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Green Go Wall Panel X. Il va vous coller au mur!

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Amateurs de vieilles pubs, vous avez sans doute à l’esprit l’image du Gringo à moustache mais c’est Monsieur Plus qui s’impose, car ce boîtier, présenté en première mondiale sur le stand Axente lors des dernières JTSE, est truffé de bonnes idées.

Le cofondateur de Green Go (et aussi des interfaces lumière ELC), Silvio Cibien, également à moustache, y lançait sa station de contrôle murale, destinée à compléter utilement tout réseau de la marque hollandaise pour utilisation en coulisses, en local technique, ou en tout autre lieu pour intervenir sans les mains, mais aussi sans prise de tête. Le Wall Panel X vous donne accès à un maximum de trois canaux, soit vers un utilisateur unique, soit vers tout un groupe.

Pour en accroître la polyvalence, le Wall Panel X dispose d’une connexion pour combiné micro/casque et d’un haut-parleur intégré bien intelligible.
Il vous connecte à toute station d’un réseau Green Go, sur 32 canaux disponibles, dispose d’un programme audio annexe, et d’un canal supplémentaire pour communication directe sur combiné.
Puisqu’on aborde la question des canaux, un canal supplémentaire est disponible pour l’intervenant défini comme principal (Main Speaker), qui dispose d’un moteur audio dédié. La communication vers tout un groupe ou en privé vers tel ou tel est donc possible.

Ce boîtier comporte plein de fonctions pour simplifier la vie de l’utilisateur de cet appareil de centralisation et de contrôle : écran tactile TFT couleur, trois boutons rétroéclairés pour accès direct aux trois canaux principaux, et encodeur rotatif à plusieurs fonctions.
Il sert bien sûr de bouton de volume, mais, une fois appuyé, répond à la source audio la plus récemment adressée. A noter que toutes les données de pilotage de la matrice sont stockées en interne.

Résumons les points intéressants de ce “petit gringo vert” :

  • Comme toujours dans le système Green Go, pas de matrice séparée ni d’interface supplémentaire, donc le Wall Panel X peut se combiner directement avec n’importe quel combiné de ceinture « Beltpack » ou station multicanaux ;
  • Alimentation et transmission via PoE (standard 802.3af-2003) ;
  • Tous les paramètres sont stockés en interne : routing data, configuration générale du système, préférences locales et générales ;
  • Facile à configurer avec le logiciel gratuit Green Go Control
  • Haut-parleur intégré bien intelligible.

Plus d’info sur le site Axente et sur le site Green Go Digital

Allen & Heath engage Val Gilbert en tant que Directeur Marketing Technique

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Allen & Heath annonce l’embauche de Val Gilbert en tant que Directeur Marketing Technique. Basé près de Londres, il travaillera en support du réseau international de distribution de la marque.

Val Gilbert

Val Gilbert va avoir en charge l’optimisation des connaissance et de la qualité de la formation que le réseau fournit à ses clients. Val a passé les six dernières années en tant que Responsable du support technique de Nexo et a une expérience de dix ans entre France et Angleterre en tant qu’ingénieur du son.
« Je suis ravi de rejoindre les équipes d’Allen & Heath. La marque surperforme, sans parler des nouveautés à venir. Je suis donc prêt à développer les offres de formation d’Allen & Heath au niveau mondial. » nous dit Val Gilbert. « Le talent et l’attention portée aux utilisateurs est une des forces de cette marque et c’est un honneur pour moi de la rejoindre. »

Rob Clark

Rob Clark, le Directeur Général de Allen & Heath conclut en ces termes :
« Nous sommes enchantés d’accueillir Val au sein de notre branche technique. Son expérience lui donne tous les atouts pour nous aider à développer nos programmes de formation, ce qui offrira à nos utilisateurs un support encore plus efficace. Val est déjà actif au sein de nos équipes et va partir à la rencontre de nos distributeurs à partir du printemps. »

Et d’autres informations sur le site Allen&Heath

 

ArKaos Pro Day, une journée de formation gratuite le 29 janvier

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MediaMaster, GrandVJ, les média serveurs, la technologie kling net, seront les thèmes développés par Cyril Prat au cours de la journée formation ArKaos Pro Day organisée par Freevox le 29 janvier à Villepinte. 10 places sont disponibles.

Cette journée de formation gratuite s’adresse aux techniciens, ingénieurs, installateurs et prestataires image autrement dit des personnes riches d’une expérience de la diffusion et du traitement d’image vidéo pour les applications live.

Vous souhaitez perfectionner vos connaissances ou vous familiariser avec l’étendue des fonctions des logiciels MediaMaster et GrandVJ, n’hésitez pas à vous inscrire. 10 places sont disponibles

Lieu : Freevox – 78 allée des érables – 93420 Villepinte – Horaire : de 9 h 30 à 17 h 30

 

Adamson dévoile au NAMM 2019 la CS7p

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On l’attendait depuis les années Energia et dieu sait si Brock Adamson est persévérant. L’ampli numérique, son processing et la liaison AVB, tous faits maison, sont désormais réalité et seront présentés en tant que premier modèle d’une nouvelle gamme appelée CS-Series, la CS7p.
Né comme le “National Association of Music Merchants Show” et désormais plus international que jamais, le NAMM 2019 se tiendra comme chaque année à Anaheim en Californie du 24 au 27 janvier.

Voici la première image de la face avant de la CS7p.

Adamson a décidé d’y dévoiler le premier produit d’une gamme d’enceintes amplifiées « intelligentes » appelée CS-Series basée sur la série S et qui devrait permettre au fabricant canadien de boucler la boucle et enfin intégrer comme les autres leaders mondiaux de la diffusion, le transport et le brassage AVB (plus particulièrement Milan), le processing et l’amplification numérique dans son offre technique.
Inutile de préciser à quel point on a hâte de savoir quel sera l’impact sur les autres gammes de produits Adamson et spécialement des E-Series qui auraient dû bénéficier de ces développements électroniques dès 2012 et le Project Energia.

La présentation interviendra le 24 janvier à 16:00 heure locale sur le stand de la marque (17516, ACC North) et consistera, après la présentation de la CS7p, une S7p donc point source avec un guide d’onde rotatif de 70 x 40 et disposant d’un dos bionique (deux amplis, 2000 watts pour les deux 7” et 400 pour le moteur et un processing « proprietary »), en une discussion à dictaphones rompus pendant une heure avec une super brochette de mixeurs vedette dont un ch’ti gars de chez nous : Demetrius Moore (Drake), Ricki Cook (Hillsong Church), Stephan Themps (Martin Garrix), Scott Eisenberg (Imagine Dragons), Philippe Dubich (Indochine) et Kenny Kaiser (The Killers).

Si vous avez la chance d’être à Anaheim le 23, vous pourrez aussi apercevoir pour la première fois la CS7p durant le NAMM’s Media Preview Day qui se tiendra de 15 à 17h dans le NAMM Idea Center, ou pour faire plus simple, dans le Lobby du Hall C.

Pour assister à la conférence de presse, prenez contact avec Adamson en écrivant à: [email protected]

Enfin pour découvrir tous les secrets de cette nouvelle gamme, cliquez ici, Adamson fournit quelques précisions intéressantes.

Le nouveau site web Robe Lighting France

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L’équipe de la filiale française Robe met en ligne son site web en français. Vous y trouverez des informations utiles concernant l’actualité de la marque tchèque en France, des fonctions utiles à votre activité et un lien vers les catalogues produits.

En naviguant sur le site, l’internaute peut se tenir informé des dates des happy hours organisées dans l’année et y participer, accéder aux catalogues produits Robe et Anolis (en anglais), prendre connaissance de l’actualité de la démoroom et s’inscrire pour un rendez-vous, s’inscrire aussi à la newsletter envoyée régulièrement et, dans la rubrique actualités, zoomer sur les événements et les dernières réalisations impliquant des projecteurs Robe dans l’hexagone.

Plus utile encore, Robe France met en ligne son propre répertoire de parcs de location. Par régions et par produits, la carte interactive vous indique où louer des projecteurs Robe pour compléter votre parc.

Clair moderne et élégant le site Robe France est une belle réussite et promet à l’avenir de nouvelles fonctionnalités. Il est également disponible sur format smartphone.

 

Bénabar, Patrick Chevry & Shure. Du digital au Rex

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Originalité, souvenirs, proximité avec le public, nombreuses sont les raisons qui poussent une prod à choisir le Grand Rex. Place réduite, accès compliqué, acoustique délicate, nombreuses sont celles qui font un peu tousser les équipes techniques qui y sont confrontées, c’est pourtant dans ce haut lieu parisien que nous sommes allés à la rencontre de Patrick Chevry qui gère les retours de Bénabar.

Le plateau en trois sourires. A gauche et en charge de l’HFferie celui d’Alexandre Silvy. Au centre et arborant un t-shirt qu’on achète à Memphis, celui de Patrick Chevry qui accessoirement mixe les retours et à droite, celui de Nicolas Martin qui est en charge du plateau. Merci pour l’accueil aux 3 !

Nous n’avons pas eu le temps de déballer notre dictaphone que le défilé des musiciens qui arrivent sur le plateau commence. Tous plus sympas et bavards les uns que les autres. Pas pratique pour faire des interviews !

SLU : Ils ont l’air nombreux sur scène…

Patrick Chevry (ingé son retours) : Oui, ils sont 8 avec Bruno, et tout le monde chante sauf le batteur.

SLU : Pourquoi le Rex ?

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Patrick Chevry : Des souvenirs. On est déjà venu en 2004. On y a enregistré un live et on y avait accueilli Michel Delpech et Henri Salvador. Bien sûr que ce n’est pas une salle évidente avec ses immenses fauteuils, mais Bruno a suffisamment d’énergie pour que ça se passe super bien avec son public.

Au Rex, il faut faire des tas de bois à l’ancienne, cacher ce qui est moche et décorer le reste ! De gauche à droite un peu de C pour le plateau, du Y pour l’orchestre et le 1er balcon et pour finir un J-Sub pour quasi tout le monde ! Merci d&b.

SLU : Acoustiquement ?

Patrick Chevry : Il y a un gros volume, ça rend la salle très réverbérante avec des retours assez gênants. A peine la façade est ouverte, on retrouve du son sur le plateau par des réflexions mais aussi par la proximité avec une partie du système qu’on est obligé d’y poser. Tu ne peux accrocher qu’une partie des boîtes. Le plateau en tant que tel est très silencieux, à part la batterie, tous les amplis sont à l’arrière et l’ensemble des artistes porte des ears.

La bonne surprise assez imparable quand on sort de l’ascenseur et que et ça joue sur le plateau ! Au repiquage sur l’ampli, deux marques qui se tirent la bourre en HF mais se complètent si bien en filaire, en bleu le dynamique Sennheiser e-906 et en rouge le Shure KSM 313 à ruban.

SLU : Tu nous livres l’enchaînement sur un plateau… Pourquoi Shure ?

Patrick Chevry : Depuis que je travaille en HF, j’ai toujours été fidèle à Shure pour mes liaisons, micro comme ears. J’ai donc demandé à B Live de me constituer un kit de cette marque.

SLU : Tu aimes Shure pour la HF ou aussi pour les têtes ?

Patrick Chevry : On ne va pas se mentir, pour Bruno j’ai une d:facto. J’ai essayé la KSM9 et je préfère ce que j’entends au travers de la DPA, mais cela peut ne pas être vrai avec un autre artiste. J’ai du SM58 pour tout le monde sauf lui.

