsable de la R&D de Powersoft et l’âme créatrice de la société florentine.

D’autres informations sur le site Powersoft

dBTechnologies présente au NAMM le line-array VIO L208

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Le VIO L208 tel que présenté au dernier PL+S. Le ratio têtes/subs est de 2/1 en standard mais peut monter jusqu’à 1,5/1 en cas de gros besoins de contour.

Nous l’avions découvert et écouté au PL+S 2018. Le VIO L208 a été présenté au marché américain lors du NAMM 2019 par dBTechnologies, une société italienne carrée, innovante et au positionnement abordable.
Revenons sur ce système amplifié et son sub S118R.

Filiale via sa maison même AEB Industriale de RCF, désormais un groupe de taille européenne, dBTechnologies fabrique depuis 1990 en totale autonomie, des enceintes malines et de plus en plus professionnelles dans la campagne de Bologne.
Le premier Line-array amplifié date de 2006 et le premier module ampli maison appelé Digipro nait deux ans plus tard. Désormais ce sont 100 collaborateurs qui pensent, fabriquent et commercialisent la marque en faisant appel aux meilleurs facteurs de transducteurs transalpins et pas que RCF, qu’on se le dise !

Le VIO L208 est le plus petit modèle de la série de line-arrays VIO qui comporte aussi un 12” et un 10”. Léger avec 18 kg seulement malgré une ébénisterie en bois, un processing FIR et une bi-amplification embarquée délivrant un total de 900 W RMS, ce deux fois 8” et moteur 3” à gorge 1,4” est capable de générer 134 dB et permet de constituer un système plug and play cohérent et très rapide à déployer. La bande passante à -3 dB s’étend de 85 Hz à 18 kHz.

Intéressante une fois mise à nu, la face avant démontre le savoir faire du fabricant et son approche conceptuelle et par la suite industrielle lui permettant de garantir un très bon fonctionnement tout en optimisant les coûts. La cohésion et le raccordement entre les trois transducteurs mais aussi le guidage du haut du spectre, sont garantis par une unique pièce métallique traversant les 70 cm de la face avant.

Le L208 sans sa grille avant. On devine les deux 8”.

La face arrière comporte le pack ampli Digipro et ses entrées malheureusement uniquement analogiques avec un convertisseur 44/24, et dispose d’un cache étanche protégeant l’électronique et les ports d’entrée de la pluie. L’alimentation à découpage accepte tout type de secteur et deux Powercon facilitent le pontage de plusieurs boîtes sur une même ligne secteur.

A l’arrière de la L 208, l’ensemble de ports et de rotatifs permettants de l’employer sans RDNet. Des tables tout à droite rappellent les réglages.
Le module ampli à proprement parler avec ses deux Powercon. Les deux panneaux électroniques sont protégés par un tissu hydroguge visible à droite.

L’utilisation des L208 se fait à deux niveaux. Soit manuelle via trois codeurs sur le dos ampli (nombre de boîtes, compensation HF et atténuation d’entrée) ou bien grâce à RDNet avec une prise en main à distance.

Pump that bass !

Le sub qui accompagne cette tête est le S118R, R pour reflex. Il existe aussi une version passe-bande appelée simplement S118. Un seul haut-parleur de 18” à bobine 4” bénéficie des 1600 W RMS du module ampli Digipro de 4è génération avec PFC, processing 32 bit et conversion 96/24 sur lequel il est possible d’ajouter un module Dante optionnel.

18” pour la membrane, 4” pour la bobine, une charge reflex, les bonnes vieilles recettes pour avoir tout le grave nécessaire dans les deux premières octaves.

Le filtrage à 24 dB/oct va de 60 à 110 Hz et il est possible d’avoir jusqu’à 9.9 msec de délai par incréments d’un dixième de milliseconde par les commandes en face arrière ou bien jusqu’à 62 msec via RDNet. Une touche enclenche le mode cardio. La bande passante atteint 35 Hz à -6 dB et 32 à -10 dB. Le SPL max est de 139 dB.

Avec son poids de 47 kg ampli et ferrures d’accroche incluses, le S118R est bien placé sur le marché où nombre de fabricants proposent ce format simple 18” pour sa facilité à composer des colonnes accrochées ou à prendre tout format au sol. Ce sub peut enfin servir de relai pour alimenter les têtes en signal audio du Dante.

Nous avons écouté le couple L208 et S118R dans l’esplanade de Francfort il y a quelques mois et nous en sommes ressortis convaincus.
Tenez, cliquez ici pour retrouver nos impressions.

La zone d’écoute limitée à 95 dBA de Francfort. Le logo RCF matérialise le podium mobile avec les deux structures de part et d’autres qui portent les huit L 209 par côté.

Parfait petit système pour débuter, pour compléter un parc de grande marque pour traiter les opérations où l’on ne demande que des décibels de qualité ou enfin pour apporter aux intégrateurs une seconde solution nettement plus accessible, le couple L208 et S118R constitue une bonne affaire ce qui, en ces temps où la concurrence est rude, ne devrait pas laisser grand monde indifférent.
C’est même peu de le dire puisque 4 modèles de chez dBTechnologies viennent d’être récompensés au NAMM au Readers’ Choice Awards 2019 dont, justement, les L208. Champagne ou Spumante si vous préférez !

Pour plus de précisions :

Après le NAMM, Adamson présente à l’ISE sa nouvelle série amplifiée CS et deux nouveaux modèles de IS.

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Après le NAMM, Adamson présente à l’ISE sa nouvelle série amplifiée CS et deux nouveaux modèles de IS. 3 nouveautés vous attendent chez Adamson à l’ISE 2019 : deux nouvelles boîtes d’installation de la série IS, la IS10n en version 80° et la IS7px, la 7 en point source, mais surtout la première CS avec l’électronique tant attendue et prête pour le Milan. Show devant !

On a compris qu’Adamson est passé à la vitesse supérieure l’année passée avec la mise en route des nouvelles lignes d’assemblage et le renforcement de sa R&D. Cette fois c’est parti, trois nouveautés sont dévoilées à Amsterdam, même si une a été montrée il y a quelques jours au NAMM.
Toutes trois sont basées sur la série S en deux voies, le cheval de bataille de la marque de Port Perry qui a si bien poussé vers la retraite les SpekTrix et autres Metrix.

Star du fabricant canadien (Stand 7-C235) et grande nouveauté pour cette édition 2019 de l’ISE, la CS7p est la première enceinte active point source acceptant un flux Milan et est le porte drapeau d’une famille d’enceintes embarquant une amplification classe D, le processing et l’entrée AVB d’Adamson.

« Nous avons investi massivement dans la R&D et la fabrication pour faire en sorte que les idées innovantes de Brock Adamson, notamment dans le domaine numérique, se transforment en réalité, » commente Marc Bertrand, le nouveau Directeur Général d’Adamson.


Marc Bertrand

«La série CS représente notre réponse au besoin de convergence technique et de simplicité d’emploi illustré par notre contribution à l’Alliance Avnu sur le protocole Milan. Enfin les nouveautés de la série IS en annoncent bien d’autres courant 2019 et au-delà.»

La série CS s’appuie sur les qualités électroacoustiques reconnues de la série de Touring S et de celles d’installation IS. Le premier modèle présenté, le CS7p a fait ses preuves en tant que moniteur de proximité au cours de la tournée américaine de Drake et Migos.

Cette enceinte dispose d’une technologie AVB redondante basée sur le protocole réseau Milan, avec la possibilité de chaîner des flux en plus d’avoir une entrée/sortie analogique sur port XLR.
Acoustiquement la CS7p embarque une paire de HP à membrane Kevlar et aimant au néodyme de 7” et un moteur de 3” chargé par un guide d’onde pivotable de 70° x 40°. L’arrangement dipolaire garantit une réponse polaire stable et cette boîte peut être appairée pour élargir la couverture horizontale et augmenter le SPL dans le grave.