Le meilleur des deux mondes. Un émetteur numérique AD2 et une tête d:facto DPA

SLU : Qui a demandé une liaison numérique. Face ou retours ?

Patrick Chevry : Les deux ! On a avec Philou (Philippe Bouic FOH) décidé, comme pour les consoles face et retours, de se faire plaisir, d’autant qu’on en avait de bons retours. Je connais Ludo (Sardnal, spécialiste Shure chez Algam Entreprises) et il m’en a dit que du bien (rires!)

L’écran du Workbench 6 après un scan de l’ATX. Comme le dit Alex « c’est l’anti prise de tête »

Nicolas Martin (assistant retours et plateau) : Et puis c’est bien de rentrer en AES dans la console, c’est propre, ça ne consomme pas beaucoup, on n’a pas besoin de bouger les fréquences, c’est super stable et…

Patrick Chevry : Et surtout le son. C’est quand même bon.

SLU : Cela vous arrive quand même de changer de fréquence dans certaines salles…

Alexandre Silvy (assistant retours, HF) : Oui. Quand j’arrive dans chaque salle, je fais un scan. Quand je vois qu’il y en a trop à bouger, je bouge tout, c’est plus simple, rapide et sûr. Je relance un calcul et je suis tranquille. L’AXT600 c’est l’anti prise de tête. J’ai 4 fréquences d’avance pour les ears au cas-où, mais pour les micros ça roule.

Du beau monde dans un seul rack, celui à ne pas faire tomber du Fen… De gauche à droite l’ATX600, les 7 émetteurs doubles Shure PSM1000 avec leurs coupleurs, les stages de Patrick, puis les 5 récepteurs numériques AD4D, les splits antenne, les 5 récepteurs doubles UR4D+ pour les instruments et les stages de Philou à la face.

SLU : La latence ne vous pose pas de problème ?

Patrick Chevry : Non, elle est faible et personne ne se plaint sur scène.

SLU : Tu as quoi en captation?

Patrick Chevry : Dix liaisons numériques sous la forme de 5 récepteurs bi-canaux AD4D et 10 émetteurs AD2. Pour les instruments j’ai 10 liaisons analogiques avec 5 récepteurs UR4D+ et tout un lot d’émetteurs pocket UR1 et UR1M en fonction des instruments.

Yamaha l’a fait, DPA le repique, Shure le transmet, SSL le mixe et d&b le diffuse. La vie d’un bugle heureux chez Bénabar…

SLU : As-tu pu comparer la voix de Bruno en analogique et numérique ?

Patrick Chevry : Non, on a manqué de temps pour cela, mais je vois et j’entends la différence avec ce que j’avais avant d’autant qu’il chante depuis la tournée précédente dans le même tête DPA. Cela n’a rien à voir. J’ai une clarté étonnante. C’est beaucoup plus limpide et les attaques sont plus franches.

SLU : Comment vous passez-vous la modulation des micros entre les deux stages de vos SSL ?

Patrick Chevry : Pour les 10 liaisons numériques on a un split AES.

Et si on balançait ?

Une vue des récepteurs, en haut les Axient Digital avec les 5 bou-boules violettes du Channel Quality, l’indicateur principal de la « santé » de la liaison numérique et en dessous les récepteurs UR4D+ des instruments et leur affichage plus habituel.

Petit à petit les musiciens arrivent et prennent place. Bruno en fait de même et les bargraphs sur Workbench commencent à s’animer.
Forcément la distance entre les émetteurs et les récepteurs étant très faible, il n’y a que ceux qui visualisent la modulation qui dansent au rythme des titres de Bénabar.

Patrick quitte sa console et va faire un tour sur scène pour se mettre dans le bain sonore qui y règne et se rapprocher de ses ouailles. On perçoit distinctement ses « c’est bon ? » et autres « ça te va ? » adressés avec un grand sourire. 8 sourires lui ayant répondu, il revient heureux à la régie.

Bruno sur scène tel que le voit Patrick depuis sa 500L. Ne cherchez pas ce dernier, on devine son crane sous son manche de guitare !

SLU : Tu as une paire de bijoux bien cachés !

Patrick Chevry : Oui. Je dispose de deux 480L. J’ai un moteur pour Bruno et un pour les cœurs sur la première et sur la seconde j’en ai un pour la guitare acoustique et l’autre pour la batterie.

La surprise cachée dans un tiroir sous les Vitalizer… Une paire de télécommandes de 480L. Je me disais bien qu’elle était belle cette réverbération au casque…

J’ai fait le choix de ces deux Lexicon pour leur son et aussi pour avoir de belles réverbérations. Celles de la console ne me satisfont pas pleinement. ..et pour répondre à ta question non, elles ne sont pas pilotées en MIDI.
il y a un seul changement sur tout le concert, je peux le faire à la main (sourires) et il faut avouer que je découvre la SSL et certaines fonctions sont pas évidentes à trouver. Moi qui ai mangé de la Midas pendant tant d’années, je ne fais pas le malin (rires).

SLU : Tout le monde a l’air content sur scène. Tu leurs donnes quoi ?

Patrick Chevry : Ce qu’ils veulent entendre avec ce qu’il peut y avoir parfois d’étonnant au niveau du mix. Chacun est alimenté avec un son assez ouvert dans l’espace stéréo, Bruno notamment à qui je fais de place au centre pour sa voix. Et j’ajoute au batteur un sub pour lui redonner un peu de coffre. Attention aussi à ne pas te fier à ce que tu entends maintenant, ce soir cela va donner beaucoup plus et le son va être très différent.

Les récepteurs Axient Digital et les distributeurs avec, tiens, tiens, de jolis points d’exclamation très Silencieux…Une pensée à Gilles et Shitty.

Ce que j’entends dans mes ears est déjà bon et le couple Axient Digital et SSL n’y est pas pour rien. On est bien loin de la HF à papa ou du filaire de l’époque où des multis qui n’en finissaient plus d’être longs et des splits un peu sauvages prélevaient leur écot. Avec un t et sans h. Là, c’est la précision extrême que l’aigu du PSM1000 et du Vitalizer mettent encore en avant.

Avoir un son de cette qualité dans ses oreilles c’est un confort absolu au point que certains sur scène entendent ce qui se passe à jardin ;0) La voix de Bruno est un modèle du genre. Fluide et en place, tout juste assouplie par un Distressor en 3:1. La batterie a de l’air un peu comme les cuivres, j’ai beau avoir les oreilles prises par un rhume carabiné, ça sonne.

Non, Patrick ne fait pas des choeurs, mais quand tout le monde porte des ears, il suffit de leur roucouler à l’oreille…

Démarre alors, à la fin de la longue balance, la typique conversation entre les musiciens et l’ingé retours concernant le choix entre le cran à prendre sur le pack ou dans la console pour être plus -confortable- : « …tu peux mettre un cran au pocket et moi un à la console » bref, tout va pour le mieux à cour !

Et d’autres informations sur le site du Prestataire B Live

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Liste de la Vente aux enchères à Brest le Vendredi 18 janvier. Matériel son, lumière, vidéo

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Une vente aux enchères publiques se déroulera à Brest le 18 janvier 2019 à 10 h, dirigée par Me Gilles Grannec, Commissaire Priseur Judiciaire.
Elle implique un important parc de matériel de sonorisation, éclairage, vidéo qui sera exposé entre 9 h et 10 h à l’espace portuaire de l’Hôtel des ventes.

Exposition et vente : Espace portuaire de l’hotel des ventes – 250 rue Alain Colas – 29200 Brest.
La liste du matériel est postée sur les sites Thierry-lannon et interencheres et ci-après :
Liens pour accéder directement aux deux sites : Thierry-Lannon.comInterencheres.com

Les informations importantes

 

Le concours de programmation lumière Hog Factor est lancé

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Le concours de programmation sur pupitre Hog est lancé par High End Systems. Les participants sont invités à programmer un spectacle de lumières sur une chanson spécifique avant le 26 février. Les présélectionnés s’affronteront à Prolight+Sound en avril.

Les inscriptions sont maintenant ouvertes pour Hog Factor 2019, qui se tiendra à Prolight + Sound le 3 avril à Francfort. Ouvert à tous les pupitreurs et étudiants et débutants – le concours revient à une plus grande échelle que jamais, accueillant des candidats venus de toute l’Europe, de l’Afrique et du Moyen Orient.

Le concours Hog Factor est né aux États-Unis (2015) et s’est forgé une réputation de principal concours de programmation d’éclairage à travers le monde.
Dans la première phase du concours, les participants sont invités à programmer un spectacle lumières sur pupitre Hog en partant d’une chanson spécifique et via un fichier de visualisation. La date limite pour les propositions est le 26 février 2019.

Ensuite, les juges choisiront trois équipes parmi les présélectionnées qui bénéficieront d’un voyage et d’un hébergement gratuits pour Prolight + Sound 2019 (du 2 au 5 avril). Les équipes s’affronteront avec la performance de leur spectacle lumières sur le stand High End Systems de l’exposition, devant un public d’experts de l’industrie et un jury qui annoncera ensuite les gagnants.

Nina Mesitz, membre de l’équipe Status Cue qui a gagné en 2018, a commenté positivement son expérience de la compétition : « L’approche pratique et l’interaction avec les professionnels de l’industrie sont inestimables. Il y a énormément à apprendre et des contacts clés primordiaux à établir pour l’avenir. C’est une opportunité à ne pas manquer pour tous ceux qui se passionnent pour l’éclairage ! »

David Lincecum, vice-président du marketing d’ETC, a ajouté : « Hog Factor est passionnant, gratifiant et éducatif pour tous les aspirants praticiens de l’éclairage, mais aussi pour les spectateurs ! Le public est vraiment engagé à chaque instant de la représentation. »

Pour plus d’informations sur la compétition Hog Factor et pour inscrire votre équipe, visitez le site High End Hog Factor

Oliverdy version 3.0

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En six ans, ce centre de formation professionnelle continu s’est forgé une belle image de qualité auprès des techniciens du spectacle, a obtenu la certification Veritas et étendu à une vingtaine, le nombre des stages proposés en contrôle, simulation et réseau lumière et vidéo.

La salle de pause sur la scène du Casino de Paris.

Le hic c’était le manque d’espace, et c’est au cœur de Voisin-le-Bretonneux qu’Olivier et Isabelle Dufresne proposent la version 3.0 d’Oliverdy, innovante et stimulante dans sa forme, avec toujours le souci de transmission d’un savoir de qualité sur le fond. Un rêve tangible qu’ils ont su concrétiser.

Le centre est maintenant réparti sur deux étages (bientôt trois). Au rez-de-chaussée, passé le SAS d’entrée, l’espace d’accueil donne le ton : chaleureux, vivant, un brin ludique et décontracté. Il donne accès à deux grandes salles de formation et au bureau de l’administration. Le premier étage, toujours en cours d’installation, constitue un troisième grand espace pour accueillir des stagiaires, une imprimante 3D mais également plusieurs petites salles, dont une appelée “l’incubateur de projets”.

La salle de formation située au deuxième étage avec les bureaux incubateurs juste derrière.

Les formations Oliverdy :

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Cliquez sur les logos pour accéder aux détails de chaque formation :

Formations Lumière

Formations Vidéo


Formations CAO/DAO

Les nouveautés à venir

Au deuxième trimestre 2019 : une formation Chamsys, ainsi qu’une première formation réseau sur le son.
A l’été 2019, une formation spécialisée dans la maintenance des projecteurs asservis fera également son entrée dans le catalogue.