Benoit Cabot

Le principe de fonctionnement en blocs de la gamme CS, qui va connaître de nouveaux modèles très prochainement, simplifie beaucoup son déploiement en éliminant toute complexité dans l’infrastructure réseau, » nous explique Benoit Cabot, le directeur R&D d’Adamson. « Et bien entendu ces avancées techniques apportent une qualité audio nouvelle et une qualité tout court qui va encore renforcer le succès des séries S et IS. »

La nouvelle IS10n est une S10n mais dédiée à l’installation. Elle reprend les mêmes transducteurs que sa cousine dévolue au Touring soit deux ND10-LM pour le bas médium (2 x 16 ohms) et un moteur NH4TA2 à gorge de 1,5” (impédance de 8 ohms).

La S10n en version installation : la IS10n

La couverture est limité à 80° latéraux et 10° verticaux avec une présence de l’aigu importante au lointain. Bien sûr le principe de sommation contrôlée CST fait la chasse à l’excès de bas médium associé généralement aux line-arrays 2 voies.

La IS7px : Petite, passive et probablement très proche de la version active CS.

La IS7px est une enceinte passive, point source et pleine bande équipée avec deux ND7-LM16 pour le bas et un moteur NH3-8 1,4”. Son impédance est de 6 ohms. Le guide d’onde génère un rendu sphéroïdal de 70° x 40° et peut pivoter de 90°.
Son design garantit une balance tonale régulière en sortie de la zone de couverture ce qui permet un rendu naturel sans aucune bosse ou interférence.

Les ébénisteries des IS10n et IS7px sont faites de multiplis de bouleau de qualité marine ainsi que d’aluminium et d’acier de qualité aéronautique. La connectique est constituée de deux Speakon NL4 (IS10n and IS7px) ou de borniers (IS10nb and IS7pbx).
Une grande quantité de combinaisons d’accroche rendent ces deux enceintes très simples à intégrer.

Ces trois nouveaux modèles sont livrables dès maintenant et vont être en démo avec quelques autres « hits » de la marque au cours de l’ISE 2019 sur le stand Adamson 7-C235.

Et d’autres informations on the Adamson Website

 

L-Acoustics dévoile X4i à l’ISE 2019

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L-Acoustics dévoile à l’ISE d’Amsterdam du 5 au 8 février 2018, X4i, la plus petite enceinte de la gamme X avec un transducteur coaxial d’environ 4 pouces, et surtout l’enceinte la plus petite jamais fabriquée à Marcoussis.
Plus petite enceinte de la gamme coaxiale X, X4i est conçue pour offrir des performances de premier plan aux intégrateurs en quête d’un produit résistant à l’humidité et facile à placer dans les lieux et pour les usages les plus variés.

Mesurant 10 centimètres par côté et pesant moins d’un kg, elle n’en est pas moins puissante et surtout extrêmement discrète, traitée contre l’humidité et prête à se cacher partout tout en délivrant un son faisant honneur à la marque.

X4i est conçue pour compléter la diffusion de systèmes tels que ARCS ou Kiva avec la même signature sonore et dans des lieux aussi variés que nombreux.
Elle peut prendre facilement place dans les murs, sous les balcons, le long des nez de scène, bref, partout où elle trouvera une toute petite place.
Cette enceinte peut aussi facilement reproduire les voix dans des salles de conférence, des musées, des expositions ou tout autre lieu.

Le compagnon basse fréquence de X4i, Syva Low et son 12” tiré du 18” équipant KS28.

Complétée dans le bas du spectre par Syva Sub, X4i constitue une solution idéale et discrète pour diffuser en salle ou en extérieur de la musique d’ambiance dans des restaurants, bars, hôtels et magasins.
Équipée enfin d’une plaque arrière venant sceller la connectique, X4i est certifiée IP55 ce qui lui garantit un fonctionnement optimum dans des conditions climatiques dégradées. Disposant d’une patte facilitant son montage, X4i offre aux intégrateurs une flexibilité, une discrétion et une qualité de rendu inédite.

On pensait que 5XT était déjà petite, appréciez les cotes de X4i, coaxiale comme elle mais encore plus discrète.

Jeff Rocha, directeur produit L-Acoustics conclut par ces mots :

« Nous avons conçu X4i afin d’en faire l’enceinte la plus utile, flexible et polyvalente dans le milieu architectural tout en préservant le son L-Acoustics. X4i est littéralement la réponse idéale aux besoins du monde de l’intégration. »

Les livraisons de X4i commenceront en mars. Pour voir cette enceinte et rencontrer les équipes qui l’ont conçue, rendez-vous sur le stand L-Acoustics 7-X230 du 5 au 8 février.


Et d’autres informations sur le site L-Acoustics

Amadeus et Jean Nouvel dévoilent la Philharmonia Mini

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Amadeus, concepteur et fabricant renommé de produits audio professionnels haut de gamme et Jean Nouvel, sans conteste le plus important et le plus original architecte contemporain français,ont dévoilé une nouvelle enceinte acoustique de prestige, la Philharmonia Mini.

Cette nouvelle enceinte de référence est la naturelle continuation de la Philharmonia – enceinte de monitoring de très haute définition initialement conçue pour les studios de mixage et de mastering de la Philharmonie de Paris en 2015 par Amadeus et Jean Nouvel.

« La philosophie sonore de la Philharmonia Mini est héritée du model originel, Philharmonia, qui a été notre référence ultime tout au long du processus de développement, » évoque Michel Deluc, co-fondateur de la marque Amadeus et Directeur de la Recherche et du Développement.

Cette nouvelle enceinte puise sa légitimité dans le digne héritage acquis par Amadeus au sein du monde professionnel durant ces trente dernières années. Amadeus compte parmi ses utilisateurs les plus grands ingénieurs du son, mixeurs et producteurs nationaux ou internationaux.

Trois Philharmonia avec leur Lawo MC²56 dans les studios de la Philharmonie de Paris

« La Philharmonia originelle, née en 2015 de notre collaboration avec Jean Nouvel et la Philharmonie de Paris, a su émouvoir, charmer, étonner et questionner nombre de mélomanes au cours de ces dernières années, » évoque Gaëtan Byk, Directeur Marketing de la marque Amadeus.

« La Philharmonia Mini est une forme de réponse par Amadeus et Jean Nouvel à plusieurs requêtes émanant de nos clients et utilisateurs issus du monde consumer. Prolonger la marque et donc la gamme Philharmonia était nécessaire.
Il nous fallait proposer une version plus compacte, plus discrète et abordable , et surtout non amplifiée, intégrant de fait une section de filtrage passive de très haute qualité, et le tout sans dénaturer la forme, la finition et la technique de construction imaginée par Jean Nouvel, » poursuit Gaëtan Byk.

La Philharmonia Mini et son pied, totalement indissociable de l’enceinte, mais la prolongeant magnifiquement.

« Le fait d’être en passif favorise par ailleurs l’emploi d’une multitude de périphériques (lecteurs, convertisseurs, processeurs, préamplificateurs, amplificateurs…) parfaitement complémentaires et non propriétaires, » précise Michel Deluc.

La Philharmonia Mini adopte une structure courbe, conçue au moyen de 288 strates de bois collées puis assemblées par indexation, offrant une forme à la fois simple et complexe, hors du temps et des styles.

Chaque Philharmonia Mini se compose en réalité de deux sous-ensembles, à savoir un piètement dit ‘électronique’ contenant les composants passifs haut de gamme du filtre déporté et posée dessus, l’enceinte à proprement parler et embarquant deux transducteurs. Cette dernière affiche une hauteur de 432 millimètres pour une profondeur de 353 millimètres. Chaque système, pied plus enceinte, est conçu au moyen de feuilles de bouleaux scandinaves et affiche une hauteur totale de 123 centimètres.