Le mode d’emploi d’Oliverdy 3.0

Olivier Dufresne, le responsable du centre à l’origine d’Oliverdy.

C’est justement dans la salle d’accueil, devant un petit café et près de la borne d’arcade que nous démarrons l’interview d’Olivier Dufresne, fondateur et dirigeant d’Oliverdy.

SLU : Une borne ça va faire un peu juste non ?

Olivier Dufresne : Oui, je sais. Mais j’ai installé un monnayeur pour distribuer des jetons. Ça évitera les monopoles sur la machine. (Rires !) Aujourd’hui j’ai les locaux dont j’ai longtemps rêvé avec une surface totale cinq fois plus grande que précédemment.
Je souhaite que nos participants se sentent dans un endroit confortable et qui respire la technique à 200 %. Ce centre appartient à une nouvelle race de centres de formation. Comme chez Google, ici on travaille mais on peut s’amuser aussi.

SLU : Combien y a-t-il de salles de formation maintenant ici ?

Olivier Dufresne : Je peux en ouvrir jusqu’à huit simultanément. Cela me permet d’organiser une formation dès que 2 ou 3 personnes en formulent la demande suivant un programme à la carte en parallèle du planning annuel.

Après l’effort le réconfort d’une partie de jeu vidéo sur borne d’arcade vintage. Le top 😉

SLU : Les formateurs, quelques-uns sont aussi journalistes pour SoundLightUp, sont tous des gens de terrain ?

Olivier Dufresne : Oui, ils sont tous des professionnels pointus dans leur domaine, des gens de terrain indépendants. Ils sont capables de donner les meilleures armes possible à nos stagiaires. Je gère un peu le groupe comme un collectif.

SLU : Vous avez déjà lancé une série de formations sur la GrandMA3 ?

Olivier Dufresne : Etant agréés par Axente (distributeur de GrandMA en France) comme centre de formation sur le nouveau soft, Tristan Szylobryt, notre formateur de référence dans ce domaine, bénéficie d’un accès privilégié à ces nouvelles consoles. Cependant, les formations ne démarreront pas avant septembre 2019, la version finale du soft étant officiellement prévue pour l’été prochain.

SLU : Comment anticipes-tu les formations ?

Olivier Dufresne : S’intéresser aux technologies futures est pour moi primordial afin de préparer le catalogue de formation en T+2. Aujourd’hui c’est important que des centres de formation existent pour que les nouveaux utilisateurs puissent apprendre à se servir des outils facilement. Ça leur fait gagner du temps et de l’énergie.
Et c’est également important pour les marques d’éviter un bouche-à-oreille négatif en facilitant cette prise en main. Ce système constitue alors une sorte de locomotive pour développer la réputation des produits.

Pour ma part, je mets un point d’honneur à partager les nouvelles tendances du marché en matière d’équipement avec nos participants. En parallèle des marques les plus installées il existe d’ailleurs plein de nouveaux produits et de nouvelles technologies moins connus que nous mettons en valeur. Cela permet de ne pas être pris au dépourvu en cas de confrontation à ces produits mais également de pouvoir répondre à des budgets différents.

Une formation en cinéma 4D.

Un autre rôle important de debug nous est assigné par la force des choses car nous utilisons souvent des versions Beta. Cela permet d’être en avance sur les fonctionnalités du logiciel mais également de faire remonter l’info auprès des fabricants pour récupérer des correctifs. Le temps de formation est un bon moment pour cette étape tout simplement parce que nous avons le temps de le faire.
C’est aussi dans notre ADN d’essayer de confronter nos stagiaires à de véritables problèmes de terrain afin qu’ils ne soient pas démunis en situation. Réfléchir sur des pannes éventuelles est un de nos axes de formation afin de savoir réagir de manière adéquate.

SLU : Vous organisez toujours des nocturnes le jeudi

Olivier Dufresne : Oui, bien sûr. C’est le jour où les gens peuvent rester aussi tard qu’ils le souhaitent. Le but étant de leur permettre de discuter entre eux, parler de leurs projets personnels ou encore aborder des sujets importants qui sortent du cadre de leur formation. On peut aussi organiser des rencontres surprises à cette occasion comme des démos de produits en rapport avec les formations en cours. Les nocturnes peuvent également être une occasion de rencontre avec un éventuel futur employeur.

L’organisme est certifié Veritas. Un niveau de qualité qu’Oliverdy doit maintenir aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur du centre.

SLU : As-tu fait des prévisions par rapport à l’évolution de l’activité ?

Olivier Dufresne : Nous sommes désormais demandés en régions, c’est d’ailleurs pour cette raison que j’ai créé la tournée “Oliverdy Tour” car il me semblait important de pouvoir rencontrer aussi ceux qui n’ont pas la possibilité de venir ici.

On s’installe alors dans des lieux culturels comme des théâtres. Nous apportons notre propre matériel informatique, du mobilier transportable si besoin et louons le hardware, des consoles par exemple, aux prestataires de la région. Ça permet d’éviter le traditionnel hangar de prestataire sans chauffage et assis sur des flight cases (rire). Étant estampillé Veritas, c’est important pour moi de conserver à l’extérieur une qualité d’accueil équivalente à celle du centre.

SLU : Quelle est la dernière formation qui a bénéficié de cette itinérance ?

Olivier Dufresne : Une formation Modulo a été organisée à Montpellier. À partir de 4 à 5 inscrits, nous sommes en mesure de nous exporter partout en France métropolitaine.

Olivier et Isabelle Dufresne qui s’occupe de l’administration du centre à temps plein.

SLU : Combien de jours par mois le centre est-il en fonctionnement ?

Olivier Dufresne : Depuis qu’Isabelle est arrivée pour s’occuper de l’administration du centre, une salle au moins est en fonctionnement chaque jour et cela peut monter jusqu’à trois simultanément. Les seuls moments où l’activité est réduite sont les périodes de salon.

SLU : Tu disposes de petits bureaux réservés à l’incubation de projets au premier étage. Ils sont réservés à qui ?

Olivier Dufresne : Ce système est réservé aux formateurs et ils ont accès à du matériel de pointe, quand il est disponible, pour développer leurs projets personnels.

SLU : Aujourd’hui on voit fleurir les tutoriels gratuits sur YouTube. Des particuliers s’enregistrent eux-mêmes pour partager leur expérience. Comment Oliverdy se démarque-t-il par rapport à cette tendance ?

Olivier Dufresne : Pour moi, le problème des tutoriels sur YouTube c’est qu’ils ne sont pas toujours construits. Le youtubeur va avancer dans son cheminement. Éventuellement se tromper, revenir en arrière, etc. Ce genre de chose est, à mon sens, une erreur quand on est formateur car la personne qui cherche à apprendre de manière rapide et efficace va perdre du temps.
D’autre part, ils ne maîtrisent pas forcément le vocabulaire du logiciel. Chaque étape doit pour moi être nommée précisément et non pas avec des pantonymes du style “trucs, machins, bidule”. Cependant, cette nouvelle tendance a une importance dans le sens où elle permet aux intéressés de se rendre compte si le logiciel leur plaît ou non.

Chaque détail compte et respire la technique jusque dans les bureaux soutenus par des ponts.

SLU : Comment travaillez-vous avec les formateurs pour préparer les sujets ?

Olivier Dufresne : J’ai tout un process de recrutement. Quand je repère un produit qui a de l’avenir, je cherche un formateur et je le trouve souvent sur recommandation. Je vais ensuite travailler avec lui pour affiner son programme et lui donner des conseils en matière de pédagogie.
C’est un process que beaucoup de centres hélas n’appliquent pas, au détriment de la qualité des formations. Je ne veux même pas parler de ceux qui cherchent uniquement à profiter du juteux business de 2 milliards d’euros de subventions allouées à la formation.

L’idée générale est d’apporter une solution efficace aux participants qui leur permet d’évoluer, de leur donner envie de revenir pour un autre besoin de formation et aussi d’en parler autour d’eux. En général, ma recette fonctionne car pour la plupart, ils reviennent suivre une deuxième formation.

SLU : Est-ce que tu as des retours de satisfaction des participants dans le cadre de la certification Veritas ?

Olivier Dufresne : Oui, nous leur faisons remplir un questionnaire de satisfaction à chaud que l’on consulte ensuite avec le formateur pour comprendre chaque appréciation ou note. Ce sont en général de bonnes notes mais, si besoin, cela nous permet de réajuster les formations à venir. Il y a aussi tous ceux qui laissent un petit mot sur le livre d’or et en général c’est plutôt sympa voire parfois très personnel. Je trouve ça super-mignon.

Facebook me permet aussi de suivre ceux qui sont passés par chez nous. Ils nous donnent des nouvelles, nous envoient des photos, nous invitent à des spectacles. Tout ceci crée du lien d’autant plus que pour beaucoup, les formations sont des moments qui constituent un véritable changement de cap.

SLU : Est-ce que les techniciens formés chez Oliverdy peuvent valoriser ces formations sur le marché ?

Olivier Dufresne : Oui, sur certaines formations. D’autant plus que c’est un moment où ils peuvent comparer leur salaire et même parfois avec celui des formateurs. Cela dit, ce n’est pas à nous, centre de formation de faire les grilles tarifaires. Aujourd’hui quand tu es technicien, tu as plusieurs casquettes.

L’imprimante 3D…
… et ses matières premières…
…permettent aux participants de tester leur mapping sur de véritables objets.

Il faut savoir faire de l’autopromotion via les réseaux sociaux pour que l’on puisse vérifier ce que tu fais, comment tu te comportes, si tu travailles pour le concurrent, etc. Par la force des choses tu as déjà la casquette d’un entrepreneur, d’un commercial et d’un comptable. En soi c’est donc naturel que les intermittents tendent à normaliser leurs tarifs et leurs modalités d’embauche.

SLU : C’est quoi la limite d’Oliverdy ?

Olivier Dufresne : C’est quand Isa me dit stop (rire) sinon je ne m’arrête pas. J’ai toujours la motivation et je cherche constamment les nouvelles tendances. Je pense plutôt à une limite en termes de temps et d’énergie.

Ce qu’en pensent les formateurs

Wanted! Recherche formateur ou formatrice avec de l’humour et une grosse envie de partager ses connaissances.

Quatre des 22 formateurs sont présents le jour de notre visite, Tristan Szylobryt, Fabrice Gosnet, Marco Saby et Fred Bonhomme. Alors forcément nous en profitons.

SLU : Pourquoi travaillez-vous avec Oliverdy ?

Fabrice Gosnet, formateur réseau chez Oliverdy comme l’indique son gilet.

Fabrice Gosnet, formateur réseaux :
Il y a de plus en plus d’administrateurs réseaux dans le secteur car les pupitreurs n’ont plus le temps de s’en charger. Ce nouveau poste a donc tendance à se développer. La demande étant grandissante, j’ai proposé mes services à Olivier et l’essai s’est transformé en un rythme de cinq formations par an.

L’administration réseau a pris une place grandissante, c’est un peu l’épine dorsale des projets à mon sens et il y a un besoin d’avoir une personne qui chapote tout le système. Côté logiciel, je n’utilise que de l’Open Source pour que les participants puissent recommencer les exercices chez eux et côté hardware, Luminex est un gros Sponsor, Axente nous prête du Switch MA et du node ELC et Dimatec, du Swisson, du Enttec ainsi que du Ghost.

Marco Saby, également formateur réseau.