Une vue de l’évent laminaire à l’arrière des enceintes.

La forme courbe de son ébénisterie débouche à l’arrière sur un évent laminaire hybride unique en son genre, à terminaison progressive. Sculpté dans la matière sur toute la hauteur du système, son évent à très basse vélocité induit une linéarité optimum et une distorsion minimum, pour une réponse étendue à 44 Hz (-6 dB) sans aucune correction additionnelle.

« La technique de construction propre aux systèmes Philharmonia favorise la neutralisation des ondes stationnaires, affectant la clarté et la définition des fréquences les plus basses, à travers une structure interne extrêmement complexe réalisée au moyen de panneaux entrecroisés, placés sur deux plans perpendiculaires, chacun formant de multiples résonateurs accordés » évoque Michel Deluc.

La Philharmonia Mini reprend le transducteur hautes fréquences à dôme en soie de 28 millimètres de diamètre issu de la Philharmonia originelle. Ce transducteur est chargé par un nouveau pavillon circulaire en bois, taillé dans la matière, favorisant un contrôle de la dispersion spatiale exceptionnel.

Le dôme en soie et son amorce de pavillon en composite.

Un soin très particulier a été apporté aux premiers millimètres de ce pavillon. Afin de garantir une parfaite précision, cette amorce a été réalisée en Corian ; matériau composite constitué pour partie de charges minérales et de résine acrylique. La Philharmonia Mini accueille un nouveau transducteur basses fréquences de 170 mm de Ø.

Le piètement de la Philharmonia Mini embarque le système de filtrage électronique passif, encapsulé en partie basse afin de minimiser les rayonnements et les perturbations électromagnétique et laisser le meilleur volume de charge au HP de grave. Il associe un ensemble de composants de grande qualité, finement sélectionnés, écoutés et combinés, offrant une transparence et une dynamique exceptionnelles

Une vue de détail du montage des strates de bois via des tourillons.

« Parvenir à une réponse en fréquence aussi linéaire, sans aucun composant actif ou correction numérique additionnelle a impliqué un travail édifiant quant à la conception de la structure interne du système, de son évent, de son accord et enfin de son pavillon à exponentielle rapide, » évoque Michel Deluc.

« La conception du filtre électronique est inspiré de la philosophie du système. Minimaliste, il repose en effet sur une subtile combinaison de deux ordres, induisant une sommation de phase absolument parfaite entre les deux transducteurs et une réponse impulsionnelle exceptionnelle, » conclut Michel Deluc.

La face arrière du piètement électronique intègre une paire de borniers développés par le fabricant japonais FURUTECH. Le connecteur FT-816 (R) associe un boitier recouvert de fibre de carbone inoxydable, à des conducteurs en cuivre pur, plaqués de rhodium, pour une impédance propre minimale.

Spécifications :

  • Transducer (HF): Ø 28 mm soft dome
  • Transducer (LMF): Ø 170 mm bass driver
  • Recommended Power: 50 – 300W/8Ω
  • Amplitude linearity (±2dB): 54 Hz – 22 kHz
  • Cut-off frequency (-6dB): 44 Hz
  • Peak SPL 1-meter (Pair, IEC Short Term): 118 dB peak
  • Peak SPL 1-meter (IEC Short Term): 112 dB peak
  • Sensitivity (2.83V/1m): 90 dB

Pour toutes informations ou pour une écoute, contactez Amadeus à [email protected] ou visitez le site Web Philarmonia Paris

Et vous pourrez visiter Amadeus à l’ISE sur le stand 5-W88

L’Opium club de Toulouse mise sur les line-array VA 8 de LD Systems

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Situé en plein coeur de Toulouse depuis 2011, l’Opium est la référence EDM de la région. Afin de satisfaire les DJ internationaux invités, l’Opium a investi dans un nouveau système line-array VA 8 de LD Systems conçu et intégré par D-Pulp Event.

Le système conçu par l’intégrateur français D-Pulp Event et installé en septembre 2018 comprend quatre enceintes VA 8 par côté, des double 8” et deux moteurs 1,35” par boîte, accrochées de part et d’autre de la régie DJ.
Et renforcées par 4 subs V 215 SUB équipés de 2 × 15” chargés en bass-reflex et placés au sol. L’ensemble est drivé et amplifié par trois contrôleurs 4 canaux DSP 45 K développant chacun 4 fois 1200 watts sous 4 ohms.

Un son de qualité pour les meilleurs DJ

Julien Barichard, directeur général de D-Pulp Event

« Le cahier des charges des propriétaires de l’Opium était précis : le son devait se distinguer de manière perceptible de l’ancien système à la fois en termes de clarté, pression acoustique et dynamique, afin de répondre aux exigences des meilleurs DJ qui ont tous déjà joué dans des clubs renommés du monde entier », explique Julien Barichard de D-Pulp Event.

En raison de la forme allongée de la salle et de sa localisation en centre-ville, Barichard et son équipe ont opté pour un système line array afin de pouvoir contrôler avec précision la couverture et le niveau sonore.

Le club avec tout au bout la régie DJ « Pour le registre grave, nous avons volontairement choisi des caissons en 15” et pas 18 pour bénéficier du meilleur équilibre entre pression acoustique et contrôle des émergences. »

« Il s’agissait de maintenir un son aussi homogène que possible sur les premiers 75 % de la salle puis chuter de manière contrôlée sur le dernier quart afin de ne pas polluer la rue adjacente et ses riverains », déclare Barichard.

Les DSP 45 K, des amplis à quatre canaux et pas loin de 5 kW de puissance crête.

« Le VA8 est comme prédestiné pour la musique électronique en discothèque et offre un rapport qualité/prix imbattable », continue Julien Barichard. « De plus, LD Systems est pour nous depuis toujours le garant d’une fiabilité maximale. »

Assistance pour l’espace VIP
Pour déboucher l’espace VIP, situé à l’arrière du système en line array et ne bénéficiant donc pas d’une couverture satisfaisante, D-Pulp a installé quatre enceintes deux voies Stinger 10 G3 équipées notamment d’un moteur BMS alimentées par un amplificateur de puissance DEEP2 1600 de 2×650 watts sous 4 ohms.

Les produits LD Systems déployés à l’Opium Club :

  • 8 enceintes VA-8
  • 4 subs V 215
  • 3 amplificateurs de puissance DSP 4 canaux DSP 45 K
  • 4 enceintes de sonorisation deux voies Stinger 10 G3
  • 1 amplificateur de puissance DEEP2 1600 PA

Plus d’infos sur l’intégrateur D-Pulp Event et sur L’Opium Club de Toulouse

Et d’autres infos sur LD Systems et sur le site Adam Hall et visitez le Blog Adam Hall

Klotz présente à l’ISE 2019 deux nouveaux câbles 10 Gbits/s

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Klotz présente à l’ISE 2019 deux câbles pour la transmission de données allant jusqu’à 10 Gbit/s sur une longueur maximum de 100 mètres.
Le premier RC6A-SB1X est un câble simple là où le second C6ASFEY04 est la version multiconducteur du premier.

Le câble RamCAT.6A RC6A-SB1X pour la transmission de données en fonctionnement mobile est conçu pour une fréquence de 500 MHz et convient donc pour des débits de transmission de données allant jusqu’à 10 Gbit/s sur une longueur de liaison de 100 m. Il est utilisé de préférence pour la transmission de données des applications Ethernet 1000BaseT et 10GBase-T sur enrouleurs de câbles.

Le câble RamCAT.6A RC6A-SB1X

Le câble de données robuste avec une impédance caractéristique de 100 Ohm a quatre paires de conducteurs rigides AWG 23/1 et est donc le ‘grand frère’ de notre câble universel RC5-SB1X. Les longueurs de câblage coordonnées des différentes paires et le câblage global ingénieux à l’aide d’un élément de câblage PE garantissent des valeurs NEXT (near-end) et FEXT (far-end crosstalk) extrêmement faibles.