Marco Saby, formateur réseau :
Je suis toujours éclairagiste/pupitreur mais j’ai ajouté une corde à mon arc car on me contacte maintenant pour vérifier la faisabilité du ou des réseaux mis en place. Cela permet à une tournée de partir sans problème et c’est ce que j’aime faire. Cela concerne d’ailleurs près de 45 % de mon activité actuellement.

Le choix de rejoindre Oliverdy s’est fait sur leur réputation de sérieux. C’est un endroit qui fait passer les participants avant le bénéfice. Et c’est ce qui me plaît, en plus d’une ambiance sympa. On sait faire la fête parfois mais il n’y a pas de débordement et pour ma part j’ai aussi découvert des choses que je ne connaissais pas du tout, par exemple Smode m’a donné envie d’en savoir plus sur son fonctionnement. Les rencontres du jeudi soir sont assez formidables pour ça.

Fred Bonhomme formateur WatchOut

Fred Bonhomme, formateur WatchOut :
Je suis en train de monter ma structure et Oliverdy cherchait des formateurs sur Watch Out. Pour l’avoir utilisé pendant 10 ans, j’avais déjà eu une expérience de formateur et je me suis dit que ça pourrait être sympa de rejoindre l’équipe.

Etant un professionnel de terrain, je m’occupe d’installations un peu complexes en proposant des études de A à Z. Watch Out est un peu une boîte à outils. On arrive toujours à faire ce qu’on veut faire mais il y a plusieurs chemins et c’est ce que j’essaye d’enseigner ici.

Tristan Szylobryt, formateur GrandMA :

Tristan Szylobryt, formateur sur GrandMA (3 !)

Pour ma part, j’étais déjà formateur pour d’autres centres qui proposaient de regrouper des gens de tous niveaux. Ce qui m’a plu chez Oliverdy c’est cette volonté de se démarquer en proposant une formation de type perfectionnement. Ça m’a permis d’aller beaucoup plus loin dans mon programme et de traiter de questions assez techniques et destinées à des infrastructures complexes.

Ensemble nous avons décidé qu’il était important qu’il n’y ait pas plus d’une personne par poste 3D Wysiwyg GrandMA 3D voire Vector pour certains. Nous avons également la possibilité de parler du réseau qui vient autour de la console.
Ça permet de développer notre axe pédagogique vers les objectifs concrets des participants et non pas uniquement autour de l’outil. Dans un autre registre, Olivier m’a beaucoup apporté en ce qui concerne la pédagogie et la gestion d’un groupe sur plusieurs semaines. Il y a un cadre à cette organisation et j’apprécie.

SLU : Tristan, est-ce que tu assures tout de même des formations pour les débutants ?

Tristan Szylobryt : En plus d’une formation de perfectionnement par an, destinée à des personnes qui sont déjà opérateurs, nous proposons également une formation intermédiaire dite de renforcement ainsi qu’une initiation pour répondre à la demande qui est importante. Cette dernière se fait également directement sur la GrandMA.

SLU : Et les nouveaux locaux, vous aimez ?

Tristan Szylobryt : Il y a beaucoup de place, et c’est important pour les formations sur consoles. Il y a aussi des moyens de communication de base en vidéo ce qui est pratique. Tout est à proximité, ce qui permet d’éviter des allers-retours pour la pause déjeuner pour rester concentrés dans la formation, ce qui est parfois difficile à gérer quand on est chez un prestataire un peu excentré. Les horaires peuvent déborder si besoin et la nocturne en est un bon exemple. Mais surtout, c’est un véritable lieu d’échange entre les participants, propice pour développer son réseau de contacts.

Fred Bonhomme : J’ai déjà fait de la formation dans d’autres lieux et je trouve que c’est vraiment appréciable d’avoir du matériel dédié à la formation.

Fabrice Gosnet : il y a de la place et c’est convivial.

Pour conclure

Un lieu innovant qui évolue en fonction des envies et des besoins de chacun. Une belle synthèse tout en restant fidèle à une exigence en termes de contenu. Comme le décrit Olivier, il faut que les professionnels passés par le centre soient surarmés pour affronter la réalité du quotidien et donner une autre orientation à leur carrière.
Une très bonne formule qui affirme une position bien en vue dans le catalogue des centres de formation et dont l’investissement effectué dans ce nouvel environnement de travail en termes d’espace et de moyens de formation permet d’élargir le champ des sujets enseignés. Bravo.

Plus d’information sur le site Oliverdy, sur leur page facebook et sur SLU : Oliverdy passe en mode certifié

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Shania Now illuminée avec des Mythos2 et Scenius Unico

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Pour la tournée 2018 de la reine de la country Pop, son concepteur lumière Rob Sinclair a utilisé un large complément de projecteurs Claypaky Mythos 2 et Scenius Unico pour enrichir l’éblouissante palette visuelle du spectacle.
“Shania Now” a emmené Shania Twain à travers le nord des Etats-Unis, puis au sud et en Europe avant de culminer en Océanie. Avec plus de 100 millions de disques vendus, l’artiste a battu le record de tous les temps, tous territoires confondus. L’année dernière, elle a sorti son cinquième album studio, le premier depuis 15 ans et il s’intitule “Now”.

Le kit de Rob Sinclair comprenait 48 Mythos2 et 80 Scenius Unico Claypaky. Les Unico constituaient la base de l’éclairage : « Positionnés à contre et au sol, ils assuraient un éclairage clé » explique Rob Sinclair. « Les Mythos 2 accrochés à contre et sur les côtés des cubes fournissaient un gros look d’ensemble au spectacle. » Il précise que la conception lumière de cette tournée « devait être volumineuse, flexible et rectiligne pour s’adapter aux cubes vidéos » qui constituaient le cœur du canevas visuel.

Cinq cubes vidéo mobiles de 3,5 m de côté, couverts de 20 panneaux de leds, se reconfiguraient et se recombinaient en permanence pendant le spectacle pour créer un environnement en perpétuel mouvement pour les musiciens de Shania Twain et ses danseurs. “C’était extrêmement complexe pendant les répétitions car la scène se reconfigurait pour chaque titre.”


Sinclair ajoute : « Nous avions également besoin de projecteurs sérieux et fiables qui puissent éclairer Shania pour les caméras. Les Unico sont mes éclairages préférés en ce moment. Ils sont lumineux, possèdent un champ uniforme, sont facilement corrigés et possèdent de superbes optiques. »

Le directeur lumière Michael Straun utilisait un spectromètre pour : « s’assurer de la stabilité de l’éclairement et de la température de couleur. Dans l’ensemble, je n’avais besoin que de les ajuster légèrement. »
Ce qu’il aime dans l’Unico : « c’est sa capacité à offrir de nombreuses options et sa précision. Nous pouvons utiliser les couteaux pour un couple de titres et leur position restait constante d’un jour à l’autre. »

C’est Joel Erikson qui était directeur de production et Chris Connor le manager de la tournée.

Et plus d’infos sur le site Dimatec et sur le site Claypaky

 

ISE 2019: les conférences

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Le salon Integrated Systems Europe attire cette année plus de 1 300 exposants et attend 80 000 professionnels de l’audiovisuel et de l’intégration du 5 au 8 février au Rai d’Amsterdam.
Il annonce un programme de conférences sur les technologies de pointe et innovations commerciales au cours desquelles 300 leaders et experts s’exprimeront dans une série de séminaires, conférences et formations.

©Thomas Krackl

Tupac Martir, un grand créateur d’évènements

Tupac Martir

Aux dernières nouvelles, c’est Tupac Martir, directeur créatif du studio multidisciplinaire d’art, de design et de création Satore Studio et cofondateur du projet jumeau du studio, Satore Tech, qui prononcera le discours de clôture le 8 février.

Il est selon Vogue « l’artiste visuel et le directeur créatif à l’origine de certains des évènements les plus importants au monde ».
On pourra citer parmi les clients de Satore : BMW, Dior, la Saatchi Gallery, Elton John et Beyoncé.

Plus d’infos sur ISE Europe Closing

10 conférences, 2 lieux, 1 objectif

Le programme des conférences de l’édition ISE 2019 a attiré des experts aux profils les plus divers avec l’objectif de confronter et partager leurs avis sur divers segments verticaux du marché, en explorant les dernières technologies, solutions, et innovations commerciales. 5 des 10 conférences organisées, pour la plupart payantes, auront lieu à l’hôtel Okura situé à quelques pas du centre RAI d’Amsterdam.


Smart Building Conference : Lundi 4 février, de 8 h 30 à 18 h 00 – RAI Forum & E 102
Parmi les intervenants de la Smart Building Conference, s’inscrit Aryanour Djalali, PDG de la firme mondialement reconnue DNA Barcelona Architects. Le directeur créatif des équipements technologiques de Gensler, Michael L. Schneider, viendra de New York pour parler de la relation entre les espaces intelligents et l’expérience utilisateur ; Gensler, géant du design collaboratif, est numéro un au classement 2018 World Architecture Top 100 de Building Design.
Plus d’infos ISE Europe Smart Building Conference


XR Summit Conference : Mardi 5 février, de 14 h 00 à 18 h 00 – Hotel Okura
Amelia Kallman présidera le sommet ISE sur les réalités alternatives. Communicante et consultante visionnaire, Amelia Kallman a pour domaine de prédilection l’impact des nouvelles technologies sur les entreprises tout comme sur notre quotidien.
Elle est l’auteur d’un rapport récent sur les risques émergents des réalités virtuelles, augmentées et mixtes, commandé par le Lloyd’s de Londres.
Plus d’infos sur ISE Europe R Summit


Digital Signage Summit ISE : Mercredi 6 février de 9 h 00 à 13 h 00 – Hôtel Okura
Jose Avalos, directeur général pour la signalétique intelligente et directeur de l’IoT Group chez Intel, est à la tête du programme de signalétique du géant des microprocesseurs. Il prononcera un discours à l’occasion du sommet ISE sur l’affichage numérique.
Plus d’infos sur ISE Europe Digital Signage Summit

©Thomas Krackl

Digital Cinema Summit ISE : Mercredi 6 février de 14 h 00 à 18 h 00 – Hôtel Okura
Parmi les nombreux intervenants venus du monde entier pour s’exprimer lors du sommet ISE sur le cinéma numérique, on peut citer Michael Karagosian, consultant pour l’industrie du cinéma.

Membre de l’équipe à qui l’on doit le Dolby Surround Sound, il a également été conseiller technologique pour l’association américaine des propriétaires de salles de cinéma pendant la décennie qui a vu la transition vers le cinéma numérique.