Le connecteur RJ45 de type RJ45SAT-FS.

Grâce à l’élément de toronnage en PE en forme de croix, à la gaine intermédiaire stabilisatrice et à la gaine extérieure en PUR résistant à l’abrasion, le câble est adapté à une utilisation en live (qualité mobile).
Le double blindage (SF/UTP) empêche de manière fiable les interférences électromagnétiques. Le RamCAT.6A est disponible à la fois comme câble au mètre et comme câble confectionné avec ou sans enrouleur de câble et son diamètre est de 9 mm.

Klotz recommande la série MFP Telegärtner en métal comme connecteur approprié, disponible sous la référence RJ45SAT-FS.

La version multipaire C6ASFEY04 multiCAT6A pour la transmission de données dans les installations et en mode mobile protégé. Il reprend l’essentiel des spécifications du modèle à uune « paire ». Les quatre lignes de données avec une impédance caractéristique de 100 Ohm ont chacune quatre paires de brins avec des conducteurs rigides AWG 23/1.

Les longueurs de câblage coordonnées et l’écran à feuilles des paires individuelles assurent des valeurs NEXT (proche) et FEXT (diaphonie longue distance) faibles pour chaque élément du réseau. Le double blindage (S/FTP) empêche de manière fiable les interférences électromagnétiques.

Le multiCAT6A C6ASFEY04

Nous recommandons la série MFP Telegärtner en métal comme connecteur approprié, disponible chez nous sous la référence RJ45SAT-FS. Le câble multiconducteur MultiCAT6A est aussi disponible en tant que câble au mètre et en tant que câble confectionné avec ou sans enrouleurs de câble. Son diamètre extérieur est de 22mm.

Vous pourrez voir ces deux nouveaux câbles à l’ISE du 5 au 8 février – stand Klotz 6-H140.

Pour plus de renseignements sur le site Klotz

 

Meyer Sound introduit un nouveau signal de test: M-Noise

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Meyer Sound propose un nouveau signal de test, baptisé M-Noise, pour standardiser la mesure du niveau de sortie linéaire maximal d’un système de haut-parleurs, à savoir une enceinte large bande et son contrôleur amplifié.

M-Noise est un signal de test « mathématique » qui reproduit plus précisément les caractéristiques dynamiques de la musique que le bruit rose et permet une mesure plus précise du SPLmax linéaire (exempt de compression / distorsion) d’un système de haut-parleurs (avec son amplification) dans toute application nécessitant la reproduction de contenu musical.

M-Noise (M pour Meyer ou pour Music?) a été élaboré après analyse spectrale approfondie d’une grande variété de programmes musicaux. En particulier, l’analyse a évalué différents facteurs de crête dans la musique et la comparaison de ces mesures avec le bruit rose (le facteur de crête est le rapport entre le niveau de crête et le niveau moyen d’un signal).

On voit bien ici la différence entre le facteur de crête du bruit rose filtré et M-Noise avec l’augmentation progressive vers les fréquences hautes à partir de 500 Hz. Les courbes du dessus caractérisent différents types de musique.

D’après les études effectuées, il s’avère que les facteurs de crête de la musique et du bruit rose sont similaires à des fréquences inférieures à 500 Hz, mais que cette dernière affiche un facteur de crête en augmentation constante vers les fréquences plus élevées.

Pour Pablo Espinosa (VP Meyer Sound) : « Il est essentiel de disposer d’un moyen précis et reproductible pour mesurer le SPL crête linéaire d’un système de haut-parleurs pour la la reproduction de la musique. Le bruit rose peut convenir mais on peut toujours être décalé de 6 dB ou plus par rapport à un programme musical.
Si vous mesurez votre niveau maximum avec M-Noise, en suivant les procédures recommandées, vous connaîtrez tout de suite la limite réelle sur toute la largeur de bande. La procédure est cohérente et reproductible, et vous serez ainsi assuré que votre système dispose de la marge nécessaire pour une reproduction précise de la dynamique sans compression. »

Des informations plus complètes ainsi que des vidéos et le téléchargement gratuit du fichier M-Noise sont disponibles sur le site Web M-Noise de Meyer Sound.
Il s’agit d’un fichier WAV (Fs=96 kHz) d’une taille de 10,2 Mo et d’une durée de 53 secondes qui peut être bouclé indéfiniment.