Le discours d’ouverture du sommet ISE sur le cinéma numérique sera présenté par Jan Runge, directeur européen de l’International Cinema Technology Association. Anciennement PDG de l’Union Internationale des Cinémas, il est également analyste et conseiller indépendant pour l’industrie mondiale du cinéma.
Plus d’infos sur ISE Europe Digital Cinema Summit


AttractionsTECH by blooloop : Vendredi 8 février de 9 h 00 à 13 h 00 – Hôtel Okura
Chris Lange, directeur créatif et responsable du département de création et de design d’Europa Park, le deuxième plus grand parc d’attractions d’Europe, interviendra lors de l’évènement attractionsTECH organisé par blooloop. Son travail à l’international intègre le premier projet de parc d’attractions en Inde, ainsi que des parcs à Singapour et en Corée du Sud.
Plus d’infos sur ISE Europe Blooloop


Hospitality Tech Summit : Jeudi 7 février de 9 h 00 à 17 h 00 – Hôtel Okura
Hospitality Technology Next Generation, est une association professionnelle œuvrant pour le développement des meilleures pratiques technologiques dans le secteur de l’hôtellerie. Son directeur des opérations David Sjolander a travaillé des deux côtés du secteur :
en tant que directeur informatique dans l’hôtellerie, il a été responsable des technologies pour 1 000 hôtels à travers 70 pays, et il a également travaillé comme responsable de produits pour un système reliant 90 000 hôtels dans le monde entier à plus d’un millier de circuits de distribution en ligne. Il abordera des questions d’actualité et des résultats de recherche de pointe issus du monde de la technologie de l’hôtellerie et de l’hôtellerie.
Plus d’info sur ISE Europe HTNG


Agora : Jeudi 7 février de 10 h 30 à 16 h 00 – RAI E102
Le concepteur sonore Scott Willsallen, lauréat aux Emmy Awards, prononcera un discours sur la technologie dans les enceintes sportives. Directeur du cabinet de conseil Auditoria, basé à Sydney, Scott Willsallen a travaillé sur plusieurs cérémonies des jeux Olympiques et des jeux du Commonwealth.
Plus d’infos sur ISE Europe Agora


AudioForum : Lundi 4 février de 10 h 00 à 18 h 00 – RAI F002
Donato Masci est un concepteur acoustique et consultant dans l’entreprise florentine Studio Sound Service. Il interviendra lors de l’AudioForum qui abordera les environnements sonores, l’expérience auditive et les facteurs psychologiques associés. L’évènement a été pensé pour les responsables d’espaces utilisant des systèmes sonores, ainsi que pour tous les professionnels de l’audio.
Plus d’infos sur ISE Europe AudioForum


Avixa shows What’s Next… Higher Education Experiences : Mardi 5 février de 13 h 00 à 17 h 00 – RAI E102
Gill Ferrell sera la modératrice de la conférence Avixa What’s Next… Higher Education Experiences. Consultante avec une longue expérience de la gestion dans l’enseignement supérieur, elle a été directrice et conseillère pour de nombreux déploiements informatiques dans l’enseignement, la recherche et l’administration. Elle dirige actuellement le groupe de travail de l’EUNIS (European University Information Systems) consacré à l’e-apprentissage.

Avixa shows What’s Next… Enterprise : Mercredi 6 février de 13 h 00 à 17 h 00 – RAI E102
L’autre conférence Avixa What’s Next est modérée par Lisa Perrine, PDG de Cibola Systems et stratégiste en communication. Son entreprise a réalisé plus de 1 000 projets de conseil pour des clients comme Sony Music, United Talent Agency et la fondation Annenberg.

Autre évènement AVIXA, les FlashTracks sont des séances formatives de 20 minutes organisées sur le stand de l’association (13-N110) et portant sur des sujets liés à l’expérience utilisateur, à l’audiovisuel en informatique, au design et aux tendances émergences. L’inscription est gratuite pour les membres d’AVIXA.
Plus d’infos sur ISE Europe Professional Development Avixa


Master classes et Talks Cedia : Stand Cedia 1-E20
Surnommé le « père du home cinéma », Theo Kalomirakis (TK Theaters) a conçu des cinémas privés pour les plus grands dirigeants, sportifs et stars de cinéma du monde entier. Il est l’un des trois experts qui présenteront la nouvelle Home Cinema Design Masterclass organisée par CEDIA sur une journée entière.
L’association propose également un programme complet de formations en 36 séances ; avec l’All Access Training Pass, les participants peuvent participer aux formations CEDIA sans restriction pendant jusqu’à une demi-journée.

©Thomas Krackl

CEDIA Talks se tiendront sur le stand CEDIA (1-E20), et aborderont dix sujets différents au cours des quatre jours de l’évènement. Ouvertes à tous, elles présenteront en brèves séances de 20 minutes les dernières technologies disruptives – telles que le web 3.0, le WiFi6 et les réseaux 5G – tout en bousculant les idées préconçues.
Plus d’infos sur ISE Europe Cedia Education


Main Stage : Hall 8
La Main Stage, accueillera un programme complet de conférences d’exception gratuites réparties sur les quatre jours du salon et produites par ISE, les organisateurs du salon Avixa et Cedia, et AV Magazine.

Quelques-uns des intervenants :

  • Joseph Aamidor, consultant spécialiste du marché des bâtiments intelligents, qui parlera du potentiel du blockchain pour ce secteur ;
  • Alex Sanfilippo, responsable de l’ingénierie auprès de l’intégrateur Kraftwerk Living Technologies ; à l’occasion d’une conférence organisée par Avixa, il décrira comment l’entreprise a mis au point l’expérience 007 Elements, lauréate de plusieurs prix ;
  • Ahmed Refai, directeur commercial régional d’Archimedia, qui dévoilera les coulisses d’un projet CEDIA de home cinéma entièrement immersif – primé lui aussi – dans des résidences de luxe à Dubaï.
  • Plus d’infos sur ISE Europe Main Stage

Et d’autres infos et inscription sur le site ISE

RAI Amsterdam – Europaplein 2-22 – 1078 GZ – Amsterdam – The Netherlands

Horaires d’ouverture :

  • Lundi, 4 février 2019 : Evénements avant salon et conférences
  • Mardi, 5 février 2019 : 10 h 00 – 18 h 00
  • Mercredi, 6 février 2019 : 09 h 30 – 18 h 00
  • Jeudi, 7 février 2019 : 09 h 30 – 18 h 00
  • Vendredi, 8 février 2019 : 09 h 30 – 16 h 00

 

Yamaha DZR et DXS XLF. Quand la musique est bonne x3

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On connait Yamaha pour nombre d’instruments, consoles, processeurs et enceintes. Au cours des JTSE nous avons découvert et écouté la gamme amplifiée DZR et les subs DXS XLF grâce à une présentation des plus réussies due au talent insolent de « Beauty and the Beast ». Cette écoute accompagnée d’un cocktail dinatoire s’est tenue dans le Village des Artistes au Chateauform’ Collège de Saint Ouen.

Une vue sans la face avant de la DZR315

La gamme amplifiée DZR prend place tout en haut de la gamme d’enceintes actives du fabricant nippon et est composée de 4 modèles. La grosse DZR315 est équipée d’un 15’’ mais aussi d’un 8’’ pour le médium et un moteur 2’’ à gorge 1’’. C’est la seule à être en trois voies.

Les trois autres modèles sont en deux voies et déclinent le même moteur avec soit un 15, soit un 12, soit enfin un 10’’ pour le grave. Elles ont été nommées DZR15, DZR12 et DZR10. Tous les transducteurs sont à aimant néodyme sauf le 8’’ qui est en céramique et tous les moteurs disposent d’un dôme au titane.

La face arrière de la DZR12-D. Le module ampli offre une visualisation LCD pour le paramétrage, deux entrées et sorties analogiques, les deux ports Dante et l’entrée secteur.

Chacune des ces 4 têtes comporte une amplification classe D avec une alimentation universelle et un PFC. La puissance impulsionnelle totale atteint 2 kW, celle continue 1300W.
Chaque module, double, dispose d’un puissant DSP travaillant à 96 kHz et assurant le filtrage actif deux voies en FIR (un filtre passif coupe la troisième dans la DZR315) et toutes les fonctions d’égalisation, contour, délai et de protection des HP.

Le radiateur et le module ampli des DZR & DXS

Sauf sur la 315 qui est une H75xV50, les trois autres modèles disposent d’un guide rotatif 90×60 (90×50 pour la DZR15) facilitant l’utilisation de chacun d’entre eux en mode renfort ou wedge, exploitant les découpes de l’ébénisterie prévues à cet effet. Chaque enceinte offre enfin en face arrière sur le module ampli, un écran LCD pour naviguer dans les presets et les réglages offerts par les DSP et dispose de deux entrées analogiques sur XLR symétrique avec leur niveau d’entrée.
Le clou du spectacle est l’option Dante disponible sur chaque modèle. Outre une amélioration notable du rendu en évitant une paire de conversions, elle ajoute une grande flexibilité et fait de ces enceintes des outils simplissimes à déployer avec les deux ports, le routeur intégré et le SRC permettant de se raccorder à des flux en 48 kHz.

Le DXS XLF18-D sans sa face avant. L’onde arrière n’a pas à se plaindre !

Les deux subs DXS XLF18 et 15 en 18’’ et 15’’ en charge bass reflex existent aussi en version Dante et embarquent le même module classe D légèrement détaré à 1,6 kW.
Le DSP fonctionne aussi à 96 kHz et outre une égalisation dynamique, il propose trois réponses différentes et un preset permettant un montage cardioïde avec tous les avantages bien connus.

Les HP choisis ont tous deux des bobines de 4’’ et un travail spécifique a été mené afin de réduire les bruits de turbulence à haut niveau.
Comme pour les têtes, les ébénisteries en multipli de bouleau de 15mm sont protégées par un revêtement en polyuréthane offrant une très bonne finition et surtout une résistance à l’épreuve de la route.

Écoute

Christian Crolle présente Roxane Arnal et Michel Ghuzel « Beauty and the Beast »

Nous avons eu la chance d’écouter longuement un gauche/droite composé d’une DZR12-D montée sur un tube au sommet d’un sub DXS15XLF-D, une configuration légère et manipulable par une personne comme le reste de la gamme sauf la DZR315 qui pèse près de 42 kg. Cette écoute a d’abord été celle de Beauty and the Beast, guitares, contrebasse, percussions diverses et voix mixées sur une console…Yamaha, suivi d’un set de DJ BerSom.

50 Hz à -4dB et une quasi ligne droite jusqu’à 16 kHz, le tout avec un SPL Max de 139 dB.
La baguette magique de la fée FIR est passée par là. Et ça s’entend.

Le rendu est d’une grande propreté et neutralité. Les voix sont reproduites avec le piqué nécessaire mais sans aucune dureté, en parole comme en chant. Mérite sans doute d’un processing en FIR, la phase nickel donne au son une clarté et une précision que l’on n’a pas l’habitude d’entendre sur des produits plug and play de ce type. Un bon point aussi pour la dynamique et la discrimination des sonorités, merci le Dante !

Le preset est prévu à défaut de prises en face avant, et fait tout

Le Set de Bertil Sommer a aussi permis d’écouter de la musique masterisée, les niveaux restant toujours très, très sages et une fois encore, le résultat est net et sans bavures, pour tout dire Hi-Fi et avec la patate qui va bien.

La pièce n’étant ni conçue pour faire du son, ni le système maquillé ou perché pour nous faire prendre des vessies pour des lanternes, le grave et l’extrême grave n’ont pas été exempts de tout reproche avec un léger trainage et quelques tourneries et bosses disgracieuses, mais dans l’ensemble on a senti un potentiel en SPL et un couplage tête + sub plus qu’addictif.

Le meilleur pour la fin

Nous avons quitté cette soirée avec le sourire au lèvres et les oreilles en fête. Cela ne fait aucun doute, avec les DZR et ses subs, Yamaha tient une gamme suffisamment pro, polyvalente, puissante, transportable et délivrant du bon son pour casser la baraque dans un marché pourtant saturé, d’autant qu’elle a joué la carte de la sagesse pour ce qui est du prix de vente recommandé.

Roxane en joue debout, c’est peut être un détail pour vous, Michel pas, mais il a de plus grand bras ;0)
Beauty Roxane, actrice, chanteuse et à l’aise avec toutes les cordes…

Un dernier mot pour féliciter Yamaha France pour le choix de Beauty and the Beast, Roxane Arnal et Michel Ghuzel, dont l’éclectisme musical, la qualité de jeu et le talent, nous ont fait passer une super soirée.
Ne les ratez pas, surtout quand Roxane passe de Beauty à Beast en vous envoyant dans la face un blues façon parpaing !

Plus sur la série DZR & DXS XLF et sur le site Beauty and the Beast

Et avec la vidéo

SolaFrame 2000, un nouveau profile pour High End Systems

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Le SolaFrame 2000 complète deux familles de projecteurs High End System, celle des Frames et celle des 2000. Arrivé sur le marché des spots led à couteaux avant tous les grands noms du moment, et maintenant distribué par ETC France, nous avons souhaité le tester histoire de n’en oublier aucun.

Le SolaFrame 2000 reconnaissable entre 1000. Les 4 rainures concaves reliant les côtés de la tête renforcent son aspect carré et imposant.

Austin Power

High End Systems est une marque historique dans l’éclairage Live, on se souvient tous des Cyberlight et Studio Color. La marque texane a dès la première heure pris le chemin de la led et très vite abandonné le développement de projecteurs utilisant une lampe à décharge. Récemment rachetée par le géant ETC, également très investi dans le développement de sources leds, on attend avec impatience la sortie de produits issus de la mutualisation des connaissances des deux bureaux d’études américains.

Mais pas Mini

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Reconnaissable au premier coup d’œil, le SolaFrame 2000 a les caractéristiques de design, dimensions et poids, chères à la marque. Même si cela a une importance toute relative, je ne suis pas un grand fan du look « Hummer » et si ce modèle garde un design très carré, la tendance semble évoluer avec des lignes beaucoup plus douces pour les gammes Wash et Beam ainsi que pour le nouveau 3000.

La tête très carrée et les poignées intégrées à la lyre.

Mais sortons du subjectif pour apprécier les finitions. Même si cela ne joue pas sur le fonctionnement, elles sont souvent un bon indicateur de la qualité du projecteur et du soin apporté à sa conception et à sa fabrication. Pour le SolaFrame, elles sont soignées, sans défauts de jointure des capots.

Coté maniement, malgré un poids plutôt conséquent la machine se déplace facilement grâce à ses 4 poignées, deux fixes sur le socle et deux autres intégrées dans la lyre, grâce aussi aux blocages de pan et tilt. L’accroche est tout aussi simple puisque l’on retrouve sous la machine les 4 emplacements destinés à recevoir les embases oméga équipées de fixations quart de tour.

Le tableau de bord.

Sur le socle, on trouve bien entendu la connectique : 2 XLR3 in/out, 2 XLR5 in/out pour le contrôle DMX, et l’arrivée secteur sur PowerCON. Pas de RJ45, les mises à jours logicielles se font via un accessoire qui se branche sur un des connecteurs DMX.

De l’autre côté, un afficheur et 6 boutons permettent de naviguer dans le menu et configurer le projecteur. Une partie des options est contrôlable en DMX, comme le contrôle de l’allumage de l’afficheur, aussi intéressant que rare. On note également la possibilité de contrôler, en DMX, 56 scènes internes et programmables et le mode de ventilation. Cela permet par exemple de passer momentanément en mode Studio lorsque le spectacle requiert une ventilation plus lente ou en mode Continuous si l’on veut privilégier la puissance lumineuse.

Les 4 leds indigos autour de la lentille.

Sur l’avant, on retrouve autour de la lentille 4 leds indigos qui, comme on le voit à la fin de notre présentation vidéo, permettent d’obtenir des effets suivant le positionnement de la caméra. Ces 4 leds sont contrôlées par deux canaux : intensité et flash.

Il suffit de tourner d’un quart de tour les deux vis qui maintiennent chaque capot pour accéder à l’intérieur. C’est là que l’on comprend le poids du projecteur car le châssis de la tête est fait de plaques épaisses qui garantissent sa solidité.

High End ne fait pas de compromis sur le câblage ou la qualité des composants, ni sur le soin apporté à l’assemblage. Le démontage des cartes de paramètres situées dans le compartiment central de la tête, est simple : deux vis et un connecteur à retirer.
La partie optique située à l’avant, est aussi facilement accessible. Sur l’arrière pas d’entretien spécifique puisque c’est là que l’on trouve la matrice de 600 W de leds blanches et son système de refroidissement. Ce dernier est composé de 3 éléments : un radiateur, un caloduc et 4 ventilateurs chargés de créer une circulation d’air.

Côté pile on accède à l’électronique.
Côté face à l’optique

Au rythme des mesures

Pour contrôler ce projecteur High End j’ai utilisé la console HedgeHog 4, et j’ai très vite retrouvé mes anciennes habitudes. Dans le showroom de La BS, je place le faisceau au centre de la cible accrochée.

La courbe de derating du SolaFrame 2000 montre moins de 7% d’atténuation : un très bon résultat.

La matrice est bien froide et l’on démarre le test de derating. Il ne faudra que 2 mesures soit 10 mn de chauffe pour que l’éclairement au centre se stabilise avec une atténuation de 6,9 % par rapport à la mesure initiale à froid.

Cette très bonne première série de mesures nous permet de confirmer la maîtrise de l’alimentation et du refroidissement des sources led par la R&D du fabricant américain. Pour être sûr de la stabilité du flux, on part déjeuner en laissant le dimmer à 100%. Au retour la valeur de l’éclairement n’a pas bougé, on peut donc démarrer nos mesures photométriques.

Faisceau serré au plus petit net

La première mesure au centre affiche 32 600 lux après derating soit 35 000 à froid. Le faisceau qui ouvre à 7,7° est homogène. Le flux est de 11 580 lumens après derating et 12 430 lm à froid.

Faisceau 20°

Pour 20°, notre ouverture de référence, l’éclairement au centre est de 9 895 lux (10 620 lux à froid). La courbe de luminosité est très homogène et notre tableur calcule un flux total de 23 025 lumens à chaud et 24 715 lumens à froid. C’est le meilleur résultat obtenu à ce jour dans la catégorie 600 W

Faisceau large au plus grand net

Au centre, nous mesurons 2 890 lux à chaud, 3 100 lux à froid pour une ouverture de 38° dont le faisceau est très homogène. Le flux total est de 22 515 lumens à chaud, 24 170 avant derating.


On termine nos mesures par la courbe du dimmer. C’est une courbe Square qui démarre lentement jusqu’à 20%. La progression est ensuite légèrement « creusée » jusqu’à 60/70%, un ralentissement de la progression qui est bénéfique aux caméras, souvent plus sensibles aux fluctuations d’intensité entre 50 et 70 %. La fin de la courbe est linéaire.
Même constatation entre 0 et 10 %. L’arrivée de la lumière se fait à 5 % avec une progression légèrement parabolique jusqu’à 10%. Pour un projecteur à couteaux, qui se destine au théâtre et à la télévision, le départ de la courbe aurait pu être un peu plus doux mais l’ensemble est très bien.

Courbe du dimmer de 0 à 100 %
Courbe du dimmer de 0 à 10 %

Une machine tout terrain

On peut maintenant passer à la partie ludique. Pour le contrôle, nous disposons d’un seul mode. Pas besoin de tergiverser, tout y est. Pour le dimmer, quel que soit le temps de fade, la transition est impeccable. Le shutter utilise 2 canaux, une originalité bien pratique qui facilite la programmation et que l’on retrouvera sur d’autres paramètres. 1 canal permet de gérer l’ouverture, la fermeture et la vitesse, le second de choisir le mode shutter, strob régulier ou random.

La gestion des mouvements, comme celle de la plupart des paramètres, est en 16 bits. Au regard de la taille et du poids de la tête j’avais quelques appréhensions, mais le SolaFrame 2000 s’en sort très bien. Même si ce n’est pas une Formule 1, la rapidité des mouvements se révèle très satisfaisante, les déplacements et fins de courses sont bien gérés, quelle que soit la vitesse. Les mouvements lents qui combinent les deux axes sont aussi très réguliers. On note un paramètre MSpeed permet de temporiser les mouvements Pan et Tilt avec plage de 0,15 à 252,7 secondes.

Coté couleurs, on dispose d’une roue de 6 couleurs indexables en couleurs pleines ou demi-teintes (Rouge, Rouge/Bleu, Bleu). L’indexation peut être désactivée via le second canal de la roue de couleur. En se plaçant à 48% on passe en mode continu. Il faut faire attention car si vous avez fait vos palettes en mode index, elles ne seront plus bonnes en mode continu.

Grâce à une trichromie efficace, le SolaFrame dispose d’une large palette de couleurs.

On dispose aussi d’une trichromie cyan, magenta, jaune, agrémentée d’un canal de fonctions qui permet, entre autres, d’avoir des couleurs aléatoires en utilisant les canaux des 3 couleurs. Le mélange est propre et les couleurs sont homogènes. Cette vaste palette de couleurs devrait contenter les concepteurs exigeants.

Un CTO dans ta face.

On peut également étendre la gamme des couleurs en utilisant le CTO progressif qui fait varier la température du blanc de 7000 à 3000K.
Pour travailler le faisceau, il y a le zoom dont on a mesuré le petit net à 7,7° et le grand net à 38°. Il n’est pas très rapide mais sa vitesse suffit à satisfaire la majorité des utilisations et lui permet d’être plus silencieux et donc plus attractif pour les plateaux de télévision et les théâtres.
Il n’y a aucune saccade lors des ouvertures/fermetures. Et si l’on a besoin de serrer le faisceau pour un effet “bâton”, on utilisera l’iris.

Ce Spot est équipé de deux roues de gobos, 7 fixes et 6 rotatifs. High End Systems a toujours mis de jolis gobos dans ses machines. Là encore le choix est intéressant et utile pour divers types de prestations. Il y a du volumétrique, de la déco et même de la couleur. Comme les gobos colorés utilisent des couleurs primaires, il est aussi possible de jouer avec la trichromie pour augmenter la gamme d’effets.

Les sets de gobos toujours biens fournis chez High End. Les gobos fixes.
Et les gobos rotatifs.
Le prisme X3 multiple les effets.

Pour compléter les possibilités du SolaFrame, on dispose d’un prisme X3 et d’une roue d’animation.

Comme son nom l’indique, le SolaFrame 2000 est équipé d’un module de 4 couteaux rotatifs très réussi.
Chacun des éléments ferme entièrement le faisceau et l’on arrive à faire le net sur 3 lignes, ce qui est loin d’être évident car ils sont chacun sur un plan focal différent.

Autre bon point, chaque couteau est parfaitement rectiligne ce qui permet de détourer des éléments avec précision. On peut également grâce au frost produire un flou homogène sur les lames.

Dans le manuel du parfait petit éclairagiste : Un « coutal » bien affuté à gauche, un losange net au centre. A droite, le rôle du frost est assez flou…

Oui il peut

Le SolaFrame 2000 est une machine polyvalente, robuste et puissante. On sent qu’il y a eu peu de compromis lors du développement de cette source. La lumière de la matrice de 600 W de leds est pleinement optimisée. On dispose d’un beau faisceau homogène et d’une large gamme d’effets et de couleurs. Ce projecteur a de nombreuses qualités qui lui permettent d’être utilisé dans des univers très différents comme la télévision, la convention, le concert ou le théâtre.
Il arrive en France, via son nouveau distributeur ETC France, par la grande porte sur une des scènes les plus prestigieuses, la Comédie Française alors que son grand frère le SolaFrame 3000 s’installe à l’Opéra Bastille. Un autre test à venir…

On aime

  • La puissance,
  • les couteaux droits et nets.