Concernant les vidéos

– Un bref aperçu (4 minutes) résume la solution technique proposée avec M-Noise.

Pour les professionnels de l’audio qui veulent aller plus loin, « M-Noise: un nouveau signal de test » (8 minutes) explique les concepts fondamentaux du bruit rose, montre les différentes caractéristiques du facteur de crête de la musique et du bruit rose, et passe en revue la méthodologie utilisée pour obtenir M-Noise.

La troisième vidéo « M-Noise: utilisation pratique » (14 minutes) décrit l’équipement de mesure (lecteur source, analyseur deux canaux et microphone de mesure) nécessaire pour utiliser efficacement M-Noise, et détaille la procédure permettant de déterminer avec précision le niveau de pression acoustique maximale linéaire d’un système de haut-parleurs.

Enfin la vidéo « Real World SPL » (6 minutes) sera à regarder avec profit avant les deux vidéos techniques.


Synoptique de la chaîne de mesure utilisée.

Le principe consiste à enregistrer la fonction de transfert du système en régime linéaire puis à augmenter le niveau jusqu’à ce que cette dernière soit déformée dans une ou plusieurs zones de la bande (par rapport à celle de référence) et de relever les niveaux moyen et crête à ce moment.


Principe de mesure à partir de la déformation de la fonction de transfert (par rapport à celle relevée en régime parfaitement linéaire).

Pour obtenir des mesures viables avec une cohérence, corrélation, optimale entre le signal de source et celui capté, il faut s’affranchir au maximum des réflexions et bruits (du champ diffus) lors du placement.
Ce qui implique un micro de mesure en relative proximité (sauf en chambre anéchoïque), et bien sûr de toute distorsion dans la chaîne de mesure, à commencer par le microphone (et son pré-ampli) qui doit pouvoir supporter de forts niveaux avec une distorsion minimale et bien sûr ne pas dépasser les niveaux d’entrée admissibles de l’analyseur pour obtenir une fonction de transfert non altérée par le processus de mesure.

La précision et la cohérence des résultats obtenus avec M-Noise dépendent strictement du type et de la qualité de l’équipement de test et du respect des procédures de mesure appropriées.
M-Noise a été présenté à de nombreux professionnels de l’audio en conclusion de la conférence commémorative Richard (Dick) Heyser (fondateur de la TDS -Time Delay Spectrometry) donnée par John Meyer à la 145ème convention de l’AES à New York l’automne dernier.

D’autres informations sur le site Meyer Sound et sur le site Best Audio

Record de livraisons du MegaPointe Robe en janvier

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Robe Lighting France enregistre un nombre record de livraisons du MegaPointe au mois de janvier. Près de 300 machines ont rejoint le parc de prestataires de services.
La tendance ne semble pas prête à s’inverser au regard des nouvelles prescriptions et des machines déjà réservées pour les prochains mois.

Cette tendance est mondiale au point d’avoir mis en 2018 toutes les chaînes de production Robe à rude épreuve. Soucieuse de répondre à cette forte demande, Robe a décidé très vite de s’agrandir et d’ouvrir une nouvelle usine dans la ville de Karvina, à proximité des usines principales.
Les livraisons ont depuis repris un rythme normal, ce qui permet à Robe France de satisfaire dès aujourd’hui tous ses clients : Artlight, Impact Évènement, MPM, Dushow, Aquila, FL Group, JM Son, Studio Plus et Normandie Son.

Plus de détails sur les parcs Robe disponibles à la location en France, sur le nouveau site français de Robe Lighting dans la rubrique « Parcs de location ».