On regrette

  • La plage du zoom,
  • le pseudo roue d’animation qui ne tourne pas.

Tableau général

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Art Centric Lighting, une nuit au musée

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Une nouvelle marque est apparue dans le groupe OSRAM, dédiée à l’éclairage muséographique. Art Centric Lighting est une combinaison de talents de chaque branche du leader allemand de l’éclairage.
Officiants auparavant sous des enseignes différentes, différents spécialistes se sont réunis pour proposer une gamme de solutions réellement adaptées.

Ainsi l’équipe est composée de designers au CV éloquent. A leurs palmarès l’éclairage de Mona Lisa au Louvre, des Van Gogh dans la Basilique Palladienne de Vicence, de la Victoire de Samothrace, la Vénus de Milo ou encore la Chapelle Sixtine.

Ce sont joint à leurs côtés des scientifiques leds provenant d’Osram, des professionnels ADB de l’équipement de théâtres et plateaux TV, des experts en muséographie et des ingénieurs en contrôle et automatisme de Claypaky. Cette équipe a créé une ligne de projecteurs combinant une technologie de pointe à une parfaite connaissance des attentes et des contraintes de l’éclairage muséographique. Elle suit chaque projet afin d’apporter ses conseils en installation.
Les bénéfices des sources leds sont maintenant connus, en particulier l’économie d’énergie et de maintenance. Osram, de par son historique de fabricant leader de diodes électroluminescentes, maîtrise ces nombreux avantages.

le showroom d’Art Centric Lighting à Bergamo, près de Milan.

Une dissipation de chaleur réduite, et en dehors de la zone d’éclairage, couplée à l’absence de rayonnement ultraviolet et infrarouge, assure la protection les œuvres centenaires. La taille réduite des sources permet de construire des projecteurs particulièrement compacts, au visuel le moins invasif possible. Les capacités de réglage sont d’une précieuse finesse, non seulement pour l’intensité, mais aussi sur la température de couleur et le spectre colorimétrique.
La lumière émise est beaucoup plus uniforme, avec toujours la même colorimétrie. Les optiques et couteaux coupe flux sont grandement avantagés par la faible chaleur de fonctionnement, ils ne se déforment pas. Par tous ces aspects, l’utilisation des projecteurs est particulièrement flexible, avec de multiples moyens de contrôle.

Art Centric Lighting est une collection de projecteurs spécialisée dans l’éclairage des œuvres artistiques. Pour respecter et embellir le travail des peintres et sculpteurs, les ingénieurs de la marque ont pris en compte toutes les nuances possibles de couleurs, le travail des ombres et les reflets créés afin de garantir aux visiteurs l’exact reflet de l’œuvre.
Pour y parvenir, des projecteurs de théâtres produits par ADB furent miniaturisés, avec un design élégant et discret, tout en proposant une optique de haute qualité.
Chaque projecteur propose des éclairages subtilement différents, adaptés à une tâche relativement précise, tout en évitant les écueils fréquemment rencontrés dans ce type d’environnement.

la Chapelle Sixtine au Vatican, de Michelangelo.

Pour répondre à tous les cas de figure, peinture, fresques, statues ou artefacts, les gammes de projecteurs Art Centric Lighting se scindent en deux catégories principales.
La première distingue les projecteurs à température de couleur fixe de la deuxième, plus sophistiquée, en blanc variable.
Dans chacune des deux catégories, différents modèles assurent un type d’éclairage précis. Spot à optique fixe, à ouverture variable, avec modules couteaux ou gobos et de nombreux accessoires. Le choix de leur contrôle est assez large, en manuel par des potentiomètres disposés sur les appareils, ou par télécommande Dali, DMX-RDM. Une option Bluetooth est aussi possible pour travailler facilement et sans fil.

Six projecteurs ornent pour l’instant les murs d’Art Centric Lighting

Le projecteur Respect bénéficie d’une corolle de distribution lumineuse qui remplace avantageusement une lentille externe.

Le premier, Respect, est un spot flood à focale fixe interchangeable. Il existe en version source blanche fixe de 2 200 lumens, étalonnée à 2700K, 3000K ou 4000K, et en version variable de 1 200 lumens, de 2900K à 5000K.
La première est équipée d’une led COB de 30 W, avec un IRC minimum de 97, tandis que la seconde utilise une rangée de différentes leds, d’un total de 20 W, dont l’IRC est supérieur à 94.
Respect existe en finition noire ou blanche, se pilote en DALI, Bluetooth ou manuellement. Ses différentes optiques vont de 12° à 74°, en proposant des angles intermédiaires à 15°, 24°, 40° et 60°.

Malgré son zoom X 4 l’Admire reste dans des dimensions modestes.

Admire, le second projecteur, est strictement similaire en termes de luminosité au précédent. Il bénéficie d’un zoom variable de 12° à 50° et se décline, lui aussi, en source blanche fixe ou variable.

Le Charmy bénéficie de deux potentiomètres de réglage accessibles manuellement.

Pour plus de performance, le projecteur Charmy utilise une source led de 33 W délivrant 1 000 lumens, ajustable en blanc de 1800K à 5200K et équipé d’une optique à ouverture variable de 18° à 40°. Il se contrôle non seulement en DALI, Bluetooth ou manuellement, mais aussi en DMX-RDM.


Les trois projecteurs suivants, L’Esteem, Tribute et Applaud ont un réglage de netteté associé à trois focales fixes de 16°, 24° ou 40°.

L’Esteem est une mini-découpe 4 couteaux et réglage de netteté.

L’Esteem est une découpe équipée de quatre couteaux sur le même plan focal, idéale pour éclairer les tableaux en flou hors cadre ou au net sur la toile. Elle utilise les deux sources leds blanc fixe ou variable, identiques à l’Admire ou la Charmy.

Sur la même base, le Tribute est un projecteur de gobo, aux diamètres intérieur de 31 mm et extérieur de 37,5 mm, pourvu d’une épaisseur de 1 mm.
Les gobos sont souvent utilisés en muséographie, non seulement pour projeter des textes ou images, mais aussi pour éclairer précisément des statues sans halo.


Tribute, un projecteur de gobo.
On insère le gobo sur le côté : ici le détourage d’une statue à mettre en valeur.

Le plus complet de toute la marque est l’Applaud, avec son porte-gobo et son module couteau.

Enfin l’Applaud est le plus versatile de tous, équipé à la fois comme une découpe et comme un projecteur de gobo, toujours disponible avec les optiques et les sources leds du reste de la gamme (hormis la Charmy).

La marque dirigée par Simone Capeleto fut récompensée logiquement au LDI par l’Award « Best debuting lighting product », le jury ayant apprécié la précision et l’élégance des projecteurs. Les commandes par Bluetooth et la grande qualité de rendu des couleurs, (IRC supérieur à 97) les ont fortement marqués.

Tous les produits de la gamme Art Centric Lighting sont fabriqués en Italie et sont distribués, en France, par la société ADB Lighting
Plus d’infos sur le site ADB et sur le site Art Centric Lighting

Tableaux comparatifs des projecteurs

En blanc variable


En blanc fixe

 

David Huyvaert, spécialiste d’Adamson. Un homme à la hauteur!

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Au plat pays, David Huyvaert, précédé de sa réputation, nous a accordé deux heures de son temps. Que ce soit en live ou en événementiel, nombreux sont les ingés son que David a accueillis du haut de ses 1m90 bien sympathiques. Sa spécialité ? Les défis techniques.

SLU : Lors de nos interviews, nous commençons toujours par la même question : quel chemin as-tu parcouru avant d’être ce que tu es aujourd’hui ?

David Huyvaert : La question est simple mais la réponse est plus complexe qu’il n’y paraît. Cependant, je vais essayer ! Je pense que le fil rouge de ma carrière se déroule autour de la société Arto. D’ailleurs pour l’anecdote, ma première prestation en tant que patcheur, c’était pour Arto. Je me suis retrouvé dans une camionnette avec Rudy Coclet (Axel Red, Arno …), Bruno Denis, et nous avons accueilli Nicolas Haber. Une sorte de dream team avant l’heure.

Attentif derrière sa Vi4, David est imperturbable durant une balance.

J’ai fait mes études à l’IAD, et à ma sortie j’ai rapidement postulé un peu partout pour constituer mon propre carnet d’adresses. J’ai acquis l’essentiel de mon expérience chez Philing Live qui est par la suite devenu BlueSquare.
Là, en quelques années, je suis passé de simple freelance à gestionnaire de parc son. BlueSquare s’est très vite spécialisé dans les tournées internationales, ce qui ne se faisait pas beaucoup à l’époque en Belgique et qui m’a beaucoup plu évidemment.

SLU : Tu as donc également été formé grâce à la vie de tourbus ? Par quel artiste as-tu commencé ?

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David Huyvaert : J’ai commencé par Patricia Kaas, en tant qu’assistant PA tech et j’ai enchaîné de 2003 à 2012 avec beaucoup de tournées de productions québécoises (Garou, Isabelle Boulay, Véronic DiCaire…) J’ai également suivi Franck Michaël pendant environ 3 ans.

Briefing pré concert devant une Midas H3000 entre Bernard Viellevoye (responsable son chez Arto), Jean-Luc Ongena, professeur à l’IAD et David Huyvaert.

SLU : Comment es-tu passé des productions québécoises à Franck Michaël ?

David Huyvaert : Comme toujours dans ce genre de situation, via un peu de chances et de disponibilités ! Mon ancien prof de l’IAD, Michel Lecloux m’a appelé et j’ai directement accepté sans même réfléchir. J’étais déjà honoré qu’il m’appelle, et puis connaissant le monsieur, je savais bien que ça allait être intéressant. Alors on peut avoir beaucoup d’à priori sur le chanteur mais j’ai pu faire beaucoup de dates, les kits étaient assez conséquents et on a rempli l’Olympia pendant 3 semaines complètes…
Ce n’était vraiment pas mal pour l’époque ! D’ailleurs Franck Michael s’était entouré des musiciens d’Elvis pour ces 3 semaines donc il y avait vraiment des légendes sur scène ! On avait deux consoles face. Une pour le band et une pour Franck Michaël. Un mix à 4 mains, à l’ancienne. Mixer comme ça à côté de son ancien professeur … c’est aussi agréable qu’intimidant, mais je suis content de l’avoir vécu !

SLU : Tu parles de beaucoup d’artistes francophones, tu n’as jamais tourné en dehors de la francophonie ?

Ce n’est pas parce qu’il ne parle que de tournée qu’il ne fait que cela. Ici David Huyvaert à la ferme du Biéreau, sur une installation fixe, plutôt « tranquille ».

David Huyvaert : Ce n’est pas parce qu’un artiste est francophone qu’il ne tourne qu’en France, en Belgique ou au Québec ! J’ai suivi Lara Fabian pendant quelques années et elle était vraiment appréciée de manière internationale, c’est avec elle que j’ai mixé en Russie au théâtre du Kremlin, en Azerbaïdjan, et on a même rempli le Carnegie Hall à New-York …

SLU : Un coup de cœur parmi tous ces artistes avec qui tu as travaillé ?

David Huyvaert : Sans trop hésiter je dirais Tina Arena. C’est une immense star en Australie, et elle a tourné en France et en Belgique suite à la sortie d’un album en français. J’étais mixeur FOH et c’était un réel plaisir, les arrangements étaient bien faits. C’est un vrai bonheur pour un mixeur de ne pas devoir triturer un EQ dans tous les sens pour obtenir quelque chose de potable.
Pour Tina, je n’avais qu’à mixer, pas à me battre. Techniquement la chanteuse est super compétente, elle ne met jamais une note à côté et c’est du coup très agréable de suivre le mix. Humainement, elle est adorable. Pour comprendre ça, le meilleur exemple que j’ai vécu avec elle, c’est un concert en Tunisie près de Carthage dans un amphithéâtre romain. On a eu toutes les « merdes » techniques du monde. Les Littlite de la console clignotaient à cause du manque de stabilité du courant c’est dire !

En plein milieu de show, le batteur me fait des grands signes car ses séquences se sont éteintes à cause d’une surtension, Arnaud Bailly, backliner à l’époque avait dû amener un SM58 filaire sur scène pour remplacer le HF car évidemment on avait perdu l’entièreté de la HF…Un vrai calvaire.
A la fin du concert, lorsque je débriefe cette Bérézina avec le mixeur retour (Jérôme Point) en m’attendant à recevoir un sacré savon de la part de Tina, elle arrive avec 2 verres, nous les tend et nous dit « Cela n’a pas dû être facile pour vous les gars, merci d’avoir tenu le coup jusqu’à la fin du concert ! ». Elle avait un respect du technicien que je n’ai que très rarement trouvé chez d’autres artistes.

SLU : De quoi avoir envie de la suivre plus longuement ?

David Huyvaert : Evidemment ! Malheureusement elle n’a sorti qu’un seul album en français et maintenant elle ne tourne plus qu’en Australie …

SLU : Beaucoup de sociétés de sonorisation te connaissent via la marque Adamson, d’où ça vient ?

David Huyvaert : Simplement parce que je travaille depuis août 2014 pour DV2 BELUX. DV2 existait déjà en France (revendeur de Digico, Adamson, Lab gruppen …) et, à l’époque, c’est Inytium qui revendait Adamson. Inytium a souhaité se spécialiser dans les installations fixes, et DV2 a décidé de créer DV2 BELUX et m’a demandé de gérer le support technique.
C’était une chance en or d’autant plus que DV2 n’est pas simplement un revendeur pour Adamson, leur relation est proche du partenariat, et je ne mens pas en disant que DV2 est réellement écouté pour le développement des boîtes d’Adamson. De mon côté, je suis bien entendu resté indépendant parce que d’une part, j’avais envie de continuer ma vie d’ingénieur du son en presta et, d’autre part, ça avait beaucoup de sens que le responsable du support technique Adamson continue à travailler avec les autres marques qui sont sur le marché.

SLU : Un avantage par rapport à la vente ?

David Huyvaert : Par rapport à la vente non car j’ai la chance de ne jamais parler argent avec les clients de DV2, je n’assure que la partie liée au support technique. Par contre c’est un réel avantage dans mon milieu : lundi je mixe sur du Nexo, mardi sur du d&b et, mercredi, sur de l’Adamson.
Il faut savoir que l’oreille humaine est très mal faite, elle s’habitue à ce qu’elle entend régulièrement. Si je ne mixais que sur de l’Adamson il me serait difficile d’être objectif sur les différents systèmes avec lesquels je travaille. J’ai la sensation que mon métier me permet de garder une référence neutre contrairement à pas mal de vendeurs.

SLU : Ta neutralité est donc un avantage lorsque tu vas chez un client ?

Etonnamment ce n’est pas un BlueprintAV que l’on voit mais bien un d&b R1.

David Huyvaert : Oui, j’en suis persuadé. Il y a quelque chose de vraiment drôle dans mon métier, les commentaires que je reçois lors d’une écoute Adamson sont souvent une courbe de transfert inversée du matériel que ce client a utilisé pendant quelques années. Si son système était baveux dans le bas medium, il va avoir tendance à dire que l’Adamson est peu présent dans cette même zone fréquentielle.

SLU : Difficile parfois ?

David Huyvaert : Très certainement, mais logique en même temps. Si tu invites un ami à manger chez toi et que cet ami a tendance à manger très épicé, il trouvera probablement ton plat assez fade. La même chose se passe avec l’oreille. C’est dans des démo avec certains clients que je me rends compte que notre oreille n’est clairement pas « flat » et que je me rappelle des raisons pour lesquelles je ne veux pas travailler uniquement sur des systèmes Adamson.

SLU : Alors pourquoi as-tu choisi de travailler avec Adamson ? Peut-on dire qu’il s’agit des meilleurs boîtes sur le marché à l’heure actuelle ?

David Huyvaert : La question est mal posée car ça s’est passé de la manière inverse. J’ai toujours aimé travailler sur de l’Adamson, et c’est Adamson qui m’a proposé de travailler avec eux. Par rapport à la qualité des enceintes Adamson, j’essaye aussi de rester objectif. Les technologies actuelles font que la plupart des grandes marques font des bons systèmes. Comparer L-Acoustics, d&b, Meyer et Adamson c’est un peu comme comparer Audi, Volkswagen, Mercedes et BMW…
Chacun à ses préférences mais, à n’en pas douter, les 4 fonctionnent très bien ! Je suis conscient que le gros défaut des systèmes Adamson c’est leur grande précision. Ça ne pardonne rien au mixage. Un peu comme en cuisine quand on utilise un couteau japonais… ça coupe tellement bien que ça peut couper l’assiette en deux ! C’est donc évidemment un outil à ne pas mettre entre toutes les mains.

Qui a dit que les techniciens n’étaient que des râleurs ? Voici un exemple de la bonne humeur apportée par le grand Dav sur prestation.

Pour aller un peu plus loin dans la question, selon moi il est impossible de dire « tel système est le meilleur système actuel ». Il y a tellement de paramètres à prendre en compte : l’audio, l’argent, la présence (ou l’absence !) du système dans les sociétés environnantes … D’un point de vue personnel j’ai vraiment l’avantage de parler en Volt et en dB là où d’autres parleront en Euros.

SLU : Penses-tu qu’il est opportun pour un prestataire de s’équiper en PA d’une seule marque ?

David Huyvaert : Malheureusement c’est ce qu’on voit la plupart du temps. Telle boîte bosse en Nexo, telle autre en JBL et telle autre en Adamson. Peu de sociétés ont compris l’intérêt d’avoir plusieurs gammes de PA. C’est d’ailleurs très drôle de comparer ça au milieu du light. Vous imaginez vraiment un concert uniquement en Robe ? ou en ClayPaky ? Ça serait un peu dommage. Pourtant en son si vous voyez un PA en L-Acoustics, la plupart du temps vous aurez des retours de la même marque. Je n’ai jamais réussi à déterminer la raison de ce type de prise de décisions.

SLU : Tu parles beaucoup de ta relation avec DV2. Ils sont revendeurs en Belgique de Adamson, Lab gruppen, MDC, Tannoy … Que feras-tu si la société décidait de revendre du matériel avec lequel tu n’apprécies pas de travailler ?

David Huyvaert : Avec DV2 Belux, nous sommes sur la même longueur d’onde, (rires) ça serait dommage qu’ils prennent ce genre de décision. Mais soyons honnêtes, je ne pense pas que ça pourrait arriver. Beaucoup de gens par exemple me parlent de Community, que DV2 Belux distribue depuis le 1er janvier 2018, en me disant que ce ne sont pas des systèmes comparables à de l’Adamson.
Les gens ont raison ! Mais je me retrouve à 100% dans la décision que DV2 a prise de revendre cette marque qui est à la pointe en termes d’installations fixes : stades, arènes, églises… Ils ont même développé un système pour les messages d’alertes dans les tunnels … J’imagine mal sonoriser un tunnel avec du E15 (rires)… Un autre exemple concret de l’utilité de cette marque : j’ai dû installer un système son dans les grottes de Han en Belgique pour un spectacle de Luc Petit … 100% d’humidité 365 jours par an. Impossible de mettre un HP en carton là-dedans. Community était la marque idéale pour cette situation.

SLU : Nous te croisons beaucoup sur des spectacles de Luc Petit, comment se déroule une prestation de ce type ?

David Huyvaert : J’adore travailler avec ce metteur en scène, car ce sont des jobs sur lesquels je travaille de A à Z. Un spectacle de Luc Petit se prépare en plusieurs étapes.
Premièrement il effectue une réunion avec l’équipe technique pour expliquer le concept : dans quel cadre s’inscrit l’évènement ? Avec quel contenu ? Ensuite, sur base de cette première réunion, je rédige une liste du matériel nécessaire. On effectue un appel d’offre et, enfin, je gère montage, répétitions et prestations. Bref un vrai défi de A à Z comme je les aime.

SLU : Lors du spectacle « Décrocher la lune » dont nous avons parlé récemment, nous avions vu un système complet en Dante, et pour les artistes, une distance de portée HF de plus de 100m … C’est toujours aussi complexe ?

David Huyvaert : Oui c’est toujours aussi complexe. Les prestations de Luc Petit sont toujours dans un endroit particulier, avec un contexte spécifique et on peut rarement arriver à la conclusion qu’on va mettre un line-array côté jardin et un autre côté cour… C’est souvent difficile. Pour « Décrocher la lune », en HF, nous avions travaillé avec RF transmission et PRG fournissait le reste de la partie « son, vidéo et lumière ». Cette complexité justifie que Luc apprécie de travailler en permanence avec le même ingénieur du son.
Un binôme metteur en scène/ingénieur du son c’est assez rare, mais dans un cadre aussi difficile que ses spectacles, c’est primordial de pouvoir travailler avec des techniciens avec lesquels tu es en toute confiance. Notre relation me semble donc bien pertinente. Ce qui est chouette c’est qu’on commence toujours avec une page blanche, ça veut dire qu’on ne peut jamais se reposer sur ses acquis et que chaque spectacle est techniquement fort différent. Personnellement ça me donne un challenge sur chaque show. C’est vraiment agréable et puis, on ne s’ennuie pas.

David ne se contente pas de donner des conseils à des jeunes ingénieur du son, il met la main à la pâte et explique ici le positionnement d’un micro Hi-Hat à un étudiant de l’IAD.

SLU : Avec l’expérience que tu as acquise ces dernières années, quels conseils donnerais-tu à un jeune ingénieur du son tout droit sorti des études ?

David Huyvaert : Pour moi, le meilleur conseil que je pourrais donner à des jeunes de ce genre, c’est de continuer à se former en permanence. Le métier est de plus en plus complexe et de plus en plus sectorisé. Mixer la face, les retours, faire le plan HF ou gérer l’intercom… ce sont des métiers différents à mon point de vue. Les outils qui existent dans nos différents secteurs sont devenus tellement complexes qu’il devient presque impossible d’être un vrai technicien polyvalent. Le seul moyen de se rapprocher de cette polyvalence c’est de continuer à se former, à se tenir au courant …

Pas de doutes, David Huyvaert est un ingé son qui aime les défis. Difficile, voire impossible pour nous de le ranger dans une case telle que mixeur FOH, spécialiste Adamson ou même PA tech, il aime trop la technique pour ça. Là où beaucoup de techniciens souffriraient, David prend du plaisir à relever de nouveaux challenges.
Ces nombreuses casquettes lui ont permis d’acquérir une expérience transversale dans les techniques du spectacle et ont fait de lui un choix naturel pour le support technique Adamson chez DV2 Belux. Sans langue de bois ni catalogues dans sa tool, David est un vrai géant de la technique et nous ne parlons pas ici de sa stature !

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